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I. INTRODUCTION.............................................................................................2
I. Historique sur l’aménagement de territoire en France...................................3
1. Définition....................................................................................................3
2. Historique....................................................................................................3
a) La France ancienne..................................................................................4
b) La France actuelle....................................................................................6
II. Les inégalités et les enjeux de l’aménagement du territoire en France..........7
1. Les déséquilibre sur le territoire en France...............................................7
a) À l’échelle nationale................................................................................7
b) À l’échelle locale.....................................................................................8
2. Les Enjeux de l’aménagement du territoire en France.................................9
a) Réduire les inégalités entre les territoires................................................9
b) Renforcer l’attractivité des territoires....................................................10
c) Aménager durablement les territoires....................................................10
III. Les acteurs et les principes de l’aménagement du territoire en France.....10
1. Les acteurs.................................................................................................10
a) L’union européen et l’Etat.....................................................................11
b) Les régions et le département.................................................................12
c) Les communes et intercommunalité......................................................12
d) Les citoyens et les entreprises...............................................................13
2. Les principes de l’aménagement du territoire en France.........................15
Conclusion..........................................................................................................16
Bien que l’action d’aménagement est très ancienne, elle est liée à la présence de l’homme sur la
terre qui a cherché toujours à s’adapter à son milieu, de transformer l’espace qu’il occupe,
l’aménagement du territoire est très récent dans son acceptation récente.
C’est le cas de la France qui souffre d’un déséquilibre très grave entre région parisienne et le
reste du pays ; un déséquilibre qui traduit la célèbre citation « Paris et le désert français ». Même
dans les niveaux les bas, des déséquilibre existent, il s’agit des écarts entre les communes ou
même entre quartier d’une ville.
En façonnant son espace de vie, l'homme définit en retour les modalités par lesquelles la
société évoluera dans le futur. C'est pourquoi l’ État française a progressivement vu dans le
territoire une variable d'ajustement à partir duquel il était possible de recréer les conditions de
la croissance et du développement. On parla alors de politiques d'aménagement du territoire
en France qui consiste en un ensemble d'actions menées par l'État, les collectivités
territoriales et certains établissements publics afin de favoriser le développement des régions
formant le territoire national. Agissant sur une échelle plus vaste que la politique de la ville,
l'aménagement du territoire porte sur la disposition spatiale des hommes et des activités. Il
conjugue donc développement économique, habitat, transports et communications.
L’aménagement du territoire est une expression qui apparaît après la seconde Guerre
Mondial, et venant de l’anglais : « land planning », souvent traduit (sauf en France) par
planification. La définition de la notion « de l’aménagement du territoire » en France à
évoluer au fil des années et selon ses principes, l’espace concerné, ses finalités, etc.
En 1950, l’aménagement du territoire est définie comme étant la recherche dans le
cadre géographique de la France d’une meilleure répartition des Hommes, en fonction
des ressources naturelles et des activités économiques, avec la constante
préoccupation de leur donner de meilleures conditions d’habitat, de travail et de plus
grandes facilités de loisirs et de culture.
Puis, en 1995 l’aménagement du territoire était définit comme une politique publique
incitative et sélective, de traitements territoriaux différenciés en fonction d’une
certaine image prospective du développement souhaitée du territoire.
La premier définition est représentative des définitions courantes. Elle insiste sur les grands
principes d’aménagement du territoire. La seconde est plus instrumentaliste. Elle insiste sur
les moyens, les mesures.
Par ailleurs, C’est une volonté publique d’organiser la géographie humaine et économique du
territoire, afin de développer le territoire. Réduire les inégalités de ce dernier à l’échelle local,
régional et national.
