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Cours comptabilité financière 1ère GI, GM ENIB

Chapitre 4 Les travaux d’inventaire


Généralité
L’un des buts de la comptabilité générale est la détermination des résultats et l’établissement
des états financiers.
Au cours de l’exercice (01-01-N ; 31-12-N), l’entreprise procède à l’enregistrement comptable
des opérations, à partir des pièces comptable, au journal puis au grand livre et en présente
mensuellement une balance de vérification. Les soldes des comptes de la dernière balance de
vérification (balance avant inventaire) ne permettent pas d’évaluer la situation nette réelle et de
déterminer le résultat exact de l’exercice pour au moins les raisons suivantes :
- Les soldes des comptes de stocks au 31-12-N correspondent au montant des stocks initiaux ;
- La non évaluation de la dépréciation subie par les éléments de l’actif ;
- Certains comptes ont des soldes qui ne correspondent pas à l’existant réel (les comptes de
trésorerie) ;
- La non comptabilisation de certaines charges et produits relatifs à l’exercice (livraison de
biens sans facture ou facture non encore établie) et comptabilisation d’autres charges et produits
qui se rapportent à l’exercice suivant.
Ces raisons font que la comptabilité ne soit pas conforme à la réalité au 31/12/N, d’où la
nécessité d’effectuer les écritures de correction, de redressement et de régularisation à fin
d’établir la concordance entre la comptabilité et la réalité. Ces écritures s’appellent écritures
d’inventaires ou écritures de fin d’exercice. Elles résultent de l’inventaire physique ou réel.
Les travaux de fin d’exercice se déroulent selon le processus qui est composé des six étapes :
 1er étape : Balance avant inventaire.
 2ème étape : Inventaire physique ou réel : dénombrement et évaluation de tous les biens
possédés par l’entreprise.
 3ème étape : Ecritures de régularisation, ajustement des comptes :
- Etat de rapprochement ;
- Amortissement ;
- Provisions ;
- Régularisation des charges et des produits ;
- Etat des stocks.
 4ème étape : Soldes ou clôture des comptes de gestion et détermination du résultat de
l’exercice (établissement de l’état de résultat).
 5ème étape : Etablissement de la balance après inventaire (comptes du bilan uniquement).

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 6ème étape : Etablissement du bilan, de l’état des flux de trésorerie et des notes aux états
financiers.
Section I : Les amortissements
Les amortissements qui expriment la dépréciation des investissements, constituent une charge
qui constate les consommations partielles et progressives des moyens de production. Sans cette
comptabilisation qui constate les amortissements, le bilan et le résultat seraient gravement faux.
L’amortissement trouve en outre sa justification comptable dans la convention de
« rattachement des charges aux produits » et celle de « séparation des exercices ». En effet, les
frais d’investissement, initialement comptabilisés dans les comptes d’actif de la classe 2 entant
qu’immobilisations, doivent intégrés aux résultats proportionnellement à leurs contributions
dans la réalisation des produits.

I. Présentation de la technique d’amortissement :

1. Généralités :
L’amortissement est la répartition systématique du montant amortissable d’une immobilisation
sur sa durée d’utilisation estimé, il traduit la diminution irréversible de la valeur d’une
immobilisation résultant de l’usage, du temps, du changement de technique et de toute autre
cause
2. L’amortissement comptable
Trois paramètres déterminent l’amortissement comptable : il s’agit de :
 La base amortissable ;
 La durée d’utilisation estimée de l’immobilisation ;
 La méthode d’amortissement.

2-1 La base amortissable :


En vertu de la NCT n°5, la base amortissable d’une immobilisation corporelle est son coût
historique (valeur d’origine) diminué de la valeur résiduelle (prix de cession estimé après
déduction des frais de cession). Dans la pratique, la valeur résiduelle est souvent négligeable,
et partant, non prise en compte dans les calculs.
Le coût historique (valeur d’origine) correspond :
 Aux coût d’acquisition dans le cas d’acquisition à titre onéreux.
 Aux coût de production dans le cas où l’entreprise le produit pour elle-même.
 A la valeur vénale en cas d’acquisition à titre gratuit.

