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ECONOMIQUES COMPTABLES ET
COMMERCIALES
MODULE DE
COMPTABIL I TE GENERALE
1
INSTITUT SUPERIEUR DES TECHNIQUES
ECONOMIQUES COMPTABLES ET COMMERCIALES
SOMMAIRE
CHAPITRE I : LA COMPTABILITE AU SERVICE DE L’ENTREPRISE (ENTITE) I
II Classification ………………………………………………………………………….
I Définition……………………………………………………………………………..
I Définition……………………………………………………………………………… II
I Virement comptable………………………………………………………………
II L’analyse du résultat……………………………………………………………
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III Fonctionnement des comptes de gestion …………………………….
Par activité économique, il faut entendre toute activité (civile ou commerciale) produisant des biens
ou des services marchand ou non, exercée dans un but lucratif ou non
B. Entreprise : entité au sein de laquelle sont réunis différents moyens dans le but de produire des
biens et des services vendus sur un marché afin de réaliser un bénéfice.
II. CLASSIFICATIONS
On distingue :
A. OBJET DE L’ACTIVITÉ :
▪ Les entreprises industrielles qui achètent des matières premières et des fournitures pour fabriquer
des produits finis et les vendre à des clients : COMATEX, HUICOMA, NBB ; ▪ Les entreprises
commerciales qui peuvent :
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‐ Soit acheter des marchandises, les stocker ‟en l’état” (c’est-à-dire sans les transformer) pour les
vendre : Malienne de l’Automobile, Azar libre -Service, ORCA;
‐ Soit vendre des services proprement dits (loisir, transport, location, etc.) : AMAP, BANI transport,
OZONE Mali.
Remarque : l’entreprise dont l’activité se limite à vendre des services est parfois considérée
comme une troisième catégorie d’entreprise dite ‟prestataire de services”.
B. FORME JURIDIQUE
▪ Les entreprises individuelles dont le capital appartient à une seule personne ;
▪ Les entreprises sociétaires (ou qualifiée de ‟société”) dont le capital appartient à un groupe
d’individu et qui peuvent être classées suivant leur forme en : ‐ Sociétés de personnes (SNC, SCS),
‐ Sociétés de capitaux (SA, SARL, SCA).
Remarque : chez nous au(Mali), il existe essentiellement les SA et les SARL, ce sont les plus
fréquents.
C. TAILLE
En fonction de la taille, on distingue :
- Les petites entreprises
- Les moyennes entreprises - Les grandes entreprises.
fonctioncomptable et financière.
‐ Les ventes
‐ La gestion
Définition de la comptabilité
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• De fournir après traitement approprié un ensemble d’information conforme aux
besoins des divers utilisateurs intéressés.
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Toute comptabilité utilise implicitement ou explicitement un certain
nombre de principes postulants et conventions regroupés sous l'appellation
de « principe comptable ».
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Le droit comptable OHADA a retenu dix (10) principes fondamentaux : 5
postulats et 5 conventions.
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5 postulats
Les postulats sont des principes acceptés sans démonstration mais cohérent
avec les objectifs fixés. Les postulats sont retenus pour définir le champ
du modèle comptable du système comptable OHADA.
5 conventions comptables
Les conventions ont un caractère de généralité moins grand que les
postulats comptables et peuvent varier d’un pays ou d’un espace
géographique à un autre.
Les conventions comptables sont destinées à guider le préparateur des comptes
dans l’évaluation et la présentation des éléments devant figurer dans les états
financiers.
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Les conventions servent de guide pour l’élaboration des états financiers
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annuels du SYSCOHADA. Il s’agit de la :
Selon ce principe, il faut rattacher à chaque exercice tous les produits et les
charges qui les concernent et ceux-là seulement. Ce qui signifie qu'en fin
d'année, une régularisation doit être faite car le résultat ne doit inclure que les
charges et les produits de l'année La convention du coût historique
Les états financiers sont établis selon le principe du coût historique. Les biens
acquis sont enregistrés à leur coût d'acquisition à la date d'entrée dans le
patrimoine.
Le postulat de la prééminence de la réalité sur l'apparence La
réalité économique l’emporte sur l’apparence juridique.
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CHAPITRE II: ANALYSE DES OPERATIONS COMPTABLE
I DÉFINITION
Ayant pour objectif essentiel l’achat pour la revente en l’état, l’entreprise commerciale est
le centre d’échanges entre des marchandises et les paiements correspondants. Ces
mouvements de biens et de monnaies constituent des flux.
