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Memoire Final-Audit Interne Et Performance Des Entreprises
Memoire Final-Audit Interne Et Performance Des Entreprises
MEMOIRE DE FIN DE
CYCLE
En vue de l’obtention du master professionnelle
En AUDIT ET Contrôle Des entreprises
THEME:
SOMMAIRE
AVERTISSEMENT...................................................................................................................................II
DEDICACE...............................................................................................................................................III
REMERCIEMENTS.................................................................................................................................IV
AVANT-PROPOS......................................................................................................................................V
RESUME...................................................................................................................................................VI
ABSTRACT..............................................................................................................................................VII
INTRODUCTION GENERALE...............................................................................................................1
CONCLUSION GENERALE..................................................................................................................53
AVERTISSEMENT
DEDICACE
REMERCIEMENTS
Mes remerciements s’adressent en priorité à
M. DROH PIERRE, mon Directeur de mémoire, qui m’a vraiment fait bénéficier d’un
encadrement continu pour me permettre de cerner le thème de mon travail. Ses conseils judicieux
et son appui constant ne m’ont fait aucun défaut.
Je tiens à remercier l’ensemble du personnel de HEC ABIDJAN pour les bonnes relations
entretenues avec tous les étudiants tout au long de notre année de formation en Licence
Professionnelle. Je voudrais souligner ici la rigueur de ce personnel dans l’exercice de ses
fonctions.
AVANT-PROPOS
En matière de formation au métier de comptable, le diplôme de Licence Professionnelle en
finance reste une tradition du groupe HEC.
Qualité et professionnalisme, telles sont les caractéristiques de ce diplôme ouvert aux
diplômés du Brevet de Technicien Supérieur (BTS) et à toute personne justifiant de deux (2) ans
de formation après le BAC.
Le programme dispensé dans le cadre d’une année traite tous les aspects nouveaux de
l’administration, tels qu’ils apparaissent dans des missions très diversifiées réalisées aujourd’hui
dans les entreprises.
L’obtention de la Licence Professionnelle en Finance passe par deux épreuves : l’une écrite
et l’autre orale. Dans La première épreuve l’étudiant doit valider tous les modules de formation et
dans la seconde épreuve, celui-ci doit présenter un mémoire de fin de cycle dans lequel il
développera un thème qu’il aura lui-même choisi en présence d’un jury composé de professeurs
intervenant dans diverses spécialités. L’admission définitive est acquise par l’étudiant s’il passe
avec succès l’épreuve orale.
C’est dans ce contexte que s’inscrit l’élaboration de ce travail intitulé : « AUDIT INTERNE ET
RESUME
ABSTRACT
Faced with the unbridled competition and diversity of offerings on the market, with the
increasingly unstable business environment changing, performance has today become an
imperative for companies. Internal audit, as a function of evaluating and reviewing the activities
of the company, supports the achievement of the objectives of the organization, the evaluation of
the needs for improvement and / or correction of this one. But in most companies in Côte
d'Ivoire, the internal audit service is sometimes non-existent or poorly operated and this exposes
them to a number of risks. This observation prompted us to take an interest in the importance of
internal audit in business. The main question that guided our study is: "Does internal audit have
an impact on the performance of ECOBANK? The objective of this study is to analyze the impact
of internal audit on the performance of the ECOBANK. To answer this question, we used the
qualitative method based on an interview guide and the various managers were asked: "Does
internal audit contribute to the performance of the ECOBANK? ". The results show that internal
audit is a very important factor in the process of improving the performance of a company
through its contribution to the effectiveness of the internal control system, management and risk
control, etc. Through this work we can see the contribution of internal audit to risk management,
control of activities, corporate governance and therefore to improving the performance of
companies.
SIGLES ET ABREVIATIONS
INTRODUCTION GENERALE
Un audit est un examen attentif de la structure et de l'organisation d'une entreprise ou d'un service
par un expert indépendant et impartial dont la tâche principale est d'identifier les erreurs
susceptibles d'être corrigées pour améliorer la compétitivité de l'entreprise auditée, de les
découvrir et de les identifier.
Aujourd'hui, notre entreprise fait face à un environnement de plus en plus turbulent, concurrentiel
et en constante évolution, caractérisé par une gestion claire et actualisée. La collecte de ces
informations est assurée par des systèmes de veille stratégique, de plus en plus déployés par nos
sociétés, pour anticiper les évolutions et prendre des décisions pertinentes et adaptées En effet, le
succès de la stratégie d'entreprise dépend de la coopération des différentes organisations,
reconnaissant la nécessité de bien gérer leurs opérations et visant à atteindre les meilleurs
objectifs possibles qui leur sont assignés. Les entreprises intéressées par la gestion des opérations
et la maximisation des performances qui nécessitent à la fois efficacité et efficience sont
préoccupées par les défaillances du système d'information, la mauvaise application des règles ou
leur inexactitude et sont soumises à des risques pouvant découler de divers facteurs. Perte de
données enregistrées, etc.
Une fonction d'audit interne est donc indispensable. L'audit interne est une activité objective qui fournit à
une organisation une assurance sur le niveau de contrôle de ses opérations, donne des conseils sur la
manière de s'améliorer et aide à créer de la valeur pour une efficacité et des performances accrues. De
plus, elle a une fonction indépendante et rapporte directement à la direction de l'entreprise, ce qui garantit
liberté d'expression et objectivité dans les interventions qu'elle fait.
En effet, l’audit est l’un des éléments essentiels du dispositif de contrôle interne. A cet effet, les
auditeurs internes examinent les différentes activités de l'organisation, évaluent les risques et le
dispositif mis en place pour les maîtriser. En milieu bancaire les auditeurs sont appelés à vérifier
l’exactitude des informations, organisationnelles ou financières, fournies au dirigeant de
l’entreprise, au contrôle, à la réglementation et à apporter une valeur ajoutée à leur mission en
proposant des conseils.
L'absence d'un système d'audit interne peut donc entraîner des fraudes et des risques
opérationnels. L'inexistence ou l'inefficacité du dispositif de contrôle interne d'évaluation des
processus peut être à l'origine d'une moindre fiabilité des informations financières ou comptables
d'une part et d'une gestion inadéquate des actifs de l'entreprise d'autre part. Ecobank ne fait pas
exception.
C’est pourquoi, nous avons décidé de murir une réflexion sur le thème suivant : « Audit interne et
performance des banques »
Au regard de ce qui précède, nous pouvons résumer notre problématique en différentes
interrogations dont la principale est la suivante :
Question principale
L’audit interne a-t-il un impact sur la performance de ECOBANK CI ?
Questions secondaires
Quel rôle l’audit interne joue-t-il au sein de ECOBANK CI ?
Le processus d’audit interne va-t-il une influence sur le rendement de ECOBANK CI ?
