Vous êtes sur la page 1sur 6

Examen : Baccalauréat

Corrigé : S.V.T Session : 2018


Série : A1 A2 A4 C D G Stc Sti
Nbr pages : 6 Durée : 2 A1C et 3D
Coeff. : 2 2 4

Série A1
Sujet 1
Exercice 1 : ( 7points)
1) Les figures montrent une cellule en division (0,5 pt). Il s'agit d'une mitose. (0,5 pt)
2) Analyse de chaque figure
A: les chromosomes ont une condensation maximale et forment une plaque équatoriale(0,25 pt). C'est une
métaphase. (0,25 pt)
B: Les chromosomes sont condensés mais ils gardent un aspect rond laissant penser à la disparition de
l'enveloppe nucléaire (0,25 pt). C'est une prophase. (0,25 pt)
C: Il y a formation de deux cellules et dans chaque cellule, il y a un lot de chromosomes décondensés avec une
chromatide par chromosome. on tend vers la fin de la cytodiérèse (0,25 pt). c'est une télophase. (0,25 pt)
D: Les chromosomes se sont séparés au niveau des centromères. chaque lot de chromosomes à une chromatide
migrent vers un pôle en sens opposé (ascension polaire) (0,25 pt). C'est une anaphase. (0,25 pt)
- L'ordre chronologique des étapes de la division cellulaire est la suivante: B, A, D et C (1 pt)
3) La cellule de la figure A possède 4 chromosomes 2n= 4 (1 pt)
4) Chaque chromosome est en deux exemplaires. (0,5 pt) C'est une cellule diploïde. (0,5 pt)
5) A part les fibres chromosomiales, on distingue chez une cellule animale, les fibres achromatiques. (0,5 pt).
Ces fibres n'existent pas chez une cellule végétale. (0,5 pt)
Exercice 2 : (7 points)
1) En F1, tous les pois sont à graines lisses. C'est la loi de l'uniformité qui est la 1ère loi de Mendel. (1 pt)
2) - L'allèle dominant est celui du caractère graines lisses (L). (0,5 pt)
- L'allèle récessif est celui du caractère graines ridées (l). (0,5 pt)
3) En F2, on a obtenu les proportions phénotypiques suivantes:
5474 [ L] soit 74,74% et 1850 [l] soit 25, 25%. (0,5 pt)
Environ 75% des pois ont un phénotype dominant et 25% des pois ont un phénotype récessif. Il y a eu
disjonction des allèles pendant la formation des gamètes F1. (1 pt)
4) C'est la 2ème loi de Mendel (1 pt)
5) C'est un test cross (1 pt)
6) - Les pois F1 formeront deux types de gamètes équiprobables: 50% L et 50% l. (0,25 pt)
- Les pois à graines ridées formeront un seul type de gamètes l. (0,25 pt)
-Dans ce croisement Mendel obtiendrait alors: 50% de pois à graines lisses [L] et 50% de pois à graines ridées [l]. (1 pt)
Exercice 3 : (6 points)
1) La fibre N1 est un neurone pré-synaptique (0,5 pt) et N2 est un neurone post-synaptique(0,5 pt).
2) Le potentiel enregistré dans la fibre N1 est un potentiel d'action pré-synaptique(0,5 pt). Celui enregistré dans la
fibre N2 est un potentiel d'action post-synaptique(0,5 pt).
3) En R1, on a enregistré un potentiel d'action. La stimulation de la fibre N1 provoque l'ouverture des canaux
Na+ voltage-dépendants, il y a entrée des ions Na+ dans la fibre qui est à l'origine de la dépolarisation (0,75 pt).
Puis les canaux Na+ se referment et les canaux K+ voltage-dépendants s'ouvrent. Il y a une sortie des ions K+ à
l'origine de la repolarisation (0,75 pt). Les canaux K+ se referment et la fibre retourne au potentiel de repos (0,5 pt).
4) En bloquant les canaux Na+ ou les canaux K+, il n'y aura ni entrée de Na+, ni sortie de K+(0,5 pt). Les
stimulations seraient à l'origine de l'ouverture de ces canaux voltage-dépendants (0,5 pt). Aucun potentiel
d'action n'est enregistré dans les deux fibres (0,5 pt). On peut confirmer alors que l'entrée de Na+ et la sortie de
K+ sont à l'origine des potentiels d'action enregistrés en R1 et en R2 (0,5 pt).