D’une manière générale, le flux est un mouvement d’éléments d’un pôle à un autre. Toute
l’activité de l’entreprise peut se traduire en termes de flux, chaque échange engendrant au
moins deux flux, ou deux sommes de flux égaux.
Il est commode de représenter ces flux par des flèches représentant les échanges.
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‐ Les flux financiers ou monétaires: flux de trésorerie (mouvements d’espèces, de chèques,
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de virements, etc.):
. Encaissements : recettes ;
. Décaissements : dépenses. Et
d’autre part :
‐ Les flux externes qui découle des relations de l’entreprise avec d’autres agents
économiques,
‐ Et les flux internes qui sont engendrés par l’activité de l’entreprise.
A. FLUX EXTERNES
L’entreprise est le centre d’échanges traduisibles en termes de flux. Chaque échange
engendrant deux flux, égaux par définition :
- L’un constitue le moyen, la RESSOURCE permettant l’opération ;
- L’autre représente l’utilisation, l’EMPLOI qui en résulte.
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EMPLOI
ENTREPRISE RESSOURCE
FOURNISSEUR
Afin que la connaissance des mécanismes comptables de l’entreprise soit la plus précise
possible, chaque opération devra subir une analyse en emplois et en ressources :
- RESSOURCE : c’est la source du financement, un flux financier ou monétaire de 20
000 F d’espèces ;
- EMPLOI : c’est la destination des espèces, un flux juridique de biens(marchandises)
de 20 000 F.
L’égalité EMPLOI = RESSOURCE se vérifie pour chaque opération.
Exemple 2 : achat d’un ordinateur le 01 octobre pour 520 000 F. règlement : 120 000 F par
chèque et le reste le 30 décembre.
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Étape 1 : 120 000 F sont réglés immédiatement par chèque, le reste sera payé plus
tard.
EMPLOI
ENTREPRISE RESSOURCE
FOURNISSEUR
Analyse :
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Étape 2 : Le 30 novembre règlement de la dette envers le fournisseur en espèces.
Extinction de la
Dette : 400 000 F
Espèces: 400 000
FOURNISSEUR
Analyse :
Dans les deux opérations de l’exemple n°2, l’entreprise est en relation avec d’autres agents
économiques, les flux qui en découlent sont des flux externes.
Cependant, l’activité de l’entreprise peut engendrer d’autres flux.
B. FLUX INTERNES
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Dans les deux cas :
- La ressource est constituée par les marchandises, sortie de l’entreprise à leur coût d’entrée
: 14 500 F ; - L’emploi est représenté par les espèces reçues.
Mais l’égalité Emplois = Ressources n’est plus respectées au niveau des flux externes (flux
avec les tiers).
L’activité de l’entreprise a engendré un flux interne.
Dans la 1ère hypothèse : 21 500 F - 14 500 F = 6 500 F constitue le profit réaliser : c’est une
ressource interne à l’entreprise
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▪ Des ressources externes et des ressources internes
(profits)
▪ Des emplois provisoires et des emplois définitifs (pertes)
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Dans la 2ème hypothèse : 12 000 F – 14 500 F= -2 500 représente la perte subie par
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l’entreprise : c’est un emploi définitive, ainsi nommé par opposition aux emplois nés des
flux externes, appelés emploi provisoires car ils sont transformable à tout moment en un
autre emploi (les marchandises vendues se transforment en espèces, qui à leur tour peuvent
se transformer en matériel…).
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La notion de flux après la révision
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Il existe deux sortes de flux après réforme : flux juridiques (biens et services, créances et
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dettes) et flux financier (trésorerie).
