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Cours comptabilité Générale C16 B

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Chapitre I Qu’est ce que la Comptabilité générale

La comptabilité générale est une technique permettant de codifier et de conserver une trace des
opérations réalisées par une entreprise dans le cadre de son activité. Elle permet ainsi de produire
des informations adaptées aux différents utilisateurs :
- pour les investisseurs et les banquiers : bilan et compte de résultat,
- pour l’administration fiscale : déclarations fiscales,
- pour les chefs de services : état de suivi des budgets,
- pour le service juridique : liste des factures impayées,
- mais aussi des informations pour les clients, les fournisseurs, le comité d’entreprise, etc.
En conclusion la comptabilité est une technique quantitative qui consiste à la collecte,
l’enregistrement et la synthèse des informations économiques relatives à une entreprise

COLLECTE ENREGISTREMENT SYNTHESE


Informations brutes (Journal et Grand livre) (Bilan comptes annuels,
(factures, pièces de déclarations, etc.)
banque, etc.)

Afin de remplir correctement son rôle, son fonctionnement a été fortement codifié par le législateur.
La comptabilité est une discipline de synthèse : elle a ses sources dans les disciplines économiques
et juridiques et fournit les matériaux de base pour le contrôleur de gestion et l’analyste financier.
Elle a également ses propres règles et sa propre logique.
L’objectif de ce cours est d’acquérir la maîtrise des techniques comptables de base.
Dans le cadre de ce cours, nous étudierons âpres cette introduction:

Chapitre 2 – Le bilan et la notion de résultat


Chapitre 3 – Le fonctionnement des comptes et principe de la partie double
Chapitre 4 – Le Système classique en comptabilité
Chapitre 5 – La comptabilisation des factures de doit et d’avoir
Chapitre 6 – Les comptes de gestion

I – SOURCES ET NATURE DES OBLIGATIONS COMPTABLES

La comptabilité est une source d’information privilégiée pour les partenaires de l’entreprise. C’est
également un moyen de preuve lors d’un litige entre commerçants ou avec l’administration fiscale.
Afin de remplir correctement son rôle, son fonctionnement a été fortement codifié par le législateur.
Ainsi, les règles sont les mêmes pour tous et les comparaisons sont possibles.

1. Les sources législatives


Pour la tenue quotidienne de leur comptabilité et pour l’établissement de leurs comptes, les sociétés
tunisiennes doivent respecter la loi 96-112 du 30 décembre 1996, la loi 96-2459 du 30 décembre et
le Code de commerce.

2. Le domaine d’application des obligations comptables


Le code de Commerce impose aux entreprises d’enregistrer comptablement, dans l’ordre
chronologique, les mouvements affectant leur patrimoine. Le patrimoine étant l’ensemble des
biens et des droits (matériels ou immatériels) que possède l’entreprise, mais aussi l’ensemble de ses
dettes.

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Ces obligations s’appliquent aux commerçants quelle que soit la forme juridique de leur entreprise
(entreprise individuelle ou société), ainsi qu’aux personnes morales ayant une activité économique
et une certaine taille (associations par exemple).

3. La nature des obligations comptables


Les obligations comptables découlent de la loi comptable qui impose notamment :
• L’enregistrement chronologique des mouvements affectant le patrimoine de l’entreprise,
• La tenue d’un inventaire annuel,
• L’établissement de comptes annuels (bilan, état de résultat et annexe),
• Le respect des principes comptables,
• La tenue de livres comptables obligatoires.
L’enregistrement doit se faire à partir de pièces justificatives (le plus souvent une facture, mais
aussi un ordre de virement, un bulletin de paie, etc.) conservées et indexées afin de pouvoir les
retrouver à la demande d’un commissaire aux comptes ou d’un inspecteur des impôts.

Les livres obligatoires comprennent :

- le livre journal qui présente les écritures comptables dans l’ordre chronologique de leur
enregistrement,
- le grand livre qui présente le report des écritures comptables dans chaque rubrique appelée
compte,
- le livre d’inventaire qui justifie le contenu des postes au bilan.
- la balance qui comporte tous les comptes utilisés.

4. Les objectifs de la comptabilité

Les comptes annuels doivent :


- être réguliers, c’est-à-dire conformes aux règles en vigueur ;
- être sincères, c’est-à-dire traduire la connaissance que les responsables de l’établissement des
comptes ont des évènements enregistrés ;
- donner une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’entreprise.
Pour atteindre ces objectifs, l’entreprise doit utiliser l’annexe pour fournir toutes les informations
nécessaires (et uniquement les informations nécessaires !).
Elle doit également respecter une série de principes comptables. Ce n’est que dans le cas
(extrêmement rare) où le respect de ces principes ne permet pas d’atteindre l’objectif d’image fidèle
qu’il est possible d’y déroger (avec justification dans l’annexe).

5. Les principes comptables

Les principaux principes sont les suivants :

• Principe de continuité d’exploitation :


L’entreprise est présumée poursuivre ses activités. De ce fait, les actifs sont évalués sur la base de
leur valeur d’utilité et non pas de leur valeur liquidative.
Ainsi, une machine peut n’avoir aucune valeur de revente sur le marché de l’occasion (valeur
liquidative nulle) mais apparaître pour une valeur positive au bilan de l’entreprise dans la mesure où
elle est toujours utilisée en production (valeur d’utilité positive).
• Principe d’indépendance des exercices :

La vie de l’entreprise est découpée en périodes de 12 mois, appelées « exercices » comptables.


L’état de résultat récapitule les produits et les charges de l’exercice écoulé, sans tenir compte de
leur date de paiement ou de facturation.
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• Principe de prudence :

L’entreprise ne doit pas reporter sur les exercices futurs, des incertitudes présentes susceptibles de
diminuer son patrimoine ou son résultat. Ainsi, à la date de clôture des comptes, en cas d’existence
d’un risque d’appauvrissement de l’entreprise (exemple : procès en cours) celle-ci doit
comptabiliser une charge sans attendre la réalisation effective du risque. En revanche, s’il existe un
espoir de gain futur, il faut attendre que sa réalisation soit certaine pour le comptabiliser.

• Principe des coûts historiques :

Les éléments figurant au bilan de l’entreprise sont inscrits au coût évalué au moment de leur entrée
dans son patrimoine, sans tenir compte de l’inflation ultérieure.

• principe de non compensation :

Les éléments d’actif et de passif, ainsi que les charges et les produits sont évalués séparément, sans
compensation possible.

II LES CARACTERISTIQUES DU PLAN COMPTABLE TUNISIEN

1) Répartitions des opérations dans les classes des comptes


Le plan de comptes est une liste de tous les comptes utilisés par une entreprise classés
rationnellement. La comptabilité à partie double est caractérisée par deux grandes catégories
de comptes
 les comptes de Bilan : ces derniers constatent les opérations et les événements liés à
l’activité de l’entreprise qui touchent le bilan de la société.
Les opérations relatives aux comptes du bilan sont réparties dans cinq classes numérotes de 1 à 5
Classe 1 Les comptes des capitaux propres et passifs non courants
Classe 2 les comptes des actifs non courants
Classe 3 les comptes des stocks
Classe 4 les comptes de tiers
Classe 5 les comptes financiers
 Les comptes de gestion : ce sont les opérations qui touchent les comptes de résultats
(charges et produits)
Classe 6 Les charges
Classe 7 Les produits

2) Principe de codification

Le numéro de code participe avec son intitulé du compte qui l’accompagne l’identification de
l’opération enregistrée en comptabilité.

Exp le compte 224 Matériels de Transport

Compte principal 22 immobilisations corporelles


2 : Compte de la classe 2

( voir annexe 1)

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CHAPITRE 2 – LE BILAN

I. Définition du bilan
Le bilan est un tableau qui décrit la situation patrimoniale d’une entreprise à une date donnée : le
dernier jour de l’exercice comptable( exemple). Il est composé de deux parties :
- Une partie Emplois appelée aussi Actif, qui présente ce que l’entreprise possède (Biens, créances
et trésorerie) : machines, stocks, créances, caisse, etc.
- Une Deuxième partie appelée ressources ou Capitaux propres et passif, qui présente d’une part
ce que l’entreprise doit payer (dettes envers ses banquiers, ses fournisseurs, etc.), et d’autre part ses
fonds propres (apport en capital et bénéfices accumulés). On peut également considérer que l’actif
regroupe les éléments que l’entreprise utilise pour les besoins de son activité et que les capitaux
propres et passifs regroupent les ressources qui lui ont permis de se procurer ces éléments. Par
exemple, lors de la création d’une entreprise, c’est l’apport en capital des associés et les emprunts
accordé par le banquier (tous les deux figurant au passif) qui permettent d’acheter le matériel
nécessaire à l’exploitation et de disposer de liquidités (tous les deux figurant à l’actif).
Par définition, le montant des éléments dont dispose l’entreprise (actif) est égal au montant des
ressources qui ont permis leur acquisition (passif).
L’égalité ACTIF = Capitaux propres et passif sera donc toujours vérifiée.
II. La structure générale du bilan
Les éléments de l’actif sont classés par ordre croissant de liquidité :
- l’actif immobilisé regroupe les actifs durables de l’entreprise, c’est-à-dire ceux destinés à être
conservés au moins un an. Ceux-ci peuvent être :
- « corporels », c’est-à-dire tangibles comme un terrain, un bâtiment ou du matériel industriel,
- « incorporels » : brevets, licences acquises, fonds commercial, …
- ou « financiers » : cautions versées, placements à long-terme, …
- l’actif circulant regroupe les éléments qui ont vocation à se transformer rapidement en argent :
stocks, créances clients, etc.
- les liquidités regroupent les éléments positifs de la trésorerie : argent en banque ou en caisse,
placements de trésorerie à court-terme.
Les éléments du Capitaux propres et passif sont classés par origine et par ordre croissant
d’exigibilité :
- les fonds propres représentent les ressources mises à la disposition de l’entreprise par ses
actionnaires (capital social) et/ou générées par l’exploitation (bénéfices non distribués).
- les dettes sont classées selon leur origine : banques, fournisseurs, salariés, Etat, etc.
Présentation simplifiée d’un bilan :
Bilan au ...../..../..... Chiffres en Dinars
Actifs Montants Capitaux propres et passifs
Actifs non courants Capitaux propres
Immobilisations incorporelles Capital
Immobilisations corporelles Réserves
Immobilisations Financières Résultats
Total actifs immobilisés Tot des cap propres
Autres actifs non courants
Tot ANC Passifs
Actifs courants Passifs non courants
Stocks (dettes à long et moyen terme)
Clients
Liquidités et équivalents de li Passifs courants
Tot AC (dettes à court terme)
Total actifs Total cap propres et passifs

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Structure générale du bilan

Actifs Capitaux propres et passifs

Actifs non courant Capitaux propres


Passifs non courants
Actifs courants

Passifs courants
Total actifs Total Cap Pr et passifs

1-1-1 Définitions des actifs non courants :


Les actifs non courant sont l’ensembles des biens, créances qui ont vocations à rester
durablement dans la vie de l’entreprise Les actifs non courants rassemblent donc
essentiellement les actifs immobilisés (immobilisations corporelles, incorporelles et
financières) et les autres actifs non courant, généralement des créances à long termes. Il est
à noter que bien que proche, la notion d'actif non courant diffère légèrement de la notion
d'actif immobilisé.
1-1-2 Définitions des actifs courants :
Les actifs courant sont l’ensemble des biens, créances ou liquidité ayant vocation à être
consommés, vendus ou réalisé au cours de l'exercice, étant détenu à des fins de transaction
sous douze mois ou étant assimilable à de la trésorerie.
1-1-3 Définitions des capitaux propres
Dans une entreprise, les capitaux propres sont constitués par le capital social de départ, les
réserves et le résultat de l'exercice. Ils peuvent être augmentés par les actionnaires lorsque ces
derniers décident la mise en réserve des bénéfices plutôt que leur redistribution sous forme
de dividendes.
1-1-4 Définitions des passifs non courants
Se dit des passifs non liés à l'exploitation (fournisseurs, découverts, etc.). Les passifs non
courants concernent ainsi les emprunts et les provisions. Le passif non courant est le plus
souvent un passif dont le remboursement ne doit pas se faire dans les douze prochains mois.
Ainsi, les dettes à long terme contractées auprès des banques sont incluses dans le passif
non courant. 
1-1-5 Définitions des passifs courants
Les normes comptables  définissent un passif courant, par opposition à un passif non
courant, comme un engagement dont le règlement est prévu sous brève échéance et qui
s'inscrit dans le cadre du cycle d'exploitation normal de l’entreprise ( voir annexe 2)

Application
Trois associés ont constitués une société à la date du 01/03/2015 en faisant apport des éléments
suivants :
 Premier associé apporte une camionnette estimé à 15000 D et des espèces pour 5000 D
 Le deuxième associé apporte un fonds commercial estimé à 20000 D est un stock de
marchandise estimé à 5000 D
 Le troisième associé apporte un chèque bancaire de valeur 17000 D et un stock de
marchandise estimé à 8000 D

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Les trois associés on décidé de contracter un crédit bancaire de valeur 25000 D remboursable sur 3
ans est qui a servi pour fiancer l’achat d’une machine industriel. En outre les associés on acheté
auprès d’un fournisseur une marchandise de valeur 13000 D remboursable âpres 60 jours.
TAF
1) Calculer l’apport de chaque associé ?
2) Calculer le capital de la société ?
3) Etablir le bilan de la société à la date du 01/0/2015

1.2. La détermination du résultat à partir du bilan


Durant l’exercice comptable, l’entreprise va effectuer un ensemble d’opérations qui vont contribuer
soient à son enrichissement ou à son appauvrissement. Trois cas peuvent alors se présenter :
 Total actifs > au total des capitaux propres et passifs : C’est le cas d’un enrichissement,
le patrimoine net de l’entreprise va augmenter car son actif augmentera plus que ses dettes
donc on aura . Pour conserver l’égalité ACTIF = PASSIF, le montant de cet enrichissement
(différence) est porté dans une rubrique des capitaux propres : c’est le compte 13 résultat de
l’exercice. Ce résultat représente la ressource générée par l’activité de l’entreprise. C’est lui
qui sera détaillé dans le compte de résultat.
 Total actifs < au total des capitaux propres et passifs Dans ce cas c’est un
appauvrissement, le patrimoine net de l’entreprise va diminuer car son actif augmentera
moins que ses dettes. Le montant de cet appauvrissement sera également présenté dans les
capitaux propres, sur la ligne résultat de l’exercice, mais il figurera en négatif ou entre
parenthèse. L’égalité ACTIF= PASSIF sera là aussi conservé.
 Total actifs = au total des capitaux propres et passifs Dans ce cas il n’y à ni
appauvrissement, ni enrichissement le patrimoine net de l’entreprise reste idem . L’égalité
ACTIF= PASSIF sera là aussi conservé.