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2-2 La durée d’utilisation estimée de l’immobilisation :


La notion de durée d’utilisation doit être entendue :
- Soit comme la période pendant laquelle l’entreprise compte utiliser le bien en question.
Par exemple, une machine sera utilisée pendant 10 ans.
- Soit comme le nombre total d’unités de production que l’entreprise compte obtenir de
l’immobilisation. Par exemple, une machine peut produire au total 100 000 tonnes, cette année,
500
elle a produit 500 tonnes, donc on peut dire qu’elle se dépréciée de , soit 5%.
100000

2-3 Les méthodes d’amortissement :


Trois principales méthodes sont préconisées :
a- L’amortissement constant ou linéaire : Selon cette méthode, l’immobilisation se déprécie
d’une manière constante sur sa durée d’utilisation.
Exemple : acquisition d’un véhicule pour 15 000 DHT. Utilisation prévue : 4 ans.
b- L’amortissement variable : fondé sur la production de l’année par rapport à la capacité total
du bien. L’amortissement variable conduit à une charge proportionnelle à l’utilisation du bien.
Exemple : Machine industriel d’une valeur de 200 000 DT que l’on compte utiliser pour
produire 5 000 000 d’unités total. Pendant l’exercice N, on a produit 700 000 unités, donc un
700000
taux de 14% ( ).
5000000
L’amortissement décroissant : IL s’agit d’une méthode qui conduit à la constatation d’une
charge décroissante sur la durée d’utilisation.
3-1 L’amortissement linéaire simple :
Cette méthode consiste à repartir d’une façon constante le montant amortissable en inscrivant
sur une certaine période la même somme en amortissements.
Pour chaque type d’immobilisation, on estime la durée de vie, et on devise la valeur d’origine
100
par cette durée de vie (DV). On obtient un taux d’amortissement t = . Ou bien
DV
Vo  VR
l’amortissement annuel : A =
n
Les durées de vie sont fixées par arrêté du ministère des finances. L’arrêt de 16 janvier 1990
indique quelque taux.

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Immobilisation Taux
- Construction à usage industriel 5%
- Construction à usage commercial 2 à 5%
Matériel 10%
Matériel de transport 20%
Matériel informatique 15%
Logiciels 33,33%

Exemple :
Soi une machine acquise le 15/06/N pour 100 000 D HT, mise en service le 25/06 N et
amortissable selon le mode linéaire simple sur 10 ans.
T.A.F : Présenter le tableau d’amortissement.
Plan d’amortissement
Nature de l’immobilisation : Système d’amortissement : linéaire
machine Durée de vie : 10 ans
Valeur d’origine : 100 000 Taux d’amortissement : 10%
Date de mise en service : 25/06/N
Années Annuité : Amortissement annuel Somme V.C.N=VO-
d’amortissement somme
d’amortissement
N 100 000 . 10% . 6/12 = 5 000 5000 95 000
N+1 100 000 . 10% = 10 000 15000 85 000
N+2 100 000 . 10% = 10 000 25000 75 000
N+3 100 000 . 10% = 10 000 35000 65 000
N+4 100 000 . 10% = 10 000 45000 55 000
N+5 100 000 . 10% = 10 000 55000 45 000
N+6 100 000 . 10% = 10 000 65000 35 000
N+7 100 000 . 10% = 10 000 75000 25 000
N+8 100 000 . 10% = 10 000 85000 15 000
N+9 100 000 . 10% = 10 000 95000 5 000
N + 10 100 000 . 10% . 6/12 = 5 000 100000 0

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3-2 L’amortissement linéaire accéléré :


La fiscalité tunisienne admet depuis le 01 janvier 1990 l’application de l’amortissement linéaire
accéléré.
Exemple : Reprenons l’exemple précédent et supposons que le matériel est exploité à 3 équipes
ou qu’il est donné en leasing.
TALA = Taux linéaire  2
TALA = 10%  2 = 20%
Tableau d’amortissement
Années Amortissements annuels V.C.N
N 100 000 . 0,2 . 6/12 = 10 000 90 000
N+1 100 000 . 0,2 = 20 000 70 000
N+2 100 000 . 0,2 = 20 000 50 000
N+3 100 000 . 0,2 = 20 000 30 000
N+4 100 000 . 0,2 = 20 000 10 000
N+5 100 000 . 0,2 . 6/12 = 10 000 0