Exercice :
Exercice :
M. Karim crée une entreprise au mois de janvier de l’année N. il réalise les opérations
suivantes :
‐ 02 janvier, apport de 10 000 000 déposé à la BIM sa F ;
‐ 05 janvier, emprunt de 4 000 000 F à la BIM sa ;
‐ 12 janvier, retrait de 6 000 000 F pour alimenter la caisse ;
‐ 22 janvier, achat de 5000 000 F de marchandises avec M. DIARRA : règlement 4
000 000 F en espèces et le reste à crédit ;
‐ 25 janvier, vente de marchandise 3000 000 F qui ont coûté à 2 600 000 F, au client v
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CISSÉ ;
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‐ 30 janvier, achat d’un véhicule de livraison 2 500 000 F par chèque bancaire ;
‐ 05 février, paiement de la facture de l’EDM en espèces 90 000 F ;
‐ 06 février, règlement de la facture d’eau 30 000 F ;
‐ 10 février, vente de marchandises 1 500 000 F dont le coût d’ach at s’élève à 1 600 000
F, en espèces ;
‐ 24 février, le client CISSÉ règle la totalité de la créance : moitié par chèque et moitié en
espèces ;
‐ 28 février, règlement du solde de M. DIARRA en espèces.
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I. DÉFINITION
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Le bilan est un document (état financier de synthèse) juridico-financier décrivant le patrimoine
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économique de l’entité à un moment précis. Présentation :
Le bilan un document comptable fondamental qui se présente sous la forme d’un tableau à deux
colonnes : l’Actif et le Passif.
- La colonne où est la richesse de l’entreprise est appelée actif : on y trouve les emplois
provisoires (les biens et les créances) et les emplois définitifs (pertes).
-La colonne d’où vient la richesse de l’entreprise est appelée passif : elle représente les
ressources externes (capitaux propres et dettes) et internes (profits).
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Montant Montant
ACTIF PASSIF
Net Net
IMMOB ILISATION
Capital
INCORPORELLES
Frais de développement et
Apporteurs capital non appelé (-)
prospection -
Brevets, licences et droit similaires Primes liées au capital social
Fonds commercial et droit au bail Ecarts de réévaluation
Autres immobilisations incorporelles Réserves indisponibles
IMMOB ILISATION
Réserves libres
CORPORELLES
Terrains Report à nouveau (+ ou -)
Résultat de l'exercice (bénéfice +
Bâtiments
ou perte -)
Aménagements, agencements et
Subventions d'investissement
installations
Matériel, mobiliers et actifs
Provisions réglementés
biologiques
Matériel de transport TOTAL CAPITAUX PROPRES
IMMOBILISATIONS Emprunts et dettes financières
FINANCIERES divers
Titres de participation Dettes de location acquisition
Autres immobilisations financières Provisions pour risques et charges
TOTAL DES DETTES
FINANCIERES
TOTAL RESSOURCES
TOTAL ACTIF IMMOBILISE
STABLES
Actif circulant HAO Dettes circulantes HAO
Stocks et encours Clients avances reçus
Fournisseurs avances versés Fournisseurs d'exploitation
Clients Dettes fiscales et sociales
Autres créances Autres dettes
TOTAL ACTIF CIRCULANT TOTAL PASSIF CIRCULANT
Titres de placement
Valeurs à encaisser Banque, crédit d'escompte
Banques, chèques postaux, caisse et Banque, établissement financiers et
assimilés crédit de trésorerie
TOTAL TRESORERIE ACTIF TOTAL TRESORERIE PASSIF
TOTAL GENERAL TOTAL GENERAL
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Tracé
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Exemple :
01er janvier N monsieur KOUYATE crée une entreprise de vente d’article divers
(KOUYATE SERVICE) en apportant 4000.000FCFA et empruntant 2500.000FCFA Ces
fonds ont servis à l’acquisition des éléments suivants :
*Fonds commercial : 1.200.000FCFA
*Magasin (BATIMENT) : 2.500.000FCFA
*Matériel et mobilier de bureau : 800.000 FCFA
*stock de marchandises : 500.000FCFA
Le reliquat est placé dans un compte en banque pour 600.000FCFA et l reste en caisse.
En outre, KOUYATE a fait l’acquisition à crédit d’une moto (tricycle) de livraison pour
1500.000FCFA
TAF : Présenté le bilan d’ouverture de KOUYATE SER VICE
La situation nette (ou fonds propres ou patrimoine) est la différence entre, d’une part,
l’ensemble des biens et droits de l’entreprises et, d’autre part, l’ensemble des dettes vis-àvis
des tiers.
SITUATION NETTE (S.N.) OU FONDS PROPRES = TOTAL ACTIF – TOTAL DES DETTES.
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Fonds commercial 1200.000,Matériel et mobilier 800.000F ,Bâtiment 2500.000F ,stock de
marchandise 1.100.000F,Matériel de transport 1.500.000F,Banque 1050.000F, Caisse
35000F,Emprunts2000.000F Fournisseurs d’investissement 1000.000F.