1-3 La situation nette comptable SNC


Le patrimoine net de l’entreprise (également appelé situation nette) se calcule de deux façons :
- par différence entre les biens de l’entreprise et ses dettes (actifs –Passifs)
SNC = Total des actifs réels – Passifs
- par addition des éléments constituants les ressources internes de l’entreprise (apport en capital des
associés et bénéfices non distribués).
SNC = Total des capitaux propres

1-4 les actifs fictifs


Ce sont des frais souvent important Représenté parmi éléments d'actif sans valeur patrimoniale
ou de valeur patrimoniale discutable, souvent enregistrés au compte 27 autres actifs non
courants mais devant figurer à l'actif du bilan du fait des conventions comptables.

L'actif fictif est composé de toutes les dépenses à fonds perdus qui conditionnent l'existence,
l'activité ou le développement de l'entreprise. Classiquement, l'actif fictif est surtout constitué
des frais d'établissement ( 271 frais préliminaires )correspondant à des non-valeurs. Exp :

Frais de création études, Création, enregistrement, Honoraires avocat ou comptable ..etc

272 Charges à répartir : Les charges à répartir sont des charges constatées durant un
exercice mais dont l’imputation peut être échelonnée dans le temps. 
Les charges à répartir concernaient, les frais d’acquisition d’immobilisations, les frais
d’émission des emprunts ou les charges différées. 
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Exercice d’application

Actifs Montants Capitaux propres et passifs Montants

ANC Capitaux propres

Terrains 33000 Capital 180 000

Constructions 60000 Réserves 20 000

Mat Transports 25000 Résultat de l’exercice (14 000)

Equi de bureau 10 000

Autres actifs non courants 12 000 Passifs

Tot ANC 140 000 PNC

Actifs courants Emprunts bancaires 25 000

Stocks 66 000 PC

Clients 24 500 Fournisseurs d’exploitation 36 000

Banques 17 000 Etat impôts et taxes 3 000

Caisses 2500

Tot actifs courants 110 000 Total des passifs 64 000

Total actifs Total du cap propre et passif

Calculer la SNC de deux manières différentes

1-5 Tableau de correspondances des comptes avec les différentes rubriques du bilan

( voir annexe 3)

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1) Notions D’amortissement

Définition : L’amortissement est une constatation de la dépréciation de la valeur d’une


immobilisation avec le temps. Cette dépréciation est irréversible et prévisible
En effet, Lors de l’achat du matériel, nous avons considéré que celui-ci n’était pas consommé dans
l’immédiat et nous l’avons comptabilisé dans un compte d’actif. Toutefois, même si ce matériel
n’est pas consommé immédiatement, sa durée de vie n’est pas illimitée (usure ou obsolescence). Il
faut donc constater chaque année une charge correspondant à la « consommation » de l’exercice.
De plus, c’est la valeur d’acquisition du matériel que nous avions inscrit à l’actif du bilan. Or cette
valeur a diminué du fait de l’usure ou de l’obsolescence. Il faut donc en tenir compte et diminuer la
valeur figurant à l’actif. Ainsi, si on considère que la machine achetée par Mr Imed de valeur 20000
D sera utilisée pendant 5 ans, il faudra constater chaque année un amortissement :
de 20 000 / 5 = 4000 D soit un taux de 1/5 = 20% une valeur négative l’actif

2) Notions de Provisions

Le Provision est une constatation de la dépréciation de la valeur d’une immobilisation avec le


temps. Cette dépréciation n’est pas prévisible et pourra être réversible Une provision est la
constatation comptable d’une diminution de valeur d’un élément d’actif ou d’une augmentation du
passif exigible, précise quant à sa nature mais incertaine quant à sa réalisation, que des événements
survenus ou en cours rendent prévisible à la date d’établissement de la situation.
Les provisions constatant une diminution de valeur d’un élément d’actif sont appelées provisions
pour dépréciation. Les provisions constatant une augmentation du passif exigible sont appelées
Provisions pour risques et charges.
- les provisions pour dépréciation
Les provisions pour dépréciation ont pour but de constater une charge au compte de résultat dès
le moment où on a connaissance d’éléments pouvant entraîner une perte de valeur d’un élément

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Travaux dirigés n° 1 : Le bilan
EXERCICE 1 :
La société « Gharbi Industrie Sarl », usine de fabrication de jouets dont la situation financière, au
premier janvier 2017, se présente de la manière suivante :
- Terrain : 20 000 D
- Matériel industriel : 85 000 D
- Créances sur les clients : 12 400 D
- Espèces en caisse : 2 650 D
- Avoir en banque : 11 000 D
- Des impôts à payer : 3 370 D
- Constructions : 50 000 D
- Dettes envers des fournisseurs d’exploitation : 10 730 D
- Emprunt bancaire à long terme : 45 000 D
- Stock de matières premières : 15 000 D
- Stock de produits finis : 27 000 D
- Dettes envers un fournisseur d’immobilisation  : 15 000 D
- Matériel informatique : 8 000 D
- Cautionnement versé : 500 D
- Matériel de bureau : 7 550 D
- Capital social : 80 000 D
Travail à faire :
1- Dresser le bilan de la société au 01-01-2017.
EXERCICE 2 :
Le 15 octobre 2017, Monsieur Ben Salah commerçant a constitué une entreprise individuelle de
commerce avec les éléments suivants :
- Mobilier de bureau : 9 000 D
- Stocks d’emballages : 6 850 D
- Construction : 50 000 D
- Matériel industriel : 13 500 D
- Matériel de transport : 14 500 D
- Dépôts de garantie versés: 1 000 D
- Chèques postaux : 4 800 D
- Fonds commercial : 25 000 D
- Fournisseurs d’exploitation, effets à payer : 13 620 D
- Stocks de marchandises : 43 550 D
- Créances sur les clients : 27 330 D
(dont le 1/3 est matérialisé par des effets de commerce)
- Fournisseurs d’exploitation : 19 380 D
- Fournisseurs d’immobilisation : 30 000 D
- Espèces en caisse : 1 470 D
- Terrain : 38 000 D
- Titres de participation : 23 000 D
- Emprunt bancaire à long terme : 80 000 D
- Banque : 15 000 D
- Capital social : 180 000 D
Travail à faire :
1- Dresser le bilan de la société au 15-10-2017.

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EXERCICE 3 :
La société « Electro Sami » a été constituée le premier décembre 2015 entre trois associés qui ont
apporté les éléments suivants à leur société :
Monsieur Sami a apporté les éléments suivants :
- Espèces en caisse : 2 000 D
- Fonds en banque : 20 000 D  
- Produits finis : 11 000 D
Monsieur Brahim a apporté les éléments suivants :
- Mobilier de bureau : 2 700 D
- Ordinateur et imprimante : 3 900 D
- Bâtiment : 22 400 D
- Terrain : 12 000 D
- Matériel industriel : 33 500 D
- Camionnette : 6 800 D
- Agencements des constructions : 2 700 D
- Divers impôts et taxes : 5 000 D
Monsieur Chokri a apporté les éléments suivants :
- Fonds commercial : 60 000 D
- Créances ordinaires sur les clients : 22 800 D
- Créances cambiaires sur les clients : 12 200 D
- Fournisseurs d’exploitation, effets à payer : 6 000 D
- Crédit bancaire à moyen terme (sur 3 ans) : 12 000 D
- Dettes envers des fournisseurs d’exploitation : 8 000 D
- Matières premières : 3 000 D
Travail à faire :
1- Déterminer l’apport de chaque associé et le capital de la société.
2- Présenter le bilan de la société à la date du 01-12-2015.
EXERCICE 4 :
Le 15 mars 2016, Messieurs IMED et Mongi décident de créer une société dénommée «SUPER
Meubles» ayant pour objet la fabrication et la commercialisation de meubles.
Monsieur IMED apporte :
- Un terrain pour une valeur de : 25 000 D
- Une voiture pour une valeur de : 13 000 D
- Un lot de bois pour une valeur de : 30 000 D
- Deux ordinateurs pour une valeur de : 5 000 D
- Des espèces pour une valeur de : 2 000 D
Monsieur Mongi apporte une usine utilisée pour la fabrication de meubles. Les éléments de cet
apport sont les suivants :
Eléments Montant Eléments Montant
Un terrain 22 000 D Sa caisse contient 6 000 D
Une camionnette 16 000 D Il a à sa banque (BIAT) 5 000 D
Une construction 42 000 D Ses clients lui doivent 8 000 D
Des meubles finis 18 000 D Il doit à ses fournisseurs d’exploitation 12 000 D
(dont le ¼ est destiné pour équiper les Il doit à sa banque (crédit bancaire à 15 000 D
locaux de la nouvelle société). moins d’un an)
Une machine outils 12 000 D Il doit à l’Etat (divers impôts et taxes) 2 000 D
Travail à faire :
1- Calculer l’apport net de chaque associé. ET LE MONTANT DU CAPITAL
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CHAPITRE 3 – LE COMPTE ET PRINCIPE DE LA PARTIE DOUBLE

I. Le compte : définition et vocabulaire


Le compte est une fiche comptable qui représente un élément du patrimoine ou de l’activité de
l’entreprise. Il permet de suivre la valeur de cet élément ces augmentations et ces diminutions (par
exemple, le compte « caisse » permet de connaître à tout moment le montant disponible en espèces).
On distingue :
- les comptes de patrimoine. Ceux-ci peuvent porter sur des éléments « positifs » du patrimoine
(matériels, stocks, argent en caisse) mais aussi sur les éléments « négatifs » (dettes vis-à-vis des
banques ou des fournisseurs). Ils correspondent aux classes 1 à 5 du PCG et sont regroupés au bilan.
- les comptes de gestion qui portent sur des emplois ou des ressources définitifs, également appelés
charges et produits. Ils correspondent aux classes 6 et 7 du PCG et sont regroupés au compte de
résultat.
Pour suivre les variations de valeur de ces éléments, le compte comporte deux colonnes de valeur :
• la colonne de gauche s’appelle le débit du compte (Emplois ou destination)
• la colonne de droite s’appelle le crédit du compte ( Ressources ou origine )

II. Présentation du compte

On peut présenter le compte selon l’une des présentations suivantes


1- Présentation du compte à colonnes séparées :

Débits Numéro et intitulé du compte Crédits


Date libelles Montants Date libelles Montants

2- Présentation du compte à colonnes Mariées :

Date libelles Débits Crédits

III) Le fonctionnement d’un compte du bilan

 Tous les comptes d’actifs s’ouvrent et augmentent du coté du débit alors qu’ils diminuent
du coté crédit :
 Tous les comptes des capitaux propres et passifs s’ouvrent et augmentent du coté du crédit
alors qu’ils diminuent du coté dédit

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D actifs C D C Cap Prop et passifs C

SI SI +

IV ) La détermination du solde d’un compte

Le solde d’un compte représente la valeur de l’élément à la date du calcul. Il se calcule par
Différence entre le total des sommes au débit et celui des sommes au crédit :
- lorsque le total du débit est supérieur au total du crédit on dit que le solde est débiteur,
- lorsque le total du crédit est supérieur au total du débit on dit que le solde est créditeur,
- lorsque le total du crédit est égal au total du débit on dit que le solde est nul.
Exemple d’un compte « client » (compte de patrimoine) :
Débit Crédit
01/12/N le compte présente un solde départ de 1890 D
10/12/N Facture émise au client n°2542 montant 556,500 D
12/12/N Règlement reçu des clients 456,500 D
20/12/N Facture émise n°2689 1 587,600 D
22/12/N Règlement reçu 1 387,500 D
25/12/N Acompte reçu / commande 100,000 D
Vocabulaire :
Débiter un compte signifie inscrire une somme au débit de ce compte
Créditer un compte signifie inscrire une somme au crédit de ce compte
Solder un compte signifie inscrire une somme dans ce compte afin que, après cette écriture, le solde
de ce compte soit nul.
3. Comptabilisation d’une écriture
Pour saisir comptablement une opération (c’est-à-dire pour la codifier), il faut décider dans quel
sens passer l’écriture, c’est-à-dire quel compte débiter et quel compte créditer.
On débite le compte correspondant à la destination (= emploi = flux entrant) et on crédite le compte
correspondant à l’origine (= ressource = flux sortant).
Par exemple, on débite le compte « banque » de l’entreprise lorsqu’elle encaisse de l’argent
(l’encaissement est le but de l’opération = la destination = l’emploi) et on le crédite lorsqu’elle paye
un fournisseur (le décaissement est la ressource permettant d’obtenir un bien ou un service).
Remarque : les colonnes « débit » et « crédit » du relevé envoyé par la banque
fonctionnent de façon inverse par rapport à ce qui vient d’être exposé ci-dessus. Cette
situation s’explique par le fait que ce relevé est un extrait de la comptabilité de la banque
et non pas de l’entreprise : les relations sont donc également inversées.
Reprenons l’exemple du terrain acheté au comptant :
- le terrain est destiné à être utilisé durablement par l’entreprise. Il s’agit donc d’une immobilisation
à comptabiliser dans un compte de classe 2, au débit puisque le terrain entre dans le patrimoine de
l’entreprise.
- l’argent en banque est un élément de la trésorerie de l’entreprise. Il faut donc utiliser un compte de
classe 5 (trésorerie), au crédit puisque l’argent sort du patrimoine de l’entreprise.
L’écriture sera donc la suivante (présentation « comptes en T » ) :