Pour répondre à ces interrogations, nous avons émis les hypothèses suivantes :
Hypothèses de l’étude
Hypothèse générale
L’audit interne a un impact sur la performance de la ECOBANK CI.
Hypothèses secondaires
L’audit interne joue un rôle clé au sein de ECOBANK CI.
Le processus d’audit interne a une influence sur le rendement de la ECOBANK CI.
Objectif principal
Analyser l’impact de l’audit interne sur la performance de la ECOBANK CI afin d’inciter les
entreprises à se doter d’un service d’audit interne.
Objectifs secondaires
Analyser le rôle de l’audit interne au sein de la ECOBANK CI.
Analyser le processus d’audit interne au sein de la ECOBANK CI.
En outre, il offre aux autres entreprises opérant dans divers secteurs un aperçu de l'importance de
l'audit interne dans le fonctionnement de l'entreprise et l'atteinte des objectifs stratégiques..
Intérêt personnel
Ce travail nous permettra d’enrichir nos connaissances sur l’audit interne et de mieux comprendre
son fonctionnement et son importance en entreprise.
De même, il permettra aux étudiants de HEC de trouver des références dans ce travail pour la
rédaction de leurs mémoires à venir.
Méthodes et techniques
Pour atteindre nos objectifs et vérifier les hypothèses à la base de notre recherche, nous allons
procéder par une étude documentaire (recherches et littérature sur notre thème de travail), ensuite
par une étude qualitative (enquêtes). Afin de mieux saisir la pertinence de notre étude, nous avons
fait usage des techniques suivantes : S’informer sur le fonctionnement de l’audit interne en
entreprise et faire l'interview pour la récolte des données.
Plan de travail
Outre l’introduction et la conclusion, pour la compréhension de notre travail de recherche, nous
structurons notre mémoire en deux grandes parties :
- Dans la première partie il s’agira de présenter le cadre conceptuel et théorique en définissant les
différents concepts liés à NOTRE THEME, et une revue littéraire pour rendre compréhensible
notre étude DANS LE CHAPITRE I ensuite dans le chapitre II nous présenterons la
méthodologie d’étude présenter.
- Dans la seconde partie, nous allons présenter notre environnement d’étude, expliquer les
résultats de nos différentes enquêtes qui nous aideront à faire des recommandations.
Notre première partie consistera à définir les thèmes clé du sujet c'est-à-dire « l’audit », « l’audit
interne », « l’entreprise » et « performance de l’entreprise », ceci dans le but de cerner les
contours et mieux orienter notre travail. Pour cela, nous allons diviser cette partie en deux
chapitres qui parleront successivement de définition de concepts liées à l’audit et l’entreprise,
ensuite une revue de littérature sur la problématique de l’impact de l’audit interne sur la
performance des entreprises.
Dans ce chapitre nous allons essayer de mieux expliquer notre sujet de mémoire à partir
de la clarification des approches conceptuelles et théoriques. Il sera divisé en deux sections dont
la première sera réservée au cadre conceptuel de l’audit interne, la deuxième dédiée au cadre
théorique et une revue de la littérature sur l’audit interne.
Dans cette première section, nous abordons l’approche conceptuelle de l’audit interne, afin de
mieux appréhender ces notions.
Selon Emile DURKHEIN, « la première démarche du chercheur est de définir les choses dont il
traite afin qu’il sache bien de quoi il est question ». Appréhender les notions dans notre étude est
fondamental car elles constituent les éléments d’analyse de l’objet. Pour une bonne
compréhension de notre sujet, il est nécessaire que nous expliquions les concepts qui ont servi à
le formuler.
Le mot audit vient du latin auditus qui signifie « écouter, entendre » ; certains historiens avancent
que cette pratique a été courante chez les sumériens sous forme de contrôle des sacs de grains et
chez les romains le mot a été utilisé pour désigner le contrôle de la gestion des provinces au nom
de l’empereur.
La fonction d’audit sous sa forme actuelle est apparue aux Etats-Unis suite à l’effet désastreux de
la crise financière de 1929. Elle a été d’abord réalisée par des cabinets externes puis peu à peu la
fonction s’est internalisée au sein des entreprises. En France, son apparition s’est faite en 1960,
sous forme de contrôle comptable avant de passer à l’audit interne avec toutes ses spécificités et
originalités.
L’audit interne a vu se succéder plusieurs définitions avant que la notion ne soit stabilisée.
Selon l’IIA (the Institue of Internal Auditor) « L’audit interne est maintenant une
fonction d’assistance au management. Issue du contrôle comptable et financier, la
fonction d’audit interne recouvre de nos jours une conception beaucoup plus large et
plus riche répondant aux exigences croissantes de la gestion de plus en plus complexe
des entreprises : nouvelles méthodes de direction (délégation, décentralisation,
motivation), informatisation, concurrence… ».
Selon l’IFACI (Institut Français de l’Audit et du Contrôle Interne) : « L’audit interne est,
dans l’entreprise, la fonction chargée de réviser périodiquement les moyens dont
disposent la direction et les gestionnaires de tous niveaux pour gérer et contrôler
l’entreprise. Cette fonction est assurée par un service dépendant de la direction mais
indépendant des autres services. Ses objectifs principaux sont, dans le cadre de révisions
périodiques, de vérifier que les procédures comportent les sécurités suffisantes, les
informations sont sincères, les opérations régulières, les organisations efficaces et les
structures claires et bien adaptées ».
Selon RENARD Jacques : « l’audit interne est comme un dispositif interne à l’entreprise
qui vise à :
- Apprécier l’exactitude et la sincérité des informations notamment comptables.
- Assurer la sécurité physique et comptable des opérations.
- Garantir l’intégrité du patrimoine.
- Juger de l’efficacité des systèmes d’information. ».
Définition officielle :
La traduction de la définition internationale adoptée par l'IIA le 29 juin 1999 et approuvée le 21
mars 2000 par le Conseil d'Administration de l'Institut de l’Audit Interne (IFACI) donne la
définition suivante : « L’audit interne est une activité indépendante et objective qui donne à une
organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte ses conseils
pour les améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée. Il aide cette organisation à atteindre
ses objectifs en évaluant, par une approche systématique et méthodique ses processus de
management des risques, de contrôle, et de gouvernement d’entreprise, et en faisant des
propositions pour renforcer leur efficacité ».
-La première est que l’audit interne est objectif : c'est-à-dire ni affection, ni intérêt, ou bien toute
autre interférence ne peut manipuler l’intervention d’un auditeur. L’activité de l’audit est souvent
aperçue comme une tentative d’espionnage, par-là, nous pouvons conclure que la personnalité de
l’auditeur a un rôle à jouer.
-la deuxième est qu’il est indépendant, cela signifie qu’il n’est subordonné à aucune fonction
dans l’entreprise, aucun responsable ne peut lui imposer des ordres ni l’empêcher de mener ses
missions, cela lui assurera un champ d’investigation large et une mobilisation des moyens
adéquats pour l’atteinte de ses objectifs.
