Vous êtes sur la page 1sur 129

Formations

Plans d’Affaires pour les Étudiants de


l’IGC
Cours 1 : osez entreprendre !
Osez entreprendre !
Entreprise :

 L'entreprise est une unité dont la fonction principale est la


production de biens ou de services destinés à la vente en vue
de réaliser un bénéfice;

Activités génératrices de revenus (AGR):

 Toute activité économique mise en œuvre à une échelle


réduite pour générer des revenus en réponse à des besoins
de personnes non spécialistes est une activité
génératrice de revenus.
Nait-on entrepreneur ou le devient-on ? Il n’y a certainement
pas LA bonne méthode pour entreprendre » (ca se saurait!).

En tout cas il y a des « éléments » à prendre en compte avant


de se lancer…

 Regardons-ça !
La recette pour se
lancer :

commencer par le
pourquoi !
La recette pour
se lancer :

répondre à un
besoin solvable !
La recette pour se
lancer :

être conscient des


conséquences
personnelles !
La recette pour
se lancer :

s’entourer !
La recette pour
se lancer :

se faire
accompagner!

Incubateurs Accélérateurs Concours Coworking


La recette pour
se lancer :

être ouvert sur


son monde !
La recette pour
se lancer :

être
pragmatique !
La recette pour se
lancer :

être motivé !
La recette pour bien se lancer !

• 70 ml de « POURQUOI je fais ça »
• 250ml de besoin solvable
• 20ml de « je suis conscients des conséquences
personnelles »
• 75ml d’accompagnement
• 90 ml d’ouverture sur votre monde
• 10ml de pragmatisme
• 100ml de motivation !
Ils se sont lancés… Ils ont réussi !
Ils se sont lancés… Ils ont réussi !
Ils se sont lancés… Ils ont réussi !
Ils se sont lancés… Ils ont réussi !
Ils se sont lancés… Ils ont réussi !
Et vous ?
Qui sont vos modèles ?
Cours 2 : Se lancer dans l’entrepreneuriat !
Se lancer dans
l’entrepreneuriat : quelques
erreurs à ne pas commettre
(et 2-3 trucs à avoir en tête) !
Ne pas parler de son idée
de peur de se la faire
piquer !
Parler, brainstormer, conceptualiser… et ne
rien faire
Ne pas vite se décider
Et finalement faire un produit dont personne
ne veut !
Ne pas oser demander de
l’aide !!!
S’entêter et ne pas reconnaitre ses
erreurs !
Etre sur
plusieurs idées!
Prendre des décisions sans se fonder sur des
données "sérieuses"!
Considérer la levée de fonds comme le début de la réussite

« Cherchez à lever des clients


avant de chercher à lever des
fonds! »
Et aussi :
✓ Sous évaluer le temps
✓ Ne pas maitriser son cœur d’activité
✓ Mal comprendre les utilisateurs
✓ Se tromper de cible
✓ Etre trop perfectionniste
✓ Avoir une offre incompréhensible

✓ Etre aveuglé par l’amour de


son idée
✓ Vouloir aller trop vite…
Une chose importante:

✓ Il faut avoir un plan B


✓ - Qu’est-ce que je fais si ça ne fonctionne pas ?
✓ - Qu’est-ce que je fais si je n’arrive pas à lever de l’argent
?
✓ - Qu’est-ce que je fais si…. ?
Les facteurs qui vont faire la
différence pour votre succès !
Stratégie : les étapes indispensables !
• Etape 1 : valider son idée
→ Parlez en à votre entourage ! Vous avez plus à craindre de
vous même que de vos potentiels concurrents.
→ Le test par les proches direct : est ce qu’ils comprennent
l’intérêt de ce que vous allez faire ?
→ Vérifiez qu’il existe un vrai besoin naturel ! (i.e éviter de
créer de nouveaux usages)

• Etape 2: La mettre en forme


→ Vision, maquettage, méthode de promotion, modèle
économique, stratégie commerciale…
Vous devez toujours chercher à simplifier les choses.
Stratégie: les étapes indispensables !
• Etape 3: Consolider le noyau (l’équipe fondatrice)
→ Ce sont des gens qui sont excités par l’idée, vos valeurs,
l’aventure que vous leur proposez !

L’équipe fondatrice idéale est composé de :


- Un marketeur/commercial/RP/Chef de projet/Visionnaire
- Un technicien/designer
- Un financier

Le truc à savoir : les membres de l’équipes doivent avoir des


ressources en dehors du projet !!!
Stratégie: les étapes indispensables !

• Etape 4: Définir son modèle économique;


• Etape 5: Lancer la première version de son produit/service
• En fonction du résultat de cette étape, lever des fonds ou non !
• Etape 6: Faire connaître son produit;
• Etape 7: Aller chercher des financements complémentaires;
• Etape 8: Prenez de l’ampleur !
Votre profil et l’équipe:
Ce que vous devez intégrer !
Exprimez le leader qui est en vous
• Vous devez exploitez 4 qualités : !
– La confiance en soit : C’est la première et la meilleure qualité que
vous devez exploiter !

• Intuition : c’est ce qui guide vos choix stratégiques et opérationnels →


Elle résulte des interactions avec les autres, des connaissances
acquises sur vos secteurs, et vous permet de déceler les signaux
faibles qui vont motiver vos décisions.

• Agilité : La vitesse d’adaptation d’un entrepreneur face à un problème,


son habilité à se remettre en question et à pivoter.

• Ambition : C’est un leitmotiv pour faire avancer son projet.


