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Oscillations libres
8 dans un circuit RLC série
r Manuel pages 175 à 193
Choix pédagogiques
Ce chapitre est le troisième et dernier chapitre consacré à l’évolution des
systèmes électriques.
Après avoir étudié séparément les dipôles RC et RL conduisant à des
évolutions monotones de tension ou d’intensité, il s’agit d’associer main-
tenant les deux « réservoirs » d’énergie que constituent le condensateur
et la bobine.
L’intérêt de cette association est lié à la complémentarité des deux
dipôles qui la constituent :
– le condensateur assure en effet une évolution sans discontinuité de
la charge d’une de ses armatures et donc de la tension à ses bornes mais
pas de l’intensité du courant ;
– la bobine permet quant à elle une évolution continue de l’intensité
du courant mais ne garantit pas celle de la tension à ses bornes.
De cette complémentarité, on attend donc, dans un dipôle LC, une
évolution de tension ou d’intensité différente de celle vue précédemment.
Dans un premier temps, il s’agira donc :
– d’observer l’évolution de la tension aux bornes du condensateur d’un
circuit RLC et d’étudier l’influence d’une augmentation de la résistance
du circuit ;
– de constater que, pour de faibles valeurs de résistances, l’évolution
n’est plus monotone mais oscillante ;
– d’étudier les échanges d’énergie entre le condensateur et la bobine.
Dans un deuxième temps, comme dans les deux chapitres précédents,
nous mènerons une étude analytique du dipôle constitué ici en établissant :
– l’équation différentielle du circuit LC ;
– l’expression de la période des oscillations à partir d’une solution
mathématique proposée pour l’équation différentielle ;
– la valeur des constantes, fonctions des conditions initiales.
La séance de travaux pratiques permettra de réinvestir les connais-
sances du cours et de revenir sur le fait que la résistance inévitable de
la bobine entraîne un amortissement des oscillations dans le circuit. Ce
sera alors l’occasion de montrer qu’il est possible de maintenir l’ampli-
tude des oscillations constante en utilisant un dispositif d’entretien et
d’en étudier la fonction d’un point de vue énergétique.
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Compte tenu de la durée des manipulations 1 et 2, la Pour limiter cette diminution d’énergie, il faut diminuer
manipulation 3 est plutôt menée par le professeur. Elle la résistance du circuit, notamment celle du conducteur
permet de clôturer le chapitre en montrant l’existence ohmique que l’on peut régler à 0 Ω.
du dispositif d’entretien des oscillations mentionné ou b. La résistance non nulle de la bobine nous empêche
pas en cours. S’il n’en a pas été question en cours, le d’obtenir un régime périodique.
rôle de ce dispositif d’un point de vue énergétique peut
être traité lors de la séance ou lors du cours suivant. 7. Le dispositif d’entretien fournit continuellement l’éner-
gie dissipée par transfert thermique.
Réponses aux questions 8. Les oscillations entretenues sont périodiques : leur ampli-
1. a. T0 = 2π LC tude est constante. Leur forme semble être sinusoïdale.
T 1 2
R i
E uC C (L, r)
t (ms)
4 a. 8 a. À t0 = 0 s :
(t0) = élec(t0) + mag(t0) = 1 C u C (t0) + 1 L i 2(t0)
2
voie 1
2 2
E uC C L = 1 C E 2 + 0 = 1 × 0,10 × 10–6 × (6,0)2
2 2
R = 1,8 × 10–6 J = 1,8 µJ.
b. Si mag(t) est maximale, mag(t) = (t0). Alors C (t)
est nulle.
c. mag(t) est maximale implique 1 L i max = (t0) soit :
2
b. Voir schéma pour les branchements de l’oscilloscope.
2
c.
R faible R élevée imax = 2 (t0 ) .
L
uC (en V) uC (en V) 2 × 1, 8 × 10–6
A.N. : imax = = 4,2 × 10–3 A = 42 mA.
E E 2, 0 × 10–3
9 1. a Vrai. b Faux.
