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Le Transport Routier
Le Transport Routier
I. Objectifs du chapitre
- Utiliser les règles de tarification dans le calcul du fret routier ;
- Distinguer les responsabilités du transporteur routier dans la lettre de voiture internationale ;
II. Introduction
Le transport routier est le plus fréquemment utilisé lorsqu’il s’agit d’effectuer des
opérations sur le territoire national, et plus largement dans un cadre qui s’étend aux pays
frontaliers. Le transport routier présente comme principaux avantages un coût relativement
réduit et un service dit en « porte à porte », c’est à dire sans rupture de charge. Autre
avantage : la possibilité de combiner ce transport avec le train : on parle alors de ferroutage.
L’achat de transport routier international est réglementé par la Convention de Genève du 19
mai 1956.
La convention de Genève appelée convention CMR a été signée le 19 mai 1956. Elle
s'applique à tout contrat de transport de marchandises, à titre onéreux et règle de manière
uniforme les conditions du contrat de transport de marchandises réalisé sur des véhicules de
transport routier. On entend par véhicules et tels que définis par la convention : les camions,
véhicules articulés, remorques et semi-remorques.
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http://www.legislation.tn/sites/default/files/journal-officiel/1998/1998F/Jo03898.pdf
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https://www.douane.gov.tn/index.php?id=465
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http://www.umaghrebarabe.org/?q=fr/Conventions_Maghr%C3%A9bines_Ratifi%C3%A9es
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IV. La lettre de voiture internationale CMR
Le document de transport émis dans le cadre d’un transport international routier est une lettre
de voiture CMR (consignement note). Elle est signée par le transporteur et le chargeur et est
établie en trois exemplaires originaux, plus un nombre variable de copies: le premier
exemplaire original est pour le chargeur, le second est pour le destinataire (cet exemplaire
accompagne la marchandise tout le long du transport) et le troisième pour le transporteur. Elle
atteste la prise en charge des marchandises en bon état si elle est nette de réserves, et
l'expédition dès la signature par le transporteur.
La lettre de voiture est théoriquement émise par le chargeur. En pratique, elle est
généralement émise par le transporteur ou par le transitaire, et elle est rarement émise par
l’expéditeur, ce qui pose un problème en cas de litige. Le chargeur se contente dans la plupart
des cas d’éditer un bordereau d’instruction ou une facture commerciale avec une liste de
colisage. C'est un document non négociable.
V. La responsabilité du transporteur
Les réserves doivent être motivées (précises) et acceptées par le chargeur sur la lettre de
voiture. Toutefois, ces réserves ne renversent pas la charge de la preuve et n’exonèrent pas le
transporteur de toute responsabilité. Par exemple, un défaut d’emballage n’explique pas des
colis manquants à l’arrivée. Elles permettent seulement au transporteur de prouver que les
avaries constatées à l’arrivée résultent bien des réserves faites au départ. En l’absence de
réserves, la marchandise est présumée en bon état apparent au moment de la prise en charge.
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2. Les causes d’exonération
Pour le groupage cependant, des tarifs sont souvent proposés par les commissionnaires de
transport. Ils sont en général établis par zone de destination. Ils sont le plus souvent
indépendants de la nature de la marchandise, le volume étant fréquemment pris en compte sur
la base d’un rapport poids/volume de 1 m3 = 250 kg ou 1 m3 = 330 kg