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Audit Interne
Audit Interne
THEME :
Membres de jury :
Pr : ZAAFRANE M. Pr : Examinateur.
Liste d’abréviation
Introduction générale
Conclusion générale
Bibliographie
Annexes.
CHAPITRE 1 : AUDIT INTERNE
d’évaluation des preuves concernant l'état actuel de l'entité, région, processus, compte
communiquer les résultats aux utilisateurs prévus. Les critères auxquels l'état actuel est
Bécour et Bouqui, définit l’audit comme ‘l’activité qui applique en toute indépendance des
pertinence, la sécurité et le fonctionnement de tout ou partie des actions menées dans une
1
. Weber C.P, Kagermann H, Küting K, Kinney W., 2008, “Internal Audit Handbook’’, Springer,
Berlin, p.2
2
. Bécour J.C, Bouquin H. « Audit Opérationnel: Entrepreneuriat .Gouvernance et Performance »., Economica
Paris.2008.p.12.
.
1
CHAPITRE 1 : AUDIT INTERNE
L’audit est donc une fonction indépendante qui vise à améliorer le bon fonctionnement
A- Historique :
Depuis ses origines latines (audio, audire : écouter) le mot audit a subi bien des
interne » il se réfère à une fonction précise, dont les origines ont parfois été identifiées à
La fonction d’audit interne est une fonction relativement récente puisque son
Dans les années 1930 aux USA que la crise économique a conduit un certain nombre de
accomplissait des taches subalternes (contrôle de comptes , inventaires etc.) qui n’avaient
2
CHAPITRE 1 : AUDIT INTERNE
financière.
-Conserver malgré tout des personnels dont on ne souhaitait pas se séparer en attendant
« auditeurs ».comme ils appartenaient toujours à l’entreprise , et pour les distinguer des
membres de cabinet , on les qualifie d’ »auditeurs internes » ainsi est apparu non pas la
Les années passant et la crise s’éloignant , ce personnel hybride a élargi le champ de ses
activités de façon variable selon les entreprises. Certains ne se sont pas contentés d’analyser
l’imputation comptable des factures ,ils ont été voir, en amont, comment elle étaient
élaborées ou ,en aval, la suite qui leur était donnée. D’autres se sont d’avantage intéressés à
l’organisation .d’autre enfin ont approfondi les travaux des auditeurs externes pour en
En sorte qu’au bout de quelques années ,certains se sont posé les questions quasi
d’entre eux ont alors pris l’initiative de se concerter et , réintégrant leurs entreprises, de jeter
les bases d’une nouvelle fonction pour tirer tout le profit de leurs expériences passées .leur
premier acte fut de constituer un corps afin de donner une unité à la fonction qu’ils venaient
de définir. Ainsi sont nées,1941, les normes professionnelles de l’audit interne ainsi que
3
CHAPITRE 1 : AUDIT INTERNE
l’organisation chargée de veiller à leur bonne application : the institut of Internal Auditors
(IIA).3
La définition officielle :
« l’audit interne est une activité indépendante et objective qui donne à une organisation une
assurance sur le degré de maitrise de ses opérations ,lui apporte ses conseils pour améliorer
Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant par une approche
Cette définition présentée par L’ IIA montre le rôle différent de l’audit interne dans le
cadre d’une gouvernance d’entreprise efficace. En effet, l’audit interne fournit des
3
Renard –Jacques –Théorie et pratique de l’Audit Interne –Cinquième Edition-Paris 2004-p62.
4
http://www.ifaci.com/bibliotheque/bibliotheque-en-ligne-telecharger-la-documentation-
professionnelle/referentiel-international-de-l-audit-interne/acces-par-composante-du-cadre-de-
reference/definition-de-l-audit-interne-207.html
4
CHAPITRE 1 : AUDIT INTERNE
-conseil : cette définition élargit le rôle de l’audit interne ce dernier ne doit pas limiter
son rôle sur la certification des états financiers, mais il doit aussi apporter ses compétences
approuvé officiellement par L’IIA en 1978 sont devenues un référentiel essentiel et très
important pour que les auditeurs internes puissent s’acquitter de leur responsabilité
quelque soit les différents environnements juridiques et culturels. Ces normes ont été
5
CHAPITRE 1 : AUDIT INTERNE
-les normes de qualification (serie1000) qui énoncent les caractéristique que doivent
présenter les services de l’audit interne et les personnes qui en font partie.
-les normes de fonctionnement (serie2000) qui décrivent les activités d’audit interne et
-les normes de mise en œuvre (série1000 ou 2000 assortie d’une lettre) qui déclinent
5
Renard-jaques ;Théorie et pratique de l’Audit Interne p.104.