0 0 c Faux :
t (s) t (s)
uC(t0) = E et i (t0) = 0 soit uNM = 0 (courbe 2).
–E 2. a Faux. b Vrai.
T
c Faux :
1 = 1 C u C (t0) + 1 L i 2(t )
2
0
d. Pour R faible, le régime est pseudopériodique. 2 2
Pour R élevée, le régime est apériodique. = 1 C E2 + 0 = 1 × 1,0 × 10–6 × (4,0)2 = 8,0 µJ.
2 2
5 a. (L, r) qC 3. a Faux. b Faux.
i c Vrai : 2T = 8,4 ms donc T = 4,2 ms. T est la durée
voie A uC séparant des passages consécutifs de uC(t) par une valeur
nulle, uC(t) variant dans le même sens.
4. a Faux. b Faux.
r'
c Vrai :
uNM (t1) 1,7
à t1 = 0,7 ms, i (t1) = = 4,2 mA.
b. 2,75 T ↔ 7,5 div avec b = 5 ms/div ; R 4, 0 × 102
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5. a Faux. b Vrai. 11 a. 5 T = 12,5 – 2,5 = 10,0 ms soit T = 2,00 ms.
c Faux : b. T0 = k LC .
T
2 = 1 C u C (t1) + 1 L i 2(t1)
2
Si T0 = T alors k LC = T soit k = .
2 2 LC
= 1 × 1,0 × 10–6 × (1,7)2 + 1 × 0,40 × (4,2 × 10–3)2 2,00 × 10–3
A.N. : k = = 6,3.
2 2 1,0 × 10–6 × 100 × 10–3
= 5,0 × 10–6 J = 5,0 µJ.
c. Les oscillations sont amorties du fait de la dissipation
6. a Vrai. d’énergie par transfert thermique (effet Joule) dans le
b Faux. conducteur ohmique de résistance R. L’amplitude des
c Faux : 3 = 1 – 2 = 3,0 µJ. oscillations décroît en conséquence.
1 1
Ainsi α = β = 1 et T0 = k C 2 L 2 = k LC .
2
2π B
b. q (t) = Qn cos t + ϕ ; b. D’après la loi d’additivité des tensions :
0
T
uBA(t) + uC(t) = 0 soit L di + uC (t) = 0.
= – Qm 2π sin 2π t + ϕ .
dq dt
i (t) =
dt T0 T0 dq d(C uC ) duC d2uC
i= = =C d’où LC + uC (t) = 0
À t0 = 0 s, q (t0) = C uC (t0) et i (t0) = 0 soit :
dt dt dt dt 2
d2uC 1
Qm cosϕ = C uC (t0) (4) soit + uC (t) = 0 (1).
dt 2 LC
2π
et – Qm sin ϕ = 0 (5). c. • Détermination de T0
T0
2π 2π 2π
(5) donne sinϕ = 0 soit ϕ = 0 ou π. uC (t) = Um cos t + ϕ ; duC = – Um sin t + ϕ ;
T0 dt T0 T0
(4) donne, avec ϕ = 0, Qm = C uC(t0) = 12,0 µC.
d2uC 2
REMARQUE : Avec ϕ = π, Qm = – C uC(t0) = – 12,0 µC, 2
= – Um 2π cos 2π t + ϕ .
dt T0 T0
solution non valable car Qm 0 par définition.
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h. T0 = 2π LC = 4,4 × 10–4 s. dans le même sens, à intervalles de temps réguliers. Les
Or 2T ↔ 9 div soit T ↔ n = 4,5 div. oscillations sont donc pseudopériodiques.
En prenant T = T0, on a donc T0 = kn soit k = T0 = 0,1 ms/div. 2. Graphiquement, 3T = 48 × θ donc :
n
48 θ
T= , T = 2,27 ms.
