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Ministère de l’Education Nationale REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE

De l’Enseignement Technique Union - Discipline - Travail


Et de la Formation Professionnelle
______________
Secrétariat d’Etat chargé de l’Enseignement Technique
Et de la Formation Professionnelle
Inspection Générale

Filière : Economie et Gestion

Discipline : Comptabilité et Gestion

Le 18 Avril 2020

COURS EN LIGNE DESTINES AUX ELEVES DES CLASSES DE


TERMINALE G2

Objectifs et consignes :

1- Les professeurs des classes de Terminale G2 doivent s’approprier les contenus


des chapitres traités et les exercices qui les accompagnent pour achever les
programmes de formation.

2- Pour les élèves :

- il s’agit de chapitres à achever cette année, pour terminer les programmes de


comptabilité et gestion de la classe de Terminale G2.

- Il faut donc récupérer ces contenus de cours, reprendre les différentes


applications et traiter les exercices complémentaires pour les proposer à vos
professeurs.

Document réalisé par l’Unité Pédagogique du Lycée Technique d’Abidjan avec un


collège de professeurs de Lycée.

Superviseur : OUATTARA Abdoulaye : Inspecteur de l’Enseignement Technique


et Professionnel
PREMIERE PARTIE : LES TRAVAUX DE FIN
D’EXERCICE
Chapitre 1 : Les Amortissements

Leçon 1 – Généralités

Certains biens de l’actif immobilisé se déprécient progressivement avec le temps. Cette


dépréciation continue et définitive doit être constatée par des amortissements pour
dépréciation.

I – Définition

L’amortissement pour dépréciation est la constatation comptable obligatoire d’un


amoindrissement de la valeur des immobilisations qui se déprécient de façon certaine
et irréversible avec le temps, l’usage ou en raison du changement technologique et de
toutes autres causes.

II – Notions importantes pour les travaux sur les amortissements.

II – 1 La valeur d’origine (V. O.)

La valeur d’origine sert de base de calcul de l’annuité d’amortissement. C’est la valeur


d’entrée de l’immobilisation dans le patrimoine de l’entreprise.

Valeur d’Origine (V.O.) = Prix d’achat HT + Frais Accessoire


d’achat

II – 2 La Base Amortissable

Lorsque le bien en question a une valeur résiduelle, la base amortissable est obtenue
comme suit :

Base Amortissable (BA) = Valeur d’Origine (V.O.) – Valeur


Résiduelle
NB : La valeur résiduelle n’est pas amortissable.

II – 3 L’annuité d’amortissement (a)

C’est la dépréciation subie par un bien au cours d’un exercice.

Annuité (a) = é
= Valeur d’O. x Taux
d’Amortissement

II – 4 Le Taux d’amortissement (t)

C’est le Coefficient (X%) qui, appliqué à la valeur d’origine, permet d’obtenir


l’annuité d’amortissement

é
Taux d’Amort. = é
= é

II – 5 La durée probable d’utilisation des immobilisations

Afin de calculer la dépréciation annuelle d’un bien, il faut au préalable fixer sa durée
normale d’utilisation.

Durée de vie = = é

II – 6 La valeur nette comptable (VNC)

Elle correspond à la différence entre la valeur d’origine (valeur d’entrée du bien) et la


somme des amortissements linéaires pratiqués sur le bien.

Valeur Nette Comptable = Valeur d’O. – Cumul des amortissements Lin.


pratiqués
III - Les différents procédés d’amortissements

Le SYSCOHADA Révisé autorise deux procédés d’amortissements à savoir :

 Les Amortissements Economiques


 Les Amortissements Fiscaux

Leçon 2- Les Amortissements économiques

Les amortissements économiques sont constitués

 Du mode Amortissement linéaire


 Le mode dégressif à taux décroissant
 Le mode des Unités d’œuvre ou de production

I - Amortissement Linéaire

Dans la pratique, il est difficile de calculer la dépréciation réelle d’un bien. Cette
évaluation a lieu périodiquement en fin d’exercice et se fait de manière forfaitaire.

I – 1 Principes de l’amortissement linéaire

Dans ce procédé, les annuités d’amortissements pratiquées sur un bien immobilisé sont
proportionnelles à la durée d’utilisation prévue. A cet effet un plan d’amortissement est
dressé après l’acquisition de l’immobilisation.

I –2 Le plan d’amortissement de l’immobilisation

I–2-1 Acquisition en début d’exercice

Lorsque le bien est acquis en début d’exercice, toutes les annuités d’amortissement sont
égales les unes aux autres.

Annuité (a) = é
= Valeur d’O. x Taux
d’Amortissement

Exemple 1 : Le 28/12/2006 l’entreprise ZONGO à acquit un matériel et outillage au


prix hors taxe de 2 000 000 F. Ce matériel a une durée probable de vie de 4 ans et est
amortissable selon le procédé linéaire. Le matériel est mis en service le 01/01/2007
Travail à faire : Présenter le plan s’amortissement

Résolution :

V.O. = 2 000 000 ; Durée de vie = 4 ans ; Taux = 100/4 = 25%

Annuité = 2 000 000 x 25% = 500 000F ou annuité = 2 000 000 / 4 = 500 000

Nom : Matériel et Outillage Durée de vie : 4 ans

Valeur d’origine : 2 000 000 Taux d’amortissement : 25%

Date de mise en service : 01/01/2007 Mode d’amortissement : linéaire

Exercices Valeur d’O. Périodes Annuités Cumuls V. N. C.

2007 2 000 000 12 mois 500 000 500 000 1 500 000

2008 2 000 000 12 mois 500 000 1 000 000 1 000 000

2009 2 000 000 12 mois 500 000 1 500 000 500 000

2010 2 000 000 12 mois 500 000 2 000 000 0

Totaux 4 ans 2 000 000

I – 2 – 2 Acquisition en cours d’exercice

Lorsque l’acquisition est faite dans le courant de l’exercice, la première annuité est
calculée au prorata du temps (en jours) à partir de la date de mise en service jusqu’au 31
Décembre de l’année.

Application : reprenons l’exercice précèdent en supposant que le matériel a été acquit


et mis en service le 01/10/2007

Travail à faire : Présenter le plan d’amortissement

Résolution :

Annuité = 2 000 000 x 25% = 500 000

1ère Annuité = 500 000 x 3/12 = 125 000 5ième Annuité = 500 000 x 9/12 = 375 000

Nom : Matériel et Outillage Durée de vie : 4 ans

Valeur d’origine : 2 000 000Taux d’amortissement : 25%

Date de mise en service : 01/10/2007 Mode d’amortissement : linéaire


Exercices Valeur d’O. Périodes Annuités Cumuls V. N. C.

2007 2 000 000 3 mois 125 000 125 000 1 875 000

2008 2 000 000 12 mois 500 000 625 000 1 375 000

2009 2 000 000 12 mois 500 000 1 125 000 875 000

2010 2 000 000 12 mois 500 000 1 625 000 375 000

2011 2 000 000 9 mois 375 000 2 000 000 0

Totaux ------------ 4 ans 2 000 000 ------------ -------------

II – Le Mode d’amortissement Dégressif à Taux décroissant

Cette méthode consiste à amortir l’immobilisation selon une suite arithmétique


décroissante par l’application d’un taux décroissant à la Base Amortissable.

II –1 Le Taux Décroissant (TD)

Le TD est obtenu en faisant le rapport entre le nombre d’années restant à courir jusqu’à
la fin de la durée d’utilité du bien et de la somme des numéros d’ordre de l’ensemble
des années

é à à é é
TD = é é

II – 2 Le plan d’amortissement de l’immobilisation

Exemple 1 : Un matériel industriel est acquit le 1er Janvier 2015 pour une valeur de 1
800 000 F amortissable sur 4 ans par la méthode décroissante.

Travail à faire : Présenter le plan d’amortissement.

Résolution :

La somme des numéros d’ordre = 1+2+3+4 = 10

Exercices TD BA Péri Annuité Cumul A VNC

2015 4/10= 0.4 1 800 000 1 an 720 000 720 000 1 080 000

2016 3/10= 0.3 1 800 000 1 an 540 000 1 260 000 540 000

2017 2/10= 0.2 1 800 000 1 an 360 000 1 620 000 180 000
2018 1/10= 0.1 1 800 000 1 an 180 000 1 800 000 0

Total 1 4

II –2 – 1 Acquisition en début d’exercice

Exemple 1 : Un matériel industriel est acquit le 1er Juin 2015 pour une valeur de 1
800 000 F amortissable sur 4 ans par la méthode décroissante.

Travail à faire : Présenter le plan d’amortissement.

Résolution :

La somme des numéros d’ordre = 1+2+3+4 = 10

Ex TD BA Période Annuité Cumul A VNC

2015 4/10= 0.4 1 800 000 7 mois 420 000 420 000 1 380 000

4/10= 0.4 5 mois

2016 3/10= 0.3 1 800 000 7 mois 615 000 1 035 000 765 000

3/10= 0.3 5 mois

2017 2/10= 0.2 1 800 000 7 mois 435 000 1 470 000 330 000

2/10= 0.2 5 mois

2018 1/10= 0.1 1 800 000 7 mois 255 000 1 725 000 75 000

2019 1/10= 0.1 1 800 000 5 mois 75 000 1 800 000 0

Total 1 4

III – Le Mode des Unités d’œuvre ou de Production

Il s’agit de la répartition du montant amortissable en fonction d’Unité d’œuvre qui


peuvent être le nombre de produits fabriqués, le nombre de kilomètre parcourus, le
nombre d’heures de travail, etc…

III – 1 L’annuité d’amortissement

L’annuité d’amortissement est obtenue en multipliant la Base Amortissable par le


rapport entre le nombre d’unité d’œuvre consommées pendant l’exercice et le nombre
total d’unités d’œuvres prévues.
é é
Annuité d’Amortissement = é é

III – 2 Le plan d’amortissement de l’immobilisation

Les annuités étant calculées en fonction des Unités d’œuvres (et non du temps) le
prorata temporis n’est pas appliqué.

Exemple 1 : Un matériel et outillage est acquit le 1er Mars 2015 pour une valeur de 1
250 000 F amortissable sur 4 ans par la méthode décroissante. Le temps de travail prévu
est de : 2015 = 200 H, 2016 = 400 H, 2017 = 300 H et 2018 =100 H.

La valeur résiduelle à la fin de la durée d’utilité est de 50 000 F.

Travail à faire : Présenter le plan d’amortissement.

Résolution

Total des Unités d’œuvres = 200 + 400 + 300 + 100 = 1000 H

EX T.U.O BA Annuité Cumul A VNC

2015 200/1000 = 0.2 1 200 000 240 000 240 000 1 010 000

2016 400/1000 = 0.4 1 200 000 480 000 720 000 530 000

2017 300/1000 = 0.3 1 200 000 360 000 1 080 000 170 000

2018 100/1000 = 0.1 1 200 000 120 000 1 200 000 50 000

Total 1 1 200 000

IV – 3 Analyse comptables des annuités d’amortissement

La comptabilisation des annuités d’amortissement est faite le 31 Décembre de chaque


année. Le schéma suivant est utilisé :

N° Comptes Libellés Montants

Débit Crédit

6813 Dotations Amort I. corp. X

28… Amortissement Immobilsat° X

(Selon plan d’amrt.)


Leçon 3–Les Amortissements Fiscaux

I- Amortissement Accéléré

I-1 Domaine d’application

Peuvent faire l’objet d’un amortissement accéléré, le matériel et outillage remplissant


les conditions suivantes :

 Etre neuf ;
 Etre utilisé exclusivement pour les opérations industrielles de fabrication,
manutention, de transport ou d’exploitation agricole.
 Etre normalement utilisable pendant au moins cinq ans.

I –2 Le plan d’amortissement

I –2- 1 Acquisition en début d’exercice

L’immobilisation étant acquise en début d’exercice, la première annuité portant sur


douze mois sera doublée.

NB :

 La différence entre l’annuité accélérée (fiscale) et l’annuité linéaire constitue


l’amortissement dérogatoire.
 Lorsque l’annuité accélérée >l’annuité linéaire on a une dotation ;
 Lorsque l’annuité accélérée <l’annuité linéaire on a une reprise.

Exemple 2 :la SIR a acquis et mis en service une cuve le 01/01/2006 pour une valeur
de 3 000 000 F hors taxe. Elle à une durée de vie de cinq ans et est amortie selon le
procédé accéléré.

Travail à faire : présenter le plan d’amortissement

Solution :

V.O. = 3 000 000 ; Durée = 5 ans ; Taux = 100/5 = 20%.

Annuité = 3 000 000 x 20% = 600 000

* Nom : Matériel d’emballage * Durée de vie : 5 ans

* Valeur d’origine : 3 000 000 * Taux d’amortissement : 20%

* Date de mise en service : 01/01/2006 * Mode d’amortissement : accéléré

Exerc. V.O. Pério Annuités Cumul VNF P. A lin A. dérogatoire


acc accéléré lin dotation reprises

2006 3.000.000 (12x2) 1200000 1200000 1800000 12 600000 600000

2007 3 000 000 12 m 600 000 1800000 1200000 12 600000

2008 3 000 000 12 m 600 000 2400000 600000 12 600000

2009 3 000 000 12 m 600 000 3000000 0 12 600000

2010 3 000 000 ---- 0 12 600000 600000

Totaux ------ 5 ans ------ ------ ------ 5 3000000 600000 600000

I – 2 – 2 Acquisition en cours d’exercice

Application : Reprenons l’exercice précédent en supposant que le matériel a été acquit


et mis en service le 01/04/2005.

Travail à faire : Présenter le plan d’amortissement

* Nom : Matériel d’emballage * Durée de vie : 5 ans

* Valeur d’origine : 3 000 000 * Taux d’amortissement : 20%

* Date de mise en service : 01/04/2005 * Mode d’amortissement : accéléré

Exerci V.O. P. acc. Annuité cumuls VNF P. lin A. lin A. dérogatoire

dotation reprise

2005 30000000 9x2 900 000 900000 2100000 9m 450000 450 000

2006 3 000 000 3x2+9 750 000 1650000 1350000 12 m 600000 150 000

2007 3 000 000 12 m 600 000 2250000 750000 12 m 600000

2008 3 000 000 12 m 600 000 2850000 150000 12 m 600000

2009 3 000 000 3m 150 000 3000000 0 12 m 600000 450 000

2010 3 000 000 0 0 3m 150000 150 000

totaux -------- 60 m 60 m 3000000 600 000 600 000


III – 4 Analyse comptable des annuités d’amortissement

Les comptes 681 et 28… enregistrent toujours l’annuité linéaire (constante).

L’excèdent ou amortissement dérogatoire est enregistré au débit du compte 851


« datation aux provision réglementées » et en contrepartie on crédite le compte 151
« amortissement dérogatoire ».

Lorsque l’annuité linéaire est supérieur à l’annuité accélérée, la différence est reprise au
débit du compte 151 et en contrepartie on crédite le compte 861 « reprise de provisions
réglementées »

N° Comptes Libellés Montants

Débit Crédit

6813 Dotations Amort I. corp. AL

28… Dotat° P reglementé° AL

(AF = AL)

-----------------soit ---- ---------


-
6813 AL
Dotations Amort I. corp.
851 ADr
Amortissement Dérogatoire
28… AL
Amortis. Immobilsat°
151 ADr
Amortis. Dérogatoire

(Cas de dotation)

--------------- soit --------------


6813 AL
Dotations Amort I. corp.
151 ADr
Amortissement Dérogatoire
28… AL
Amortis. Immobilsat°
861 ADr
Amortis. Dérogatoire

(Cas de reprise)
II - Amortissement Dégressif

II -1 Domaine d’application

Ce procédé d’amortissement ne peut être utilisé que dans les cas où les
immobilisations :

 Sont acquises neuves


 Ont une durée normale d’utilisation d’au moins trois ans
 Sont considérées comme des biens d’équipement (matériel & outillage, matériel
de transport, manutention et de bureau, des bâtiments industriels).

NB : Le choix de l’amortissement dégressif est facultatif.

II – 2 Principe de calcul des annuités

II –2 - 1 Détermination du taux dégressif

Le taux d’amortissement dégressif (Td) est obtenu en appliquant au taux


d’amortissement linéaire un cœfficient C fixé par l’administration fiscale

Taux dégressif = Taux linéaire x coefficient

NB :Le coefficient C varie en fonction de la durée d’utilisation de l’immobilisation

Durées normales d’utilisation Coefficients

De trois (3) ans à quatre (4) ans 1,5

De cinq (5) ans à six (6) ans 2

Supérieur à six (6) ans 2,5

Exemple : Pour une durée d’utilisation est de 8 ans, calculer le taux d’amortissement
dégressif.

 Taux linéaire = 100 / 8 = 12,5%. Taux dégressif = 12,5% x 2,5 = 31,25%

Remarque : Le nombre d’année charnières (N’) sur lesquelles l’amortissement linéaire


est pratiqué est déterminé comme suit :

é
N’ = é
=
II – 2 Le plan d’amortissement

Dans le procédé dégressif, le plan d’amortissement s’étant toujours sur le nombre


d’années d’utilisation de l’immobilisation ; l’annuité complémentaire n’existe pas.

II – 2 – 1 Acquisition en début d’exercice

Lorsque l’acquisition est faite en début d’exercice, la première annuité est calculée sur
douze (12) mois.

Exemple 3 : L’entreprise SYFY a acquis et mis en service le 01/01/2005 un matériel de


transport d’une valeur de 5 000 000 F et à une durée de vie de 5 ans.

Travail à faire : présenter le plan d’amortissement selon le procédé dégressif.

Taux linéaire = 100/ 5 = 20% ; Taux dégressif = 20% x 2 = 40%

* Nom : Matériel de transport *Durée : 5 ans

* Valeur d’origine : 5 000 000 * Taux dégressif : 40%

* Date de mise en service : 01/01/2005 * Mode d’amortissement : dégressif


Exercice VNF Périodedég A. dég Cumuls VNF f P. A lin A dérogatoire
début lin
Dotation Reprises

2005 5 000 000 12 m 2 000000 2000000 3000000 12 1000000 1000000


m
2006 3 000 000 12 m 1200000 3200000 1800000 1000000 200 000
12
2007 1 800 000 12 m 7 20 000 3920000 1080000 m 1000000 280 000

2008 1 080 000 12 m 540 000 4460000 540 000 12 1000000 460 000
m
2009 540 000 12 m 540 000 540 000 0 1000000 460 000
12
m

12
m

Totaux 5 ans 5 5000000 1200000 1200000


ans

II – 2 – 2 Acquisition en cours d’exercice

Pour les biens acquis en cours d’année, le nombre d’exercice pendant lesquels les
immobilisations sont complètement amorties est toujours égal à la durée d’utilisation.
La première annuité d’amortissement est calculée au prorata du nombre entier de mois à
courir depuis le mois d’acquisition jusqu’à la fin de l’exercice.

Exemple : Reprenons l’exercice précédent et présentons le plan d’amortissement en


supposant que le bien a été acquit et mis en service le 01/04/2005.

* Nom : Matériel de transport * Durée : 5 ans

* Valeur d’origine : 5 000 000 F * Taux dégressif : 40%

* Date de mise en service : 01/04/2005 * Mode d’amortissement : dégressif

Exerci VNF d Périod A dég Cumuls VNF f P Lin A lin A dérogatoire


ce e
Dotation Reprise
dég

2005 5000000 09 m 1500000 1500000 3500000 09 m 750 000 750 000

2006 3500000 12 m 1400000 2900000 2100000 12 m 1000000 400 000

2007 2100000 12 m 840 000 3740000 1260000 12 m 1 000 000 160000

2008 1260000 12 m 630 000 4370000 630 000 12 m 1 000 000 370000

2009 630 000 12 m 630 000 5000000 0 12 m 1 000 000 370000

2010 0 0 0 5000000 03 m 250 000 250000

totaux 60 m 5000000 1150000 1150000

II- 3 Analyse comptable des annuités d’amortissement

NB : Le schéma d’écriture est le même que celui de l’amortissement accéléré

Leçon 4 - Cession des Immobilisations Amortissables

Au cours de son activité, l’entreprise peut être conduite à céder ou sortir certains
éléments de son patrimoine lorsque ceux-ci sont devenus obsolètes, pour les remplacer
ou réaliser une opération financière rentable.

I – Analyse comptable de la cession

I – 1 A la date de cession

A la date de cession, le schéma d’écriture est le suivant :

N° Comptes Libellés Montants


Débit Crédit

485 Créance sur cession d’immobilisation PCTTC


. Produit de cession d’immobilisation
822 PCHT
T V A sur vente °
4431 TVA
(Cession de l’immobilisation)

I – 2 Régularisations de fin d’année 31/12/N

 Constatation de l’amortissement complémentaire : Cette l’annuité


d’amortissement est calculée proportionnellement au temps à partir du début de
l’exercice (01/01/N) de cession jusqu'à la date de cession.
 Constatation de la sortie de l’immobilisation du patrimoine :
N° Comptes Libellés Montants

Débit Crédit

812 Valeur Comptable de cession VNC


Amortissement de l’immobilisation
28… ALP
Compte d’Immobilisation
2… VO
(Sortie de l’Immobilisation)

 Annulation de l’amortissement dérogatoire :En cas d’utilisation de procédé


d’amortissement dégressif ou accéléré ; l’immobilisation étant sortie du
patrimoine, l’annulation de la somme des amortissements dérogatoires s’impose.
N° Comptes Libellés Montants

Débit Crédit

151 Amortissement dérogatoire A


Immobilisation
861 A
Reprise de provisions réglementées

(Pour solde du compte 151)

II - Applications

II – 1 : La cession simple
Exemple 4 : la société WABEHI a fait l’acquisition d’une machine industrielle le
01/05/2004 pour une valeur 4 800 000 HT. Ce matériel est amorti suivant le précédé
linéaire sur une période de huit (8) ans. Le 31/08/2008 ce matériel est cédé à 3 500 000
HT.

Travail à faire : Présenter les écritures relatives à la cession ainsi les écritures de
régularisation le 31/12/2008.

Résolution :

V. O. = 4 800 000 ; durée = 8 ans ; Taux linéaire = 100/8 = 12,5%

Date de cession 31/08/2008.

* Amortissement complémentaire

Durée = (du 01/01/2008 au 31/08/2008) = 8 mois ; A C = VO x t X n / 1200

Amort. Complémentaire. = 4 800 000 x 12,5 x 8/ 1200 = 400 000 F

* Durée totale pendant laquelle le bien est amorti

= du 01/05/2004 au 31/08/2008 = 52 mois

* Cumul des amortissements pratiqués = 4 800 000 x 52 x 12,5 / 1200 = 2 600 000

* Valeur nette comptable = 4 800 000 – 2 600 000 = 2 200 000

* Prix de cession HT : 3 500 000

* TVA sur cession 18% + 630 000

* Prix de cession TTC 4 130 000

-----------------------31/08/2008--------------
-------

D : 485 : créance sur cession 4 130 000


---------------------31/12/2008-----------------
C : 822 : produit de cession ------
3 500 000
D : 812 : valeur nette comptable
C: 4431 : T V A 2 200 000
630 000
D : 2841 : amortissement matériel
(Cession de la machine industrielle) 2 600 000

-----------------------31/12/2008-------------- C: 2411 : matériel industriel


----- 4 800 000

D : 6813 : dotation amortissement (sortie du matériel)


400 000

C : 2841 : amortissement
400 000

(amortissement complémentaire)

Exemple 5 : le 01/01/2007 l’entreprise MIKAN a fait l’acquisition d’un matériel de


transport d’une valeur de 10 000 000 F. Ce véhicule est amorti selon le précédé
dégressif sur une période cinq (5) ans. Le 01/04/2009 le matériel est cédé au prix TTC
de 7 080 000 F.

Travail à faire : passer les écritures de cession le 01/04/2009 et de régularisation le


31/12/2009.

Résolution :

Durée = 5 ans ; Taux linéaire = 100/5 =20% ; Taux dégressif = 20%x2 = 40%

Exercice VNF Pério A dég Cumuls VNF A Lin A dérogatoires


début fin
Dotations Reprises
exercice
2007 10 000 000 12 m 4 000 000 4 000 000 6000000 2000000 2000000

2008 6 000 000 12 m 2 400 000 6 400 000 3600000 2000000 400 000

2009 3 600 000 03 m 360 000 6 760 000 3240000 500 000 140 000

Totaux 27 m 4500000 2400000 140 000

Amortissement dérogatoire à reprendre 2 260 000

Valeur nette comptable = 10 000 000 – 4 500 000 = 5 500 000

Prix de cession TTC = 7 080 000

Prix de cession HT = 7 080 000 / 1 ,18 = 6 000 000

T V A = 7 080 000 – 6 000 000 = 1 080 000

------------------01/04/2009-------------------- --------------------31/12/2009-----------------
------ ------

D : 485 : Créances sur cession 7 080 000 D : 812 : valeur nette comptables
5 500 000
C: 822 : produit de cession
6 000 000 D: 2845 : amortissement
4 500 000
C: 4431 : TVA sur cession
1 080 000 C : 245 : matériel de transport
10 000 000
(cession du matériel)
(sortie de matériel de transport)
--------------------31/12/2009------------------
------ ------------------------ d° ----------------------
-----------
D : 6813 : dotation amortissement
500 000 D : 151 : amortissement dérogatoire
2 260 000
D : 151 amortissement dérogatoire
140 000 C : 861 : reprise de provision
2 260 000
C: 2845 : amortissement :
500 000 (pour solde du compte 151)

C : 861 : reprise de provisions


140 000

(amortissement complémentaire)

II – 2 La cession avec échange

Dans l’opération d’échange, l’ancienne immobilisation est remplacée par une nouvelle,
moyennent le paiement d’une soulte. Le schéma d’écriture reste identique à celui de la
cession simple. Cependant une écriture supplémentaire relative à l’entrée de la nouvelle
immobilisation dans le patrimoine est passée.