De nombreux auteurs proposent de classer les objectifs de l’audit interne selon qu’ils
s’intéressent à la conformité aux règles et aux procédures, à l’efficacité des choix effectués dans
l’entreprise, ou à la pertinence de la politique générale de l’entreprise.
1.2.1. La régularité
L'auditeur cherche, ici, un écart entre les résultats et les objectifs, c'est à dire un écart entre le but
choisi et l'effet produit mais aussi "le pourquoi" de cet écart et "comment" le réduire.
1.2.3. La pertinence
La pertinence est une affaire de la direction générale puisqu'elle est tenue à vérifier dans quelle
mésure les choix faits aboutiront effectivement aux effets recherchés.
L'auditeur interne s'intéresse donc, à ce niveau, à l'entreprise prise dans son ensemble afin de se
prononcer sur :
- la cohérence entre les structures, les moyens et les objectifs fixés par l'entreprise.
- La qualité des orientations de la direction générale. La pertinence va être exprimée comme
l'écart entre le résultat que l'on veut obtenir et la capacité des moyens retenus à y parvenir.
Il faut noter qu'à chaque niveau d'objectif correspond un type d'audit interne, à savoir :
L'audit financier et comptable s'intéresse aux actions ayant une incidence sur la préservation du
patrimoine, les saisies, les traitements comptables et l'information financière publiée par
l'entreprise.
L’auditeur est tenu de disposer d’un professionnalisme, de qualités lui permettant d’être écouté
par les responsables en ce qui concerne les recommandations à formuler.
Dans ce point nous allons éclaircir et tracer les fonctions qui ont une relation avec l’audit interne,
cela pour éviter toute confusion entre elles.
On va donc préciser la position de l’audit interne par rapport à l’audit externe, le contrôle de
gestion, l’inspection et le contrôle interne.
Aux objectifs Les objectifs de l’audit interne sont la -Signaler les erreurs de
maitrise des activités par un diagnostic prévision
des dispositifs de contrôle interne,
-S’intéresser plus à
l’information qu’aux
systèmes et procédures.
Régularité Contrôle le respect des règles et leurs Contrôle le respect des règles
/Efficacité pertinences ; caractère suffisant… sans les interpréter ni les
remettre en cause.
Méthode et Remonte aux causes pour élaborer des S’en tient aux faits et identifie
objectifs recommandations dont le but est les actions nécessaires pour
d’éviter la réapparition du problème. les réparer et les remettre en
ordre.
Selon LORINO Philipe : « la performance dans l’entreprise est tout ce qui contribue à améliorer
le couple valeur-coût, c'est-à-dire à améliorer la création nette de valeur. En d’autres termes la
performance dans une entreprise est tout ce qui, et seulement ce qui contribue à atteindre ses
objectifs stratégiques ».
2.2.1. L’efficacité
Elle se définit par rapport à un objectif donné ; elle indique à quel point l’objectif est atteint ; elle
est complètement indépendante du coût. L’évaluation de l’efficacité ne tient aucunement compte
des frais de gestion ni des coûts de production.
2.2.2. L’efficience
« On entend par efficience le rapport, entre les biens ou les services produits, d’une part, et les
ressources utilisées pour les produire, d’autre part. Dans une opération basée sur l’efficience,
pour tout ensemble de ressources utilisées, le produit obtenu est maximum, ou encore les moyens
utilisés sont minimums pour toutes qualité et quantité données de service ».
2.2.3. L’économie
Par économie, on entend les conditions dans lesquelles on acquiert des ressources humaines et
matérielles. Pour qu’une opération soit économique, l’acquisition des ressources doit être faite
d’une qualité acceptable et au coût le plus bas possible.
Il est de plus en plus reconnu que l'entreprise n'est pas durablement performante financièrement si
elle n'est pas performante humainement et socialement. Les questions liées aux compétences, à la
capacité d'initiative, à l'autonomie, à l'adhésion des salariés, à la réalisation des objectifs, voir au
projet et donc à la culture de l'entreprise, constituent des éléments déterminants.
La performance interne est celle qui concerne essentiellement les acteurs internes de
l’organisation. Les managers de l’organisation qui sont responsables de la performance
s’intéressent plus au processus d’atteinte des résultats. Il s’agit pour eux de prendre, d’organiser
et de mettre en œuvre l’ensemble des décisions de valorisation des ressources interne et externe
afin d’atteindre les objectifs de l’entreprise.
La performance externe s’adresse de façon générale aux acteurs en relation contractuelle avec
l’organisation. Elle est principalement tournée vers les actionnaires et des organisations
financières, et portée sur le résultat présent et futur.
On distingue deux principaux critères pour mesurer à savoir : les critères quantitatifs et critères
qualitatifs.
La mesure quantitative de la performance d’une entreprise reste très souvent l’élément principal
guidant l’évaluation de l’entreprise.
Les méthodes d’évaluation de performance sont construites autour des critères financiers et
surtout comptables à court terme comme le chiffre d’affaire et le profit annuel.
L’utilisation des critères non financiers pour mesurer la performance est de plus en plus
fréquente. Ces critères peuvent être classés en types suivants :
- Critères commerciaux : la part de marché qui est l’un des facteurs clés de la performance
organisationnelle.
- Critères marketings : la qualité des produits et les services, et la satisfaction des clients.
- Critères sociaux : la dimension humaine représente une garantie pour les performances futures
d’une entreprise.
- Critères stratégiques : le positionnement du portefeuille de produits (matrice Boston Consulting
Group BCG), l’étude des forces et faiblesses de l’entreprise en fonction des Facteurs Clés de
Succès (FCS) semblent également nécessaires pour évaluer la performance de l’entreprise.
Pour avoir une notion précise des indicateurs de performance, nous devons tout d’abord définir ce
qu’est un indicateur.
Un indicateur peut être défini comme suit : « un indicateur est une information ou un ensemble
d’informations contribuant à l’appréciation d’une situation par le décideur ».
Un indicateur de performance KPI (key Performance Indicator) est une mesure ou un ensemble
de mesures braquées sur un aspect critique de la performance globale de l’organisation. »
L’indicateur de la performance est : « une information devant aider un acteur, individuel ou plus
généralement collectif à conduire le cours d’une action vers l’atteinte d’un objectif ou devant lui
permettre d’en évaluer le résultat ».
III.L’entreprise
Aujourd’hui il est difficile de donner une définition universelle de l’entreprise, car les définitions
diffèrent selon les auteurs et les pays. Toutefois, nous pouvons donner les tentatives de
définitions de certains auteurs.
Définition de l’entreprise
Plusieurs définitions de l’entreprise existent suivant les auteurs : Selon Kodjo EDORH, sous
l’approche économique et financière, « l'entreprise est une structure économique et sociale qui
regroupe des moyens humains et matériels travaillant de manière organisée pour fournir des biens
ou services à des clients dans un environnement concurrentiel ou non concurrentiel ». Selon H.