Baccalauréat, session 2018. Corrigé : SVT Page : 1/6


Sujet 2
Exercice 1 : (6 points)
Le schéma ci-dessous représente une séquence de nucléotides de l'ARN messager intervenant dans la mise en
place des derniers acides aminés de la chaîne B de l'insuline humaine.
ARNm …….GUGGAGAGCGU GGC UUC UUC UAC ACU CCU AAG ACU dernier nucléotide
1) - La transcription est la copie d'une molécule d'ADN en molécule d'ARN. (1 pt)
- La traduction est la synthèse d'une chaîne d'acides aminés à partir d'un ARNm. (1 pt)
2)Les étapes de la traduction sont: l'initiation, l'élongation et la terminaison.(1 pt)
3) Reconstitution de la séquence des huit derniers acides aminés de la chaîne B de l'insuline humaine en
utilisant le tableau du code génétique
ARNm ……. GGC UUC UUC UAC ACU CCU AAG ACU dernier nucléotide
Séquence d'acides aminés correspondants….GLY-PHE-PHE-TYR-THR-PRO-LYS-THR (1,5 pt)
4) En justifiant la réponse, représentation de la portion de gène codant la synthèse de cette chaîne de huit acides
aminés.
A partir de la séquence d'ARNm on en déduit le brin d'ADN non transcrit puis le brin d'ADN transcrit qui est
complémentaire au brin non transcrit. (0,5 pt)
……. GGC TTC TTC TAC ACT CCT AAG ACT brin non transcrit (0,5 pt)
……. CCG AAG AAG ATG TGA GGA TTC TGA brin transcrit (0,5 pt)
Exercice 2 : (7 points)
1) Attribuons à chaque lettre le nom correspondant? (2 pts)
A: follicules primordiaux (0,25 pt) B: follicule primaire (0,25 pt) C: follicule secondaire (0,25 pt)
D: follicule cavitaire (0,25 pt) E: follicule tertiaire (0,25 pt) F: follicule mûr (0,25 pt)
G: ponte ovulaire (0,25 pt) H: corps jaune (0,25 pt)
2) Le phénomène important qui se déroule le 14ème jour du cycle menstruel est la ponte ovulaire (ovulation) (0,5
pt). L'ovulation est la rupture du follicule mûr (0,5 pt), suivie de la sortie de l'ovocyte(0,5 pt) entouré des cellules
de la corona radiata. (0,5 pt)
3) Le cycle menstruel a trois phases: la phase folliculaire(0,5 pt), l'ovulation(0,5 pt) et la phase lutéinique. (0,5 pt)
4) Au cours de l'ovogenèse, une ovogonie subit une mitose(0,5 pt) et une méiose(0,5 pt).
Un seul gamète (ovotide) sera formé. (0,5 pt)
Exercice 3 : (7 points)
1) Le garçon hémophile Georges est issu de deux parents non hémophiles (0,5 pt). L'allèle responsable de
l'hémophilie est donc récessif (0,5 pt)
2) L'allèle de la maladie est porté par un chromosome sexuel. Il peut s'agir du chromosome Y qui n'existe que
chez les garçons ou d'un chromosome X (0,5 pt) . Si l'allèle de l'hémophilie est porté par un chromosome Y, les
hémophiles ne seraient que des garçons, et tout père hémophile donnerait des garçons tous hémophiles. Ce qui
n'est pas le cas dans cette famille. Le garçon hémophile est issu d'un père normal. L'allèle de l'hémophilie n'est
donc pas porté par un chromosome Y (0,5 pt). Il est alors porté par un chromosome sexuel X (0,5 pt).
3) Le tableau nous montre que l'individu E qui peut être normal car l'allèle de la maladie est récessif, porte un allèle muté
et un allèle normal tandis que l'individu D peut être hémophile, car il porte seulement un allèle muté (0,5 pt). Or un
garçon porte un seul chromosome X. Ce tableau peut alors nous permettre de répondre à la question 2 (0,5 pt).
4) On considère H l'allèle normal et h l'allèle muté de l'hémophilie.
L'individu A comme l'individu C, possède un allèle normal seulement. Il s'agit d'un garçon normal.
A et C correspondent à Charles et François ou vice versa (0,5 pt). le génotype de A et C est XHY (0,5 pt).
L'individu E correspond à Hortense car elle est hétérozygote (0,25 pt). son génotype est XHXh (0,5 pt).
L'individu B correspond à Valérie car elle a deux allèles normaux (0,25 pt). son génotype est XHXH (0,5 pt).
L'individu D correspond à Georges car il a l'allèle malade seulement (0,5 pt). Son génotype est XhY(0,5 pt).