Ces éléments constituent le patrimoine de l’entreprise KOUYATE SERVICE. Ils sont donnés
dans le désordre
TAF
- Classez ces éléments dans l’ordre en présentant le bilan de l’entreprise au31/12/N
- En déduire la valeur du patrimoine de l’entreprise KOUYATE SERVICE
A. PRINCIPE
Toute opération réalisée par l’entreprise modifie son bilan. Il est impossible, compte tenu
du nombre important d’opérations réalisées dans une journée, de refaire un nouveau bilan
après chaque modification. Afin de suivre les mouvements de chaque catégorie d’emploi
ou de ressource on a créé un document spécifique : le compte.
B. RÔLE DU COMPTE
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NB : ‐ Débiter un compte, c’est inscrire un montant au débit de ce compte ;
‐ Créditer un compte, c’est inscrire un montant au crédit ce compte.
+- +-
Les comptes de l’actif augmentent au débit et diminuent au crédit, tandis que les comptes
du passif augmentent au crédit et diminuent au débit.
▪ Compte schématique :
débit
crédit
EMPLOIS RESSOURCES
L’ensemble des comptes d’une entreprise est regroupé sous forme d’un fichier qui porte le
nom de ‟grand livre”.
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Exemple : au 1er janvier N, les éléments du bilan de l’entreprise DIARRA sont les suivants
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Fonds de commerce 4 000 000 Capital 40 000 000
Terrain 2 000 000 Emprunt 20 000 000
Bâtiment 12 000 000 Dettes fiscales (I/BIC) 2 500 000
Matériel de bureau 6 000 000 Dettes sociales (salaire) 4 000 000
Mobilier de bureau 8 000 000 Autres dettes (divers dettes) 3 000 000
Matériel de transport 10 000 000 Crédit d’escompte 500 000
Stock de marchandises 12 000 000
Créances clients 7 000 000
Banque 6 000 000
Caisse 3 000 000
Exemple 2 : 1er mars N : Mr TRAORE crée une entité en apportant 10 000 000F et en
empruntant 3 000 000F. il dépose ses fonds à la BDM.SA où son compte est ouvert. Il acquiert
les biens suivants par chèque bancaire : un matériel de bureau 2 000 000F ; un miro ordinateur
1 800 000F ; stock de marchandises 4 000 000F.
Présenter le bilan simplifié de Mr TRAORE au 1er mars N.
Exemple 3 :
1er mai N : deux frères créent une entité en apportant chacun 10 000 000F et en
empruntant 12 000 000F. Ils déposent ces fonds à la BDM.SA où leur compte est
ouvert. Ils effectuent les opérations suivantes : matériels 18 000 000F par chèque ;
stocks de marchandises 15 000 000F à crédit au fournisseur DIA; versement d’espèce
de 4 000 000F dans la caisse.
Présenter le bilan de l’entité le bilan simplifié au 1er mai N.
I- VIREMENT COMPTABLE
Dans le langage courant, le virement évoque le transfert d’une somme d’un patrimoine à un
autre. Cette acception implique presque toujours la notion de flux monétaire. Le virement
comptable est une interprétation plus restrictive : c’est une technique qui permet de faire
passer une somme d’un compte à un autre.
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A. PRINCIPE
Il est basé sur une contrainte qui implique que l’on ne fait pas apparaître un le signe ‟-″ dans
un compte.
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Exemple : soit à soustraire la somme de 25 000 F du compte
CLIENTS débiteur de 83 000 F. On pourrait présenter
l’opération comme suit :
D CLIENTS C
83 000 Cependant, cette présentation
‐ 25 000 n’est pas utilisée. Elle comporte un trop
grand risque d’erreur de calcul.
solde débiteur est bien 83Le même principe sera appliqué s’il s’agit
B. UTILISATION COURANTE
Il peut arriver que l’on ait besoin d’appliquer le principe du virement comptable :
‐en cas d’erreur d’imputation,
‐ Pour effectuer des regroupements de compte.
Dans tous les cas, il s’agit de transférer une somme d’un compte à un autre, suivant le
schéma suivant :
D COMPTE X C D COMPTE Y C
L’étude des flux économiques a montré qu’une opération d’achat de marchandises faisait
naître, entre l’entreprise et son fournisseur, deux flux égaux et de sens contraire.