Exprimez le manager qui est en vous !
• Vous devez exploitez 3 compétences :
• Avoir un esprit de pédagogie : un savoir-faire indispensable d’un
dirigeant de startup ! → Vulgariser et rendre très accessible les
discours mais également, pour partager des valeurs.

• Jouer collectif : Apprenez à mettre en situation la bonne


personne au bon moment, positionner chacun dans son meilleur
rôle et lui donner son espace d’expression tout au long de
l’évolution de l’équipe

• Communiquer : utiliser la communication comme un puissant


outil afin d’obtenir les bénéfices que vous voulez atteindre.
Cours 4 : étude de marché
L’étude de marché
Comment faire ?
Qu’est-ce que l’étude de marché ?
• C’est un travail de recherche, de collecte et d’analyse
de l’information permettant de démontrer que son projet
a sa place sur un marché, et de comprendre les
segments de celui-ci.

• Objectifs :
• Éviter un échec flagrant de votre projet !
• Améliorer votre stratégie pour vous insérer durablement dans
votre marché cible
• Vérifier l’opportunité commerciale de lancer votre projet
• Évaluer votre chiffre d’affaires potentiel
• Vous rendre CREDIBLE auprès des interlocuteurs extérieurs
Les 3 erreurs qui coûtent cher aux
entrepreneurs
1) Ne pas faire l’étude de marché
• L’étude de marché est obligatoire pour lancer une entreprise ! Ne pas
en produire une, augmente inévitablement les risques d’échec car vous
ne pourrez pas « mesurer la "température" du marché, mettre en
évidence les points d'attaque à développer et les décisions à prendre ».
– acpe.com

2) Passer beaucoup trop de temps sur l’étude de marché


• Ne passez pas 6 mois à faire une étude de marché, les informations
changent. Les données deviennent vite obsolètes. Soyez agile !

3) Faire faire son étude de marché par un prestataire extérieur.


– La faire vous-même est le seul moyen d’adapter parfaitement votre
stratégie aux réalités de votre marché !
L’étude de marché, comment s’y
prendre ?
Étape 1 : définir le problème à résoudre

• Avant de se lancer, il faut définir précisément le


problème que vous souhaitez résoudre.
Attention à ne pas être trop étroit ni trop vague
dans votre démarche.

• Préciser le problème à résoudre vous permettra


de :
• Définir le ou les marché(s) visé(s)
• Définir la demande
• Définir l’offre
• Définir l’environnement… SANS VOUS TROMPER !
Étape 2 : faire des recherches
documentaires
• Le meilleur moyen de mener une recherche documentaire
est de répondre à diverses questions en cherchant du côté
de la presse spécialisée, des sites internet, des blogs,
des bases de données professionnelles, … toute
littérature permettant de comprendre les enjeux du marché
cible !

• La recherche (et les questions) doivent porter sur :


• Le marché
• La concurrence (directe et indirecte)
• Les fournisseurs
• La distribution
• La réglementation.
Étape 3 : faire des enquêtes terrain
• Il s’agit ici de recueillir les feedbacks de sa future clientèle,
afin de tester son offre et de connaître ses attentes
concernant le produit.

• Attention, il est important d’avoir à la fois une approche


quantitative et qualitative :
• L’étude quantitative permet la production de statistiques. Les
questions sont fermées et les réponses prédéterminées. Ce type
d’étude sert à valider une intuition.

• L’étude qualitative permet de comprendre et d’analyser des


verbatims. Les questions sont ouvertes afin de déterminer des
profils-types, d’approfondir des points mis en lumière dans l’étude
qualitative.
Étape 4 : analyser les informations recueillies
• Interprétation et analyse de données sont les
maîtres mots de cette étape.
• Faites parler les chiffres, construisez des
tableaux, imaginez les chiffres clés et indicateurs
qui seront vos référentiels

Récolter des informations est une choses, les


comprendre en est une autre !

Si vous analysez convenablement vos informations, la


dernière étape devrait être un jeu d’enfant !
Étape 5 : bien présenter ses données
de marché
• Éviter le ballet de chiffres et de statistiques,
préférez un reporting synthétique mais efficace !
Les résultats présentés servent à influencer les
décideurs, ne les embrouillez-pas.

• Soyez malin, présentez-bien ! PESTEL, (les 5


forces de) Porter, SWOT et autres tableaux de
ciblage sont vos amis !
La Matrice SWOT
Evidemment, il
faut toujours qu’il
y ait plus de
points en Forces
et Opportunités
que dans les
parties
Faiblesses et
Menaces

Source: lesechos.fr
Le mapping concurrentiel Le plus fort est
toujours en
haut à droite
dans ce
genre de
tableau ; donc
faites en sorte
de créer un
tableau dans
lequel vous
occupez cette
place face a
vos
concurrents !

Source:
evian.brandaddict.free.fr
Conclusion
• L'étude de marché est un étape très importante dans votre plan
d'affaires,
• Elle vous permet de comprendre et justifier vos hypothèses,
• Elle vous permet de définir votre stratégie

• Vous ne pouvez pas faire l'économie de cette étape, vous ne devez


pas non plus y passer des années : l'étude de marché se fait en
continue dans un projet
• Vous ne pouvez pas la confier à d'autres (sauf quand vous serez
lancé!): c'est VOUS qui devez la faire

• Il y a plusieurs approches, plusieurs typologies.


• Vous n'utiliserez pas tous les modèles présentés ici, mais celui qui
vous convient le mieux
Vous avez encore des questions ?