Baccalauréat, session 2018. Corrigé : SVT Page : 2/6


Série C
Sujet 1
Exercice 1: (6 points)
1) Analyse de l'ADN contenu dans chaque tube:
Tube 1 : sur un milieu 14N, l'ADN de bactéries cultivées est léger car il ne possède que de l'azote léger 14N. (0,25 pt)
Tube 2 : sur un milieu 15N, l'ADN de bactéries cultivées est lourd car il ne possède que de l'azote lourd 15N. (0,25 pt)
Tube 3 : L'ADN des bactéries cultivées sur un milieu 15N, une génération après leur transfert sur un milieu 14N, est mixte car
il possède à la fois de l'azote lourd 15N et de l'azote léger 14N. (0,5 pt)
Tube 4 : Des bactéries cultivées sur un milieu 15N, deux générations après leur transfert sur un milieu 14N, possèdent de
l'ADN mixte et de l'ADN léger. (0,5 pt)
2) Interprétation des expériences
Une molécule d'ADN est constituée de deux brins de nucléotides complémentaires. Au cours de la réplication d'une
molécule d'ADN, chaque brin ancien synthétise un nouveau brin qui est son complémentaire (0,25 pt). Ainsi à la fin de la
réplication deux molécules d'ADN identiques sont formées (0,25 pt).
- Dans l'expérience 1, les brins d'ADN nouvellement synthétisés ne contiendraient que de l'azote léger et les brins anciens
ne contiennent que de l'azote léger (0,25 pt). C'est pourquoi on ne distingue que de l'ADN léger (0,25 pt).
- Dans l'expérience 2, les brins d'ADN nouvellement synthétisés ne contiendraient que de l'azote lourd et les brins anciens
ne contiennent que de l'azote lourd (0,25 pt). C'est pourquoi on ne distingue que de l'ADN lourd (0,25 pt).
- Dans l'expérience 3, l'ADN ancien contient de l'azote lourd. Comme le milieu de culture contient de l'azote léger, les brins
d'ADN nouvellement synthétisés vont contenir de l'azote léger (0,25 pt). C'est pourquoi on ne distingue que de l'ADN mixte
(brin lourd et brin léger) (0,25 pt).
- Dans l'expérience 4, dans la 1ère génération, l'ADN est mixte comme dans l'expérience 3. A la deuxième génération, le
brin lourd ancien va synthétiser un brin léger complémentaire et le brin léger ancien va synthétiser un brin léger nouveau
(0,25 pt). On aura donc une molécule d'ADN mixte et une molécule d'ADN léger (0,25 pt).
3) La réplication de l'ADN est semi-conservative (1 pt).
4) Aspect d'un cinquième tube à centrifugation obtenu à partir d'ADN de
bactéries de la culture sur milieu 15N, trois générations après leur transfert
sur milieu 14N (1pt)
Exercice 2: ( 7 points)
1) Caractéristiques ioniques essentielles d'une fibre nerveuse:
- Répartition ionique très inégale de part et d'autre de la membrane de l'axone: Beaucoup de Na+ et de Cl- à l'extérieur (0,25
pt), et beaucoup de K+ à l'intérieur (0,25 pt).