N° Comptes Libellés Montants

Débit Crédit

485 Créance sur cession d’immobilisation PVTTC

822 Produit de cession d’immobilisation PVHT

4431 T V A sur vente ° TVA

(Cession de l’immobilisation ancienne)

-----------------N/N------------------------

2... Immobilisation VO

4451 Etat TAV/IMMOB TVA


481 Fournisseur PATTC

(Acquisition du nouveau bien)

---------------------N/N----------------------

481 Fournisseur PATTC

485 Créance sur cession PVTTC

521 Banque SOULTE

(Règlement de la soute)

Exemple 6 : le 31/05/2005 l’entreprise DOMI a fait l’acquisition d’un matériel


informatique pour une valeur de 2 000 000 FHT. Cette machine est amortie selon le
procédé accéléré au taux de 15%. Le 30/06/2008 elle est échangée contre une autre plus
performante dont le prix d’achat TTC est de 4 130 000 F. Le fournisseur reçoit en plus
de l’ancienne machine un chèque d’une valeur de 2 950 000 F. La nouvelle machine est
amortie sur 5 ans selon le procédé dégressif.

Travail à faire : passer les écritures relatives à l’opération d’échange le 30/06/2008 et


de régularisation le 31/12/2008.

Résolution :

Exercice Valeur Pér. A acc cumul VNF A Lin A dérogatoire


d’origine
Dotations Reprises
2005 2000000 7x2 = 14 350 000 350 000 1650000 175 000 175 000

2006 2000000 5x2+7=17 425 000 775 000 1225000 300 000 125 000

2007 2000000 12 m 300 000 1075000 925 000 300 000 ----

2008 2000000 06 m 150 000 1225000 775 000 150 000 ---

Totaux 925 000 300 000 0

Amortissement dérogatoire à reprendre 300 000

* Valeur nette comptable = 2 000 000 – 925 000 = 1 075 000

* Prix de cession TTC = 4 130 000 – 2 950 000 = 1 180 000

Prix de cession HT = 1 180 000 / 1, 18 = 1 000 000

TVA = 1 180 000 – 1 000 000 = 180 000


* Prix d’achat TTC = 4 130 000

Prix d’achat HT = 4 130 000 / 1, 18 = 3 500 000

T V A = 4 130 000 – 3 500 000 = 630 000

-------------------30/06/2008-------------------
-----
----------------- 31/12/2008 ------------------
D : 485 : créance de cession 1 180 000 ------

C: 822 : produits de cession D : 812 : valeur N comptable 1 075 000


1 000 000
D : 28442 : amort. M I 925 000
C: 4431 : TVA
180 000 C: 2442 matériel Inf.
2 000 000
(Cession de l’ancienne machine)
(Sortie du matériel informatique)
----------------------- d° -------------------
-----

D : 2442 : matériel informatique 3 500 000 ------------------- d° --------------------------


------
D : 4451 : TVA 630 000
D: 151 : amortis. Dérogatoire
C: 481 : fournisseur 300 000
4 130 000
C : 861 : reprise de provision
(Acquisition de la nouvelle machine) 300 000

------------------- d° ------------------------ (pour solde de compte 151)


--

D : 481 : fournisseur 4 130 000


-------------------- d° ---- ----------------
C: 485 : créance -------
1 180 000
D : 6813 : dotation amortis 350 000
C: 521 : banque
2 950 000 D : 851 : dotation P R 350 000

(Règlement de la soulte) C : 28442 : amort M I 350 000

---------------------31/12/2008----------------- C: 151: amortdérog 350 000


------ (amortissement de la nouvelle machine)
D : 6813 : dotation amortis 150 000

C : 28442 : amort M I 150 000


(amortissement complémentaire)

CHAPITRE 1 : DÉPRÉCIATIONS ET PROVISIONS

LEÇON 1 : TERMINOLOGIE

I. Définition des dépréciations

La dépréciation permet de constater la perte de valeur d’un élément d’actif. C’est aussi
la différence entre la valeur d’entrée d’un élément d’actif et sa valeur actuelle. À la
clôture de chaque exerciceune entité doit apprécier, s’il existe un quelconque indice
qu’un actif a subi une perte de valeur. S’il existe un tel indice, l’entité doit estimer la
valeur actuelle de l’actif concerné et la comparer avec la valeur comptable nette.

II. Définition des Provisions pour risques et charges

Les provisions pour risques et charges (comme les dépréciations d’éléments d’actif) ont
pour mission de constater une diminution de la valeur du patrimoine. Cependant, cette
diminution ne provient pas d’une baisse de valeur d’un actif mais, au contraire, d’un
accroissement de passif externe que des événements survenus ou en cours à la clôture
de l’exercice rendent probables.

FIN DE LA LEÇON 1
LEÇON 2 : COMPTABILISATION DES DÉPRÉCIATIONS ET DES
PROVISIONS

I. Comptabilisation des dépréciations des éléments d’actif

Nous étudierons respectivement les dépréciations suivantes :

- Les dépréciations des immobilisations ;


- Les dépréciations des actifs circulants : stocks et créances ;
- Et le cas particuliers des dépréciations des titres.

1-Les dépréciations des immobilisations

1-1- Principe

Elles constatent les moins-values réversibles constatées sur les immobilisations non
amortissables telles que les terrains, le fonds commercial, les logiciels, les brevets,
les titres de participation, etc. Il convient de constater ces moins-values en fin
d’exercice.

Ainsi lorsque la valeur actuelle ou valeur à l’inventaire ou valeur estimée des


immobilisations est inférieure à leur valeur comptable nette ou valeur d’achat, il
convient de constater une dépréciation dont la valeur se calcule comme suit :

Dépréciation = Valeur comptable nette ou valeur d’achat –


Valeur à l’inventaire

N.B : Les numéros de comptes de dépréciation d’un compte d’actif donné s’obtiennent
en intercalant en deuxième position le chiffre 9 dans le numéro de compte de cet actif
immobilisé.

Exemple : 213. Logiciels. Le compte de provision est : 2913 : Dépréciation des


logiciels.

1-2- Comptabilisation des dépréciations des immobilisations

1-2-1- Constatation de la dépréciation de l’exercice N

On passé l’écriture suivante:

Dotation aux dépréciations des immobilisations X


6913 incorporelles
X
ou Dotation aux dépréciations des immobilisations
6914 29… corporelles X

Dépréciation des immobilisations

(Suivant dotation de l’exercice)

1-2-2- Ajustement des provisions pour dépréciation des immobilisations

On compare la valeur d’entrée de l’immobilisation avec la nouvelle valeur actuelle


ou valeur à l’inventaire afin de déterminer la nouvelle dépréciation probable appelée
dépréciation nécessaire ou actuelle.

Cette dépréciation nécessaire ou actuelle est comparée à la dépréciation existante ou


antérieure en vue de procéder éventuellement à un ajustement.

- Si la dépréciation nécessaire ou actuelle est supérieure à la dépréciation


existante ou antérieure, alors il faut augmenter la dépréciation existante ou
antérieure : on parle alors d’ajustement à la hausse(Dotation) et on passe
l’écriture suivante :
Dotation aux dépréciations des immobilisations incorporelles X
6913 Dotation aux dépréciations des immobilisations corporelles X

ou 29… Dépréciation des immobilisations X


6914
(Suivant ajustement à la hausse)

- Si la dépréciation nécessaire ou actuelle est inférieure à la dépréciation existante ou


antérieure, alors il faut diminuer la dépréciation existante ou antérieure : on parle alors
d’ajustement à la baisse (Ou de reprise de provision).Cette reprise de dépréciation
qui constate une diminution de la perte probable constitue pour l’entreprise un produit
enregistré au crédit du compte 79 “Reprise de dépréciations”. On passe l’écriture
suivante :

29… Dépréciation des immobilisations X

7913ou Reprise de dépréciations des immo. incorporelles X

7914 Reprise de dépréciations des immo. corporelles X

(Suivant Ajustement à la baisse)

- Si la dépréciation nécessaire est nulle (ou n’existe pas), alors la dépréciation


existante ou antérieure doit être soldée ou annulée. Il faut pratiquer une reprise
égale à la totalité de la dépréciation existante pour la solder. On passé donc
l’écriture suivante :

29…. Dépréciation des immobilisations X

Reprise de dépréciations des immo. incorporelles X


7913
Reprise de dépréciations des immo. corporelles X
ou
7914 (Suivant annulation de la dépréciation existante ou
antérieure)

N.B : Pour calculer les dépréciations sur immobilisations et faire les différents
ajustements de la dépréciation antérieure, il faut dresser le tableau suivant :

N° de Intitulés Valeurs Valeurs Valeurs Dépréciations Dépréciations Ajustement ou


comptes des totales boursières boursières antérieures Régularisation
nécessaires
comptes d’achat ou ou au 31/12/N au 31/12/N+1
estimées estimées
Dotations Reprises
au au
31/12/N 31/12/N+1

1-2-3- Application sur les dépréciations des immobilisations

Au 31 Décembre 2001, on met à votre disposition les informations suivantes


concernant l’état de certaines immobilisations de la société ‘’SACI’’ comme suit :

Valeur estimée
Valeur estimée au
Eléments Valeurs d’achat au
31-12-01
31-12-00

Logiciels 2 660 000 2 140 000 2 700 000

Fonds commercial 5 310 000 5 450 000 5 210 000

Terrains nus 4 600 000 4 150 000 4 000 000

Travail à Faire

1-Présentez dans un tableau unique l’état des dépréciations au 31 Décembre 2001 et


les ajustements nécessaires

2-Passez les écritures nécessaires de régularisation au 31 Décembre 2001.

1-3- Les dépréciations des éléments d’actif circulant

Les moins-values constatées sur les éléments d’actif circulant sont appelées
dépréciations et non provisions comme celles constatées sur les immobilisations.

1-3-1- Les dépréciations des stocks


On régularise les stocks en fin d’exercice selon deux méthodes d’inventaire qui sont :

 La méthode de l’inventaire permanent ;


 La méthode de l’inventaire intermittent.
 La méthode de l’inventaire permanent
A la clôture de l’exercice, le principe est qu’on calcule l’écart ou la différence entre le
stock final réel et le stock final théorique. Cet écart ou cette différence est appelée
différence d’inventaire. Deux cas peuvent se présenter :

 Si le stock final réel est supérieur au stock final théorique, la différence


d’inventaire est positive et correspond à une augmentation de stock ; on parle
de boni d’inventaire (stockage ou situation favorable) ;
 Si le stock final réel est inférieur au stock final théorique, la différence
d’inventaire est négative et correspond à une diminution de stock ; on parle de
mali d’inventaire (déstockage ou situation défavorable).
Les écritures comptables à passer sont les suivantes :

 En cas de boni

3… Stocks….. X

Variation de stocks de biens achetés X


603
Variation de stock de produits finis X
ou
736 (Suivant stockage ou augmentation de stock)

 En cas de mali

Variation de stocks de biens achetés X


603
Variation de stock de produits finis X
Ou 736
3… Stocks X

(Suivant déstockage ou diminution de stock)

 La méthode de l’inventaire intermittent


A la clôture de l’exercice, pour régulariser les stocks, on procède comme suit :

 On annule le stock initial ;


 On annule l’ancienne dépréciation ou la dépréciation initiale ;
 On constate ou on valorise le stock final ;
 Et enfin, on constate la nouvelle dépréciation ou dépréciation finale.
Les écritures comptables à passer sont les suivantes :
Annulation ou solde des stocks initiaux

Variation de stocks de biens achetés X


603
Variation de stock de produits finis X
Ou 736
3… Stocks de X

(Suivant annulation des stocks initiaux)

Annulation ou solde des dépréciations initiales ou antérieures


39…. Dépréciation des stocks X

7593 Reprise de Charges pour dépréciations sur stocks X

(Suivant annulation ou solde de la dépréciation antérieure)

Constatation ou valorisation des stocks finaux

3… Stocks X

603 Variation de stocks de biens achetés X


ou 736
Variation de stock de produits finis X

(Suivant constatation des stocks finaux)

Constatation ou valorisation des dépréciations finales ou actuelles ou nécessaires

6593 Charges pour dépréciations sur stocks X

39… Dépréciation des stocks X

(Suivant constatation des dépréciations finales)

Application
Exercice 1 : Cas d’Inventaire permanent : Cas ‘’BETACI’’

Au 31 Décembre 2004, la société ‘’BETACI’’ met à votre disposition l’état des stocks
finaux théoriques et des stocks finaux réels comme suit :

Stocks finaux théoriques Stocks finaux réels


Elements
(Soldes des comptes de stocks) (Inventaires physiques)

Marchandises 3 600 000 3 900 000

Matières premières 2 000 000 1 600 000

Produits finis 15 000 000 15 200 000

Travail à Faire : Passez les écritures de régularisation au 31 Décembre 2004 dans le


cadre de l’inventaire permanent.

Exercice 2 : Cas d’Inventaire intermittent : Cas ‘’BACI’’

On vous fournit les informations suivantes au 01 Janvier 2005 et au 31 Décembre


2005 du stock de matières premières de l’entreprise “BACI ”comme suit :

Stocks Dépréciations
Eléments
Au 01-01-2005 Au 31-12-2005 Au 01-01-2005 Au 31-12-2005

Marchandises 2 500 000 1 750 000 400 000 500 000

Travail à Faire : Passez les écritures de régularisation au 31 Décembre 2005 dans le


cadre de l’inventaire intermittent.

1-3-2- Les dépréciations des créances

Il s’agit des dépréciations de créances à moins d’un an. Les créances à moins d’un an
font partie de l’actif circulant. Les créances sur clients sont également soumises à des
moins-values lorsque certains faits permettent de douter de la solvabilité ou de la
ponctualité du débiteur. Ces faits sont entre autres la cessation de paiement et la
faillite du débiteur. On procède à une estimation de la perte probable définie le plus
souvent en pourcentage du montant de la créance TTC.

2-1-1- Etat des créances douteuses au 31/12/N

Ajustements
Dépréciat Dépréciat ou
ions ions Régularisations
Solde
Créan antérieur
Clie Règleme au Pert
ces es ou
nts nts 31/12 nécessaire es
T.T.C existantes
/N s ou Dotati Repri
au actuelles ons ses
31/12/N-1 au
31/12/N

2-1-2-Principe de comptabilisation de la dépréciation des créances

a- Comptabilisation de la naissance de la dépréciation

Pour constater la dépréciation sur créance, on débite le compte « 6594. Charges


provisionnées d’exploitation sur créances »par le crédit du compte « 491.
Dépréciations des comptes clients » ou l’un des sous comptes correspondants.

6594 Charges pour dépréciations sur créances X

4911 Dépréciation des créances litigieuses X


ou
Dépréciation des créances douteuses X
4912
(Suivant constatation de la dépréciation sur créance)
Remarque

Mais, lorsqu’il existe un risque sur un client, le SYSCOHADA préconise de virer la


créance normale figurant dans le compte 411 au profit du compte“416. Clients
litigieux ou douteux”. Ce n’est qu’après ce virement pour solde que la provision peut
être comptabilisée.

On passe alors l’écriture suivante :

Créance douteuse et litigeuse

416 Client X

411 (Suivant virement du client ordinaire en client X


douteux)

N.B : Cette écriture ne concerne que les nouveaux clients c'est-à-dire les clients qui
n’ont pas été encore provisionnés.

b- Comptabilisation de l’ajustement de la dépréciation sur créance

Le 31 décembre de chaque année, date d’inventaire, la dépréciation doit être ajustée.


Lorsque la créance figure encore au bilan à la fin de l’année, date d’inventaire, la
dépréciation doit être ajustée soit à la hausse, soit à la baisse ou la dépréciation reste
inchangée.

b-1- Cas d’ajustement à la hausse

C’est le cas où la dépréciation nécessaire ou actuelle est supérieure à la dépréciation


existante ou antérieure.

6594 Charges pour dépréciations sur créances X

491 Dépréciation des comptes clients X


(Suivant ajustement à la hausse)

b-2- Cas d’ajustement à la baisse

C’est le cas où la dépréciation nécessaire est inférieure à la dépréciation existante ou


antérieure.

491 Dépréciation des comptes clients X

7594 Reprise de charges pour dépréciations sur X


créances

(Suivant ajustement à la hausse)

c- Constatation de l’annulation de la dépréciation

Il y aura annulation de la dépréciation lorsque :

 Le client règle sa dette ;


 Le client règle partiellement sa dette et ne peut régler le solde ;
 Le client est insolvable ;
La comptabilisation va constater :

 L’annulation de la créance qui va engendrer une perte ;


 Ensuite l’annulation de la provision puisqu’elle est désormais sans objet.

c-1- Cas où la dépréciation nécessaire est nulle (ou n’existe pas)

Dans ce cas, on annule la dépréciation existante ou antérieure. Le principe est le même


que les dépréciations sur valeurs immobilisées.

491 Dépréciation des comptes clients X

7594 Reprise de Charges pour dépréciations sur X


créances

(Suivant annulation ou solde de la dépréciation


antérieure)
c-2- Ecritures de régularisation en cas de faillite, fuite ou d’insolvabilité totale

Dans ces cas, il faut :

-Constater la perte pour les créances totalement irrécouvrables dans le compte 6511
“Perte sur créance client”

-Annuler intégralement la dépréciation antérieure se rapportant au client devenu


insolvable.

On passe les écritures suivantes :

6511 Perte sur créance irrécouvrable X

416 Créances litigieuses ou créances douteuses


ou
Clients X
411
(Suivant constatation de la perte)

491 Dépréciation des comptes clients X

7594 Reprise de Charges pour dépréciations sur X


créances

(Suivant annulation ou solde de la dépréciation


antérieure)

N.B : Dans la première écriture, on crédite le compte 411 pour les nouveaux clients
insolvables et on crédite le compte 416 pour les anciens clients douteux ou litigieux
devenus insolvables.

d- Cas particuliers de créances soldées ou amorties

Il s’agit des débiteurs insolvables ou en fuite dont les créances ont été soldées ou
amorties et qui reviennent pour régler leur solde.

5… Compte de trésorerie X
7078 Autres produits accessoires X

(Suivant encaissement des créances amorties)

e-Application sur la dépréciation des créances

L’état des créances douteuses au 31 Décembre 2001 avant inventaire est le suivant :

Créances Dépréciations Règlement en


Nom Observations
TTC au 31-12-2000 2001
KASSY 1 500 000 500 000 1 200 000 Pour solde
ÉQUIPE 3 750 000 1 750 000 750 000 Ramener la dépréciation à 50 % du
solde
RIDJE 4 500 000 1 500 000 1 500 000 Porter la dépréciation à 60 % du solde
SOW-CI 5 000 000 - - Irrécouvrable

SERI et ADOU sont devenus douteux. Leurs créances respectives sont de 6 000 000 F
et 2 500 000 F. On espère récupérer 70 %. Le 31 Décembre 2001, le client KOUASSI
dont la créance avait été abandonnée, nous remet un chèque de 3 000 000 F.

Travail à Faire
1. Présentez l’état des créances douteuses au 31 Décembre 2001
2. Passez les écritures de régularisation au 31 décembre 2001

1-4- Cas particuliers des dépréciations des titres

Il s’agit des dépréciations des titres de participation, des dépréciations des titres
immobilisés et des dépréciations des titres de placement.

1-4-1- Etat des titres au 31/12/N

a- Etat des titres non cédés au 31/12/N : Titres de participation, immobilisés et


placement
Valeur A
Valeur
boursière R
boursière
totale ou Dépréciation Dépréciation
totale ou
Nature Quantité Valeur valeur
N° valeur antérieure Nécessaire
des ou totale estimée ou
Comptes estimée ou ou existante
titres nombre d’achat valeur à ou actuelle
Dota
valeur à
l’inventaire au 31/12/N-1 au 31/12/N
l’inventaire
au 31/12/N-
au 31/12/N
1
b- Etat des titres cédés au 31/12/N
 Cas des titres de participation ou des titres immobilisés
 Calcul de la valeur totale d’achat(V.T.A)
V.T.A = Nombre de titres cédés x Prix d’achat unitaire H.T des titres
 Calcul du prix de cession total (P.C.T)
P.C.T = Nombre de titres cédés x Prix de cession unitaire

 Calcul de la dépréciation antérieure à annuler


Dépréciation antérieure à annuler = Nombre de titres cédés (Prix d’achat
unitaire – cours boursier)

Ou dépréciation antérieure à annuler =

Nombre de titres cédés x dépréciation antérieure des titres non cédés

Nombre de titres non cédés

 Cas des titres de placement


 Calcul de la valeur totale d’achat (V.T.A)
V.T.A = Nombre de titres cédés x Prix d’achat unitaire H.T des titres
 Calcul du prix de cession total (P.C.T)
P.C.T = Nombre de titres cédés x Prix de cession unitaire

 Calcul du résultat de cession (R.C)


R.C = Prix de cession total (P.C.T) - Valeur totale d’achat (V.T.A)
 Si R.C ˃ 0, on a un bénéfice ou gain sur titre ;
 Si R.C ˂ 0, on a une perte sur titre.
Calcul de la dépréciation antérieure à annuler
dépréciation antérieure à annuler = Nombre de titres cédés (Prix d’achat
unitaire – cours boursier)

Ou dépréciation antérieure à annuler =

Nombre de titres cédés x dépréciation antérieure des titres non cédés


Nombre de titres non cédés

1-4-2-Les dépréciations des titres de participation et sur les titres immobilisés

a- Définition des titres de participation et des titres immobilisés

Les titres de participation et les titres immobilisés sont des placements à long terme (à
plus d’un an). Ils confèrent à leur propriétaire un droit de propriété et sont acquis en
vue de réaliser un gain à moyen et long terme. Ils constituent tous deux des
immobilisations financières.

b- Comptabilisation des dépréciations des titres de participation et sur


titres immobilisés

A la date de l’inventaire, la valeur des titres appelée cours boursier ou valeur de


négociation ou valeur à l’inventaire peut être inférieure à leur coût d’achat ou coût
d’acquisition ou valeur d’origine : on parle alors de moins-value et il convient alors
de constituer une dépréciation. Dans le cas contraire, il n’y a pas de provisions et on
parle de plus-value.

 Constatation de la dépréciation des titres de participation et des titres


immobilisés : Création de la dépréciation

6972 Dotation aux dépréciations des immobilisations financières X

296ou Dépréciations des titres de participation X

2974 Dépréciation des titres immobilisés

(Suivant constatation de la dépréciation sur titres de


participation)

 Ajustement de la dépréciation antérieure des titres de participation et des


titres immobilisés

L’ajustement se traduit par l’augmentation ou la diminution de la dépréciation.


 Ajustement à la hausse ou augmentation de la dépréciation antérieure :
Cas où dépréciation nécessaire >dépréciation antérieure

6972 Dotation aux dépréciations des immobilisations financières X

296ou Dépréciations des titres de participation

2974 Dépréciation des titres immobilisés X

(Suivant ajustement à la hausse ou suivant augmentation de la


dépréciation)

 Ajustement à la baisse ou diminution de la dépréciation antérieure : Cas


où dépréciation nécessaire <dépréciation antérieure

296 Dépréciations des titres de participation X


ou
Dépréciation des titres immobilisés
2974
7972 Reprise de dépréciations financières des immobilisations X
financières

(Suivant ajustement à la baisse ou diminution de la dépréciation)

 Annulation de la provision antérieure (cas où la provision nécessaire est


nulle ou n’existe pas)

296 Dépréciations des titres de participation


ou
Dépréciation des titres immobilisés X
2974
Reprise de dépréciations financières des X
immobilisations financières
7972
(Suivant annulation de la dépréciation antérieure)

c- Ecritures de la cession des titres de participation et des titres


immobilisés

La cession des titres de participation et des titres immobilisés respecte le même principe
comptable que celui des autres immobilisations (comptes 81 et 82) :

 Constatation de la cession des titres au prix de cession ;


 Constatation de la sortie des titres au prix d’achat ;
 Annulation de la dépréciation sur les titres cédés ;
Le schéma d’écritures est le suivant :

485 Créance sur cession d’immobilisations X

826 Produits des cessions d’immobilisations financières X

(Suivant constatation de la cession des titres)

521ou Banque (Montant net de la vente =PV – Commissions TTC) X

513 Chèque à encaisser X

6311 Frais sur titres (Commissions HT) X

4454 TVA/SE et Autres charges (T.O.B) X

485 Créance sur cession d’immobilisations X

(Suivant chèque n° ……)

816 Valeurs comptables des cessions d’immobilisations financières X

26 ou Titres de participation X

274 Titres immobilisés

(Suivant constatation de la sortie des titres de


participation)
296 ou X
Dépréciations des titres de participation
2974
Dépréciation des titres immobilisés
7972 X
Reprise de dépréciations financières des
immobilisations financières

(Suivant annulation de la provision antérieure sur les


titres)

1-4-3- Les dépréciations des titres de placement

a) Définition des titres de placement

Les titres de placement (Actions, Obligations, Bon du trésor) sont des titres acquis
dont la valeur est inférieure à 10% du capital de la société émettrice. Le but de cette
acquisition consiste à réaliser des gains spéculatifs. Autrement dit, ce sont des titres
représentatifs de créances souscrites généralement pour moins de 5 ans. Ils sont acquis
et cessibles à tout moment en vue d’en retirer un revenu direct ou une plus-value à
brève échéance.

b) Calcul de la dépréciation probable sur les titres de placement

La moins-value probable se calcule comme suit :

-Si les titres sont cotés, alors : Dépréciation ou Moins-value = Prix d’achat – Coût
moyen boursier

-Si les titres ne sont pas côtés, alors :

Dépréciation ou Moins-value = Prix d’achat – Valeur probable de négociation ou


de réalisation

c) Comptabilisation des dépréciations sur titres de placement

 Comptabilisation de la naissance de la dépréciation : Constatation


ou création de la dépréciation sur titres de placement

On crée la dépréciation sur les titres de placement lorsqu’on constate une moins-value
sur la valeur des titres à l’inventaire. Cette moins-value constatée résulte de la
différence entre le prix d’achat et le cours boursier (cas des titres côtés) ou entre le
prix d’achat et la valeur de négociation ou de réalisation (cas des titres non cotés)
doit être enregistrée comme suit :

6795 Charges pour dépréciations sur titres de placement X

590 Dépréciation de titres de placement X

(Suivant constatation de la dépréciation des titres de placement)

 Comptabilisation de l’ajustement de la dépréciation sur titres de placement


Le 31 décembre de l’année suivante, la dépréciation sera ajustée si les titres sont encore
en portefeuille. Cette dépréciation sera ajustée à la hausse si la baisse du cours est plus
forte que l’année précédente ; dans le cas contraire, l’ajustement de la provision sera
revu à la baisse. L’ajustement de la provision concerne donc l’augmentation ou la
diminution de la provision.