TRUCHY, une entreprise est « toute organisation dont l'objet est de pourvoir à la production, à
l'échange ou à la circulation des biens ou des services... C'est l'unité économique dans laquelle
sont groupés et coordonnés les facteurs humains et matériels de l'activité économique. Selon M.
MASOIN, « l'entreprise peut se définir comme une organisation dans laquelle un entrepreneur
affecte, contre revenus, des facteurs de production à la production de biens ou des services
destinés à l'échange, en vue de la réalisation d'un profit.
La revue de la littérature nous informe que la performance dans les entreprises est abordée sous
plusieurs angles. Dans cette section nous allons montrer la relation entre le profil du dirigeant et
la performance, les pratiques de gestion et la performance.
Nombreuses recherches sur les organisations ont fait état du rôle indéniable du dirigeant sur le
succès et l’échec de l’entreprise qu’il pilote. Le dirigeant de l’entreprise est incontestablement la
personne clé pour une meilleure productivité et une compétition efficace sur le marché mondial.
A l’origine, la réussite d’une PME est conditionnée, dans une large mesure, par la capacité de son
dirigeant à exceller dans plusieurs des fonctions clés de l’entreprise (Bedard, 1997). Plus il est
compétent dans ses divers rôles, plus ses chances de succès sont élevées. Nombreuses sont les
études où le profil du dirigeant est reconnu comme pouvant influer sur la performance d’une
organisation.
Concernant le niveau et le type de formation, Mayer et Goldstein (1961) ont constaté, dans une
étude sur les entreprises ayant pu passer le cap des deux premières années d’existence, que leur
succès était relié au niveau d’instruction élevé de leur propriétaire-dirigeant. Par ailleurs, Gasse
(1982) soutient que le type et le niveau de scolarité du dirigeant peut influencer d’autres variables
telles l’ouverture d’esprit, l’idéologie d’affaire, le traitement de l’information et les performances
générales de l’entreprise.
Lalonde (1985) confirme les affirmations de Gasse et postule que le niveau d’instruction
constitue une variable susceptible d’influencer significativement l’utilisation des pratiques et
technique de management.
Par contre il se dégage des recherches réalisées par Idrissa (1989) dans le contexte africain que :
plus le dirigeant est formé en gestion, plus la productivité du capital de son entreprise est
meilleure.
La mauvaise gestion peut être une cause des faillites des entreprises. Il sera plus intéressant de
voir dans quelle mesure les pratiques de gestion, à savoir : finance, investissement, production,
ressource humaine, ont une influence sur la performance de l’entreprise.
Gestion Financière
Les différentes crises surtout les crises économiques obligent les entreprises à une gestion plus
rigoureuse. Celle-ci doit occuper maintenant une place importante dans la vie des organisations.
Car au-delà des problèmes comptables, le dirigeant doit savoir créer des conditions d’une
productivité et de son implication dans l’utilisation des technologies nouvelles d’information.
Concernant les problèmes comptables, Bédard (1997) souligne que plus de la moitié des faillites
de PME sont causées par une comptabilité et une gestion financière inadéquates. De son côté
Fortin (1984) considère la comptabilité comme un poste privilégié d’observation de la PME. Il
affirme que le contrôle de gestion est au gestionnaire d’entreprise ce que le plan de vol et
l’instrument de bord sont au pilote d’un avion. Il constate que le contrôle comptable est essentiel
à la survie de la petite entreprise. Il faut toutefois noter que le contrôle comptable est essentiel à
la survie de la petite entreprise et qu’une analyse financière basée sur les critères empiriques tels
que les bénéfices est inadéquate dans l’environnement actuel des entreprises devenu extrêmement
instable.
La fonction de production
(1985), les entreprises qui réussissent de nos jours sont celles qui atteignent une productivité
maximale en mettant l’accent sur la fonction « opérations ».
C’est vers la fin du 19e siècle avec Frédéric Taylor que le monde industriel et scientifique a
connu les principes de gestion scientifique, portant sur les moyens d’accroître la productivité par
l’amélioration des méthodes d’exécution du travail.
Ces techniques et concepts portent, entre autres, sur le développement des méthodes et outils de
travail et de manutention, des systèmes de rémunération et de l’aménagement rationnel des
usines. Pour atteindre ses objectifs de production, l’entreprise effectue diverses activités ; entre
autres la gestion des approvisionnements, la gestion des stocks, la gestion de l’équipement et la
gestion de la qualité.
La fonction d’investissement
M. Lamier la définissait comme : « le revenu qui n'est pas consommé et que l'on destine à
maintenir constant ou à augmenter le capital de production ».
L'investissement est l'opération qui vise soit à maintenir, soit à accroître le stock du capital d'un
agent économique. Par exemple, les ménages investissent lorsqu'ils achètent un logement, l'État
investit lorsqu'il construit une route et les entreprises investissent lorsqu'elles achètent une
machine.
Dans ce chapitre nous allons présenter la méthodologie mise en œuvre dans le cadre de notre
étude. Plusieurs approches méthodologiques permettent de conduire une étude selon l’objectif
recherché. Plusieurs études sont utilisées dans le cadre d’une méthodologie d’étude, mais une
seule nous suffira pour mener à bien notre étude. Dans le cas de notre travail, nous avons retenu
la méthode qualitative. Ce chapitre sera subdivisé en deux sections. La première section sera
réservée aux techniques de collecte de données, la seconde sera consacrée au traitement de
données.
L’étude qualitative est un ensemble de technique d’investigation qui permet d’étudier l’opinion
des personnes sur un sujet particulier, de façon plus approfondie. Elle génère des idées et des
hypothèses pouvant contribuer à comprendre comment une question est perçue par la population
cible.
La collecte des données est un outil mis à la disposition de la recherche et organisé par la
méthode. Sous cet angle, elle représente les étapes des opérations liées à des éléments pratiques
concrets adoptés à un but défini. (GRAWITZ et al.1971 :287)
L’analyse documentaire est celle qui est orienté vers une fouille systématique de tout ce qui est
en rapport avec le domaine de la recherche c'est-à-dire tout ce qui constitue la source écrite d'un
thème de recherche. Elle consiste en l'utilisation des documents écrits ayant une liaison avec le
sujet choisi. Certains auteurs appellent la technique documentaire la revue de la littérature d'un
domaine. (GRAWITZ, M., 1990 : 358). Pendant la recherche, nous avons consulté les ouvrages,
les mémoires, les sites internet relatifs à notre sujet.
Le guide d’entretien est un document qui précise à l’enquêteur, en plus de la consigne initiale
(identique à celle d’un entretien en profondeur), que l’ensemble des facettes du thème doivent
être abordées avec détail au cours de l’entretien. Le guide d’entretien que nous avons élaboré est
structuré en thèmes.
