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19/10/2015

Modélisation des systèmes d’informations

MERISE
(MÉTHODE D’ÉTUDE ET RÉALISATION INFORMATIQUE POUR LES SYSTÈMES
DE L’ENTREPRISE )

Hassan IFASSIOUEN 1

Introduction
Une méthode définit une démarche reproductible qui produit des résultats
fiables.

Une méthode d’élaboration de logiciels décrit comment modéliser et construire


des systèmes logiciels de manière fiable et reproductible.

De manière générale, une méthode définit :


 Des éléments de modélisation,
 Une représentation graphique,
 Du savoir-faire et des règles

Avec, en autre, les objectifs suivants :


 Se donner toutes les chances de mener à bien un projet informatique,
 Établir un plan projet réaliste en définissant, estimant et planifiant les
moyens à mettre en œuvre,
 Maîtriser le projet en mesurant son avancement et les écarts éventuels
avec les engagements pris,
 S'assurer que la qualité définie est respectée.

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Introduction
 Les premiers consensus (1995)
 OMT (Object Modeling Technique - James Rumbaugh) - Méthode d'analyse et
de conception orientée objet.Vues statiques, dynamiques et fonctionnelles d'un
système.
 OOD (Object Oriented Design - Grady Booch).Vues logiques et physiques
du système.
 OOSE (Object Oriented Software Engineering - Ivar Jacobson). Couvre tout
le cycle de développement. Une des plus anciennes méthodes objet focalisée sur
le modèle statistique.

 L'unification et la normalisation des méthodes (1995-1997)


 UML (Unified Modeling Language) est né de la fusion de ces 3 méthodes qui
ont le plus influencé la modélisation objet au milieu des années 90
Fin 1997, UML devient une norme OMG (Object Management Group).
L'OMG est un organisme à but non lucratif, créé en 1989 à l'initiative de grandes
sociétés (HP, Sun, Unisys, American Airlines, Philips...). Son rôle est de
promouvoir des standards qui garantissent l'interopérabilité entre applications
orientées objet, développées sur des réseaux hétérogènes.

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Qu’est ce que Merise ?


 Création : 1978-1979

 Plus qu’une méthode d’analyse informatique, une démarche de


construction des Systèmes d’information.

A quoi sert Merise ?


 En ce qui concerne les données : A identifier le nombre et la nature des tables,
les articulations et la ventilation des informations entre ces tables, afin que
l'ensemble soit le plus efficace et évolutif possible,

 Pour les traitements : A identifier les fonctionnalités selon une approche "top /
down" ("du général au particulier"), leur découpages et leurs enchaînements.

Merise est un travail d'anticipation : Elle sert à préparer les développements


informatiques et à chiffrer (en coût, en temps et en énergie) ces chantiers, quelle
que soit leur échelle.

L'approche Merise n'est en rien réservée aux méga-projets !

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La démarche
Merise définit la réalité dont elle prend en compte comme la résultante d'une
progression, menée de front, selon trois axes, qualifiés de "cycles".

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Maîtrise de la chronologie des opérations


(Cycle de vie)
1er axe :
Succession de phases contrôlables par l’organisation
(planning, échéances, moyens humains, etc.)
Il comporte 4 étapes :

Schéma directeur
Étude préalable
L'étude détaillée
L'étude technique

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Maîtrise de la chronologie des opérations


(Cycle de vie)
 Schéma directeur : il s’agit de la traduction de la stratégie de l’entreprise.
La réalisation d’un schéma directeur répond à un objectif principal : adapter
l’organisation et les moyens de traitement de l’information aux axes stratégiques de
l’entreprise.
Il a pour objet de :
 clarifier les centres d'intérêt,
 les pôles de décision,
 donner une première idée de la chronologie des évènements
 Étude préalable : Ce document doit permettre une première mesure de l'impact
financier et administratif des grandes orientations définies dans le schéma directeur.
Il comporte :
 L'étude de l'existant
 La définition du "Quoi ?" futur ("MCD" et "MCT")
 Le scénario (coût, impact sur l'organisation etc.)
 Le graphe de circulation de l'information pour les procédures les plus
représentatives.
 Une première approximation quant aux choix de matériels et de logiciels, ainsi
qu'une estimation du volume de l'information qui sera traitée.

