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Fiches Revision TT
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LE TABLEAU D’AVANCEMENT
Équation chimique aA + bB → cC + dD
États du système Avancement Quantités de matière correspondantes
État initial (à t=0) 0 n(A)i n(B)i n(C)i n(D)i
En cours de transformation (t>0) X n(A)i – ax n(B)i – bx n(C)i + cx n(D)i + dx
État final (à t=0) xf n(A)i – axf n(B)i – bxf n(C)i + cxf n(D)i + dxf
n(A)i
x
n(A)i ax 0 1
a
si x1 x 2 xmax x1 et A est le réactif limi tan t
ou n(B)i bx 0 ou x n(B)i
2
b
Autre méthode :
n(A)i n(B)i
si A est le réactif limitant et B est le réactif en excés.
a b
Exemple : pour la réaction d’équation 2I- + S2O82- I2 + 2 SO42- si on nous donne l’un des graphes suivants :
n(I2)
16
L’AVANCEMENT VOLUMIQUE Y
X
Y avec V : volume du système chimique. y est en mol.L-1.
V
LA CINETIQUE CHIMIQUE
Définition : est la variation par unité de temps de l’avancement pendant une durée donnée .
x (t 2 ) x (t 1 )
v moy
t 2 t1
Unité de la vitesse d’une réaction chimique est mol.(unité de temps)-1
Attention : Si le graphe donné ne représente pas x en fonction du temps, il faut déterminer x à partir du graphe donné puis
calculer x aux instants donnés ( n’oublier pas que x(t=0)=0 ).
Exemple : on nous donne la réaction d’équation 2I- + S2O82- I2 + 2 SO42- et le graphe de n(I-)=f(t) , on doit tout
n (I ) nt (I )
d’abord détermine x(t). on a n(I-)t = n0(I-) -2x 2x = n0(I-) – n(I-)t x(t) 0 puis on calcule la vitesse
2
moyenne.
ESTERIFICATION HYDROLYSE
Conditions d’évolution spontanée de la réaction : K la réaction directe est possible spontan èment
K la réaction inverse est possible spontan èment
Attention : La variation de la température n’a aucun effet sur l’équilibre du système chimique ( sur la composition du
système à l’équilibre dynamique ) car la réaction est athermique.
Dans le cas de l’estérification, la variation de température a seulement un effet cinétique sur la réaction, mais elle est sans
effet sur l’équilibre du système.
C D
c d
a b
A B
La fonction usuelle des concentrations, si l’un des constituants du système chimique est un :
liquide pur (lq ) ou
solide pur ( sd ) ou sa concentration molaire est remplacée par 1
solvant
graphite ( gr ).
ou
Conditions d’évolution spontanée de la réaction : K la réaction directe est possible spon tan èment
K la réaction inverse est possible spon tan èment
Remarque importante : K est indépendante de la composition molaire initiale du système chimique tandis que f varie
lorsqu’on modifie cette composition initiale.
Loi de modération :
* La concentration de l 'un des constituants affecte
Les facteurs d’équilibre : * La pression ( si le système renferme au moins un gaz ) affecte
* La température ( si la réaction n 'est pas athermique ) affecte K
Énoncé de la loi de modération : Si dans un système chimique initialement en équilibre, une perturbation
fait varier
acide : f
10 pH
C
10 pH pKe
base : f
C
Un acide ou une base est fort(e) si f =1
Un acide ou une base est faible si f <1.
Constante d’acidité Ka et constante de basicité Kb :
pKa logKa et Ka 10pKa et pKb logKb et Kb 10pKb enfin pKa pKb pKe
Comparaison des forces des acides entre eux et des bases entre elles :
Attention :
Suite à une dilution d’une solution d’acide (ou basique ) le pKa ne varie pas ( car le pKa d’un couple acide-base ne dépend
que de la température) : donc suite à une dilution, le caractère d’un acide ( ou d’une base ) ne varie pas s’il est fort il reste fort
et s’il est faible il reste faible.
