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I. DEFINITIONS
I.1. L’amortissement
L’amortissement consiste pour l’entité à répartir le montant amortissable du bien sur la durée
d’utilité selon un plan prédéfini.
On distingue deux grandes catégories d’amortissement des immobilisations : les
amortissements fiscaux et les amortissements comptables.
1
I.6. Plan d’amortissement :
Le plan d’amortissement est un tableau qui présente de façon prévisionnelle les montants des
amortissements d’une immobilisation sur sa durée d’utilité.
NB :
- Les immobilisations qui font l’objet d’amortissement sont celles qui ont une durée
d’utilité limitée.
- Toute immobilisation amortissable doit obligatoirement faire l’objet d’amortissement
(art.45).
- La date de début d’amortissement d’une immobilisation est la date à laquelle cette
immobilisation est en état de fonctionner et au lieu d’utilisation prévu par l’entité (art.
45).
Il existe plusieurs procédés de calcul ou modes d’amortissement pouvant être choisis pour
constater l’amortissement d’une immobilisation.
Avec n le nombre de jours sur lesquels l’immobilisation est amortie, pour une année
donnée.
Exemple d’application N°1 : Acquisition d’immobilisation en début d’exercice Le 01/01/2005,
l’entreprise ERT a acquis une machine industrielle M à 40.000.000 F.
La durée d’utilité de M est de 5 ans.
TAF : Etablir le plan d’amortissement de la machine M sachant qu’elle est amortie de façon
linéaire.
2
Résolution :
VO = 40.000.000 VR = 0 d’où B = 40.000.000 - 0 = 40.000.000
Taux linéaire (tl) = 100/5 = 20%
Décompte : de janvier 2005 à décembre 2005 : n = 12 mois.
Annuité linéaire 2005 = 40.000.000x20x360/36000 = 8 000 000
NB : /
Valeur comptable nette = VO - Cumul annuités linéaires
A la fin de la durée d’amortissement : Valeur Comptable Nette = Valeur Résiduelle
Résolution :
VO = 40.000.000 VR = 0 d’où B = 40.000.000 - 0 = 40.000.000 Taux linéaire (t) = 100/5 = 20%
Décompte 2005: d’avril 2005 à décembre 2005 : 9 mois
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Taux
Nature de bien : matériel industriel Mode d’amorAmortissement : linéaire
Valeur d’origine : 40 000 000 Durée D’utilDurée d’utilité : 5 ans
Valeur résiduelle : 0 Taux linéaire Taux linéaire : 20%
Base d’amortissement : 40 000 000
Exercice Base Pér. Annuités Cumul annuités Valeur comptable
d'amortissement linéaires linéaires nette
i
2005 40 000 000 6 000 000 6 000 000 34 000 000
2006 40 000 000 8 000 000 14 000 000 26 000 000
2007 40 000 000 8 000 000 22 000 000 18 000 000
2008 40 000 000 8 000 000 30 000 000 10 000 000
2009 40 000 000 8 000 000 38 000 000 2 000 000
2010 40 000 000 2 000 000 40 000 000 0
TOTAL 40 000 000 - -
NB :
Valeur comptable nette = VO - Cumul annuités linéaires ^
A la fin de la durée d’amortissement : Valeur Comptable Nette = Valeur Résiduelle
II.2. Le mode dégressif à taux décroissant ou SOFTY (Sum of The Year’s digit):
Le mode dégressif à taux décroissant ou SOFTY consiste à répartir le montant amortissable de
façon inégale sur la durée d’utilité de l’immobilisation. Le montant de l’amortissement décroit
d’une année à une autre, sur la durée d’utilité de l’immobilisation.
Ce mode est recommandé pour une immobilisation qui engendre des revenus de manière
décroissante dans le temps ou dont on s’attend à un usage plus important les premières années.
La particularité de ce procédé est que l’annuité d’amortissement est calculée à partir de taux
décroissants. Contrairement au mode linéaire, plusieurs taux sont utilisés. Ces taux diffèrent d’une
année à une autre.
Résolution :
VO = 40.000.000 VR = 2 000 000 d’où B = 40.000.000 - 2 000 000 = 38.000.000
Somme des numéros d’année : 1 + 2 + 3 + 4 = 10
Taux décroissants par année:
Année 2010 : 4 / 10
Année 2011 : 3 / 10
Année 2012 : 2 / 10
Année 2013 : 1 /10
2010 40 000 000 38 000 000 4/10 15 200 000 15 200 000 24 800 000
2011 40 000 000 38 000 000 3/10 11400 000 26 600 000 13 400 000
2012 40 000 000 38 000 000 2/10 7 600 000 34 200 000 5 800 000
2013 40 000 000 38 000 000 1/10 3 800 000 38 000 000 2 000 000
TOTAL 38 000 000 - 2 000 000
NB :
Valeur comptable nette = VO — Cumul Annuités d’amortissement comptable
Le mode d’amortissement par les unités de production ou unités d’œuvre consiste à répartir le
montant amortissable en fonction d’unités d’œuvre qui peuvent être le nombre de produits
fabriqués, le nombre de kilomètres parcourus, le nombre d’heures de fonctionnement d’une
machine, le nombre d’heure de travail ...