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1. Le principe de la « partie double »
.
Selon ce principe , chaque opération réalisée par l’entreprise est étudiée sous deux angles
Différents : son origine et sa destination :
- l’origine de l’opération correspond à la ressource (au moyen) qui est utilisée
- la destination correspond à l’emploi (au but) qui en est fait.
Par simplification, on peut considérer que la ressource correspond au flux qui sort de l’entreprise et
que l’emploi correspond au flux qui entre dans l’entreprise.
Exemple : Mr Paul, entrepreneur, achète un terrain pour une valeur de 50 000 Dinars qu’il paye au
comptant. On peut analyser l’opération de la façon suivante : Mr Paul utilise l’argent disponible sur
son compte bancaire (ressource) pour acheter un terrain (emploi).
Ainsi, chaque opération sera enregistrée deux fois : une fois pour signaler l’utilisation d’une
ressource et une autre fois pour signaler l’obtention d’un nouvel emploi.
S’agissant de la même opération, on a toujours montant des ressources = montant des emplois.
On distingue deux catégories de ressources :
- les ressources internes, générées par l’activité de l’entreprise et qui lui sont définitivement
acquises. Elles représentent un enrichissement pour l’entreprise et constituent donc les produits du
état de résultat(exemple : vente).
- les ressources externes, obtenues auprès de personnes extérieures à l’entreprise et qui devront être
remboursées à plus ou moins longue échéance. Elles constituent le passif du bilan (exemple :
emprunt bancaire).
Chaque opération réalisée par l’entreprise a au moins une ressource et un emploi. On distingue :
- les opérations de patrimoine qui ne concernent que des ressources externes et des emplois
récupérables et n’ont pas d’impact sur le résultat de l’exercice.
- les opérations d’activité qui ne concernent une ressource interne ou un emploi non récupérable et
qui ont un impact sur le résultat de l’exercice.

EXP1 Achat d’une machine en espèces pour 7000 D


EXP 2 Achat d’une voiture pour 16 000 D 9000 espèces et le reste par chèque

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Chapitre IV : LA FACTURATION
Ι - Généralité :

Les opérations d’achats et de ventes constituent dans l’entreprise les principales actions qui lui
permettra de générer une marge commerciale à partir de la quelle un résultat sera dégagé
(bénéficiaire en principe).
En pratique avant de passer une commande d’achat de marchandises, l’entreprise se trouve obliger
de collecter les informations nécessaires sur les fournisseurs possibles (prix, qualité des produits,
conditions de vente, services après vente, …..). Ces fournisseurs éventuels envoient à l’entreprise
des catalogues ou des représentants pour solliciter des commandes. Dès réception de la commande,
le fournisseur a pour obligation de l’exécuter dans les délais précis et conformément aux
renseignements fournis. Il prépare la livraison et établit un bon de livraison. Un exemplaire de ce
dernier est remis en même temps que l’original au client. Ce dernier délivre un bon de réception,
comportant la signature du réceptionniste (magasinier), au livreur. Le fournisseur conserve ce
document comme preuve que la marchandise a été reçue, et établit dès lors, la facture.

Π- Définition, aspect juridique et modèle de la facture :

1- Définition et aspect juridique de la facture :

Dès que la vente est devenue définitive, le vendeur est tenu de délivrer une facture, même si la
livraison n’est pas encore effectuée.

La facture est donc un contrat qui constate le transfert de propriété du fournisseur au client. Ce
document doit mentionner le détail des produits livrés (ou services rendus), des conditions de
livraison, du montant à payer et des modalités de règlement.

C’est un document qui peut servir comme preuve en cas de litige et peut être demandée par
l’administration fiscale lors des vérifications ou des contrôles (bureau de contrôle des impôts,
recette des finances).

Les factures sont émises en quatre exemplaires et doivent comporter un minimum d’informations.
On en cite en particulier :

- L’identité du fournisseur :
 Son nom ou sa raison sociale,
 L’adresse de son siège sociale,
 La forme juridique et le capital de la société,
 Le numéro de son immatriculation au registre de commerce (RC),
 Le numéro de son compte courant bancaire (CCB),
 Mention de l’option exercée en matière d’exigibilité de la TVA.
- L’identité du client précédée du mot « doit » :
 Son nom ou sa raison sociale,
 L’adresse de son siège sociale.
- Le numéro attribué à la facture et la date d’établissement de la facture qui ne peut en aucun cas
précéder la date de livraison.
- Les références aux bons de commande du client et aux bons de livraison du fournisseur.
- La nature, les quantités, les prix unitaires et globaux exprimés hors TVA, des biens ou services
facturés.
- Le prix total exprimé hors TVA.
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- Les taux et les montants de la TVA facturée ainsi que le montant global de la TVA.
- Le prix global exprimé TVA comprise.
- La formule au bas de la facture « arrêté la présente facture à la somme de (en toutes lettres) ».
- Les modalités et délais de règlement.

Chaque facture doit être, par ailleurs, timbrée par l’apposition sur l’original d’un timbre fiscal, et
signée par le fournisseur. Elle doit être également accompagnée :
- De l’original ou d’une copie du ou des bons de commande,
- Des copies des bons de livraison (ou des bons de réception) portant « décharge » du client.
Outre les éléments cités précédemment, la facture peut comporter également des réductions
commerciales et financières accordées, des frais de port et la consignation d’emballages
commerciaux.
Il existe deux types de facture :
- La facture ordinaire (ou de doit) qui représente une créance du fournisseur sur le client.
- La facture d’avoir qui est une reconnaissance de dette du fournisseur envers le client.
- La facture Proforma

ΠΙ- Comptabilisation de la facture :

1- La facture ordinaire (ou de doit) :

La facture est une pièce justificative permettant l’enregistrement comptable de l’achat ou de la


vente.

a- Facture ordinaire avec TVA :


Soit la facture suivante (forme schématique) :

Exemple 1 :
Bureautique SA
Facture n°112 du 31/01/2017
Doit Horizon SARL,……………..…
Montant brut 4 350,000
TVA 18% 783,000
Timbre fiscal 0,500
Net à payer 5 133,500
Paiement dans 30 jours

- Chez le fournisseur : Bureautique SA

31/01/2012
           

411   Clients 5 133,500  


   701/707 Ventes de PF / Ventes de Mdises 4 350,000
    4367 Etat – TCA collectées 783,000 
437 Etat –Autres impôts, taxes et VA 0,500
Facture n°112

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- Chez client : Horizon SARL

31/01/2012
           

607/601   Achats de marchandises/Achats stockés de … 4 350,000  


4366 Etat – TCA déductibles 783,000

6654 Impôts, taxes et versements assimilés 0,500


401 Fournisseurs d’exploitation 5 133,400
Facture n°112

Remarques :
2- La facture d’achat (matières premières, marchandises, fournitures, équipements, services divers)
supporte un timbre fiscal de 0,500 D. Cette somme est comptabilisée :
- Au débit du compte « 66 Impôts, taxes et versements assimilés », c’est une charge pour
l’acheteur.
- Au crédit du compte « 437 Etat - Impôts, taxes et versements assimilés », c’est une dette envers
l’Etat pour le fournisseur. A la fin du mois, le total des timbres fiscaux doit être versé à la
recette des finances le 15 du mois suivant pour les personnes physiques et le 28 du mois suivant
pour les personnes morales (déclaration mensuelle des impôts et taxes).
b- Facture ordinaire avec réductions :
On distingue deux catégories de réductions ; les réductions commerciales et les réductions
financières.

Les réductions commerciales : il existe trois réductions commerciales, celles-ci viennent modifier
le prix initial lors de la facturation :
 La remise est une réduction habituelle calculée sur le montant brut de la commande pour
tenir compte de la vente ou du client.
 Le rabais est une réduction exceptionnelle accordée pour réparer un préjudice causé au
client suite à une exécution imparfaite de la commande (non conformité des produits à la
commande, retard dans la livraison,…).
 La ristourne est une réduction périodique calculée sur l’ensemble des opérations faites
par un client pour tenir compte de sa fidélité.
La réduction financière : il s’agit de l’escompte de règlement qui est une réduction accordée aux
clients qui paient au comptant ou avant l’échéance habituelle de règlement.
Exemple 2 :
15/12/2009 : Achat de marchandises détaillé comme suit (Facture n°11788 payée par chèque
n°341105) : Montant brut : 11 750 D hors TVA ; remise : 6% ; escompte : 1%.

Facture n°11788 du 15/09/2017 :


Montant brut 11 750,000
Remise 6% - 705,000
Net commercial 11 045,000
Escompte 1% - 110,450
Net financier 10 934,550
TVA 18% 1 968,219
Net à payer 12 902,769
- Chez le vendeur :
15/12/2009
           
532   Banques 12 902,769  
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654   Escomptes accordés 110,450  
    707 Ventes de marchandises 11 045,000
   4367 Etat – TCA collectées 1 968,219 
Facture n°11788

- Chez l’acheteur :
15/12/2009
           
607   Achats de marchandises 11 045,000  
4366   Etat – TCA déductibles 1 968,219  
  532 Banques   12 902,769
  755 Escomptes Obtenus   110,450
Facture n°11788

Remarque1 :
La TVA est calculée en appliquant au dernier net commercial (ou financier s’il y escompte) le taux
de l’impôt prévu par la loi. Les taux sont de 6%, 12% ou 18% si la vente est faite par des
fournisseurs assujettis à la TVA. Si ces fournisseurs sont des industriels ou des grossistes, ils doivent
appliquer les taux de la TVA avec majoration de 25% lors des ventes à des clients forfaitaires ou non
assujettis à la TVA.
Remarque 2 :
Les réductions commerciales figurant sur la facture ordinaire (remise et rabais) ne doivent pas être
comptabilisées. En effet, l’achat ou la vente est enregistrée pour le dernier net commercial.
Exemple 3 :
05/01/2010 : Achat de marchandises (Facture n°47) : Montant brut : 6 500 D ; remise : 5% ; TVA :
18%
Facture n°47 du 05/01/2010
Montant brut 6 500,000
Remise 5% - 325,000
Net Commercial 6 175,000
TVA 18% 1 111,500
Net à payer 7 286,500

- Chez le vendeur :
05/01/2010
           

411   Clients 7 286,500  


    707 Ventes de marchandises 6 175,000
    4367 Etat – TCA collectées 1 111,500 
Facture n°47

- Chez l’acheteur :
05/01/2010
         

607   Achats de marchandises 6 175,000  


4366   Etat – TCA déductibles 1 111,500   
  401 Fournisseurs d’exploitation   7 286,500
Facture n°47

08/01/2010 : Obtention d’un rabais de 10% sur l’achat du 05/01/2010 (Facture d’avoir n°8).
Le net commercial base de calcul du rabais de 10% est de 6 175,000 D
Facture d’avoir n°8 du 08/01/2010
Rabais 10% 617,500
TVA 18% 111,150
A votre crédit 728,650
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- Chez le vendeur :
08/01/2010
         

709   R.R.R accordés par l’entreprise 617,500  


4367 Etat – TCA collectées 111,150  
  411 Clients   728,650
    Facture d’avoir n°8    

- Chez l’acheteur :
08/01/2010
       
401   Fournisseurs d’exploitation 728,650
  609 R.R.R obtenus sur achats   617,500
  4366 Etat – TCA déductibles   111,150
Facture d’avoir n°8

Les réductions commerciales accordées après réception des factures initiales font l’objet de factures
d’avoir et sont comptabilisées comme suite :

- Chez le fournisseur (vendeur) au compte « 709 R.R.R accordés par l’entreprise »


- Chez le client (acheteur) aux comptes :
609 R.R.R obtenus sur achats ; qui peut être subdivisé par nature d’achats
Remarque 3 :
Les réductions financières (escompte de règlement) sont comptabilisées quelles soient sur la facture
initiale ou connues postérieurement (sur facture d’avoir) :
- Au compte « 654 Escomptes accordés » chez le fournisseur (vendeur)
- Au compte « 755 Escomptes obtenus » chez le client (acheteur)
Exemple 4 :
20/03/2009 : Achat de marchandises facturé comme suit (Facture n°245) : Montant brut : 13 000 D :
Première remise : 4% ; Deuxième remise : 5% ; TVA : 18%
25/03/2009 : Vu la qualité moyenne des marchandises, le fournisseur a accordé à son client un
rabais de 5% (Facture d’avoir n°12).
30/03/2009 : Le fournisseur tire une lettre de change sur son client payable dans 30 jours.

Facture n°245 du 20/03/2017 Le net commercial base de calcul du rabais de 5% est


Montant brut 13 000,000 de 11 856,000 D
Remise 1 : 4% - 520,000
Net commercial 1 12 480,000 Facture d’avoir n°12 du 25/03/2017
Remise 2 : 5% - 624,000 Rabais 5% 592,800
Net commercial 2 11 856,000 TVA 18% 106,704
TVA18% 2 134,080 A votre crédit 699,504
Net à payer 13 990,080
- Chez l’acheteur :
20/03/2009
         

607   Achats de marchandises 11 856,000


4366 Etat – TCA déductibles 2 134,080  
  401 Fournisseurs d'exploitation   13 990,080
Facture n°245
25/03/2009
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401   Fournisseurs d’exploitation 699,504
609  R.R.R obtenus sur achats   592,800 
  4366 Etat – TCA déductibles   106,704
Facture d’avoir n°12
30/03/2009
         
401   Fournisseurs d’exploitation 13 290,576  
  403 Fournisseurs d’exploitation – EAP 13 290,576
    Lettre de change n°…..    