Suite à une dilution d’une solution d’acide faible (ou de base faible ) f augmente : la dilution favorise l’ionisation d’un
acide faible ( ou d’une base faible).
10 pH
Pour un acide fort : f = 1 1 10 = C
-pH
pH= - logC
C
Pour un acide faible faiblement ionisé :
Avancement
État de la réaction
volumique
AH + H2O A– + H3O+
État initial (t=0) y=0 C excès 0
État final yf C – yf excès yf yf
Ka
A H 3O
AH
A H 3O 10 pH
avec AH C y f C (1 f ).
Ka
102 pH
C (1 f )
102 pH 1
Si l’acide est faiblement ionisé 1- f =1 donc K a d 'ou pH ( pK a log C )
C 2
10 pH pKe
Pour une base forte : f = 1 1 10
pH-pK
e=C pH= pKe + log C
C
Pour une base faiblement ionisée :
Avancement
État de la réaction
volumique
B + H2O BH+ + OH-
État initial (t=0) y=0 C excès 0
État final yf C – yf excès yf yf
Ka
B H 3O
BH
avec BH OH 10 pH pKe et H 3O 10 pH
B C y f C (1 f ) or la base est faiblement ionisée donc 1 f 1 d ' ou B C .
C .10 pH 1
Ka pH pK e
d 'ou pH ( pKa pKe log C )
10 2
Attention :
- Pour les acides faiblement ionisés :
y f2 C 2 f2 C f2
Ka pour un acide faiblement ionisé K a C f2
C yf C C f 1 f
- Pour les bases faiblement ionisées on peut montrer que : K a K e .
2
Cf
Effet de la dilution sur le pH d’une solution aqueuse :
C1 C0
- La dilution : Solution mère :
C0
Dilution N fois
V0 Solution fille : V1 VN
0 Veau
C V
Au cours d ' une dilution C0V0 C1V1 or C1 0 d ' ou V0 1
N N
Après une dilution N fois, le pH d’une solution :
d’acide fort : pH ' log C pH ' pH log N .
N
d’acide faible pH ' ( pKa log C ) pH ' pH 1 log N .
1
2 N 2
de base forte : pH ' pKe log C
pH ' pH log N .
N
de base faible : pH ' 1 ( pKa pKe log C ) pH ' pH 1 log N .
2 N 2
REACTIONS ACIDE-BASE
Acide fort – Base forte Acide faible – Base forte Acide fort – Base faible
La courbe admet un seul point La courbe admet deux points d’inflexion, La courbe admet deux points
d’inflexion, c’est le point le point d’équivalence E et le point de d’inflexion, le point d’équivalence E et le
d’équivalence E. demi-équivalence E1/2. point de demi-équivalence E1/2.
pHE = 7 la solution est neutre à pHE > 7 la solution est basique à pHE < 7 la solution est acide à
l’équivalence. l’équivalence. l’équivalence.
pH acide log Ca 1 1
* pH acide ( pKa log C a ) * pH base ( pKa pKe logC b )
2 2
pH E 7 1 C aV a 1 CV
* pH E ( pKa pKe logC ) avec C * pH E ( pKa logC ) avec C b b
2 V a V bE 2 V b V aE
V V
* pH E1/2 pKa et au po int E 1/2 on aV b bE * pH E1/2 pKa et au po int E 1/2 on aV a aE
2 2
H3O+ + OH- 2H2O AH + OH- A- + H2O B + H3O+ BH+ + H2O
K=
1
10 pKe 104 la réaction est K=
1
10 pKe pKa 104 la réaction est totale K=
1
10 pKa 104 la réaction est
Ke Kb Ka
totale totale
Au point d’équivalence Au point d’équivalence Au point d’équivalence
CaVa = CbVbE on a une solution de sel CaVa = CbVbE on a une solution de sel à CaVaE = CbVb on a une solution de sel à
à caractère neutre (Na+ + Cl-) +
caractère basique (Na + A )-
caractère acide (BH+ + Cl-)
Il n’y a pas de point de demi- Au point de demi-équivalence, on a une Au point de demi-équivalence, on a une
équivalence solution tampon de pH=pKa solution tampon de pH=pKa
L’indicateur coloré
Définition : est un couple acide-bas faible dont la teinte de sa forme acide et différente de celle de sa forme basique
Rôles d’un indicateur coloré :
Un indicateur coloré permet d’encadrer le pH d’une solution aqueuse.