Ce mode s’applique bien aux immobilisations dont le rythme d’utilisation est régulier et dont il
est possible de prévoir les nombres d’unités d’œuvre relatives à son utilisation.
La particularité de ce procédé est que l’annuité d’amortissement est calculée à partir du nombre
d’unités d’œuvre prévu pour chaque année. On n’a pas besoin de déterminer un taux.
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- L’annuité d’amortissement :
Nombre d’unités d’œuvre consommées
Annuité = Base amortissable x
Nombre total d’unités d’œuvre prévues
2012 14 000
2013 20 000
2014 24 000
2015 22 000
TAF : Etablir le plan d’amortissement du matériel.
Résolution :
VO = 60.000.000 VR = 5 000 000 d’où B = 60.000.000 - 5 000 000 = 55.000.000
2012 60 000 000 55 000 000 14 000 / 80 000 9 625 000 9 625 000 50 375 000
2013 60 000 000 55 000 000 20 000 / 80 000 13 750 000 23 375 000 36 625 000
2014 60 000 000 55 000 000 24 000 / 80 000 16 500 000 39 875 000 20 125 000
2015 60 000 000 55 000 000 22 000 / 80 000 15 125 000 55 000 000 5 000 000
TOTAL 55 000 000 - 5 000 000
NB :
Valeur comptable nette = VO - Cumul annuités linéaires
A la fin de la durée d’amortissement : Valeur Comptable Nette = Valeur Résiduelle
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II.4. Comptabilisation des amortissements comptables dans le journal :
Résolution :
31/12/2012
6813 Dotations aux amortissements 9 625 000
28411 Amortissement du matériel industriel (dotation 9 625 000
de l’exercice)
31/12/2014
6813 Dotations aux amortissements 16 500 000
28411 Amortissement du matériel industriel (dotation 16 500 000
de l’exercice)
Selon le Code Général des Impôts (CGI), peuvent faire l’objet d’un amortissement accéléré, les
matériels et outillages neufs remplissant à la fois la double condition :
- d’être utilisés exclusivement pour les opérations industrielles de fabrication, de manutention
de transport ou d’exploitation agricole ;
- d’être normalement utilisables pendant plus de 5 ans.
Le montant de la première annuité est doublé (calculée sur 24 mois). Le nombre de ligne du plan
d’amortissement se trouve de ce fait réduit d’une année.
Les annuités accélérées sont calculées, avec le taux linéaire, à partir du premier jour du mois
d’acquisition de l’immobilisation. Le taux s’applique sur la valeur d’origine.
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Résolution :
VO = 24.000.000 VR = 0 d’où B = 24.000.000 - 0 = 24.000.000 Taux
linéaire (t) = 100/8 = 12,5%
Annuité accélérée 2005 = Valeur d’origine x tl x 2 = 24.000.000x0,125x2
Annuités accélérées 2006 à 2011 = Valeur d’origine x tl = 24.000.000x0,125
Pas d’annuité accélérée en 2012 car la première année étant doublée,
l’immobilisation est amortie en accéléré sur 7 ligne (soit 8 - 1).
Dans le plan des amortissements fiscaux, il faut faire apparaitre les annuités d’amortissement
comptable en vue de faire une distinction.
Ici, c’est l’amortissement linéaire que cette entreprise a choisi.
Résolution :
Lorsque l’immobilisation est acquise en cours d’exercice, la première annuité accélérée est
calculée prorata temporis (en nombre de mois depuis le début du mois d’acquisition).
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Soit n le nombre de mois à courir,
Annuité 1 = VO x tl x 2 x n / 1200
Annuité 2 = [VO x tl x (12 - n)x2/1200] + [VO x tl x n/1200] OU VO x tl x (24-n)/1200
Annuités linéaires :
Décompte : d’octobre 2005 à décembre 2005 : 3mois
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III.2. Le mode d’amortissement dégressif fiscal :
Selon le CGI, l’amortissement dégressif n’est applicable qu’à des matériels et outillages
neufs, dont la durée normale d’utilisation est au moins égale à trois ans.
Peuvent bénéficier de ce régime :
- les matériels et outillages de fabrication
- les matériels de manutention
- certains équipements de bureau tels que les ordinateurs
- les installations de magasinage et de stockage à l’exception des bâtiments qui les abritent.
Sont exclus :
- les voitures de tourisme
- le mobilier de logement et de bureau y compris les climatiseurs
- le matériel de bureau (machines à écrire, à calculer, à photocopier)
- les appareils divers de bureau (téléphone, télex, radio, ...).
La première annuité est calculée à partir de la valeur d’origine (VO), les autres annuités sont
calculées à partir des Valeurs nettes fiscales.
Les dernières annuités sont linéaires. On peut déterminer le nombre d’annuités linéaires ou
période charnière par la formule :
Période charnière = Durée d’utilisation/Coefficient
Ou Période charnière = 1/taux dégressif
On considérera la partie entière.