6
CHAPITRE 1 : AUDIT INTERNE
Selon jacques renard le métier de l’audit interne comprend trois phases essentielles, la
dire les auditeurs internes appliquent une méthodologie qui leur permet d’arriver à leurs
conclusions.
face avec les responsables des entités auditées. Mais aussi avec d’autres personnes
dans le cadre de leur recherche d’informations. Les personnes rencontrées par les
auditeurs doivent être concernées par les abordés et les problématiques traitées. Les
auditeurs internes vont rencontrer des membres de la direction générale, mais aussi
interne et l’audité est souvent pratiqué face-à-face, souvent dans le bureau de l’audité.
D’autres rencontres existent ou sont pratiquées sous forme d’ateliers. Cette phase sera
6
Renard Jacques ,Theorie et Pratique de l’audit interne, Eyrolles ;4eme Edition,Paris,2003,p.88.
8
CHAPITRE 1 : AUDIT INTERNE
Le chiffre trois n’est pas le nombre d’or de l’audit interne, il correspond très exactement à la
- Dans la première partie de sa mission, l’auditeur est essentiellement dans son bureau
et dans son service. Ses déplacements sont courts et brefs ; à la limite ils peuvent ne
pas exister ;
- Dans la seconde partie, au contraire, l’auditeur est la plupart du temps sur le terrain,
donc absent du service ; les retours au bureau sont rares, parfois inexistants ;
Qui ouvre la mission d’audit interne , exige des auditeurs une capacité importante de
car il faut savoir ou trouver la bonne information et à qui la demander. Elle peut se définir
comme la période au cours de laquelle vont etre réalisés tous les travaux préparatoires
avant de passer à l’action. C’est tout à la fois le défrichage, les labours et les semailles de la
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CHAPITRE 1 : AUDIT INTERNE
faire accepter est le premier impératif de l’auditeur, se faire désirer est le critère d’une
intégration réussie. C’est à ce stade que l’on fait le plus appel aux capacités d’analyse et au
3- La phase de conclusion :
Elle exige également et avant tout une grande faculté de synthèse et une aptitude certaine à
la rédaction, encore que le dialogue ne soit pas absent de cette dernière période. L’auditeur
va cette fois élaborer et présenter son produit après avoir rassemblé les éléments de sa
récolte :
10
CHAPITRE 1 : AUDIT INTERNE
sincérité des résultats financiers. Cela correspond au rôle de l’auditeur externe, par
contre l’audit de la fonction comptable suivi par les auditeurs internes vise à ‘porter un
dispositions à prendre pour les améliorer’’1. Cela signifie, que la mission de l’auditeur
s’assurer que les procédures de contrôle interne comptable sont fiables . Il ne s’agit
2- Audit opérationnel :
performance des taches spécifiques et du processus qui les organise et structure l’emploi
7
. Ebondon Wa Mandzila., “Organisation et méthodologie de l’audit interne’’, Audit Interne :
11
CHAPITRE 1 : AUDIT INTERNE
Il est défini selon L’IIA comme ‘ l’audit interne opérationnel examine et évalue les
Michel Weill a défini L’audit stratégique comme ‘ L’audit stratégique est celui des
(référentiel externe) .Il a pour objet de vérifier si les résultats réalisés par l’entreprise
Selon le même auteur, l’audit stratégique n’est pas un audit général de l’organisation.
Il n’est pas non plus un audit financier et d’une manière plus générale, il n’est pas un
8
Ebondon Wa Mandzila, idem.p.42.
12
CHAPITRE 1 : AUDIT INTERNE
cette définition est très générale et renvoie à des interrogations concernant les
notions de preuve et de critère.
En 2006, l’IAS « institut international de l’audit social » a produit un document qui
définit ainsi l’audit social :
« audit appliqué à la gestion, aux activités et aux relations des individus et des
groupes dans les organisations, ainsi qu’aux rapport de ces dernières avec leurs
Parties intéressées interne et externe ».
Si, dans cette définition , le champ social est bien définit , en revanche « audit » est
définit par audit, ce qui n’est pas suffisamment explicite.
Evidement, la tentation de coupler la première et la dernière définition est
forte : l’une définit l’audit mais pas le social et l’autre définit le social, mais pas
l’audit. On obtient ainsi :
« audit social est un processus appliqué à la gestion, aux activités et aux relations
des individus et des groupes dans les organisations, ainsi qu’aux rapport au ces
dernières avec leurs parties interne et externes ; ce processus est méthodique,
indépendant et documenté, il permet d’obtenir des preuves d’audit et de les évaluer
d’une manière objective pour déterminer dans quel mesure les critères d’audit sont
satisfaits ».9
4-b- Audit juridique :
consiste à analyser les règles de fonctionnement d’une entité, les contrats,…etc. Ainsi, en
matière d’audit de droit des sociétés, l’auditeur contrôlera si les documents prescrits par la
loi sont tenus, si les obligations légales, telles la tenue des assemblées générales, la
signature des procès-verbaux, l’inscription des mentions obligatoires sur les feuilles de
présence, sont effectuées , si les obligations, telles l’approbation annuelle des comptes,
9
Jacques Egalens-jean , Marrie Perretti,. « Audit Social ,Meilleurs Pratiques Méthodes ,Outils » ,Groupe
Eyrolles,Paris,2008. P.P.36,37.