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Fixation de jalon de validation


(Cycle de décision)
2ème axe :
Le terme de jalon est utilisé pour désigner les événements sensibles de
la réalisation du projet nécessitant un contrôle. Chaque jalon permet
de vérifier que les conditions nécessaires à la poursuite du projet sont
réunies.
 Importance de la Méthode mise sur un échéancier de rencontres
entre :
 Les responsables des différents pôles de l’entreprise,
 Les utilisateurs
On désigne par le terme d'échéancier (éventuellement jalonnement)
l'enchaînement des dates des jalons.
 Objectifs des jalons :
 Faire prendre conscience de la charge de travail
 Des difficultés relationnelles que supposent une collaboration, une
compréhension et une implication dans un processus de décision

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Les niveaux d’abstraction


3ème axe :
 Le niveau conceptuel :
Il consiste à répondre à la question QUOI ?
Quoi faire, avec quelles données ?
A ce niveau, on ne se préoccupe pas de l’organisation du travail ni du
matériel utilisé.
Les deux modèles sont le Modèle conceptuel des données (MCD) et
le Modèle conceptuel des traitements (MCT).
 Le niveau organisationnel :
Il consiste à répondre à la question QUI ?, OU ?, QUAND ?
C’est à ce niveau que sont intégrés les critères d’organisation
de travail.
On tient compte (ou on propose) des choix d’organisation de
travail comme la répartition des traitements entre l’homme et
la machine, le mode de fonctionnement (temps réel, temps différé).
Le modèle de représentation est le modèle organisationnel
des traitements

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Les niveaux d’abstraction


Niveau Données Traitements Choix pris en compte
Modèle Conceptuel des Modèle Conceptuel des
Données Traitements
(MCD) (MCT) Choix de gestion
Conceptuel
Signification des informations Activite du domaine sans Quoi ?
sans contrainte technique ou préciser les ressources ou
économique leur organisation

Modèle Organisationnel des


Modèle Organisationnel
Données
des Traitements
(MOD)
(MOT) Choix d'organisation
Organisationnel Signification des informations
Fonctionnement du Qui ?, Ou ?, Quand ?
avec contrainte
domaine avec les
organisationnelles et
ressources utilisées
économique

Modèle Physique des Données Modèle Physique des


(MPD) Traitements
Choix technique
Physique Description de la ou des bases (MPT)
Comment ?
de données dans la syntaxe du Architecture technique
logiciel SGF ou SGBD des programmes

Objectifs de cette décomposition :


 procéder de manière progressive,
 distinguer le quoi (plutôt stable) du comment organisationnel et technique (plutôt instable),
 ne prendre en compte qu'une classe de problèmes à chaque niveau.
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Dissociation des données et des traitements et l’étude


de leurs interactions (Cycle d’abstraction)

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Dissociation des données et des traitements et l’étude


de leurs interactions (Cycle d’abstraction)
Il s’agit d’un déroulement de données / traitements, selon 3 niveaux
correspondant à trois groupes de questions :

 Le "niveau conceptuel" (le "Quoi ?"), aboutissant aux M.C.D. ("Modèle


conceptuel des données") et M.C.T. ("Modèle conceptuel des traitements").
A ce stade, données et traitements sont étudiés de manière parallèle,
dissociée.

 Le "niveau logique" (pour les données) et le "niveau organisationnel" (pour


les traitements) (le "Qui?", le "Quand ?", le "Où ?") correspondants aux M.O.T
("modèle organisationnel des traitements") et M.L.D. ("Modèle logique des
données").

 Le "niveau physique" (pour les données) aboutissant à la création des tables,


et le "niveau opérationnel" (pour les traitements) enclenchant analyse détaillée
de chaque traitement, et développements.

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Le M.C.D
(Modèle conceptuel de données)

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Le M.C.D
Le M.C.D (Modèle conceptuel de données)

Représentation statique, sous forme schématique, de la situation


respective des données d'un domaine de gestion.
Ce schéma est conçu pour être très stable dans le temps.

Son objectif : définir (identifier) toutes les données utilisées, les


regrouper en ensembles appelés entités, et de lier ces entités par
des relations, dans un modèle définit et compréhensible par toute
personne connaissant la "syntaxe" du MCD.
Le MCD regroupe les informations à traiter, le "quoi" du système.