- Chez le vendeur :
20/03/2009
         
411   Clients 13 990,080  
  707 Ventes de marchandises 11 856,000
  4367 Etat – TCA collectées 2 134,080
    Facture n°245     
25/03/2009
         
709   R.R.R accordés par l’entreprise 592,800  
 4367 Etat – TCA collectées   106,704
  411 Clients    699,504
    Facture d’avoir n°12     
30/03/2009
     
413 Clients – Effets à recevoir 13 290,576
411  Clients 13 290,576
Lettre de change n°…..

Exemple 4 :
05/01/2010 : Achat de marchandises à crédit, la facture n°88 est détaillée comme suit : Montant
brut : 9 500 D ; remise : 4% ; TVA : 18%

28/01/2010 : Règlement de l’achat objet de la facture n°88 et obtention d’un escompte de 2%


(Facture d’avoir n°6)

Facture n°88 du 05/01/2010 Le net commercial base de calcul de l’escompte de 2%


Montant brut 9 500,000 est de 9 120,000 D
Remise 4% - 380,000 Facture d’avoir n°6 du 28/01/2010
Net commercial 9 120,000 Escompte 2%  182,400
TVA 18% 1 641,600 TVA 18% 32,832
Net à payer 10 761,600 A votre crédit  215,232
- Chez l’acheteur :
05/01/2010
         
607   Achats de marchandises 9 120,000
4366 Etat – TCA déductibles 1 641,600  
  401 Fournisseurs d'exploitation   10 761,600
Facture n°88
28/01/2010
         
401   Fournisseurs d’exploitation 10 761,600
532 Banques 10 546,368
755 Escomptes obtenus 182,400
4366  Etat – TCA déductibles 32,832
Facture d’avoir n°12
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- Chez le vendeur :
05/01/2010
         
411   Clients 10 761,600  
  707 Ventes de marchandises 9 120,000
  4367 Etat – TCA collectées 1 641,600
    Facture n°88     
28/01/2010
         
532 Banques 10 546,368
654   Escomptes accordés 182,400  
4367 Etat – TCA collectées   32,832
  411 Clients    10 761,600
    Facture d’avoir n°12     

2- Les frais de port :


Suivant les conventions passées, c’est le fournisseur ou le client qui prend en charge la livraison des
produits, et c’est l’un ou l’autre qui supporte les frais de port. On distingue, en général, les modes
suivants de livraison :
- Départ fournisseur : les frais de transport sont supportés par le client qui assure lui même le
transport.
- Franco-domicile : les produits sont livrés jusqu’au domicile du client, les frais de transport sont
à la charge du fournisseur.
Le fournisseur et le client peuvent convenir de charger un tiers transporteur de la livraison. On dit
alors :
- Expédition en port dû : les frais de transport sont payés par le client à la réception des
produits, ces frais pourraient être récupérés sur le fournisseur.
- Expédition en port payé : le fournisseur paie d’avance les frais de transport. Il supporte lui-
même les frais ou il les récupère sur le client en les facturant.
Remarque : Frais sur achats importés
En cas d’importation, les frais de transport et d’assurance à l’étranger, la rémunération du transitaire
et les droits de douane doivent être ajoutés au prix d’achat. Par contre, les autres frais supportés sur
le territoire sont traités comme pour les achats en Tunisie : les frais seront comptabilisés dans les
comptes appropriés de charge par nature, sauf s’il s’agit d’acquisition d’immobilisation ; dans ce
cas tous les frais initiaux sont ajoutés au coût d’acquisition et comptabilisés dans les comptes
appropriés des immobilisations.
Exemple 5 :
23/02/2010 : Achat de matières premières facturé comme suit (Facture n°108) : Montant brut : 4 500
D ; remise : 5% ; TVA : 18% ; port : 50 ; TVA : 12% (transport assuré par les moyens
du vendeur).
Facture n°108 du 23/02/2010 
Montant brut 4 500,000
Remise 5% - 255,000
Net commercial 4 275,000
TVA18% 769,500
Port 50,000
TVA12% 6,000
Net à payer 5 100,500

- Chez le vendeur :
23/02/2010 
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411    Clients   5 100,500  
  701/707   Ventes de PF / Ventes de Mdises   4 275,000
  706 Produits des activités annexes    50,000
  4367   Etat – TCA collectées     775,500
  Facture n°108    

- Chez l’acheteur :
23/02/2010 
         

601 Achats de matières premières et F. liées 4 275,000


6241   Transports sur achats 50,000
4366 Etat – TCA déductibles 775,500  
  401 Fournisseurs d'exploitation   5 100,500
Facture n°108

Exemple 6 :
23/02/2010 : Achat de matières premières facturé comme suit (Facture n°108) : Montant brut : 4 500
D ; remise : 5% ; TVA : 18% ; port : 50 ; TVA : 12% (le transport est assuré par un tiers
et refacturé au client à l’identique).
Pour assurer le transport, le fournisseur a dû faire appel à un tiers transporteur, qu’il a
réglé le même jour en espèces.

Facture n°108 du 23/02/2010  Facture de frais de port :


Montant brut 4 500,000 Montant brut  50,000
Remise 5% - 255,000 TVA 12% 6,000
Net commercial 4275,000 Net à payer 56,000
TVA18% 769,500
Port 50,000
TVA12% 6,000
Net à payer 5 100,500

- Chez le vendeur :
23/02/2010
         
6242   Transports sur ventes 50,000  
4366 Etat – TCA déductibles 6,000
  54 Caisse 56,000
    Facture de port n°… réglée en espèces    
dito
         
 411 Clients   5 100,500
701/70
  7 Ventes de PF / Ventes de Mdises   4 275,000
4367 Etat – TCA collectées  775,500
791 Transferts de charges d’exploitation 50,000
    Facture n°108     

- Chez l’acheteur :
23/02/2010 
         

601   Achats de matières premières et F. liées 4 275,000


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6241 Transports sur achats 50,000
4366 Etat – TCA déductibles 775,500  
  401 Fournisseurs d'exploitation   5 100,500
Facture n°108

Remarque :
Si les frais de port ne sont pas refacturés à l’identique, on peut les comptabiliser au crédit du comte
« 706 Produits des activités annexes » et la TVA y afférente sera comptabilisée au crédit du compte
« 4367 Etat – TCA collectées ».
Si le transport est à la charge du fournisseur et il est assuré par ses propres moyens, il ne figure pas
sur la facture et donc aucune écriture comptable chez le fournisseur et le client.
Même raisonnement, si le transport est à la charge du client et il est assuré par ses propres moyens,
aucune écriture comptable chez le fournisseur et le client.

3- La comptabilisation des retours de marchandises :


- En cas de retour de marchandises (produits finis ou matières premières) ; on inverse purement et
simplement l’écriture d’achat initialement comptabilisée. Autrement dit, le compte Achat est
crédité par le débit du compte de tiers concerné ou d’un compte de trésorerie.
- Pour le vendeur, on inverse aussi l’écriture de vente initialement comptabilisée.
Exemple 8 :
20/11/2009 : Vente de produits finis dans les conditions suivantes (Facture n°3220) : Montant
brut : 7 500 D ; remise : 6% ; TVA : 18% ; port : 100 D ; TVA : 12% ; escompte :
1% pour paiement au comptant par chèque.
Le transport est assuré par les propres moyens du vendeur.

24/11/2009 : Une facture d’avoir n°101 est adressée au client suite au retour de produits non-
conformes à la commande : Montant brut : 1 000 D.
Le remboursement de l’avoir est effectué en espèces.

Facture n°3220 du 20/11/2009 : Facture d’avoir n°101 du 24/11/2009 :


Montant brut  7 500,000 Montant brut  1 000,000
Remise 6%  - 450,000 Remise 6%  - 60,000
Net commercial 7 050,000 Net commercial 940,000
Escompte 1% - 70,500 Escompte% - 9,400
Net financier 6 979,500 Net financier 930,600
TVA18% 1 256,310 TVA18% 167,508
Port 100,000 Net à rembourser 1 098,108
TVA12% 12,000
Net à payer 8 347,810

- Chez le vendeur :
20/11/2009
     

532   Banque   8 347,810  


654   Escomptes accordés 70,500  
  701 Ventes produits finis   7 050,000
  706 Produits des activités annexes   100,000
  4367 Etat – TCA collectées   1 268,310
Facture n°3220

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      24/11/2009      
           

701   Vente produite finis 940,000  


4367   Etat – TCA collectées 167,508  
  54 Caisse   1 098,108
  654 Escomptes accordés   9,400
Facture d’avoir n°101

b- La comptabilisation des réductions commerciales et financières hors facture initiale :


Exemple 9 :
12/01/2010 : Achat de marchandises facturé comme suit (Facture n°56 réglée par chèque) :
Montant brut : 12 000 D ; remise : 5% ; escompte : 1% ; TVA : 18%

20/01/2010 : Vu la qualité moyenne des marchandises achetées le 12-01-2010, le fournisseur a


accordé à l’entreprise un rabais de 5% (Facture d’avoir n°5 remboursée par chèque).

Facture n°56 du 12/01/2010 : Le net commercial base de calcul du rabais de 5% est de


Montant brut  12 000,000 11 400,000 D
Remise 5% - 600,000 Facture d’avoir n°5 du 20/01/2010
Net commercial 11 400,000 Rabais 5% 570,000
Escompte 1% - 114,000 Escompte 1% - 5,700
Net financier 11 286,000 Rabais net financier 564,300
TVA18% 2 031,480 TVA 18% 101,574
Net à payer 13 317,480 Net à rembourser 665,874

- Chez le vendeur :
12/01/2010
     

532   Banque   13 317,480  


654   Escomptes accordés 114,000  
  707 Ventes de marchandises   11 400,000
  4367 Etat – TCA collectées   2 031,480
Facture n°56
    20/01/2010      
           

709   R.R.R accordés par l’entreprise 570,000  


4367   Etat – TCA collectées 101,574  
  532 Banques   665,874
654 Escomptes accordés 5,700
Facture d’avoir n°5
- Chez l’acheteur :
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12/01/2010
     

607   Achats de marchandises   11 400,000  


4366   Etat – TCA déductibles 2 031,480  
  532 Banques   13 317,480
  755 Escomptes obtenus   114,000
Facture n°56
    20/01/2010      
           

532   Banques 665,874  


755   Escomptes obtenus 5,700  
  609 R.R.R obtenus sur achats   570,000
4366 Etat – TCA déductibles 101,574
Facture d’avoir n°5
4- La comptabilisation des avances et acomptes sur commandes de marchandises :
a- La comptabilisation chez le fournisseur (vendeur) :
La somme reçue par une entreprise en tant qu’avance ou acompte constitue pour elle une dette
jusqu’à ce que la facture soit établie. Cette somme s’enregistre au crédit du compte « 4191 Clients –
Avances et acomptes reçus sur commandes ».

b- La comptabilisation chez le client (acheteur) :


La somme versée par un client à son fournisseur à titre d’avance ou acompte constitue pour lui une
créance à valoir sur le montant de la facture. Cette somme s’enregistre au débit du compte
« 4091 Fournisseurs – Avances et acomptes versés sur commandes ».
Exemple 12 :
18/04/2010 : Réception d’un bon de commande pour l’achat de marchandises d’un montant brut de
12 000 D. Le bon de commande est accompagné d’un chèque de 5 000 D à titre d’avance sur
commandes.
02/05/2010 : Livraison des marchandises commandées le 18/04/2010. La facture n°2420 est
détaillée comme suit ; Montant brut hors TVA : 12 000 D ; remise : 4% ; port : 200 ;
TVA : 12%. Le solde après déduction de l’avance a fait l’objet d’une traite payable
dans 60 jours.
Le transport est assuré par les propres moyens du vendeur.
Facture n°2420 du 02/05/2010 :
Montant brut : 12 000,000
Remise 4% : - 480,000
Net commercial : 11 520,000
TVA 18% : 2 073,600
Port : 200,000
TVA 12% 24,000
Total TTC 13 817,600
Votre avance du 18/04 - 5 000,000
Reste à payer 8 817,600

- Chez le vendeur :
18/04/2010
     

532   Banques   5 000,000  


  4191 Clients – Avances et acomptes reçus sur commandes   5 000,000
Chèque n°… à titre d’avance
    02/05/2010      
           

4191   Clients – Avances et acomptes reçus sur commandes 5 000,000  


413   Clients – Effets à recevoir 8 817,600  
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707 Ventes de marchandises 1 520,000
706 Produits des activités annexes 200,000
4367 Etat – TCA collectées 2 097,600
Facture n°2420

- Chez l’acheteur :
18/04/2010
     

4091   Fournisseurs – Avances et acomptes versés sur commandes 5 000,000  


  532 Banques   5 000,000
Chèque n°… à titre d’avance
    02/05/2010      
           

607   Achats de marchandises 11 520,000  


6241 Transports sur achats 200,000
4366   Etat – TCA déductibles 2 097,600  
4091 Fournisseurs – Avances et acomptes versés sur commandes 5 000,000
403 Fournisseurs d’exploitation – Effets à payer 8 817,600
Facture n°2420

Remarque : Les comptes 4191 et 4091 sont des comptes intermédiaires qui doivent être soldés une
fois la facture est établie.

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Travaux dirigés n°1 : La facturation

EXERCICE 1 : LA SOCIETE (STC)

La société tunisienne de charpente est une entreprise dont l’objet est la fabrication de charpentes
métalliques (type A1 et A2). Elle est soumise à la TVA au taux de 18%, le transport est soumis au
taux de 12%.

Durant le mois de mars 2010, elle a effectué les opérations suivantes :

- Le 05/03 : Reçu un chèque bancaire n°64260 de 1 000 D, à titre d’avance sur une commande de
600 unités de l’article A1, de la part d’un client particulier dénommé Mohamed.