13
CHAPITRE 1 : AUDIT INTERNE
A- Les différences :
- le statut : c’est une évidence mais qui est fondamentale. L’auditeur interne
appartient au personnel de l’entreprise ,l’auditeur externe est dans la situation d’un
prestataire de services juridiquement indépendant.
- Bénéficiaires de l’audit :
L’auditeur interne travaille pour le bénéfice des responsables de l’entreprise :
managers , direction générale éventuellement comité d’audit .
L’auditeur externe certifie les comptes à l’intention de tous ceux qui en ont besoin :
10
Ziani abdelhak, Le rôle de l’audit interne dans l’amélioration de la gouvernance de l‘entreprise ,Thése de
doctorat ,Faculté des science économique et de gestion ,Univerité aboubekr belkaid ,Ttlemcen,2014 ,p.52.
11
Jaques Renard ,idem, p.69
14
CHAPITRE 1 : AUDIT INTERNE
- Objectifs de l’audit : l’objectif de l’audit interne est d’apprécier la bonne maitrise des
-La régularité
-La sincérité
-L’image fidèle
Donc le control interne apparait comme un moyen pour l’audit externe alors qu’il est
des résultats, à l’élaboration des états financiers et rien que cela ; mais dans toutes les
explorent toutes les fonctions de l’entreprise et tous les systèmes d’information qui
participent à la détermination du résultat et cette exigence est de plus en plus grande au fur
15
CHAPITRE 1 : AUDIT INTERNE
Le champ d’application de l’Audit interne est beaucoup plus vaste puisqu’il inclut non
seulement toutes les fonctions de l’entreprise, mais également dans toutes leurs dimensions.
Ainsi, porter une appréciation technique sur l’entretien de tel matériel de fabrication ou
apprécier qualitativement les modalités de recrutement de l’encadrement est tout à fait dans
ce dernier est concerné par l’entretien ou le recrutement dans leurs dimensions financières.
L’indépendance de l’auditeur externe est celle du titulaire d’une profession libérale, elle
est juridique et statutaire ;celle de l’auditeur interne est par la pratique de l’objectivité
B- les complémentarités :
-L’audit interne est un complément de l’audit externe puisque là ou existe une fonction
d’audit interne, l’auditeur externe est tout naturellement conduit à apprécier différemment
les qualités de régularités, sincérité et image fidèle des comptes qui lui sont présentés. Il peut
même être amené à se prévaloir de certains travaux de l’audit interne pour asseoir son
jugement ou étayer sa démonstration. Ce dernier aspect est d’ailleurs affirmé dans la norme
2050 : « le responsable de l’audit interne doit partager les informations …avec les autres
prestataires. »
12
Jacques Renard ,idem,p.p.70.71
16
CHAPITRE 1 : AUDIT INTERNE
maitrise des affaires :là ou un professionnel de talent exerce son activité, la maitrise des
affaires s’en trouve renforcée. L’auditeur prend donc en compte cet aspect des choses et
peut être amené-lui aussi –à se prévaloir de certains travaux de l’audit externe pour asseoir
Les consultants ont, eux aussi, une connaissance du monde extérieur à l’entreprise qui les
fait bénéficier d’un jeu de référentiels que n’ont pas toujours les auditeurs internes.
Rappelons que les fonctions de consultant externe sont souvent exercées par des
« cabinets d’audit » qui disposent pour ce faire de spécialistes dans les domaines les plus
variés ; mais elles peuvent être également exercées par des experts de toute nature qui
les confusions entre auditeur externe et consultants externe n’ont plus lieu d’être dès
Par rapport à la fonction et aux missions de l’audit interne ces missions de consultant
domaine.
17
CHAPITRE 1 : AUDIT INTERNE
2-il travaille pour un responsable déterminé : celui qui a sollicité ses avis et va donc rester
3- il est mentionné pour un objectif bien précis et sa mission est, en général , fixée dans la
durée.
4- selon les termes de sa mission, son rôle peut aller du simple diagnostic de l’existant,
5- mais on peut dire que les deux fonctions se rapprochent depuis que l’on assigne à
On s’est interrogé pour savoir si ces missions externes correspondaient bien aux attentes
des entreprises. La réponse est nuancée selon Favilla : « les méthodes d’analyse
identification. C’est en interne avec ses équipes que l’entreprise doit faire le diagnostic de
ce qui doit prendre de l’importance ou au contraire en perdre dans sa façon d’exercer son
catalyseur. »
13
Renard Jacque,idem p.80.