Les titres de ces thèmes ont étés formulés en phase avec les besoins en informations qui nous
permettrons d’atteindre nos objectifs. La cible de notre enquête est composée du Directeur de
l’audit interne de ECOBANK et auditeur de Côte d’Ivoire.
I.4. L’entretien
I.5. L’observation
Selon (THIETART et al, 2003, p238) « L’observation est un modèle de collecte de données par
lequel le chercheur observe de lui-même, de visu, des processus ou des comportements se
déroulant dans une organisation pendant une période de temps délimité ». L’observation est une
expérience de sélection et de recueil d’informations sur un phénomène, objet d’étude, en vue de
dégager les hypothèses ou de vérifier celles découlant d’observation antérieures. Il existe diverses
méthodes de collecte de données sur le terrain, mais concernant notre étude nous avons choisi le
guide d’entretien que nous avons proposé à la Banque ECOBANK.
Même si l’approche qualitative ne dispose pas des outils statistiques de l’approche quantitative, il
est impérieux de faire preuve de grande rigueur pour lire les informations collectées. En quelque
sorte, il va falloir passer ces multiples avis et opinion recueillies auprès des sujets à travers des
filtres de lecture. Il s’agit de traiter les données récoltées. Cette opération s’effectue
principalement grâce à ce qu’il est convenu d’appeler « L’analyse de contenu ». Dans cette
section, notre travail sera basé sur l’analyse de données.
L’analyse des données qualitatives est la technique la plus répandue pour étudier les interviews
ou les observations qualitatives (Mucchielli, 2009). Elle consiste à retranscrire les données
qualitatives, à se donner une grille d’analyse, à coder les informations recueillies et à les traiter.
L’analyse de contenu est généralement définie comme un ensemble permettant de décrire tout
contenu de communication en vue de l’interpréter. Il s’agit d’un effort d’interprétation qui se
balance entre deux pôles, d’une part, la rigueur de l’objectivité et d’autre part la fécondité de la
subjectivité (Bardin, 1986). Selon Vernette et Giannelloni, (2001), on distingue trois types
d’analyse de contenu :
- L’analyse syntaxique qui s’intéresse à la structure du discours (temps, mode des verbes) ;
- L’analyse lexicale, qui s’intéresse à la nature et à la richesse du vocabulaire ;
- L’analyse thématique, qui va découper le discours par thèmes. Celles-ci nous permettront
d’étudier les résultats par thèmes retenus dans le guide d’entretien.
L’analyse thématique consiste à « Transposer d’un corps donné en un certain nombre de thèmes
représentatifs du contenu analysé, et ce, en rapport avec l’orientation de la recherche (la
problématique) ». (Mucchielli, 2008, p162).
Elle consiste à lire le corpus segment par segment pour récupérer les idées significatives (des
thèmes) et les regrouper dans des codes. L’analyse de contenu thématique peut essentiellement se
résumer en deux grandes étapes : le processus de codification et l’analyse des données.
Pour le traitement de nos données, nous avons opté pour l’analyse de contenu qui est un ensemble
de techniques d’analyse du discours à partir d’un ensemble de procédures structurés.
Avec plus de précision, Selon Evrard, Pras et Roux, (2003, p : 126) définissent l’analyse de
contenu comme une technique qui « revient à découper le texte en unité d’analyse de base, à les
regrouper en catégories homogènes, exhaustives et exclusives, puis à comptabiliser les
fréquences d’apparition ».
Selon Omar Atkouf (1987), l’analyse de contenu est constituée de quatre phases essentielles : la
lecture du document, la définition de catégories, la détermination de l’unité de numération et la
quantification. Telle est la procédure qui a guidé l’analyse de contenu de notre recherche.
Ce chapitre nous a permis d’exposer la démarche méthodologique à suivre pour notre étude. A
travers la phase qualitative nous avons fait une étude documentaire, nous avons élaboré un guide
d’entretien qui a été administré à la population cible. Aussi nous avons dans ce chapitre présenté
la méthodologie de traitements des données que nous allons utiliser après nos interviews.
Au cours de notre recherche, nous avons rencontrés d'énormes difficultés dont les plus
importantes sont le manque de stage au sein de ECOBANK afin de cadrer notre étude et celle
d’avoir des réponses à nos différentes questions. A cela s'ajoute la rareté des informations
récentes et pertinentes dont nous avons eu besoin.
Conscient que l'œuvre humaine n'est jamais parfaite, nous nous en remettons aux membres du
jury pour leurs observations, remarques et contributions en vue d'améliorer ce document.
Ce chapitre nous a permis d’exposer la démarche méthodologique à suivre pour notre étude, nous
avons utilisé la phase d’enquête exploratoire. A travers la phase qualitative nous avons fait une
étude documentaire, un guide d’entretien que nous avons eu avec nos différents interlocuteurs.
Dans le chapitre suivant, nous ferons la présentation de la BPCI en tant que structure
organisationnelle avec son mode de fonctionnement et ses objectifs, et ensuite nous présenterons
les résultats de nos interviews avec les discussions managériales.
Dans ce chapitre, nous présenterons la Banque populaire à travers son historique, sa mission, ses
valeurs, son organisation, son fonctionnement et ses activités.
Avant de passer à la phase pratique de notre étude, il est nécessaire de procéder d’abord à la
présentation des éléments caractérisant ECOBANK CI
1- HISTORIQUE
Ecobank Transnational Incorporated (ETI), société anonyme, est créée en 1985 comme holding
bancaire à l’initiative de la Fédération des chambres de commerce d’Afrique de l’Ouest avec le
soutien de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). En 1988,
ETI ouvre Ecobank Togo puis en 1989, Ecobank Côte d’Ivoire et Ecobank Nigéria. 1990 voit
apparaître les filiales du Bénin et du Ghana. En 1997, c’est le tour du Burkina Faso, puis du Mali.
En 1998 s'ouvre Ecobank Guinée, Libéria, Niger et, en 1999, Ecobank Sénégal. En 2001, ETI
s’installe au Cameroun, en 2006 au Tchad et en Sierra-Leone. En 2007, ETI s'implante en
Guinée-Bissau, en République Centrafrique, au Rwanda et à Sao Tomé et Principe. Puis, il
enchaîne Burundi, Congo-Brazzaville, Congo-Kinshasa, Kenya, Malawi, France en 2008 et
Gabon en 2009. Ecobank est aujourd'hui la première institution bancaire panafricaine présente
dans 36 pays du continent africain, soit plus que toute autre banque dans le monde.
Ecobank s’est implanté en Côte d’Ivoire en 1989. Avec un capital social de 21 900 300 000 de F
CFA en 2015, détenue à 94% par ETI et à 6% par des actionnaires locaux privés et
institutionnels. La filiale Ecobank - C.I. dispose d’un nouveau siège social inauguré le 10 juillet
2015 et situé à l’Immeuble Ecobank, avenue Houdaille, Place de la République.