- Diffusion passive de Na+ et de K+ dans le sens décroissant de leur gradient de concentration (0,25 pt).
- Beaucoup de K+ sort, moins de Na+ entre dans la fibre nerveuse par le canal de fuite de K+ (0,25 pt)
- La pompe Na+/K+ permet le maintien de la dissymétrie des ions entre l'intérieur et l'extérieur de la fibre nerveuse (0,25 pt)
- Les canaux Na+ et K+ voltage-dépendants permettent la naissance des potentiels d'action (0,25 pt).
2) Analyse de l'expérience 1:
L'axone est devenu radioactif (0,25 pt). Le sodium a diffusé à travers la membrane de la fibre nerveuse(0,25 pt). Les
concentrations ioniques de l'axone et du milieu ne varient pas(0,5 pt). Il y a eu d'autre part une sortie des ions sodium
Na+(0,25 pt). Ce qui a maintenu les concentrations à l'intérieur comme à l'extérieur de la fibre (0,25 pt).
On remarque qu'il y a eu un maintien de l'équilibre dynamique des ions. (0,5 pt)
3) Analyse et interprétation des expériences 2 et 3 :
- La figure 1 montre une sortie lente de 24Na+, en absence de DNP (0,25 pt). Le DNP inhibiteur de la synthèse d'ATP, bloque
la sortie de 24Na+ (0,25 pt). En absence de DNP, la sortie de 24Na+ recommence (0,25 pt).
- La figure 2 montre qu'en présence de K+, il y a une sortie lente de 24Na+ (0,25 pt). Mais en absence de K+, la sortie de 24Na+
est très faible, même nulle(0,25 pt).
La sortie de 24Na+ de l'intérieur de la fibre nerveuse vers le milieu extérieur est corrélée à la synthèse d'ATP par la fibre (0,25
pt) et à la présence de K+ dans le milieu extérieur (0,25 pt). Ce mécanisme est assuré par la pompe ATPasique Na+/K+ (0,25
pt), il y a sortie d'ions Na+ et entrée de K+ contre leurs gradients de concentration (0,25 pt). C'est un transport actif des ions (0,25 pt).
4) Dans une fibre nerveuse, il y a un équilibre dynamique autour de la membrane. L'intérieur de la fibre est chargée en K+,
l'extérieur est chargé en Na+ (0,25 pt). Ce qui provoque le maintien du potentiel de repos à une valeur négative (0,25 pt).
L'ouverture des canaux Na+/K+ voltage-dépendants est à l'origine d'une dépolarisation (0,25 pt) et une repolarisation de la
membrane de la fibre: c'est le potentiel d'action (0,25 pt). La fermeture de ces canaux entraine le retour au potentiel de
repos.
Baccalauréat, session 2018. Corrigé : SVT Page : 3/6
Exercice 3 : (7 points)
1) Les malades sont issus de parents sains. L'allèle de la maladie est donc récessif. (1 pt)
2) Tous les malades sont des garçons. L'allèle de la myopathie est porté par un chromosome sexuel (0,5 pt). Tous les
garçons ne sont pas malades. Alors l'allèle n'est pas porté par le chromosome sexuel Y(0,5 pt). Il est donc porté par un
chromosome sexuel X. (0,5 pt)
3) Génotypes des individus: 4)
Soit M, l'allèle normal et m l'allèle de la maladie.