Lancez-vous !
C’est le meilleur moyen de comprendre
!
Cours 4 : à quoi sert un plan d’affaires ?
Le plan d'affaires

De quoi parle-t-on ?!

Proverbe chinois: “La valeur d’un général réside dans sa stratégie et sa


feuille de route et non dans son courage et sa seule volonté”.
Qu’est-ce qu’un plan d'affaires ?
• C’est Le document qui vous permettra de convaincre des
investisseurs de croire en votre projet !

• C’est un document interne et externe, avec des textes et des


chiffres
→Il réunit l’ensemble des points clés, arguments, indicateurs liés à
votre projet. Il rend compte de l’attractivité de votre projet.

• C’est un outil de pilotage et de gestion


→ Il doit être un point de repère pour vous et vos équipes en vous
permettant de réaliser des ajustements, au regard de vos plans de
bases.

• C’est une réponse aux principales questions qui se posent


autour de votre projet.
Pourquoi un plan d'affaires?
Pourquoi un plan d'affaires ?
→ Pour formaliser et pouvoir communiquer, sa vision
stratégique, son modèle économique et les
ressources afin d’atteindre ses objectifs

→ Pour convaincre rapidement les partenaires


financiers, industriels ou commerciaux.

→ Pour piloter son projet, suivre son évolution,


analyser les écarts, bien définir votre stratégie,
communiquer et motiver vos équipes.
Pourquoi un plan d'affaires ?
• L’élaboration d’un plan d'affaires permet avant tout
de prendre du recul, de structurer votre démarche,
de formaliser votre projet de développement et
son plan de financement.
• Il se construit par itérations successives et par
étapes.
Entrainez-vous à tester des éléments de votre plan d’affaires
autour de vous, pour valider les différents sujets, vos
arguments, la logique de votre démarche…
Qu’est-ce qui compose un plan
d'affaires ?
Qu’est-ce qui compose un plan
d'affaires ?
• On peut extraire du plan d'affaires 6 piliers (ou
documents) utilisables dans diverses situation :
• L’executive summary
• Le descriptif de la société et de l’équipe (Corporate
presentation)
• La description de l’offre
• L’étude de marché
• La stratégie et plan d’action
• Le plan d'affaires financier.

Ces 6 piliers doivent être esquissés et étudiés un


à un, avant la rédaction complète du plan d'affaires.
L’executive summary
C’est l’accroche de votre plan d'affaires, qui déterminera
le lecteur à se lancer dans le reste de la lecture de votre
plan d'affaires.

→ Il se place en début du plan d'affaires mais se rédige


OBLIGATOIREMENT à la fin.
→ Il ne doit pas excéder 2 ou 3 pages et est une synthèse « vendeuse »
de votre plan d'affaires (et non pas un résumé) !
→ Il ne doit pas faire l’impasse sur l’équipe.

Pensez à finir sa rédaction en indiquant pourquoi


vous sollicitez le lecteur !
L’executive summary
• Il doit permettre au lecteur de comprendre l’essentiel :
✓ Le problème auquel vous vous attaquez et son importance;
✓ Ce que vous faites concrètement, votre solution;
✓ Vos atouts face à la concurrence;
✓ Votre modèle économique (i.e, comment vous allez faire de
l’argent);
✓ L'équipe en place et pourquoi c'est l’équipe la plus adaptée pour
le projet;
✓ Vos résultats actuels;
✓ Les résultats escomptés à trois ans (ou 5 ans);
✓ Ce que vous demandez, vos besoins de financement..
⇒ Il donne les raisons de vous faire confiance et vos atouts
essentiels.
Le descriptif de l’équipe et de la société

La présentation de l’équipe :


● Qui compose l’équipe (formelle et informelle)
● Qui fait quoi ? Conseil: S’il vous manque une
compétence clé dans votre
équipe, si l’équipe est très

 La genèse de la société (ou projet) : jeune et manque


d’expériences, montrez que
vous avez accès à des
○ L’origine d’une idée (faites rêvez!) personnes ressources dans
○ La belle histoire, la particularité votre réseau pour vous
accompagner, vous conseiller,
etc.

 La structure, statut, actionnariat et gouvernance :


● Répartition des parts de capital
● Forme juridique
● Conseils et autres outils de gouvernance
Description de l’offre
➔ Exposez clairement les caractéristiques des
produits et/ou services offerts.

➔ Soyez claires et simples (éviter les termes


techniques inutiles, montrez des images,
illustrations...)

➔ Présentez les avantages/valeurs de votre


produit ou service, pour vos clients.
L’étude de marché
• Une analyse globale de l’environnement (approche macro) :
taille du marché, segmentations, concurrents, évolution de la
demande des clients, contraintes techniques ou
réglementaires…
➔ montrez qu’il y a des opportunités
• Une analyse fine des concurrents et de la demande de vos
clients (prix pratiqués, offres, modes de distributions, mode de
communications, taille des concurrents,…)
➔ montrez comment vous vous positionnez

Voir étude de marché dans une autre formation, et les


manières de bien la présenter...
Stratégie de l’entreprise
• Votre stratégie représente la promesse, la ligne
directrice que vous souhaitez construire (« devenir
le premier… », « fournir un service de proximité a
un prix abordable »,…)
• Votre stratégie se décline en termes d’offre, mode
de vente, partenariats, marketing…

➔ montrez que votre approche est maligne, et qu’il y a du potentiel !