ECI possède aujourd'hui un réseau de 54 agences et 151 guichets sur l’ensemble du territoire,
répartis dans les communes d’Abidjan et à l’intérieur du pays.
2- ACTIVITES
Ecobank est une banque universelle axée sur l’Afrique subsaharienne, offrant des services de
banque de détail, banque de grande clientèle et banque d’investissement, ainsi que des services
bancaires transactionnels aux états, aux établissements financiers, aux multinationales, aux
entreprises locales, aux petites et moyennes entreprises (PME) et aux particuliers. Ecobank
propose ses services à travers trois pôles axés sur la clientèle : Services bancaires aux particuliers,
Banque commerciale et Banque d’investissement.
2.1- La banque des particuliers (CONSUMER BANK)
Elle est la plateforme de distribution exploitant les technologies mobiles et en ligne. S’appuyant
sur un important réseau d’agence et de Distributeurs Automatiques de Billet (DAB) aussi bien
que les plates-formes bancaires mobiles, de banque par Internet et les transferts de fonds. Elle a
également la charge de la gestion des relations clients sur mesure tant au niveau du grand public
que de la clientèle fortunée.
Le « Commercial Bank » offre des produits et services financiers pratiques, accessibles et fiables
aux entreprises locales, aux clients du secteur public et de la microfinance. Par ailleurs elle
propose également de soutenir les PME naissantes par une meilleure gestion des risques qui y
sont associés.
Elle offre des solutions de gestion de trésorerie, des produits pour le commerce international et
autres instruments financiers en plus des services de crédit aux entreprises aux multinationales et
aux entreprises régionales.
Des équipes en charge de la gestion des titres et des actifs se consacreront à l’établissement de
plateformes transactionnelles et régionales fiables.
3- ORGANISATION D’ECOBANK CI
1- Conseil d’Administration
Le Conseil d’Administration prévoit la politique de la banque et prend à cet effet toutes les
décisions appropriées. Il est dirigé par, Madame KONAN Flore, Présidente du Conseil
d’Administration
2- Direction Générale
La Direction Générale coiffe toutes les directions de la banque, met en place les stratégies,
supervise et coordonne l’ensemble des activités en tant qu’autorité centrale d’administration et de
gestion de la banque. Elle est dirigée par M. PAUL HARRY AITHNARD.
Il exécute toutes les opérations ordonnées par les différents départements. Il traite les opérations
bancaires à savoir les virements, les compensations, les paiements des effets de commerce, le
service avec l’étranger, la monétique (D.A.B.) et gère les fonds.
Il est dirigé par Mme MARTINE KONAN.
4- Département Finance
Il formalise les procédures, évalue les produits qui doivent être mis à la disposition des clients. Il
participe à la définition de la politique de sécurité de la Banque et conseille la Direction Générale
dans les prises de décision.
Ce département a à sa tête Mme DIAN Jeannette.
Il a pour mission d’identifier les risques liés à l’activité et de mettre en œuvre des actions visant
de maîtriser les dits risques. Il effectue en permanence des contrôles au siège de la banque et dans
les agences afin de s’assurer que les procédures établies par la Direction Générale sont
respectées. Le directeur se nomme M. Olivier DOMOUA.
7- Département Audit interne
8- Département Conformité
Il s’assure que la banque respecte les exigences réglementaires et veille à la lutte contre le
blanchiment des capitaux.
Il est dirigé par Mme Aminatou DOSSOU.
9- Département Juridique
Il est en charge de tous les aspects légaux et juridiques de l’activité. Ce département assure un
rôle de protection de la banque par le suivi et le respect de la réglementation en vigueur.
Il est dirigé par Me Martial AKPESSE.
Nous ne pourrons que faire des estimations fondées sur la réalité vécue en entreprise pour
montrer le département d’audit. Dans la banque nous avons eu à observer la structure de toute
l’organisation mais notre attention s’est portée sur l’objet de notre étude. Il faut noter que toutes
les opérations de la banque sont effectuées grâce au logiciel FLEXCUBE. Il est utilisé par tous
les agents de la banque dans le but de centraliser les écritures.
Il s’agit des activités qu’effectuent les agents du département d’audit interne. A ce niveau il y a
les activités quotidiennes, périodiques et les autres activités.
Dans la pratique, le département d’audit interne d’ECOBANK Gambie réalise des tâches qui sont
affectées au service du contrôle interne. Il s’agit du « review of the trial balance »
L’objectif est de procéder à la vérification de la concordance entre les opérations et les schémas
comptables ; le contrôle des opérations de transferts, les débiteurs et créditeurs divers etc.
Le département d’audit interne dispose d’un tableau Excel « template » pour le contrôle de la
balance générale de la banque. Ce tableau présente en colonne les périodes concernées par la
vérification et, en ligne, les informations relatives aux comptes. La banque dispose de balances de
compte journalières sur la base desquelles reposent le Reviews of the trial balance ».
Le travail du département audit interne consiste à vérifier les mouvements des comptes des cinq
dernières balances correspondant aux cinq derniers jours, afin de s’assurer de la cohérence des
mouvements effectué sur la balance.
Nous avons pu assister à quelques-unes de ces actions ponctuelles durant notre stage. Pour ces
activités, les auditeurs respectent la démarche en vigueur dans la profession. Ce sont des activités
qui doivent être faites selon une certaine périodicité.
Inspection générales des agences : Elle se fait selon une périodicité donnée, l’inspection des
agences est prévue dans un planning dès le début de l’année. Elle peut être planifiée ou inopinée.
Description du processus
Arrêtés de caisse : Ils se font par la comparaison entre l’encaissement physique et le solde
comptable donnés par le logiciel flexure. En clair les auditeurs doivent procéder au
décompte manuel des sommes présentes en caisse et les rapprocher au solde donné par le
logiciel. Suivant ce résultat, il sera question d’élaborer un rapport de contrôle caisse axé
sur le résultat de la comparaison entre le montant physiques et celui se trouvant dans le
système.
• Contrôle du coffre-fort : Il s’agit d’un procédé improvisé ou périodique selon lequel les
auditeurs doivent procéder au décompte manuel des sommes présentes dans le vault et les
rapprocher au solde donné par le logiciel FLEXUBE. Cela dans le dessein de minimiser
les risques de fraude ou de tentation venant des caissiers.
Description de la tache
En ce qui concerne cette description nous allons mettre en relief le pourquoi, le comment et la
finalité de la tâche.
L’objectif est de confirmer une demande du client par rapport au solde de son compte bancaire à
une date donnée. Cette dernière est directement adressée sous pli fermé à son auditeur externe ou
commissaire au compte.
La finalité de ce processus réside sur le souhait de vouloir minimiser les risques de fraude
et de donner la situation exacte du compte bancaire du client.