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EMPLOI ENTREPRISE RESSOURCE
‐La marchandise, qui constitue un emploi pour l’entreprise, représente une ressource pour
le fournisseur ;
‐Les espèces sorties de la caisse sont la ressource pour l’entreprise et représentent un emploi
pour le fournisseur. Ainsi l’analyse comptable, suivant que nous nous plaçons dans la
comptabilité du client ou chez son fournisseur, conduit à la représentation suivante :
Comptabilité Comptabilité
de l’entreprise du fournisseur
MARCHANDISES CLIENTS
20 000 20 000
FOURNISSEURS MARCHANDISES
20 000 20 000
Les opérations enregistrées chez le fournisseur sont symétrique de celles enregistrées dans
la comptabilité de l’entreprise. L’emploi de l’un est la ressource de l’autre. Les comptes
sont dit réciproques.
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CHAPITRE V : NOTION DE COMPTE DE RESULTAT
I- NOTION DE CHARGES ET DE PRODUITS
A. LES CHARGES
Les charges sont des emplois définitives, c’est-à-dire, des consommations de valeur
décaissées ou à décaisser par l’entité :
B. LES PRODUITS
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II. L’ANALYSE DU RÉSULTAT
Certaines opérations modifient la situation nette de l’entreprise. Elles sont à l’origine soit
d’un, enrichissement (ressources internes), soit d’un appauvrissement (emplois définitifs)
du patrimoine de l’entreprise. L’enregistrement de ces ressources internes et de ces emplois
définitifs ne peut pas se faire globalement dans le compte résultat. Le suivi des opérations
de ce type se fait dans des comptes appelés comptes de gestion.
Les comptes de gestion qui enregistrent les emplois définitifs sont appelés comptes de
charges ; et ceux qui enregistrent les ressources internes sont appelés comptes de produits.
D CHARGES C D PRODUIT C
+--+
Les comptes de charges qui enregistrent un emploi, fonctionnent comme les comptes de
l’actif du bilan : ils augmentent au débit et diminuent au crédit. Les comptes de produits
fonctionnent comme les comptes du passif : ils augmentent au crédit et diminuent au débit.
‐ achats de marchandises ;
‐ achats d’approvisionnements stockables (essence…) ;
‐ achats d’approvisionnements non stockables (ex. électricité…) ;
‐ charges externes (services en provenance de tiers) : loyer, travaux d’entretien, réparations,
assurances, frais de publicité, transport, frais de poste et télécommunication, frais
bancaires…
‐ autres charges courantes : impôts, frais de personnel.
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Ils sont également classés suivant la nature des opérations qu’ils enregistrent.
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a. Les produits d’exploitation ordinaire
‐ ventes de marchandises ;
‐ Prestations de services ;
‐ Locations divers…
Elle est réalisée par virement des comptes de charges et comptes de produits dans le compte
‟Résultat de l’exercice″. Cette opération est réalisée en fin d’exercice comptable. Un solde
débiteur du compte ‟Résultat de l’exercice″ indique une perte, un solde créditeur un profit.
290 440
70 25
15 20
25 15
Il est nécessaire de tenir compte de ces différents stocks dans la détermination du résultat
relatif à un exercice, afin de prendre en compte les produits et les charges de cet exercice
et uniquement ceux-ci.
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B. CALCUL DU COÛT D’ACHAT
Afin de connaître le bénéfice, ou la perte, réalisés (e) sur les ventes d’une période, il convient
de déterminer le coût d’achat des marchandises que l’on a vendues.
Coût d’achat des marchandises vendues (CAMV) = Stock Initial (SI) + Achats de la période
(Ach) - Stock Final (SF).
ou
Coût d’achat des marchandises vendues = Achats de la période + (variation de stocks) ou
Coût d’achat des marchandises vendues = achats de la période ± variation de stocks (∆S).
CAMV = Ach ± ∆S
NB : ∆S = SI - SF
Exemple : en début d’exercice, une entreprise disposait de 800 000 F de marchandises. Les
achats et les ventes de marchandises de l’entreprise au cours de la période s’élèvent,
respectivement, à 2 500 000 F et 2 450 000 F. En fin d’exercice il reste :
- hypothèse A : 400 000 F de marchandises en stock, -
Hypothèse B : 1 300 000 F de marchandises en stock.