18
CHAPITRE 1 : AUDIT INTERNE
Propos dont il ne faudrait pas conclure hâtivement que le consultant externe n’a plus de
externe il ne peut y avoir élimination de l’un par l’autre mais, là également, collaboration
et complémentarité.
Comme l’auditeur externe le consultant externe a le statut d’un expert indépendant .il
14
Renard Jacques,idem p.81.
19
CHAPITRE 1 : AUDIT INTERNE
Les ressemblances -Le deux fonctions s’intéressent à toutes les activités de l’entreprise
d’évolution .
l’entreprise.
control interne.
D’application au-delà de cette dimension et Prendra en compte tout ce qui est chiffré
20
CHAPITRE 1 : AUDIT INTERNE
qualité, l’environnement …
3-la périodicité 3- l’auditeur interne effectue 3-le contrôleur de gestion a une activité
et de la
périodicité du reporting.15
parallèle sur le consultant externe, à cette différence près qu’il s’agit là d’un service
interne à l’entreprise.
coup par coup sur des objectifs spécifiques sans planification particulière. Comme
lui, il travaille pour le demandeur de l’étude ,et ceci est une différence importante par
15
Marc Joanny, Audit interne et contrôle de gestion, les Echos,06-10-92.
21
CHAPITRE 1 : AUDIT INTERNE
Cette fonction d’organisation au sein de l‘entreprise peut donc revêtir des fores et
une réorganisation totale des structures. Il y donc pas , il ne peut pas y avoir, de
Elle peuvent même associer pour des missions importantes organisateur interne ou
consultant externe
sens qu’il peut être à l’origine du changement et avoir à auditer la nouvelle situation
ainsi créée.16
16
Renard Jacque,Idem,p88
22
CHAPITRE 1 : AUDIT INTERNE
23
Chapitre02 : la gouvernance d’entreprise
1- Définition de la gouvernance :
Selon l’Institute of internal auditor (IIA), la gouvernance d’entreprise est définie comme
étant « la combinaison des processus et des structures mise en œuvre par le conseil
d’administration afin d’informer, de diriger et de surveiller les activités de l’organisation en
vue de réaliser ses objectifs ». Quant à Arther Levitt présidant de la commission de la
bourse (SEC), il indique l’importance de la gouvernance d’entreprise, et il a souligné que
la gouvernance d’entreprise est un concept vague utilisé par les législateurs, les
investisseurs, les comptables et les membres du conseil d’administration et il la définit
comme « une ensemble de processus qui sont indispensables pour réaliser l’efficacité
du marcher ». Cela signifié que la gouvernance d’entreprise est le lien entre la gestion
de l’organisation et son directeur, et entre le système de reporting financier.
-Le premier principe est la responsabilité et l'intégrité des dirigeants et des administrateurs
1
. Monks R, Minow N, “corporate governance’’ .2eme edition, Blackwell publishers .Malden .Etas-Units, 2001.p.147
23
Chapitre02 : la gouvernance d’entreprise
2
.http://www.knowledgepills.com/frkp1/kp/series/002_social_responsability/004_mettre_en_place_une_bonne_gouvernance/pri02/
00pri02.htm
24
Chapitre02 : la gouvernance d’entreprise
Des différents points de vues ont été remarqué sur le sujet des acteurs de gouvernance
d’entreprise, certaines parlent seulement des propriétaires, (principale), gestionnaires
(direction générale) et administrateurs, tandis que d’autre, élargir l’équipe on ajoutant la
participation d’un élément plus important celui de parties prenantes (stakeholders).
Selon Lutgard Van den Berhge et Abigail Levrau, le nombre et l’identité des joueurs
(participants) dépend du « niveau de gouvernance d’entreprise ».En effet leur études révélé
cinq différents niveaux, dont le premier est le plus étroit forme de gouvernance
d’entreprise, qui traite uniquement avec le conseil d’administration. Le deuxième niveau
inclut actionnaires, administrateurs et direction générale, le troisième niveau comprend
également les parties prenantes comme par exemple « les employés, fournisseurs, client,
…etc. le dernier niveau, est un niveau macro économie qui peut être situé sur une scène
national, Européenne ou même sur la scène globale c’est à dire à l’échelle mondiale et
inclut des questions sur l’entreprise, la culture, la valeur,...etc.