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Résolution :
VO = 60.000.000 VR = 0 d’où B = 60.000.000 - 0 = 60.000.000 Taux
linéaire (t) = 100/5 = 20%
Taux dégressif (td) = 20% x 2 = 40%
Période charnière = 5/2 = 2,5 soit 2 ans Ou Période charnière = 100/40 = 2,5 soit 2 ans
Résolution
Lorsque l’immobilisation est acquise en cours d’exercice, la première annuité dégressive est
calculée prorata temporis (en nombre de mois depuis le début du mois d’acquisition).
VO = 60.000.000 VR = 0 d’où BA = 60.000.000 - 0 = 60.000.000
Taux linéaire (tl) = 100/5 = 20%
Taux dégressif (td) = 20 x 2 = 40%
Période charnière = 5/2 = 2,5 soit 2 ans Ou Période charnière = 1/40 = 2,5 soit 2 ans
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Taux de la Période charnière : tl’= 50%
Annuités dégressives :
Décompte : d’août 2002 à décembre 2002 : 5 mois
Annuité dégressive 2002 = B x td x n/12= 60.000.000x40x5/1200
Annuité dégressive 2003= (VNF2002 - VR) x td = (50.000.000 - 0)x40/100
Annuité dégressive 2004 = (VNF2003 - VR) x td = (30.000.000 - 0)x40/100
Annuités dégressives 2005 et 2006 = (VNF2004 - VR) / 2 = (18.000.000 - 0) / 2
Annuités linéaires :
Décompte : d’août 2002 à décembre 2002 : 5x30 soit 150 jours
Annuité linéaire 2002 = 60.000.000x0,20x150/360
Annuités linéaires 2003 à 2006 = 60.000.000x0,20
Annuité linéaires 2007 = 60.000.000x0,20x(360-150)/360
2003 50 000 000 1an 20 000 000 30 000 000 30 000 000 12 000 000 8 000 000
2004 30 000 000 1an 12 000 000 42 000 000 18 000 000 12 000 000 -
2005 18 000 000 1an 9 000 000 51 000 000 9 000 000 12 000 000 3 000 000
2006 9 000 000 1an 9 000 000 60 000 000 0 12 000 000 3 000 000
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III.3. Comptabilisation des amortissements fiscaux dans le journal :
Exemple d’application N°10 : Cas de l’entreprise ESPERANCE avec acquisition en cours d’exercice.
TAF : Passer les écritures d’amortissement des exercices 2002, 2004 et 2005.
Résolution :
31/12/2002
6813 Dotations aux amortissements 5.000.000
851 Dotations aux provisions réglementées 5.000.000
28411 Amortissement du matériel industriel 5.000.000
151 Amortissements dérogatoires 5.000.000
(dotation de l’exercice)
31/12/2004
6813 Dotations aux amortissements 12.000.000
28411 Amortissement du matériel industriel (dotation 12.000.000
de l’exercice)
31/12/2005
6813 Dotations aux amortissements 12.000.000
151 Amortissements dérogatoires 3.000.000
28411 Amortissement du matériel industriel 12.000.000
861 Reprises de provisions règlementées (dotation 3.000.000
de l’exercice)
Pour une date donnée, quel que soit le type d’amortissement pratiqué, chaque immobilisation
apparaît au bilan comptable avec sa valeur d’origine, le cumul d’annuités d’amortissement
comptable et sa valeur comptable nette.
Le cumul d’amortissements dérogatoires (pour le cas où un amortissement fiscal est
pratiqué) est inscrit au passif.
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ACTIF PASSIF
Brut Amortissements Net Montant
comptables
Compte immo VO Cumul Annuités VCN Compte 151 Cumul Annuités
comptables (c'est-à-dire (VO - Cumul Annuités Dérogatoires (c'est-à-dire
solde du compte 28...) comptables) solde du compte 151)
Résolution :
Extrait du bilan au 31/12/02
ACTIF PASSIF
Brut Amortissements Net Montant
comptables
Matériel 60.000.000 5.000.000 55.000.000 Amortissements 5.000.000
informatique dérogatoires
Extrait du bilan au 31/12/03
ACTIF PASSIF
Brut Amortissements Net Montant
comptables
Matériel 60.000.000 17.000.000 43.000.000 Amortissements 13.000.000
informatique dérogatoires
Extrait du bilan au 31/12/04
ACTIF PASSIF
Brut Amortissements Net Montant
comptables
Matériel 60.000.000 29.000.000 31.000.000 Amortissements 13.000.000
informatique dérogatoires
Extrait du bilan au 31/12/05
ACTIF PASSIF
Brut Amortissements Net Montant
comptables
Matériel 60.000.000 41.000.000 19.000.000 Amortissements 10.000.000
informatique dérogatoires
Extrait du bilan au 31/12/06
ACTIF PASSIF
Brut Amortissements Net Montant
comptables
Matériel 60.000.000 53.000.000 7.000.000 Amortissements 7.000.000
informatique dérogatoires
Extrait du bilan au 31/12/07
ACTIF PASSIF
Brut Amortissements Net Montant
comptables
Matériel 60.000.000 60.000.000 0 Amortissements 0
informatique dérogatoires
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EXERCICES
Exercice n°1 :
Le 01/01/N, une entreprise acquiert une machine-outil d’une valeur de 5 200 000 F. la
valeur résiduelle est estimée à 200 000 F. La durée d’utilité de la machine est de 5 ans.