Plan d’action

• Il traduit la mise en œuvre


opérationnelle de votre stratégie
Conseil: adopter la
(comment vous allez faire) démarche SMART,
c’est-à-dire :
• C’est un point essentiel (et là aussi,
• Spécifique
plein de pièges !). • Mesurable
• Atteignable ou
• Il montre les différentes étapes à Activité
• Réaliste
atteindre, dans le temps, pour • Temps
réussir votre entreprise.
-> Montrez que vous êtes pragmatique
-> n’oubliez pas de présenter ce qui a déjà été fait
(étude de marché, recrutement d’un équipe…)!
Le plan d'affaires Financier

• Cette partie du plan d'affaires sert à prouver la


rentabilité de votre projet. C’est la version
chiffrée de votre stratégie !
• Il doit présenter les hypothèses et les données
• Il doit présenter à minima (pour un projet qui
démarre) :
• Les résultats prévisionnels sur 3 ans
 expliquez comment vous arrivez à ces calculs
• Le plan
Ne paniquez-pas ! Onde financement
y revient sur 3 ans
plus tard...

 expliquez ce qui vous amène à ce plan


CONCLUSION
 Le plan d'affaires est votre document essentiel destiné à
vous-même et vos parties-prenantes
 La construction de votre plan d'affaires ne peut être
menée que par les fondateurs dirigeants.
 Il vous faut plusieurs mois pour constituer votre plan
d'affaires. Et il est voué à évoluer en permanence
 Il doit être concis, pour rester opérationnel (15 pages
environ). En revanche ne vous limitez pas sur les
annexes.
 Démarrez votre démarche par votre étude de marché !
Conseils pour bien rédiger son plan d'affaires
1. Orthographe et qualité de rédaction irréprochables, présentation
claire et soignée, documents reliés;

1. Utiliser des sources externes fiables pour votre argumentation;

1. Design attrayant, pas trop chargé, police unique et sobre, cohérence


dans les couleurs (15 pages maximum);
Concision et précision ! Ce document sera lu par les bailleurs de fonds,
il est donc important qu’il reflète le sérieux de votre projet;
Montrer que vous anticipez d’éventuels problématiques futures
(Menaces) ;
1. Il n’existe pas « une règle » ou « un bon plan d'affaires » celui-ci doit
être personnel ET professionnel. Adapter le document à votre
interlocuteur
Un canevas de plan d'affaires
est à votre disposition !

2018 - Organisé par :


Cours 5 : Guichet Unique pour la Création
d’Entreprises
I- Guichet Unique pour la Création d’Entreprises :

L’ouverture du Guichet Unique pour la Création d’Entreprises s’inscrit à


assainir le climat des affaires au Mali, initié par le Gouvernement, à
travers le Ministère de l’Industrie, des Investissements et du Commerce
et l’Agence pour la Promotion des Investissements au Mali (API-Mali).

Créer le 13 mai 2008, l’API-Mali procède à la


Création des entreprises dans un délai de 72 heures.
 Le Guichet Unique est :
– un lieu et un interlocuteur unique pour la création
d’entreprises,
– un délai de création réduit à 72h à compter de la date de
dépôt du dossier,
– une transparence dans les procédures administratives et le
coûts liés à la création d’entreprises,
– l’immatriculation au Registre de Commerce et du Crédi
Mobilier (RCCM) sur la base de la déclaration sur l’honneu
sous réserve de la présentation du casier judiciaire dans un
délai de deux (2) mois,
– la publication dans un journal habilité de l’annonce légale dan
un délai de 24h,
– l’accès aux annonces légales sur le site web de l’API-Mali.
Fonctionnement du Guichet Unique :

- Le Guichet Unique pour la Création d’Entreprises est composé


de deux (2) services :

- Le Front Office : qui est chargé de l’accueil, de l’information et


de l’orientation des investisseurs dans leur démarche de
création d’entreprises et de prises de rendez-vous avec les
études de notaires et les autres administrations.

- Le Back Office : qui regroupe tous les services de l’État


intervenant dans la chaîne de création d’entreprises :
Les pièces à fournir pour la création d’entreprises:
Les pièces à fournir varient selon le type d’entreprise ou de
société à créer.
Les pièces à fournir pour la création d’entreprises :
- Copie pièce d’identité / carte d’identité nationale ou passeport,
- Extrait d’Acte de naissance,
- Casier judiciaire à défaut une déclaration sur l’honneur,
-Certificat de résidence,
-Certificat de nationalité,
-Extrait d’Acte de mariage, si marié(e),
-Frais de dossier (8 000F CFA),
• Demande à adresser au Greffier en Chef,
• Demande à adresser au Ministre de l’Industrie, des Investissements et du
Commerce
Annonce légale ou document du notaire :
1. Suivant acte reçu en l’Etude de Maître : Yacouba Massaman KEÏTA Notaire à
Bamako BP : E 2221 Tél. : 20 29 39 96 / Fax : 20 29 39 98 Email :
ymassama@orangemali.net / enregistré le 08 03 2013 sous le Volume VI -Folio 48
– Numéro 48640, il a été constitué une Société dont les caractéristiques suivent :
Forme juridique : Société A Responsabilité Limitée. / Dénomination sociale : «C I F
I C – Sarl » / Objet : La SARL pour objet au Mali et à l’Etranger :
- Le commerce général ;
- L’import-export ;
- La prestation de services ;
- La représentation commerciale ;
- Les bâtiments et travaux publics (BTP) et particuliers ;
- Les nouvelles technologies de l’information et de la communication ;
- La vente d’insecticides ;
Cours 8 : Organisation de l’Entreprises
Définitions :
 Une organisation :
L’organisation de l’entreprise a deux exigences : l’une de
division du travail et l’autre de coordination des tâches
à accomplir.