2. Historique
Pour savoir ou l’en va, il est souvent utile de comprendre d’où l’on vient .C‘est pourquoi on va
faire un retour en arrière sur les temps clé de la France « sur son aménagement du territoire » et
celle actuel afin de bien comprendre l’aménagement du territoire en France bien-sùr d’une
manière éclairé.
a) La France ancienne
Les Empire Romains et Egyptiens possédaient déjà une politique d’aménagement pensée et
réfléchie. L’Empire Romain a créé des villes comme Lyon, Rouen, Aix, etc. pour maîtriser,
dominer le territoire.
En effet, l’historique de l’aménagement du territoire en France se résume en trois grandes
étapes (temps marquant) :
Dès les années 50, les choses vont mieux. Il faut alors maintenir la croissance économique et
donner la priorité à l’outil de production. Les industries et les grandes villes se développent,
contribuant à accentuer un exode rural de plus en plus significatif.
C’est en 1967 qu’est promulguée la loi d’orientation foncière (LOF), qui fait office de
première grande loi d’urbanisme de l’après-guerre. La fin de l’empire colonial déclenche une
situation d’urgence en matière d’habitat. C’est l’époque des grands ensembles, des cités
modèles et des villes nouvelles tel que Cergy-Pontoise, Evry, Marne-la-Vallée, etc. Ces
dernières s’inspirent des principes du Corbusier, avec la création de zones séparées, l’agora,
le centre commercial et les espaces verts. Peu après, la ville moderne est confrontée à une
explosion démographique sans précédent.
1982-2000 : la décentralisation :
Dans un pays à forte tradition administrative, les lois de Deferre 1982 - 1983 établissant une
décentralisation politique et administrative changent la donne. Y compris en matière
d’urbanisme et de la planification urbaine.
D’ailleurs, pour lutter les déséquilibre entre les régions Parisiennes et le reste de la France,
des remèdes ont été mise en place tel que la création de métropoles d’équilibre en province.
Les métropoles d’équilibre sont huit et sont dotées d’équipements de services par l’Etat.
Parmi les huit métropoles il y’a Lille, Le havre, Nantes, Bordeaux, Lyon, Nancy, etc. Ainsi,
b) La France actuelle
La France avec la mondialisation, met en concurrence tous ses territoires. Avec la facilité des
transports et des télécommunications, une entreprise peut en effet choisir de s’installer là où
les conditions seront les meilleures.
Alors, l’Etat française pense la technologie et l’impact environnemental. En vingt ans, les
villes se sont transformées. On ne parle plus uniquement de l’aménagement des routes et des
ronds-points, mais des réseaux de fibre optique et des smart.
Conscient des désastres écologiques causés par notre mode de vie. Les villes deviennent plus
connectées et plus respectueuses de l’environnement.
a) À l’échelle nationale
De nombreuses inégalités existent entre les territoires. Tout d’abord, les territoires intégrés à
la mondialisation concentrent les richesses. Les régions littorales, à l’ouest et au sud du pays,
sont attractives et profitent de leur interface pour développer les échanges. C’est le cas,
notamment, des zones industrialo-portuaires (ZIP) de Dunkerque ou du Havre, ouvertes sur
la Northern Range, cette façade maritime comprenant 13 ports entre la Manche et la mer du
Nord. De nombreuses marchandises y transitent (hydrocarbures, matières premières, biens de
consommation…).
Les métropoles sont aussi des territoires qui concentrent les richesses. Tout d’abord Paris, en
tant que métropole mondiale, fournit 30 % du PIB national (Produit intérieur brut) et
rassemble beaucoup d’emplois qualifiés. Les métropoles régionales sont évidemment
connectées à la mondialisation et organisent la vie économique (Lyon, Marseille, Lille, etc.).
Enfin, certains territoires sont en difficultés : c’est le cas des espaces ruraux isolés, mal
intégrés aux réseaux, ou des régions touchées par la désindustrialisation et les délocalisations
comme les Hauts-de-France. Toutefois, les disparités à l’échelle nationale tendent à se réduire
et la « diagonale du vide » (des Pyrénées aux Ardennes) disparaît peu à peu.
b) À l’échelle locale
En revanche, les inégalités entre les territoires sont visibles et se renforcent à l’échelle locale.