3
Exercices de synthèse 3. a. f =
1
=
1
= 441 Hz 440 Hz. La hauteur
T 2, 27 × 10–3
17 1.a. Voie 1, on visualise uAB(t). du son est celle du la3.
b. Voie 2, on visualise uDB(t).
b. f (la4) = 2f (la3) donc T0(la4) = 1 T0(la3) soit :
2.a. A 2
i
1
2π LC ’ = 1 × 2π LC et C ’ = 1 C ; C’ = C.
q 2 2 4
uAB C L uL Pour obtenir f’ = 880 Hz, on doit diviser la capacité du
condensateur par 4.
U (t )
c. Um(t3) = (0,77)5 Um(t2) soit m 3 = (0,77)5 = 0,27.
B Um (t2 )
Graphiquement :
D’après la loi d’additivité des tensions :
Um(t3) ↔ 1,7 cm
uAB(t) + uL(t) = 0. { Um(t2) ↔ 0,45 cm
q (t ) di dq
Soit +L = 0. Or i(t) = . Um (t3 ) 0, 45
C dt dt = = 0,26.
Um (t2 ) 1,7
q (t ) d2q d2q 1 Les valeurs sont compatibles.
On a donc + L 2 = 0 ou + q (t ) = 0.
C dt dt 2 LC
d. 40 ms correspondent à environ 18 pseudopériodes.
b. T0 = 2π LC . Pour t ’ = 18T et t0 = 0 s :
Um (t ’)
3.a. T01 = 2π 1, 0 × 4, 0 × 10–6 = 13 ms. = (0,77)18 = 9,1 × 10–3 soit 0,91 %.
Um (t0 )
De même, T02 = 6,3 ms et T03 = 13 ms.
Um (t ’)
b. Sur le graphique a : Ainsi 1 %.
Um (t0 )
4T3 = 50 ms soit Ta = 12,5 ms.
1 2 1 2
Sur le graphique b : C. élec(t) = C u AB (t) et mag(t) = L i (t) ;
2 2
Tb = 12,5 ms également.
(t) = élec(t) + mag(t).
Les graphiques a et b correspondent donc à E1 ou
a. uAB(t1) 0 V ; élec(t1) 0 J ; 1 est principalement
E3 car Ta = Tb T01 T03.
emmagasinée dans la bobine.
Toutefois, sur le graphique b , l’amortissement est plus
b. uAB(t2) est maximale donc :
important que sur le graphique a . b correspond donc
du AB du AB
à E3 où R est plus élevée que pour E1 et a correspond (t2)= 0 V . s–1 et i (t2) = C (t2) = 0 A.
dt dt
à E1.
Ainsi mag(t2) = 0 J et 2 est emmagasinée dans le
Pour c , 4Tc = 25 ms soit Tc = 6,25 ms T02. c cor- condensateur.
respond à E2.
c. (t) diminue au cours du temps (l’amplitude des oscilla-
18 A. 1. T0 = 2π LC . tions décroît donc élec max décroît et (t) décroît). Ceci
2. [T0] = [2π] [L]1/2[C]1/2. est dû à la dissipation sous forme de transfert thermique
dq par effet Joule à cause de la résistance de la bobine.
Or q(t) = C uC(t) et i(t) = ce qui implique :
dt
19 A. 1. a. 3T = 74 ms ; T = 24,7 ms.
[Q] b.
[C] = = I T [U ]–1. K
[U ]
di i
uL(t) = L impose [L] = [U ]T I–1.
dt
Ainsi : i
(L, r)
[T0] = ([U ]T I–1)1/2(I T [U ]–1)1/2 = T [U ]1/2 I–1/2 I1/2 [U ]–1/2. q
[T0] = T : T0 a bien la dimension d’une durée et son unité uC C
est la seconde.
3. T0 = 2π 3, 29 × 10–6 × 40 × 10–3 q(t) = C uC (t) et i (t) =
dq
, donc i (t) = C
duC
.
= 2,28 × 10–3 s = 2,28 ms. dt dt
B. 1. Les oscillations ne sont pas périodiques puisque leur c. Entre les instants de date tA et tB, |uC (t)| et donc |q(t)|
amplitude diminue. En revanche, uAB(t) passe par 0, diminuent : le condensateur se décharge.
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