Les avantages économiques attendus sur les 5 ans sont mesurés en fonction des unités fabriquées.
Année N1 N2 N3 N4 N5 Total
Unités fabriquées 125 000 175 000 200 000 250 000 250 000 1 000 000
Exercice N°2 :
Le 01/01/N, une entreprise a acquis une machine-outil d’une valeur de 4 500 000 F
amortissable sur 8 ans.
La valeur résiduelle au bout de 8 ans est estimée à 500 000F.
TAF : Présenter le plan d’amortissement suivant le mode dégressif à taux décroissant.
31/12/N 5 200 000 5 000 000 125/1000 625 000 625 000 4 575 000
31/12/N+1 5 200 000 5 000 000 175/1000 875 000 1 500 000 3 700 000
31/12/N+2 5 200 000 5 000 000 200/1000 1 000 000 2 500 000 2 700 000
31/12/N+3 5 200 000 5 000 000 250/1000 1 250 000 3 750 000 1 450 000
31/12/N+4 5 200 000 5 000 000 250/1000 1 250 000 4 5 000 000 200 000
TOTAL 5 000 000 - 200 000
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2) Ecritures : 31/12/N+4
6813 31/12/N
Dotations aux amortissements 1 250 000
6813 28411 Dotations aux amortissements
Amortissement du matériel industriel 625 000 1 250 000
(dotation de l’exercice)
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CHAPITRE 2 : LES CESSIONS D’IMMOBILISATIONS
I. DEFINITION :
Les cessions d’immobilisations désignent la sortie des immobilisations du patrimoine
d’une entreprise pour la vente, l’échange, le vol, la destruction ou la disparition.
1. LA VENTE :
On distingue deux cas de ventes : les ventes courantes et les ventes occasionnelles.
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• Constatation de la sortie de
l’immobilisation : • Annulation du cumul d’amortissement
comptable :
81. (valeur d’origine) 28. (cumul amort. comptable)
2.. .(valeur d’origine) 81. (cumul amort. comptable)
Lorsque le résultat est positif, on dit qu’il y a une PLUS-VALUE, dans le cas
contraire, il y a une MOINS-VALUE.
NB : le résultat de cession participe au résultat global de l’entité en fin d’exercice.
RESOLUTION :
1)
Avant de passer les écritures, il faut effectuer les calculs nécessaires :
- Détermination de l’amortissement complémentaire :
L’amortissement complémentaire est l’annuité d’amortissement calculée du début de l’année
de cession à la date de cession.
Pour cet exemple l’année de cession est 2000 et la date de cession 01/10/00.
Donc l’amortissement complémentaire sera calculé du 01/01/00 au 01/10/00.
Décompte du 01/01/00 au 01/10/00 = 9 mois.
18
Amortissement linéaire complémentaire = 6.000.000x25x9/1200=1.125.000
Pour cet exemple le cumul d’amortissement sera calculé sur la période du 01/01/98 au
01/10/00.
Cumul amortissement = 1.500.000+1.500.000+1.125.000 = 4.125.000
Ou Cumul amortissement = BA x tl x n / 1200
Avec n la période d’amortissement (du 01/01/98 au 01/10/00) : soit 12+12+9 = 33 mois
Cumul amortissement = 6.000.000 x 25 x 33 / 1200 = 4.125.000
Ecritures de cession :
---------------------------- 01/10/2000
----------------------------
4851 Créances/cessions d’immobilisations 2.360.000
822 Produits des cessions d’Immobili 2.000.000
4431
861
TVA facturée sur vente 360.000
2.000.000
---------------------------- d° 23.500.000
30.500.000
241
6813
812 ---------------------------- 1.125.000
Dotations aux amortissements des IC
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Ou bien passer les deux dernières écritures en une seule, comme suit :
01/10/2000
28411 Amortissement du matériel indust 4.125.000
812 Valeurs comptables des cessions 1 875 000
2411 Matériel industriel 6.000.000
(annulation cumul amortiss et sortie du matériel)
2. L’ECHANGE :
L’opération d’échange consiste à remplacer une ancienne immobilisation par une nouvelle
moyennant le payement d’une somme d’argent appelée soulte.
La soulte est la différence entre le prix d’achat TTC de la nouvelle immobilisation et le prix
de cession TTC de l’ancienne immobilisation.