Exemple : zone de virage de quelques indicateurs
Indicateur Teinte acide Zone de virage Teinte basique
BBT pH<6 : couleur jaune 6≤ pH ≤ 7,6 : couleur verte pH≥7,6 couleur bleue
.. pH<8 : incolore 8≤ pH ≤ 10,2 : couleur rose pH≥10,2 rose violacé
Une solution S donne une couleur bleue avec le BBT et elle est incolore avec .. d’où
S + BBT → bleue donc pH≥7,6
S + . → incolore donc pH≤8 7,6≤ pH ≤ 8.
L’indicateur adéquat à un dosage est tel que sa zone de virage contient le pH à l’équivalence : pHE
appartient à la zone de virage.
La solution tampon
Au point de demi-équivalence E1/2 on a une solution tampon, son pH :
*ne varie pas suit à une dilution modérée.
*diminue très faiblement suite à une addition modérée d’un acide.
*augmente très faiblement suite à une addition modérée d’une base.
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LES PILES
Définition d’une pile : est un dispositif qui permet de produire du courant électrique à l’aide d’une réaction chimique
spontanée
Le rôle du pont salin : assure la continuité du circuit et l’électroneutralité des deux compartiments
Présentation d’une pile : On peut présenter une pile soit par
Son schéma Son symbole :
M 1 M 12 (C 1 ) M 22 (C 2 ) M 2
:
Son équation associée : Sa fem : E= VbD – VbG = VbM2 – VbM1. en
M 1 (sd ) M 22 M 12 M 2 (sd ) circuit ouvert.
Réaction possible spontanément :
Si la fem E>0 ; la réaction directe se produit spontanément :
Si la fem E<0 ; la réaction inverse se produit spontanément :
Fonctionnement d’une pile :
Lorsque E>0 VM2 – VbM1 >0 VM2 > VbM1.
b.M 2 b M 2 2e M 2 la masse de M 2
M 2
2
b.M b 2 2
1
M M 2e la masse de M1 M1
2
1 1
Lorsque E<0 VM2 – VbM1 <0 VM2 < VbM1.
b .M 2 b M M 22 2é la masse de M 2
M 2
2
b .M b 22 2
1
M 2é M la masse de M 1
1 1 M 1
Déplacement des ions K+ et Cl- dans le pont salin :
Traitons un cas : lorsque E>0 ; on a
* Pour assurer l 'électroneutralité de la demi pile M 22 / M 2
M 2
2
les ions K se dirigent vers ce compartiment
2
*Pour assurer l 'électroneutralité de la demi pile M 12 / M 1
M 1
les ions Cl se dirigent vers ce compartiment
La fem d’une pile :
M12
EE 0 0,06
n
log E
0 0,06
n
log
M 2
2
0
avec nE: nombre
fem s tan dard de la pile.
d ' électrons transférés
Formule générale
O Formule brute :
R-C Masse molaire :
N-R1
CnH2n+1ON
R2 M = 14n + 31
Formule générale :
Les trois types d’amides :
Amide non substitué Amide monosubstitué Amide disubstitué
O O O
R-C R-C R-C
N-H N-H N-R2
H R1 R1
R1≠H R1 et R2 sont ≠ de H
Remarque : substituer veut dire remplacer.
- Monosubstitué veut dire un seul atome d’hydrogène, lié à l’atome d’azote, est remplacé par un groupe
alkyle R1. ( alkyle : méthyle -CH3 ; éthyle -C2H5 ; propyle -C3H7).
- Disubstitué veut dire deux atomes d’hydrogène, liés à l’atome d’azote, sont remplacés par deux groupes
alkyles R1 et R2.