NB : la marge commerciale est la différence entre le prix de vente et le coût d’achat des
marchandises vendues : MC = PV - CAMV
Solution
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A. LES SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION
a. Marge commerciale
Elle constitue la marge de manœuvre de l’entreprise pour faire face à ses frais de
commercialisation et dégager des bénéfices.
Ventes de marchandises
- Achats de marchandises
+/- Variations de stocks de marchandises
Valeur ajouté
Chiffre d’affaire
- Achats de marchandises
+/- Variations de stocks de marchandises
+/- Productions stockées (ou déstockages)
+ Productions immobilisées
+ Subvention d'exploitation
+ Autres produits
+ Transferts de charges d'exploitation
- Achats de matières premières et fournitures liées
+/- Variations de stocks de matières premières et fournitures liées
- Autres achats
+/- Variations de stocks d'Autres approvisionnements
- Transports
- Services extérieurs
- Impôts et taxes
- Autres charges
C’est un concept de trésorerie qui permet de mesurer la capacité de l’entité à dégager des
ressources financières sur la base de son activité normale.
Valeur ajoutée
- Charges de personnel
c. Résultat d'exploitation
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d. Résultat financier
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Ce solde renseigne sur l’impact des opérations strictement financières sur le résultat global
réalisé par l’entité.
Ce solde permet de se renseigner sur le revenu généré par l’activité ordinaire de l’entité.
Résultat d'exploitation
+ Résultat financier
g. Résultat net
C’est l’indicateur final qui renseigner sur la capacité de l’entité à générer un bénéfice propre
et à assurer la rémunération des capitaux propres.
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B-COMPTE DE RÉSULTAT AU 31/12/N (SYSTEME NORMAL)
LIBELLES NET
Ventes de marchandises A +
Achats de marchandises -
Variations de stocks de marchandises +/-
MARGE COMMERCIALE
Ventes de produits fabriques B +
Travaux et services vendus C +
Produits accessoires D +
CHIFFRE D'AFFAIRES (A+B+C+D)
Productions stockées (ou déstockages) +/-
Productions immobilisées +
Subvention d'exploitation +
Autres produits +
Transferts de charges d'exploitation +
Achats de matières premières et fournitures liées -
Variations de stocks de matières premières et fournitures liées +/-
Autres achats -
Variations de stocks d'Autres approvisionnements +/-
Transports -
Services extérieurs -
Impôts et taxes -
Autres charges -
VALEUR AJOUTEE
Charges de personnel -
EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION
Reprises d'amortissements, provisions et dépréciations +
Dotations aux amortissements, provisions et dépréciations
RESULTAT D'EXPLOITATION -
Revenus financiers et produits assimilés +
Reprises de provisions et dépréciations financières +
Transferts de charges financières +
Frais financiers et charges assimilées -
Dotations aux provisions et aux dépréciations financières -
RESULTAT FINANCIER
RESULTAT DES ACTIVITES ORDINAIRES
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Produits des cessions d'immobilisations +
Autres produits HAO +
Valeurs comptables des cessions d'immobilisations -
Autres charges HAO -
RESULTAT HORS ACTIVITES ORDINAIRES
Participation des travailleurs -
Impôts sur le résultat -
RESULTAT NET
Exercice 1 :
Vous disposez des informations suivantes sur la société Kanté & Frères pour l’exercice
comptable N:
Le stock de marchandise en début et en fin de période est respectivement 324 640 F et 300
200 F. au cours de la période, les operations suivantes ont été réalisées :
- Charges : achats de marchandises 2 851 880 F ; achats d’approvisionnement stockable
497420 F ; services extérieurs (loyer, Entretien-Réparation-Maintenance, assurance,
publicité, téléphone…) 324 640 F ; Autres services extérieur (frais bancaire,
commissions et courtages, honoraires, frais d’actes…) 217 280 F; charges de personnel
409 300 F ; charges financières 42 640 F; charges HAO 28 420 F.
- Produits : ventes de marchandises 4 825 640 F ; produits financiers 8 520 F ; produits
HAO 24 850.
Travail à faire :
70
71
- Calculez la variation de stock et interprétez son sens ;
- Présentez le compte résultat de l’exercice N.