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Le M.C.D
Les étapes du MCD :
1. Catalogue des données
2. Épuration (polysèmes et synonymes)
3. Détermination des entités
4. Détermination et affectation des propriétés
5. Recensement des associations (avec, éventuellement, les
propriétés non encore affectées
6. Détermination des cardinalités

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Le M.C.D
 Le recensement des données utiles
Le recensement des données se fait en établissant un
dictionnaire des données, c’est à dire la liste des
données utiles à une application. Cette liste est établie
grâce à l’examen de documents existants ou envisagés
et à des entretiens avec les personnes connaissant le
sujet.
 Le dictionnaire de données.
La liste des données permet de dresser le dictionnaire.
Encore faut-il ne retenir dans cette liste que les
données vraiment utiles.
Ce dictionnaire est présenté sous forme de tableau.
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Le M.C.D
Le dictionnaire de données
Code Libellé Type (E/Ca) Nature (A/N/AN) Longueur Remarques ou
règle de gestion.

Num_fact Numéro de Facture E N 4 Identifiant

Référence Référence d’un E AN 5 Identifiant


produit
Fmontant Montant d’une ligne Ca N 6 RG1
de facture

RG1 : Fmontant=Prix*Qte
Code : Permet le codage d’une propriété
Libellé : Signification précise de cette donnée.
Type : Elémentaire (non déductible d’autres propriétés).
Ca : Calculé
Nature : A : alphabétique
AN Alphanumérique
N :Numérique
Longueur : Nombre de caractères alphabétiques ou alphanumériques.
4,2 désigne 6 chiffres dont 2 après la virgule

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Le M.C.D
 La liste des données du dictionnaire doit être épurée , et par
conséquent , on y retrouve plus les synonymes, les polysèmes et les
propriétés calculées.
 Les propriétés calculées seront obtenues en appliquant des
traitements aux propriétés de base.
Lors de l’établissement du dictionnaire, il faut repérer les
synonymes (deux noms différents désignant en fait la même
donnée) et polysèmes (un même nom désigne alors, selon les
circonstances, des données différentes) de façon à n’y introduire
que les rubriques nécessaires et toutes celles qui sont nécessaires.

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Le M.C.D
Exemples :
 une adresse complète constitue rarement une donnée élémentaire, mais
devra être décomposée en ADRESSE RUE - ADRESSE VILLE - CODE
POSTAL , de façon que les traitements usuels puissent se faire sans
difficulté (tri par code postal, édition de l’adresse sur trois lignes, …)
 « numéro de client » et « code client », termes utilisés par le personnel de
l’entreprise X désignent en fait la même donnée, l’identifiant du client
(synonymes), qui sera seul introduit dans le dictionnaire
 la « quantité article » utilisée en comptabilité désigne une quantité
facturée, alors que la « quantité article » désigne la quantité commandée
au service commercial. Il s’agit d’un polysème, les deux données sont
différentes et nécessitent deux rubriques différentes dans le dictionnaire.

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Le M.C.D
 Les données calculées sont celles que l’on peut retrouver facilement à
partir d’autres données du dictionnaire (comme un total TTC à partir d’un
total HT et du taux de TVA).
 Elles doivent donc être détectées, puis enlevées du dictionnaire pour
aboutir à un dictionnaire des données simplifié qui ne contient que les
données strictement nécessaires pour que les traitements fonctionnent.

 Les données prenant une valeur unique et dont la valeur change rarement
sont des paramètres. Ces rubriques ont un statut particulier et doivent
être signalées dans le dictionnaire.

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Le M.C.D
Facture
N° facture : 21345 Client : D8411
Ahmed FIKRI
Le 13/01/2010
12, Rue Amal
CASABLANCA

Article Désignation PUHT Qté Total HT

2314 Table 267 2 534


3456 Chaise 123 6 738
678 Nappe 67 1 67

Montant HT : 1339
TVA (20%) : 267,8
Montant TTC : 1606,8

Code Libellé Type Nature Format Longueur Remarques ou


(E/Ca) (A/N/AN) règle de gestion.