La comptabilisation s’effectue en deux étapes qui sont :
20
Résolution :
1) La facture :
BTP 01/07/N+3
Doit
Facture N°89 COSINUS
Matériel B 33 135 593
TVA (18%) 5 964 407
Montant TTC 39 100 000
Reprise TTC de A 18 832 800
NAP 20 267 200
3) Les écritures :
Dotation complémentaire dégressive = 4.209.000 x 6/12= 2.104.500 F
Dotation complémentaire linéaire = 6.000.000 x 6/12 = 3.000.000
D 151 C
388.000 3.616.667
895.500 3.353.333
SC 5.686.500
6.970.000 6.970.000
21
---------------------------- 1/7/N+3
6813 ---------------------------- 3.000.000
Dotations aux amortissements des IC Amortissement
151 dérogatoire 895.500
2841 Amortissement du matériel et outillage Reprises de 3.000.000
861 provisions règlementées 895.500
(dotation complémentaire)
°
4) Le résultat de cession
22
3. LE VOL OU LA DESTRUCTION
Ecritures
681
28…
dotation complémentaire
2…
4441
suivant TVA à reverser
812
2…
sortie du bien
28…
812
Annulation du cumul des amorti.
NB : L’indemnité d’assurance perçue au cas où le bien est assuré est assimilée au prix de
cession (cas de vente).
23
CHAPITRE 3 : LES DEPRECIATIONS ET LES PROVISIONS
I- LES DEPRECIATIONS
I.1. Définition
Une dépréciation est la perte de valeur d’un actif.
Tous les éléments d’actif d’une entité (immobilisations, stocks, créances et trésorerie) peuvent
être l’objet d’une dépréciation.
• Lorsqu’un indice de perte de valeur existe alors il faut procéder à un test de dépréciation.
Le test de dépréciation consiste à comparer la valeur d’inventaire de l’immobilisation à sa
valeur nette comptable.
- Si la valeur d’inventaire (VI) est < la valeur nette comptable (VNC), alors il faut
constituer une dépréciation : Dépréciation = VNC - VI
- Si la valeur d’inventaire (VI) est > ou = la valeur nette comptable (VNC), alors il n’y a
pas de dépréciation.
• Lorsqu’un indice de perte de valeur n’existe pas alors on ne fait pas de test de
dépréciation.
NB :
La valeur d’inventaire d’une immobilisation est sa valeur actuelle estimée en fin d’exercice.
Elle correspond à la valeur d’estimation en fin d’exercice, qui s’apprécie en fonction du
marché et de l’utilité de l’immobilisation pour l’entité.
Une fois la dépréciation déterminée, on procède à sa comptabilisation par une dotation dans le
journal.
24
Exemple N°1 :
A la date du 31/12/15, les titres de participation de l’entreprise HIZA ont pour valeur
d’inventaire 7.000.000 F. Ces titres ont été acquis à 10.000.000 F.
TAF : Procéder à la régularisation nécessaire le 31/12/15.
Résolution :
Valeur d’inventaire < Valeur nette comptable, alors il faut déterminer la dépréciation
Dépréciation = Valeur nette comptable - Valeur d’inventaire
Dépréciation = 10.000.000 - 7.000.000
Dépréciation = 3.000.000 F
Ecritures :
31/12/15
6972 Dotations aux dépréciations pour immobilisations 3.000.000 3.000.000
financières
296 Dépréciation des titres de participation
(constitution de dépréciation/tires)
A la fin des exercices suivants, des tests de dépréciation seront effectués à chaque fois qu’il
y aura un indice de perte de valeur et la dépréciation initialement constatée sera ajustée.
C 29 ...
Si la dépréciation d’un exercice (N) est < celle de l’exercice (N-1) alors il faut diminuer la
dotation de dépréciation.
Diminution = Dépréciation de (N-1) - Dépréciation de (N)
Le schéma d’écriture est le suivant :
D 29 .
Si la dépréciation d’un exercice (N) est = celle de l’exercice (N-1) alors on ne fait rien.
25
Exemple N°2 : Cas de l’entreprise HIZA
A la date du 31/12/16 :
Hypothèse 1 : la valeur d’inventaire des titres est: 8.600.000 F.
Hypothèse 2 : la valeur d’inventaire des titres est: 6.500.000 F.
TAF : pour chaque hypothèse, passer l’écriture de régularisation nécessaire le 31/12/16.
Résolution
Hypothèse N°1 :
Valeur d’inventaire < Valeur nette comptable, alors il faut déterminer la
dépréciation
Dépréciation = Valeur nette comptable - Valeur d’inventaire
Dépréciation = 10.000.000 - 8.600.000
Dépréciation = 1.400.000 F
2016
dépréciation.
Hypothèse N°2 :
Valeur d’inventaire < Valeur nette comptable, alors il faut déterminer la dépréciation
Dépréciation = Valeur nette comptable - Valeur d’inventaire
Dépréciation = 10.000.000 - 6.500.000 Dépréciation 2016 = 3.500.000 F
Dépréciation 2016 = 3.500.000 > Dépréciation 2015 = 3.000.000 alors il faut augmenter la
dépréciation.