Sujet 22
Sujet
Exercice
Exercice1:1 (7 : (7points)
points)
1) Annotation de la cellule
1) La synthèse des protéines se déroulent en deux grandes étapes:
A: réticulum endoplasmique rugueux (0,5 pt) B: Appareil de Golgi (0,25 pt) C: vésicule golgienne (0,25 pt) D:
La transcription
cytoplasme de E:
(0,25 pt) l'ADN en ARNm dans
mitochondrie le noyau
(0,25 pt) F: et la traduction
noyau (0,25 pt) deG:l'ARNm
lumièreen protéines
acineuse dans
(0,25 pt) le cytoplasme. (0,5 pt)
2)LaLatraduction
synthèse commence
des protéines parsel'initiation,
déroulentsuivie de l'élongation
en deux grandes étapes: et enfin la terminaison. - L'initiation est la fixation des deux
La transcription
sous de l'ADN en
unités ribosomiales surARNm
le codon dans le noyau
initiateur AUG dept)
(0,25 et la traduction
l'ARNm. (0,5 pt) de l'ARNm en protéines dans le cytoplasme (0,25
pt) .
- L'élongation est caractérisée par la fixation d'un aminoacyl-ARNt sur le codon adjacent sur un autre site du ribosome.
La traduction commence par l'initiation, suivie de l'élongation et enfin la terminaison (0,25 pt).
- Cette étapeest
L'initiation estlasuivie dedes
fixation la formation
deux sous deunités
liaisons peptidiquessur
ribosomiales sur lelescodon
acidesinitiateur
aminés AUGqui sont côte à côte.
de l'ARNm. (0,5
(0,25 pt)pt)
- -L'élongation
La terminaison est caractérisée
est caractérisée par la par le passage
fixation du ribosome ausur
d'un aminoacyl-ARNt niveau d'un adjacent
le codon codon stop, provoquant
sur un autre siteladudissociation du
ribosome (0,25
. Cette étape
complexe
pt) est suivie de la formationpolypeptidique.
ARNm-ribosome-ARNt-chaîne de liaisons peptidiques
(0,5 pt) sur les acides aminés qui sont côte à côte(0,25 pt).
- La terminaison est caractérisée par le passage du ribosome au niveau d'un codon stop (0,25 pt) , provoquant la
2) Annotation de la cellule
dissociation du complexe ARNm-ribosome-ARNt-chaîne polypeptidique (0,25 pt).
A:- Analyse
3) réticulumduendoplasmique
document 2 rugueux (0,5 pt) B: Appareil de Golgi (0,25 pt) C: vésicule golgienne (0,25 pt) D:
Lecytoplasme
document(0,25 pt) E:
2 nous mitochondrie
montre que la radioactivité
(0,25 pt) F: noyau
est décelée en pt)
(0,25 G: lumière
premier acineuse
dans le réticulum endoplasmique
(0,25 pt) rugueux (0,25 pt) ,
puis
3) - l'appareil
Analyse du dedocument
golgi (0,252pt) et enfin dans les vésicules de sécrétion ou vésicules golgiennes (0,25 pt).
- Interprétation du document 2
Le document 2 nous montre que la radioactivité est décelée en premier dans le réticulum endoplasmique rugueux, puis
Le document 2 prouve que la synthèse de protéines démarre dans le réticulum endoplasmique rugueux (0,5 pt). La molécule
l'appareil detransite
synthétisée golgi etdans
enfinl'appareil
dans les vésicules
de golgi (0,5de sécrétion
pt), lieu de oumaturation
vésicules golgiennes.
des protéines(1 pt)
(0,25 pt), puis la molécule est stockée
- Interprétation
dans les vésicules du de
document 2 (0,25 pt) qui vont subir le phénomène d'exocytose (0,25 pt) vers la lumière acineuse (0,25 pt)
golgiennes
puis
Le les organes2 cibles
document prouvedequeceslamolécules
synthèse(0,25 pt).
de protéines démarre dans le réticulum endoplasmique rugueux. La molécule
synthétisée transite dans l'appareil de golgi, lieu de maturation des protéines, puis la molécule est stockée dans les
Exercice 2: (6 points)
vésicules