Par exemple en Alsace, la carte des revenus de la population montre des écarts de revenus du
simple au double entre les communes les plus pauvres (Strasbourg) et les communes les plus
riches (proches de la frontière suisse).
À l’échelle infra-urbaine, c’est-à-dire à l’intérieur d’une ville, les inégalités sont encore plus
importantes. Le taux de pauvreté des zones urbaines sensibles (ZUS) est trois fois supérieur à
la moyenne nationale. Les quartiers où vivent les populations dans ces ZUS sont mal
desservis par les transports en commun, sont éloignés du centre-ville et concentrent des taux
de chômage élevés ainsi qu’un fort échec scolaire.
Les espaces ruraux en difficulté sont soutenus par une politique de zones de revitalisation
rurale (ZRR) afin de limiter leur déclin économique et démographique.
La lutte contre les inégalités est également renforcée par un meilleur accès aux services
publics (transports, éducation, santé…).
Aujourd’hui, les projets d’aménagement ont pour objectif de renforcer l’attractivité des
territoires, y compris les plus développés comme Paris, dans un contexte de concurrence
mondiale. Ainsi, les technopôles (ou pôles de compétitivité) se multiplient. Ce sont des zones
d’activités qui regroupent des entreprises, des centres de recherche et des universités, comme
le plateau de Saclay, Descartes Marne-la-Vallée dans la région parisienne, ou Aerospace
Valley à Toulouse. Ces sites concentrent des activités de haute technologie et des emplois
qualifiés.
Aménager durablement les territoires constitue un autre enjeu majeur. Il faut pouvoir
concilier les trois piliers du développement durable : le développement économique et social
et la protection de l’environnement. C’est le cas des projets d’écoquartiers, comme
l’écoquartier de Parc Marianne à Montpellier, qui est un projet d’extension urbaine sur une
surface de 40 hectares. La mixité sociale se trouve au cœur du projet (2 000 logements),
l’autre enjeu étant environnemental (logements chauffés au bois, eau chaude produite par des
panneaux solaires, déplacements en transports en commun privilégiés).
Le FEDER intervient également pour soutenir toutes les démarches en vue de la prévention
de risques, notamment environnementaux. Sans oublier les domaines de l’emploi, des
transports et de la formation de manière plus générale.
Pour réduire les inégalités entre les différents territoires urbains, une part des dépenses du
FEDER est dédiée au développement et à l’amélioration des quartiers prioritaires dans
certaines villes. Le FEDER est géré par les conseils régionaux.
Pendant bien longtemps, l’Etat a été le seul à gérer tous les enjeux de l’aménagement des
territoires. Ce n’est que depuis 1982 et le vote des lois de décentralisation que les collectivités
territoriales ont plus de pouvoirs dans ce domaine. Aujourd’hui, l’Etat et les régions
s’associent dans le cadre de nombreux projets à l’échelle nationale et locale. Plusieurs acteurs
privés et publics interviennent également pour mettre en place des nouveaux schémas
d’aménagement dans certains départements.
En 1982, l’État met en place une politique de décentralisation. L’État décide ainsi de
transférer certaines de ses compétences aux collectivités territoriales (communes,
départements ou régions...). Ce sont les lois Deferre qui seront renforcées en 2003 par les lois
Raffarin.
Les Régions établissent des « contrats de plan » devenus en 2006 des « contrats de projet
État-Région » dans un SRADT : Schéma régional d’aménagement et de développement du
territoire. Mais l’État est toujours présent, car si ce sont maintenant les régions qui peuvent
décider où implanter par exemple un nouveau lycée, la moitié du budget des régions vient
encore de dotations de l’État.