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Le M.C.D
Code Libellé Type Nature Longueur FORMAT REGLE
(E/Ca) (A/N/AN)
Num N° facture E N 5 99999 identifiant

date Date facture E AN 8 JJ/MM/AAAA

Code Code article E AN 5 identifiant

Design Désignation E AN 20
article
Tva Taux de TVA E N 5

Cdcli Code client E AN 5 identifiant

Nomcli Nom client E AN 20

Precli Prénom client E AN 15

Vilcli Ad. ville client E AN 15

Cposcli Code postal E AN 5 99999

Ruecli Ad. rue client E AN 30

PUHT Prix hors E N 4 9999


taxes
QTE Quantité E N 3 999

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Le M.C.D
La notion de dépendance fonctionnelle
 La dépendance fonctionnelle entre données est une propriété qui permet
de se guider dans leur structuration, de les regrouper par « affinités » de
manière relativement systématique.
 Cette notion est très similaire à celle de fonction en mathématique, où
y=f(x), signifie qu’à une valeur de x ne peut correspondre au plus qu’une
valeur de y.
Exemple : l’observation du dictionnaire précédemment établi et de la feuille
de calcul montre que de telles relations existent entre les rubriques :
 une seule date, 13/01/2010, correspond au numéro de facture 21345,
 une seule quantité, 2, correspond à une combinaison facture 21345 - article
2314,
 au numéro de facture 21345 correspond le seul client D8411
Ces relations coïncident avec la structure des données.

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Le M.C.D
La notion de dépendance fonctionnelle

Formalisation de la notion de dépendance fonctionnelle

 Il y a dépendance fonctionnelle (DF) entre une rubrique A et une rubrique


B du dictionnaire des données si, connaissant une valeur de A, on peut en
déduire au plus une valeur de B.
 A est la source (l’ origine) et B le but (la cible) de la dépendance, ce que
l’on écrit :

DF
A B

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Le M.C.D
La notion de dépendance fonctionnelle
Le graphe des dépendances fonctionnelles
 Ce graphe est un outil qui permet de schématiser l’ensemble des
dépendances fonctionnelles. Il fournit une première représentation
schématique de la structure des données.

Code Code client

Désignation
Nom
PUHT Prénom
Adr. Rue
Adr. Ville
Code postal
N° facture
Le symbole
représente une
source de DF combinée Date
Quantité
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Le M.C.D
S.A. BELAIR FACTURE N° 456
EXERCICE
rue de l'Isle
: L’ANALYSE DES DONNEES
CASABLANCA le 25/12/01

Doit: GALERIES DU PORT


34, avenue NASSR
CASABLANCA

Client n°: 789


CODE DESIGNATION QUANTITE PUHT TOTAL HT
ARTICLE
450067 parasol 12 120 1440
240099 chaise 5 30 150
120564 coussin 5 30 150

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Le M.C.D
Entité :
Représentation d'un objet réel, ayant une existence et une raison d'être dans le
système d'information.

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Le M.C.D
Entité :
Une entité peut être un acteur : client, usine, produit pourvue d’une existence intrinsèque.
 Une entité peut être un flux : commande, livraison  existe par l’intermédiaire d’acteurs.
Les propriétés :
Une propriété est une donnée élémentaire qui qualifie l’entité à laquelle elle se
rapporte :
 Chaque propriété prend des valeurs qui sont appelées occurrences de la propriété,
 Chaque propriété a un domaine de définition (ensemble de valeurs possibles),
 Chaque propriété se rattache toujours à une entité.
Identification d’une Entité :
C’est une propriété (ou ensemble de propriétés) particulière qui permet
d’identifier de façon unique une occurrence de l’entité.
 Pour être identifiant, la ou le groupe de propriétés ne doit pas prendre plusieurs fois la même
valeur sur l’ensemble des occurrences de l’entité.
 L’identifiant figure en premier dans la liste des propriétés
 Il est souligné

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Le M.C.D
Association (ou Relation)
Objet permettant d'associer deux ou plusieurs entités. Ce lien est nommé et
est, par convention, très souvent un verbe à l'infinitif.

Exemple : entre deux entités, Personne et Ordinateur, une relation nommée


Posséder peut être mise, et on lit "une personne possède un ordinateur" et,
dans l'autre sens, 'un ordinateur est possédé par une personne".