1) de golgiennes
En F1 toutes qui vontont
les drosophiles subir
le le phénomène
phénotype d'exocytose
sauvage vers
(0,25 pt) la lumière
. C'est acineuse
la loi de puis les
l'uniformité qui organes cibles deloices
est la première de
molécules.
Mendel (0,75(2pt).
pts)
2) Les caractères dominants sont corps gris (G) et ailes longues (L). (0,5 pt)
Exercice
Les 2 : (6récessifs
caractères points) sont corps ébène (g) et ailes vestigiales (l). (0,5 pt)
3)1) En F1 toutesdes
Interprétation les drosophiles
résultats deont le phénotype
la deuxième sauvage. C'est la loi de l'uniformité qui est la première loi de Mendel (1 pt )
génération:
En2) FLes
2, on a 1458 [GL]
caractères soit 57,90%
dominants sont corps gris ;(G)
(0,25 pt) 458et[gL]
ailessoit 18,19%
longues (L).(0,25 pt) ; 450 [Gl] soit 17,87% (0,25 pt)
(0,5 pt) et 152 [gl] soit
6,04% (0,25 pt)
Les caractères récessifs sont corps ébène (g) et ailes vestigiales (l). (0,5 pt)
Ces proportions phénotypiques sont proche de 9/16 [GL]; 3/16 [Gl]; 3/1 [gL] et 1/16 [gl] (0,5 pt). On peut supposer qu'il y a eu
3) Interprétation
une ségrégation des résultats dedes
indépendante la deuxième génération
allèles pendant (3 pts)
la formation des gamètes des individus F1(0,5 pt). Les gènes sont
En F2, on a 1458
indépendants. (1 pt)[GL] soit 57,90% (0,25 pt) ; 458 [gL] soit 18,19% (0,25 pt) ; 450 [Gl] soit 17,87% (0,25 pt) et 152 [gl] soit
4)6,04%
C'est (0,25
la loipt)
de la ségrégation indépendante qui est la 3ème loi de Mendel (1 pt)
Exercice 3: (7 points)
Ces proportions phénotypiques sont proche de 9/16 [GL]; 3/16 [Gl]; 3/1 [gL] et 1/16 [gl] (0,5 pt). On peut supposer qu'il y a eu
1) Analyse et interprétation de l'expérience 1:
- une ségrégation
Le greffon indépendante
de l'individu A est rejeté desparallèles pendant
l'individu B après la12formation
jours, cardes il estgamètes
considérédes individus
comme non-soiF1.(0,5
Lespt).gènes sont
L'organisme
deindépendants.
l'individu B a(1,5 pt)
développé une réaction immunitaire à médiation cellulaire(1 pt). Les lymphocytes T effecteurs sont activés
et4)ilsC'est
détruisent
la loi de le la
greffon (0,5 pt).indépendante qui est la 3ème loi de Mendel (1 pt)
ségrégation
- Le rejet n'est pas immédiat car c'est le 1er contact de l'antigène A avec l'organisme B (0,5 pt). Il n'y avait donc pas de
Exercice 3 :T(7mémoires
lymphocytes points) (0,5 pt).
2)1)Analyse
Analyseetetinterprétation
interprétationde de l'expérience
l'expérience 1? 2: Pourquoi ce rejet n'est pas immédiat? (3 pts)
Le greffon de l'individu A est détruit rapidement que pendant la 1ère expérience (0,5 pt) car au cours du 1er contact, l'individu
B a développé des lymphocytes T mémoires contre le greffon de l'individu A
(0,5 pt). Comme c'est un 2ème contact, les lymphocytes T mémoires se sont vite multipliés(0,5 pt) et ont réagi rapidement. Le
greffon est détruit en 7 jours(0,5 pt).
3) Les greffons rejetés sont mis en 1er contact avec l'individu B (0,5 pt). Ils sont reconnus comme non-soi pour la première
fois (0,5 pt). L'individu B n'a pas produit des lymphocytes T mémoires pour ces différents antigènes (0,5 pt). La réponse est
celle d'un premier contact avec un antigène au niveau du délai (12 jours) (0,5 pt).
Le rejet de greffe est une réponse immunitaire à médiation cellulaire (0,5 pt). Chaque antigène serait à l'origine de la
production de lymphocytes T effecteurs spécifiques (0,5 pt).