On suit le même principe que dans le cas des titres de participation.

On passe les écritures suivantes :

 Cas d’ajustement à la hausse (Provision nécessaire > Provision


antérieure)

6795 Charges pour dépréciations sur titres de placement X

590 Dépréciation de titres de placement X

(Suivant ajustement à la hausse)

 Cas d’ajustement à la baisse (Provision nécessaire < Provision


antérieure)

590 Dépréciation de titres de placement X

7795 Reprise de Charges pour dépréciation sur titres X


de placement

(Suivant ajustement à la baisse)

 Cas de dépréciation inchangée

La dépréciation reste inchangée lorsque le cours reste identique à celui de l’année


dernière. Il n’y a donc pas d’écriture à passer.

 La provision nécessaire est nulle (Ou n’existe pas)

C’est le cas où le cours est au moins égal au prix d’achat. On passe l’écriture suivante :

590 Dépréciation de titres de placement X

Reprise de Charges pour dépréciation sur titres de


7795 placement X

(Suivant annulation ou solde de la dépréciation


antérieure)

N.B : Constatation de l’annulation de la dépréciation

Il y a annulation de la dépréciation lorsque :

 Les titres de placement sont vendus ou cédés;


 ou lorsque le cours est au moins égal au prix d’achat.

d- La cession des titres de placement

La comptabilisation de la cession des titres de placement comprend trois phases qui


sont :

 La détermination du résultat de cession ;


 La constatation de la cession des titres et leur sortie ;
 L’annulation de la dépréciation sur les titres cédés.

Autrement dit, la cession des titres va constater :

 D’une part la sortie des titres du patrimoine au coût historique, la


constatation du prix de cession (486) dans le même article et la
constatation du résultat de cession (comptes 677 ou 777) également dans
le même article ;
 D’autre part l’annulation de la dépréciation.
 Si le prix de cession est inférieur à la valeur d’entrée ou au prix
d’achat, la moins-value réalisée est portée au débit du compte
677 “Perte sur cession des titres de placement” et on passe l’écriture
suivante :

486 Créance sur cession des titres de placement X

677 Perte sur cession des titres de placement X

50… Titres de placement X

(Suivant cession des titres de placement)

5… Compte de trésorerie (Montant net de la vente=PV – X


Commissions TTC)
6311 X
Frais sur titres (Commissions HT)
4454 X
486 TVA/SE et Autres charges (T.O.B) X

Créance sur cession de titres de placement

(Suivant encaissement)

590 Dépréciation de titres de placement X

7795 Reprise de Charges pour dépréciation sur titres de X


placement

(Suivant annulation de dépréciations antérieures sur


les titres cédés)

 Si le prix de cession est supérieur à la valeur d’entrée, la plus-value


réalisée est portée au crédit du compte 777 “Gain sur cession des titres
de placement” et on passe l’écriture suivante :

486 Créance sur cession des titres de placement X

50… Titres de placement X

777 Gain sur cession des titres de placement X

(Suivant cession des titres de placement)

Compte de trésorerie (Montant net de la vente=PV –


Commissions TTC)
5… X
Frais sur titres (Commissions HT)
6311 X
TVA/SE et Autres charges (T.O.B)
4454 X

Créance sur cession de titres de placement


486 X
(Suivant encaissement)

Dépréciation de titres de placement


590 X
Reprise de Charges pour dépréciation sur titres de
7795 X
placement

(Suivant annulation de dépréciations antérieures sur les


titres cédés)
Remarque

1- Détermination du résultat de cession des titres de placement

Résultat de cession = Prix de cession – Prix d’achat

 Si résultat de cession est > 0, alors on a une plus-value de cession ;


 Si résultat de cession est < 0, alors on a une moins-value de cession.

2- Après la dernière écriture de cession des titres de placement, il faut ajuster


la provision sur les titres restants.

1-4-4- Applications

Le portefeuille de titres de l’entreprise PETTIT au 31-12-2006 avant inventaire se


présente comme suit :

N° Prix Cours au 31-12- Cours au 31-12-


Titres Quantité
Comptes d’achat 2005 2006

261 A 50 12 000 11 000 11 200

502 B 100 16 000 16 200 15 000

Au cours de l’exercice 2006, l’entreprise PETTIT a procédé aux opérations suivantes :

1) Le 06-08 : Vente de 10 actions A à 11 200 F l’une.


2) Le 12-10 : Vente de 42 actions B à 18 200 F l’une.
Travail à faire

1- Présentez l’état des titres au 31-12-2006 après inventaire


2- Passez toutes les écritures nécessaires au 31-12-2006 sachant qu’aucune écriture
n’a été passée antérieurement.

II. Comptabilisation des provisions du passif : Provisions pour risques et


charges

1- Définition des provisions pour risques et charges


Les provisions pour risques et charges (comme les dépréciations d’éléments d’actif) ont
pour mission de constater une diminution de la valeur du patrimoine. Cependant, cette
diminution ne provient pas d’une baisse de valeur d’un actif mais, au contraire, d’un
accroissement de passif externe que des événements survenus ou en cours à la clôture
de l’exercice rendent probable

2- Classification et comptabilisation des provisions pour risques et charges

La classification des provisions pour risque et charge dépend de la date probable de la


réalisation du risque on distingue :

- Les risques à plus d’un an (long terme)


- Les risques à moins d’un an (court terme)

2-1- Provisions pour risque et charges (long terme)

Ce sont des provisions destinés à couvrir des charges, des risques et pertes nettement
précisées quant à leur objet que les évènements survenus ou encore rendent probable,
mais comportant un élément d’incertitude quant à leur montant ou leur réalisation
prévisible à plus d’un an.

Les prévisions pour risque et charge sont inscrites en compte 19 au passif du bilan dans
les dettes financières et ressources assimilées. Nous retenons :

- Provision pour litige,


- Provision pour charge à repartir sur plusieurs exercices.
On les comptabilise comme suit :

6911 Dotation aux provisions d’exploitat° pour risques et x


charges
6912 x
Dotation aux provisions financières pour risques et
854 charges x

19… Dotation aux provisions pour risques et charges H.A.O x

Provisions financières pour risques et


charges

2-2- Les risques à moins d’un an ou risques provisionnés (court terme)


On les considère comme des charges provisionnées qui figurent en dette à court terme
(passif circulant et trésorerie du passif) et sont notées respectivement dans les comptes
499 et 599.

Ceci pour bien marquer qu’il s’agit d’une dette à court terme dont le décaissement est
imminent. On distingue :

- Les opérations d’exploitation


- Les opérations financières

On les comptabilise comme suit :

659 Charges provisionnées d’exploitation x

679 Charges provisionnées financières x

839 Charges provisionnées H.A.O x

499 Risques provisionnés x

599 Risques provisionnés à caractères financiers x

3- Ajustement de la provision pour risques et charges

La nature réversible des provisions pour risques et charges constatées à la fin d’un
exercice (N) entraîne à la fin de l’exercice suivant (N+1) soit un ajustement à la hausse
soit un ajustement à la baisse.

3-1- Ajustement à la hausse

a- Provisions pour risque et charges (long terme)

6911 Dotation aux provisions d’exploitat° pour risques et x


charges
6912 x
Dotation aux provisions financières pour risques et
854 charges x

19… Dotation aux provisions pour risques et charges H.A.O x

Provisions financières pour risques et


charges

b- Les risques à moins d’un an ou risques provisionnés (court terme)


659 Charges provisionnées d’exploitation x

679 Charges provisionnées financières x

839 Charges provisionnées H.A.O x

499 Risques provisionnés x

599 Risques provisionnés à caractères financiers x

3– 2- Ajustement à la baisse

a- Provisions pour risque et charges (long terme)

19… Provisions financières pour risques et charges x

7911 Reprise de provisions d’expl. pour risques et x


charges
7912 x
Reprise de provisions fin. pour risques et
86… charges x

Reprise de provisions H.A.O

b- Les risques à moins d’un an ou risques provisionnés (court terme)

499 Risques provisionnés x

599 Risques provisionnés à caractères financiers x

759 Reprises de Charges provisionnées x


d’exploitation
779 x
Reprises de Charges provisionnées financières
849 x
Reprises de Charges provisionnées H.A.O

Remarques : Les Provisions règlementées


On les comptabilise comme suit :

1- Dotation

851 Dotation aux provisions réglementées x

151 Amortissements dérogatoires x

2- Reprise
151 Amortissements dérogatoires x

861 Reprises de provisions réglementées x

4-Application: Cas SOCIBAT

Au cours de l’exercice 2003, la SOCIBAT envisage de restaurer la toiture de l’usine en


2008. Le coût prévisionnel de l’opération est de 330 000 000 F. Compte tenu de
l’importance de la charge, SOCIBAT décide de la répartir sur les exercices 2003, 2004,
2005, 2006, et 2007. Il s’agit d’une charge d’exploitation. Les travaux de réfection ont
été réalisés en 2008. Le 10/09/2008, l’entrepreneur lui adresse sa facture d’un montant
de 351 640 000 F TTC. Le règlement a lieu le 25/11/2008 par chèque bancaire ; TVA
18%.

Travail à faire

1-Passez les écritures de régularisations jusqu’au 31/12/2007

2-Passez les écritures du 10/09/2008 au 31/12/2008.

TRAVAUX SEMI PROFESSIONNELS N°1 SUR LES DEPRECIATIONS ET


LES PROVISIONS

DOSSIER 1 : DEPRECIATIONS SUR IMMOBILISATIONS : Cas ‘‘SABAT’’

Au 31 Décembre 2002, on vous fournit les informations suivantes relatives à la société


‘’SABAT’’:

Valeurs estimées
Éléments Valeurs d’achat Valeurs estimées au 31-12-2002
au 31-12-2001
Terrains 2 500 000 2 325 000 2 000 000
Brevets 1 500 000 1 350 000 1 325 000
Logiciels 1 800 000 1 500 000 1 725 000
Fonds
275 000 2 850 000 1 605 000
commercial

Travail à Faire : Passez toutes les écritures de régularisation au 31/12/2001 et au


31/12/2002.

DOSSIER 2 : DEPRECIATIONS SUR STOCKS

Exercice 1 : Inventaire Permanent : Cas ‘’BETACI’’

Au 31 Décembre 1999, la société ‘’BETACI’’ met à votre disposition l’état des stocks
finals théoriques et des stocks finals réels comme suit :

Stocks finaux théoriques Stocks finaux réels


Eléments
(Soldes de comptes de stocks) (Inventaires physiques)

Marchandises 1 800 000 1 950 000

Matières 1 000 000 800 000


premières

Produits finis 7 500 000 7 600 000

Travail à Faire : Passez les écritures de régularisation au 31 Décembre 1999.

Exercice 2 : Inventaire Intermittent

A- Cas ‘‘GLOIRE’’

L’état des stocks de l’entreprise ‘’GLOIRE’’ au 31 Décembre 2004 est le suivant :

Valeurs au bilan Dépréciations constatées


Stocks
Au 01-01-2004 Au 31-12-2004 Au 01-01-2004 Au 31-12-2004
Matières 18 000 000 16 000 000 20 % 15 %
premières
Produits finis 42 000 000 44 000 000 10 % 20 %
Marchandises 23 000 000 12 000 000 10 % 5%

Travail à Faire : Passez les écritures de régularisation au 31 Décembre 2004

DOSSIER 3 : DEPRECIATIONS SUR CRÉANCES

Exercice 1 : Cas MOBACI

L’état des créances douteuses au 31/12/2003 de la société MOBACI se présente comme


suit :

Clients Créances Provisions Règlements en Observations au 31/12/2003


TTC antérieures 2003

DEINO 5 700 000 45% 2 000 000 Porter la provision à 60% du


solde

NOSSA 4 800 000 40% 1 800 000 Porter la provision à 80% du


solde

ZOUM 6 200 000 30% 3 400 000 Pour solde

BENOS 3 900 000 - - Encaissement probable 75%

Le client SONIA dont la créance a été amortie au 31/12/2002, est revenu payer
1 350 000 F en espèces. Le client NETIA débiteur de 3 200 000 F est devenu totalement
irrécouvrable.

Travail à faire : Passez les écritures de régularisation nécessaires au 31/12/2003.

Exercice 2 : Cas ASSIKONGO

L’état des créances au 31 Décembre 1998 avant inventaire de l’entreprise


‘‘ASSIKONGO’’ se présente comme suit :

Provisions au Règlement en
Créances
Clients cours d’exercice Observations
TTC 31-12-1997 1998

ALFRED 100 000 50 000 75 000 Pour solde


AKASSI Porter la provision à 60 % du
400 000 100 000 200 000
solde

ADEPO Ramener la provision à 20% du


50 000 10 000 25 000
solde

AKPESS et AGNERO sont devenus douteux ; Leurs créances respectives s’élèvent à


300 000 F et 125 000 F. On espère récupérer 60 % de ces créances. LASME est
totalement irrécouvrable : 100 000 F. AKPRO dont la créance avait été amortie nous
remet un chèque le 31 Décembre 1998 pour une valeur de 450 000 F

Travail à Faire : Passez toutes les écritures de régularisation au 31 Décembre 1998.

Exercice 3 : Cas OMEGA

On vous fournit un extrait des soldes de la balance avant inventaire de l’entreprise


OMEGA au 31/12/2006 comme suit : 491 : Dépréciation des comptes clients : 780 000
F ; 411- Clients : 11 870 400 F ; 416-Créances litigieuses et douteuses : 1 750 000 F.
L’état détaillé suivant vous est également communiqué :

Créances Provisions
Noms TTC au au Observations
31/12/2005 31/12/2005

KASSY Règlement de 100.000 F en 2006 pour solde de tout


603 000 20%
compte.

RICHARD 480 000 30% On espère récupérer 60% du solde

GILBERT Règlement de 150 000 F en 2006. On espère encore un


? ?
règlement de 40% du solde.

Le client CRESPINO qui doit 750 000 F au 31/12/2006, ne paiera que 400 000 F.Le
client PEDRO qui nous devait 550 000 F et dont la créance a été amortie revient payer
cette somme par chèque bancaire.

Travail à faire : Passez les écritures de régularisation au 31/12/2006 après avoir


déterminé les points d’interrogation.
N.B : Tous les règlements ont été déjà enregistrés.

DOSSIER 4 : DEPRECIATIONS SUR TITRES

Exercice 1 : Cas SICOMA

Soient les informations suivantes concernant l’état des titres détenus par la société
SICOMA :

N° de Titres Nombre Prix Cours au Cours au


comptes d’achat 31/12/2002 31/12/2003
unitaire

26 FANTI 200 15 500 15 000 14 000

50 AGOUANOU 300 13 000 11 000 12 500

Le 25/11/2003, 50 titres FANTI ont été cédés à 14 200 F l’unité. Le comptable de


SICOMA a passé l’écriture suivante :D : 571. Caisse………………..710 000 / C : 26.
Titres de participation……………….710 000
Le 20/12/2003, 100 titres AGOUANOU ont été cédés à 12 000 F l’unité contre chèque
bancaire. Aucune écriture n’a été passée.
Travail à faire
1-Passez les écritures relatives à la cession des titres FANTI et des titres AGOUANOU
2-Passez les écritures de régularisation au 31/12/2003.

Exercice 2 : Cas ‘‘YAFOHI’’

On extrait de la balance avant inventaire au 31 Décembre 2006, les comptes de


provisions pour titres de participation de l’entreprise ‘’YAFOHI’’ comme suit :
26 Titres de participation : 4 417 500 / 296 Provisions pour dépréciation des
titres de participation ?
L’examen du portefeuille de ces titres donne les informations suivantes :
Prix unitaire Cours boursiers
Désignation Nombre
d’achat 31-12-2005 31-12-2006
Action BOBI ? 29 000 28 000 28 500
Actions RABI 25 37 500 36 000 37 000

Travail à Faire
1. Déterminez le nombre d’action BOBI
2. Passez toutes les écritures de régularisation au 31 Décembre 2005 et au 31
Décembre 2006

DOSSIER 5: PROVISIONS FINANCIÈRES POUR RISQUES ET CHARGES :


Cas MACACI

En septembre 2000, un litige est intervenu entre l’entreprise MACACI et un ex salarié


licencié qui a engagé une procédure. Par la lettre du 25/10/2000, notre avocat nous
informe d’un coût probable de 8 500 000 F.

Au 31/12/2001, le litige n’est pas réglé mais les prétentions de notre adversaire nous
font craindre un coût probable de 12 000 000 F. Au 31/12/2002, les conclusions d’une
expertise nous permettent de ramener le coût probable à 7 000 000 F. Le 23/04/2003,
nous exécutons le jugement rendu en réglant 10 500 000 F par chèque.

Travail à faire : Passez toutes les écritures du 31/12/2000 au 31/12/2003.

FIN DU CHAPITRE 1

CHAPITRE 2 : AUTRES RÉGULARISATIONS DE CHARGES ET DE


PRODUITS

Selon l’article 59 du SYSCOHADA, le résultat de chaque exercice de celui qui le suit


et de celui qui le précède’’ et qu’il convient ‘’de lui rattacher et de lui imputer les
évènements et opérations qui lui sont propres et ceux-là seulement’’ : c’est le principe
de la spécialisation ou de la séparation des exercices.

L’application de ce principe conduit à corriger le comptes de charges et de produits de


manière qu’ils n’incluent que les montants intéressant l’exercice (d’où l’élimination ou
soustraction nécessaire des montants se rattachant à des exercices ultérieurs), mais sans
aucune omission (d’où addition des montants omis ou non encore enregistrés).

Nous distinguerons d’une part les charges et les produits comptabilisés ou constatés
d’avance, et d’autre part les charges et les produits à comptabiliser ou à constater.

Leçon 1 : Les charges et les produits comptabilisés ou constatés d’avance

I- Définitions
II-
 Les charges constatés d’avance sont des charges enregistrées au cours de
l’exercice mais qui sont en partie ou en totalité imputables à un exercice
ultérieur.

 Les produits constatés d’avance sont des produits perçus ou comptabilisés


avant que les prestations et fournitures les justifiant aient été effectuées ou
fournies.

III- Comptabilisation

Les comptes de produits et de charges vont baisser. Ils auront pour contrepartie des
comptes de la classe 4, précisément le compte principal 47 Débiteurs et Créditeurs
divers avec ses sous comptes suivants :

-476 : Charges constatées d’avance : ce compte va régulariser les comptes de


charges (A.O et H.A.O) ;

-477 : Produits constatés d’avance : ce compte va régulariser les comptes de


produits (A.O et H.A.O).

1- Régularisation des charges constatées d’avance

1-1- Principe de comptabilisation

476 Charges constatées d’avance X

6….. Charge par nature X

(Suivant diminution de charges)


Remarques : Cas particulier des charges constatées d’avance : Les factures
d’achats arrivées sans les biens concernés

 Il s’agit des factures d’achats déjà comptabilisées mais dont les biens
(Exemple : Les marchandises) ne sont pas encore livrés à la date d’inventaire.
Dans ce cas, on débite le compte 38 Stocks en cours de route ou l’une de ses
subdivisions (Exemple : 381 Marchandises en cours de route) et on crédite
en contrepartie le compte 603 variations de stocks ou l’une de ses
subdivisions (Exemple :6031 Variation de stock de marchandises).

On a donc :

38… Stocks en cours de route X

603… Variation de stocks …………………… X

(Suivant régularisation)

 Au début de l’exercice suivant, à la réouverture des comptes, toutes les écritures


de régularisation des charges constatées d’avance seront contrepassées au
01/01/N+1.
Il s’agit de débiter les comptes qui avaient été crédités et de créditer les comptes qui
avaient été débités.

 La régularisation des charges constatées d’avance s’effectue hors TVA


récupérable.

1-2- Applications sur les charges constatées d’avance

A l’inventaire au 31 Décembre N, on note les faits suivants :

1- Une prime d’assurance a été payée le 01 Avril N pour 10 680 000 F couvrant 12
mois
2- La société Saci a reçu et comptabilisé le 28 Décembre N une facture d’achat de
marchandises non réceptionnées au 31 Décembre N pour une valeur de
17 110 000 F TTC
3- il reste dans les bureaux en stock : des fournitures de bureau : 300 000 F ; des
timbres poste : 40 000 F ; des timbres fiscaux : 60 000 F
Travail à Faire: Passez les écritures de régularisation nécessaire au 31 Décembre Net
contrepassez-les au 01 Janvier N+1.

1- Régularisation des produits constatés d’avance

2-1- Principe de comptabilisation

7…. Produit par nature X

477 Produits constatés d’avance X

(Suivant diminution de produits)

Remarques sur les produits constatés d’avance

 La régularisation des produits constatés d’avance s’effectue hors TVA


récupérable.
 Les écritures de régularisation des produits constatés d’avance sont
contrepassées au 01 Janvier N+1
Cas particuliers des produits constatés d’avance
 Cas particulier des réductions (Rabais, Remises et Ristournes) à
accorder aux clients
On passé l’écriture suivante :

701 Vente de marchandises X


ou
Vente de produits finis X
702
4198 Rabais, Remises et Ristournes et autres avoirs à X
accorder

(Suivant régularisation)
Cas particulier des ventes constatées sur facture mais non encore livrées (Les
factures de vente envoyées aux clients sans les marchandises ou autres biens)

Ces biens (Marchandises, matières et produits finis) vendus n’appartiennent plus à


l’entreprise, ils appartiennent maintenant aux clients. Leur coût hors taxe est déduit ou
défalqué du stock à l’inventaire. Autrement dit, les ventes déjà constatées par facture
mais non encore livrées aux clients n’ont pas à être régularisées au niveau des comptes
de stocks car les biens vendus appartiennent déjà aux clients. Selon que l’on pratique
l’inventaire intermittent ou l’inventaire permanent, on a l’écriture suivante :

- En inventaire intermittent, Il suffit de défalquer ou déduire ce montant du


stock final et comptabiliser le stock final appartenant à l’entreprise par l’écriture
suivante :

3… Comptes de stocks X

603… Variation de stocks X

(Suivant constatation du stock final des biens)

- En inventaire permanent, Il convient d’éliminer ces ventes par l’écriture de


régularisation suivante :

603… Variation de stocks X

3… Comptes de stocks X

(Suivant constatation de la sortie des biens)

2-1- Applications sur les produits constatés d’avance

A l’inventaire au 31 Décembre N, nous constatons les faits suivants :

1. Il a été encaissé le loyer d’un immeuble pour 21 600 000 F le 01 Août N couvrant
une période de 12 mois.

2. La société a comptabilisé une facture de vente de marchandises pour 10 915 000 F


TTC le 24 Décembre N. Les marchandises correspondantes n’ont toujours pas été
livrées au client au 31 Décembre N.
3. Nous avons perçu au 01 Octobre N les loyers correspondants aux mois d’octobre N à
Janvier N+1 d’un magasin loué à une entreprise : Montant : 480 000 F.

Travail à Faire : Passez les écritures de régularisations au 31 Décembre N et celles de


contrepassation au 01 Janvier N+1.

FIN DE LA LEÇON 1

LEÇON 2: LES CHARGES ET LES PRODUITS À COMPTABILISER

Les charges à comptabiliser sont dites charges à payer alors que les produits à
comptabiliser sont dits produits à recevoir.

I- Définition

-Les charges à payer sont des charges qui se rattachent à l’exploitation de l’exercice
mais qui n’ont pas été comptabilisées car les documents les justifiant soit ont été reçus
ou émis mais ils ne sont pas comptabilisées pour diverses raisons (omissions, retards
des imputations…), soit n’ont pas été émis car ces charges sont réglées périodiquement
à terme échu.

-Les produits à recevoir sont des produits acquis par l’entreprise mais dont le montant
n’est pas définitivement arrêté ou n’est pas encore exigible à la clôture de l’exercice. Ils
ne sont pas encore inscrits aux comptes des tiers débiteurs. Ils sont généralement
encaissés au cours des exercices suivants. Dans le cas des produits à recevoir, soit les
documents justificatifs sont présents mais non comptabilisés, soit les documents
justificatifs sont absents (ou seront perçus à terme échu).