 Une structure :
La structure est l’ensemble de l’organisation, c’est la manière dont
les tâches et les responsabilités sont réparties : « la structure
d’une organisation peut être définie simplement comme la
somme totale des moyens employés pour diviser le travail entre
tâches distinctes et pour ensuite assurer la coordination
nécessaire entre ces tâches ».
L’entreprise se structure autour de deux axes, l’un horizontal
correspond à la division du travail et l’autre vertical à la
coordination des tâches.

 Décomposition horizontale :

Les tâches à accomplir pour gérer l’entreprise sont


multiples et s’appuient sur des fonctions à savoir :

F1 : la fonction technique chargée de produire les biens et les


services.
F2 : la fonction vente chargée des tâches produits / marchés.
F3 : la fonction administration chargée de gouverner, gérer.
F4 : la fonction logistique chargée des tâches complémentaires
à la production.
F5 : la fonction financière chargée de gérer les flux de capitaux.
F6 : la fonction sociale chargée de gérer les ressources humaines.
 Décomposition verticale :
La coordination des tâches et la hiérarchisation des
différentes personnes correspond à la décomposition
verticale de l’entreprise.

On peut distinguer quatre niveaux :


N1 : le niveau stratégique engage l’entreprise sur que le choix de la
production et la prestation, des techniques à utiliser pour l’atteindre des
objectifs ;
N2 : le niveau tactique définit le chemin à suivre pour atteindre les objectifs
fixés précédemment ;
N3 : le niveau opérationnel opère à réguler pour ne pas dévier du chemin
défini au niveau supérieur ;
N4 : le niveau d’exécution est un niveau où on réalise les opérations indiquées
par le chemin défini.
La structure fonctionnelle :
C’est le type premier de toute organisation où le découpage horizontal
du travail est réalisé par rapport aux grandes fonctions à remplir dans
l’organisation (achats, production, ventes...).
Sch 1 :
DG

Approvisionnement Production Ventes

Exemple : Menuiserie bois


La structure divisionnaire :
La répartition des tâches se fait par rapport aux produits ou aux familles de produits
qui présentent un plus grand caractère d’homogénéité que les fonctions. Elle se
caractérise par sa flexibilité. DG
Schéma 2 :

Produit A Produit B Produit C

Achats Achats Achats

Production Production Production

Ventes Ventes Ventes

Exemple : Menuiserie bois :


Produit A : Salon, Produit B : Lit, Produit C : Meubles
Schéma 3 :

DG

Coordination

Zone A Zone B Zone C

Achats Production Ventes Achats Production Ventes Achats Production Ventes

Exemple : FAFPA et ses Antennes Régionales.


La structure matricielle :
Ce type de structure correspond à une répartition des tâches réalisée
suivant deux critères différents : fonctionnel et divisionnel.
Schéma 4 :
DG

Direction Direction Direction


Production Recherche Marketing

Produit A
X Y Z

Produit B
X Y Z

Produit C
X Y Z
Exemple : AMAP
Cours 6 : le B.A.-BA de la gestion d’entreprises !
Formation B.A.-BA
de la gestion d’entreprise
Eviter les erreurs de base

Gérer une entreprise ne s’invente pas ; il y a


des techniques simples pour éviter les plus
grosses erreurs…

… voici ici 5 conseils et techniques, pour ceux


qui démarrent.
1 / Conservez TOUS les documents
 Conservez tous les documents : factures, tickets de caisse, bons
de commande, bons de garantie et tous les documents de type
contrat, engagement de confidentialité... même si vous n’avez pas
encore créé votre entreprise !

 Organisez vos documents, classez, rangez… listez vos contacts ;


tout peut être utile.
2 / Prenez des précautions de base
Assurances, documents de confidentialité, mémorandum…

 Pensez à limiter les risques sur vos affaires, en assurant votre


matériel de forte valeur, ou en le sécurisant !

 Pensez à créer des documents à faire signer par vos principaux


partenaires, pour sécuriser les engagements réciproques
(contrats, engagements…), les éléments confidentiels (lettre de
confidentialité)…
3 / Limitez les frais, et surveillez
votre trésorerie
• Faites un maximum par vous-même ou faites vous aider par vos
amis et votre entourage. Par exemple : rédigez vous-même vos
documents, vos BP… même si vous vous faites ensuite relire par
un professionnel (juriste, comptable…)

• Négociez tous les prix et toutes les prestations

• Gagnez du temps dans les décaissements (facturez vite, relancez


vite, négociez les délais de paiement avec vos fournisseurs…)

Le manque de trésorerie est le principal facteur de risque des


sociétés
4 / Séparez les ressources
personnelles et professionnelles
- Ouvrez un compte professionnel auprès d’une banque dès que vous pourrez

- Créez une caisse séparée en attendant

- Si vous avancez de l’argent ou transmettez des ressources à votre entreprise,


rédigez un document qui précise cet apport (montant, date, apport temporaire
ou définitif…)

- Si vous travaillez pour votre projet et prévoyez de créer votre entreprise, notez
le temps passé à créer votre projet pour pouvoir le valoriser auprès d’associés,
de partenaires, de banques, etc…
Cette séparation vous évitera des erreurs,
et vous y verrez plus clair !
5 / Entourez-vous
- L’argent, comme le réseau, sont essentiels au démarrage (conseils, aide,
recommandation, …). Entretenez-votre réseau et développez-le !