Bien souvent, la participation des citoyens aux différents projets d’aménagement pose
question dans les villes et les régions. Pour autant, les citoyens sont toujours aujourd’hui des
moteurs indispensables dans la vie de la société et encore davantage dans l’aménagement des
territoires. Puisqu’ils résident au quotidien dans un environnement dont ils connaissent les
contours, ils sont les mieux placés pour donner leurs avis sur des questions pointues qui font
débat.
Il est également à noter que les citoyens sont de plus en plus mobiles et recherchent tout
particulièrement à résider dans un environnement qui leur correspond. Les politiques
publiques doivent donc prendre en compte ces exigences et répondre aux demandes des
citoyens en matière d’aménagement du territoire. Ce territoire, qui est avant tout le leur. Ils
doivent donc avoir un droit de regard et un avis à donner sur son devenir.
Bien souvent, la participation des citoyens aux différents projets d’aménagement pose
question dans les villes et les régions. Pour autant, les citoyens sont toujours aujourd’hui des
moteurs indispensables dans la vie de la société et encore davantage dans l’aménagement des
territoires. Puisqu’ils résident au quotidien dans un environnement dont ils connaissent les
contours, ils sont les mieux placés pour donner leurs avis sur des questions pointues qui font
débat.
Entreprises
Les mouvements migratoires s'expliquent en grande partie par la répartition des bassins
d'activité. La géographie de l'emploi est à l'origine de nombre de déséquilibres. Un des
moyens d'action les plus efficaces est donc d'essayer de mieux redévelopper l'activité sur le
territoire.
-Les grandes entreprises
Elles ont souvent plusieurs établissements (sites de fabrication). Leurs décisions ont donc un
impact considérable au niveau régional (exemple la fermeture de Moulinex en Normandie en
2001). L'Etat essaye donc d'infléchir les choix opérés par ces grosses entreprises dans le
domaine de la reconversion ou du développement. Il accorde des primes et avantages fiscaux
substantiels aux entreprises acceptant de s'installer dans les régions les plus pauvres. Mais il
est fort vraisemblable que ces primes ne peuvent être à l'origine du choix de la nouvelle
localisation. Ainsi l'installation de Citroën en 1960 dans la banlieue de Rennes est davantage
liée à la présence d'une main-d’œuvre formée, nombreuse et non syndiquée qu'aux primes qui
ne sont que la « cerise sur le gâteau ».
les Physiocrates, dont la logique d'action est le corporatisme et la valeur fondatrice est
l'indifférenciation inégalitaire
les Étatistes, dont la logique d'action est le dirigisme et la valeur fondatrice est
l'indifférenciation égalitaire
les Libéraux, dont la logique d'action est celle du marché dérégulé et pour qui la valeur
fondatrice est la différenciation inégalitaire
les Urbanophiles, dont la logique d'action est portée par les Acteurs, et pour qui la
valeur fondatrice de cette action est la différenciation égalitaire (Lévy, 2003).
Conclusion
En résume, dès la fin de la seconde guerre mondiale, les villes et les infrastructures françaises
auraient besoin d’une reconstruction et d’un aménagement pour un élan économique. Pour
cela une politique d’aménagement du territoire en France est mise place.
D’ailleurs c’est un défi à lever, ce qui explique par l’existence permanente des inégalités.
L’Etat étant le seul acteur jusqu'à 1982 avait mis en place plusieurs solutions telles que la
création de DATAR en 1963 et les lois de Deferre 1982-1983 sur la décentralisation qui
consiste à transmettre, à donner aux collectivités territoriales le rôle d’aménagement territoire
à l’échelle régionale (région, département, commune).
Il fut un court temps, qu’il y’a eu l’apparition des nouveaux acteurs notamment l’union
européen, les collectivités territoriale qui participent à la lutte contre les inégalités, et
permettent à la centralisation et au développement économique, sociaux-culturelle,
environnementale et même technologique via la mondialisation qui règne dans le monde de
nos jour, à l’échelle locale comme à l’échelle national.