II. Comptabilisation de l’amortissement :


La constatation de la charge, appelée « dotation aux amortissements » est enregistrée au débit
du compte « 68 : dotation aux amortissements » ; par le crédit d’un compte d’amortissement
correspondant à l’immobilisation concernée. L’amortissement est enregistré à l’actif en signe
négatif pour montrer que les immobilisations se déprécient à concurrence du montant de
l’amortissement.

6811 Dotation aux amortissements x


28 Amortissement des immob x

Exercice:
On extrait de la balance d’avant inventaire au 31/12/2018 de la société Delta les soldes suivants :
Matériel de transport 24000
Amortissement matériel de transport 13600
Sachant que ce matériel est acquis le 01/03/2015
1- Calculer le taux d’amortissement.
2- Dresser le tableau d’amortissement de ce matériel.
3- Enregistrer les dotations relatives aux exercices comptables 2015 et 2018.
4- Présenter le poste matériel de transport tel qu’il figure au bilan au 31/12/2017 et au
31/12/2018.

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Correction:
1/Somme d’amortissement =Vo *t*n
13600=24000*t*34/12 d’où t=20%

Années Amortissements annuels S AMORT V.C.N


01/03/2015 24000* 0,2*10/12 = 4000 4000 20000
2016 24000* 0,2=4800 8800 15200
2017 24000* 0,2=4800 13600 10400
2018 24000* 0,2=4800 18400 5600
2019 24000* 0,2=4800 23200 800
2020 2mois 24000* 0,2*2/12=800 24000 0

3/

31/12/2015
6811 Dotation aux amortissements 4000
2824 Amortissement MT 4000

31/12/2018
6811 Dotation aux amortissements 4800
2824 Amortissement MT 4800

4/ extrait du bilan
ACTIFS 2017 2018
ANC
IC
Matériel de transport 24000 24000
- Amortissement MT (13600) (18400)
=VCN 10400 5600

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Section 2 Les provisions


L’amortissement ne constate que des dépréciations certaines et irréversibles (définitives) subies
par les immobilisations amortissables.
D’autres dépréciations ou risques de dépréciations qui ne sont pas certaines, quant à leur
réalisation, ni précises quant à leur montant et qui n’ont aucun caractère définitif peuvent se
produire et doivent être constatées par les provisions. D’autre part, des risques de pertes et des
charges prévisibles sont aussi prises en compte par les provisions.

I. Définition :
La provision est la constatation comptable :
 Soit des dépréciations ou pertes probables (moins values) sur la valeur des éléments de
l’actif non amortissables (terrains, fonds commercial, titres de participation, stocks, créances,
placements courant, etc), soit des dépréciations exceptionnelles subies par les immobilisations
amortissables lorsque ces dépréciations ne peuvent être saisie par l’amortissement du fait de
leur caractère exceptionnel : ce sont des provisions pour dépréciation.
 Soit des retentions d’une partie du bénéfice en vue de faire face à des risques ou à des
charges supplémentaires que les événements en cours rendent probables ou prévisibles. Ces
provisions sont crées dans un but de prudence. Ces risques et charges ne se réaliseront qu’au
cours des prochains exercices mais dont le montant et la date de réalisation sont incertains : ce
sont des provisions pour risques et charges.

II. La constatation des provisions :


1. Les provisions pour dépréciation des éléments d’actif :
a. Provision pour dépréciation des immobilisations :
Il faut distinguer entre :
 Les immobilisations amortissables qui donnent lieu à l’amortissement qui note une
dépréciation irréversible et à la provision qui constate une dépréciation non irréversible.
 Les immobilisations non amortissables qui ne subissent pas une dépréciation à travers un
écoulement du temps (terrain, fonds commercial, titres de participation,…).