Cela concerne les missions définis dans le plan d’audit annuel. Il s’agit entre autre de l’audit de la
fonction du contrôle interne, la conformité des règles et dispositifs administratifs, de la fonction
L’investigation
Le département d’audit traite les cas de fraude enregistrés par la banque à travers des
investigations. Il s’agit des missions découlant de plaintes de la clientèle ou parfois des missions
demandées. Ces missions prennent généralement la forme d’investigation. Elles portent sur un
sujet à priori bien défini, c’est-à-dire une mission dont les objectifs sont déterminés par la
direction.
A l’issu de l’entretien avec le Directeur de l’audit interne, il en ressort les résultats ci-après :
Nous allons procéder à l’analyse des procédures d’audit de la ECOBANK CI, en cherchant à
savoir la motivation de création et l’organisation du service d’audit interne.
Pour procéder à la description du service d’audit interne, il est nécessaire de savoir ce qui a
motivé la Direction Générale à mettre en place ce service ainsi que son mode d’organisation.
Edité par la réglementation bancaire qui exige des banques la mise en place d’un service d’audit
interne qui fait partie de leur dispositif du contrôle interne.
Organisation
Chez Ecobank CI, le responsable du service d'audit interne est en charge du service d'audit
interne. Elle est divisée en deux départements, "audit interne" et "gestion permanente", selon le
domaine d'activité, et le système est tel qu'un inspecteur de catégorie A est nommé à la tête de
chaque département. Chez Ecobank, un enquêteur est en poste en permanence dans le but de
mener efficacement les audits internes. Ce sont des cadres de banque au profil spécifique. Elle a
pour mission d'exercer des fonctions d'audit..
Fonctionnement
Il est bon à savoir que le service d’audit interne de ECOBANK fonctionne avec les normes I.I.A.
fonctionnement de l’I.I.A.
Il existe plusieurs types de procédures mais nous adoptons la procédure générale dans notre
banque qui est la suivante :
N° Etapes de la Procédure
9 Rédaction du rapport
11 Communication du rapport
Nous adoptons cette procédure générale dans tous les départements de notre banque.
Nous adoptons cette procédure parce qu’elle respecte les normes d’audit I.I.A.
Les stratégies que nous adoptons pour améliorer la procédure d’audit se détermine en fonction de
la pratique, c'est-à-dire lors des exécutions de nos missions.
Cependant il arrive qu’on pratique la procédure suivante qui nous aident beaucoup dans
l’exécution de nos missions et qui améliore notre procédure d’audit :
Eléments Explication
Le contrôle sur pièces Dans cette procédure l’auditeur vérifie qu’il n’y a pas
d’incohérence entre les informations et les documents dont il
dispose.
L’observation physique Elle consiste à vérifier par simple constat visuel l’existence
matériel d’un actif.
L’examen analytique C’est la comparaison entre les données des comptes annuels
et des données antérieures par exemple.
Les sondages Ne pas baser l’audit sur l’exhaustivité des comptes annuels
mais plutôt sur l’étude d’un échantillon représentatif.
En vue d’une bonne clarification des réponses données par le Directeur de l’audit interne de la
BPCI, nous avons administré un guide entretien que nous avons élaboré au préalable. Les
résultats ont été présentés en fonction des questions du guide d’entretien relater par le verbatim
du Directeur de l’audit interne.
Un verbatim est le compte rendu des propos de l’interviewé retranscrit par le chercheur afin de
mieux les analyser.
l’entité.
Au regard de ce verbatim issu de l’entretien avec le Directeur de l’audit interne, nous pouvons
dire que notre hypothèse selon laquelle le processus d’audit interne a une influence sur le rendement
d’audit de ECOBANK est vérifiée. En somme, les procédures d’audit sont respectées et jouent un
rôle de conseiller auprès de l’entité.
En vue d’une bonne clarification des réponses données par le Directeur de l’audit interne, nous
avons élaboré et administré un autre guide d’entretien au D.G de ECOBANK CI « Quelle
influence la procédure d’audit interne a sur la performance de l’entreprise ? » et « Quel rôle
l’audit interne joue-t-il au sein de l’entreprise ? »
Suite :
2ème Partie :
Au regard de ce verbatim issu de l’entretien avec l’auditeur interne de ECOBANK, nous pouvons
dire que ce verbatim vient confirmer celui du Directeur de l’audit interne. En somme la procédure
d’audit interne a une influence positive et joue un rôle clé au sein de ECOBANK.
Les rapports rédigés par le service d’audit interne sont confidentiels et soumis à des règles strictes
de diffusion.
Les rapports d’audit interne du service sont transmis au Directeur Général de ECOBANK
et au besoin aux directeurs des services centraux, après réception du point de vue
contradictoire exprimé par les responsables d’unité et leur hiérarchie.
Les rapports thématiques sont remis exclusivement à leurs commanditaires. Toutefois, le
Directeur Général peut arrêter les modalités de diffusion des études, expertise, audit sur
des thèmes d’intérêt général.
Les travaux thématiques du service d’audit interne peuvent faire l’objet d’un examen en conseil
de direction, présidé par le Directeur Général. Les orientations retenues et les décisions arrêtées
sont reprises dans un relevé de conclusions.
Les missions d'audit interne font l'objet d'un programme de travail annuel flexible et modulable
en fonction de l'urgence et de l'actualité. Le programme est préparé en collaboration avec le
directeur central. Elle est arrêtée par le directeur de la banque. Sans exclure la possibilité de
visites inopinées, les interventions d'audit interne seront communiquées par écrit aux
responsables des services concernés. La cible du contrôle est déterminée par l'ordre de mission.
La nature de la recherche varie selon le type d'exercice, mais l'accent est toujours mis sur la
collecte et la communication de toute la documentation de gestion utile et sur des entretiens avec
les employés et la hiérarchie. Les conclusions tirées de l'examen font l'objet d'une réunion finale
avec le chef de service d'une part et le manager et/ou ses collaborateurs directs d'autre part.
Chaque intervention est généralement effectuée par au moins deux inspecteurs et
systématiquement rapportée.
Forces Faiblesses
- Les auditeurs sont sélectionnés sur la base -Manque de personnel dans le service d’audit
de leurs compétences. Les critères de interne.
sélections sont les suivants : -Pas de budget conséquent pour les missions
Avoir le niveau Bac+5 au moins, ou justifié d’audit interne.
d'une solide formation dans le domaine de
l'audit.
- Une formation continue des auditeurs
conformément aux normes internationales de
la profession.
- L'existence d'un dispositif de contrôle de la
qualité du contrôle : le travail des auditeurs
peut être contrôlé par :
Comité de stratégie (DG, directeurs
centraux)
Contrôleurs externes
- Niveau de sécurité élevée.
Source : adapté par nous même
II. Recommandations
Les résultats mitigés montrent le succès de l'analyse de la procédure, mais aussi les lacunes à
différents niveaux directionnels. Nous formulons donc les recommandations suivantes au
Directeur Général et aux différents services soumis à audit :
- Allouer un budget important pour mener à bien les tâches d'audit interne.