Nomenclature :
Amide non substitué :
2-méthylpropanamide
Amide monosubstitué :
N-méthyl,2-méthylpropanamide
Remarque : Pour avoir le nom d’un amide substitué il suffit d’écrire le nom de l’amide non substitué correspondant puis
ajouter la substitution à gauche.
Préparation d’un amide non substitué (par déshydratation d’un carboxylate d’ammonium).
R COONH4 RCONH 2 H2O
Carboxylate d 'ammonium Amide non substitué Eau
En milieu acide :
Amide non substitué : R CONH 2 H3O Cl RCOOH NH 4Cl
Amide non substitué Acide chlorhydrique Acide carboxylique Chlorure d 'ammonium
Monosubstitué :
Chlorure d ' acyle Chlorure d ' hydrogène
R C Cl HCl
A min e primaire Amide monosubstitué
O
R ' NH 2 R C NHR '
Anhydride d ' acide Acide carboxylique
O
R C O C R R COOH
O O
Disubstitué :
Chlorure d ' acyle Chlorure d ' hydrogène
R C Cl HCl
A min e sec ondaire Amide disubstitué
O
R ' NHR " R C NR ' R "
Anhydride d ' acide Acide carboxylique
O
R C O C R R COOH
O O
Remarque importante :
Si l’ammoniac est en excès on obtient le résultat suivant :
Chlorure d ' acyle Chlorure d ' ammonium
R C Cl NH 4Cl
Ammoniac Amide non substitué
O
2 NH 3 R C NH 2
Anhydride d ' acide Carboxylate d ' ammonium
O
R C O C R R COONH 4
O O
LE CONDENSATEUR
Définition d’un condensateur : Un condensateur est constitué de deux armatures métalliques séparées
par un isolant.
Tension aux bornes d’un condensateur :
C
q
V
C F
-6 -9 -12
Remarque : - On utilise le microfarad ( µF = 10 F), le nanofarad ( nF = 10 F ) et le picofarad ( pF = 10 F ).
I .t
- Si l’intensité du courant est constante (I=cte, générateur de courant), on a : q=I.t d’où u C
C
C est en F
1
E C C .uC avec uC est en V
2
2 E est en J
c
S est en m 2
.S e est en m
C avec
e C est en F
est en F .m 1
Remarque : la permittivité électrique relative r avec 0 8,85.10 12 u.s.i .
0
LE DIPÔLE RC
Équation différentielle :
Attention : on doit représenter les flèches des tensions avant d’établir l’équation différentielle.
u R u c - uG = 0 donc :
du C
RC u C E équation différentielle
dt
de la ch arg e d 'un condensateur en u C
Expression et graphe de uC ; uR et i :
t
t
uR E t
uc E(1 e ) uR =E uC=Ee
i= e
R R
uR(V) i(A)
uc
E
E E=URmax Imax
R
t(s) t(s)
E
0 0 0
X
t(s) 0 + t(s) 0 + t(s) 0 +
E E
uc(V) 0 E uR(V) E 0 i(A) 0
R R
Attention : En régime permanent Cl’intensité du courant est nulle dans le circuit : donc en régime permanent, le condensateur
I ouvert.
se comporte comme un interrupteur
C
La constante de temps :
E
Définition : La constante de temps d’un dipôle RC est =RC, elle nous renseigne sur la rapidité de la charge et
S condensateur.
de la décharge d’un
Détermination de la constante de temps :
D
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E
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o 1ère méthode (utilisation de la tangente à l’origine) : on peut montrer que est l’abscisse du point
d’intersection de la tangente à la courbe de uc (t)[de même pour uR(t), i(t) et q(t)] à la date t=0 avec
l’asymptote (lorsque t+).
uR(V)
Tangente E=uRmax
uc(V
)
Tangente
E=Uc
max Asymptote
Point Asymptote
t(s)
d’intersection 0
Point
t(s)
d’intersection
0
1,48
t(s)
0
L’INDUCTION MAGNETIQUE
L’induction magnétique :
Toute variation de champ magnétique à proximité d’une bobine en circuit fermé produit un courant induit. Le
phénomène s’appelle : Induction magnétique.