26
Ecritures :
31/12/16
6972 Dotations aux dépréciations pour immobilisations 500.000
financières
296 Dépréciation des titres de participation 500.000
(augmentation de dépréciation/tires)
D 3... D 6593
C 603... ou 73... C 391 à 398
• Constatation de la dépréciation :
Lorsqu’une créance devient douteuse ou litigieuse, il faut :
D 416
C 411
2. Constater la dépréciation :
D 6594 ou 839
C 491…
• Ajustement de la dépréciation :
A la fin des exercices suivants, une nouvelle évaluation des créances est effectuée et un
ajustement de la dépréciation suit :
- Lorsque la dépréciation de N > celle de N-1, il faut augmenter le montant de la
dépréciation
27
Augmentation = Dépréciation de (N) - Dépréciation de (N-1)
(schéma d’écriture identique à celui de la constitution)
D 491ou 498
C 7594 ou 849
Par ailleurs, le client “LOUKOU” qui doit à l’entreprise une somme de 2.950.000 F
depuis le dernier trimestre 2009 s’est exilé en Chine. Mais à notre grande surprise il
revient le 30/9/2010 nous remettre un chèque sur la SIB, N°50 de 1.950.000 F N.B. :
TVA : 18%
TAF :
1) Présenter dans un tableau, l’état des dépréciations des créances douteuses.
2) Passer les écritures nécessaires chez SALAZAR.
28
Résolution :
2) Ecritures :
31/12/2010
6594 Charges provisionnées d’exploitation sur créances 44.000
4912 Dépréciations des créances douteuses (Réajustement 44.000
à la hausse sur client TONY)
d°
29
4162 31/12/10
Créances clients douteuses 1 003 000
411
Clients 1 003 000
(reclassement clients AYABA)
4162
Créances clients douteuses 1 180 000
d°
6594 Charges provisionnées d’exploitation sur créances 601 800
4912 Dépréciations des créances douteuses (Constatation 601 800
dépréciation sur client AYABA)
d°
6594 Charges provisionnées d’exploitation sur créances 531 000
4912 Dépréciations des créances douteuses (Constatation 531 000
dépréciation sur client ASSIBA) d°
Dépréciation = VE - VI
• Constitution de la dépréciation:
D 6795
C 590
30
• Ajustement de la dépréciation :
A la fin des exercices suivants :
- Lorsque la dépréciation de N > celle de N-1, il faut augmenter le montant de la
dépréciation
Augmentation = Dépréciation de (N) - Dépréciation de (N-1)
(schéma d’écriture identique à celui de la constitution)
- S’il n’y a plus de dépréciation, les dépréciations antérieures doivent être annulées
(schéma d’écriture identique à celui de la diminution).
II.1. Définition :
Une provision est une dette dont l’échéance ou le montant est incertain.
Les provisions sont inscrites au passif du bilan (provisions financières pour risques et
charges ; risques provisionnés).
II.2. Comptabilisation :
Trois conditions doivent être remplies avant la comptabilisation d’une provision.
Une provision est comptabilisée lorsque :
1) il existe une obligation actuelle résultant d’un événement passé
NB : l’obligation peut être juridique (par exemple une indemnité à payer à
cause d’un procès) ou implicite (par exemple une garantie donnée aux clients
pour réparer ou remplacer des biens vendus qui seraient défectueux).
Lorsque ces conditions sont remplies, en fin d’exercice, il faut constituer une provision.
• Constitution de la provision :
Pour la constitution de la provision, on tient compte de la durée probable de la dette.
- Ecritures de constitution de provisions ayant un caractère de long terme :
D 6911 ou 6971 ou 854S
C 19 ...
31
- Ecritures de constitution de provisions ayant un caractère de court terme :
C 499 ou 599
D 499 ou 599
S’il n’existe plus de provision (les conditions ne sont plus remplies),il faut
annuler la provision antérieure.
(schéma d’écriture identique à celui de la diminution ou reprise)
32
• Constatation de la sortie des titres :•Annulation de la dépréc sur les titres
cédés:
D 816 (valeur d’origine) D 296 ou 2974
C 26 ou 274 (valeur d’origine) C 7972
• Constatation du règlement:
• Annulation des provisions sur les titres
D 521 (prix de vente-commissions TTC)
D6311 (commissions TTC) D 590
C 4721 (Prix de cession) C 7795
EXERCICES
EXERCICE N°1:
33
Solution
20/04/2010
4856 Créances sur cessions d'immobilisations 800.000
826 Produits des cessions d'immobilisations 800.000
(Cession)
(Chèque N°005) d°
EXERCICE N°2:
On vous présente, le 31/12/2010, les informations sur les titres de placement d'une entreprise :
Nature des titres Quantité Prix d'achat Cours au 31/12/09 Cours au 31/12/10
200 titres UTA sont vendus le 31 mars 2010 à 8000 F le titre, contre chèque N°502/BIAO (frais de cession 20
000 HT);
500 ASEC sont vendus à 15.000 F l'un contre chèque N°100 sur la SGBCI le 30 avril 2010 (frais de cession 150
000 HT)
TAF :
1) Présenter l'état des titres dans un tableau.