3
Darrine Bakkour. Un essai de définition du concept de gouvernance .Lameta Laboratoire montpelliérain d’économie théorique et
appliquée-unité mixte de recherche. Montpellier.2013.p.10
25
Chapitre02 : la gouvernance d’entreprise
I- Le conseil d’administration :
I-1 Définition :
Le conseil d’administration est l’un des acteurs essentiels dans le processus de
gouvernance d’entreprise. Il est le cerveau de la société.4 En effet, la théorie de l’agence l’a
défini comme suit ‘l’un des principaux instruments permettant de remédier les carences
des gestionnaires instruments’ 5 . Dans ce cadre, Hamalin et Weisbach le qualifient au
« cœur de la gouvernance », ce mécanisme de contrôle interne est chargé de défendre
l’intérêt des actionnaires et lutter contre les gestionnaires non compétents.
4
Sholastique E ., “Administrateur indépendant, Quelle Indépendance?’’ Dossier la gouvernance d’entreprise, cahier de droit de
l’entreprise, N°05, p.38). disponible sur http://www.creda.cci-paris-idf.fr/colloques/pdf/2009-gouvernance-des-SA/Gouvernance-
dans-les-SA-et-dirigeants-actes.pdf
5
Jensen M.C., et Meckling W.H.. “Theory of the Firm: Management behavior agency costs and Ownership Structure’’, in Journal of
Financial.Economics,1976,pp.305-360.Disponible.sur
https://www2.bc.edu/thomaschemmanur/phdfincorp/MF891%20papers/Jensen%20and%20Meckling%201976.pdf
26
Chapitre02 : la gouvernance d’entreprise
a- le courant l’homogénéité :
L’European Corporate Governance Institute a été le premier qui a d’écrit un ensemble
des codes « best practise » dont il s’exprime ce courant de pensée. Ces codes de «
bonne conduite » qui ont apparu dans les années 90 considèrent comme étant une base
solide de ce courant, il réponde aux exigences des investisseurs institutionnels.
- le courant de la spécificité :
Depuis une vingtaine d’années, de nombreux travaux ont tendance à prôner une
spécificité des conseils d’administration. Selon les défendeurs de cette pensée, l’idée même
de l’existence d’un « Bon CA » n’a pas de sens, la composition doit être liée aux
caractéristiques des entreprises et leur environnement.
6
Fama E.F, Jensen M.C., 1983, “Separation of ownership and control’’, Journal of law and Economics, n°26.pp. 301-325.
Disponible sur
https://www.wiwi.unibonn.de/kraehmer/Lehre/SeminarSS09/Papiere/Fama_Jensen_Separation_ownership_control.pdf
27
Chapitre02 : la gouvernance d’entreprise
Selon les travaux de Raheje qui se sont basé sur la taille des CA et de la proposition
« Optimale » d’administrateurs externes indépendants, les administrateurs externes ont un
désavantage informationnel sur les administrateurs internes qui font partie de
l’entreprise et possèdent donc, des informations spécifiques sur la qualité des projets
d’investissement.
II Le comité d’audit :
I-1 définition :
Les comités d’audit sont aujourd’hui des éléments importants au sein de l’entreprise,
ils sont essentiels pour les investisseurs et les auditeurs internes. Pour l’investisseur, ils
doivent assurer la confiance dans la gouvernance d’entreprise, pour l’auditeur interne, ils
doivent assurer son indépendance. Les développements récents ont donné aux comités
d’audit d’une part, plus d’autorité, d’autre part, une plus grande responsabilité.
Tout comme pour le conseil d’administration, les facteurs clés de succès du comité
d’audit sera dépendre des compétences et des attributs de ses membres. Encore plus,
l’accent est mis sur des aspects tels que ‘l’engagement de temps, la littérateur financière,
et surtout de l’indépendance
L’indépendance du comité d’audit est largement déterminée par le nombre des
membres qui se trouvent à extérieur. Dans ce cadre, une étude réalisée auprès des
sociétés canadiennes cotée en bourse a montré que les entreprises inclus volontairement
plus d’étrangers à leurs comités d’audit lorsque :
- la proportion d’administrateurs externes au conseil d’administration a augmenté ;
- les fonctions de PDG et du président ont été séparés ;
- la taille globale du conseil a augmentée ;7
7
Ziani abdelhak, Le rôle de l’audit interne dans l’amélioration de la gouvernance de l‘entreprise .idem .p.86
28
Chapitre02 : la gouvernance d’entreprise
-le contrôle interne est considéré comme étant une partie essentielle dont l’audit interne
participe dans le cadre de la gouvernance d’entreprise. Suivant Root et Beyond, les
8
PWC, , “ les perspectives et les enjeux de l’audit interne en 2012’’, lettre de l’audit interne, n°11par PriceWaterHouse
coopers.2008 Disponible sur : http://www.Pwc.fr/ameliorer_la performance_de_audit_interne.html.pdf.