- Quand vous aurez créé votre entreprise, et que vous aurez les moyens
de recruter, soyez très attentif aux premières recrues (elles peuvent tout
changer, en positif ou négatif)

- Si vous vous associez, soyez sûr de l’autre (vision partagée, confiance…).


Rédigez un « pacte » avec votre ou vos associé(s), qui rappelle les
engagements et les objectifs de chacun. Même si c’est votre meilleur
ami…

La mésentente entre associés est la seconde


cause de fermeture des sociétés
Maitriser les mots courants de
gestion
Le Chiffre d’affaires (ou CA)
• Le Chiffre d’affaires est le montant de vos ressources de
fonctionnement
• Le CA = nombre d’unités vendues * prix de vente HT
• Il ne faut pas confondre le CA avec le résultat !

Et le Résultat Net
• Le résultat net est la différence entre les produits et les charges
• Le RN = Produits (CA et autres produits) – charges
• Le RN est un très bon indicateur de performance
Maitriser les mots courants de
gestion
Vous pouvez avoir un CA très important et un
RN négatif (c’est souvent le cas en début
d’activité, mais sinon il faut réagir !)

Vous pouvez avoir un CA proche du RN, dans ce


cas cela signifie que vous avez une activité de
service et très peu de charges…
Maitriser les mots courants de
gestion
Le « point mort » (= seuil de rentabilité)
• C’est le moment ou vos ressources commerciales (ou votre chiffre
d’affaires) = vos dépenses commerciales (ou vos charges de
fonctionnement)

• Tant que vous n’aurez pas atteint ce seuil de rentabilité, votre activité
générera des pertes de démarrage.

• Il se mesure en mois ou en années, votre business plan vous permet de


mesurer ce seuil et de calculer votre besoin de financement.
Maitriser les mots courants de
Fonds de roulement FR et gestion
Besoin en fonds de roulement
(notion importante pour des activités qui génèrent des décalages de trésorerie)

• Il existe une équation assez basique qui vous aidera à connaître


l'état de votre trésorerie :
Trésorerie = Fonds de Roulement (FR) – Besoin en Fonds de
Roulement (BFR)

• Le FR sont vos ressources financières disponibles pour le


financement du fonctionnement quotidien de l'entreprise.

• Le FR = (capitaux propres + emprunts à terme) – dépenses


d'investissement
Maitriser les mots courants de gestion
Fonds de roulement FR et Besoin en fonds de roulement
• Le Besoin en Fonds de roulement (BFR) est l’écart de trésorerie entre les
dépenses courantes et l’encaissement.
Par exemple : dans une boutique, vous achetez du stock en janvier, et les
marchandises sont vendues en moyenne 3 mois plus tard.

Besoin en fonds de roulement = stocks + créances clients – dettes fournisseurs.

• Par exemple : 400 K Fcfa de stock acheté + 200 K Fcfa de paiement d’avance
de vos client – 300 Kfcfa que vous devez encore a votre fournisseur = 300
Kfcfa qu’il vous faudra emprunter
Amortissements et investissements

Investissements et dotations aux amortissements

- Les investissements correspondent à des dépenses long terme,


qui peuvent donc être étalées dans le temps (comptablement)

- Etaler les dépenses comptablement permet de réduire les pertes,


c’est donc avantageux

- L’étalement comptable est un jeu d’écriture, en terme de


trésorerie cela n’a pas d’incidence

- Les dotations aux amortissements sont les valeurs à retenir


chaque année dans les tableaux comptables
Amortissements et
investissements
Investissements et dotations aux amortissements
- Exemple :
- Vous achetez un véhicule professionnel de valeur 100. C’est un achat qui
va durer, donc c’est un investissement.
- Au départ ce véhicule vaut 100
- Il peut être « amortit » sur 5 ans (5 ans, c’est la norme courante pour ce
type de bien)
- Donc chaque année vous passez dans vos comptes une charge
(« dotation aux amortissements ») de 20.
- Au bout de 1 an, votre véhicule ne vaut plus que 80 comptablement ; au
bout de 2 ans, il ne vaut plus que 60, etc.

En trésorerie : vous payez tout en une fois ; comptablement, c’est comme si


vous payez chaque année 20.
Et maintenant, boss,
à toi de jouer !
Cours 7 : Documents financiers de base
Les documents financiers de
base à intégrer dans un plan
d’affaires
Business Plan Financier
4 documents prévisionnels

1. Le Bilan
2. Le Compte de Résultat
3. Le Plan de Financement
4. Le Tableau de Flux de Trésorerie
Les documents comptables, avec
présentation normée
• Le Bilan : donne une image de la situation patrimoniale à la fin
d’une période (origine des ressources financières et de leurs
emplois)

• Le Compte de Résultat : mesure la rentabilité de l’activité pour une


période donnée (richesse créée et moyens pour l’acquérir)

• L’Annexe Comptable : fournit des informations complémentaires


aux bilan et compte de résultat (non indispensable pour le BP)

• Principe de base : enregistrement en fonction de la date


d’engagement et non de la date de paiement ou d’encaissement
Les documents financiers, avec
présentation libre
• Le tableau de financement : document synthétique sur une échelle de
temps long (année) expliquant la provenance et la destination des fonds
afin de s’assurer des grands équilibres financiers nécessaires au bon
fonctionnement du projet (financements déjà à disposition,
financements complémentaires à trouver)

• Le tableau de flux de trésorerie : document détaillé sur une échelle de


temps plus court (mois) pour le suivi opérationnel des mouvements de
fonds par types de dépenses et de recettes et ajuster les financements.