2) Passer toutes les écritures nécessaires le 31/12/2010
NB : TOB : 10%
34
Solution
1) Etat des titres de placement
2) Ecritures nécessaires :
Calculs annexes :
UTA cédés
Moins-value de cession= Prix de cession - valeur d’entrée
Moins-value de cession= (8 000x200) - (10 000x200)
Moins-value de cession= 1 600 000 - 2 000 000
Moins-value de cession= 400 000
ASEC cédés
Plus-value de cession= Prix de cession - valeur d’entrée
35
Ecritures :
31/12/10
d°
4721 Créances sur cessions de titres de placement 7 500 000
777 Gains sur cessions de titres de placement 6 000 000
50 Titres de placement 1 500 000
(cession de 500 ASEC)
d°
521 Banques 7 335 000
6311 Frais sur titres 165 000
d°
590 Dépréciations des titres de placement 2600 000
7795 Reprise de charges provisionnées sur titres 2 600 000
(annulation dépréciation sur ASEC cédés)
d°
6795 Charges provisionnées financières sur titres de 150.000
placement
36
d°
590 Dépréciations des titres de placement 2.600.000
7795 Reprises de charges provisionnées financières sur 2.600.000
titres de placement
(Annulation provision antérieure sur titre ASEC)
37
CHAPITRE 4 : LA REGULARISATION DES COMPTES DE
CHARGES ET DE PRODUITS
La régularisation des comptes de Charges et de Produits est l’ensemble des opérations qui
consistent à corriger les comptes de Charges et de Produits de manière à prendre en compte
seulement les montants concernant l’exercice pour lequel le résultat doit être calculé.
Elle est effectuée conformément au principe de la spécialisation des exercices.
La correction porte sur :
- les charges constatées d’avance
- les produits constatés d’avance
- les charges à payer et
- les produits à recevoir.
N B : La régularisation des charges constatées d’avance est faite sans la TVA déductible.
38
Exemple d’application N°1:
Le 01-05-15, l’entreprise ZADI a réglé par chèque bancaire la prime annuelle d’assurance auto
d’un montant de 4.200.000 F.
Résolution
Ecritures de régularisation au 31/12/15
Il y a 4 mois de l’exercice 2016 qui ont été payés d’avance (janvier, février, mars et avril)
Charges constatées d’avance = 4.200.000x4/12 = 1.400.000
31/12/15
476 Charges constatées d’avance 1.400.000
625 Assurances 1.400.000
(suivant régularisation)
Résolution :
Montant HT = 1 180 000 / 1,18 = 1 000 000
31/12/16
381 Marchandises en cours de route 1.000.000
6031 Variation des stocks de marchandises (suivant 1.000.000
régularisation)
39
II- LES PRODUITS CONSTATES D’AVANCE :
Les produits constatés d'avance sont des produits enregistrés au cours de l'exercice N mais
qui concernent en totalité ou en partie les exercices ultérieurs.
La régularisation se fait en deux étapes qu’il s’agisse de produits de ventes de biens stockés
ou non:
C'est lorsque les factures de ventes de biens stockés ont été enregistrées au cours de
l ‘exercice N mais jusqu’au 31-12-N les biens ne sont pas encore livrés aux clients.
N B : La régularisation des produits constatés d’avance est faite sans TVA collectée.
Résolution:
Ecritures de régularisation au 31/12/15:
Il y a 8 mois de l’exercice 2016 qui ont été payés d’avance (janvier à août 2016)
Produits HT = 2.124.000/1,18 = 1.800.000
Produits constatés d’avance = 1.800.000 x8/12 = 1.200.000
40
31/12/15
7073 Locations 1.200.000
477 Produits constatés d’avance 1.200.000
(suivant régularisation)
Résolution :
Coût du stock : 940 000.
31/12/16
6031 Variation des stocks de marchandises 940.000
31 Marchandises 940.000
(suivant régularisation)
Les charges à payer sont des charges certaines qui concernent l'exercice N mais qui n'ont pas
été comptabilisées faute de payement ou de documents comptables.
La régularisation se fait en 2 étapes:
41
A la fin de l'exercice N :
Opérations Comptes à débiter Comptes à créditer
Achats de biens et services réceptionnés mais 60… : 61… ;62… ;63… 4081
factures non parvenues. 2... 4818
Impôts certains mais pas encore payés. 64... 4486
R R R à accorder aux clients pour l'exercice. Les 70... 4198
factures d'avoir ne sont pas encore établies.
Congés, rappels de salaires, charges sociales de 66... 4281, 4286 4381,
l'exercice à payer. 4386
Charges financières de l'exercice à payer 6711, 6712 166
6744 4086
NB : La régularisation des charges à payer est faite en tenant compte le cas échéant de la TVA qui est
enregistrée au Débit du compte 4455.
Exemple d’application N°5 :
Des intérêts de retard d'un montant de 78.900 doivent être payés au fournisseur SEA, pour le
compte de l’exercice 2014.
TAF : Passer les écritures de régularisation nécessaires au 31/12/14 et au 01/01/15.