L’élément qui crée le champ magnétique est inducteur et la bobine est l’induit
La Loi de Lenz
Le sens du courant induit est tel qu’il s’oppose par ses effets à la cause qui lui a donné naissance
L’auto-induction
La f.e.m d’auto-induction
* di en A
di * dt en s
e L *L en henry (H)
dt
* e en V
L,r
di i
uB L ri uB
dt
1
Li avec * L en Henry (H)
* i en A
EL
2
pour avoir EL en J
LE DIPÔLE RL
L’équation différentielle :
d’après la loi des mailles :
uR0 + uB = E
di L
L (R r)i E avec
dt Rr
Solution de l’équation différentielle
di
La solution de l’équation différentielle L Ri E s’écrit sous la forme i(t) A Bet avec A, B et sont des
dt
constantes positives qui dépendent des caractéristiques du circuit. On trouve :
t
E
i(t) (1 e )
Rr
Expression et graphe de i(t), uR0(t) et de uB(t)
t t t
E RE rE E
i(t) (1 e ) i(t) (1 e ) i(t) e
Rr Rr Rr Rr
i(A) uR0 (A) uB(V)
E E
E
R0 r R0E
R0 r
rE
t(s) R0 r t(s)
t(s)
0 0
0
t(s) 0 + t(s) 0 + t(s) 0 +
E RE rE
i(A) 0 uR0(V) 0 uB (A) E
Rr Rr Rr
La constante de temps
Définition :
La constante de temps est une grandeur caractéristique du dipôle RL, elle nous renseigne sur la rapidité de l’établissement
du courant.
Attention :
* En régime permanent, la bobine se comporte comme un résistor car :
dIp
i Ip cte donc uBP L rIp 0 rIp rIp
dt
* Lorsqu’il s’agit d’une bobine idéale ( bobine purement inductive ou inductance pure r=0 )
di
uB L
dt
Équation différentielle
D’après la loi des mailles(K est en position 2) :
di d2q (R r) dq q
uB + uR + uC =0 L ri Ri uc 0 0
dt dt 2 L dt LC
Non conservation de l’énergie totale d’un circuit RLC série
1 2 1 2
L’énergie totale E = Ec + EL = cuc Li .
2 2
dE
On trouve : i( (R r)i) (R r)i2
dt
dE
0 donc E est décroissante. L’énergie totale d’un circuit RLC série diminue au cours du temps à cause de
dt
l’énergie dissipée par effet joule dans les résistances.
Régime pseudopériodique :
uc(V)
R=R R=R2>R1
1
t1
t2
on prend t1 = 0 s et t2 = 35 ms. En ces deux dates, uC est maximale donc EC est maximale d’où EL est nulle (car
duc du
lorsque uc est maximale = 0 or i C c donc i=0 d’où EL = 0).
dt dt
1 1
A t1 , E1 = EC(t=t1) = Cu12 et à t=t2 on a E2 = EC(t=t2) = Cu22
2 2
1
donc l’énergie dissipée par effet joule dans (R + r) ou perdue est égale à Edissipée = E1 – E2 = C(u12 u22 ) .
2
Équation différentielle :
d’après la loi des mailles ( K1 est ouvert et K2 est fermé) : la décharge du condensateur dans
une inductance pure.
d2uC uC
uc + uL = 0 donne 0.
dt 2 LC
Équation différentielle des oscillations électriques libres non amorties de pulsation propre 0
1
tel que 02 et de période propre
LC
2
T0 2 LC
0
Solution de l’équation différentielle
L’équation différentielle précédente a pour solution : uC(t) = UCmaxsin(0t + uc)
Relation entre i(t) et q(t) :
Imax C0UCmax 0Qmax
du
i (t ) C c = =C0UCmaxsin(0t + uc)= Imaxsin(0t + i) d’où : {
q
dt i uc
2 2
Remarque :
q Qmax i 0
et i Imax q 0 C uC 0 V. càd lorsque :
ou uC UCmax i 0
le condensateur est complètement chargé, la bobine est vide.
le condensateur est vide, le courant dans la bobine atteint sa valeur extrêmale.