PERSONNE ORDINATEUR

Possède NOM TEXTE


NOM TEXTE

Association
Entité Entité

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Le M.C.D
Cardinalité d’une Association
C'est le nombre d'occurrences, minimal et maximal, d'une association par
rapport à chaque occurrence d'une entité donnée. D'une entité donnée vers
une association donnée.

IMMEUBLE LOCAL

N° N°
1,n 1,1

OUVRAGE TYPE

N° N°
1,1 0,n

OUVRAGE AUTEUR

N° N°
1,n 1,n

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Le M.C.D
Cardinalité d’une Association
Ex1 :

EMPLOYE SOCIETE
A
1,1 1,n

Un employé a une et une seule société. Une société a 1 ou n employés.

Ex2 :

COMMANDE PRODUIT
COMPOSE

1,n QUANTITE 0,n

Une commande est composée de 1 ou n produits distincts en certaine quantité.


Un produit est présent dans 0 ou n commandes en certaine quantité.

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Le M.C.D
Cardinalité d’une Association
Ex 3 :
Langue

ETUDIANT
0,n
Parle
1,n
NIVEAU

0,n

Un étudiant parle une ou plusieurs langues avec un niveau.


Chaque langue est donc parlée par 0 ou n étudiants avec un niveau.
Pour chaque niveau, il y a 0 ou plusieurs étudiants qui parlent une langue.

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Le M.C.D
Cas des associations de dimension "1" (dites "réflexives") :

Est le supérieure de

0,n
SALAIRIE
SE SITUE PAR RAPPORT A

0,1
Est le subordonné de

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Le M.C.D
Cas des associations de dimension "3"

OUVRAGE

LIBRAIRIE
0,n
Stocke
0,n Quantité

0,n EDITEUR

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Le M.C.D
Etude de Cas :

Une entreprise X vend des véhicules toutes marques


qu’elle stocke dans de grands entrepôts. Dans un
même entrepôt, nous pouvons trouver plusieurs
marques de véhicules, cependant, pour des raisons de
logistiques, le gérant de la société X a exigé de ses
employés qu’une marque ne puisse se trouver que
dans un seul entrepôt. Chaque attaché commercial
gère son propre portefeuille de clients.
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Le M.C.D
Etude de Cas :
Objet :
Vente de véhicules toute marque

Application :
Statistiques commerciales

Résultats attendus :
 Nombre de véhicules achetés par un client ?
 Chiffre d’affaire réalisé par une marque ?
 Quelles sont les marques entreposées dans un entrepôt ?

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Le M.C.D
Données :
 Nom de marque
 Nom de dépôt
 Nom du type
 Puissance fiscale
 Nom du responsable commercial pour une marque
 Prix unitaire d’un type de véhicule
 Adresse de dépôt
 Nom, adresse du client
 Quantité d’une vente
 Date d’une vente
 Nom de l’attaché commercial
 Adresse de l’attaché commercial

Contraintes sur les données :


 Un dépôt peut-être multi-marques,
 Une marque ne se trouve que dans un seul entrepôt,
 Un attaché gère plusieurs clients,
 Un client est géré par un seul attaché Hassan IFASSIOUEN 41

DEPOT

Le M.C.D Nom de dépôt

1,n
entreposer

ATTACHE
1,1

MARQUE
appartenir
1,n Nom de marque
1,n

Gérer
1,1
TYPE DE VEHICULE

1,1 Nom de type


CLIENT 0,n
Vendre
CODE CLIENT
0,n Quantité
DATE
0,n
Quantième

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Le M.L.D
 Ce modèle permet de constituer une base de données au sens
logique au moyen de tables désignées aussi sous le terme de
relations
Les Concepts du MLD
 L’attribut : C’est le plus petit élément d’information enregistré
dans une base de données . Il possède un nom et prend des valeurs
dans un domaine de valeurs bien déterminé .
 La Relation : Une relation ( appelée aussi table ) est un
ensemble d’attributs significativement.

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Le M.L.D
Les Contraintes d’Intégrité :
 Elles représentent un ensemble de règles fondamentales dont l’application permet
de garantir la cohérence du schéma relationnel d’une base de données .