II- Comptabilisation

Lorsqu’apparaissent en fin d’exercice N des charges et produits certains le concernant,


mais qui n’ont pas encore été enregistrés, dans ce cas, il faut les enregistrer comme
suit :

- Débiter le compte de charges correspondant à la dette qui est due au titre de


l’exercice N par le crédit des sous comptes de la classe 4 relatif aux
différents tiers à qui sont dues ces dettes ;
- Créditer le compte de produits intéressé par le débit des comptes de la
classe 4 relatifs aux tiers concernés.

1- Régularisation des charges à payer

1-1- Principe

Il faut augmenter les charges de l’exercice N en débitant les comptes de charges


concernés (Débiter dans certains cas les comptes de régularisation de TVA récupérable
(4455 : TVA récupérable sur factures non parvenues) et en créditant un compte de
tiers de la classe 4.

Les comptes utilisés sont :

Comptes de charges à débiter Comptes de tiers ou de dettes à créditer

60 « Achats » 408 « Fournisseurs, factures non parvenues »

61, 62,63 « Autres services extérieurs » 408 « Fournisseurs, factures non parvenues »

64 « Impôts et taxes » 4486 « Etat, charge à payer »

65 « Autres charges » (sauf le 659) 47182 « Créditeurs divers, charges à payer »

4286 « Personnel, autres charges à payer »


66 « Charges de personnel » 4386 « Organismes sociaux, autres charges à
payer »

672 « Intérêts des loyers de crédit-bail » 176 « Dettes de crédit-bail ‘’ : Intérêts courus

6713 « Intérêts des emprunts liés à des 183 « Intérêts courus sur dettes liées à des
participations » participations »

Remarques

1. Lorsque la charge supporte la T.V.A, on l’enregistre dans le compte de tiers


pour son montant TTC.
2. Au début de l’exercice suivant, il faut contrepasser les écritures d’inventaire
c'est-à-dire débiter les comptes qui avaient été crédités et vice versa. La
contrepassation permettra non seulement de solder les comptes de
régularisation mais aussi elle permettra de transférer les charges d’un exercice à
l’autre. Au cours de l’exercice suivant, il faut passer l’écriture relative à
l’émission du document réel (factures, avis bancaires etc…)
3. Les charges à payer ou à comptabiliser sont traitées en tenant compte le plus
souvent de la TVA
4. Cas particulier des charges à payer
 Les factures non encore parvenues
C’est le cas où le montant de la facture du fournisseur est connu ou est définitivement
arrêté mais celle-ci n’est pas encore arrivée ou parvenue au client. On tient compte de la
TVA et on passe les écritures suivantes :

a. Factures de ‘’Doit’’ non encore parvenues

6…ou Comptes de charges X

2… Comptes d’immobilisations X

4455 TVA récupérable sur factures non parvenues X

4081 Fournisseurs, factures non parvenues X


ou
Fournisseurs d’investissement, factures non X
4818 parvenues(Ou)

(Suivant régularisation)

b-Factures d’’Avoir’’ non encore parvenues

4081 Fournisseurs, factures non parvenues X


ou
Fournisseurs d’investissement, factures non parvenues X
4818
6…ou Comptes de charges X

2… Comptes d’immobilisations X

4455 TVA récupérable sur factures non parvenues X

(Suivant régularisation)

 Les rabais, remises, ristournes à accorder

Ces réductions promises et non encore portées sur facture d’avoir sont enregistrées au
crédit du compte 4198 « Rabais, Remises, Ristournes et autres Avoirs à accorder »
pour le montant HT. En contrepartie, on débite le compte de produit correspondant
(701 ; 702 ; 703 ; 704 ; 705 ; 706 ; 707).

 La réduction financière à accorder

Elle s’enregistre avec la T.V.A et on a l’écriture suivante :


673 Escomptes accordés X

4435 T.V.A sur factures à établir X

4198 Rabais, Remises, Ristournes et autres Avoirs à accorder X

(Suivant Avoirs à accorder)

 Les intérêts à payer sur emprunts et dettes financières

Les intérêts des emprunts et des dettes étant généralement payables à terme échu, il est
nécessaire de les régulariser à la date de l’inventaire. On calcule les intérêts (intérêts
simples) sur le capital non remboursé pour la période qui sépare le dernier paiement des
intérêts de la date de l’inventaire et on passe l’écriture de régularisation suivante :

D : 671 Intérêts sur emprunts


C : 166 Intérêts courus.

1-2- Applications sur les charges à payer ou à comptabiliser

Soient les opérations suivantes :

1- Une société a reçu le 28 Décembre N un lot de marchandises de 8 850 000


TTC. La facture correspondante n’est pas parvenue au 31 Décembre N
2- La consommation d’eau des mois de Novembre, décembre et Janvier N+1 peut
être évaluée à 1 800 000 F HT. Celle du téléphone du mois de Décembre N peut
être chiffrée à 165 000 HT. Aussi, l’on estime la consommation d’électricité des
mois de Décembre N et Janvier N+1 à 75 000 HT
3- Des marchandises ont été reçues le 15 Décembre N mais la facture n’est pas
encore parvenue : Montant : 500 000 F HT ; TVA 18%
4- La réparation d’un matériel de bureau effectuée le 13 Novembre N ne nous a
pas encore été facturée : Montant : 60 000 F HT ; TVA : 18%
5- Le règlement à terme échu le 31 Mars N+1, Les intérêts semestriels d’un
emprunt de 3 000 000 F conclu au taux de 10%
6- Une ristourne de 2% doit être accordée à l’un de nos gros clients dont le Chiffre
d’affaires TTC s’est élevé à 29 500 000 F pendant l’exercice
7-
Travail à Faire

1- Passez les écritures d’inventaire nécessaires au 31 Décembre N


2- Passez les écritures de contrepassation au début de l’exercice N+1

1- Régularisation des produits à recevoir

2-1- Principe

Il faut augmenter les produits de l’exercice. Sur le plan comptable, on crédite donc les
comptes de produits acquis à l’entreprise à cette date, et en contrepartie on débite les
comptes de produits à recevoir des créances correspondantes.
Les comptes utilisés sont :

Comptes de créances à débiter Comptes de produits à créditer

418 « Clients, produits à recevoir » 70 « Ventes »

4287 « Personnel, produits à recevoir »

4387 « Organismes sociaux, produits à


75 « Autres produits »
recevoir »

4487 « Etat, Produits à recevoir »

Remarques: Cas particuliers sur les produits à recevoir

1. Au cours de l’exercice N+1, au vu des pièces justificatives, le comptable pourra


procéder à l’enregistrement normal des documents

2. Les rabais, remises, ristournes à obtenir (RRR)

3.
Ce sont des avoirs imputables à l’exercice N mais non reçus à l’inventaire. Ils sont
enregistrés comme suit ;

D :4098 : Fournisseurs, Rabais, Remises, Ristournes et autres Avoirs à obtenir »


pour le montant HT

C : 601 : Achats de marchandises ou 602 : Achats de matières premières pour le


montant HT.

Attention ! Si les RRR à obtenir ne concernent pas une facture précise, les comptes
601, 602, 604 , 605, 608 sont remplacés par les comptes : 6019 : Rabais, Remise,
Ristourne obtenus (non ventilés)sur marchandises sur achats de marchandises ou
6029 : RRR obtenus (non ventilés)sur achats de matières et fournitures liées .

4. La réduction financière à obtenir

Elle s’enregistre avec la T.V.A. On passe l’écriture suivante :


4098 RRR et autres Avoirs à obtenir X

773 Escomptes obtenus X

4455 TVA récupérable sur factures non parvenues X

(Suivant Avoirs à obtenir)

5 .Les intérêts à recevoir sur prêts

Les intérêts courus sur prêts sont rattachés aux créances à plus d’un an et aux titres de
placement qui les génèrent et se comptabilisent comme suit :

276 Intérêts courus sur immobilisations financières (s’il s’agit des titres X
ou immobilisés ou de prêts et de créances à plus d’un an)

Intérêts courus sur titres de placement (Moins d’un an)

506 Comptes de produits appropriés


7… X
(Suivant régularisation des intérêts)

6- Comptabilisation des factures non encore émises à la date de l’inventaire : les


factures à établir

Il s’agit des ventes aux clients dont les factures ne sont pas encore établies à la date
d’inventaire. Autrement dit, le montant de la vente est arrêté mais la facture n’est pas
encore établie. Dans ce cas, on passe les écritures suivantes :

a- Cas des factures de ‘’Doit ‘’ à établir aux clients

4181 Client, facture à établir X

701ou Vente de marchandises X

702 Vente de produits finis


4435
TVA sur factures à établir X
(Suivant régularisation)

b-Cas des factures d’ ’’Avoir’’ à établir aux clients

701ou Vente de marchandise X

702 Vente de produits finis


4435
TVA sur factures à établir X

4181 Client, facture à établir X

(Suivant régularisation)

2-2- Applications sur les produits à recevoir

On constate à l’inventaire au 31 Décembre N que :

1. La ristourne du fournisseur Talla peut être estimée à 6 250 000 F

2. Le 28 Décembre N, la société a livré un lot de marchandises au client


ZEROPOINTE sans facture pour 7 650 000 HT

3. Les intérêts annuels au taux de 7,5% de nos 1 000 obligations de 10 000 F détenues à
la BNI seront encaissés le 31 Mars N+1

4. Nous devons bénéficier de ristournes d’un total de 450 000 F de divers fournisseurs
d’exploitation. Les factures d’avoir seront établies en Janvier N+1

5. Un lot de marchandises d’un montant de 2 500 000 F HT a été livré à des clients et
ne sera facturé qu’en Janvier prochain

6. Nous n’avons pas comptabilisé, faute de pièce justificative, une retenue de 3 000 000
F de prime à effectuer sur les salariés ainsi que 30% de charges sociales
correspondantes

Travail à Faire : Passez les écritures d’inventaire au 31 Décembre N et celles de


contrepassation au 1er Janvier N+1. TVA 18%
FIN DE LA LEÇON 2

TRAVAUX SEMI PROFESSIONNELS SUR LES AUTRES


REGULARISATIONS

EXERCICE 1 : CAS ‘‘VERSACE’’

L’entreprise ‘’ VERSACE’’ met à votre disposition, les opérations suivantes :


1. De la marchandise réceptionnée n’a pas été comptabilisée faute de facture; montant :
2 500 000 F
2. Une prime d’assurance de 1 800 000 F a été payée. Elle couvre la période allant du
01 Septembre 2000 au 31 Août 2001
3. Le fournisseur LOLO promet une remise hors facture de 5 % sur achat d’un montant
de6 500 000 F
4. Livraison au client N’CHO de marchandises 10 000 000 F HT. La facture sera
adressée en Janvier 2001
5. Une facture de vente de marchandises est adressée au client NAOMI mais la
livraison sera faite au début du mois de Janvier 2001 : Montant HT 5 000 000 F
6. La ristourne du dernier trimestre adressée au client WARA est estimée à 660 000 F
7. Une facture pour achat de marchandises est comptabilisée mais la marchandise ne
nous est pas parvenue : Montant HT : 12 000 000 F

Travail à Faire : Passez les écritures de régularisation au 31 Décembre 2000

EXERCICE 2 : ‘‘NOKIA’’

La société ‘’NOKIA’’ vous communique les opérations suivantes :


1. Les intérêts de 12 % l’an sur un prêt de 8 000 000 F accordé le 01 Avril 2003 ne
seront encaissés qu’à l’échéance du 31 Mars 2004
2. La prime d’assurance d’automobile annuelle de 1 440 000 F payée le 31 Août 2003
couvre la période du 01 Septembre 2003 au31 Août 2004
3. Les intérêts de 8 % l’an sur un emprunt de 12 000 000 F obtenu le 01 Août 2003 ne
seront payés qu’à l’échéance du 31 Juillet 2004
4. Des marchandises d’une valeur HT de 4 800 000 F reçues du fournisseur Dosso n’ont
pas encore fait l’objet de la facturation TVA 18 %
5. Les clients ETS KIMO ont retourné pour 2 600 000 F HT de marchandises, TVA
18%. La facture d’avoir ne sera établie que dans le courant du mois de Janvier 2004
6. La facture n° 0606 du fournisseur ADEWALE reçue le 20 Décembre 2003 d’un
montant TTC de 2 898 000 F a été reçue et enregistrée, mais jusqu’au 31 Décembre
2003, marchandises ne sont pas encore réceptionnées
Travail à Faire : Passez les écritures de régularisation au 31 Décembre 2003

EXERCICE 3 : CAS ‘‘CHRISTY’’

Le 31 Décembre 2001, on constate les faits suivants dans l’entreprise ‘’CHRISTY’’:


1. Une prime d’assurance payable d’avance pour un an a été payée le 1er Octobre 2001,
Montant : 700 000 F
2. Il reste du fuel : 12 400 000 F et des fournitures de bureau 3 200 000 F
3. Des intérêts d’un emprunt ont été payés le 1er Juillet 2001 pour les douze mois qui
suivent, Montant : 6 000 000 F
er
4. Le 01 Décembre 2001, il a été payé pour une période de 3 mois, un loyer
commercial 15 000 000 F
5. Le coût du téléphone du mois de Décembre 2001 est estimé à 450 000 F ; Il n’a pas
encore été réglé
6. Une facture d’achat est attendue du fournisseur Bronze ; Les marchandises ayant été
livrées (Montant du bon de commande : 6 500 000 F HT)
7. Un rabais de 180 000 F a été promis au client ZADI. La facture d’avoir n’a pas
encore été envoyée.
8. Lecoût de l’électricité de Novembre 2001 et Décembre 2001 est estimé à 720 000 F
HT. Le paiement aura lieu en Février 2002
9. Une prime annuelle d’assurance incendie payée le 29 Décembre 2001, couvre le
risque à compter du 1er Janvier 2002 :100 000 F
10. Le fournisseur CFAO m’a promis une ristourne de fin d’année, qui s’élève à 7 500
000 F.
Travail à Faire : Procédez aux régularisations nécessaires au 31 Décembre 2001

FIN DU CHAPITRE 2
CHAPITRE 3 : ÉTAT DE RAPPROCHEMENT BANCAIRE

LEҪON 1 : GÉNÉRALITÉS

I- Fonctionnement du compte banque

Le compte banque enregistre toutes les opérations réalisées par l’entreprise avec sa
banque. Ce compte est tenu à la fois par l’entreprise et la banque elle-même.

1- Le compte ‘’banque’’ tenu par l’entreprise

Dans les livres de l’entreprise, le compte ‘’banque’’ enregistre :

-Au débit : les opérations qui augmentent l’avoir bancaire de l’entreprise. Par
exemple, on peut citer : les dépôts d’espèces ; les virements reçus ; les remises de
chèques ; les encaissements ; les escomptes d’effets de commerce ; les intérêts reçus ;
etc.

-Au crédit : les opérations qui diminuent l’avoir bancaire de l’entreprise. Par exemple,
on peut citer : les retraits d’espèces ; les prélèvements par la banque ; les règlements par
chèque ; les règlements des effets ; les ordres de virements ; les intérêts et frais divers
prélevés par la banque ; etc.

Le solde du compte banque peut être débiteur ou créditeur :

-S’il est débiteur, il représente une créance de l’entreprise sur la banque


(l’entreprise a de l’argent) ;

-S’il est créditeur, il traduit une dette de l’entreprise envers la banque (l’entreprise
doit à la banque).
2- Le compte ‘’Client Entreprise’’ tenu par la banque

Il est également appelé relevé bancaire. Dans la comptabilité de la banque, le compte


‘’Client Entreprise’’ enregistre :

-Au crédit : les opérations qui améliorent la situation bancaire de l’entreprise (voir les
opérations qui augmentent l’avoir bancaire de l’entreprise et enregistrées au débit du
compte banque tenu par l’entreprise) ;

-Au débit : les opérations qui détériorent la situation bancaire de l’entreprise (voir les
opérations qui diminuent l’avoir bancaire de l’entreprise et enregistrées au crédit du
compte banque tenu par l’entreprise).

Le solde du compte ‘’Client Entreprise’’ tenu par la banque peut être débiteur ou
créditeur :

-S’il est débiteur, il représente une créance de la banque sur l’entreprise ;

-S’il est créditeur, il représente une dette de la banque envers l’entreprise.

FIN DE LA LECON 1
LEҪON 2 : ÉLABORATION DE L’ÉTAT DE RAPPROCHEMENT BANCAIRE

I- Objet du rapprochement bancaire

Périodiquement, le comptable de l’entreprise vérifie le compte «Banque» tenu par


l’entreprise avec le compte «Entreprise» tenu par la banque matérialisé par les extraits
ou relevés de compte ou relevés bancaires reçus de la banque. En effet, le compte 521
«Banque» tenu par l’entreprise et le compte «Entreprise» tenu par la banque
appartiennent à deux comptabilités différentes ; Ils sont donc des comptes réciproques.
A ce titre, ils devraient enregistrer inversement les mêmes montants c'est-à-dire que
quand l’un est débité d’une somme, l’autre est crédité de la même somme. Leurs
soldes, à la suite de ces imputations devraient identiques ou égaux mais opposés. Ce
qui n’est pas toujours le cas dans la pratique. Les raisons de ces différences sont : les
omissions (opérations non enregistrées) ; les erreurs d’imputations ; les décalages entre
les périodes d’enregistrement.

Il est donc nécessaire de vérifier la concordance des deux comptes et trouver les erreurs
éventuelles.

Ces opérations de contrôle sont effectuées dans un document appelé «Etat de


Rapprochement Bancaire». L’état de rapprochement a donc pour objet de faire les
corrections nécessaires afin d’égaliser les soldes des deux comptes ‘’banque tenu par
l’entreprise’’ et ‘’Client Entreprise tenu par la banque’’.

II- Technique ou Principe général de l’Etat de Rapprochement Bancaire

Pour présenter correctement un «Etat de Rapprochement Bancaire», on procède


comme suit :
 Vérifier que les soldes à rapprocher ou à corriger des deux comptes ont été
calculés

Avant de commencer le rapprochement bancaire, il faut d’abord vérifier que les soldes à
corriger ou à rapprocher ont été calculés. S’ils ne l’ont pas été, il faut les calculer à
l’aide des documents fournis sans les modifier ;

 Vérifier que les soldes initiaux ou soldes à nouveau sont égaux ou identiques

Il faut ensuite vérifier que les soldes à nouveau ou soldes initiaux sont identiques ou
égaux; S’ils ne le sont pas, il faut rechercher les différences pour les rendre identiques.
Pour ce faire, plusieurs techniques peuvent être utilisées :

-Suivie des numéros des chèques émis par l’entreprise ;

-Comparaison des soldes successifs ;

-Utilisation du tableau de rapprochement bancaire de la période précédente.

 Etablir l’état de Rapprochement Bancaire proprement dit-en suivant les


étapes suivantes :

-Disposer sur l’état de Rapprochement Bancaire les deux comptes réciproques ;

-Inscrire les soldes respectifs à corriger sur chaque compte ;

-Faire le pointage des opérations : Il a pour objet de comparer les opérations


enregistrées sur les deux comptes et de recenser les omissions et les erreurs
d’imputation.

 On coche les opérations figurant sur les deux documents au débit du


compte «Banque» tenu par l’entreprise et au crédit du compte
«Entreprise» tenu par la banque appelé «Relevé bancaire» ; Puis
au crédit du compte «Banque» tenu par l’entreprise et au débit du
compte «Entreprise» tenu par la banque
 On inscrit sur le compte «Banque tenu par l’entreprise», les
opérations non encore comptabilisées par l’entreprise ;
 On inscrit sur le compte «Client Entreprise tenu par la banque»,
les opérations non encore comptabilisées par la banque
-Calculer les soldes des deux comptes réciproques ; Ceux-ci doivent être égaux mais
opposés

 Passer les écritures de régularisation dans la comptabilité de l’entreprise


Après avoir établi le rapprochement bancaire, on passe dans les livres de l’entreprise,
les écritures qui en découlent. Ces écritures de régularisation concernent les opérations
ayant fait l’objet de rapprochement chez l’entreprise, c'est-à-dire on enregistre chez elle
toutes les opérations qu’elle n’avait pas encore comptabilisées.

Cet enregistrement se fait comme suit :

Date

521 Banque X

……… Comptes crédités X

(Suivant état de rapprochement bancaire)

Date

…… Comptes débités X

521 Banque X

(Suivant état de rapprochement bancaire )

1- Tracés de l’Etat de Rapprochement Bancaire

L’état de rapprochement bancaire se présente comme suit :

521. Compte «Banque» tenu par l’entreprise Compte «Entreprise» tenu par la banque ou
«Relevé bancaire»

Opérations Débit Crédi Opérations Débit Crédit


t

Solde à S.D S.C Solde à S.D S.C


corriger……………………… corriger……………………

X X X X
Opérations non encore Opérations non comptabilisées
comptabilisées par l’entreprise par la banque

Sous- totaux X X Sous- totaux X X

Solde corrigé ou rectifié ou solde S.C S.D Solde corrigé ou rectifié ou S.C S.D
après rapprochement solde après rapprochement

Totaux X X Totaux X X

N.B : Un état de rapprochement n’est réussi que si les deux soldes corrigés sont égaux

2- Application Générale sur l’état de rapprochement bancaire

Exercice 1 : Cas où les soldes à nouveau sont identiques ou égaux : Cas entreprise
‘’KOÏTA’’

Le relevé bancaire de la SGBCI à son client KOÏTA se présente comme suit au 31


Octobre N :

Dates Opérations Débit Crédit

30-09 Solde à nouveau - 240 700

08-10 Remise d’effet n° 777 - 130 000

10-10 Votre remise de chèque sur HATA - 87 000

12-10 Chèque n° 125 18 700 -

18-10 Virement du client ADISSA - 32 000

20-10 Chèque n° 126 150 000 -

21-10 Virement du client KANGA - 99 000

30-10 Domiciliation échue 145 000 -

31-10 Virement du client AMOIKON - 50 000

31-10 Solde créditeur 325 000 -

Le compte 521 SGBCI tenu par l’entreprise Koïta se présente comme suit au 30
Octobre N :

Dates Libellés Montants Dates Libellés Montants


07-10 Solde à nouveau 240 700 10-10 Chèque n° 125 18 700

08-10 Remise de 87 000 18-10 Chèque n° 126 150 000


chèque
09-10 130 000 31-10 Chèque n° 127 47 000
Effet n° 777
24-10 99 000
Virement de
29-10 100 000 Solde débiteur 441 000
KANGA

Versement
d’espèces

Totaux 656 700 Totaux 656 700

Travail à Faire

1. Présentez l’état de rapprochement bancaire au 31 Octobre N


2. Passez les écritures de régularisation nécessaires au journal de l’entreprise
KOÏTA au 31 Octobre N

Exercice 2 : Cas où les soldes à nouveau ne sont pas identiques ou égaux : Cas
entreprise ‘’ZOUHO’’

Au 30 Septembre 2004, le compte BICICI de l’entreprise ZOUHO et le relevé de


compte fourni par la banque se présente ainsi :
Compte BICICI de l’entreprise ZOUHO

Dates Opérations Débit Crédit

10-09-04 Solde à nouveau 59 400 -

14-09-04 Encaissement chèque n° 601 1 320 000 -

17-09-04 Chèque n° 228 au fournisseur CARLOS - 204 000

19-09-04 Remise de l’effet à l’escompte 508 500 -

20-09-04 Domiciliation échue - 986 100

24-09-04 Chèque n° 229 loyer commercial - 960 000

25-09-04 Dépôt d’espèces 1 800 000 -


26-09-04 Virement client KOUADIO 751 200 -

30-09-04 Ordre de virement - 2 250 000

30-09-04 Coupons 525 000 -

Solde débiteur - 564 000

Relevé de compte de l’entreprise ZOUHO fourni par la BICICI

Dates Opérations Débit Crédit

10-09-04 Solde à nouveau - 1 217 400

15-09-04 Chèques N°224 et 225 729 000 -

18-09-04 Virement client YEO - 191 400

19-09-04 Chèques N°226 et 227 429 000 -

26-09-04 Domiciliation 986 100 -

26-09-04 Remise à l’escompte - 490 200

30-09-04 Prélèvement téléphone 369 000 -

30-09-04 Encaissement coupons - 525 000

30-09-04 Dépôt d’espèces - 1 800 000

30-09-04 Frais de tenue de compte 28 500 -

Solde créditeur 1 682 400 -

Travail à Faire

1. Etablissez l’état de rapprochement bancaire au 30 Septembre 2004


2. Passez les écritures nécessaires

FIN DE LA LECON 2
TRAVAUX SEMI PROFESSIONNELS SUR L’ETAT DE RAPPROCHEMENT
BANCAIRE

Cas ‘‘SACI’’

A partir des renseignements suivants, présentez l’état de rapprochement du mois de


Juin 2003 puis passez les écritures de régularisation du compte banque au 30 Juin
2003.