E=Ecmax
E(J) Avec q=/2 =ELmax
Ec
E=Ecmax Ec EL
=ELmax EL
E
E i(A)
0
t(s)
0
E(J)
Ec
EL
E
2
i (A)
0
Équation différentielle :
di 1
D’après la loi des mailles : uB + uR + uc = u avec u=Umsin(t + u) L (R r)i i.dt u(t)
dt C
Solution de l’équation différentielle :
L’équation différentielle précédente a pour solution i(t) =Imsin(t+i).
Construction de Fresnel
1ère fonction : (R r)i V1((R r)Imax ; i ).
di
2ème fonction : L V2 (LImax ; i )
dt 2
1 I
3ème fonction : idt V3 ( max ; i )
C C 2
4 fonction : u(t)
ème
V(Umax ; u ) .
Umax
Im
L’amplitude : 1 2
(R r)2 (L )
C
Le déphasage =u - i :
1 1
L L Rr
tg tg(u i ) C sin sin(u i ) C cos cos( u i )
Rr Z Z
Um U 2 U 1 2
L’impédance Z : Z (R r)2 (L )
Im I 2 I C
La résonance d’intensité :
A la résonance d’intensité :
Im est maximale.
N N0 0 .
L’analogie électromécanique :
- Tableau d’analogie :
- Analogie électromécanique :
Umax
L’amplitude de l’intensité Imax : Im
1 2
(R r)2 (L )
C
I Umax Fmax
L’amplitude Qmax : Qm Xm
max
1
(R r)2 2 (L2 )2 h2 2 (m2 k)2
C
(R r) h
Le déphasage :
tg tg( ) tg( F x )
K m2
u uC
1
L2
C
(R r)2 h2
r
2
0 r 2
0
2L2 2m2
(R r)2 h2
Nr N0 Nr N02
2
82L2 8 2m 2
Im2 Vm2
P (R r). Pmec h
2 2
Um 1 2 Fm K
Z (R r)2 (L ) Zmec h2 (m )2
Im C Vm
R
Équation différentielle Le solide n’est pas soumis à une force de frottement T
d2 x K P
R.F.D: P T R ma ce qui donne x0 i x
dt 2 m x’
O x
Équation différentielle des oscillations mécaniques libres non amorties de pulsation
K 2
propre 0 tel que 02 et de période propre T0 2
m
m 0 K
1
v Vmax ; x 0 2
E 0 mVmax d’où E ECmax
2
Graphes des énergies
Équation différentielle :
Dans cette partie, le solide est soumis à une force de frottement du type visqueux (appliquée par un fluide). Cette force est
exercée par le liquide et elle a pour expression f hv avec h, constante positive : coefficient de frottement (h est en Kg.s-1)
d2 x dx
R.F.D :P R T f ma ce qui donne m 2
h Kx 0
dt dt
Influence de l’amortissement
On répète la même expérience en augmentant la valeur du coefficient d’amortissement h, on obtient les graphes suivants :
x(m)
Pour un amortissement faible, on obtient le régime
Régime apériodique h=h3 >h2 Régime pseudopériodique h=h1
pseudopériodique, en augmentant
l’amortissement (la valeur de h) :
- Le nombre d’oscillations diminue.
- Le pseudo période augmente. t(s)
- On passe du régime pseudopériodique au
régime apériodique.
Équation différentielle :
Dans cette partie, le solide est soumis à une force de frottement du type R
visqueux (appliquée par un fluide). Cette force est exercée par le liquide et T f F
elle a pour expression f hv avec h, constante positive : coefficient de P x
frottement (h est en Kg.s-1) et à une force excitatrice F(t)=Fmsin(t +F ) x’
O Fig1
d2 x dx
R.F.D :P R T f F ma ce qui donne m 2 h Kx F(t)
dt dt
Solution de l’équation différentielle
L’équation différentielle précédente a pour solution x(t) =Xmsin(t+x). Pour avoir une solution complète de x(t) on
doit avoir l’expression de Xm et celle de
x.