- Le 10/03 : Livraison à Mohamed (facture n°78) de 600 unités de l’article A1 à 15 D hors TVA
l’une. Les frais de transport, assuré par un camion de la STC, ont été facturés pour 200 D hors
TVA. La facture prévoit une remise de 6% et un escompte de 2% pour paiement au comptant
(chèque n°64251) et moyennant l’avance consentie le 05/03.

- Le 15/03 : Mohamed retourne 100 unités de l’article A1. Il obtient le même jour la facture
d’avoir n°43 et le chèque n°5426 correspondant.

Les produits retournés ont été transportés, après accord de la STC, par la STM pour 50 D hors
TVA. La facture de transport a été reçue et réglée, en espèces, le même jour par la STC.

- Le 21/03 : Avance de 2 000 D, effectuée par virement bancaire, au profit du fournisseur


Brahim sur une commande d’achat de matières premières C et D.

- Le 25/03 : Suivant facture n°23, la STC achète auprès du fournisseur Brahim 300 unités de
l’article C au prix unitaire de 7,500 D hors TVA et 200 unités de l’article D à 16 D hors TVA
l’unité.

La facture comprend des frais de transport pour 240 D hors TVA, une remise de 8% et un
escompte de 2% pour paiement au comptant (chèque n°5427).

- Le 27/03 : La STC demande de relever la remise de 8% à 12% sur tous les articles reçus le
25/03. Le même jour, elle reçoit la facture d’avoir n°15 et le chèque n°87541 correspondant.

- Le 30/03 : Vente à Salim, personne physique soumise au régime réel de la TVA, (facture n°79)
de 250 unités de l’article A1 à 16 D hors TVA l’une et de 200 unités de l’article A2 à 30 D hors
TVA l’une. La facture comprend une remise de 6% et un escompte de 2% pour paiement au
comptant (chèque n°1457).

Les frais de transport facturés au client pour 250 D hors TVA, ont été assurés par un
intermédiaire, réglés le même jour par la STC, en espèces.

Travail à faire :

1- Enregistrer toutes les opérations décrites ci/dessus au journal de la STC,

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2- Sachant que la déclaration de la TVA a été déposée, à la recette des finances, le 6 avril 2010 et
que le règlement éventuel est assuré par chèque bancaire, passer les écritures y afférentes.

Chapitre VI : LES COMPTES DE GESTION


I- INTRODUCTION 

Les comptes de bilan décrivent les variations des valeurs d’actifs, de capitaux propres et de passifs
et permettent la détermination du résultat global. Mais l’entreprise ne peut se contenter d’un compte
global de résultat. Il est essentiel pour l’entreprise de fournir les éléments concourant à la formation
du résultat global.

Ainsi le Compte « Résultat » va-t-il être scindé en divers comptes de « Charges » (Débit) et
de « Produits » (Crédit). Les comptes de charges et de produits sont des comptes de gestion.

II- LES RAISONS DE L’UTILISATION DES COMPTES DE GESTION

1- Les raisons de fonds :

Par application du principe de la comptabilité à partie double, toute opération commerciale


s’enregistre dans deux comptes au moins, un compte qui est débité et un autre qui est crédité d’un
égal montant. Si l’opération est non génératrice de résultat, elle peut être décrite par deux comptes
de bilan.

Exemple : Acquisition au comptant (chèque) d’un terrain pour une valeur de 20 000 D.

Pour enregistrer cette opération, on débite le compte « 221 Terrains », et on crédite le compte
« 532 Banques » qui sont tous les deux comptes du bilan.

Dans d’autres cas, une opération comptable ne fait pas jouer deux comptes du bilan. Pour pouvoir
appliquer la règle de la double écriture, on fait intervenir un compte de gestion.

Exemple : L’entreprise paie, en espèces, 300 D à titre de loyer.

Dans cette opération, le compte crédité est le compte caisse puisque l’argent sort de la caisse.

Mais quel compte de bilan pourra t- on débiter ?

Aucun ; il n’y a aucune partie du bilan qui reçoive le loyer. Pour respecter la règle de la double
écriture, on est amené à ouvrir un compte de gestion (charge), que l’on appellera « 613 Locations ».
Dans ce cas, il y a action sur le résultat. Cela se traduit par une variation sans contre partie au bilan.

Une charge correspond donc à une diminution de la situation nette (diminution de l’actif ou
augmentation du passif).

Un produit correspond à un enrichissement de la situation de l’entreprise (augmentation de l’actif


ou diminution du passif).

2- Les raisons de forme ou techniques :

Exemple : Vente de marchandises, en espèces, pour 4 000 D.


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Pour enregistrer cette opération, il est facile de débiter la caisse de 4 000 D pour marquer l’entrée
d’argent mais on ne peut pas créditer la même somme au compte « 37 Stocks de marchandises »
pour marquer la sortie de marchandises car les sorties de marchandises doivent être comptabilisées
à leurs coût d’achat.

Or, dans la pratique, il est difficile de déterminer le coût de revient du lot qui est vendu, parce que :
- L‘existant provient de plusieurs achats successifs à des prix différents,
- Des réductions commerciales ultérieures ont pu modifier le prix d’achat,
- Il est difficile de répartir les frais d’approvisionnement commun à plusieurs livraisons (frais
de transport, loyer, magasinage…)
Il n’y a donc aucun obstacle tenant au fond à la comptabilisation au moyen de deux comptes de
bilan (Méthode de l’inventaire comptable permanent) mais en raison des difficultés pratiques de
cette solution, on préfère utiliser un compte de bilan et un compte de gestion (Méthode de
l’inventaire intermittent).
Dans notre exemple, on porte le crédit à un compte de gestion (produit) que l’on appellera « 707
Ventes de marchandises ».
Inventaire des marchandises : IL y a deux grandes méthodes d’inventaire des marchandises ;

Méthode de l’inventaire permanent :


C’est un inventaire que l’on fait en permanence. Il est basé sur l’enregistrement des entrées
et des sorties de marchandises dans un compte unique « 37 Stocks de marchandises ». Le
solde de ce dernier compte donne à tout moment, le montant théorique des marchandises en
stock. Ce stock théorique s’oppose au stock réel qui est calculé de façon extra-comptable par
recensement des marchandises effectivement en stock. C’est la méthode préconisée par le
modèle de référence du SCET 97.

Méthode de l’inventaire intermittent :


C’est un inventaire que l’on fait périodiquement par intermittence c’est à dire par moments
(à la fin de chaque exercice comptable). C’est la méthode préconisée par le modèle autorisé
du SCET 97.
Le principe est simple :
- On ne touche plus au compte « 37 Stocks de marchandises », ce compte n’enregistre que le
stock de marchandises à l’ouverture (stock initial) et à la clôture de l’exercice (stock final).
- En cours d’exercice, les entrées et les sorties de marchandises transitent respectivement par
les comptes « 607 Achats de marchandises » et « 707 Ventes de marchandises ».
- En fin de période, on détermine, obligatoirement de façon extra-comptable, le stock final
réel. En comptabilité et après l’inventaire physique, on annule le stock initial en le créditant
et on constate le stock final (réel) en le débitant en contre partie de ce débit et crédit on fait
jouer le compte « 6037 Variations des stocks de marchandises »

III- LES CARACTERISTIQUES ESSENTIELLES DES COMPTES DE GESTION 


1- Les charges et les produits constituent des emplois et des ressources irréversibles :

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Contrairement aux comptes de bilan qui enregistrent les flux d’emplois et de ressources provisoires
ou réversibles, le paiement des salaires en rémunération du travail fourni est une charge irréversible,
car le travail est un service irrémédiablement consommé par l’entreprise, à la différence d’un bien
matériel ou immatériel qui a été acquis peut être cédé. Ce raisonnement s’applique, en principe pour
toute sorte de charges (consommation d’eau, d’électricité, de gaz, de téléphone, frais de
déplacement, pénalité, petits outillages, etc).

2- Fonctionnement des comptes de gestion :

Tous les comptes de charges (emplois définitifs) augmentent du côté débit et diminuent du côté

crédit, alors que tous les comptes de produits (ressources définitives) augmentent du côté crédit et

diminuent du côté débit.

3- Les comptes de gestion groupent les comptes destinés à enregistrer, dans l’exercice, les charges
et les produits par nature se rapportant :

- Aux activités ordinaires de l’entreprise,


- Aux éléments extraordinaires.

Les activités ordinaires :


Recouvrent une activité dans laquelle s’engage une entreprise dans le cadre de ses affaires ainsi que
les activités liées qu’assume l’entreprise à titre accessoire ou dans le prolongement de ses activités
ordinaires.

Les éléments extraordinaires :


Sont les produits ou les charges consécutifs à des événements ou opérations clairement distincts des
activités ordinaires de l’entreprise qui ne sont en conséquence pas censés se reproduire de manière
fréquente, ni régulière au cours des prochains exercices.

4- Les comptes de gestion sont propres pour chaque exercice comptable :


Les comptes de gestion ne sont utilisés qu’en cours d’exercice. Ils disparaissent à la fin de l’exercice (on dit q’ils sont soldés). C’est pourquoi on
les qualifie de comptes caducs, contrairement aux comptes de bilan qui sont des comptes avec solde ou report (transitent d’un exercice à l’autre,
bien sûr, à condition qu’ils ne soient pas soldés).

IV- CLASSIFICATION DES CHARGES ET DES PRODUITS

1- Les charges :
La classe 6 regroupe les comptes de charges et pertes par nature. Le système comptable nous donne
les définitions suivantes :

Les charges :
Proprement dites sont soit les sorties de fonds ou autres formes d’utilisation des éléments d’actif,
soit la constitution de passifs (soit les deux), résultant de la livraison ou de la fabrication de
marchandises, de la prestation de services ou de la réalisation d’autres opérations qui s’inscrivent
dans le cadre des activités principales ou centrales de l’entreprise.

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Les pertes :
Sont des diminutions de capitaux propres résultant des transactions périphériques ou incidentes
ainsi que toutes autres transactions ou évènements et circonstances affectant l’entreprise à
l’exception de ceux résultants des charges ou des distributions aux propriétaires du capital.

1-1 Achats ( 60 ) :


Les achats sont inscrits au débit des comptes 601 à 607 au prix d’achat. Ce dernier s’entend un prix

facturé, net de taxes récupérables, auquel s’ajoutent, notamment, les droits de douane afférents aux

biens acquis, les frais de transport et d’assurance à l’étranger (prix rendu frontière).

601 Achats stockes de matières premières et fournitures liées


602 Achats stockes d’autres approvisionnements

606 Achats non stockés de matiéres et fournitures

Ce compte regroupe tous les achats non stockables (eau, électricité, gaz, fournitures d’entretien et
de nettoyage, petit outillage (durée de vie limitée à l’exercice ou ayant un coût non significatif),
fournitures administratives,…..).
607 Achats de marchandises

609 Rabais, remises, ristournes obtenus sur achats :

Ce compte enregistre à son crédit les rabais, remises et ristournes sur achats obtenus des

fournisseurs et dont le montant, non déduit des factures d’achats, n’est connu que postérieurement à

la comptabilisation de ces factures.

1-2 Services extérieurs ( 61 ) :

613 Locations (y compris malis sur emballages) : Loyers payés et correspondant à une période de
location de l’exercice.

615 Entretien et réparations : Les dépenses d’entretien et de réparation qui sont de nature à
maintenir les éléments dans un état normal d’utilisation sont portées au débit de ce compte.

616 Primes d’assurances : Débité des montants des contrats d’assurances.

1-3 Autres services extérieurs ( 62 ) :


621 Personnel extérieur à l’entreprise : Débité des sommes payées à des firmes de services qui
« louent » du personnel à l’entreprise considérée (gardiens (SOGEGAT), femmes de ménages, ...).
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622 Rémunérations d’intermédiaires et honoraires : Débité des sommes payées aux tiers pour
services rendus à l’entreprise, exemple ; courtiers, commissionnaires, avocats, conseillers fiscaux,
experts comptables, etc.

623 Publicité, publications et relations publiques : Débité des sommes versées pour annonces,
insertions, échantillons, foires et expositions, cadeaux à la clientèle, catalogues et imprimés divers,
pourboires, dons, etc.

624 Transports de biens et transports collectifs du personnel : Débité des sommes payées à des
tiers à l’occasion des services de transport assurés pour l’entreprise (transports sur achats ou sur
ventes, transports collectifs du personnel).

625 Déplacements, missions et réceptions : Débité des sommes payées au titre des frais de
voyages, déplacements, déménagements, missions et réceptions.

626 Frais postaux et frais de télécommunications : Débité des sommes payées au titre des frais
de téléphone, fax, télex, télégramme, timbres postaux, etc.

627 Services bancaires et assimilés : Débité des sommes payées ou retenues par les établissements
financiers au titre des frais sur titres (achat et vente), commissions et frais sur émission d’emprunts,
frais sur effets, locations de coffres, etc.

1-4 Charges diverses ordinaires ( 63 ) :


631 Redevances pour concessions de marques, brevets, licences, procédés, droits et valeurs
similaires : Débité des montants réglés pour obtenir le droit d’utiliser un brevet, une licence, une
marque, etc.

634 Pertes sur créances irrécouvrables : Débité des non paiements définitifs, des créances des
débiteurs défaillants (faillite, décès, …). Ce sont les créances qui présentent un caractère habituel eu
égard notamment à la nature d’activité.