1- Etat de Rapprochement au 31 Mai 2003

521 BanqueRelevé bancaire

Libellés Débit Crédit Libellés Débit Crédit


Solde avant Solde avant - 4 298 637
rapprochement rapprochement 148 915 -
4 129 095 -
Agio sur escompte Chèque n° 2656 173 220 -
- 26 355
Différence sur avis de Chèque n° 2657 3 976 502 -
- 20 000
débit Solde corrigé
- 106 228
Effet Sali échu (Créditeur)
- 3 976 502
Solde corrigé TOTAUX 4 298 637 4 298 637
(Débiteur)
TOTAUX 4 129 095 4 129 095

2-Informations Relatives au Mois de Juin 2003

521 Banque Relevé bancaire

Dates Libellés Débit Crédit Dates Libellés Débit Crédit


01-06 Report 4 176 200 000 01-06 A nouveau - 4 298
03-06 Versement espèces 502 - 03-06 Encaissement - 637
07-06 Négociation effet 375 000 - 04-06 chèque 375 000 200 000
08-06 Chèque n° 2658 600 000 - 08-06 Versement espèces 173 220 -
10-06 Chèque n°2659 113 000 89 000 12-06 Chèque n°2657 - -
13-06 Chèque n° 2660 - 92 000 15-06 Escompte net - 575 300
15-06 Agio sur escompte - 24 700 18-06 Domiciliation échus - 260 000
18-06 Domiciliation - 260 000 22-06 Koné, son virement 95 600 200 000
22-06 échus - - 28-06 Avis de débit n° 92 - -
25-06 Koné, son 200 000 95 600 28-06 Encaissement effet 2000 260 000
26-06 virement - - 29-06 Agio sur 98 000 -
28-06 Avis de débit n° 260 000 53 000 29-06 encaissement 157 000 -
30-06 92 - - 30-06 Chèque n° 2659 - -
30-06 Versement effet 573 000 - Votre ordre de 13 000
Chèque n° 2661 117 500 5 virement 4 906
Versement chèque - 600 702 Intérêt créditeur 117 -
Chèquen° 2662
Solde débiteur Solde créditeur

N.B : On précise que les montants du relevé bancaire sont exacts.

FIN DU CHAPITRE 3

FIN DE LA PREMIÈRE PARTIE


Deuxième Partie : Comptabilité analytique et contrôle de
gestion
Thème : L’IMPUTATION RATIONNELLE DES CHARGES FIXES

1- Intérêt de l’imputation rationnelle

Une entité fabrique un produit dans un atelier. La production maximale théorique est
1.500 articles et pour laquelle la comptabilité a enregistré les charges suivantes :

- Charges variables

 Matières premières : 600.000

 Main d’œuvre directe : 225.000

- Charges fixes : 450.000

T.A.F : Calculer le coût de production unitaire, sachant que cette entreprise a réalisé au
cours de trois périodes consécutives les productions suivantes :

- Période 1 : 1.500 articles

- Période 2 : 2.100 articles

- Période 3 :1.200 articles

SOLUTION

ELEMENTS Période 1 Période 2 Période 3

Production 1.500 articles 2.100 articles 1.200 articles

Matières premières 600.000 840.000 480.000

Main d’œuvre directe 225.000 315.000 180.000


Charges fixes 450.000 450.000 450.000

Charges totales 1.275.000 1.605.000 1.110.000

Coût unitaire 850 764,29 925

Matières Premières unitaire = 600.000 /1500= 400

Main d’œuvre directe unit. = 225.000/1500= 150

Période 2 Période 3

Mat. Premières 2100 X 400 = 840.000 1.200 X 400 = 480.000

M.O.D 2.100 X 150 = 315.000 1.200 X 150 = 180.000

Par comparaison, on remarque :

- Lorsque l’activité ou production augmente, les coûts unitaires diminuent

- Lorsque l’activité ou production diminue, les coûts unitaires augmentent

Ceci s’explique par le fait que quel que soit la quantité produite, les charges fixes
restent identiques.

En « corrigeant » les charges fixes, il est possible de calculer un coût unitaire qui n’est
plus influencé par la variation de l’activité.

Il suffit de considérer que les charges fixes de 450.000 F ne doivent imputées qu’à
1.500 articles considérés comme la production normale : dans ce cas, on pratique la
méthode l’imputation rationnelle.

2- Présentation de la méthode

a- Principe

L’imputation rationnelle consiste à inclure dans les coûts, le montant des charges fixes
initiales multiplié par le rapport :
R = Activité réelle / Activité normale

Ce rapport est appelé taux d’activité ou coefficient d’imputation rationnelle qui


permet de calculer les charges fixes à imputer :

Charges fixes imputées = charges fixes initiales  coefficient d’imputation rationnelle

b- Exemple

Reprendre l’énoncé précédent.

T.A.F :

1- Calculer les coefficients d’imputation rationnelle.

2- Calculer le coût de production unitaire.

SOLUTION

1- les coefficients d’imputation rationnelle

- Période 1 : 1500/1500 = 1

- Période 2 : 2100/1500 = 1,4

- Période 3 :1200/2 = 0,8

Charges fixes à imputer :

- Période 1 : 450.000 X 1 = 450.000

- Période 2 : 450.000 X 1,4 = 630.000

- Période 3 :450.000 X 0,8 = 360.000


ELEMENTS Période 1 Période 2 Période 3

Production 1.500 articles 2.100 articles 1.200 articles

Matières premières 600.000 840.000 480.000

Main d’œuvre directe 225.000 315.000 180.000

Charges fixes imputées 450.000 630.000 360.000

Charges totales 1.275.000 1.785.000 1.020.000

Coût unitaire 850 850 850

Remarque :

- la différence entre les charges fixes réelles et la charges fixes imputées est appelée :
différence d’imputation rationnelle ou différence sur niveau d’activité.

Différence d’imputation rationnelle = charges fixes réelles - charges fixes


imputées

 Lorsque la charge fixe imputée < charge fixe réelle (sous- activité, AR/AN<1),
la différence est positive, et on l’appelle coût du chômage ; ou encore : coût de sous-
activité.

 Lorsque la charge fixe imputée > charge fixe réelle (suractivité, AR/AN>1), la
différence est négative, et on l’appelle boni de suractivité.

- L’imputation rationnelle conserve aux coûts unitaires une valeur constante, et les
rend donc comparables d’une période à une l’autre grâce à l’élimination des variations
d’activité.

3- Imputation rationnelle et centre d’analyse

3-1 Principe
L’imputation rationnelle des charges indirectes nécessite leur répartition en charges
fixes et charges variables lors de la répartition primaire, ce qui oblige à un
dédoublement des colonnes de chaque centre.

Le coefficient d’imputation rationnelle calculé pour chaque centre, est appliqué au total
des charges fixes afin de déterminer le montant des charges fixes à imputer qui sera
ajouté au montant des charges variables (totaux primaires après l’imputation
rationnelle)

La répartition secondaire s’effectue normalement comme l’indique la suite.

3-2 Application

Pour le mois N, les charges indirectes d’une entité s’élèvent :

Charges variables Charges fixes

Matières consommables 225.000 -

Charges de personnel 281.250 393.750

Autres charges 2.475.000 2.025.000

Ces charges se repartissent entre les centres d’analyse selon les clés de répartition
suivantes :

ELEMENTS Centres auxiliaires Centres principaux

Entretien Force Atelier A Atelier B Distribution


motrice

Matières
10% 15% 30% 40% 5%
consommables

Charges de
10% 10% 40% 20% 20%
personnel

Autres charges 20% 10% 20% 20% 30%


Entretien 25% 25% 25% 25%

Force motrice 40% 30% 30%

Les coefficients d’imputation


rationnelle ont été les suivants :
Centres d’analyse CIR

Entretien 80%

Force motrice 60%

Atelier A 80%

Atelier B 120%

Distribution 100%

T.A.F : Présenter le tableau de répartition.

SOLUTION

Centres auxiliaires Centres principaux

Entretien Force Motrice Atelier A Atelier B Distribution

CHARGES CV CF CV CF CV CF CV CF CV CF

Matières 22500 _ 33750 _ 67500 _ 90000 _ 11250 _


consommables

Charges de 28125 39375 28125 39375 112500 157500 56250 78750 56250 78750
personnel

Autres 495000 405000 247500 202500 495000 405000 495000 405000 742500 607500
charges

Totaux Prim. 100125 444375 309375 241875 675000 562500 641250 483750 810000 686250

CIR 0,8 0,6 0,8 1,2 1

CF imputées 355500 145125 450000 580500 686250

Totaux Prim
imputés
455625 454500 1125000 1221750 1496250
Rép.2ndaire

Entretien -455625 113906 113906 113906 113907

Force Motrice -568406 227362 170522 170522

Tot. 2ndaires 0 0 1466268 1506178 1780679

Ce tableau ci-dessus montre bien la prise en compte des charges fixes imputées dans
l’élaboration des tableaux de répartition des charges.
TROISIEME PARTIE : LES COÜTS PREETABLIS

1- Définition

Les coûts préétablis sont des coûts calculés avant la réalisation des opérations de
production.

2- Calcul des coûts préétablis

2-1 Fiche de coût unitaire préétabli d’un produit

a- Définition

C’est une fiche sur laquelle sont regroupés tous les éléments relatifs au calcul du coût
d’un produit.

Chaque élément du coût préétabli résulte de la multiplication d’une quantité standard


par un prix standard.

Fiche de coût unitaire préétabli

Charges directes :

Matières premières prix unitaire standard quantité standard

Main d’œuvre directe taux horaire standard  temps standard

Charges indirectes :

Centre d’analyse coût d’unité d’œuvre  nombre standard

Standard d’unités standard

N.B : on appelle standard une donnée physique (temps, poids…) ou monétaire (prix
d’une unité de matière, taux horaire,…) utilisé pour calculer un coût préétabli.
b -Exemple

Pour fabriquer un produit P , les services techniques d’une entité prévoient les
consommations suivantes :

- matières premières A : 2,5 kg

- matières premières B : 3,8 kg

- MOD : 20 mn

- atelier A : 0,5 u.o

- atelier B : 3 u.o

Les services comptables ont évalué les coûts suivants :

- matières premières A : 3.200 f/kg

- matières premières B : 4.750 F/ kg

- taux horaire : 8.500 F

- C.U.O atelier A : 875 F

- C.U.O atelier B: 615 F

On considère que la production normale est de 3.000 produits.

T.A.F: présenter la fiche du coût unitaire préétabli du produit P


SOLUTION

Présentation de la fiche de coût unitaire du produit P

ELEMENTS Quantité
Prix unitaire Montant standard
standard

matières premières A : 2,5 3200 8000

matières premières B 3,8 4750 18050

M.O.D 0,33 8500 2805

atelier A 0,5 875 437,5

atelier B 3 615 1845

TOTAL 1 31167,5 31167,5

L’utilité de la norme unitaire réside dans le fait qu’elle permet d’obtenir un coût de
production global préétabli.

Dans notre exemple, le calcul du coût de production préétabli des 3.000 produits se
fera à partir de la norme unitaire ci-dessus.

Exercice

Une entité fabrique un article X à l’aide de trois matières premières A, B et C.

La fiche de coût standard établie pour une production de 6.000 articles X indique :

- 18.000 unités de matière première A à 1.500 F l’unité

- 12.000 unités de matière première B à 1.350 F l’unité

- 6.000 unités de matière première C à 750 F l’unité

- M.O.D : 7.800 heures à 1.400 F l’heure

- Atelier : 7.200 unités d’œuvre à 950 F l’unité d’œuvre

TAF : Présenter la fiche du coût unitaire préétabli de l’article X.


SOLUTION

Fiche de coût unitaire d’un article X

ELEMENTS Quantité Montant


Prix unitaire
standard standard

Matières premières A 3 1500 4500

Matières premières B 2 1350 2700

Matières premières C 1 750 750

M.O.D 1,3 1400 1820

Atelier 1 ,2 950 1140

TOTAL 1 10910 10910

Matière A = 18000/6000 = 3. On fait la même chose pour les autres éléments de coûts
ou de charges

2-2 Analyse des coûts

En début de période, nous calculons les coûts préétablis pour une production
considérée comme normale.

A la fin de la période de calcul des coûts de la comptabilité analytique, nous calculons


le coût réel de la production de cette période (coûts constatés).

Ces coûts peuvent être différents, on procède alors :

- à la comparaison entre le coût réel de la production réalisée et le coût préétabli


de cette même production.

- au calcul des écarts entre le coût réel et le coût préétabli.


Remarque : le calcul des écarts doit reposer sur les productions de même niveau ; c’est
pourquoi on calcule les écarts en fonction de la production réelle.

3- Calcul et analyse des écarts

Lorsque la production réelle est connue, l’application du coût unitaire standard fait
apparaître le coût préétabli de la production constatée.

La comparaison entre le coût réel et le coût préétabli de la production de la période met


en évidence un écart.

Ecart sur coût préétabli = coût réel constaté – coût préétabli de la production
constatée

- si l’écart est positif, le coût réel est supérieur à la prévision ; l’écart est donc
défavorable.

- si l’écart est négatif, le coût réel est inférieur à la prévision ; l’écart est donc
favorable.

3-1 Ecarts sur les charges directes.

Il s’agit d’analyser les écarts sur charges directes variables (matières premières et main
d’œuvre directe).

L’écart analysé concerne le coût d’un produit et se décompose en deux sous-ecarts, à


savoir :

- Ecart sur prix matière (ou sur le taux horaire)

- Ecart sur quantité matière (ou sur temps de travail)

3-1-1 Ecart sur matières premières

a- Formules d’analyse
Soient :

QR = quantité réelle

QP = quantité préétablie

CP = coût préétabli

CR = coût réel

- Ecart sur quantité

E/Q = (QR- QP) CP

- Ecart sur prix

E/P = (CR- CP) QR

b- exemple

Le coût préétabli d’un produit P a été fixé de la façon suivante, en ce qui concerne la matière
première : pour une production normale de 10.000 de produits P, la consommation de
matières premières est estimée à 12.500 kg et évaluée à 4.200.000 F

Au cours de la période, il a été fabriqué 10.500 produits PR ayant nécessité 13.650 kg de


matières premières évalués à 5.118.750 F.

T.A.F :

1- Présenter le tableau de comparaison

2- Analyser les écarts

3- Présenter le tableau de comparaison

SOLUTION

1- Tableau de comparaison

ELEMENTS Coût réel Coût préétabli Ecart

QTE P.U Montant QTE P.U Montant + -


Matières
premières
13650 375 5118750 13125 336 4410000 708750

Qté unitaire = 12500/10000 =1,5. Qté Préétablie = 10500 X 1,5 = 13125

Prix unitaire = 4200000/12500 = 336

Quantité réelle = 13650

2- Analyser les écarts

- Ecart sur quantité - Ecart sur prix

E/Q = (QR- QP) CP E/P = (CR- CP) QR

E/Q = (13650 – 13125)x 336 = 176400 E/P = ( 375 – 336 )x 13650 = 532350
Défavorable Défavorable

2-1 Ecart sur main d’œuvre directe

a- Formules d’analyse

- Ecart sur temps avec

E/T = (TR – TP) tP

- Ecart sur taux

E/t = (tR – tP) TR

TR : temps réel

TP : temps préétabli

tP : taux horaire préétabli

tR : taux horaire réel


b- Exemple

Dans un atelier, la production considérée comme normale est de 1.100 produits.

La fiche du coût unitaire préétabli prévoit pour chaque produit : 4 heures de travail à 800 F
l’heure.

Au cours d’une période, la fabrication réalisée a été de 950 produits et a nécessité 5000
heures de travail payées à 750 F l’heure.

T.A.F :

1- Présenter le tableau de comparaison des coûts

2- Analyser les écarts

SOLUTION

1-Présentation du tableau de comparaison des coûts

ELEMENTS Coût réel Coût préétabli Ecart

QTE P.U Montant QTE P.U Montant + -

M.O.D 5000 750 3750000 3800 800 3040000 710000

Qté Préétablie = 4 X 950 = 3800 H

2- Analyser les écarts

- Ecart sur temps

E/T = (TR – TP) tP. E/T = (5000 – 3800) 800 = 960000 Défavorable

- Ecart sur taux

E/t = (tR – tP) TR. E/t = (750 – 800) 5000 = -250000 Favorable
2-2 Ecarts charges indirectes

L’écart analysé concerne le coût d’un centre d’analyse et se décompose en trois sous-écarts.
Ces différents écarts sont :

- Ecart sur budget

- Ecart sur activité

- Ecart sur rendement

2-2-1 Notion de budget de section ou d’un centre

L’évaluation des coûts préétablis conduit à présenter des budgets faisant apparaître le détail
des prévisions et permet de calculer le coût d’unité d’œuvre préétabli.

On détermine :

- la production à obtenir exprimée en nombre de produits ;

- l’activité à fournir pour obtenir la dite production exprimée en unité d’œuvre.

2-2-2 Le budget flexible

a- Définition

Le budget flexible est un budget établi pour divers niveaux d’activités à partir d’un modèle de
comportement des charges.

Il donne le coût d’unité d’œuvre prévisionnel pour différents niveaux d’activités.

Deux présentations sont possibles :

- le budget flexible sous la forme d’une fonction affine, en désignant par :

* x : le nombre d’unité d’œuvre

* a : le coût d’unité d’œuvre variable


* b : les charges fixes

Budget flexible = (coût variable unitaire  activité réelle) + charges fixes

- le budget flexible en forme de tableau.

Un budget flexible peut être présenté comme un tableau comportant une colonne pour chaque
niveau d’activité.

Activité (en unités d’œuvre) = x

Charges variables = ax

Charges fixes = b

Charges totales = y= ax +b

Coût Fixe = b/x


d’unité
d’œuvre Variable = a

Coût d’unité d’œuvre totale = y/x

b-Exemple

Le budget standard d’un centre d’analyse s’élève à 1.387.500 F pour les charges fixes et
425.500 F pour les charges variables pour une activité exprimée à 9.250 heures.

T.A.F : Etablir le budget flexible pour les niveaux d’activité suivants : 8.150 H, 8.300H,
8.750H, 9.000H, 9.500H, 9.800H.

SOLUTION
Activité (en unités 8150H 8300H 8750H 9000H 9250H 9500H 9800H
d’œuvre) = x

Charges variables 374900 381800 402500 414000 425000 437000 450800


= ax

Charges fixes = b 138750 138750 138750 138750 138750 138750 138750


0 0 0 0 0 0 0

Charges totales = 176240 176930 179000 180150 181300 182450 183830


y= ax + b 0 0 0 0 0 0 0

Coût Fixe = 170 167 158 154 150 146 141


d’unité b
x
d’œuvr
e Variabl 46 46 46 46 46 46 46
e=a

Coût d’unité
d’œuvre totale =

216 213 204 200 196 192 187

a + b/x

Le calcul du budget repose sur l’observation suivante : dans le cadre des prévisions ; les
charges fixes restent inchangées par contre les charges variables sont proportionnelles à
l’activité.

2-2-3 Calcul des écarts

a- Formules d’analyse

Ecart global = Réalisations – Prévisions

Il se décompose en :

- Ecart sur budget

E/B = coût réel – budget flexible


- Ecart sur activité

E/A = budget flexible – (coût standard  activité réelle)

- Ecart sur rendement

E/R = (coût standard  activité réelle) - (coût standard  activité préétablie).

b- Exemple.

On vous fournit les informations concernant un centre d’analyse dont la nature d’unité
d’œuvre est : l’heure machine.

- Le budget de l’atelier fait ressortir un coût prévisionnel de 360.720 F dont 160.720 F de


charges fixes.

L’activité normale de l’atelier est de 4.000 heures machines et la production est de 20.000
unités.

- Durant une période, l’atelier a fabriqué 19.000 unités ayant nécessité 3.920 heures machines.
Les frais engagés se élevés à 345.548 F

T.A.F :

1- Etablir le tableau de comparaison

2- Analyser les écarts sur les charges indirectes.

SOLUTION

1- Présenter le tableau de comparaison

Coût réel Coût préétabli Ecart

QTE P.U Montant QTE P.U Montant + -


Atelier 3920 88,15 345548 3800 90,18 342684 2864

Qté Préétablie unitaire = 4000/20000 = 0,2 heures

Qté Préétablie = 0,2 X 19000 = 3800 heures

C.U.O. préétabli = 360720/4000 = 90,18

Equation du budget flexible = y= ax + b. y = 50x + 160720

Charge variable unitaire = (360720 – 160720) / 4000 = 50

Budget flexible 3920 H = 50 x 3920 + 160720 = 356720

2- Analyser les écarts

Ecart global = Réalisations - Prévisions

2864 = 345548 - 342684


- Ecart sur budget :

E/B = coût réel – budget flexible

E/B = 345548 – 356720 = -11172 Favorable

- Ecart sur activité :

E/A = budget flexible – (coût standard  activité réelle)

E/A = 356720 – (90,18 x 3920) = 3214 Défavorable

- Ecart sur rendement :

E/R = (coût standard  activité réelle) - (coût standard  activité préétablie).

E/R = (90,18 x 3920) – (90,18 x 3800) = 10822 Défavorable.

Vérification : - 11172+ 3214 + 10822 = 2864


QUATRIEME PARTIE : EVALUATION DES TITRES

1 – Principe

Un Titre (action ou part sociale) représente à la fois un droit de propriété sur la société et une
source de revenu.

La valeur d’une entité à une époque déterminée correspond à la valeur de ses titres.

A la constitution, la valeur du titre est égale à sa valeur nominale. L’activité de la société


entraîne une évolution de son patrimoine, génère un résultat et provoque donc une évolution
la valeur réelle du Titre (action ou parts sociale).

Toute société a besoin de connaître la valeur réelle de ses titres lors des opérations
d’augmentation du capital, de fusion et de cession des titres.

La valeur d’un titre est déterminée en fonction du patrimoine, du résultat, du cours boursier ou
de multicritères.

2 – Evaluation fondée sur le patrimoine

2 – 1 La Valeur Mathématique Comptable (VMC)

Les méthodes patrimoniales d’évaluation considèrent l’entité comme une juxtaposition


d’éléments d’actifs qui sont chacun évalué séparément. La valeur de la société est alors
déterminée en faisant la différence entre :

 le cumul des valeurs des biens figurant à l’actif ;


 et des dettes et provisions pour risques et charges du passif.
Capitaux propres

Immobilisations Compte 10 à 15 PASSIF


FICTIF
Comptes 21 à 27
Dettes Financières
ACTIF REEL Actif Circulant
Compte 16 à 19
Classes 3 & 4
Passif Circulant PASSIF RÉEL
Trésorerie- Actif
Classe 4
Classe 5
Trésorerie- Passif

Classe 5

Ecart de Conversion Actif Ecart de Conversion Passif

ACTIF Compte 478 Compte 479 PASSIF


FICTIF FICTIF

Remarques:


Les écarts de conversion- actif : ce sont des pertes de change latentes sur des
opérations non encore dénouées (créances et dettes en monnaies étrangères). Ils
demeurent un actif fictif lorsqu’il n’est pas couvert par une provision pour risques et
charges (provisions pour perte de change).
NB : Les charges constatées d’avance ne sont pas des actifs fictifs.

 L’actif réel : il est égal aux comptes d’actif diminué des amortissements, des
provisions pour dépréciation et des écarts de conversion- actif.
 Les écarts de conversion- passif : ce sont des gains latents qui s’ajoutent aux
capitaux propres.
 Les provisions pour risques et charges : elles constituent des dettes. Lorsqu’elles ne
sont pas justifiées, elles sont considérées comme des réserves et reprises dans les
capitaux propres en tenant compte des incidences fiscales (c'est-à-dire 25% à titre
d’impôt incorporé aux dettes circulantes et 75% dans les capitaux propres).
 Les dettes réelles : constituées par l’ensemble des dettes envers les tiers.

2 -1 -1 : L’Actif Net Comptable (ANC)


Il est déterminé comme suit :

Actif net comptable = Actif Réel – Passif Réel

ou

Passif Fictif – Actif Fictif

 Actif Réel = Actif Total – Actif Fictif.


 Passif Réel (Dettes Totale) = Passif Total – Passif Fictif (Capitaux Propres).

2 - 1 - 2 La Valeur Mathématique Comptable (ANC)

Lorsqu’il existe une seule catégorie de titres, la valeur du titre s’obtient en divisant l’actif net
comptable par le nombre de titres.

Lorsqu’il existe plusieurs catégories de titres, l’actif net comptable doit être réparti entre les
différentes catégories de titres en fonction de leurs droits respectifs.

Valeur Mathématique Comptable =

La valeur mathématique peut être déterminée :

 Soit avant affectation du résultat : il s’agit de la valeur mathématique comptable


coupon attaché.
 Soit après affectation du résultat : il s’agit de la valeur mathématique comptable
coupon détaché ou ex coupon

Application N° 1 :

Le bilan de la SARL DOBY se présente comme suit au 31/12/2019


Actif Passif

Eléments Montants Eléments Montants

Bâtiments 4 200 000 Capital (800 parts) 8 000 000

Matériel et outillage 3 000 000 Résultat net (RIA) 1 500 000

Stock matière 1ère 2 400 000 Réserves 500 000

Créances clients 2 000 000 Provis. Risq. Charges 1600 000

Trésorerie- actif 1 000 000 Passif- circulant 1 400 000

Ecart de conversion 1 400 000 Ecart de conversion 1 000 000

Total Actif 14 000 000 Total Passif 14 000 000

NB : Les provisions pour risques et charges contiennent une provision pour perte de change à
hauteur de 400 000 F

Le résultat est réparti comme suit : 40% à titre de dividendes et 60% à titre de réserves.

Travail à faire :

1) Calculer l’actif net comptable


2) Calculer la valeur mathématique comptable coupon attaché et coupon détaché.