• Principe de base : enregistrement en fonction de la date de paiement ou


d’encaissement
Le bilan

• Situation patrimoniale à une date donnée


• A l’Actif : ce que nous possédons (classés par ordre
de liquidité)
• Au Passif : ce que nous devons (classés par ordre
d’exigibilité)
ACTIF du bilan (ce que nous
possédons)
• Immobilisations incorporelles
Peu liquide
• Immobilisations corporelles
• Immobilisation financières
• Stocks
• Créances clients
• Autres créances Très liquide

• Trésorerie
PASSIF du bilan (ce que nous devons)
• Capital social
Peu exigible = tranquillité
• Réserves à CT

• Résultat de l’exercice
• Provisions
• Dettes financières
• Dettes fournisseurs
Très exigible = stress
• Dettes fiscales et sociales à CT

• Autres dettes
Exemple de Bilan
ACTIF Brut Amortissement Net PASSIF Exercice N
s et provisions

Actif immobilisé : Capitaux propres


Immobilisations incorporelles Capital
- Fonds commercial Ecarts de réévaluation
- Autres Réserves :
Immobilisations corporelles - Réserve légale
Immobilisations financières - Réserves réglementées
TOTAL I - Autres
Actif circulant : Report à nouveau
Stocks et en-cours (autres que Résultat de l'exercice (bénéfice ou
perte)
marchandises) Provisions réglementées
Marchandises TOTAL I
Avances et acomptes versés sur Provisions pour risques et charges (II)
commandes
Créances : Dettes
Clients et comptes rattachés Emprunts et dettes assimilées
Autres Avances et acomptes reçus sur
commandes
Valeurs mobilières de placement
Disponibilités (autres que caisse) Fournisseurs et comptes rattachés
Caisse Autres
TOTAL II TOTAL III
Charges constatées d'avance (III) Produits constatés d'avance (IV)
TOTAL GENERAL (I+II+III) TOTAL GENERAL (I+II+III+IV)
Compte de Résultat
• Résultat d’exploitation : découle directement de l’activité

• Résultat financier : lié au mode financement de l’activité

• Résultat courant : somme des 2 résultats précédents et


correspondant à l’activité courante

• Résultat exceptionnel : lié à des évènements exceptionnels et non


récurrents par rapport à l’activité courante

• Impôts sur les résultats : basés sur les résultats ci-dessus

• Résultat net : résultat restant à la disposition de la « société »


Produits d’Exploitation

• Produits d’exploitation : principalement le chiffre d’affaires


provenant des ventes de marchandises ou des prestations
de services

• Autres produits d’exploitation : subventions d’exploitation ,


redevances,…
Charges d’Exploitation
• Achats de marchandises et de matières premières

• Autres achats et charges externes (prestations de services, locations, assurances,


sous-traitance, honoraires, téléphonie et informatique, frais postaux, publicité,
frais de déplacement, frais logistiques, frais bancaires,…)

• Impôts et taxes (hors TVA et impôt sur le résultat)

• Rémunération du personnel (salaires, primes, congés payés,…)

• Charges sociales (cotisations sociales sur les rémunérations et autres)

• Dotations aux amortissements et provisions

• Autres charges de gestion courante (redevances, créances irrécouvrables,…)


Dotations aux Amortissements et
Provisions
= Charges calculées sans décaissement concomitant
• Dotations aux amortissements : technique comptable permettant de
répartir le coût d’une immobilisation (d’un investissement) d’une valeur
conséquente sur la durée probable de son utilisation. Des durées
standard existent mais peuvent (doivent) être adaptées à la réalité de
son utilisation. Par exemple : coût d’une machine dont la durée de vie
est de X années ou de X heures d’utilisation.

• Dotations aux provisions : technique comptable permettant de


constater (valoriser) une charge à venir dont l’origine se trouve dans la
présente période (litiges, impayés clients, stocks obsolètes ou
défectueux,…).
Résultat Financier
• Charges financières : liées au mode de
financement de l’activité (intérêts d’emprunts,
frais de découvert bancaire, escomptes pour
paiement anticipé), au fonctionnement financier
(écart de change, perte sur placement financier)

• Produits financiers : liées au mode de


financement de l’activité (intérêts des comptes
bancaires excédentaires, escompte pour
paiement anticipé), au fonctionnement financier
(écart de change, gain sur placement financier)
Résultat Exceptionnel
= Charges et Produits non récurrents et ne
découlant pas de l’activité courante

• Charges exceptionnelles : valeur nette d’une


immobilisation cédée, sinistres, pénalités &
amendes, rappel d’impôts,…

• Produits exceptionnels : prix de cession d’une


immobilisation, remboursement d’un sinistre,
subvention exceptionnelle, gain sur litiges,…
Impôt sur le résultat et Résultat Net

• Impôt sur le résultat : basé sur le résultat dégagé. Plutôt une


bonne nouvelle (nous avons gagné de l’argent) même si ce
n’est jamais agréable (d’avoir à payer)

• Résultat Net : au final c’est ce qui reste à la disposition de la


« société » pour renforcer ses fonds propres (mise en
réserves) en vue de son développement, pour récompenser
ses acteurs (dividendes aux actionnaires, intéressement des
salariés,…),…
Exemple de Compte de Résultat
LIBELLES
( à la suite et en hauteur)
Exercice LIBELLES Exercice N LIBELLES Exercice N
N
PRODUITS D'EXPLOITATION CHARGES D'EXPLOITATION : RESULTAT d'EXPLOITATION (3)
= (1) - (2)

