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1. Généralités :
Les photorécepteurs sont des dispositifs photosensibles. Leur
fonctionnement est basé sur l’interaction photon – électron. Lorsque la
radiation lumineuse est absorbée par le matériau photosensible, elle cède
son énergie aux électrons du matériau les faisant passer vers des niveaux
énergétiques supérieurs. Parmi les photorécepteurs :
photorésistance : détecteur très sensible mais peu linéaire et peu
rapide
photodiode et phototransistor : en usage courant, c’est le détecteur le
plus utilisé.
photopile : composant de grande surface qui sert à obtenir de
l’énergie électrique
C.C.D. : c’est le composant de base des caméras vidéo.
On distingue dans cette catégorie :
Des détecteurs actifs qui génèrent un signal électrique sans l’aide
d’une source d’énergie auxiliaire : photopile
Des détecteurs passifs qui ont besoin d’être polarisés par une source
d’énergie externe : photodiode, phototransistor.
Les Photorécepteurs utilisés dans les transmissions par fibres optiques
sont:
La photodiode PIN et la photodiode à avalanche
Le phototransistor
Dans les transmissions par fibres optiques, la photodiode et le
phototransistor assurent au bout de la chaine de transmission, la
conversion optique vers électrique. Ils ont des dimensions compatibles
avec le diamètre des fibres (figure 1) et sont alimentés par des tensions
assez faibles. De plus, il est courant qu'il y ait, à la suite de la photodiode,
un amplificateur intégré dans le module pour fournir un niveau de signal de
sortie plus élevé.
Le courant qui circule dans une diode est donné par l’expression :
Dans la pratique, une photodiode peut être utilisée suivant deux modes de
fonctionnement :
Mode 1 : photovoltaïque ; I = 0
La diode, sans polarisation externe, est en circuit ouvert. Dans ce cas, on
mesure le photo-voltage qui apparait aux bornes de la diode (figure 4) :
4 Structures dérivées
Photodiode PIN
La photodiode PIN est une diode qui se présente avec une large zone
intrinsèque (i) [zone très faiblement ou non dopée] comprise entre les
zones (p) et (n) d’où l’appellation p-i-n. cette zone correspond à une
augmentation artificielle de la zone de charge d’espace.
De plus, la région I est généralement large de sorte que les photons qui
pénètrent dans le composant ont une plus grande probabilité d'absorption
dans la région intrinsèque, plutôt que dans les régions p et n (figure 7).