Baccalauréat, session 2018. Corrigé : SVT Page : 4/6


Série D
Sujet 1
Exercice 1 : (7 points)
1) Analyse des expériences
- Expérience 1: des rattes ovariectomisées ne sécrètent pas des hormones ovariennes (œstrogènes et progestérone) (0,5 pt).
Comme ces femelles ont une hypertrophie de l'hypophyse et une hypersécrétion des hormones hypophysaires, on peut
supposer que les hormones ovariennes inhibent l'activité hypophysaire(0,25 pt). L'injection des œstrogènes chez ces rattes
entraine une diminution de la sécrétion des hormones hypophysaires (0,25 pt). Les œstrogènes ont donc un rétrocontrôle négatif
sur l'hypophyse. (0,5pt)
- Expérience 2: L'hypophyse par le biais de ses hormones, contrôle l'activité ovarienne (0,5 pt).
Les œstrogènes sont sécrétées en faible quantité par les follicules ovariens (0,25 pt).
L'absence de sécrétion de progestérone montre qu'il n'y a pas de corps jaune et donc pas
d'ovulation au préalable(0,25 pt). L'hypophyse contrôle donc le cycle ovarien de la ratte (0,5 pt).
- Expérience 3: Ce sont les neurosécrétions hypophysaires qui contrôlent l'activité ovarienne,
notamment le cycle ovarien. (0,5pt)
- Expérience 4: La sécrétion des hormones hypophysaires est contrôlée par une sécrétion
hypothalamique. (0,5 pt)
On peut conclure que l'activité ovarienne chez la ratte est sous le contrôle de l'hypophyse
antérieure (0,5 pt) qui elle, est sous le contrôle de l'hypothalamus postérieure (0,5 pt).
2) Schéma simple montrant les relations existant entre l'hypothalamus, l'hypophyse et les
ovaires (2 pts)
Exercice 2 : (6 points)
1) Chaque malade est issu d'au moins un parent malade. L'allèle de la maladie est dominant. (0,75 pt)
La maladie attrape aussi bien des filles que des garçons dans la famille. L'allèle de la maladie est autosomal. (0,75 pt).
2) Soit M l'allèle malade et m l'allèle normal. Génotypes des membres de cette famille:
Si l'individu I1 était homozygote pour l'allèle de la maladie, tous ses descendants devraient être malades. Ce qui
n'est pas le cas. 1/2 M 1/2 m
I1: M//m; (0,25 pt); I2: m//m (0,25 pt); II1: m//m (0,25 pt);II2: m//m (0,25 pt);II3: M//m(0,25 pt); II4: m//m(0,25 pt);
m 1/2 M//m
II5: m//m(0,25 pt); III1: m//m(0,25 pt); III2: M//m(0,25 pt); III3: m//m(0,25 pt); IV1: M//m(0,25 pt) IV2: m//m (0,25 pt)
3) le risque pour le couple I1 et I2 d'avoir un enfant atteint est de: 1/2 (0,5 pt) (1 pt)
Exercice 3 : (7 points)
1) - En greffant aux enfants des fragments de leur propre peau, il n'y a pas de rejet de greffons car ces derniers sont considérés
comme faisant partie du soi. Il y a une compatibilité du système HLA, l'organisme ne peut développer aucune réaction
immunitaire (0,75 pt).
- Par contre les greffons d'un autre donneur sont rejetés, car ils sont reconnus comme non-soi (0,25 pt). L'organisme réagit par le
système immunitaire à médiation cellulaire, par le biais des lymphocytes T effecteurs (0,25 pt). Les greffons sont détruits au bout
de quelques jours (0,25 pt).
2) Indiquons brièvement les causes:
a- les greffons de l'individu B sont rejetés par l'individu A, car les greffons B sont considérés comme non-soi par l'individu A (0,5
pt). Le système immunitaire de l'individu A se débarrasse de ces greffons étrangers par le biais des lymphocytes T effecteurs au
bout de 10 jours. (1 pt)
b- Le raccourcissement du délai avant rejet est dû au fait que lors de la première greffe, l'individu A a développé des
lymphocytes T mémoire (0,5 pt). Au cours du deuxième contact, ces lymphocytes T mémoire se sont vite multipliés entrainant
une réponse très rapide. (1 pt)
c- Les fragments provenant des individus C, D et E sont considérés comme non-soi mais comme c'est leur 1er contact avec
l'individu A, les greffons sont détruits au bout de 6 à 9 jours car l'individu A ne disposait pas de lymphocytes T mémoire pour
ces greffons (0,5 pt). Tandis que le greffon B est rejeté rapidement car l'individu A disposait de Lymphocytes T mémoire pour le
greffon B (0,5 pt).
3)Les cellules épidermiques de nouveau-né humain sont acceptées par des souris sans thymus. Le non rejet des greffons est
dû au fait que ces derniers ne sont pas considérés comme non-soi par ces souris (0,5 pt). Une souris sans thymus ne possède
pas de lymphocytes T matures (0,5 pt), et donc elle ne peut pas développer une réaction immunitaire à médiation cellulaire.
Aucune greffe ne peut donc pas être rejetée par cette souris (0,5 pt).