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b. Provision pour dépréciation des stocks :


A l’inventaire, la valeur des stocks peut être inférieur à leur valeur comptable et ce pour des
raisons physiques (détérioration) ou de fait de l’évolution du marché (baisse des cours).
La moins value doit être constatée par l’intermédiaire d’une provision égale à
Valeur comptable – Valeur à l’inventaire.

c. Provision pour dépréciation des titres :


Les cours des titres sont soumis à des fluctuations. Lorsque la valeur à l’inventaire est inférieur
à la valeur d’origine ; une moins values est à constatés par l’intermédiaire d’une provision égale
à : Valeur d’origine – Valeur à l’inventaire.
d. Provision pour dépréciation des créances :
Les créances sont aussi soumises à des moins values. On peut distinguer 3 catégories de client :
- Clients solvables ;
- Clients douteux ;
- Clients insolvables.
Lorsqu’un client est douteux, le client est classé comme « client douteux » et on passe à
l’inventaire l’écriture de constatation de provision.
Lorsqu’un client est insolvable, la créance est considérée comme totalement irrécouvrable. On
ne constate pas une provision, mais on débite le compte 634 « perte sur créance irrécouvrable ».
2. Les provisions pour risque et charge :
On distingue dans ce cadre :
 Les provisions non courantes pour risques et charges (compte 15) qui sont constituées
pour couvrir contre des risques ou des charges dont la date de survenance dépasse une année à
compter de la date de clôture de l’exercice.
 Les provisions courantes pour risques et charges (comptes 48) qui sont constituées pour
se couvrir contre des risques ou des charges dont la survenance est attendue au cours de
l’exercice suivant celui de leur constitution.
Ces provisions, qu’elles soient courantes ou non courantes servent à couvrir des risques
survenant pour litige, amende et pénalités, pertes de changes, les charges occasionnées par des
grosses réparations, pour renouvellement des immobilisations,…

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III. La comptabilisation des provisions :


1. Création des provisions :
Les provisions pour dépréciation et les provisions pour risques et charges sont créées par :
- Le débit du compte 681 « Dotations aux amortissements et aux provisions - charges
ordinaires » ou du compte 686 « Dotation aux amortissements et aux provisions -charges
financières ».
- Le crédit de l’un des comptes 15, 48, 29, 39, 49 ou 59 en fonction de la nature de la
provision à constituer.
L’écriture de constitution des provisions est donc la suivante :
681/686 Dotations aux provisions pour …..
15/48 Provisions pour risques et charges
Ou
29/39/49/59 Provisions pour dépréciation

Exemple 1 :
Au 31/12/N, l’entreprise « XYZ » vous communique les informations suivantes :
1- On estime à 1500 D le risque de perte relatif à un procès en cours avec un employé.
2- La société détient 500 actions de la société « Alpha » achetées le 02/01/N à 25 D l’une. Le
cours moyen de décembre N est de 23 D par action.
T.A.F : Passer au journal les écritures d’inventaires au 31/12/N.
31/12/N
6815 Dotations aux provisions pour risques et charges 1500
15(48) Provisions pour risques 1500

68662 Dotations aux provisions pour dépréciation des immob 1000
295 Provisions pour dépréciation 1000

Remarque :
A propos les créances sur les clients douteux, on procède en deux étapes :
 1ère étape : virement de toute la créance du compte « client » au compte « client douteux ou
litigieux » en passant l’écriture suivante.
416 Client douteux ou litigieux
411 Client

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 2ème étape : Création de la provision à concurrence du risque de perte.

6811 Dot aux prov pour dépréciation des créances


491 Prov pour dép des cptes clients

Exemple 2 :
Le client « C » qui doit à l’entreprise 10 000 D est en difficulté. On espère récupérer 70% de la
créance.