Ces règles contrôlent la cohérence des valeurs prises par :


 les attributs par rapport à leur domaine de valeurs (contrainte
d’intégrité de domaine)
 Exemple : Si l’attribut ‘ N° Client ’ est défini sur un domaine de valeurs numériques , il ne
peut pas contenir de lettres .

 les clés primaires des relations ( contraintes d’intégrité de relations )


L’intégrité de relation concerne les valeurs d ’une clé primaire qui doivent être uniques ( pas de
doublons ) et non nulles ( toujours spécifiées ) .

 les clés étrangères des relations ( contraintes d’intégrité référentielles )


 L’intégrité référentielle stipule qu’une clé étrangère ne peut prendre que les valeurs définies
dans le domaine primaire de la clé primaire à laquelle elle est associée .

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Le M.L.D
 Le MLD est construit à partir du MCD en appliquant des règles de transformation simples
aux entités et aux associations .
 Les entités donnent toujours lieu à des relations dans le MLD .
 Les associations , selon leur cardinalités , peuvent ou non donner lieu à des relations.
 Transformation des Entités

Relation A
ENTITE A Ao A1 A2 A3
Clé
Identifiant Ao
Propriété A1
Propriété A2
Propriété A3

Une entité A du MCD devient la relation ( ou table ) : A ( Ao# , A1 , A2 , A3 )

L’identifiant Ao de l’entité A devient la clé primaire Ao# de la relation A .


Les autres propriétés deviennent les attributs de la relation A .
Les occurrences de l’entité deviennent les tuples de la relation A .
Le degré de la relation A est le nombre d’attributs de cette relation ( ici deg (A) = 4 )
La cardinalité de la relation A désigne le nombre de tuples de cette relation
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Construction du Modèle Logique de Données

2 ) Transformation des Associations

2.1 ) Association plusieurs [ 0, N ou 1, N ] à plusieurs [ 0, N ou 1, N ]

ENTITE A ENTITE B

* ,N * ,N Identifiant Bo
Identifiant Ao Association Propriété B1
Propriété A1 Propriété B2
Propriété A2
Propriété A3

Représentation graphique du MLDR


Relations obtenues : A , B et C
A ( Ao# , A1 , A2 , A3 )
A C
B ( Bo# , B1 , B2 )
Cas d’une association non porteuse : C ( Ao# , Bo# ) Ao # B
Ao #
Cas d’une association porteuse des propriétés : C1, C2,... A1 Bo # Bo #
C ( Ao# , Bo# , C1 , C2 , …) A2 B1
A3 B2

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Construction du Modèle Logique de Données

2 ) Transformation des Associations

2.1 ) Association plusieurs [ 0, N ou 1, N ] à plusieurs [ 0, N ou 1, N ]

Exemple :

DEPOT ARTICLE
1 ,N 0 ,N
N° Dépôt Stocker Code Article
Adresse Libellé
Ville Qté stock

Relations obtenues :
DEPOT ( N° Dépôt # , Adresse, Ville )
ARTICLE ( Code Article # , Libellé , Qté Stock )
STOCKER ( N° Dépôt # , Code Article # )

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Construction du Modèle Logique de Données


2.2 ) Association hiérarchique Un [ 0, 1 ou 1, 1 ] à Plusieurs [ 0, N ou 1, N ]

ENTITE A ENTITE B

* ,1 Identifiant Bo
Identifiant Ao Association * , N Propriété B1
Propriété A1
Propriété B2
Propriété A2

Cette association traduit la dépendance fonctionnelle inter-entités : Ao Bo


L’entité A qui émet la dépendance fonctionnelle reçoit au niveau logique l’identifiant de l’autre entité B .
La clé primaire Bo # migre dans la relation A comme attribut clé étrangère ou externe .