Baccalauréat, session 2018. Corrigé : SVT Page : 5/6


Sujet 2
Exercice 1: (7 points)
1) On peut dire que la souche R est non virulente (0,5 pt) tandis que la souche S est virulente (0,5 pt).
2) - Les bactéries S tuées par la chaleur ne sont pas virulentes (0,5 pt). La substance responsable de la virulence chez les
bactéries S est détruite par la chaleur (0,5 pt).
- Au début, dans la culture, on ne dispose que des bactéries R vivantes et des bactéries S tuées.
La souche R est non virulente. Elle ne peut pas être à l'origine de la mort des souris.(0,5 pt)
La mort des souris ne peut être provoquée dans ce cas que par la souche S virulente des pneumocoques observées chez les
souris malades (0,5pt). Une substance des bactéries S tuées a transmis la virulence à des bactéries R vivantes. (0,5 pt)
3) On peut conclure que les bactéries S vivantes observées chez les souris malades, proviennent de la transformation des
bactéries R vivantes en présence des bactéries S tuées, en bactéries S vivantes (1 pt)
4) L'ADN purifié des bactéries S associé à des bactéries vivantes de souche R, injectées à des souris provoquent leur mort. Les
bactéries de souche S sont responsables de la mort de ces souris (0,5 pt).
L'ADN des bactéries S induit une fraction des bactéries R à devenir virulentes (0,5 pt). Elles sont transformées en bactéries S (0,5
pt).
5) A partir des expériences 3 et 4, on peut conclure que l'ADN est le support de l'information génétique. (1 pt)
Exercice 2: ( 6 points)
1) Recensement des différents types d'asques
On observe que le bouquet possède 6 types d'asques: (0,5 pt)
type I: nn nn bb bb (0,25 pt) type II: bb bb nn nn (0,25 pt) type III: bb nn nn bb (0,25 pt)
type IV: nn bb bb nn (0,25 pt) type V: nn bb nn bb (0,25 pt) type VI: bb nn bb nn (0,25 pt)
(ou 6 schémas montrant chaque type d'asques avec l'ordre des spores)
2) Mécanismes de formation des différents types d'asques
Les asques de types I et II sont des asques pré-réduits Les asques de types III, IV, V et VI sont des asques post-
(0,5 pt) . Il n'y a pas eu de crossing-over au cours de la réduits(0,5 pt) . Il y a eu un crossing-over au cours de la méiose
méiose (0,5 pt) avec une variation dans le rangement des chromatides (0,5 pt) .

(1 pt)
(1 pt)
Exercice 3 : (7 points)
1) - Le tracé I correspond à l'enregistrement électrique au niveau du motoneurone.
les stimulations d'intensités croissantes i1, i2 et i3 sont infraliminaires. le potentiel enregistré au niveau du motoneurone (PPSE)
n'atteint pas le seuil de dépolarisation (0,25 pt). les intensités de stimulation i4 et i5 sont supraliminaires, car le potentiel (PPSE)
atteint le seuil provoquant l'apparition du potentiel d'action du motoneurone. Les stimulations supraliminaires croissantes
engendrent le même potentiel d'action (amplitude constante). (0,25 pt)
- Le tracé II correspond à l'enregistrement au niveau des fibres nerveuses sensitives du muscle. Les intensités croissantes de
stimulation i1, i2 et i3 sont infraliminaires(0,25 pt). Car elles ne provoquent aucune dépolarisation de la fibre nerveuse (0,25 pt). Les
intensités croissantes de stimulation i4 et i5 sont supraliminaires. Car elles provoquent l'apparition du potentiel d'action avec une
amplitude constante (0,25 pt). Les fibres nerveuses sensitives obéissent à la loi du tout ou rien (0,25 pt).
2) Les stimulations croissantes i1, i2 et i3 entrainent des PPSE qui n'atteignent pas le seuil de dépolarisation(0,25 pt). Ces
stimulations sont infraliminaires (0,25 pt). Par contre les stimulations i4 et i5 entrainent des PPSE atteignant le seuil, et sont à
l'origine de la dépolarisation du motoneurone (0,25 pt). Ces stimulations sont supraliminaires. (0,25 pt)
3) Pour pouvoir émettre un potentiel d'action, la stimulation de la fibre doit être supraliminaire pour provoquer une dépolarisation
(0,5 pt). cette dépolarisation doit atteindre une valeur seuil pour permettre l'ouverture brutale des canaux Na+ voltage-
dépendants (0,5 pt).
4) avec une même intensité de stimulation infraliminaire, si le délai de deux stimulations successives est très courte, il y a
l'apparition d'un potentiel d'action du motoneurone (0,5pt). Si le délai est long, le PPSE n'atteint pas le seuil de dépolarisation (0,5
pt). On peut prévoir l'aspect des tracés dans l'oscillographe 2. dans les 4 premiers cas rien ne sera enregistré(0,25 pt). dans le
dernier cas (5ème), on aura un potentiel d'action. (0,25 pt)
5) Lorsque le seuil du potentiel du motoneurone est atteint(0,5 pt), quelque soit l'intensité du stimulus, le potentiel d'action est
toujours la même (loi du tout ou rien) (0,5 pt).

Baccalauréat, session 2018. Corrigé : SVT Page : 6/6

Vous aimerez peut-être aussi