SOLUTION

1- Calcul de l’Actif Net réel


a) ANC = Actif réel – Passif réel

Actif réel = Total Actif – Actif fictif

= 14 000 000 – 1 000 000

Actif réel =13 000 000

Passif réel = 1 600 000 + 1 400 000 = 3 000 000


ANC = 13 000 000 – 3 000 000 = 10 000 000

Actif fictif = ECA Total – prov. pour perte de change.

= 1 400 000 – 400 000

Actif fictif = 1 000 000

b) ANC = Cap.Prop – Actif fictif

Cap.prop = 8 000 000 + 1 500 000 + 500 000 + 1 000 000 = 11 000 000

Actif fictif = 1 000 000

ANC = 11 000 000 – 1 000 000 = 10 000 000

1. Calcul de la valeur Mathématique (VM)


a) Coupon attaché
. .
VM = ∶ VM = = 12.500

b) Coupon détaché


VM = ∶ Dividende = 15OOOOO × 40% = 600.000

. . .
VM = = 11.750

…………………………………………………………………………………………………
………………………………..

2-1 -3 La Valeur Mathématique intrinsèque (ou corrigée)


Il s’agit de la valeur réelle du titre. Pour sa détermination, il faut tenir compte des plus ou
moins-values latentes affectant les divers postes du bilan.

2 – 1-3-1 Calcul de l’Actif Net intrinsèque (ANI)

L’actif net intrinsèque est obtenu comme suit :

A N I = Actif Net Comptable ± Values

Pour le calcul de l’actif net corrigé, l’on retient les valeurs estimées en ce qui concerne les
postes de l’actif du bilan

2-1- 3– 2 Calcul de la Valeur Mathématique intrinsèque (ou corrigée)

è
VMI=

Remarque : Détermination des Values

 A l’actif du bilan
 Lorsque la valeur réelle > la valeur comptable on a une + Value
 Lorsque la valeur réelle < la valeur comptable on a une – Value

 Au passif du bilan
 Lorsque la valeur réelle > la valeur comptable on a une - Value
 Lorsque la valeur réelle < la valeur comptable on a une + Value

Application N°2
Le bilan de la SA GOREBY se présente comme suit au 31/12/N-2

Actif Passif

Matériel & outillage 19 000 000 Capital (2000 actions) 40 000 000

Bâtiments 20 000 000 Réserves 4 000 000

Marchandises 14 000 000 Résultat (BIA) 12 000 000

Créances clients 6 000 000 Prov. Risques charges 5 000 000

Trésorerie actif 5 000 000 Dettes 3 400 000

Ecart de conversion 1 000 000 Ecart de conversion 600 000

Total actif 65 000 000 Total passif 65 000 000

NB :

- Des provisions pour risques et charges de 2 000 000 F sont sans objet.
- Le résultat sera réparti comme suit : 60% à titre de dividendes et 50% à titre de
réserves.

Travail à faire :

1) Calculer la valeur mathématique comptable coupon attaché et coupon détaché.


2) Calculer la valeur mathématique intrinsèque coupon attaché et coupon détaché sachant
que certains éléments ont été ré estimés comme suit :
 Fonds de commerce 2 500 000 F.
 L’Actif immobilisé est estimé à 120% de sa valeur au bilan
 L’Actif circulant est estimé à 90% de sa valeur au bilan

solution

1. VM comptable

ANC = Actif réel – passif réel

Actif réel = Total Actif – Actif fictif

= 65 000 000 – 1.000 000


Actif réel = 64. 000 000

Passif réel = (5.000 000 – 2.000 000) + (2.000 000 × 25%) + 3.400 000

Passif réel = 6.900 000

ANC = 64.000 000 – 6.900 000 = 57.100.000

a. Coupon attaché
.
VM = = 28.550

b. Coupon détaché

Dividende = 1.200 000 × 60% = 7.200.000

. . . .
VM = .
=24.950

2. Valeur Mathématique Intrinsèque (VMI)


a. Tableau des + ou- values
±
VMI =

Eléments Valeur réelle Valeur au bilan Values

+ -

Fonds de 2500000 2500000


commerce
- -

Actif Immobilisé 46800000 39000000 7800000

-
Actif circulant 18000000 20000000 - 2000000

10300000 2000000

+ value

= 8.300.000

VMI coupon attaché

. . . .
VMI = = 32.700

VMI coupon détaché

. . . . . .
VMI = = 29.100

…………………………………………………………………………………………………
……………………………….

3 – Evaluation des titres, fondée sur le résultat

A partir du résultat (bénéfice), on peut déterminer la valeur financière et la valeur de


rendement du titre (actions ou parts sociales).

3 – 1 La valeur financière ou de rentabilité

La valeur financière ou de rentabilité représente la somme qui, placée à un taux donné produit
un revenu égal au dividende (unitaire).

Elle correspond à la capitalisation du dividende servi à un titre. Pour son calcul, on considère
généralement la moyenne des trois derniers dividendes au lieu du dernier seulement.
Valeur financière =

Exemple : La SA « BOZO » a distribué au cours des trois derniers exercices les dividendes
suivants :

 N = 11 000 F ; N+1 = 5 000 F ; N+2 = 9 500 F.

Travail à faire : Calculer la valeur financière avec pour taux de capitalisation 5%

SOLUTION

. .
Vf=

*Dividende unitaire Moyen :

11.000 + 5.000 + 9.500


. . = = 8.500
3

.
Vf = %
∶ Vf = 170.000

3- 2 La valeur de rendement

La valeur de rendement d’un titre représente la somme qui, placé à un certain taux, produit un
revenu égal au bénéfice unitaire.

Elle correspond à la capitalisation du bénéfice courant produit par un titre.


é é é é
Valeur de rendement =

Exemple : La SARL « ZONGO » dont le capital social est constitué de 7 500 actions a réalisé
au cours des trois derniers exercices les bénéfices suivants :

N-1 = 9 500 000 ; N = 12 250 000 ; N+1 = 12 000 000 F

Les statuts prévoient 60% des résultats à titre de dividendes.

TAF : Avec un taux de capitalisation de 6%

1) Calculer la valeur de rendement


2) Calculer la valeur financière

SOLUTION

a-Bénéfice Moyen

. . . . .
Ben. Moyen = = 11.250.000

b-Bénéfice Moyen unitaire

11.250.000
Ben. Moy. Unit = = 1.500
7.500

C-Valeur de rendement (Vr)

é é
Vr=

.
Vr= %
= 25.000
d- Valeur financière (Vf)

Dividende unitaire Moyen= 1.500 x 60 = 900

. .
Vf = Vf = %
= 15.000

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
---------

3-3 Evaluation des titres (actions) à partir du cours boursier

Il s’agit essentiellement des sociétés anonymes. Lorsque l’entité est cotée en bourse,
l’évaluation des actions est faite à partir du cours boursier.

La valeur boursière représente la valeur vénale (valeur marchande ou montant de sa cotation)


pour les titres cotés.

Valeur boursière = Cours Boursier x Nombre de Titres

La valeur boursière est souvent calculée à partir d’une moyenne des cours boursiers sur une
période plus ou moins longue (mois, trimestres, semestres).

4- La valeur multicritère

Le calcul de la valeur multicritère tient compte de l’ensemble des critères retenus pour évaluer
les titres donc la valeur de l’entité.

Elle provient de la combinaison de plusieurs méthodes d’évaluation. Il est possible de calculer


une moyenne simple ou pondérée des différentes valeurs à disposition.
Application 4 :Considérons les valeurs suivantes

Eléments Valeurs Coefficient 1 Coefficient 2

Valeur athématique 14 500 0,2 3

Cours boursier 18 000 0,3 5

Valeur de rendement 12 000 0,4 4

Valeur financière 32 500 0,1 2

Travail à faire :

1) Déterminer la valeur multicritère en moyenne simple.


2) Déterminer la valeur multicritère en moyenne pondérée.

SOLUTION

1- Valeur Multicritère en moyenne simple


. . . .
V. Multi. =

V. Multi. = 19.250

2- Valeur Multicritère en moyenne pondérée


( . × , ) ( . × , ) ( . × , ) ( . × , )
V. Multi. = ( , , , , )

V. Multi. = 16.250

NB : On fait le même calcul pour le second coefficient


CINQUIEME PARTIE : AUGMENTATION DE CAPITAL

1 - Principes généraux

L’augmentation du capital est une opération fréquente au cours de la vie des sociétés
commerciales.

Elle peut être effectuée :

- Par apports nouveaux en numéraires ou en nature.

- Par incorporation au capital d’une partie des réserves, du bénéfice ou du la prime


d’émission.

- Par conversion de dette en Actions.

Quel que soit le type de société, la décision d’augmenter le capital doit être prise en assemblée
générale extraordinaire des associés.

Les statuts seront modifiés en conséquence, ce qui entraînera des formalités à accomplir
identiques à celles relatives aux opérations de constitution de la société.

2 - Augmentation du capital par apports en numéraires

2 - 1 Aspects juridiques

2 - 1 -1 Modalités

Les nouveaux apports en numéraires permettent d’accroître les ressources propres de l’entité
et d’augmenter le fonds de roulement, financer un programme d’investissement ou améliorer
la structure financière en cas de difficultés.

NB : Le capital primitif (ancien) doit être intégralement libéré.


2 - 1 – 2 Le prix d’émission

Le prix d’émission des actions nouvelles se fixe en général entre la valeur nominale de
l’action (Prix plancher) et la valeur réelle de l’action, avant l’augmentation du capital (Prix
plafond).

Valeur Nominale ≤ Prix d’Emission ≤ Valeur Mathématique avant augmentation

NB :La prime d’émission est la différence entre le prix d’émission et la valeur nominale de
l’action.

Prime d’émission (Unitaire) = Prix d’Emission – Valeur Nominale

Prix d’émission = Valeur Nominale + Prime d’Emission

La prime d’émission doit être intégralement libérée lors de la souscription.

La libération minimale des apports nouveaux (en numéraires) est fixée à un quart (¼) de la
valeur nominale de l’action à la souscription et le solde est à libéré dans un délai de trois ans.

2- 2 Droits et Rapports de Souscription

2 - 2 - 1 Le rapport de souscription

Pour réaliser un partage équitable, les actions nouvelles sont reparties entre les associés selon
le rapport suivant :
Rapport de Souscription (RS) =

NB : C’est le rapport de souscription à titre irréductible.

2-2- 2 Le droit préférentiel de souscription

Le droit préférentiel de souscription est le droit de priorité que la loi accorde aux actionnaires
anciens de souscrire, avant tout autre personne, aux actions nouvelles.

L’apport nouveau modifie la valeur réelle de l’action. Le droit de souscription permet donc
de compenser la perte de valeur réalisée sur les actions anciennes. Ce droit peut être utilisé ou
négocié ou vendu.

NB :

Les actions nouvelles souscrites en fonction des titres anciens sont souscrites à titre
irréductible.

Les actions non souscrites à titre irréductible sont souscrites à titre réductible en suite.

La valeur théorique de souscription est déterminée comme suit :

DS =Valeur Math. Avant Augmentation – Valeur Math Après Augmentation

DS = (Valeur Math. Après Augmentation – Prix d’émission) x Rapport de Souscription(RS)


2-2- 3 Analyses comptables

Le schéma d’écriture est très proche de celui de la constitution.

Le montant du premier versement (fraction appelée + Prime d’émission) s’enregistre au débit


du compte « 4615 »

Débit Crédit Débit Crédit

4615 Associés versement reçu X

109 Actionnaire K S N A X

1011 KSNA X

1012 KSANAV X

1051 Prime d’émission X

(Augmentation du capital)

--------------------- ------------------
-
521 X
Banque
4615 X
Associé versement reçu

(Versement des fonds)


627
--------------- ---------------------
6324 X
Publicité
646 X
Honoraires
4454 X
Droits d’enregistrement
521 X
TVA
X
Banque

(Paiement des frais d’augmentation)


1012
---------------- -----------------------
1013 X
KSANAV
X
KSAVNA

(Pour solde du 1013)

NB : Les appels ultérieurs se comptabilisent comme à la constitution de même que les


versements anticipés, les actionnaires retardataires ou défaillants.

Application n°1

La SA HKB est créée le 05/01/2010 au capital constitué de 45 000 actions de valeur nominale
12 000 F chacune.

Le 10/10/2018 elle décide d’augmenter son capital par apport en numéraires. A cet effet
15 000 actions ont été émises à 16 000 F de valeur nominale 12 000 F, libérées de moitié à la
souscription.

La valeur mathématique de l’action avant augmentation est de 18 000 F. Le 30/10/2018 tous


les associés libèrent leurs apports.

A cette date Mr DIDIER libère intégralement ses actions souscrites.

Le 05/11/2018 les droits d’enregistrement, les frais de publicité de 413 000 TTC et les
honoraires du notaire 177 000FTTC ont été payés par chèque bancaire.

Le tableau récapitulatif des souscriptions est le suivant :

Associés AWA BALO CLAO DIDIER EVA Totaux

Droits 12 000 9 000 6 000 15 000 3 000 45 000

Vœux 6 200 2 500 2 000 5 800 0 16 500


Travail à faire :

1) Présenter le tableau des souscriptions définitives des actionnaires.

2) Déterminer la valeur théorique du droit de souscription.

3) Passer les écritures d’augmentation du capital.

4) Quelle est la somme déboursée par AWA lors de cette opération.

3- Augmentation du capital par incorporation de Ressources propres

3- 1 Principes

L’incorporation d’une partie des ressources propres (réserves ou bénéfice ou primes liés au
capital) traduit la bonne santé financière de la société.

Toutes les réserves ainsi que les primes liées au capital peuvent être incorporées au captal. Il
n’est pas obligatoire que le capital primitif (ancien) soit intégralement libéré (cette opération
ne crée aucune ressource nouvelle).

Cette opération est réservée aux actionnaires anciens et il n’existe pas de prime d’émission.

L’augmentation du capital par incorporation peut être réalisée par :

 Augmentation de la valeur nominale de l’action (le nombre d’actions reste inchangé) ;


 Emission d’actions gratuites (nouvelles) attribuées aux actionnaires (la valeur
nominale reste inchangée).

3-2 Analyse comptable : Le schéma d’écriture est le suivant


Débit Crédit Débit Crédit

11… Réserves X

1301 RIA X

105 Prime liée au capital X

101 Capital social X

(Augmentation du capital)

---------------- ---------------------

627 Publicité X

6324 Honoraire X

646 Droits d’enregistrement X

4454 TVA X

521 Banque X

(Paiement des frais d’augmentation)

3- 3 Droit et rapport d’attribution

3- 3 - 1 Le droit d’attribution

NB : Il a la même signification que le droit de souscription

DA =Valeur Math. Avant Augmentation – Valeur Math Après Augmentation

Ou

DA = (Valeur Math. Après Augmentation – Prix d’émission) x Rapport d’Attribution(RA)

3- 3 - 2 Le rapport d’attribution
Il permet de repartir les actions nouvelles entre les actionnaires, proportionnellement aux
titres anciens détenus.

Il est obtenu comme suit :

Rapport d’Attribution(RA) =

Application n°2

Le 10/11/20218, on extrait de la balance de la SA VICTOIRE ces comptes :

 101 : Capital social (25 000 actions) ………………………..375 000 000 F


 112 : Réserve statutaire …………………………………………..60 000 000 F
 1181 : Réserve facultative ………………………………………. 35 000 000 F

Le 30/11/2018 ,elle procède à une augmentation du capital par incorporation de la réserves


facultatives et d’une partie de la réserve statutaire par émission de 5 000 Actions gratuites.

La valeur réelle du titre avant cette opération était de 18 000 F.

Travail à faire :

1) Passer les écritures relatives à l’augmentation du capital.


2) Déterminer le rapport d’attribution et la valeur théorique du droit d’attribution.

NB : Publicité 250 000 FHT, Honoraire 350 000 FHT et Droit d’enregistrement 400 000 F

4 - Double augmentation du capital


Parfois l’entité peut être conduite à combiner deux augmentations du capital :

 Par incorporation de réserves ;


 Par apport nouveau en numéraires.

Cette double augmentation de capital est menée soit successivement, soit simultanément.

Elle peut donc se faire de trois manières différentes :

 Augmentation successive par incorporation de réserve puis par apports nouveaux ;


 Augmentation successive par apports nouveaux puis par incorporation de
réserves ;
 Augmentation simultanée

En fonction de la méthode utilisée, la valeur théorique du droit d’attribution et souscription


peut varier.

Application 3

La SA « DOMICI » dont le capital est constitué de 18 000 actions de valeur nominale 22 500
F intégralement libéré, décide le 20/04/2017 d’augmenter son capital par :

 Incorporation de réserves facultatives par distribution de 2 000 actions gratuites ;


 Emission de 5 000 actions de numéraires émises à 24 800 F et libéré de ¾ à la
souscription (dont 1 000 actions intégralement libérées)

La valeur mathématique avant augmentation du capital est de 32 000 F

Travail à faire :

1) Déterminer la valeur théorique du droit d’attribution et de souscription dans les


hypothèses suivantes :
a) Augmentation successive par incorporation de réserves puis par émission d’actions
de numéraires ;
b) Augmentation simultanée du capital.

2) Passer les écritures relatives à cette double augmentation du captal


NB : Frais de publicité 180 000 FHT ; Honoraire du notaire 420 000 FHT, Droits
d’enregistrement 200 000 F.

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Exercice

Le bilan de la SA KNG se présente comme suit au 31/12/2018 après répartition du bénéfice.

Actif Montants Passif Montant

Bâtiments Industriels 62 300 000 Capital (5 000 actions) 75 000 000

Stock de produits finis 31 000 000 Réserves 18 750 000

Créances clients 39 000 000 Emprunt 13 500 000

Trésorerie 3 450 000 Fournisseur 28 200 000

Ecart de Conversion 1 500 000 Dette Fiscale 1 800 000

Total 137 250 000 Total 137 250 000

Le 15 /01/19, la société envisage une double augmentation simultanée du capital par émission
de :

 2 500 actions de numéraires de même valeur nominale libérée de ¼ à la souscription.


 500 actions gratuites par incorporation de réserves.
NB : Après expertise, l’actif du bilan dégage une plus-value de réévaluation de 7 750 000 F

Travail à faire :

1) Calculer la valeur réelle de l’action au 31/12/2018.


2) Entre quelles limites, le prix d’émission des nouvelles actions peut-il se situer ?
3) La société fixe finalement le prix d’émission des nouvelles actions à 16 500 F. quelle
sera la valeur théorique du droit de souscription et du droit d’attribution.
4) Les nouvelles actions sont libérées le 02/02/2019. A cette date, un actionnaire acquéreur
de 350 actions s’est libéré intégralement. Passer les écritures relatives à la double
d’augmentation

NB : Frais de publicité 472 000 FTTC, Honoraire 123 900 FTTC et droit d’enregistrement
500 000 F.

4-1 Augmentation du capital par apports en nature


4- 1- 1 Aspects juridiques

Les nouveaux apports en nature permettent d’accroître les ressources propres de l’entreprise
et d’entrer de nouveaux actif dans le patrimoine pour assurer la croissance et le
développement de la société. Le capital ancien (primitif) peut être partiellement libéré.
L’apport de nature est intégralement libéré à la souscription. Le prix d’émission des actions
nouvelles est égal à la valeur réelle de l’action avant augmentation du capital afin de ne pas
léser les actionnaires anciens. Il n’existe pas de droits préférentiels de souscription pour les
actionnaires anciens.

La différence entre le prix d’émission et la valeur nominale de l’action constitue la prime


d’apport

Prime d’apport = Prix d’Emission – Valeur Nominale

4-1- 2 Analyse comptable

Le schéma d’écriture est identique à celui de la constitution

Débit Crédit Débit Crédit

4611 Associé, apports en nature X

1012 KSANV X

1052 Prime d’apport X

(Promesse d’apport)

----------------- ----------------------

24….. Immobilisation X

31….. Stocks X

41….. Créances X

4611 Associé apport en nature X

16…. Dettes financières X

42/3…. Dettes à court terme X


(Libération des apports)

646 ----------------- ----------------------

627 Droit d’enregistrement X

6324 Publicité X

4454 Honoraires X

521 TVA X

Banque X

(Paiement des frais d’augmentation)

1012 ----------------- ----------------------

1013 KSANV X

KSAVNA X

(Pour solde du 1012)

Application 4

La SA ATTOB au capital constitué de 15 000 actions de valeur nominale 15 000F


intégralement libérées, décide le 15/01/2014 d’augmenter son capital part apport :

 D’un matériel et outillage d’une valeur de………………… 25 000 000


F
 D’un bâtiment commercial d’une valeur de……………… 78 000 000 F
 Des marchandises neuves pour une valeur de………….. 45 000 000 F
 D’une dette fournisseur de ………………………………………… 15 500 000 F
 D’un emprunt de ………………………………………………… 20 000 000 F
 La valeur mathématique avant augmentation du capital est de 22 500 F

Travail à faire :

1) Déterminer le nombre d’actions émises et le montant de l’augmentation du


capital.
2) Passer les écritures relatives à l’augmentation du capital.
NB : Publicité : 118 000 FTTC, Honoraire 472 000 FTTC et droits d’enregistrement ?
5- Augmentation du capital par conversion de dettes en actions

5- 1 Principes

En transformant une partie de ses dettes en actions, l’entité éteint sa dette et améliore donc sa
trésorerie ainsi que ses charges financières qui diminuent. Elle permet aussi par ce procédé
d’éviter une liquidation. Le créancier de l’entité devient alors un associé.

Au plan juridique, cette opération est traitée comme un apport nouveau.

5-2 Emission d’actions nouvelles

Pour rendre l’opération plus attractive pour le créancier, le prix d’émission doit être inférieur
à la valeur réelle de l’action (avant augmentation) tout en lésant le moindre possible les
actionnaires anciens, car ceux-ci ne bénéficient d’aucun droit préférentiel de souscription.

La différence entre le prix d’émission et la valeur nominale de l’action constitue la prime de


conversion.

Prime de Conversion = Prix d’Emission – Valeur Nominale

5-3 Analyse comptable

Le schéma d’écriture est le suivant

Débit Crédit Débit Crédit

4618 Associé autres apports X

1012 KSANV X
1054 Prime de conversion X

(Augmentation du capital)

------------------ ---------------

401/481 Fournisseurs X

462 Associé compte courant X

16.. Dettes Financières X X

4618 Associé, autre apport

(Conversion de la dette)

646 -------------- --------------------

627 Droit d’enregistrement X

6324 Publicité X

4454 Honoraire X

521 TVA X X

Banque

(Paiement des frais d’augmentation)

1012 ---------------- ---------------------

1013 KSANV X X

KSAVNA

(Pour solde du 1012)

Application 5

Le 15/08/2018, on extrait de la balance de la SA SUCCES les postes suivants :

 101 : Capital social (15 000 actons) ……………………………………300 000 000 F


 161 :
Emprunt……………………………………………………………………45 000 000
F
 481 : Fournisseur d’investissement…………………………………….30 000 000 F
Pour faire face à ses difficultés de trésorerie, la SA SUCCES, décide avec l’accorde de ses
créanciers de convertir la totalité sa dette en actions le 15/08/2018. Les nouvelles actions sont
émises à 25 000 F Par ailleurs la valeur réelle de l’action avant cette opération était de 25 500
F. Frais de publicité 230 000 FHT, Honoraires du notaire 470 000 FHT, D. E. ?

Travail à faire : Déterminer le nombre d’actions émises et passer les écritures comptables.

Exercice Cas AMOURCI

La SA AMOUR au capital de 500 000 000 F (actions de nominale 10 000 F) décide le


05/06/2018 d’opérer une double augmentation simultanée du capital par :

 Emission de 15 000 actions de numéraires émises à 15 000 F à libérer de ½ à la


souscription.
 Emission de 5 000 actions gratuites par incorporation d’une réserve facultative.

Le tableau des souscriptions est le suivant :

Actionnaires Actions possédées Actions demandées

Armel 12 000 5 000

Bertrand 15 000 3 000

Camara 10 000 4 000

Didier 5 000 1 000

Edouard 8 000 3 500

Totaux 50 000 16 500

 Le bilan de la SA MAOURCI est le suivant :

Actif Montants Passif Montants

Bâtiment commercial 300 000 000 Capital 500 000 000

Matériel de bureau 195 000 000 Réserves 200 000 000

Stock de marchandises 150 000 000 Emprunt 50 000 000

Clients 75 000 000 Provision risque charges 25 000 000

Trésorerie 50 000 000 Ecart de conversion 15 000 000


Ecart de conversion 20 000 000

Total 790 000 000 Total 790 000 000

Certains éléments de l’actif ont été réévalués comme suit :

 Bâtiment à une valeur vénale de ……………… 482 500 000 F


 Fonds commercial……………………………....... 130 000 000 F
 Provisions sans objet ………………………………… 10 000 000 F
 Créances clients, tenir compte d’une décote de 20 % de la valeur bilancielle.

Travail à faire :

1) Déterminer la valeur mathématique de l’action avant augmentation du capital


2) Déterminer la valeur théorique du droit de souscription et d’attribution
3) Présenter le tableau des souscriptions définitives
4) Passer les écritures d’augmentation sachant que Armel a libéré intégralement ses
actions.
5) Déterminer la dépense totale d’Armel lors de cette opération.

NB : Droit d’enregistrement 750 000 F ; Frais de publicité 250 000 FHT à tenir compte
CINQUIEME PARTIE : AUGMENTATION DE CAPITAL
1 - Principes généraux

L’augmentation du capital est une opération fréquente au cours de la vie des sociétés
commerciales.

Elle peut être effectuée :

- Par apports nouveaux en numéraires ou en nature.