636 Charges nettes sur cession d’immobilisations et autres pertes sur éléments non récurrents
ou exceptionnels : Débité des moins values sur cession d’éléments d’actifs (autres que les valeurs
mobilières de placement), des pertes sur éléments non récurrents ou exceptionnels tels que :
- Amendes fiscales et pénalités,
- Les pénalités sur marchés (et dédits payés sur achats et sur ventes),
- Les rappels d’impôts (autres que les impôts sur les bénéfices).
1-5 Charges du personnel ( 64 ) :
Débité des montants payés au titre des charges de personnel : salaires bruts, primes diverses,
congés payés, charges sociales légales, commissions au personnel, indemnité de licenciement, etc.
1-6 Charges financières ( 65 ) :
Ce compte enregistre les charges rattachées à la gestion financière à l’exclusion des services
bancaires et assimilés qui sont enregistrés dans le compte 627. Aux passifs du bilan, seul le
principal de la dette doit être mentionné, les intérêts sont portés en charges financières.
651 Charges d’intérêts : Débité du montant des intérêts des emprunts et dettes, intérêts des
comptes courants et dépôts créditeurs, intérêts bancaires sur opérations de financement, intérêts sur
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obligations, intérêts des autres dettes (y compris les pénalités et intérêts de retard sur emprunts et
cotisations sociales).
635 Pertes sur créances liées à des participations : Débité du montant des pertes définitives sur
les créances liées à des participations dans le capital d’autres entreprises.
654 Escomptes accordés : Enregistre les réductions financières du prix à payer accordées en
fonction de la date de règlement, on dit souvent escompte de règlement. A la différence des
réductions commerciales, les escomptes de règlement n’entraînent pas une réduction de la valeur
des produits faisant l’objet de la facture.
655 Pertes de changes : Elles résultent de la différence existant entre la valeur d’origine
comptabilisée et le montant payé ou encaissé au cours de la période comptable de règlement
(opérations en monnaies étrangères).
656 Charges nettes sur cessions de valeurs mobilières : Débité des moins values sur cession des
titres de placement.
657 Autres charges financières : Débité des montants des charges qui ne peuvent pas être
imputées aux comptes précédents.
1-7 Impôts, taxes et versements assimilés ( 66 ) :

6611 TFP
6612 FOPROLOS
6654 Droits d’enregistrements
6655 taxes sur véhicules

1-8 Pertes extraordinaires ( 67 ) :

Sont comptabilisées dans ce compte les charges ayant un caractère extraordinaire, c’est à dire
consécutives à des éléments qui :

- Ne sont pas censés se répéter fréquemment au cours des prochains exercices,

- Ne sont pas typiques des activités ordinaires de l’entreprise,

- Ne découlent pas principalement de décisions ou d’appréciations des dirigeants ou des


propriétaires (dommages causés par un tremblement de terre ou une autre catastrophe
naturelle, expropriation d’un terrain d’une entreprise…).

1-9 Dotations aux amortissements et aux provisions ( 68 ) :

1-10Impôts sur les bénéfices ( 69 ) :

Ce compte enregistre à son débit le montant du au titre des bénéfices imposables.

2- Les produits :

La classe 7 regroupe les comptes de produits classés par nature. Les produits comprennent les
revenus et les gains. Le système comptable nous donne les définitions suivantes :

Les produits :

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Sont soit les rentrées de fonds ou autres augmentations de l’actif d’une entreprise, soit le règlement
des dettes de l’entreprise (soit les deux), résultant de la livraison ou de la fabrication de
marchandises, de la prestation de services ou de la réalisation d’autres opérations qui s’inscrivent
dans le cadre des activités principales ou centrales de l’entreprise.

Les gains :

Sont les accroissements des capitaux propres résultant de transactions périphériques ou incidentes
ainsi que toutes autres transactions ou évènements et circonstances affectant l’entreprise à
l’exception de ceux résultants des revenus ou des apports des propriétaires du capital.

2-1 Ventes de produits fabriqués, prestations de services, marchandises ( 70 ) :

Ce compte est crédité, d’une manière générale, du prix de vente au vu des factures correspondantes.
Le prix de vente s’entend généralement le prix facturé, net de taxes collectées, déduction faite des
réductions commerciales lorsqu’elles sont sur facture.

- Les subdivisions 701 à 707 (sauf 706) sont utilisées selon la nature des activités de
l’entreprise,

- Le compte « 706 Produits des activités annexes » est crédité des montants reçus sur
activités accessoires, telles que les commissions et courtages reçus, les locations diverses,
les ports et frais accessoires facturés aux clients et assurés par les propres moyens de
l’entreprise, les bonis sur reprises d’emballages consignés, mises à disposition du personnel
facturé, etc.

- Rabais, remises, ristournes accordés par l’entreprise (709) : Débité des montants des
réductions commerciales accordées hors facture initiale par l’entreprise à ses clients.

2-2 Production stockée ( 71 ) :


Ce compte enregistre, une fois par an, en fin d’exercice dans le compte 713 la variation des stocks

de produits finis et en cours. Les subdivisions du compte 713 sont :

- Débités des stocks de produits finis et en cours d’ouverture (pour solde),


- Crédités des stocks de produits finis et en cours de clôture.

En conséquence, le solde du compte 71 représente la variation globale de la production stockée


entre le début et la fin de l’exercice. Ce solde peut être créditeur en cas de stockage (Stock final >
Stock initial) ou débiteur en cas de déstockage (Stock final < Stock initial).
- Solde débiteur (SF < SI) : Déstockage joue comme une charge
- Solde créditeur (SF > SI) : Stockage joue comme une charge négative

2-3 Production immobilisée ( 72 ) :


Ce compte enregistre le coût des travaux faits par l’entreprise pour elle-même. Il est crédité :

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- Soit par le débit du compte « 23 Immobilisations en cours » du coût réel de production des
immobilisations créées par les moyens propres de l’entreprise, au fur et à mesure de la
progression des travaux,
- Soit directement par le débit des comptes d’immobilisations intéressés (21 ou 22) si le
transit par le compte 23 ne s’avère pas nécessaire (immobilisation terminée).

2-4 Produits divers ordinaires ( 73 ) :


731 Redevances pour concessions, brevets, licences, marques, procédés, droits et valeurs
similaires : Crédité des montants reçus des produits de la propriété industrielle.

732 Revenus des immeubles non affectés aux activités professionnelles : Crédité, en général, des
revenus des immeubles loués appartenant à l’entreprise (ne proviennent pas des activités normales
de l’entreprise).

733 Jetons de présence et rémunérations d’administrateurs, gérants : Crédité du montant de la


rémunération reçue par l’entreprise en sa qualité d’administrateur de sociétés. C’est un montant
fixe, déterminé par l’assemblée générale à raison de leur présence aux conseils d’administration.

735 Quotes-parts de résultat sur opérations faites en commun.

736 Produits nets sur cessions d’immobilisations et autres gains sur éléments non récurrents
ou exceptionnels : Crédité des plus values relatives aux cessions d’éléments d’actifs (autres que les
valeurs mobilières de placement), des produits exceptionnels tels que :
- Les dédits et pénalités perçues sur achats et sur ventes,
- Dons ou libéralités reçues,
- Rentrées sur créances qui avaient été antérieurement considérées comme irrécouvrables,
- Les dégrèvements d’impôts,
- Les produits divers : les différences de caisse positives, les différences de règlements
positifs sur les créances et les dettes.

739 Quotes-parts des subventions d’investissements inscrites au résultat de l’exercice : Les


subventions d’investissements doivent être progressivement rapportées aux résultats de l’entreprise.
Ainsi, la subvention qui lors de son attribution était une ressource de financement sans effet sur le
résultat, se transforme, peu à peu, en produits qui viennent augmenter les résultats des exercices
ultérieurs (débit 1459 et crédit 739).

2-5 Subventions d’exploitation et d’équilibre ( 74 ) :


Les subventions, qui constituent une des formes des aides publiques, désignent toute aide générant
un transfert de ressources vers une entreprise.

741 Subventions d’exploitation :


Subventions dont bénéficie une entreprise pour lui permettre de compenser l’insuffisance de
certains produits d’exploitation ou de faire face à certaines charges d’exploitation. Ces subventions
sont portées au crédit du compte 741 dès que l’entreprise a la certitude de leur octroi sans attendre
la date effective de leur versement.
745 Subventions d’équilibre :
Subventions dont bénéficie une entreprise pour compenser, en tout ou partie, la perte qu’elle aurait
constatée, si ces subventions ne lui avaient pas été accordées.

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2-6 Produits financiers ( 75 ) :
Ce compte enregistre les produits liés à la gestion financière de l’entreprise. Il est presque
symétrique du compte 65.

751 Produits de participations : Crédité du montant des revenus des titres de participations,
revenues des créances rattachées à des participations, etc.

752 Produits des autres immobilisations financières : Crédité du montant des revenus des titres
immobilisés, revenus des prêts, revenus des créances immobilisées, intérêts perçus, etc.

753 Revenus des autres créances : Crédité du montant des revenus des créances commerciales,
créances diverses, pénalités sur créances, etc.

754 Revenus des valeurs mobilières de placement : Crédité du montant des revenus des
placements : dividendes, parts de résultat et les intérêts.

755 Escomptes obtenus : Crédité des montants des escomptes obtenus par l’entreprise de ses
fournisseurs par le débit du compte de tiers intéressé ou d’un compte de trésorerie.

756 Gains de change : Crédité des montants de gains de change résultants de la différence existant
entre la valeur d’origine comptabilisée et le montant payé ou encaissé au cours de la période
comptable de règlement.

757 Produits nets sur cessions de valeurs mobilières : Crédité des montants des plus values
réalisées sur la cession des valeurs mobilières.

2-7 Gains extraordinaires ( 77 ) :


Sont comptabilisés dans ce compte les gains ayant un caractère extraordinaire.

2-8 Reprises sur amortissements et provisions ( 78 ) : à voir en deuxième année.

2-9 Transferts de charges ( 79 ) :


Ce compte enregistre les charges à transférer soit à un compte de bilan, soit à un autre compte de
charges (ce compte joue le même rôle que le compte « 72 Production immobilisée » pour ce qui
concerne les charges engagées pour la réalisation d’une immobilisation).

V- RAPPORT ENTRE LE RESULTAT DE BILAN ET LE RESULTAT DE GESTION 

- Le résultat de bilan doit être obligatoirement égal au résultat de gestion car les opérations
qui entraînent le déséquilibre du bilan se retrouvent dans les comptes de gestion.

- Le résultat de l’entreprise peut donc être obtenu par deux voies :

o Soit à partir des comptes de bilan :

Résultat = Actifs – Capitaux propres avant résultat – Passifs

o Soit à partir des comptes de gestion :


Résultat = Produits – Charges
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Résultat = Produits – Charges

Une question se pose alors : Pourquoi calculer le résultat deux fois ?

Ce double calcul de résultat :

- Offre une possibilité de contrôle réciproque des deux approches et d’élimination des erreurs,

- Le résultat de gestion permet d’expliquer la formation du résultat de situation.

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Travaux dirigés n° 3 : Procédures d’enregistrement
EXERCICE 1 :
Première partie
Le 28 novembre 2007, trois amis décident de constituer une société dénommée « Karim et Cie »
ayant pour objet la fabrication des portes coulissantes. Le capital de la société est fixé à 500 000 D.
Les apports des associés se présentent comme suit :
Anis : Son apport représente 32 % du capital social, il est composé des éléments suivants :
- Diverses machines industrielles estimées en apport à 100 000 D. Anis doit encore la somme
de 60 000 D au fournisseur. Cette dette, matérialisée par des traites à payer dans 12 mois,
a été prise en charge par la nouvelle société.
- Des espèces pour 20 000 D.
- Un camion estimé en apport à 40 000 D.
- Des équipements de bureau détaillés comme suivent :
 Un matériel informatique estimé en apport à 8 000 D.
 Des meubles de bureau estimés en apport à 4 000 D.
- Des logiciels de gestion comptable et commerciale estimés en apport à 6 000 D.
- Un stock de matières premières (valeur à déterminer).
Ahmed : Son apport représente 30 % du capital social, il est composé des éléments suivants :
- Terrain estimé en apport à 60 000 D.
- Un bâtiment estimé en apport à 63 000 D.
- Des installations générales, agencements et aménagements des constructions estimés à 24 000 D.
- Des fonds en banque : 20 000 D.
- Des titres de participations : 33 000 D.
- Un emprunt bancaire (valeur à déterminer) remboursable sur 10 tranches annuelles égales dont
la première tranche est payable le 30 juin 2008.

