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Baccalauréat, session 2018.

UNION DES COMORES Examen : Baccalauréat


MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE Session : 2018 Durée : 3h 00 Nbr pages : 2

Corrigé : S.V.T Coeff. : 4 Série : D

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Série D

Sujet 1
Exercice 1 : (7 points)
1) Analyse des expériences
- Expérience 1: des rattes ovariectomisées ne sécrètent pas des hormones ovariennes (œstrogènes et progestérone) (0,5 pt).
Comme ces femelles ont une hypertrophie de l'hypophyse et une hypersécrétion des hormones hypophysaires, on peut
supposer que les hormones ovariennes inhibent l'activité hypophysaire(0,25 pt). L'injection des œstrogènes chez ces rattes
entraine une diminution de la sécrétion des hormones hypophysaires (0,25 pt). Les œstrogènes ont donc un rétrocontrôle négatif
sur l'hypophyse. (0,5pt)
- Expérience 2: L'hypophyse par le biais de ses hormones, contrôle l'activité ovarienne (0,5 pt).
Les œstrogènes sont sécrétées en faible quantité par les follicules ovariens (0,25 pt).
L'absence de sécrétion de progestérone montre qu'il n'y a pas de corps jaune et donc pas
d'ovulation au préalable(0,25 pt). L'hypophyse contrôle donc le cycle ovarien de la ratte (0,5 pt).
- Expérience 3: Ce sont les neurosécrétions hypophysaires qui contrôlent l'activité ovarienne,
notamment le cycle ovarien. (0,5pt)
- Expérience 4: La sécrétion des hormones hypophysaires est contrôlée par une sécrétion
hypothalamique. (0,5 pt)
On peut conclure que l'activité ovarienne chez la ratte est sous le contrôle de l'hypophyse
antérieure (0,5 pt) qui elle, est sous le contrôle de l'hypothalamus postérieure (0,5 pt).
2) Schéma simple montrant les relations existant entre l'hypothalamus, l'hypophyse et les
ovaires (2 pts)
Exercice 2 : (6 points)
1) Chaque malade est issu d'au moins un parent malade. L'allèle de la maladie est dominant. (0,75 pt)
La maladie attrape aussi bien des filles que des garçons dans la famille. L'allèle de la maladie est autosomal. (0,75 pt).
2) Soit M l'allèle malade et m l'allèle normal. Génotypes des membres de cette famille:
Si l'individu I1 était homozygote pour l'allèle de la maladie, tous ses descendants devraient être malades. Ce qui
n'est pas le cas. 1/2 M 1/2 m
I1: M//m; (0,25 pt); I2: m//m (0,25 pt); II1: m//m (0,25 pt);II2: m//m (0,25 pt);II3: M//m(0,25 pt); II4: m//m(0,25 pt);
m 1/2 M//m
II5: m//m(0,25 pt); III1: m//m(0,25 pt); III2: M//m(0,25 pt); III3: m//m(0,25 pt); IV1: M//m(0,25 pt) IV2: m//m (0,25 pt)
3) le risque pour le couple I1 et I2 d'avoir un enfant atteint est de: 1/2 (0,5 pt) (1 pt)
Exercice 3 : (7 points)
1) - En greffant aux enfants des fragments de leur propre peau, il n'y a pas de rejet de greffons car ces derniers sont considérés
comme faisant partie du soi. Il y a une compatibilité du système HLA, l'organisme ne peut développer aucune réaction
immunitaire (0,75 pt).
- Par contre les greffons d'un autre donneur sont rejetés, car ils sont reconnus comme non-soi (0,25 pt). L'organisme réagit par le
système immunitaire à médiation cellulaire, par le biais des lymphocytes T effecteurs (0,25 pt). Les greffons sont détruits au bout
de quelques jours (0,25 pt).
2) Indiquons brièvement les causes:
a- les greffons de l'individu B sont rejetés par l'individu A, car les greffons B sont considérés comme non-soi par l'individu A (0,5
pt). Le système immunitaire de l'individu A se débarrasse de ces greffons étrangers par le biais des lymphocytes T effecteurs au
bout de 10 jours. (1 pt)
b- Le raccourcissement du délai avant rejet est dû au fait que lors de la première greffe, l'individu A a développé des
lymphocytes T mémoire (0,5 pt). Au cours du deuxième contact, ces lymphocytes T mémoire se sont vite multipliés entrainant
une réponse très rapide. (1 pt)
c- Les fragments provenant des individus C, D et E sont considérés comme non-soi mais comme c'est leur 1er contact avec
l'individu A, les greffons sont détruits au bout de 6 à 9 jours car l'individu A ne disposait pas de lymphocytes T mémoire pour
ces greffons (0,5 pt). Tandis que le greffon B est rejeté rapidement car l'individu A disposait de Lymphocytes T mémoire pour le
greffon B (0,5 pt).
3)Les cellules épidermiques de nouveau-né humain sont acceptées par des souris sans thymus. Le non rejet des greffons est
dû au fait que ces derniers ne sont pas considérés comme non-soi par ces souris (0,5 pt). Une souris sans thymus ne possède
pas de lymphocytes T matures (0,5 pt), et donc elle ne peut pas développer une réaction immunitaire à médiation cellulaire.
Aucune greffe ne peut donc pas être rejetée par cette souris (0,5 pt).
Sujet 2
Exercice 1: (7 points)
1) On peut dire que la souche R est non virulente (0,5 pt) tandis que la souche S est virulente (0,5 pt).
2) - Les bactéries S tuées par la chaleur ne sont pas virulentes (0,5 pt). La substance responsable de la virulence chez les
bactéries S est détruite par la chaleur (0,5 pt).
- Au début, dans la culture, on ne dispose que des bactéries R vivantes et des bactéries S tuées.
La souche R est non virulente. Elle ne peut pas être à l'origine de la mort des souris.(0,5 pt)
La mort des souris ne peut être provoquée dans ce cas que par la souche S virulente des pneumocoques observées chez les
souris malades (0,5pt). Une substance des bactéries S tuées a transmis la virulence à des bactéries R vivantes. (0,5 pt)
3) On peut conclure que les bactéries S vivantes observées chez les souris malades, proviennent de la transformation des
bactéries R vivantes en présence des bactéries S tuées, en bactéries S vivantes (1 pt)
4) L'ADN purifié des bactéries S associé à des bactéries vivantes de souche R, injectées à des souris provoquent leur mort. Les
bactéries de souche S sont responsables de la mort de ces souris (0,5 pt).
L'ADN des bactéries S induit une fraction des bactéries R à devenir virulentes (0,5 pt). Elles sont transformées en bactéries S (0,5
pt).
5) A partir des expériences 3 et 4, on peut conclure que l'ADN est le support de l'information génétique. (1 pt)
Exercice 2: ( 6 points)
1) Recensement des différents types d'asques
On observe que le bouquet possède 6 types d'asques: (0,5 pt)
type I: nn nn bb bb (0,25 pt) type II: bb bb nn nn (0,25 pt) type III: bb nn nn bb (0,25 pt)
type IV: nn bb bb nn (0,25 pt) type V: nn bb nn bb (0,25 pt) type VI: bb nn bb nn (0,25 pt)
(ou 6 schémas montrant chaque type d'asques avec l'ordre des spores)
2) Mécanismes de formation des différents types d'asques
Les asques de types I et II sont des asques pré-réduits Les asques de types III, IV, V et VI sont des asques post-
(0,5 pt) . Il n'y a pas eu de crossing-over au cours de la réduits(0,5 pt) . Il y a eu un crossing-over au cours de la méiose
méiose (0,5 pt) avec une variation dans le rangement des chromatides (0,5 pt) .