29
Chapitre02 : la gouvernance d’entreprise
directeurs généraux sont les acteurs les plus importants dans la surveillance de processus
du contrôle interne qui ajoutent la meilleure valeur, leur rôle doit être compatible avec les
principes de bonne gouvernance d’entreprise.9
VI-1 Définition :
Lee and Sybille ont défini la partie prenante comme suit : « les parties prenantes au sein
des sociétés sont des individus qui contribuent d’une manière volontairement ou
involontairement à créer de la richesse, et qui sont donc bénéficiaires potentiels et/ou
porteurs des risques. »
Cette définition montre une idée fondamentale, que les parties prenantes ont une partie
dans les opérations de l’entreprise, dans le même sens que les associes ont une partie
commun. Les parties prenantes partagent les risques communs et possibilité d’obtenir des
bénéfices.
VI-2 Les types de parties prenantes :
Freeman et Reed, indiquent que l’organisation est en accord multiple entre une
entreprise et ses parties prenantes, ils proposent deux types de parties prenantes :
partie prenante interne et externe.
a- Les parties prenantes internes :
-Les actionnaires : L'actionnaire est un investisseur en capital et un type particulier
d'associé.
-Les salariés : (employés) d’une entreprise ont un intérêt dans l’entreprise, ils contribuent
à l’activité et au bon fonctionnement de l’entreprise par leur travail et leurs compétences, .
Ils attendant donc, de l’entreprise qu’elle leur offre un travail et des conditions de
travail intéressantes.
9
Ziani abdelhak, Idem .p.p.92.93
30
Chapitre02 : la gouvernance d’entreprise
acteurs peut influencer la réalisation des objectifs de l’entreprise ou être influencer par
elle.
1-Les créanciers : sont toujours considérés comme l’un des principaux intervenants
dans la société, on distingue deux types de créanciers :
-les fournisseurs : Les fournisseurs ont un intérêt au sein des entreprises ou ils
fournissent pour deux raison, d’abord avoir fournir aux entreprises des biens et services,
ils veulent être sûr qu’ils seront payés, en suite, ils seront intéressées par la continuité de
la société, car ils souhaiteront avoir une prise durable pour leur biens et services.
-Les bailleurs de fond : comprennent les banques et d’autres institutions financières, ils
veulent être sûr que les entreprises auxquelles elles prêtent vont pouvoir rembourser leurs
dettes.
2- les clients : les clients sont de plus en plus exigeants, leurs attentes concernent
en particulier le prix, la qualité, la sécurité des biens et services et les délais. Mallin
nous a expliqué la façon dont les clients d’une entreprise aussi correspondent à la
description de « partie prenante » dans une perspective de gouvernance d’entreprise.
10
Ziani abdelhak. idem. p.p.95.96
31
Chapitre02 : la gouvernance d’entreprise
Créanciers
Actionnaires et salariés
32
Chapitre02 : la gouvernance d’entreprise
Mécanisme de Mécanisme de
control control des Mécanisme de
Le marche des
Le marche dirigeants par dirigeants par control des
biens et des
financier les actionnaire les partie dirigeants par
services
prenantes les salariés
1-1 les mécanismes de contrôle interne des dirigeants par les actionnaires :
Les firmes modernes ou managériales se caractéristiques d’une part, par leur gestion
qui s’effectuer par des managers qui ne disposent pas ou que de très faible parts dans
le capitale des firmes qu’ils dirigent et, d’autre part, la répartition du capitale entre un
grand nombre d’actionnaires. La séparation des fonctions entre actionnaires
33
Chapitre02 : la gouvernance d’entreprise
(majoritaires) et dirigeants a été la thématique de la théorie de l’agence dont les bases furent
jetées par Berle et Means dès 193211.
- L’assemble générale ;
1 Le conseil d’administration :
Le conseil d’administration est considéré par la théorie de l’agence comme l’un des
principaux instruments permettant de protéger l’intérêt des actionnaires. Il est le cœur de la
gouvernance , il joue un rôle principal de surveillance et de contrôle des activités de la
haute direction.
2 L’assemblé général :
11
Ziani abdelhak.idem .p96.
34
Chapitre02 : la gouvernance d’entreprise
Cette assemblée a pour objet l’examen des comptes annuels, du rapport des
administrateurs et du rapport du commissaire (ou du réviseur d’entreprise).
Après l’adoption du bilan, l’assemblée générale se prononce pour un vote spécial sur la
décharge des administrateurs et des commissaires pour l’exercice écoulé.
3 Le commissaire au compte :
Le commissaire aux comptes est définit par l’article 27 de la loi 91-08 comme étant « toute
personne qui, en son nom propre et sous sa responsabilité, fait profession habituelle
d’atteste de la sincérité et de la régularité des comptes des sociétés et des organisations. »
Le commissaire aux comptes dite « l’auditeur légale » a ainsi des moyens de pression
qui lui permet de convaincre les dirigeants à avoir une bonne gestion et des résultats
comptables fiables .