Karim : a apporté les actifs réels et les passifs de son entreprise qui a cessé son activité depuis
quelques semaines. Le dernier bilan arrêté au 31-10- 2007 se présente comme suit (sommes en
dinar) :
Actifs Montants Capitaux propres et passifs Montants
Actifs non courants  : Capitaux propres  :
Concession de marque 36 000 Compte de l’exploitant 220 000
Matériel industriel 100 000 Résultat de l’exercice (25 800)
Matériel de transport 50 000 Autres capitaux propres 53 000
Inst Géné Agen et Amé divers 17 000 Total des capitaux propres 247 200
Equipement de bureau 19 000
Titres de participation 44 000 Passifs non courants  :
Dépôts et cautionnements versés 6 000 Emprunts bancaires 61 500
Autres actifs non courants 12 600 Crédits fournisseurs d’immobilisations 20 000
Total des actifs non courants 284 600 Total des passifs non courants 81 500
Actifs courants  :
Stocks de matières premières 10 000 Passifs courants  :
Stocks de produits finis 34 000 Fournisseurs d’exploitation 9 600
Fournisseurs – avances et acomptes V/C 6 000 Fournisseurs d’exploitation – EAP 23 000
Clients 13 000 Clients – avances et acomptes R/C 9 000
Clients – EAR 21 000 Fournisseurs d’immobilisation – EAP 14 500
Placements courants 15 000 Sécurité sociale (CNSS) 5 700
Banque 16 400 Echéances à – d’un an sur ENC 13 500
caisse 4 000 Total des passifs courants 75 300
Total des actifs courants 119 400 Total des passifs 156 800
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Total des actifs 404 000 Total des capitaux propres et passifs 404 000

On vous informe, qu’en commun accord des associés, il a été décidé ce qui suit :
- Toutes les immobilisations incorporelles et corporelles de Karim ont été prises avec un
abattement de 30% de leurs valeurs telles quelles figurent au niveau du bilan arrêté au 31
octobre 2007.
- Le reliquat de l’apport de Karim correspondait à la valeur attribuée aux éléments incorporels
rattachés au fonds de commerce.
En outre, en vous informe que lors de la constitution, les associés ont payé les frais suivants :
- Honoraires d’expert aux apports et d’avocat : 4 350 D (par chèques bancaires) ;
- Droits d’enregistrement des actes constitutifs : 2 650 D (en espèces) ;
- Frais de publication des actes constitutifs de la société : 1 800 D (par chèques bancaires).
Travail à faire :
1- Présenter l’apport de chaque associé.
2- Présenter le bilan de constitution normalisé et calculer la situation nette comptable.
3- Enregistrer au journal les écritures relatives à la constitution.
Deuxième partie
Au cours du mois de décembre 2007, la société «Karim et Cie » a réalisé les opérations suivantes
qu’elle vous demande d’enregistrer au journal général.
01-12: Vente de produits finis (Facture n°1) pour 14 400 D. Le client a réglé 2 000 D en espèces, 4
000 D par chèque bancaire et a accepté, pour le reste, une traite payable dans 2 mois.
01-12: Avis de débit relatif au prélèvement d’une annuité de l’emprunt bancaire incorporée dans
l’apport de Karim :
- 13 500 D en principal.
- 8 600 D au titre des intérêts.
02-12: Achat de matières premières (Facture n°6124) pour 18 800 D ; payé 50% par chèque, le reste
par acceptation de quatre traites de valeurs égales payables chaque fin du mois.
04-12: Règlement en espèces de la prime d’assurance du camion : 970 D.
05-12: L’associé Ahmed a retiré provisoirement, pour ses besoins personnels, 1 500 D de la caisse.
07-12: Une avance sur salaire a été versée, en espèces, à l’un des salariés : 600 D.
09-12: Vente de produits finis (Facture n°2) pour 17 000 D à un client qui a passé la commande en
octobre 2007 à Karim et qui à l’occasion a fait une avance en espèces de 6 000 D.
10-12: Encaissement par l’intermédiaire de la banque de 16 000 D de la part des clients en
règlement de leurs traites échues.
11-12: Un client a passé une commande d’achat d’un lot de produits finis d’une valeur de 11 500 D.
Le bon de commande a été accompagné d’un chèque de 3 500 D à titre d’avance.
13-12: Le client du 9-12 a retourné un lot de produits finis non conforme à la commande : 2 000 D. La
facture d’avoir n°1 a été adressée le jour même.
14-12: Lancement d’une commande d’achat de matières premières pour un montant de 44 000 D.
Le fournisseur a exigé une avance de 25 % que la société lui a payé par chèque.
17-12: La société a cédé toutes les valeurs mobilières de placement pour 21 000 D. Encaissement
immédiat d’un chèque bancaire de 10 000 D, le reste dans deux mois.
19-12: Le client du 9-12 a accepté une lettre de change, pour solde, payable dans 45 jours.
21-12: Règlement en espèces des factures suivantes :
- Facture d’électricité : 700 D
- Facture d’impression du calendrier publicitaire : 360 D
- Facture de fournitures d’emballages stockables : 850 D
22-12: Acceptation d’une traite au profit d’un fournisseur d’exploitation : 7 200 D.
23-12: Règlement en espèces de divers impôts et taxes : 1 400 D.

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26-12: Location d’un dépôt de stockage et règlement par chèque du loyer payable trimestriellement
et d’avance et de 2 mois de cautionnement (le loyer est de 800 D par mois).
27-12: Règlement en espèces des frais d’aménagement du dépôt de stockage : 6 000 D.
28-12: Réception d’un avis de débit relatif à des frais et commissions prélevés par la banque : 230 D.
31-12: Règlement en espèces des salaires : 5 850 D (montant avant déduction de l’avance du 7-12).
EXERCICE 2 :
Première partie :
Durant le mois de décembre 2008, trois amis ont décidé de s’associer afin de constituer une société
en nom collectif « Youssef et Cies » dont l’objet social est la commercialisation d’articles
électroménagers. La société est définitivement créée le 14 décembre 2008.
La balance d’ouverture, de la société « Youssef et Cie », arrêtée à la date de sa création est la
suivante :
(Montants en dinars)
N° des Intitulés des comptes Soldes
comptes Débiteurs Créditeurs
101 Capital social 300 000
1621 Emprunts bancaires 17 000
1685 Crédits fournisseurs d’immobilisations 16 500
213 Logiciels 12 000
214 Fonds commercial 15 000
224 Matériel de transport 45 000
2281 Installations générales, agencements et aménagements divers 14 700
2282 Equipement de bureau 14 100
251 Titres de participation 20 000
264 Prêts 4 000
265 Dépôts et cautionnements versés 3 000
271 Frais préliminaires 8 220
326 Stocks d’emballages 8 000
37 Stocks de marchandises 168 100
401 Fournisseurs d’exploitation
403 Fournisseurs d’exploitation – Effets à payer 8 600
405 Fournisseurs d’immobilisation – Effets à payer 34 105
4091 Fournisseurs – Avances et acomptes versés sur commandes 8 250
12 000
411 Clients
7 400
413 Clients – Effets à recevoir
24 350
4191 Clients – Avances et acomptes reçus sur commandes
425 Personnel – Rémunérations dues 1 850
4365 Etat, Taxes sur le chiffre d’affaires à décaisser 2 600
4531 Sécurité sociale et autres organismes sociaux 3 915
505 Echéances à moins d’an sur emprunts non courants 2 930
516 Echéances à moins d’an sur prêts non courants 4 250
52 Placements courants 2 000
532 Banques 15 000
540 Caisse 22 330
4 800
Totaux 400 000 400 000
Les apports sont détaillés par associé comme suit :
L’associé Adel détient 25 % du capital de la nouvelle société, il apporte :
- Les logiciels,
- Les titres de participation,
- Une partie des stocks de marchandises,
- 7 000 D en espèces.
L’associé Mohamed détient 35 % du capital de la nouvelle société, il apporte :
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- Les placements courants,
- Une partie des fonds en banque,
- 50 % des stocks d’emballages,
- 100 000 D de marchandises dont 25 % restent encore à payer aux fournisseurs. Ces dettes
matérialisées par des traites sont prises en charge par la nouvelle société.
L’associé Youssef exploite depuis cinq ans une entreprise individuelle. Il détient 40 % du
capital de la nouvelle société :
- Il apporte l’actif réel et le passif de son exploitation. Tous les actifs réels ont été repris pour
leurs valeurs telles quelles figurent au bilan de l’entreprise Youssef, sauf les éléments, ci-
dessous mentionnés, ont été repris avec un abattement de 25 % de leurs valeurs :
 Le matériel de transport,
 Les installations générales, agencements et aménagements divers,
 Les équipements de bureau.
- A la date d’apport, le solde du compte « 108 Compte de l’exploitant » apparaissait créditeur
de 112 000 D, tandis que l’actif fictif (charges à répartir) était égal à 1/5 du bénéfice, arrêté à
la date d’apport.
- En outre, il a été convenu entre les trois associés que le reliquat de l’apport de l’associé
Youssef correspondait à la valeur attribuée aux éléments incorporels rattachés au fonds de
commerce.
Par ailleurs, en vous informe que lors de la constitution, les associés ont payé les frais suivants :
- Honoraires d’expert aux apports et d’avocat : 2 500 D (par chèques bancaires),
- Droits d’enregistrement des actes constitutifs : 4 200 D (en espèces),
- Frais de publication des actes constitutifs de la société : 1 520 D (en espèces).
Travail à faire :
1- Déterminer l’apport de chaque associé,
2- Reconstituer l’enregistrement au journal des écritures relatives à la constitution de la société,
3- Calculer la valeur du bénéfice et de l’actif fictif de l’ancienne entreprise de l’associé
Youssef,
4- Dresser le bilan de l’ancienne entreprise individuelle de l’associé Youssef à la date d’apport.
Deuxième partie :
Au cours de la deuxième quinzaine du mois de décembre 2008, la société « Youssef et Cie » a
réalisé les opérations suivantes qu’elle vous demande d’enregistrer au journal général :
16-12: Paiement en espèces des frais de réception engagés à l’occasion du démarrage de la nouvelle
société : 250 D.
17-12: Paiement en espèces des rémunérations dues au personnel, incorporées dans l’apport de
Youssef.
18-12: Vente de marchandises (F n°1) : Montant 16 900 D. Le client a réglé 6 900 D par chèque
bancaire, 5 000 D en espèces et a accepté, pour le reste, une traite payable dans 2 mois.
18-12: Avis de débit relatif au prélèvement de l’échéance à moins d’an de l’emprunt bancaire :
- 4 250 D en principal,
- 1 912,500 D au titre des intérêts.
19-12: Réception des marchandises commandées par l’ancienne entreprise de Youssef (F n°2124) :
Montant : 28 000 D. Le solde, après déduction de l’avance de 12 000 D effectuée par
Youssef, a fait l’objet de cinq traites mensuelles d’égales valeurs.
20-12: La société a cédé toutes les valeurs mobilières de placement pour 17 500 D. Encaissement
immédiat d’un chèque bancaire de 10 000 D, le reste dans un mois.
20-12: Encaissement par l’intermédiaire de la banque de 13 675 D de la part des clients en
règlement de leurs traites échues.
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21-12: Paiement, par chèque bancaire certifié, de la TVA due à l’Etat incorporée dans l’apport de
Youssef.
21-12: Une avance sur salaire a été versée en espèces à l’un des salariés : 300 D.
22-12: Règlement en espèces de la prime d’assurance du matériel de transport : 750 D.
23-12: L’associé Adel a retiré provisoirement, pour ses besoins personnels, 1 500 D de la caisse.
24-12: Vente de marchandises (F n°2) : Montant 13 500 D. Ce client a passé la commande début
décembre 2008 auprès de l’ancienne entreprise de Youssef et qui à l’occasion a fait une
avance en espèces de 1 850 D. Le solde de la facture est réglé immédiatement par chèque
bancaire.
25-12: En commun accord des associés, l’associé Mohamed a décidé de se retirer et a cédé ses parts
sociales à Khaled, cousin de l’associé Youssef, pour une valeur de 120 000 D. L’associé
Khaled a apporté en plus, à titre définitif, les éléments suivants :
 Une construction à usage de dépôt de stockage estimée à 80 000 D,
 10 000 D d’espèces déposés dans la caisse de la société.
25-12: Paiement en espèces, des frais relatifs à la modification, l’enregistrement et la publication des
statuts suite à l’entrée de Khaled à la place de Mohamed : 3 500 D.
26-12: Paiement par chèque bancaire de la facture relative à l’installation d’un système d’alarme
dans le nouvel dépôt de stockage :
 Matériel d’alarme : 2 000 D,
 Main d’œuvre : 300 D.
26-12: Paiement en espèces des frais d’aménagement du nouvel dépôt de stockage : 4 000 D.
28-12: Paiement en espèces de la facture d’installation de deux enseignes lumineuses portant le
nom commercial de l’entreprise (une pour le dépôt de stockage et l’autre pour le magasin de
vente loué par l’ancienne entreprise de Youssef) : Prix unitaire : 1 250 D.
29-12: Un client a passé une commande d’achat d’un lot de marchandises d’une valeur de 9 500 D.
Le bon de commande a été accompagné d’un chèque bancaire de 2 500 D à titre d’avance.
30-12: Lancement d’une commande d’achat de marchandises pour un montant de 32 000 D. Le
fournisseur a exigé une avance de 25 % que la société lui a payé par chèque bancaire.