416 Client douteux ou litigieux 10 000


411 Client 10 000

68174 Dotations aux provisions pour dépréciation des créances 3000
491 Provisions pour dép des cptes clients 3000

2. Utilisation finale des provisions :


En cas de réalisation des dépréciations, des risques et des charges au cours de l’exercice N+1,
la provision constituée en N sera utilisée.
a- Cas général :
A la date de réalisation des moins values, les provisions concernées doivent être soldées ou
annulées (les provisions sont devenues sans objet) en créditant le compte « reprise sur provision
pour … » par le débit du compte de provision concerné.
Les principaux comptes de reprises sur provisions sont :
7815 : Reprise sur provision pour risque et charge d’exploitation
7817 : Reprise sur provision pour dépréciation des actifs courants
7865 : Reprise sur provision pour risques et charges financières
7866: Reprise sur provision pour dépréciation des éléments financiers.
15/48 Provisions pour risques et charges
Ou
29/39/49/59 Provisions pour dépréciation
78 Reprises / provisions …

Exemple 3 : Reprenons l’exemple 2

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1- Reçu un chèque de 6000 d du client « C » pour solde de tout compte (règlement


définitif). La créance sur « C » est de 10 000 D et une provision de 3000 D a été
constituée en (N-1)
532 Banque 6 000
6344 Pertes sur créances irrécouvrables des exercices antérieurs 4000
416 Clients douteux ou litigieux « C » 10000

491 Provisions pour dépréciation des cpte clients 3000
7817 Reprises / prov pour dép des actifs courants 3000

2- Le tribunal fixe à 1800 D l’indemnité de licenciement de l’employé. Elle est payé par chèque
le 01/04/0N+1 (provision 1500 D)

31/12/N
646 Charge connexes aux salaires (indemnité de licenciement) 1800
532 Banque 1800

15 Provisions pour risques et charges 1500
7815 Reprise/prov pour risque et charges d’expl 1500
3. Le réajustement des provisions :
A la fin de l’exercice suivant (31/12/N+1) celui où la provision a été constatée, une nouvelle
évaluation des biens, des risques et des charges (un nouvel inventaire) peut conduire
l’entreprise :
- Soit à annuler la provision dans le cas où le risque disparaît.
- Soit à diminuer la provision dans le cas où le risque diminue ou la dépréciation devient
moins importante.
- Soit à augmenter la provision, dans le cas où le risque devient plus important ou la
dépréciation probable est plus importante.
a- Augmentation de la provision :
On utilise le même procédé de comptabilisation que dans le cas de la création, qui consiste à
débiter « dotation aux provisions… » et à créditer le compte de provisions concerné.

Dot aux prov pour … M-x


Prov pour … M-x

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b- La réduction et l’annulation des provisions :


La diminution de la provision est à constater comme suit :
.
15/48 Provisions pour risques et charges
Ou
29/39/49/59 Provisions pour dépréciation
78 Reprises / provisions …

Section III La régularisation des comptes de gestion


La détermination du résultat d’un exercice comptable exige l’évaluation exacte des charges et
des produits de cet exercice. On a en effet :
Résultat = Produits de l’exercice – Charges de l’exercice.
Or, étant donné l’étalement de certaines charges et de certains produits sur deux exercices
consécutifs, il faudra ventiler dans le temps les charges et les produits de telle sorte qu’il ne soit
attribué à chaque exercice que ce qui revient comme charge et produits.
En vertu du principe d’indépendance des exercices, le calcul du résultat ne doit faire intervenir
que les produits et les charges correspondant à l’activité de l’entreprise au cours de l’exercice.

I. La régularisation des comptes de charges :


Pour déterminer correctement les résultats de 1'exercice, il faut en ce qui concerne les charges,
ne retenir que celles qui correspondent à cet exercice. Il convient donc :
 d'enregistrer les charges imputables à 1'exercice mais non encore comptabilisées
 d’éliminer parmi les charges comptabilisées celles qui ne concernent pas 1'exercice.
II. La régularisation des comptes de produits :
Comme pour les charges, et en ce qui concerne les produits, il faut :
 tenir compte de tous ceux qui se rapportent à 1exercice, même s'ils ne sont pas
encore comptabilisés.
 exclure tous ceux qui pourraient être comptabilisés d'avance.

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