Résolution
31/12/14
6744 Intérêts sur dettes commerciales 78 900
4086 Fournisseurs, intérêts courus 78 900
(suivant régularisation)
42
A la fin de l'exercice N :
Opérations Comptes à débiter Comptes à créditer
Biens livrés aux clients mais les factures de vente ne 4181, 4186 70...
sont pas encore établies.
4858 82...
R R R à obtenir pour l'exercice mais la facture d'avoir 4098 6019, 6029, 6049, 6059, 6089
n'est pas encore reçue. 61, 62, 63, 65
Produits financiers à recevoir 506 77
276
NB : La régularisation des produits à recevoir est faite en tenant compte le cas échéant de la
montant de 800.000FHT mais la facture n'est pas encore établie.
TAF : Passer les écritures de régularisation nécessaires au 31/12/15 et au 01/01/16.
Résolution
43
CHAPITRE 5 : L’ETAT DE RAPPROHEMENT BANCAIRE
Au débit : les opérations qui augmente l’avoir bancaire. Ce sont les versements en
espèces, les intérêts en faveur de l’entreprise, les remises de chèques, les encaissements
et escompte d’effet, les virements en notre faveur.
Au crédit : les opérations qui diminuent l’avoir bancaire de l’entreprise. Ce sont les
retraits d’espèces, les agios, les règlements par chèque ou d’effet de commerce, les
virements à l’ordre des créanciers.
Le solde peut être « débiteur » ou « créditeur ». Un solde débiteur représente une créance de
l’entreprise sur la banque et inversement, un solde créditeur représente une dette de l’entreprise
envers la banque.
Le solde créditeur traduit une dette de la banque envers l’entreprise tandis que le solde débiteur
représente une créance de la banque sur l’entreprise.
Les omissions
Les erreurs d’imputation
Les décalages entre les périodes d’enregistrement
Le rapprochement permet de faire les régularisations ou ajustement afin d’égaliser les deux
soldes.
44
2. Technique de rapprochement : le pointage
On dispose sur l’état de rapprochement les deux comptes réciproques avec leur solde à
la date où a lieu le rapprochement.
On pointe toutes les opérations enregistrées dans la comptabilité de l’entreprise avec
celles figurant sur le relevé bancaire. Les différences vont apparaitre de part et d’autre.
On inscrit sur le compte banque tenu par l’entreprise les opérations concernant ce
compte qui n’ont pas été enregistrées. De même on inscrit dans le compte de l’entreprise
tenu par la banque les opérations qui intéressent ce compte mais qui sont non encore
enregistrées.
Après l’opération 3, on calcule les soldes des deux comptes qui doivent être égaux et
opposés.
On enregistre dans la comptabilité de l’entreprise les opérations qui n’ont pas été
comptabilisées
NB :
Les agios partent du relevé bancaire ; mais s’ils se retrouvent dans la comptabilité de
l’entreprise et non sur le relevé, l’on ne doit pas en tenir compte dans le tableau de conciliation.
Concernant les chèques émis en règlement des fournisseurs, ils ne doivent pas figurer dans l’état
de rapprochement si le relevé mentionne les avoir déjà payé.
III. COMPTABILISATION
A la fin de chaque rapprochement bancaire, l’entreprise doit ajuster son compte banque en
enregistrant dans sa comptabilité les opérations manquantes récapitulées dans le tableau compte
banque. Elle passe en général deux articles :
521 Banque X
4… Compte de tiers X
5… Compte de trésorerie X
7… Produits X
45
Un article pour le crédit du compte 521
4… Compte de tiers X
6… Charges X
521 Banque X
APPLICATION
46
Travail à faire
Présenter l’état de rapprochement bancaire et passer les écritures de régularisation nécessaires
au 31/12/N
NB : Les montants du relevé bancaire sont exacts.
SOLUTION
RELEVE BANCAIRE
Dates Opérations D C
01/10 Solde à nouveau 4 600 000
01/10 Chèque n° 206 de ZEZE 113 680 000
04/10 Virement n°352 à la TRAMCI 16 000 000
07/10 Effets domiciliés 24 000 000
10/10 Virement n° 933 de KOUASSI 61 119 340
11/10 Chèque n° 9168 2 600 000
15/10 Chèque n° 9171 1 202 800
16/10 Emprunt 170 000 000
18/10 Chèque n° 9172 78 385 240
20/10 Règlement facture CIE 1 841 690
21/10 Virement du locataire de votre local 976 500
25/10 Chèque n° 9173 6 000 000
28/10 Encaissement traite n° 31 5 602 320
30/10 Agios de décembre 1 416 000
SOUS TOTAL 131 445 730 355 978 160
SOLDE Créditeur 224 532 430
TOTAL 355 978 160 355 978 160
47
- Etat de rapprochement bancaire
48
- Comptabilisation
31/10/2016
521 Banque -9 421 180
401 Fournisseurs -16 000 000
7073 Locations perçues 976 500
412 Clients, effets à recevoir 5 602 320
d°
401 Fournisseurs -35 958 310
(16 000 000+200 000-60 000 000+6 000 000+1 841 690)
402 Fournisseurs, effets à payer 24 000 000
631 Agios 1 416 000
521 Banque -10 542 310
49