Exercice 2 :
La société Kanté & Frères a réalisé les opérations suivantes au cours du mois de janvier N:
- 02/01/N : achat de marchandises pour 1 200 000 F ;
- 03/01/N : règlement de la prime d’assurance relative au matériel de transport 24 640 F
- 04/01/N : achat de fournitures de bureau (Approvisionnements stockables) 200420 F ;
- 05/01/N : achat de marchandises pour 351 880 F ;
- 06/01/N : paiement des frais de publicité 60 000 F ;
- 10/01/N : -achat de marchandises pour 500 000 F ;
-vente de marchandises 1 500 000 F
- 11/01/N : entretien du matériel de transport 115 000 F ;
- 12/01/N : retour de 200 000 F de marchandises pour défaut de qualité ;
- 15/01/N : -achat de fournitures de bureau 297 000 F ; -vente de marchandises 1 400
000 F ;
- 18/01/N : achat de 1 000 000 F de marchandises
- 21/01/N : honoraires 40 000 F, fais d’actes 65 280 F ;
Encaissement de produits à caractère exceptionnel 24 850 F ;
- 22/01/N : -vente de marchandises 1 900 000 F
-vente de déchets (produits accessoires) 25 640 F ;
- 25/01/N : -paiement des intérêts liés à un emprunt bancaire (ch. Fin) 42 640 F ;
-encaissement d’intérêts créditeurs (produits. Financiers) 8 520 F ;
- 27/01/N : paiement des frais bancaires 12 000 F
- 28/01/N : paiement des frais de loyers 90 000 F ;
- 29/01/N : règlement de la facture de téléphone 35 000 F ;
- 30/01/N : -paiement des salaires 409 300 F ;
-paiement de certaines charges à caractère exceptionnel 24 420 F ;
- 31/01/N : commissions et courtages payés en espèces 100 000 F ;
NB : Le stock de marchandise en début et en fin de période est respectivement 324 640 F et
300 200 F.
Travail à faire :
- Calculez la variation de stock et interprétez son sens ; Présentez le compte résultat de
l’exercice N.
Exercice 3 :
72
73
F;
- 11/01 Règlement de la facture de téléphone 30 000 F, en espèces ;
- 11/01 reçu un escompte de règlement accordé par KANTÉ 15 000 F
- 13/01 Vente de marchandises au client DIÉRRY 2 500 000, par chèque ;
- 14/01 DIÉRRY retourne 100 000 F de marchandises pour défaut de qualité
- 17/01 Payé des frais de transport 100 000
- 23/ 01 Règlement des frais d’électricité 90 000 F, par virement bancaire ;
- 24/04 Retour à DIARRA 120 000 F de marchandises pour non-respect du délai de
livraison ;
- 25/01 Achat de marchandises au près du fournisseur BALLA 1 000 000 F, à crédit ;
- 27/01 Règlement des frais de publicité 500 000, en espèces,
- 27/01 escompte de règlement accordé au client CISSÉ 12 000 F ;
- 29/01 Vente de marchandises au client DJIGUÉ 2 000 000 F, par chèque; -
31/01 Règlement des salaires du mois : 400 000 F, par chèque ; - 31/01 Vente de
marchandises, par chèque 3 500 000 F.
NB :
Le stock de marchandises au 31/12/N-1 est de 5 000 000.
L’inventaire physique montre un stock de 1 400 000 au 31/01/N. Travail
à faire :
- Calculer la variation de stocks de marchandise ;
- Calculer le coût d’achat des marchandises vendues au cours de la période ; -
Calculer la marge commerciale ;
- Présentez le compte de résultat de l’entreprise SY au 31/01/N.
I. PRINCIPE
Le livre-journal est un registre dont la tenue est obligatoire. Il est destiné à enregistrer dans
l’ordre chronologique tous les mouvements affectant le patrimoine de l’entreprise. : - Il est
établi sur un registre à feuille cousus et relié ;
- Il doit être tenu sans blanc ni altération d’aucune sorte ;
- Il doit être coté et paraphé ;
- Il doit être conservé 10 avec les pièces justificatives.
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Les enregistrements sont présentés sous forme d’articles qui mettent en évidence :
- La date de l’enregistrement
- Les numéros et les intitulés des comptes débités ou crédités - Les montants
correspondants
- Le libellé (référence de la pièce justificative qui sert de base à l’opération).
Le grand livre est un registre qui regroupe l’ensemble des comptes de l’entreprise. Il fait
partie des livres comptables dont la tenue est obligatoire.
