2/1/22, 9:18 PM Ernst Rüdin — Wikipédia

Ernst Rüdin
Ernst Rüdin, né le 19 avril 1874 à
Saint-Gall et mort le Ernst Rüdin
22 octobre 1952 à Munich, est un
psychiatre généticien suisse.
Eugéniste, il est l’un des
instigateurs, à la demande d’Adolf
Hitler de la Loi du 14 juillet 1933
sur la stérilisation contrainte.

Cette loi rend la stérilisation

obligatoire pour neuf maladies,
considérées comme héréditaires à
l’époque ou congénitales  : faibles
d’esprit congénitaux, personnes
atteintes de troubles
neuropsychiatriques tels que la
schizophrénie, personnes atteintes
de cécité ou surdité congénitales,
alcooliques graves.

Jusqu’à la Seconde Guerre

mondiale, il est l’un des généticiens
1
les plus réputés dans le monde . Biographie
Bien que quasiment unanimement
approuvé avant guerre, il est Naissance 19 avril 1874
discrédité par sa collusion avec les Saint-Gall
nazis, et déchu de sa nationalité Décès 22 octobre 1952 (à 78 ans)
suisse. Munich
Nationalité Suisse
Biographie Thématique

En 1905, il est membre fondateur Profession Médecin militaire, juge,

de la nouvelle «  Société d'hygiène psychiatre, professeur
raciale  » d’Alfred Ploetz, qui est d'université (d) et généticien
aussi son beau-frère, puis devient (en)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ernst_Rüdin 1/3
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membre du comité directeur Employeur Université Louis-et-Maximilien

jusqu'en 1933, date à laquelle il de Munich et Université de
devient président. Cet institut Bâle
regroupe l’élite de la psychiatrie Distinctions Adlerschild des Deutschen
d’alors dont le docteur Aloïs Reiches (en) (19 avril 1944) et
Alzheimer.
Goethe-Medaille für Kunst und
En 1908, il est coéditeur de la Wissenschaft (en) (1939)
revue eugéniste Archiv für Membre de Académie Léopoldine
Rassen- und Gesellschafts-
Biologie (ARGB).

C'est l'un des pionniers de l'approche génétique en psychiatrie, avec son étude de
1916 sur l'hérédité de la schizophrénie.

En 1924, il est directeur du Service de recherche psychiatrique sur l'hérédité à

Munich, centre intégré en 1924 à la prestigieuse fondation Kaiser Wilhelm.

De 1933-1935 à 1945, Rüdin préside à la fois la Société d'hygiène raciale et la Société

des neurologues et psychiatres allemands, qui existe encore  : Max-Planck-Institut
für Psychiatrie, l'équivalent allemand du CNRS.

En 1934, il devient le président de la Fédération internationale des organisations

eugénistes.

Après guerre, il est peu inquiété par la dénazification et émigre aux États-Unis où il
2
continue ses travaux bien qu'il ait été deux fois décoré par Hitler lui-même .

Bibliographie
Notices d'autorité :
Fichier d’autorité international virtuel (http://viaf.org/viaf/40181619) ·
International Standard Name Identifier (http://isni.org/isni/0000000079919490) ·
Système universitaire de documentation (http://www.idref.fr/181155923) ·
Bibliothèque du Congrès (http://id.loc.gov/authorities/n94056100) ·
Gemeinsame Normdatei (http://d-nb.info/gnd/119133407) ·
Bibliothèque royale des Pays-Bas (http://data.bibliotheken.nl/id/thes/p119795817) ·
Bibliothèque universitaire de Pologne (http://nukat.edu.pl/aut/n%202012254239) ·
Bibliothèque nationale tchèque (http://aut.nkp.cz/xx0106189) ·
WorldCat Id (https://www.worldcat.org/identities/lccn-n94056100) ·
WorldCat (http://www.worldcat.org/identities/lccn-n94-056100)
Génétique et Hygiène raciale dans l'État völkisch (1934) avec Kretschmer
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ernst_Rüdin 2/3
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La stérilisation eugénique : un besoin urgent

Les bâtards de Rehovot (Afrique du Sud) thèse dénonçant la dégénérescence
imputée au mélange des races.

Notes et références
1. « the most respected genetic scientist in the field of psychiatry until the outbreak
of World War II » (en) Peter Roger Breggin, Toxic psychiatry : why therapy,
empathy, and love must replace the drugs, electroshock, and biochemical
theories of the "new psychiatry, New York, St. Martin's Press, 1991, 1re éd., 464 p.
(ISBN 978-0-312-05975-0,
OCLC 231299871 (https://worldcat.org/oclc/231299871&lang=fr)), p.  102.
2. Max Weinreich et Samuel Kassow (avant-propos) (trad. du yiddish par Isabelle
Rozenbaumas, préf. Martin Gilbert.), Hitler et les professeurs : le rôle des
universitaires allemands dans les crimes commis contre le peuple juif, Paris, Les
Belles lettres, 2013, 393 p. (ISBN 978-2-251-44469-7,
OCLC 874842517 (https://worldcat.org/oclc/874842517&lang=fr)), p. 45.

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