Avant, il n’y avait aucun rôle des salariés en ce qui concerne le contrôle des
dirigeants. Selon la théorie économique traditionnelle, il y a séparation fondamentale entre
les salariés (producteurs) qui participent directement à la production et les capitalistes
qui possèdent des moyens de production.
Aujourd’hui, le rôle des salariés devient plus que jamais un rôle incontournable au sein de
l’entreprise, les salariés occupent Aujourd’hui une place centrale dans le système de la
gouvernance de l’entreprise. Pour Charreaux et Desbriéres, les salariés sont considérés
comme étant des porteurs de ressources. Par conséquent, ils doivent aussi prétendre à la
valeur créée, au même titre que les actionnaires, créanciers ou dirigeants.
1-3 les mécanismes de contrôle des dirigeants par d’autres parties prenantes :
35
Chapitre02 : la gouvernance d’entreprise
En ce qui concerne les contrôles directs, les agents de l’Etat comme par exemple, les
inspecteurs du travail et les contrôleurs d’Etat ont pour mission de s’assurer que le dirigeant
n’a pas adopté un comportement opportuniste. Pour les entreprises ou l’Etat est actionnaire
majoritaire, le contrôle est effectué par la cour des comptes. 12
Le comportement des dirigeants peut être aussi contrôlé par un autre acteur qui n’est
que la banque. Les banques, jouent ce rôle du fait qu’ils sont considérés comme étant des
actionnaires, ou créancière ou les deux à la fois. Dans le premier cas, les banques contrôlent
les actions des dirigeants par le conseil d’administration ce mécanisme a été déjà abordé.
Pour le deuxième cas, ou les banques deviennent créancières, le contrôle se fait par une
capacité de recueil et de traitement de l’information qui les place en position de lutter contre
l’opportunisme des dirigeants.
12
Ziani abdelhak.idem .p107
36
Chapitre02 : la gouvernance d’entreprise
C’est à partir de ses informations recueillies que la banque accepte ou refuse le crédit
demandé.13
13
Ziani abdelhak.idem. p 110
14
Demsetz H.., “The Structure of Ownership and Theory of The Firm’’ Journal of Low and Economics, 1983, pp.375-390.
37
Chapitre02 : la gouvernance d’entreprise
15
Ziani abdelhak. idem p.112.
38
Chapitre02 : la gouvernance d’entreprise
39
Chapitre02 : la gouvernance d’entreprise
40
Chapitre3 : Audit interne acteur de gouvernance
43
Chapitre3 : Audit interne acteur de gouvernance
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Jacques renard et Sophie Nussbaumer, Audit interne et contrôle de gestion. Idem, p161
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à la réalisation d’un objectifs qui, s’il n’existe pas, ne peut être mesuré. On doit donc
considérer l’existence d’une cohérence entre tous les objectifs et, singulièrement,
entre objectifs stratégiques et objectifs opérationnels ;
-des indicateurs de mesure et de suivi des objectifs, quantitatifs ou qualitatifs,
judicieusement choisis avec pour sous-jacent une bonne qualité du système
d’information ;
-la responsabilisation de chacun par u compte-rendu des résultats, sous quelle que
forme que ce soit, complété si nécessaire par un tableau ds mesures à prendre pour
atteindre l’objectif.
I-1-3 « communiquer aux services concernés les informations relatives aux risques
et aux contrôles »
Sur cette invitation faite aux auditeurs internes de s’assurer que l’organisation
informe convenablement « les services concernés » quant à l’état du contrôle interne
(risques et contrôles) , la norme impose deux exigences :
-l’identification des services concernés qui sont, en fait, tous ceux qui ont des
Objectifs, aussi bien les responsables opérationnels que la direction générale.
Mais aussi, et surtout, on veille à ce qu’il n’existe pas d’informations filtrées ou
Sélectionnées pour le conseil et le comité d’audit. A ce titre, il faut se méfier des
« Notes de synthèse » qui, même de bonne foi mettent trop souvent en exergue les
informations jugées »essentielles » par le rédacteur alors que le point de vue du destinataire
peut être différent.
Rien ne remplace l’information exhaustive ;
-une information sur les risques et contrôles. En d’autres termes, cela revient à
dresser un état du contrôle interne ; ce que préconisent par ailleurs aussi bien le
sarbanes-Oxley- act que la SEC ( loi sur la sécurité financière).
I-1-4 « fournir une information adéquate au conseil, aux auditeurs internes et
externes et au management et assurer une coordination de leurs activités »
Cette exigence implique que tous les acteurs aient accès aux informations qui leur sont
nécessaire. Elle condamne toute rétention d’information qui pourrait nuire à l’exercice de la
mission confiée aux intéressés.
A cette exigence s’ajoute la nécessaire coordination pour éviter contradictions,
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doubles emplois ou missions. Cette préoccupation peut être étendue à notre sujet :
la plupart de ces informations sont également utilisées par le contrôle de gestion,
parfois à des fins différentes et parfois dans un objectif identique.