Construction de Fresnel
Kx V1(KXm ; x ) .
dx
h V2 ( hXm ; x )
dt 2
2
dx
m 2 V3 (m2 Xm ; x )
dt
F(t) Fm sin(t F )
V(Fm ; F )
L’amplitude Xm
Fm
Xm
h2 2 (K m2 )2
Le déphasage =F - x
h
tg tg( F x )
K m2
La résonance d’élongation (ou d’amplitude)
En faisant varie la fréquence de la force excitatrice, l’amplitude Xm atteint sa
valeur maximale, on dit alors que l’oscillateur est en résonance d’élongation.
A la résonance d’amplitude Xm est maximale :
Fm est constante donc h22 (K m2 )2 est minimale .
d h2 2 (K m 2 )2
0 on trouve
d
h2 h2
r 02 ou rN N 2
.
8 2m2
0
2m2
Cas particuliers : 1er cas :Absence de l’amortissement (h=0)
< 0 > 0
Fm 2
m Xm F = x F 2
m Xm x
KXm Fm KXm
x x
=F - x = 0 =F - x =
Fm
Xm
K m2
Attention : On a :
* toujours F(t) est en avance de phase % à x(t).
* à la résonance de vitesse, l’oscillateur se comporte comme un oscillateur libre non amorti.
Tableau d’analogie :
Um Fm
L’amplitude de l’intensité Imax : Im Vm
1 2 K
(R r)2 (L ) h2 (m )2
C
1 K
L m
tg tg(u i ) C tg(F v )
Déphasage : :
Rr h
r 0
Im2 Vm2
P (R r). Pmec h
2 2
Um 1 2 Fm K
Z (R r)2 (L ) Zmec h2 (m )2
Im C Vm
Tableau d’analogie :
h (R r)
Le déphasage :
tg(F x ) tg tg(u uC )
K m2 1
L2
C
h2 (R r)2
Pulsation à la résonance r 02 r 02
2m2 2L2
h2 (R r)2
Fréquence à la résonance Nr N0 Nr N02
2
8 2m 2 82L2
ONDES
Définition d’une onde : est le phénomène qui résulte de la propagation d’une succession d’ébranlements.
une onde est transversale si la direction de la
vibration est orthogonale à celle de la propagation.
une onde est longitudinale si la direction de la
vibration est identique à celle de la propagation.
La longueur d’onde
La longueur d’onde est la distance parcourue par
l’onde pendant une période temporelle T.
V
T.V
N
Onde progressive
Une onde qui se propage dans un milieu ouvert est dite progresive.
Élongation d’un point de la corde ( ou loi horaire de mouvement) :
est le temps mis par l’onde pour atteindre le point M
D’après le principe de propagation :
x
Pour 0 t ; y M (t) 0 avec
:{Pour t ;y M (t) y S (t ) a sin( t
V
2x
S )
Diagramme de mouvement d’un point M de la corde d’abscisse
xM donnée : sinusoïde de temps
x
Pour 0 t ; yM (t) 0 avec
{Pour t ;y (t)a sin(t 2x M
S )
v
M
Stroboscopie
N kN e avec k *
Im mobilité apparente
N kN e avec k *
Ralenti direct
N kN e avec k *
Ralenti inverse
INTERACTION ONDES-MATIERE
I- La diffraction :
La diffraction est la modification du trajet d’une onde et par suite de sa forme, au voisinage
d’une fente ou d’un obstacle
V- Milieu dispersif :
Un milieu dispersif tout milieu dans lequel la célérité d’une onde périodique varie avec sa
fréquence.