Un compte est un tableau qui regroupe des opérations de même nature : exemple :
- Le compte « 57 caisse » regroupe les mouvements d’espèces
- Le compte « 521 banque » regroupe les flux de trésorerie relative à la banque…
Plusieurs tracés peuvent être utilisés :
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- Tracé à colonne séparées
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DÉBIT COMPTE 57 CAISSE CRÉDIT
Dates Libellées sommes Dates Libellées sommes
COMPTE BANQUE
SOMMES SOLDES
Dates Libellées
Débit Crédit Débiteurs créditeurs
Remarque : le tracé à colonne séparées peut être présenté sous la forme d’un T (il est appelé
compte en T ou compte schématique)
La balance est un tableau où sont reportés tous les comptes du grand livre. Pour chaque
compte il convient d’inscrire : - Le numéro et l’intitulé du compte
- le total débit et crédit
- le solde débiteur ou créditeur
La balance, en plus d’être un instrument de gestion, est un instrument de contrôle qui permet
de vérifier l’exactitude des reports du journal aux comptes du grand livre. Les totaux débits
et crédits doivent être égaux entre eux et égaux à ceux du journal :
Total débit de la balance = total crédit de la balance
Totaux débit et crédit de la balance = totaux débit et crédit du journal
Total des soldes débiteurs = total des soldes créditeurs
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Présentation d’une balance :
N° Intitulé des comptes Début de période Mouvements cumulés Fin de période
Compte
SD SC DEBIT CREDIT SD SC
b.-) Facture n°02 de COULOU : m/se 4 248 000 F TTC, TVA 18% en espèce
c.-) Facture n°03 de COULOU : m/se 2 124 000 F TTC, TVA 18% par
chèque
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Solution
a
1.-/ Définitions
La facture de DOIT est un document commercial ou un écrit établi par le
fournisseur constatant les conditions auxquelles il a vendu et justifiant le
montant que le client doit lui payer. La facture est établie en double
exemplaire :
• L’original est envoyé au client qui l’utilisera pour l’enregistrement de son
achat.
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• le duplicata (double) est conservé par le fournisseur qui l’utilisera pour
l’enregistrement de
2.-) les réductions accordées sur la facture de DOIT.
On distingue :
- les réductions à caractère commercial ou réductions commerciales
- les réductions à caractère financier ou réductions financières
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2.1.- les réductions à caractère commercial ou réductions commerciales
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Elles sont accordées aux clients pour des raisons directement liées à la vente ellemême
:
• La remise : accordée habituellement à un client en fonction de sa qualité ou
en fonction du volume important de l’achat.
• Le rabais : accordé exceptionnellement pour des défauts d’exécution dans
les travaux demandés, des défauts de qualité ou de non-conformité des
marchandises achetées et livrées, pour retard de livraison.
• La ristourne : accordée périodiquement sur le volume des achats effectués
pendant une période avec le même client.
Les réductions commerciales se calculent en cascade c'est-à-dire les unes
après les autres. La première réduction est calculée sur le prix brut, la
deuxième réduction est calculée sur la différence entre le prix brut et la
première réduction.
La différence entre le prix brut et les réductions commerciales est appelée net
commercial.
Elles sont accordées aux clients pour des circonstances liées au paiement de
la facture. Elles incitent le client à payer comptant ou dans un délai très
réduit. Il s’agit de l’escompte de règlement qui se calcule sur le net
commercial de la vente éventuellement majoré des frais divers facturés au
client. La différence entre le net commercial et l’escompte de règlement est
appelée net financier.
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Le client impute le coût d’achat (Net commercial de vente + port forfait) au débit de
601.
Le fournisseur impute le Net commercial de vente au crédit de 701 et le port
forfait au crédit de 707.
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Le fournisseur crédite 701 du Net commercial de vente NCV et 7071 du Port forfait
La facture de DOIT chez le client (Port forfait)
601 Achat de marchandise NC de F
4094 Emballages Emb
445 TVA TVA
401 Fournisseur NàP
773 Escompte E
4091 Avance versée AA
Le client débite 601 du Coût d’achat = Net commercial de vente + Port forfait
La facture de DOIT chez le client (Port débours)
601 Achat de marchandise NC V
6015 Frais sur achat de marchandise Port débours
4094 Emballages Emb
445 TVA TVA
401 Fournisseur NàP
773 Escompte E
4091 Avance versée AA
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