- Par incorporation au capital d’une partie des réserves, du bénéfice ou du la prime


d’émission.

- Par conversion de dette en Actions.

Quel que soit le type de société, la décision d’augmenter le capital doit être prise en assemblée
générale extraordinaire des associés.

Les statuts seront modifiés en conséquence, ce qui entraînera des formalités à accomplir
identiques à celles relatives aux opérations de constitution de la société.

2 - Augmentation du capital par apports en numéraires

2 - 1 Aspects juridiques

2 - 1 -1 Modalités

Les nouveaux apports en numéraires permettent d’accroître les ressources propres de l’entité
et d’augmenter le fonds de roulement, financer un programme d’investissement ou améliorer
la structure financière en cas de difficultés.

NB : Le capital primitif (ancien) doit être intégralement libéré.

2 - 1 – 2 Le prix d’émission
Le prix d’émission des actions nouvelles se fixe en général entre la valeur nominale de
l’action (Prix plancher) et la valeur réelle de l’action, avant l’augmentation du capital (Prix
plafond).

Valeur Nominale ≤ Prix d’Emission ≤ Valeur Mathématique avant augmentation

NB :La prime d’émission est la différence entre le prix d’émission et la valeur nominale de
l’action.

Prime d’émission (Unitaire) = Prix d’Emission – Valeur Nominale

Prix d’émission = Valeur Nominale + Prime d’Emission

La prime d’émission doit être intégralement libérée lors de la souscription.

La libération minimale des apports nouveaux (en numéraires) est fixée à un quart (¼) de la
valeur nominale de l’action à la souscription et le solde est à libéré dans un délai de trois ans.

2- 2 Droits et Rapports de Souscription

2 - 2 - 1 Le rapport de souscription

Pour réaliser un partage équitable, les actions nouvelles sont reparties entre les associés selon
le rapport suivant :
Rapport de Souscription (RS) =

NB : C’est le rapport de souscription à titre irréductible.

2-2- 2 Le droit préférentiel de souscription

Le droit préférentiel de souscription est le droit de priorité que la loi accorde aux actionnaires
anciens de souscrire, avant tout autre personne, aux actions nouvelles.

L’apport nouveau modifie la valeur réelle de l’action. Le droit de souscription permet donc
de compenser la perte de valeur réalisée sur les actions anciennes. Ce droit peut être utilisé ou
négocié ou vendu.

NB :

Les actions nouvelles souscrites en fonction des titres anciens sont souscrites à titre
irréductible.

Les actions non souscrites à titre irréductible sont souscrites à titre réductible en suite.

La valeur théorique de souscription est déterminée comme suit :

DS =Valeur Math. Avant Augmentation – Valeur Math Après Augmentation

DS = (Valeur Math. Après Augmentation – Prix d’émission) x Rapport de Souscription(RS)

2-2- 3 Analyses comptables


Le schéma d’écriture est très proche de celui de la constitution.

Le montant du premier versement (fraction appelée + Prime d’émission) s’enregistre au débit


du compte « 4615 »

Débit Crédit Débit Crédit

4615 Associés versement reçu X

109 Actionnaire K S N A X

1011 KSNA X

1012 KSANAV X

1051 Prime d’émission X

(Augmentation du capital)

--------------------- ------------------
-
521 X
Banque
4615 X
Associé versement reçu

(Versement des fonds)


627
--------------- ---------------------
6324 X
Publicité
646 X
Honoraires
4454 X
Droits d’enregistrement
521 X
TVA
X
Banque

(Paiement des frais d’augmentation)


1012
---------------- -----------------------
1013 X
KSANAV
X
KSAVNA
(Pour solde du 1013)

NB : Les appels ultérieurs se comptabilisent comme à la constitution de même que les


versements anticipés, les actionnaires retardataires ou défaillants.

Application n°1

La SA HKB est créée le 05/01/2010 au capital constitué de 45 000 actions de valeur nominale
12 000 F chacune.

Le 10/10/2018 elle décide d’augmenter son capital par apport en numéraires. A cet effet
15 000 actions ont été émises à 16 000 F de valeur nominale 12 000 F, libérées de moitié à la
souscription.

La valeur mathématique de l’action avant augmentation est de 18 000 F. Le 30/10/2018 tous


les associés libèrent leurs apports.

A cette date Mr DIDIER libère intégralement ses actions souscrites.

Le 05/11/2018 les droits d’enregistrement, les frais de publicité de 413 000 TTC et les
honoraires du notaire 177 000FTTC ont été payés par chèque bancaire.

Le tableau récapitulatif des souscriptions est le suivant :

Associés AWA BALO CLAO DIDIER EVA Totaux

Droits 12 000 9 000 6 000 15 000 3 000 45 000

Vœux 6 200 2 500 2 000 5 800 0 16 500

Travail à faire :
5) Présenter le tableau des souscriptions définitives des actionnaires.

6) Déterminer la valeur théorique du droit de souscription.

7) Passer les écritures d’augmentation du capital.

8) Quelle est la somme déboursée par AWA lors de cette opération.

3- Augmentation du capital par incorporation de Ressources propres

3- 1 Principes

L’incorporation d’une partie des ressources propres (réserves ou bénéfice ou primes liés au
capital) traduit la bonne santé financière de la société.

Toutes les réserves ainsi que les primes liées au capital peuvent être incorporées au captal. Il
n’est pas obligatoire que le capital primitif (ancien) soit intégralement libéré (cette opération
ne crée aucune ressource nouvelle).

Cette opération est réservée aux actionnaires anciens et il n’existe pas de prime d’émission.

L’augmentation du capital par incorporation peut être réalisée par :

 Augmentation de la valeur nominale de l’action (le nombre d’actions reste inchangé) ;


 Emission d’actions gratuites (nouvelles) attribuées aux actionnaires (la valeur
nominale reste inchangée).

3-2 Analyse comptable : Le schéma d’écriture est le suivant

Débit Crédit Débit Crédit


11… Réserves X

1301 RIA X

105 Prime liée au capital X

101 Capital social X

(Augmentation du capital)

---------------- ---------------------

627 Publicité X

6324 Honoraire X

646 Droits d’enregistrement X

4454 TVA X

521 Banque X

(Paiement des frais d’augmentation)

3- 3 Droit et rapport d’attribution

3- 3 - 1 Le droit d’attribution

NB : Il a la même signification que le droit de souscription

DA =Valeur Math. Avant Augmentation – Valeur Math Après Augmentation

Ou

DA = (Valeur Math. Après Augmentation – Prix d’émission) x Rapport d’Attribution(RA)

3- 3 - 2 Le rapport d’attribution
Il permet de repartir les actions nouvelles entre les actionnaires, proportionnellement aux
titres anciens détenus.

Il est obtenu comme suit :

Rapport d’Attribution(RA) =

Application n°2

Le 10/11/20218, on extrait de la balance de la SA VICTOIRE ces comptes :

 101 : Capital social (25 000 actions) ………………………..375 000 000 F


 112 : Réserve statutaire …………………………………………..60 000 000 F
 1181 : Réserve facultative ………………………………………. 35 000 000 F

Le 30/11/2018 ,elle procède à une augmentation du capital par incorporation de la réserves


facultatives et d’une partie de la réserve statutaire par émission de 5 000 Actions gratuites.

La valeur réelle du titre avant cette opération était de 18 000 F.

Travail à faire :

3) Passer les écritures relatives à l’augmentation du capital.


4) Déterminer le rapport d’attribution et la valeur théorique du droit d’attribution.

NB : Publicité 250 000 FHT, Honoraire 350 000 FHT et Droit d’enregistrement 400 000 F

4 - Double augmentation du capital


Parfois l’entité peut être conduite à combiner deux augmentations du capital :

 Par incorporation de réserves ;


 Par apport nouveau en numéraires.

Cette double augmentation de capital est menée soit successivement, soit simultanément.

Elle peut donc se faire de trois manières différentes :

 Augmentation successive par incorporation de réserve puis par apports nouveaux ;


 Augmentation successive par apports nouveaux puis par incorporation de
réserves ;
 Augmentation simultanée

En fonction de la méthode utilisée, la valeur théorique du droit d’attribution et souscription


peut varier.

Application 3

La SA « DOMICI » dont le capital est constitué de 18 000 actions de valeur nominale 22 500
F intégralement libéré, décide le 20/04/2017 d’augmenter son capital par :

 Incorporation de réserves facultatives par distribution de 2 000 actions gratuites ;


 Emission de 5 000 actions de numéraires émises à 24 800 F et libéré de ¾ à la
souscription (dont 1 000 actions intégralement libérées)

La valeur mathématique avant augmentation du capital est de 32 000 F

Travail à faire :

3) Déterminer la valeur théorique du droit d’attribution et de souscription dans les


hypothèses suivantes :
c) Augmentation successive par incorporation de réserves puis par émission d’actions
de numéraires ;
d) Augmentation simultanée du capital.

4) Passer les écritures relatives à cette double augmentation du captal


NB : Frais de publicité 180 000 FHT ; Honoraire du notaire 420 000 FHT, Droits
d’enregistrement 200 000 F.

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
-----------

Exercice

Le bilan de la SA KNG se présente comme suit au 31/12/2018 après répartition du bénéfice.

Actif Montants Passif Montant

Bâtiments Industriels 62 300 000 Capital (5 000 actions) 75 000 000

Stock de produits finis 31 000 000 Réserves 18 750 000

Créances clients 39 000 000 Emprunt 13 500 000

Trésorerie 3 450 000 Fournisseur 28 200 000

Ecart de Conversion 1 500 000 Dette Fiscale 1 800 000

Total 137 250 000 Total 137 250 000

Le 15 /01/19, la société envisage une double augmentation simultanée du capital par émission
de :

 2 500 actions de numéraires de même valeur nominale libérée de ¼ à la souscription.


 500 actions gratuites par incorporation de réserves.
NB : Après expertise, l’actif du bilan dégage une plus-value de réévaluation de 7 750 000 F

Travail à faire :

1) Calculer la valeur réelle de l’action au 31/12/2018.


2) Entre quelles limites, le prix d’émission des nouvelles actions peut-il se situer ?
3) La société fixe finalement le prix d’émission des nouvelles actions à 16 500 F. quelle
sera la valeur théorique du droit de souscription et du droit d’attribution.
4) Les nouvelles actions sont libérées le 02/02/2019. A cette date, un actionnaire acquéreur
de 350 actions s’est libéré intégralement. Passer les écritures relatives à la double
d’augmentation

NB : Frais de publicité 472 000 FTTC, Honoraire 123 900 FTTC et droit d’enregistrement
500 000 F.

4-1 Augmentation du capital par apports en nature

4- 1- 1 Aspects juridiques

Les nouveaux apports en nature permettent d’accroître les ressources propres de l’entreprise
et d’entrer de nouveaux actif dans le patrimoine pour assurer la croissance et le
développement de la société. Le capital ancien (primitif) peut être partiellement libéré.
L’apport de nature est intégralement libéré à la souscription. Le prix d’émission des actions
nouvelles est égal à la valeur réelle de l’action avant augmentation du capital afin de ne pas
léser les actionnaires anciens. Il n’existe pas de droits préférentiels de souscription pour les
actionnaires anciens.

La différence entre le prix d’émission et la valeur nominale de l’action constitue la prime


d’apport

Prime d’apport = Prix d’Emission – Valeur Nominale

4-1- 2 Analyse comptable

Le schéma d’écriture est identique à celui de la constitution

Débit Crédit Débit Crédit

4611 Associé, apports en nature X

1012 KSANV X
1052 Prime d’apport X

(Promesse d’apport)

----------------- ----------------------

24….. Immobilisation X

31….. Stocks X

41….. Créances X

4611 Associé apport en nature X

16…. Dettes financières X

42/3…. Dettes à court terme X

(Libération des apports)

646 ----------------- ----------------------

627 Droit d’enregistrement X

6324 Publicité X

4454 Honoraires X

521 TVA X

Banque X

(Paiement des frais d’augmentation)

1012 ----------------- ----------------------

1013 KSANV X

KSAVNA X

(Pour solde du 1012)

Application 4

La SA ATTOB au capital constitué de 15 000 actions de valeur nominale 15 000F


intégralement libérées, décide le 15/01/2014 d’augmenter son capital part apport :

 D’un matériel et outillage d’une valeur de………………… 25 000 000


F
 D’un bâtiment commercial d’une valeur de……………… 78 000 000 F
 Des marchandises neuves pour une valeur de………….. 45 000 000 F
 D’une dette fournisseur de …………………………………………….. 15 500 000
F
 D’un emprunt de ……………………………………………………… 20
000 000 F
 La valeur mathématique avant augmentation du capital est de 22 500 F

Travail à faire :

3) Déterminer le nombre d’actions émises et le montant de l’augmentation du


capital.
4) Passer les écritures relatives à l’augmentation du capital.
NB : Publicité : 118 000 FTTC, Honoraire 472 000 FTTC et droits d’enregistrement ?

5- Augmentation du capital par conversion de dettes en actions

5- 1 Principes

En transformant une partie de ses dettes en actions, l’entité éteint sa dette et améliore donc sa
trésorerie ainsi que ses charges financières qui diminuent. Elle permet aussi par ce procédé
d’éviter une liquidation. Le créancier de l’entité devient alors un associé.

Au plan juridique, cette opération est traitée comme un apport nouveau.

5-2 Emission d’actions nouvelles

Pour rendre l’opération plus attractive pour le créancier, le prix d’émission doit être inférieur
à la valeur réelle de l’action (avant augmentation) tout en lésant le moindre possible les
actionnaires anciens, car ceux-ci ne bénéficient d’aucun droit préférentiel de souscription.

La différence entre le prix d’émission et la valeur nominale de l’action constitue la prime de


conversion.
Prime de Conversion = Prix d’Emission – Valeur Nominale

5-3 Analyse comptable

Le schéma d’écriture est le suivant

Débit Crédit Débit Crédit

4618 Associé autres apports X

1012 KSANV X

1054 Prime de conversion X

(Augmentation du capital)

------------------ ---------------

401/481 Fournisseurs X

462 Associé compte courant X

16.. Dettes Financières X X

4618 Associé, autre apport

(Conversion de la dette)

646 -------------- --------------------

627 Droit d’enregistrement X

6324 Publicité X

4454 Honoraire X

521 TVA X X

Banque

(Paiement des frais d’augmentation)

1012 ---------------- ---------------------


1013 KSANV X X

KSAVNA

(Pour solde du 1012)

Application 5

Le 15/08/2018, on extrait de la balance de la SA SUCCES les postes suivants :

 101 : Capital social (15 000 actons) ……………………………………300 000 000 F


 161 :
Emprunt……………………………………………………………………45 000 000
F
 481 : Fournisseur d’investissement…………………………………….30 000 000 F
Pour faire face à ses difficultés de trésorerie, la SA SUCCES, décide avec l’accorde de ses
créanciers de convertir la totalité sa dette en actions le 15/08/2018. Les nouvelles actions sont
émises à 25 000 F Par ailleurs la valeur réelle de l’action avant cette opération était de 25 500
F. Frais de publicité 230 000 FHT, Honoraires du notaire 470 000 FHT, D. E. ?

Travail à faire : Déterminer le nombre d’actions émises et passer les écritures comptables.

Exercice Cas AMOURCI

La SA AMOUR au capital de 500 000 000 F (actions de nominale 10 000 F) décide le


05/06/2018 d’opérer une double augmentation simultanée du capital par :

 Emission de 15 000 actions de numéraires émises à 15 000 F à libérer de ½ à la


souscription.
 Emission de 5 000 actions gratuites par incorporation d’une réserve facultative.

Le tableau des souscriptions est le suivant :

Actionnaires Actions possédées Actions demandées


Armel 12 000 5 000

Bertrand 15 000 3 000

Camara 10 000 4 000

Didier 5 000 1 000

Edouard 8 000 3 500

Totaux 50 000 16 500

 Le bilan de la SA MAOURCI est le suivant :

Actif Montants Passif Montants

Bâtiment commercial 300 000 000 Capital 500 000 000

Matériel de bureau 195 000 000 Réserves 200 000 000

Stock de marchandises 150 000 000 Emprunt 50 000 000

Clients 75 000 000 Provision risque charges 25 000 000

Trésorerie 50 000 000 Ecart de conversion 15 000 000

Ecart de conversion 20 000 000

Total 790 000 000 Total 790 000 000

Certains éléments de l’actif ont été réévalués comme suit :

 Bâtiment à une valeur vénale de ……………… 482 500 000 F


 Fonds commercial……………………………....... 130 000 000 F
 Provisions sans objet ………………………………… 10 000 000 F
 Créances clients, tenir compte d’une décote de 20 % de la valeur bilancielle.

Travail à faire :

6) Déterminer la valeur mathématique de l’action avant augmentation du capital


7) Déterminer la valeur théorique du droit de souscription et d’attribution
8) Présenter le tableau des souscriptions définitives
9) Passer les écritures d’augmentation sachant que Armel a libéré intégralement ses
actions.
10) Déterminer la dépense totale d’Armel lors de cette opération.

NB : Droit d’enregistrement 750 000 F ; Frais de publicité 250 000 FHT à tenir compte
SIXIEME PARTIE :MTHS FINANCIERES : LES ANNUITÉS
Leçon 1 : Généralités

On appelle annuités, une suite de versements effectués à des intervalles de temps égaux ou
constants. L’intervalle de temps séparant le paiement de deux annuités est appelé la Période.
N.B : La période peut être l’année, le trimestre, le mois, on parle donc quelque fois de
trimestrialités, de semestrialités, de mensualités.
Les annuités (Versements) sont versées :
 Soit dans le but de constituer un capital : Ce sont des Annuités de placement
ou de capitalisation
 Soit dans le but de rembourser une dette ou d’un emprunt : Ce sont des
Annuités de remboursement ou d’amortissement
Les annuités peuvent être versées :
 Soit en Début de période : C’est le cas généralement des annuités de
placement.
Exemple : Dès la signature du contrat, un premier versement est effectué
 Soit en Fin de période : C’est le cas généralement des annuités de
remboursement ou d’amortissement et des annuités de capitalisation.
Exemple : Le premier remboursement d’un prêt peut intervenir à la fin de la première période
- Le montant des versements peut être :
 Soit Constants : On parle dans ce cas d’annuités constantes
 Soit Variables : On parle dans ce cas d’annuités variables
Remarque
1- Dans la pratique, on assimile à des annuités :
- Les loyers versés par le locataire à un propriétaire de local
- Les charges d’utilisation d’un matériel
- Etc.
2- En terminale G2, nous nous limiterons aux annuités constantes

FIN DE LA LEҪON 1
Leçon 2 : Annuités Constantes de Fin de Période

I. Calcul de la valeur acquise d’une suite d’annuités constantes de fin de période :


Capitalisation

1. Définition

La valeur acquise par une suite d’annuités de fin de période est la somme des valeurs acquises
de chaque annuité immédiatement après le versement de la dernière annuité.
2. Formule générale de la valeur acquise

Désignons par :a : Le montant de l’annuité constante ; n : Le nombre de versements ou


d’annuités
i : l’intérêt de 1 F ; Vn : la valeur acquise par la suite d’annuités à l’époque n, au moment du
paiement ou du versement de la dernière annuité.

Vn = a [(1 + i)n
– 1]
i N.B : La table 3 de la table financière donne les valeurs :

(1+i)n– 1
i

3. Utilisation de la Formule Générale de la valeur acquise

1 Calcul l’annuité constante (a)

A partir de la formule générale de la valeur acquise, on peut tirer la formule de l’annuité


constante comme suit :

a= Vn x i .
(1 + i) – 1
n

2 Calcul du nombre d’annuités (n)

A partir de la formule générale précédente, on peut tirer l’expression suivante qui permet de
déterminer le nombre d’annuités n :

(1 + i)n – 1 =
Vn
i On peut lire la valeur entre parenthèse dans la table 3
a
3 Calcul du taux d’intérêt (i)
Le taux s’obtient aussi par la formule précédente c’est-à-dire :

(1 + i)n – 1 =
_Vn
i 4 Applications sur la Capitalisation d’une Suite
a d’Annuités de Fin de Période

Exercice 1 : Calcul de la valeur acquise (Vn)


1- Calculez la valeur acquise par une suite de versements ou annuités de 70 000 F du 31
Décembre 1979 au 31 Décembre 1990 au taux de 5,5%.
2- Alice est née le 03 Février 1990. Pour son 1er anniversaire, son père lui ouvre un
compte bancaire et y dépose la somme de 150 000 F. Il s’engage à verser le même
montant jusqu’à la majorité d’Alice. Sachant que la majorité est fixée à 18 ans,
déterminez le montant qu’obtiendra Alice à sa majorité au taux d’intérêt de 9,25%.

Exercice 2 : Calcul de l’annuité constante (a)


1- Un capital de 500 000 F a été constitué par le versement de 15 annuités constantes de
fin de période capitalisées au taux de 10%.Quel était le montant de l’annuité
constante ? (Arrondir au franc supérieur)
2- Pour financer un projet de 5 000 000 F, M. ISSOUF s’engage à verser à son banquier
6 semestrialités, la 1ère dans 6 mois. Un accord est obtenu au taux de 6,25%.
Travail à Faire : Calculez le montant de la semestrialité

Exercice 3 : Calcul du nombre d’annuités(n)


1- Combien d’annuités constantes de 75 000 F faut-il verser en fin de période pour
obtenir par capitalisation au taux de 7%, une valeur acquise ou un capital de 769 485
F?
2- Combien d’annuités constantes de 10 000 000 F faut-il verser en fin de période pour
obtenir au taux de 10% une valeur acquise de 100 000 000 F ?

Exercice 4 : Calcul du taux d’intérêt (i)


1- Quel est le taux qui permet d’obtenir par capitalisation de 10 annuités de 45 800 F,
versées en fin de période, un capital de 625 370 F au moment du versement de la
dixième annuité ?
2- Quel est le taux d’intérêt qui permet d’obtenir par capitalisation de 11 annuités de
10 000 000 F versé en fin de période un capital de 150 000 000 F au moment du
versement de la 11ème annuité ?

II.Calcul de la valeur actuelle d’une suite d’annuités constantes de fin de période :


Actualisation
1.Définition

La valeur actuelle d’une suite d’annuités est égale à la somme des valeurs actuelles de chaque
annuité.

2. Formule Générale de la valeur actuelle

Pour apprécier la valeur actuelle d’une suite d’annuités constantes, plaçons-nous au moment
de la signature du contrat c’est-à-dire une période avant le premier versement ou la première
annuité. Soit Vo cette valeur actuelle. La valeur actuelle d’une suite d’annuités constantes est
égale à la somme des valeurs actuelles de chacune des annuités. On a le schéma suivant :

Vo = a x 1 – (1 +
i)-n
i
N.B : Les valeurs de 1- (1+i)-n / i se lisent dans la table 4. V0 est la
valeur actuelle à l’époque 0 et non au moment du versement de la 1ère annuité.

3. Utilisation de la Formule Générale de la valeur actuelle

3.1. Calcul de l’annuité constante (a)

De la formule générale précédente de la valeur actuelle, on déduit la formule de l’annuité


constante comme suit :

a = Vo x i
.
1 – (1 + N.B : Les valeurs de i / 1- (1+i)-n se lisent dans la table 5
i)-n

3.2.Calcul du nombre d’annuités (n)

On peut calculer le nombre d’annuités n à partir de la formule générale de la valeur actuelle


ou de l’actualisation c’est-à-dire à partir de :

1 – (1 + i)-n =
V0
i
a N.B : L’expression entre parenthèse peut se lire dans la table 4

3.3.Calcul du taux d’intérêt (i )

On peut obtenir la formule du taux d’intérêt i à partir de la formule générale de la valeur


actuelle ou de l’actualisation c’est-à-dire à partir de :
1 – (1 + i)-n =
V0
i
a N.B : L’expression entre parenthèse peut se lire dans la table 4

4. Applications sur l’Actualisation d’une suite d’annuités constantes de fin de période

Exercice 1 : Calcul de la valeur Actuelle (Vo)


1. Calculez la valeur actuelle d’une suite de 15 annuités de fin de période un an avant le
versement de la première annuité. Taux 5%, montant de l’annuité = 50 000 F.
2. GBAGBADE vient d’acquérir une machine à crédit. Il doit verser 5 annuités de 4 000 000
F payables en fin d’année, la 1ère venant à échéance dans 1 an. Calculez la valeur actuelle de
la machine au taux de 10%.
Exercice 2 : Calcul de l’annuité (a)
1. Sachant que la valeur actuelle d’une suite de 6 annuités constantes de fin de période est de
450 000 F, Calculez le montant de l’annuité constante au taux de 4%.
2. ZEZE doit s’acquitter d’une dette de 20 000 000 F. Il obtient de son créancier le paiement
en 5 annuités constantes, la 1ère sera versée dans 1 an. Calculez le montant de l’annuité
constante au taux de 14,5%.