Dans ce contexte, les relations avec les comités d’audit jouent un rôle capital dès 2002, une
enquête nationale confirmait que :
-85% des responsables d’audit interne participent à toutes les réunions des comités d’audit ;
-1/3 d’entre eux rencontrent le président de comité d’audit en tête a tête .
Les principaux sujets évoquées sont :
-l’examen de la conclusion des missions ;
-la revue de l’évaluation des risques ;
-le suivi des actions de progrès.
On perçoit que, sur tous ces sujets, il y a matière à enrichissement par le contrôle de gestion,
d’où une nécessaire concentration et information à organiser sur le sujet.
Lorsque l’audit interne informe sur la bonne application de ces principes ou en signale les
imperfections, il contribue à l’amélioration du gouvernement d’entreprise.
Il en est de même lorsqu’ ‘il contribue à améliorer la maitrise des risques.3
I-2 Auditer les relations direction générale/conseil/comité d’audit :
Ces relations sont au cœur même de la gouvernance stratégique .La définition du comité
Cadbury, précisant que « la gouvernance est la façon dont les entreprise sont dirigées et
contrôlées » de la définition, mais uniquement dans ses aspects formels et organisationnels.
De fait, la fonction d’audit n’a pas son mot à dire sur les choix et options pris, pas
plus que le jugement porté sur les actions en cours et les conséquences à en tirer.
En revanche, l’audit interne peut et doit porter un regard sur la façon dont ces
fonctions sont maitrisées. Plusieurs questions se posent au titre desquelles : les
différents acteurs ont-ils défini convenablement les missions qui leur incombent ? a-
t-on prévu la mise en place des moyens nécessaires pour les remplir ?reçoivent-ils
en temps utile les informations qui leur sont nécessaires ? sait-on distinguer de façon
cohérente et rationnelle le principal et l’accessoire ?
il est également possible d’ajouter un regard critique sur :
-la fréquence des réunions du conseil et du comité d’audit ;
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Jacque Renard et Sophie Nussbaumer, audit interne et contrôle de gestion. Idem, p.p.162.163.
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I-3 Contribuer à améliorer les relations avec les autres parties prenantes :
Le problème est de même nature. Sans qu’il s’agisse nécessairement de missions spécifiques,
c’est au cours de leurs différentes missions d’audit que les auditeurs internes se penchent sur
la qualité des relations avec les responsables opérationnels, les commissaires aux comptes et
auditeurs externes, les autorités de tutelle et les rapports de ces différents parties avec les
organes dirigeants.
A chaque fois que des contacts isolent des insuffisances ou des distorsions, voire des
favoritismes ; à chaque fois que l’on porte remède à des situations de déséquilibre ; à chaque
fois que l’on met en évidence la prééminence de l’un sur l’autre ou l’inexistence de rapports
de travail qui devraient exister : à chaque fois, nous sommes au cœur même d’une démarche
bien comprise d’améliorations de la gouvernance. Et on perçoit bien que tous ces sujets
relèvent de l’environnement de contrôle : un environnement de contrôle de qualité est la
garantie d’un bon gouvernement d’entreprise.4
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Jacques Renard et Sophie Nussbaumer, Audit interne et Contrôle de gestion .Idem, p.p.163.164
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Jacque Renard et Sophie Nussbaumer, Audit interne et Contrôle de gestion,p.p.164.165.
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Enquête Internationale (9pays) de la Gegos en partenariat avec la DFCG à l’initiative de F-X. Durant 2009.
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- La méthode objective.7
III-1 La méthode subjective :
Elle est utilisée à partir des constats des auditeurs internes. Chaque mission d’audit
permet de porter un jugement sur la qualité du contrôle interne du secteur audité. Le
cumul de ces jugement constitue l’appréciation globale à un instant de la qualité du
contrôle interne de l’organisation tout entière.
Cette méthode qui a le mérite de la simplicité présente, néanmoins, un double inconvénient :
- Elle ne permet pas de mesurer valablement les évolutions dans le temps d’une
activité. En effet, deux missions d’audit successives conduites par des auditeurs
différents ne sont pas comparables : le jugement de l’un ou de l’autre est plus
rigoureux ou plus laxiste ;
- De la même façon cette méthode n’autorise pas les comparaisons entre les différents
services . l’appréciation du contrôle interne du service achats et celle portants sur la
fonction trésorerie seront difficilement comparables car réalisées par des auditeurs
différents.
D’où là nécessité de la seconde méthode.
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Jacque Renard et Sophie Nussbaumer, Audit interne et Contrôle de gestion,p.p.167.168.
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Jacques Renard et Sophie Nussbaumer, Audit Interne et Contrôle de Gestion, p.p.168.169.
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