(1 pt)
(1 pt)
Exercice 3 : (7 points)
1) - Le tracé I correspond à l'enregistrement électrique au niveau du motoneurone.
les stimulations d'intensités croissantes i1, i2 et i3 sont infraliminaires. le potentiel enregistré au niveau du motoneurone (PPSE)
n'atteint pas le seuil de dépolarisation (0,25 pt). les intensités de stimulation i4 et i5 sont supraliminaires, car le potentiel (PPSE)
atteint le seuil provoquant l'apparition du potentiel d'action du motoneurone. Les stimulations supraliminaires croissantes
engendrent le même potentiel d'action (amplitude constante). (0,25 pt)
- Le tracé II correspond à l'enregistrement au niveau des fibres nerveuses sensitives du muscle. Les intensités croissantes de
stimulation i1, i2 et i3 sont infraliminaires(0,25 pt). Car elles ne provoquent aucune dépolarisation de la fibre nerveuse (0,25 pt). Les
intensités croissantes de stimulation i4 et i5 sont supraliminaires. Car elles provoquent l'apparition du potentiel d'action avec une
amplitude constante (0,25 pt). Les fibres nerveuses sensitives obéissent à la loi du tout ou rien (0,25 pt).
2) Les stimulations croissantes i1, i2 et i3 entrainent des PPSE qui n'atteignent pas le seuil de dépolarisation(0,25 pt). Ces
stimulations sont infraliminaires (0,25 pt). Par contre les stimulations i4 et i5 entrainent des PPSE atteignant le seuil, et sont à
l'origine de la dépolarisation du motoneurone (0,25 pt). Ces stimulations sont supraliminaires. (0,25 pt)
3) Pour pouvoir émettre un potentiel d'action, la stimulation de la fibre doit être supraliminaire pour provoquer une dépolarisation
(0,5 pt). cette dépolarisation doit atteindre une valeur seuil pour permettre l'ouverture brutale des canaux Na+ voltage-
dépendants (0,5 pt).
4) avec une même intensité de stimulation infraliminaire, si le délai de deux stimulations successives est très courte, il y a
l'apparition d'un potentiel d'action du motoneurone (0,5pt). Si le délai est long, le PPSE n'atteint pas le seuil de dépolarisation (0,5
pt). On peut prévoir l'aspect des tracés dans l'oscillographe 2. dans les 4 premiers cas rien ne sera enregistré(0,25 pt). dans le
dernier cas (5ème), on aura un potentiel d'action. (0,25 pt)
5) Lorsque le seuil du potentiel du motoneurone est atteint(0,5 pt), quelque soit l'intensité du stimulus, le potentiel d'action est
toujours la même (loi du tout ou rien) (0,5 pt).
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