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Tp Circuit électrique

TP1 : Caractéristiques d’une photorésistance

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TP1 : caractéristiques d’une Photorésistance

1. But :
o Tracer la caractéristique
o Application photométrique
o Application industrielles

2. Etude théorique :
 Montage :
Mesure de la résistance « Rp » de la photorésistance « LDR12 » au moyen d’un montage
diviseur de tension :
Vp = Rp/ (r+Rp) U
(r+Rp).Vp = Rp.U
r.Vp + Rp. Vp = Rp.U
r.Vp = Rp. (U-Vp)
Rp =Vp / (U-Vp).r

3. Etude pratique :
 Mesure :
Faire varier l’éclairement Ɇ
Mesurer E au moyen d’un LUXMETRE
En utilisant l’oscilloscope et en applique le principe de diviseur de tension, mesurer « Rp » ;
Compléter le tableau de mesures
U=10v ; r= 1k

E (lux) 100 200 300 500 700 900 1000 1200 1500 1600 2000
Vp(v) 9.48 9.20 8.8 8.4 7.9 7.87 7.68 7.38 7.08 6.3 5.5
Rp(KOhms 18.2 11.5 7.3 5.25 3.76 3.69 3.31 2.81 2.42 1.70 1.22
)

Avec : Rp =Vp.r/ (U-Vp)


=Vp.1k/ (10-Vp)
D’après le tableau on remarque que lorsque l’éclairement E augmente la résistivité Rp
diminue.
Rp=f(E)
20
18
16
14
12
10
8
6
4
2
0
100 200 300 500 700 900 1000 1200 1500 1600 2000
Après le traçage de la courbe, on va définir quelque mot clés dans ce Tp :
 L a Photorésistance « LDR » :
 Définition :
Une photorésistance est un composant électronique dont la résistivité varie en fonction de la
quantité de lumière incidente. On peut également la nommer résistance photo-
dépendante (light-dependent resistor (LDR).
 Principe :
Une photorésistance est composée d'un semi-conducteur à haute résistivité. Si la lumière
incidente est de fréquence suffisamment élevée, elle transporte une énergie importante. Au-
delà d'un certain niveau propre au matériau, les photons absorbés par le semi-conducteur
donneront aux électrons liés assez d'énergie pour passer de la bande de valence à la bande de
conduction. La compréhension de ce phénomène entre dans le cadre de la théorie des bandes.
Les électrons libres et les trous d'électron ainsi produits abaissent la résistance du matériau.
Lorsque le photon incident est suffisamment énergétique, la production des paires électron-
trou est d’autant plus importante que le flux lumineux est intense. La résistance évolue donc
comme l’inverse de l’éclairement, cette relation peut être considérée comme linéaire sur une
plage d’utilisation limitée.
Géométrie du semi-conducteur :

Géométrie optimale (ruban)

Principe d’une photorésistance


Pour conserver la conduction, il faut limiter le nombre de recombinaisons des paires
électron-trou. La surface réceptrice du flux lumineux est un ruban. Cette forme minimise la
largeur séparant les électrodes et les laissent en contact avec le ruban sur une grande surface.
C’est cette configuration qui donne la résistance la plus faible. Seules les photorésistances
utilisées sous haute tension sont constituées d’un ruban large. En effet le courant traversant
la photorésistance s'écrit:

Dans cette expression :

 q est la charge de l’électron.


 μ est la mobilité de l’électron.
 n est la densité d’électrons présents.
 A est l’aire de la surface de contact entre les électrodes et la zone photosensible.
 L est la largeur du ruban.
On constate que pour augmenter cette intensité il faut maximiser A et minimiser L. C'est
pourquoi le ruban est la forme la plus efficace.
Conditionnement :
Le dessin situé en dessous est le symbole d'une photorésistance utilisé dans un grand nombre
de schémas de circuit électrique.

Symbole d’une photorésistance


Le composant sert majoritairement à distinguer la présence ou l'absence de lumière. La
quantification de flux reste possible mais est moins employée. Les photorésistances sont
montées en pont diviseur de tension pour des montages potentiométriques servant à la
commande de relais ou de diaphragme. Pour les photomètres élémentaires on place sur une
des branches d'un pont de Wheatstone une photorésistance. Le courant de déséquilibre
introduit par la variation de la résistance de cette branche est mesuré et ramené à une mesure
de flux.
 Avantages et inconvénient :
La photorésistance ou cellule photoconductrice est un capteur résistif, donc passif, de la
famille des capteurs optiques dont le principe physique est la photoconductivité. Associée à
un conditionneur, la photorésistance est parmi l'un des plus sensibles.
Avantages :

 Faible coût.
 Larges gammes spectrales.
 Facilité de mise en œuvre.
 Rapport de transfert statique.
 Sensibilité élevée.
Inconvénients :

 Non linéarité de la réponse en fonction du flux.


 La vitesse de variation de R avec l'éclairement est faible et non symétrique.
 Sensibilité thermique.
 Refroidissement nécessaire dans certains cas (capteurs thermiques).
 Temps de réponse élevé (0,1 us à 100 ms).
 Bande passante limitée.
 Instabilité dans le temps (vieillissement dû aux échauffements).

 Luxmètre :
 Définition :
Le luxmètre est un appareil qui permet de mesurer l'éclairement lumineux reçu par unité de
surface et donné en lux (lx). Un lux correspond à l'éclairement d'une surface qui reçoit un flux
lumineux d'un lumen par mètre carré.
 Fonctionnement d’un luxmètre :

Le fonctionnement d'un luxmètre repose sur un capteur CCD ou sur un capteur


photovoltaïque. Celui-ci reçoit un flux de photons qu'il convertit en signal électrique plus ou
moins fort en fonction de l'intensité du flux de lumière reçu.

Le luxmètre est principalement utile aux professionnels de l'éclairage, quel que soit leur
domaine de prédilection : cinéma, éclairage d’extérieur ou intérieur, ergonomie du poste de
travail, etc.

Certaines couleurs de lumière sont plus efficaces à produire des électrons à partir de l'énergie
reçue par des photons. Les luxmètres sont donc généralement équipés de filtres de correction
de spectre. Ils s'adaptent également, grâce à des échelles de mesures distinctes, aux faibles et
aux fortes intensités.

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