Relations obtenues : A ,B Représentation graphique du MLD

A ( Ao# , A1 , A2, Bo# ... ) A B


B ( Bo# , B1 , B2 , ...) Ao # Bo #
A1 B1
A2 B2
Bo #

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Construction du Modèle Logique de Données


2.2 ) Association hiérarchique Un [ 0, 1 ou 1, 1 ] à Plusieurs [ 0, N ou 1, N ]

Exemple :

Employé

Matricule 1, 1 1, N SERVICE
Nom N° Service
Prénom Libellé Service
Fonction

Relations obtenues :
EMPLOYE ( Matr. # , Nom , Prénom ,
Fonction , N° Service # )
SERVICE ( N° Service # , Libellé Service )

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Construction du Modèle Logique de Données


2.3 ) Association hiérarchique Un [ 0, 1 ou 1, 1 ] à Un [ 0, 1 ou 1, 1 ]

ENTITE A ENTITE B
Identifiant Ao * ,1 Association * , 1 Identifiant Bo
Propriété A1 Propriété B1
Propriété A2 Propriété B2

Cette association traduit l’existence de 2 dépendances fonctionnelles inter-entités : Ao Bo et Bo Ao


La migration de clé peut se faire dans un sens ou l’autre selon les besoins du système d’information .
Si la cardinalité d’un côté de l’association est 1, 1 ( exemple côté Entité A ) , il est conseillé de choisir
la migration de la clé primaire Bo # dans la relation A comme clé étrangère ( règle équivalente au cas
d’une association hiérarchique )
Relations obtenues : A ,B Représentation graphique du MLDR

A ( Ao# , A1 , A2, Bo# ... ) A B


B ( Bo# , B1 , B2 , ...) Ao # Bo #
A1 B1
A2 B2
Bo #

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Construction du Modèle Logique de Données


2.3 ) Association hiérarchique Un [ 0, 1 ou 1, 1 ] à Un [ 0, 1 ou 1, 1 ]

Exemple :

FACTURE REGLEMENT
0, 1 1, 1
N° Facture N° Règlement
Date Facture Payer
Date Règlement
Montant TTC Montant Règl.

Relations obtenues :
FACTURE ( N° Facture # , Date Facture , Montant TTC )

REGLEMENT ( N° Règl. # , Date Règl. , Montant Règl. , N° Facture # )

Hassan IFASSIOUEN 51

Construction du Modèle Logique de Données


2.4 ) Association réflexive Plusieurs [ 0, N ou 1, N ] à Plusieurs [ 0, N ou 1, N ]

* ,N
ENTITE A

Identifiant Ao Association
Propriété A1
Propriété A2
* ,N
Relations obtenues : A ,B Représentation graphique
du MLD
A ( Ao# , A1 , A2 , ... )
B ( Ao1# , Ao2# ) : Cas d’une assoc. non porteuse A
B ( Ao1# , Ao2# , B1 , B2 , ...) : Cas d’une assoc. porteuse
Ao #
A1
A2 B

Ao1 #
Ao2 #
B1
B2

Hassan IFASSIOUEN 52

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19/10/2015

Construction du Modèle Logique de Données


2.4 ) Association réflexive Plusieurs [ 0, N ou 1, N ] à Plusieurs [ 0, N ou 1, N ]

Exemple :
Est parent de
PERSONNE 0, N
N° CIN Parenté
Nom
Prénom 1, N
Est enfant de

Relations obtenues :
PERSONNE ( N° CIN # , Nom , Prénom )

PARENTE ( N° CIN_Parent # , N° CIN_Enfant # )

Hassan IFASSIOUEN 53

Construction du Modèle Logique de Données


2.5 ) Association réflexive hiérarchique Un [ 0, 1 ou 1, 1 ] à Plusieurs [ 0, N ou 1, N ]

* ,N
ENTITE A

Identifiant Ao Association
Propriété A1
Propriété A2
* ,1

Représentation graphique
du MLD
Relation obtenue : A
A

A ( Ao# , A1 , A2 , ... , Ao’ # ) Ao #


A1
A2
Ao‘ #

Hassan IFASSIOUEN 54

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Construction du Modèle Logique de Données


2.5 ) Association réflexive hiérarchique Un [ 0, 1 ou 1, 1 ] à Plusieurs [ 0, N ou 1, N ]

Exemple :

Est Chef de
SALARIE
0, N
Matricule
Nom
Encadrement
Prénom 0, 1
Fonction A pour Chef

Relation obtenue :
SALARIE ( Matricule # , Nom , Prénom ,
Fonction , Matricule_Chef # )

Hassan IFASSIOUEN 55

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