- La collecte d'informations pour mener des missions d'essai est devenue plus facile.
- Fournir les informations demandées par le service d'audit dans les meilleurs délais.
Cette partie nous a permis de déceler les forces et les faiblesses du service d’audit interne de la
BPCI à travers une analyse dynamique. Au terme de cette étude, il ressort que le service d’audit
étant bien organiser mais présente quelques faiblesses dans la mise en œuvre des procédures.
CONCLUSION GENERALE
Notre étude dont le thème est : « l’audit interne et performance des entreprises : cas de
ECOBANK » avait pour objectif principal d’analyser l’impact de l’audit interne sur la
performance de ECOBANK afin d’inciter les entreprises à se doter d’un service d’audit interne.
Pour atteindre cet objectif nous avons adopté une démarche qui a consisté d'une part à poser des
fondements théoriques sur l’audit interne, et d'autre part à expérimenter ces fondements
théoriques à travers l'étude de cas portée sur la ECOBANK Notre méthodologie a consisté à
procéder par une collecte d'informations à travers des entretiens et aussi par l'analyse des
informations recueillies. Il ressort des résultats obtenus que le service d’audit interne de la BPCI
de 2021 à 2022 est bien organisé et que les procédures d’audit sont respectées. Cependant
l’entreprise est en voie d’amélioration en 2022 car nous notons un bon développement dans le
service d’audit interne.
La prise en compte de ce résultat nous a conduits à formuler des recommandations dont les plus
importantes sont :
Notre ambition n'est pas d'apporter une réponse exhaustive au problème posé, mais une modeste
contribution à la problématique de l’impact de l’audit interne sur la performance de ECOBANK.
Aucune œuvre humaine n'étant parfaite, notre travail contient certainement des insuffisances,
certains aspects des problèmes posés n'ont pu être traités de manière approfondie. En effet,
certaines informations n'étaient pas disponibles.
C'est pour toutes ces raisons et compte tenu du caractère important de montrer l’importance de
l’audit interne dans une entreprise que nous espérons que notre étude contribuera à orienter, à
aider les dirigeants d’entreprises à disposer d’un service d’audit interne.
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
https://jecompare.ci/banques_profil.php?id=19https://aip.ci/la-cnce-devient-banque-
populaire-de-cote-divoire/ Le 24 / 09 / 2020 à 11h31
http://www.banquepopulaire.ci/mission-et-valeurs Le 24 / 09 / 2020 à 11h31
http://www.banquepopulaire.ci/historique Le 24 / 09 / 2020 à 11h31
https://www.fedfinance.fr/actualites/auditeur-interne-role-et-missions Le 12/12/2020 à 15h50
- Pendant la mission d’audit, quels ont été les problèmes rencontrés auprès
Des différents départements ?
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Ainsi votre opinion nous intéresse et nous souhaiterions vous poser quelques questions.
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6) Mission d’audite
AVERTISSEMENT...................................................................................................................................II
DEDICACE...............................................................................................................................................III
REMERCIEMENTS.................................................................................................................................IV
AVANT-PROPOS......................................................................................................................................V
RESUME...................................................................................................................................................VI
ABSTRACT..............................................................................................................................................VII
LISTE DES TABLEAUX.......................................................................................................................VIII
LISTE DES ANNEXES............................................................................................................................IX
INTRODUCTION GENERALE...............................................................................................................1
PARTIE 1 : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE DE L’ETUDE..............................................5
CHAPITRE 1 : GENERALITES SUR L’AUDIT INTERNE.................................................................7
SECTION 1 : AUDIT INTERNE ET APPROCHE CONCEPTUELLE...........................................7
I. Approche conceptuelle de l’audit interne.................................................................................7
1.1. Définitions de l’audit interne.............................................................................................7
1.2. Objectifs de l’audit interne................................................................................................9
1.2.1. La régularité................................................................................................................9
1.2.2. L'efficacité...................................................................................................................9
1.2.3. La pertinence.............................................................................................................10
1.3. Typologie de l’audit interne.............................................................................................10
1.3.1. L'audit comptable et financier.................................................................................10
1.3.2. L'audit opérationnel.................................................................................................11
1.3.3. L'audit de direction ou de management..................................................................11
1.4. Audit interne et notions voisines......................................................................................11
II. Généralité sur la performance de l’entreprise....................................................................15
2.1. Définitions de la performance..........................................................................................15
2.2. Les concepts de base.........................................................................................................16
2.2.1. L’efficacité.................................................................................................................16
2.2.2. L’efficience................................................................................................................16
2.2.3. L’économie................................................................................................................16
2.3. Les types de la performance.............................................................................................16
2.3.1. La performance organisationnelle...........................................................................17
2.3.2. La performance humaine.........................................................................................17
2.3.3. La performance interne............................................................................................17
2.3.4. La performance externe...........................................................................................17
2.4. Les mesures de la performance........................................................................................18
2.4.1. Les critères quantitatifs............................................................................................18
2.4.2. Les critères qualitatifs..............................................................................................18
2.5. L’indicateur de la performance.......................................................................................18
III. L’entreprise...........................................................................................................................19
SECTION 2 : CADRE THEORIQUE ET REVUE DE LA LITTERATURE.................................20
I. Relation entre profil du dirigeant et performance.................................................................20
II. Relation entre les différentes pratiques de gestion et la performance..............................21
CHAPITRE 2 : METHODOLOGIE DE L’ETUDE..............................................................................23
SECTION 1 : PHASE QUALITATIVE.............................................................................................23
I.1. La collecte des données.........................................................................................................23
I.2. Analyse documentaire..........................................................................................................23
I.3. L’Elaboration du guide d’entretien.....................................................................................24
I.4. L’entretien.............................................................................................................................24
I.5. L’observation........................................................................................................................24
SECTION 2 : ANALYSE DES DONNEES........................................................................................25
II.1. Analyse de contenu...............................................................................................................25
II.2. Analyse du contenu thématique...........................................................................................25
II.3. Justification du choix de l’analyse de contenu par thème..................................................26
II.4. Les difficultés........................................................................................................................26
PARTIE 2 : CADRE PRATIQUE...........................................................................................................29
CHAPITRE 3 : PRESENTATION GENERALE DE LA BANQUE ECOBANK...............................31
SECTION 1 : PRESENTATION D’ECOBANK CI..........................................................................31
1- HISTORIQUE..........................................................................................................................31
2- ACTIVITES..............................................................................................................................31
II. Recommandations................................................................................................................51
CONCLUSION GENERALE..................................................................................................................53
BIBLIOGRAPHIE....................................................................................................................................XI
WEBOGRAPHIE.....................................................................................................................................XII
TABLE DES MATIERES.....................................................................................................................XVII