SPECTRE ATOMIQUE
Principe de l’expérience :
Spectres atomiques
spectre d’émission :
- dispositif expérimental :
spectre d’absorption :
- dispositif expérimental :
Définitions :
L’état fondamental est : l’état d’énergie
minimale
Lorsque l’atome passe d’un niveau d’énergie plus haut En à un niveau plus bas Ep (n>p), l’atome émet de
l’énergie sous forme de photons avec :
En – Ep W photon avec n p.
hc hc
En – E p h E n – E p
(En Ep ).1,6.10 19
Lorsque l’atome passe d’un niveau d’énergie plus haut En à un niveau plus bas Ep (n<p), l’atome absorbe de
l’énergie sous forme de photons avec :
Le noyau atomique :
Z : nombre de protons
Symbole du noyau : AZ X avec A : nombre de nucléons nombre de protons nombre de neutrons
A Z : nombre de neutrons
L’équivalence masse énergie : Relation d’Einstein
E L (AZ X ) ( Zm p (A Z )m n m ( AZ X ) )C 2
E L ( AZ X )
L’énergie de liaison par nucléon W ( X ) d’un noyau :W ( X )
A A
Z Z
A
Le noyau le plus stable est celui qui a l’énergie de liaison par nucléon la plus grande.
La radioactivité - ( 01e ) :
A A'
A
X est un noyau radioactif - : A
X → A'
Y + 0
1 e avec
Z Z ' 1
Z Z Z'
La radioactivité + ( 10 e ) :
A A'
A
X est un noyau radioactif +: A
X → A'
Y + 0
e avec
Z Z ' 1
Z Z Z' 1
Le rayonnement (photon) :
Lorsqu’un noyau fils est créé dans un état excité, il se désexcite en émettant un photon :
A'
Z' Y * ZA''Y 00
Loi de décroissance radioactive :
Soit N0 le nombre initial de noyaux dans une substance radioactive( à t=0) et N le nombre de noyaux à l’instant
t
t>0 et dN est la variation de nombre de noyaux pendant une durée dt : dN= -Ndt d’où N (t ) N 0e
dN
L’activité A d’une substance radioactive A :
dt
L’activité d’une substance radioactive est le nombre de désintégrations produites par seconde
-λt
A= .N= =λN 0 e =A 0 e
-λt
La fusion nucléaire est une réaction nucléaire provoquée au cours de laquelle deux noyaux légers
fusionnent pour former un noyau plus lourd.
Si mf >mi E<0 on a gain de masse d’où perte d’énergie : l’énergie est consommée
Exemples : Exemples :
m= 0,5 Kg = 0,5.103 g V= 40 mL=40 cm3 = 40.10-3 L
N= 2,4 MHz = 2,4.106 Hz q= 2,4 µC = 2,4.10-6 C
d= 15 cm = 15.10-2 m
Les unités
Chimie Physique
Grandeur Unité Grandeur Unité
Masse g Masse Kg
Volume L Distance x m
Masse molaire g.mol-1 Vitesse V m.s-1
Quantité de matière ou nombre de mole Mol Accélération m.s-2
Concentration molaire ou molarité mol.L-1 Force N
Taux
Vitesse instantanée ou moyenne Mol.(unité de temps)-1 s
-1 -1
Vitesse volumique mol.L .(unité de temps) Tension U V
L’intensité I A
et K Sans unité Énergie J
Ka , pKa , Kb , pKb et pH Sans unité Puissance W
f Sans unité Fréquence Hz
Fem V Impédance mécanique Zméc Kg.s-1
Masse volumique g/mL ou g/cm3 Coefficient de frottement h Kg.s-1
Densité Sans unité Raideur K N.m-1
Résistance R
Impédance Z
Inductance L H
Capacité C F
Chimie Physique
Grandeur Unité Grandeur Unité
Période T s
Coefficient de surtension Q Sans unité
Longueur d’onde m
Phase initiale rad
1 ev 1,6.10-19 J
1Mev = 106 ev 1,6.10-13 J
h = hc/ J
1u 931,5 Mev/c2
1u 1,66.10-27 Kg
Constante radioactive (unité de temps)-1
Activité radioactive Bq (becquerel)