Exercice 3 : Calcul du nombre d’annuités (n)


Quel est le nombre d’annuités n de 1 000 000 F actualisées au taux de 8% qu’il faut verser
pour obtenir un an avant le premier versement une valeur actuelle de 6 246 888 F.
Exercice 4 : Calcul du taux
Calculez le taux qui permet d’obtenir par actualisation de 8 annuités de 150 000 F versées en
fin de période, une valeur actuelle de 800 240 F.
FIN DE LA LEҪON 2

Leçon 3 : Annuités Constantes de Début de Période


Lors d’un placement, le versement de la 1ère annuité s’effectue à l’époque 0 c'est-à-dire à la
conclusion du contrat. Chaque annuité est versée en début de période.
I.Calcul de la Valeur acquise d’une suite d’annuités constantes de début de période :
Capitalisation
1. Formule Générale de Capitalisation

La première annuité est versée à l’époque zéro alors on aura :

Vn = a (1+ i) x (1 +
i)n – 1
i Avec :a : Montant de l’annuité constante ; n : Le nombre
d’annuités ; i : Le taux d’intérêt
Vn : La valeur acquise

2. Utilisation de la Formule Générale pour le calcul de l’annuité constante, du


taux et du nombre d’annuités
Le calcul de ces trois éléments (a ; i et n) est possible à partir de la formule générale de la
capitalisation ou valeur acquise Vn. La démarche est la même que dans le cas des annuités
constantes de fin de période.
Exemple
De la formule générale de la valeur acquise ci-dessus, on déduit la formule de l’annuité
constante comme suit :

a= Vn x i .
(1+i) x
(1+i)n -1

Donc:

a= Vn(1+i)-n x i
(1+i)n - 1

3. Application

Exercice 1 : Calcul de la valeur acquise


1. Une personne a pris l’engagement de verser à une société de capitalisation au profit de son
enfant, une somme de 200 000 F par an, pendant 20 ans. A l’époque du premier versement,
l’enfant était âgé d’un an. De quelle somme l’enfant disposera-t-il à sa majorité (21 ans)
sachant que les intérêts sont calculés au taux de 4% par an ?
2. TOUNKARA ouvre un compte bancaire au taux de 6,25% par semestre. Il verse le même
jour 500 000 F et s’engage à verser le même montant tous les semestres pendant 5 ans.
Calculez le capital constitué à la fin du contrat.
Exercice 2 : Calcul de l’annuité
Quelle somme constante faudra t – il verser tous les ans pour constituer un capital de
10 000 000 F en 5 ans au taux de 13%.
II.Calcul de la valeur actuelle d’une suite d’annuités constantes de début de période :
Actualisation

1. Formule Générale d’Actualisation

Vo = a (1 + i) x 1 – (1 +
i)-n
i
2. Utilisation de la Formule Générale d’actualisation pour le calcul de
l’annuité, du taux et du nombre d’annuités

Il faut se référer à la formule donnant la valeur actuelle Vo.

3 . Application

1. Quelle est la valeur actuelle d’une suite de 8 annuités constantes de 10 000 F, la


première venant à échéance immédiatement ? Taux 5%.
2. Quelle est la valeur actuelle d’une suite de 10 annuités de 2 000 000 F placés en début
de période au taux de 13,5% ?

FIN DE LA LEҪON 3

FIN DU CHAPITRE 1
CHAPITRE 2 : EMPRUNTS INDIVIS

Leçon 1 : Généralités

I. Définition d’un emprunt indivis

Un emprunt indivis est un emprunt ordinaire contracté auprès d’un seul prêteur (Banquier,
établissement financier, capitaliste, Etc.). L’emprunt indivis entraîne pour l’emprunteur le
service au profit du prêteur, d’annuités comportant deux éléments :
- L’intérêt du capital restant dû
- Le remboursement d’une partie de la dette
N.B : Les remboursements annuels portent le nom d’amortissements.

II. Les Eléments de l’emprunt indivis

Un emprunt indivis est composé des éléments suivants : la valeur du capital emprunté noté
Vo ;la durée de l’emprunt noté n ; l’amortissement de chaque période noté m ; l’intérêt payé
chaque période noté I ; l’annuité (ou la semestrialité, ou la trimestrialité, ou la mensualité) de
la période notée a telle que a = m + I ; le taux nominal d’intérêt de l’emprunt noté i.

1. La valeur du Capital emprunté (Vo)

C’est le montant de l’emprunt. Il sert de base au calcul du premier intérêt (I1).

2. L’Amortissement (m)

L’amortissement est le remboursement périodique d’une partie de la dette. La somme de tous


les amortissements est égale au montant de l’emprunt. Vo étant le montant de l’emprunt, soit
m1, m2, m3,….. ; mn les amortissements successifs, on a :

Vo = m1 + m2 + m3 + …..
+ mk

3. L’Intérêt (I)

L’intérêt représente le loyer du capital prêté en contre partie du risque encouru par le prêteur.

I = Capital restant dû x Taux


d’intérêt (i)

4. L’Annuité (a)
On désigne par annuités une suite de sommes payables à des périodes constantes. L’annuité se
compose du remboursement d’une partie de la dette appelé amortissement et de l’intérêt sur le
capital restant dû.

Annuité (a)= Amortissement de même rang + Intérêt sur capital


restant dû

III. L’Emprunt Indivis classique


Il faut entendre par emprunt indivis classique un emprunt indivis remboursable par annuités
constantes.

IV. Emprunts Indivis classiques à Annuités Constantes

1. Relation entre les Annuités Constantes et les Amortissements

Quel que soit l’emprunt on retient la relation suivante :

an = mn (1 +
i) mn = an (1 +
i)-1
Règles : Lorsque les annuités sont constantes c’est-à-dire a1 = a2 = ……. = an-1 = an, les
amortissements varient en progression géométrique croissante de raison (1 + i) et de premier
terme m1 et on peut écrire :
mn = m1 (1 +
i)n-1
Exemple :
 m2 = m1 (1 + i)1- m2 = m1 (1 + i) 1<=>

 m20 = m1 (1 + i)20-1 m20 = m1 (1 + i)19 <=>


N.B
mn = mn-1 (1
+ i)
2. Relation entre les Annuités Constantes et le Capital Emprunté

Vo = a x 1 – (1 +
i)-n a = Vo x i
i 1 – (1 +
i)-n
3. Relation entre le Capital Emprunté et les Amortissements

Vo = m1 + m2 + m3 + ………
+ mn

Les amortissements forment la somme d’une géométrique de raison (1 + i) et de premier


terme m1 et on a :
Vo = m1 + m1 (1 + i)1 + m1 (1 + i)2 + …….. +
m1 (1 + i)n-1

a. Calcul de Vo en fonction de m1, de i et de n

Vo = m1 x (1 + i)n
–1
i

b. Calcul du premier amortissement m1 en fonction de Vo, de i et de n

m 1 = Vo x i
(1+ i)n – 1

4. Calcul d’un Amortissement Quelconque

La valeur d’un amortissement quelconque est obtenue à partir de la loi d’amortissement :


mn = m1 (1 + i)n-1

5. Application

Exercice 1 : Le 30 Mars 1990, une société contracte un emprunt de 7 500 000 F au taux de
8%. Cet emprunt est remboursable par annuités constantes du 30 Mars 1991 au 30 Mars
1999. Calculez le montant du premier amortissement.
Exercice 2 : Reprenez l’exercice 1 et calculez : le cinquième amortissement m5 = m1 (1 + i)5-1
et le dernier amortissement m9 = m1 (1 + i)9-1 .
6. Calcul de l’annuité a

1.1. Directement par actualisation des annuités a

Vo = a x 1 – (1 +
i)-n
a = Vo x i
i
1 – (1 +
i)-n
1.2. A partir du premier amortissement m1

a = m1 + (Vo x i)= m1
+ I1
Avec: I = V0 x I Or
m 1 = Vo x i
(1 + i)n –
1
a= Vo x i
.
1 – (1 +
i)-n
FIN DE LA LEҪON 1

Leçon 2 : Tableau d’amortissement d’un emprunt indivis

I. Présentation

Il se présente comme suit :


Dette en
Dette en fin
Période début Intérêt Amortissements Annuités
de période
De période
1 D1= Vo I1=D1xi m1= a1-I1 a1=m1+I1 D1 – m1
2 D2=D1-m1 I2=D2xi m2=a2-I2 a2=m2+I2 D2 – m2
… --- --- --- --- ---
n Dn=Dn-1- In=Dnx i = mn=an-In an=mn+In Dn – mn=0
mn-1 an- mn

II.Applications

Soit un emprunt de 2 500 000 F remboursable en 5 ans par un système d’annuités constantes
au taux de 8% l’an. La première annuité est payée un an après l’emprunt.

Travail à Faire : Etablissez le tableau d’amortissement de cet emprunt de deux façons


différentes :
1. A partir de l’annuité constante ‘’a’’ ;
2. et à partir du premier amortissement m1.

FIN DE LA LEҪON 2

FIN DU CHAPITRE2

FIN DE LA SIXIEME PARTIE


SEPTIEME PARTIE : EXERCICES D’ENTRAINEMENT

CONTROLE DE GESTION

Exercice 1

La société AKASSI met à votre disposition les informations suivantes concernant l’activité de
l’exercice N :

- Marge sr coût variable + chiffres net HT = 25 000 F


- Frais variables d’achats = 37,5 % du montant des achats HT
- Achats HT de marchandises = 40 % du chiffre d’affaires net HT
- Bénéfice des activités ordinaires = 1/10 du chiffre d’affaires net HT
- Coût variable de distribution : 12,5 % du chiffre d’affaires
- Produits financiers fixes = 500 000 F
- Seul de rentabilité = 12 000 000 F
- Charges fixes brutes = 3 500 000 F
- Durée de stockage = 36 jours
- Réduction sur ventes = 1 000 000 F
- Stock final = du stock initial
- Marge sur coût variable d’achat des marchandises vendues = 37,5 du chiffre d’affaires
net HT.
Travail à faire

1/ Reconstituer le tableau d’exploitation différentiel en faisant ressortir :

- Le chiffre d’affaires
- Les achats de marchandises
- Les frais variables
- Le coût variable de distribution
- La marge sur coût variable
- Les charges fixes nettes
- Le résultat
2/ Calculer le seuil de rentabilité
3/ Déterminer le point mort sachant que le chiffre d’affaires est reparti comme suit :
- Le premier trimestre : 20 %
- Le deuxième trimestre : 30 %
- Le troisième trimestre : 40 %
- Le quatrième trimestre : 10 %
4/ Calculer l’indice de sécurité et le lever opérationnel
5/ Interpréter les résultats obtenus
Exercice 2

La SA ETITE vous fournit les renseignements concernant son activités 2008 :

- Frais fixe : 15 500 000 f


- Coût variable des ventes : 15% du chiffre d’affaires
net
- Stock final de marchandises : 7 500 000 f
- Stock final d’emballages : 1 500 000 f
- Résultat des activités ordinaires : 6 000 000 f
- Marge sur coût variable d’achat de marchandises vendues : 45% du chiffre d’affaires
net
- Produits fixes : 1 500 000 f
- Variation de stock d’emballages (SF-SI) : 2 000 000 f
- Variation de stock de marchandises (SF-SI) : 3 500 000 f
- Autres charges variables : 5% du chiffre d’affaires
net
- Achat d’emballages : 4 200 000 f
- Frais variables d’achat : 10% du chiffre net
TAF

1) Calculer les valeurs suivantes :

- Marge sur coût variable total


- Chiffre d’affaire net
- Le stock final de marchandises
- Les frais variables de vente
- Le stock initial d’emballage.

2) Dresser le tableau d’exploitation différentiel en faisant ressortir :


- Le chiffre d’affaires net
- La marge sur coût variable d’achat de marchandises vendues
- La marge sur coût variable de distribution
- La marge sur coût variable total
- Le résultat des activités ordinaires.

3) Calculer le seuil de rentabilité


4) Etant donné que l’activité de l’entreprise est régulière et qu’elle ferme pour 45 jours à
partir
Du 15 juin, déterminer le point mort.
5) Calculer, l’indice de sécurité et le levier opérationnel
6) Faire une représentation du seuil de rentabilité par rapport au résultat
7) Interpréter tous les résultats obtenus.
COMPTABLITE DES SOCIETES

EXERCICE 1 : Constitution d’une SA

Le 10 Janvier 2018 l’entité , dénommée SA. SOCALO est constituée avec un capital de
140 000 000 divisé en 5600 actions de 25 000

Les apports en numéraires représentent 60 000 000


Les actions d’apport en nature sont de Monsieur DIGBEU qui a fait l’apport suivant :
- Fonds commercial : 20 000 000
- Terrain : 10 000 000
- Construction : 60 000 000
*Amortissement : 18 000 000
- Brevet et licence : 3 000 000
- Matériel industriel : 7 000 000
*Amortissement du matériel industriel : 4 200 000
- Clients : 2 350 000
*Provision sur client : 150 000
Les actions des numéraires sont libérées du minimum légal. Cependant les statuts donnent la
possibilité aux actionnaires de libérer intégralement leur apport. Ainsi 1 200 actions ont été
intégralement entre les mains de maître ZADI notaire qui viré les fonds de la société à la
banque de cette société déduction faite de 8 677 200 F représentant ses honoraires.

Le 20 septembre 2018, la SA SOCALO décide de l’appel du 2ème quart et la totalité des


actionnaires ont effectué leur versement dans les délais.

Le 20 Avril 2019, la société appelle le 3ème quart, les actionnaires versent les sommes
demandées avant le 20 mai à l’exception de Mr OURA. Après plusieurs rappels la société se
voit contrainte de revendre les 100 actions à la bourse.
La vente des titres le 20 juin libérés des 3 quarts rapportent la somme de 1 800 000

Le 10 juillet 2007, la société adresse à Mr OURA un chèque pour solde de tout compte,
compte tenu des intérêts de retard évalués à 6 250 F et des frais divers de 11 240 F

Travail à faire
1-Passer les écritures de constitution de cette entité
2- Passer les écritures d’appel de 2ème et 3ème quarts
3- Analyser la situation de l’actionnaire de 2 manières.
EXERCICE 2 : Répartition de bénéfice d’une SA

La SA CITEX vous communique les informations suivantes en vue de la répartition de son


bénéfice réalisé au cours de l’exercice 2019.

Les données sont :

- Réserve légale : 5 750 000


- Capital libéré non amorti : 31 250 000 (action de 10 000 F)
- Réserve facultative : 5 375 000
- Réserve statutaire : 6 250 000
- Report à nouveau créditeur 2008 : 30 000 000
- Bénéfice avant impôt de l’exercice : 30 000 000
Pour le projet de répartition, l’AG du 31 Mars 2010 a adopté les conclusions suivantes :

- Dotation à la réserve légale conformément à la loi


- Dotation d’une réserve statutaire de 2 300 000
- Le 1er dividende est fixé à 6% du capital libéré non amorti
- Affectation à une réserve facultative d’une somme de 3 750 000
- Le superdividende à attribuer cette année sera arrondi à la centaine de francs inférieurs
de telle sorte à avoir un report à nouveau

Travail à faire
1- Présenter un plan de répartition du bénéfice
2- Passer les écritures correspondantes sachant que CITEX est cotée à la BRVM.

EXERCICE 3 : Répartition de bénéfice

Au bilan de la société KOKLO au 31 décembre 2007, on extrait les informations suivantes :

- Capital social : 40 000 000


- Réserve légale : 7 600 000
- Réserve facultative : 13 410 000
- RAN créditeur : 550 000
- Bénéfice brut avant impôt : 14 808 200
L’article 5 des statuts relatif l’affectation des résultats prévoit en cas de bénéfice la répartition
suivante :

- Dotation à la réserve légale conformément à la loi


- Attribution d’un premier dividende au de 6% du montant du capital libéré et non
amorti
- Sur le surplus, il sera servi une réserve facultative
- Le reste appartient aux actionnaires et permettra de servir un superdividende

L’AG ordinaire des actionnaires a décidé de


- Doter la réserve facultative pour 18 000 000
- Distribuer un superdividende unitaire arrondi à la dizaine de franc inférieur

Travail à faire

1- Présenter dans un tableau l’affectation du résultat


2- Passer les écritures d’affectation du résultat
NB : taux BIC 25%, IRVM 15%

COMPTABLILITE FINANCIERE

EXERCICE 1 : LES AMORTISSEMENTS

La MODERN-DESIGN a adopté une stratégie de puissance en Afrique, lui donnant une part
importante de marché par rapport ses concurrents. Ainsi, sa production augmente de 13% par
année en moyenne depuis 5 ans. Pour faire face à cet accroissement et mieux satisfaire ses
clients, la MODERN-DESIGN met en place une politique de restructuration et de
modernisation de son matériel. C’est ainsi qu’au au 01/02/1999, elle échange, une machine-
outil MX 2240 acquise le 29 mai 1991 à 13 050 000 F TTC (taux de TVA normal), contre une
plus performante le MX 2270 (voir facture n° 18).

Ce genre de matériel avant une durée de vie de 6 ans, la première machine est amortie selon le
procédé accéléré, tandis que la seconde amortie selon le procédé dégressif.

TRAVAIL A FAIRE :

1- Passer les écritures relatives à l’échange

2- Présenter le plan d’amortissement de la MX 2270.


AFRIC-MATERIEL

FACTURE N° 18

01/02/1999 Droit :

MODERN-DESIGN

Référence Désignation Montant

MX 2270 Machine 14 600 000

TVA 18% 3 796 000

Transport 100 000

Installation 55 000

Total 18 551 000

MX 2240 Reprise machine 4 060 000

Chèque 21 6 000 000

Reste à payer 8 491 000

EXERCICE 2 : ETAT DE RAPPROCHEMENT BANCAIRE

1- Le compte 5211 banque BICICI pour le mois de Janvier 2018


Débit Compte 5211 banque BICICI Crédit

Dates Libellés Montant Dates Libellés Montant

Solde à nouveau 4 800 000 05/01 Chèque n°BD0018 4 630 500

02/01 Versement d’espèces 6 000 000 08/01 Chèque n°BD0019 6 350 000

10/01 Versement clients Ets 15/01 Chèque n°BD0020 3 735 400


MENSI
5 250 000
Versement d’espèces
25/01 7 500 000 20/01 Chèque n°BD0021 1 850 600
Versement d’espèces
31/01 8 000 000 28/01 Chèque n°BD0022 978 500

30/01 Chèque n°BD0023 2 880 600

2- L’extrait du compte société SERPINO tenu par la BICICI pour le mois de janvier 2018

Dates Opérations D C
Solde à nouveau 8 318 100

02/01 Son versement d’espèces du 28/12 5 200 000

05/01 Virement du client Ets MENSI 5 520 000

06/01 Son versement d’espèces du 02/01 6 000 000

08/01 Son chèque n°BD0017 2 425 600

10/01 Sa domiciliation effet n°117 3 865 800

13/01 Son chèque n°BD0018 4 360 500

15/01 Son chèque n°BD0016 945 300

16/01 Son chèque n°BD0020 3 735 400

18/01 Sa mise de chèque n°AC 039 (1) (net) 3 405 800

20/01 Son chèque n°BD0019 6 530 000

22/01 Négociation effet n°128 (2) (net) 7 875 200

24/01 Virement du client Ets MEMI 4 867 200

25/01 Son chèque n°BD0015 5 347 200

26/01 Domiciliation SODECI 830 500

27/01 Encaissement effet n°127 (3) (net) 6 243 150

28/01 Encaissement coupons 347 185

30/01 Frais de tenue de compte 65 015

31/01 Intérêts débiteurs 185 777

NB : L’extrait du compte société SERPINO envoyé par la BICICI ne comporte aucune erreur.
1- Le montant du chèque n°AC 039 est de 3 412 500 F
2- Le nominal de l’effet n°128 est de 7 925 000 F
3- Le nominal de l’effet n°127 est de 6 260 000 F
Travail à faire
1- Faire l’état de rapprochement bancaire
2- Passer les écritures nécessaires chez la société SERPINO

Exercice 3 : Autres régularisations


En vue e procéder aux régularisations des charges et des produits au 31/12/2018, la SA
BASSADI vous fournit les renseignements suivants :

1) Les intérêts de 10% l’an sur un emprunt de 12 000 000 contracté le 1/4/99 auprès de la
SIB ne seront payés que le 31/03/2019.
2) La prime d’assurance automobile de 270 000 payés le 30/04/2018, concerne la période
du 1/05/99 au 30/04/2019.
3)Les intérêts de 9% l’an sur un prêt dont le montant restant dû est de 8 500 000 sont
encaissés à l’échéance du 31 juillet.
4) Une ristourne de 2% sera accordée au client Ets DESQUIT. Montant du chiffre
d’affaires HT réalisé avec ce client est de 25 000 000.
5) Le 25/12/2019, nous avons livré des marchandises d’un montant HT de 2 450 000 au
client Ets DEZO. La facture relative à cette opération ne sera établit que courant
janvier 2019. TVA 18%.
6) Nous avons reçu et enregistré la facture n°A 751 du fournisseur S.A DANISSA d'un
montant TTC de 5 040 000 TVA 18% jusqu’au 31/12/2018, les marchandises
correspondantes ne sont pas encore livrées.
7) Le loyer trimestriel de 450 000 payé par avance le 31/810/2018 concerne les 3 mois
qui suivent.
8) Des marchandises d’une valeur de 2 800 000 ont été reçues du fournisseur S.A
TOUDASS, jusqu’au 31/12/2018, la facture correspondante ne nous est pas encore
parvenue. TVA 18%.
9) Des intérêts de retard au taux annuel de 12% sur 90 jours doivent être encaissés sur
client Ets PASSI le 29/02/2019. Montant de la créance est de 3 150 000.
10) L’abonnement annuel de 45 000 au quotidien le jour sera échu le 30/04/2019.

11) Une ristourne de 350 000 promise par le fournisseur S.A BESSY pour
l’exercice 99 ne fera l’objet d’une facture d’avoir que courant janvier 2019.

12) La facture n°V 457 établie le 26/12/2018 a été comptabilisée mais jusqu’au
31/12/2018, les marchandises ne sont pas encore livrées. Montant TCC de la facture
7 786 800 TVA 18%, marge bénéficiaire 35%.

13) Au 31/12/2018, il reste en stock : 55 800 de fournitures de bureau, 135 000 de


produits d’entretien et 25 150 de timbres fiscaux.

14) Les consommations du mois de décembre ont été évalués comme suit :
Electricité 130 500 HT, Eau 85 700 HT, TVA 18%

Travail à faire : Faire les régularisations nécessaires au 31/12/2019


Exercice 4 : Autres régularisations

En vue de faire les régularisations des charges et des produits au 30/12/N, la SA NAD vous
fournit les informations suivantes :

1- Au 31/12/N, les factures d’eau et d’électricité ne sont pas encore parvenus. Les
consommations de ce mois sont évaluées respectivement à 56 500 HT et 97 125 HT. TVA
18% ;

2- Au 31/12/N, après l’inventaire extra comptable, il reste en stocks 115 800 de fournitures
d’entretien non stockables, 51 650 de timbres-poste et 25 630 de timbres fiscaux

3- Les intérêts de 12% l’an sur un emprunt de 15 000 000 contracté le 01/05/N ne seront
payés qu’à l’échéance du 30/04/N+1.

4- La prime d’assurance multirisque de 3 900 000 payée le 31/07/N concerne la période du


01/08/N au 31/07/N+1

5- Des marchandises d’une valeur HT de 6 000 000 livrées le 20/12/N par le fournisseur
NISSA n’ont pas encore fait l’objet de facturation.

6- Des intérêts de 10% l’an sur un prêt de 5 000 000 encaissé d’avance le 01/02/N ne seront
échus que le 28/02/N+1

7- Le client ZIMO a retourné pour 1 250 000 HT de marchandises, TVA 18%. La facture
d’avoir ne sera établie que courant janvier N+1

8- La prochaine quittance de téléphone correspondant au mois de novembre et décembre est


attendue en janvier N+1. Elle est estimé 98 500 HT.

9- Les intérêts annuels de 12% sur un prêt de 1 500 000 à salarié ne seront encaissées qu’au
31/12/N+1.

10- L’assurance automobile annuelle de 324 000 payée le 31/05/N courue la période du
01/06/N au 31/07/N+1.

11- Le 28/12/N, nous avons livré des produits frais au client SA RAM, mais la facture
correspondante ne sera établie que dans le courant du mois de janvier N+1 montant HT
5 850 000.

12- Un loyer semestriel de 900 000 encaissé d’avance le 30/11/N concerne les 6 mois
suivants.

13- LE 30/12/N, nous avons vendu et établi la facture V80 que nous adressé au client ENO ;
mais jusqu’au 31/12/N, les produits finis ne sont pas encore livrés . Montant HT 3 420 000.

14- Des marchandises de 8 500 000 HT de marchandises à son fournisseur. TVA NOA n’ont
pas encore fait l’objet d’une facturation au 31/12/N. TVA18%.
15- Le 25/12/N, la SA NAD a retourné pour 3 500 000 HT de marchandises à son fournisseur
TVA 18%. La facture d’avoir ne parviendra qu’en janvier N+1.

16- Des ristournes d’un montant de 850 000 de fin exercice N seront accordées par les
fournisseurs à la SA NAD courant janvier N+1.

17- Le loyer semestriel payé d’avance le 31/12/N concerne les 6 mois suivants. Montant
3 000 000

18- Les clients obtiendront en janvier N+1, les ristournes de fin d’exercice N. Montant
2 500 000.

19- Le client KAS a retourné le 20/12/N à la SA NAD des marchandises pour 1 500 000 HT
tva ; Montant 4 000 000 HT TVA 18%.

20- Le 10/12/N, la SA NAD a cédé un terrain à bâtir. La facture ne sera pas envoyée que le
05/12/n+1.

21- la SA NAD a obtenu courant exercice N des subventions de l’Etat 15 000 000 et du fonds
des Nations Unies 25 000 000. Ces subventions ne seront perçues que dans le courant de
l’exercice N+1 ;

22- Le 01/12/N, la SA NAD a payé les intérêts trimestriels d’un emprunt. Montant 480 000.

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