Ventes de marchandises Achats de marchandises Produits financiers

Production vendue (biens et Variation de stock Charges financières


services) (marchandises)
Production stockée Achats d'approvisionnement RESULTAT FINANCIER (4)

Production immobilisée Variation de stock RESULTAT COURANT (5) = (3) +


(approvisionnement) (4)
Subventions d'exploitation Autres charges externes

Autres produits Impôts, taxes et versements CHARGES EXCEPTIONNELLES


assimilés (II)
TOTAL (1) Rémunération du personnel PRODUITS EXCEPTIONNELS (II)

Charges sociales RESULTAT EXCEPTIONNEL (6)

Dotations aux amortissements IMPOTS SUR LES BENEFICES (7)

Dotations aux provisions

Autres charges RESULTAT NET (5) + (6) - (7)

TOTAL (2)
Tableau de financement
• Le tableau de financement : document synthétique sur une échelle
de temps long (année) expliquant la provenance et la destination des
fonds afin de s’assurer des grands équilibres financiers nécessaires au
bon fonctionnement du projet (financements déjà à disposition,
financements complémentaires à trouver)

• Principe de base : enregistrement en fonction de la date de


décaissement ou d’encaissement

• Charges décaissées (décaissements / sorties / dépenses / emplois)


• Produits encaissés (encaissements / entrées / recettes / ressources)
Rubriques du tableau de
financement
RESSOURCES (b)
Ressources
Augmentation de capital (fondateurs)

Augmentation de capital (investisseurs)

Apport en nature
Compte courant

TOTAL (quasi) FONDS PROPRES

Prêt bancaire CT

Prêt bancaire MT/LT

Crédit bail

Avance et prêt remboursable

Subvention

CAF positive (Hors subvention)

Dette fiscale
TOTAL RESSOURCES
Rubriques du tableau de financement
Emplois
EMPLOIS (a)

Variation du BFR (Besoins en Fonds de Roulement)

Investissement

Investissement par apport en nature

Investissement par crédit bail

Remboursement des prêts bancaires

Remboursement des avances incubateurs

Remboursement des comptes courants

Remboursement des avances remboursables

CAF négative (Hors subvention)


TOTAL EMPLOIS
Tableau de flux de trésorerie
• Le tableau de flux de trésorerie : document détaillé sur une échelle
de temps plus court (mois) pour le suivi opérationnel des
mouvements de fonds par types de dépenses et de recettes et
ajuster par des financements à court terme si nécessaire.

• Principe de base : enregistrement en fonction de la date de


décaissement ou d’encaissement

• Hypothèse de délai (de décaissement et d’encaissement) à adopter


• Charges décaissées (décaissements / sorties / dépenses / emplois)
• Produits encaissés (encaissements / entrées / recettes / ressources)
• Exploitation (provenant directement de l’activité)
• Hors exploitation (financement complémentaire de l’activité)
Tableau de flux de trésorerie
Encaissements
ENCAISSEMENTS

Exploitation

Chiffre d'affaires encaissé

TVA encaissée

Remboursement TVA

Hors Exploitation

Capital fondateurs

Capital investisseurs

Prêts bancaires Court terme (CT)

Prêts bancaires Moyen/Long terme (MT/LT)

Subventions

Autres comptes courants

Avances remboursables
Tableau de flux de trésorerie
Décaissements
DECAISSEMENTS
Exploitation

Achats et services décaissés

Autres charges externes

TVA décaissée

TVA reversée

Charges de personnel

Impôts et taxes

Prestations
Hors Exploitation

Investissements

Remboursement prêts bancaires CT

Remboursement prêts bancaires MT/LT

Compte courant

Remboursements avances remboursables

Avances remboursables
Terminologie
• Charges (consommation immédiate) et immobilisations (consommation étalée
dans le temps)
• Charges (coût) et décaissements (sortie de trésorerie)
• Charges décaissées (sortie de trésorerie) et charges calculées (sans sortie de
trésorerie concomitante)
• Produits (création de richesse) et encaissements (rentrées de trésorerie)
• Fond de Roulement (FR) : financement à moyen long terme (capital social,
réserves, emprunt,…) disponible après les investissements (immobilisations) pour
les besoins de l’activité courante
• Besoins en Fond de Roulement (BFR) : besoins de trésorerie pour faire face à
l’activité courante (stocks + créances clients + autres créances – dettes fournisseurs
– autres dettes)
• Trésorerie : solde de financement restant disponible (FR – BFR)
• Fonds Propres : financement appartenant à la « société » (capital social,
réserves,…)
• Le seuil de rentabilité et le point mort = résultat à l’équilibre (les produits égalent
les charges)
Interdépendance des états
• Les 4 états sont interdépendants. Les données rentrées dans un état ont nécessairement
une incidence sur le ou les autres états.

• Ces états prévisionnels seront basés sur des hypothèses à adapter à chaque projet.

• Nécessité de faire un certain nombre d’itérations (en faisant varier les hypothèses) pour
parvenir à une cohérence d’ensemble des états et une optimisation du projet.

• Des outils sont à votre disposition pour vous faciliter cet excitant travail de réflexion (FISY
ou autres)

• Faites le vous-mêmes ou avec l’aide d’autres personnes mais surtout pas par d’autres
personnes. C’est VOTRE PROJET que vous allez porter et faire vivre plus tard.
Et maintenant, boss,
à toi de jouer !

2018 - Organisé par :


MERCI DE VOTRE ECOUTE AIMABLE

Vous aimerez peut-être aussi