EXERCICE 3 :
La société « LE MEDITERRANEE » est spécialisée dans le conditionnement et la
commercialisation des fruits de la mer congelés. Elle a commencé son activité le premier janvier
2000.
Le premier décembre 2002 son patrimoine se présente comme suit :
- Matériel de congélation : 80 000 D
- Stock de fruits de la mer : 35 500 D
- Charges à répartir : 7 500 D
- Fournisseurs d’exploitation – effets à payer : 12 600 D
- Fournisseurs d’immobilisation – effets à payer : 25 400 D
- Matériel de transport : 20 000 D
- Clients : 15 000 D
- Clients – effets à recevoir : 8 000 D
- Terrain : 30 000 D
- Constructions : 50 000 D
- Banque (solde débiteur) : 14 200 D
- Caisse : 2 400 D
- Emprunt bancaire (1) : 30 000 D
- Equipement de bureau : 6 400 D
- Clients – avances et acomptes reçus sur commandes : 3 000 D
- Fournisseurs - avances et acomptes versés sur commandes : 2 000 D
(1) Remboursable sur 5 ans dont la 1ére échéance sera payée le 31décembre 2002
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A la suite du décès du principal actionnaire de la société, les autres ont préféré la vendre. Messieurs
Yassine et Ali ont été les premiers intéressés par l’affaire, et ont décidé d’acheter la société
équitablement. Il a été convenu que les acquéreurs :
- Reprennent tous les actifs réels corporels et incorporels à l’exception des postes de liquidité,
- Prennent en charge toutes les dettes de la société.
- Et paient, aux anciens propriétaires de la société « LE MEDITERRANEE », la somme de
200 000 D.
Travail à faire :
1- Déterminer la valeur des éléments incorporels.
2- Etablir le bilan de constitution de la nouvelle société.
Durant le mois de décembre, messieurs Yassine et Ali ont effectué les opérations suivantes :
02-12: Messieurs Yassine et Ali ont effectué, à titre définitif, un apport en numéraire de 30 000 D ;
5 000 D ont été déposés à la caisse, le reste dans un compte courant bancaire ouvert au nom
de la nouvelle société à la STB.
03-12: La société règle les honoraires de l’avocat qui s’est chargé des formalités de constitution,
soit 2 500 D par chèque bancaire n°65425.
03-12: La société règle les frais de publicité légale, soit 500 D par chèque bancaire n°65426.
05-12: Un client qui devait 5 000 D ; règle 50 % par chèque bancaire, il accepte pour le reste une
traite payable dans 3 mois.
05-12: Vente de produits congelés pour un montant de 6 000 D. Le client règle la moitié de la
somme en espèces et a signé deux traites mensuelles pour le règlement du reste. Facture n°1.
07-12: Règlement, par chèque bancaire n°65427, du loyer payable trimestriellement et d’avance et
de 2 mois de cautionnement ; soit 400 D par mois.
07-12: Vente de produits congelés pour un montant de 15 000 D. Le client règle la moitié de la
somme par chèque bancaire, 2 500 en espèces et a signé une traite payable dans 60 jours
pour le reste. Facture n°2.
18-12: Acquisition, à crédit, de deux ordinateurs pour 1 400 D l’un.
19-12: Achat de fruits de mer pour 12 000 D auprès du fournisseur a qui la société avait avancé 2 000
D. La société a payé 6 000 D par chèque bancaire n°65428, le reste dans 90 jours. Facture
n°125.
20-12: Ali prélève, provisoirement, de la caisse la somme de 1 000 D pour ses besoins personnels.
22-12: Payé par la caisse divers impôts et taxes : 300 D.
24-12: La société lance une commande auprès d’un entrepreneur pour la construction d’un dépôt de
stockage, coût global estimé à 30 000 D.
26-12: La société règle, par chèque bancaire n°65429, une dette envers un fournisseur
d’exploitation ; 4 500 D.
28-12: L’entrepreneur chargé de la construction exige une avance de 5 000 D que la société lui paie
par chèque bancaire n°65430.
30-12: La société règle, par chèque bancaire n°65431, les salaires du mois de décembre : 2 200 D.
31-12: Règlement de l’annuité de l’emprunt bancaire par virement bancaire n°5421 ; 7 500 D :
6 000 D en principal et 1 500 D intérêts.
Travail à faire :
1- Enregistrer ses opérations au journal de la société « LE MEDITERRANEE », (le stock final de
produits congelés au 31-12-2002 est évalué à 37 000 D),
2- Etablir le grand livre et la balance au 31-12-2002,
3- Dresser le bilan et l’état de résultat au 31-12-2002.

EXERCICE 4 :

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La société « Gamma » est une Sarl, spécialisée dans la commercialisation d’équipements
informatiques. Elle a été constituée le 2 janvier 2001 entre trois associés qui se sont repartis le
capital de la société dans les proportions suivantes :
 Mr Mustapha : 30 %
 Mr Fayçal : 10 %
 Mr Yassine : 60 %
Pour obtenir ces parts dans le capital de la société, les associés ont fait les apports suivants :
- Mustapha, ingénieur en électronique, apporte un local servant d’atelier évalué par les
associés à 25 000 D, une fourgonnette destinée au service après vente, des imprimantes et
des ordinateurs neufs destinés à être vendus et valorisées à 30 000 D.
- Fayçal apporte un ordinateur affecté au secrétariat de la direction de la société d’une valeur
de 5 000 D ainsi qu’un ensemble de bureaux et de chaises et un climatiseur évalué
globalement à 20 000 D.
- Yassine, étant l’associé majoritaire, apporte les éléments actifs et passifs corporels et
incorporels de son ancienne entreprise qui comprend (Chiffres en dinars) :
 Mobilier : 4  000
 Construction : 52 000
 Emprunt bancaire : 15 000 (1)
 Clients : 15 000
 Clients - avances et acomptes reçus sur commandes : 2 000
 Fournisseurs d’exploitation : 8 000
 Fournisseurs - avances et acomptes versés sur commandes : 2 000
 Caisse : 4 000
 Titres de participation : 20 000
 Frais préliminaires : 3 000
 Terrain : 23 000
 Banque (solde débiteur) : 25 000
(1) Remboursable sur 5 ans dont la 1ére échéance sera payée le 15 janvier 2001.
En outre, il a été convenu entre les trois associés que le reliquat de l’apport de Yassine correspond à
la valeur attribuée aux éléments incorporels rattachés au fonds de commerce.
Durant le mois de janvier 2001, la société a réalisé les opérations suivantes :
03-01: La société règle les honoraires de l’avocat qui s’est chargé des formalités de constitution,
soit 1 500 D par chèque bancaire n°366501.
05-01: Un client qui devait à la société 10 000 D, règle 50% par chèque bancaire et accepte pour le
reste une traite payable dans 6 mois.
06-01: Livraison de 3 ordinateurs au client C, qui avait fait une avance à l’associé Yassine, facturé
au prix de 2 600 D l’unité. Facture n°001.
07-01: Règlement, par chèque bancaire n°366502, du loyer payable semestriellement et d’avance et
de 2 mois de cautionnement ; soit 200 D par mois.
08-01: Le client C accepte une traite payable dans 6 mois pour le montant de sa dette envers
Gamma.
10-01: Livraison par le fournisseur, à qui Mr Yassine avait fait une avance, de 5 imprimantes
« LAZER » pour 1 200 D l’une, la facture n°375 indique une remise de 5%.
15-01: Règlement de la première échéance de l’emprunt par virement bancaire n°00436.
18-01: Lancement d’une commande de 15 ordinateurs auprès du fournisseur F de la société d’une
valeur globale de 30 000 D et versement d’une avance de 10% par chèque bancaire
N°366503.
19-01: Retour d’une imprimante défectueuse parmi celles livrées le 10-01.
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20-01: Fayçal prélève de la caisse 2 000 D pour payer une traite qu’il avait personnellement
acceptée.
21-01: Réception de la livraison du fournisseur F ; facture n°5460.
22-01: La société lance une commande auprès d’un entrepreneur pour la construction d’un dépôt,
coût global estimé à 50 000 D.
24-01: Vente au Ministère de l’Education de 20 ordinateurs et 7 imprimantes « JET D’ENCRE »,
facturé respectivement aux prix unitaires de 2 600 D et 1 120 D. Facture n°002. Paiement de
40% au comptant (chèque bancaire N°5428746), le reste dans 30 jours.
26-01: L’entrepreneur chargé de la construction exige une avance de 3 000 D que la société lui paie
par chèque bancaire n°366504.
27-01: Cession à crédit de tout le mobilier usagé apporté par Mr Yassine pour 3 800 D.
31-01: La société règle, par chèque bancaire n°366505, les salaires du mois de janvier : 4 350 D.
Travail à faire :
1- Déterminer le capital de la société et présenter l’apport de chaque associé,
2- Etablir le bilan de constitution normalisé, et calculer la situation nette comptable de la
société,
3- Enregistrer les opérations au journal de la société « Gamma », sachant qu’elle comptabilise
ses stocks selon la méthode de l’inventaire permanent,
Remarque :
Pour fixer les prix de vente, la société applique une marge de :
- 30 % sur le coût d’achat des ordinateurs,
- 40 % sur le coût d’achat des imprimantes.

EXERCICE 5 :
La société anonyme « Le Paradis SA », a été créée, au 01-02-2000, entre sept personnes dont les
apports ont été comme suit :
Monsieur Hafedh a apporté avec ses anciens copropriétaires Fahmi et Karim, les éléments corporels
et incorporels de leur Sarl qui était spécialisée dans la fabrication et la commercialisation des jouets
en plastique.
Ces apports se détaillent comme suit (voir, ci-après, le bilan au 31-01-2000, valeurs en dinars) :

Actifs Montants Capitaux propres et passifs Montants


Actifs non courants  : Capitaux propres  :
Concession de marque 25 000 Capital social 135 000
Matériel industriel 59 800 Résultats reportés (4 275)
Matériel de transport 35 000
Inst. Géné. Agen et Amé. Divers 7 800 Total des capitaux propres 130 725
Equipement de bureau 10 200
Autres actifs non courants 3 300 Passifs non courants  :
Titres de participation 12 000 Emprunts bancaires 63 000
Dépôts et cautionnements versés 3 200
Total des ANC 156 300 Total des PNC 63 000
Actifs courants  : Passifs courants  :
Stocks de produits finis 34 800 Fournisseurs d’exploitation 14 900
Stocks de matières premières 10 000 Fournisseurs d’exploitation –
Clients 12 500 effets à payer 8 500
Clients – effets à recevoir 4 500 Sécurité sociale (CNSS) 500
Personnel – avances et acomptes 200 Echéances à moins d’un an sur
Banque 2 775 emprunts non courants 7 000
caisse 3 550 Total des PC 30 900
Total des AC 68 325 Total des passifs 93 900

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Total des actifs 224 625 Total des capitaux propres et passifs 224 625
Ces apports ont été évalués d’un commun accord entre les divers actionnaires qui ont repris les
actifs réels et les passifs pour leurs valeurs telles quelles figurent au bilan ci-dessus présenté, sauf
six éléments des actifs réels ont été évalués comme suit :
- Matériel industriel : 45 000 D
- Matériel de transport : 25 000 D
- Equipement de bureau : 8 000 D
- Stocks de produits finis : 30 000 D
- Stocks de matières premières : 12 500 D
- Les créances ordinaires sur les clients ont été reprises pour 75% de leurs valeurs
Les autres actionnaires ont apporté des fonds qui ont été déposés dans un compte courant bancaire à
la BIAT à la disposition de la nouvelle société (montant des fonds 130 000 D).
Au cours de sa constitution la société a fait les dépenses suivantes qui ont été totalement payées par
chèques bancaires :
- Frais d’enregistrement du capital : 1 500 D
- Frais de rédaction des statuts et de publication : 3 000 D
- Frais d’aménagement et d’entretien des locaux : 3 500 D
- Acquisition d’un terrain auprès de l’API pour 35 000 D.
Travail à faire :
1- Déterminer le montant des apports nets de Mes Hafedh, Fahmi et Karim.
2- Déterminer le montant du capital de la nouvelle société.
3- Présenter le bilan de la nouvelle société et enregistrer au journal les écritures de constitution.

Pendant le premier mois de son activité, l’entreprise a réalisé les opérations suivantes :
02-02: Lancement d’une commande d’achat de plastique pour un montant de 18 400 D. Le
fournisseur a exigé une avance de 25% que la société a payé par chèque bancaire.
03-02: Vente d’un lot de jouets pour un montant de 16 000 D. Le client règle la moitié de la somme
en espèces et a signé six traites mensuelles pour le règlement du reste.
05-02: Règlement, en espèces, des frais de transport des jouets vendus le 03-02, à la STM : 240 D.
08-02: Réception du plastique commandé le 02-02 et règlement, par chèque bancaire, de la facture
correspondante.
10-02: Encaissement, en espèces, de la part des anciens clients de la Sarl, de deux traites échues
pour un montant de 1 250 D chacune.
12-02: La société a entamé la construction du local d’une usine, sur le terrain acquis le 01-02. Le
coût estimé de la construction s’élève à 45 000 D. Un montant de 15 000 D a été viré au
compte courant de l’entrepreneur chargé des travaux de la construction.
13-02: Virement bancaire de 10 000 D à l’ordre des fournisseurs d’exploitation de l’ancienne Sarl,
en règlement de leurs créances.
15-02: Remboursement, par virement bancaire, de l’échéance à moins d’un an sur emprunts non
courants ainsi que les intérêts sur cette dette de 700 D.
17-02: Reçu un bon de commande de jouets pour un montant de 22 500 D et un chèque bancaire de
2 500 D à titre d’avance.
20-02: Cession d’une camionnette pour 5 200 D. Sa valeur, estimée en apport, est de 4 500 D. En
règlement, la société a reçu un chèque de 2 500 D, le reste sera réglé dans trois mois.
21-02: Paiement d’impôts et taxes d’un montant de 1 150 D par chèque bancaire.
22-02: Livraison des jouets commandés le 17-02. Le client donne un chèque bancaire de 10 000 D,
le reste sera réglé dans soixante jours.
23-02: Réception de 500 litres de produits chimiques stockables d’une valeur de 2 800 D. La facture
sera envoyée ultérieurement.

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23-02: Achat de pièces de rechange pour le matériel industriel : 630 D réglées en espèces.
24-02: Le client du 22-02 rend à la société des jouets non conforment à la commande. La facture
d’avoir est adressée le jour même pour un montant de 1 450 D qui sera déduit de sa dette.
25-02: Réception de la facture de produits chimiques et paiement de la moitié de la somme en
espèces. L’autre moitié a fait l’objet de deux traites trimestrielles.
26-02: Reçu un avis de la BIAT comprenant des intérêts créditeurs pour un montant de 380 D et des
commissions sur prestation de services pour un montant de 145 D.
27-02: Vente d’un lot de jouets pour un montant de 24 950 D. Le client règle 15 000 D par chèque
bancaire, 4 950 D en espèces et a signé dix traites mensuelles pour le règlement du solde.
28-02: Règlement, en espèces, des frais suivants :
- Electricité : 953,500 D
- Téléphone : 525,450 D
- Fournitures de bureau non stockables : 862,630 D
- Loyer mensuel des locaux de vente et de production : 2 500,000 D
28-02: Paiement, par virement bancaire, des salaires au personnel. Le montant, après déduction des
avances et acomptes, s’est élevé à 9 765 D
Travail à faire :
1- Enregistrer ses opérations au journal de la société « Le Paradis SA », l’état des stocks finaux
au 28-02-2000 est le suivant :
 Matières premières : 9 400 D
 Produits finis : 60 800 D
(coût de production des produits vendus : 31 000 D)
 Autres approvisionnements (produits chimiques) : 800 D
2- Etablir le grand livre et la balance au 28-02-2000,
3- Dresser le bilan et l’état de résultat au 28-02-2000.

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