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CORRIGE TYPE

COMPOSITION REGIONALE
SVT – Terminales D
PARTIE A : (5pts)
1°) Annotation : 1pt (8 bonnes réponses = 1pt)
a= lumière du capillaire, b= hématie, C= paroi du capillaire, d= vésicule de pinocytose, e=
vésicule golgienne, f= dictyosome ou appareil de golgi ; g= REG, h= noyau, i= membrane
plasmique.

2°) Caractères des cellules sécrétrices (0,25pt x2= 0,5pt) :


 Présence d’un pôle de synthèse.
 Présence d’un pôle de sécrétion.

3°) a- Structure de la membrane plasmique et l’interprétation schématique moderne de sa


structure moléculaire 1pt.

b- Propriété : la fluidité membranaire (0,25pt).

4°) a- (0,25pt*4).
- On constate qu’au temps t =5min, la radioactivité est maximale (30%) dans le
réticulum endoplasmique granuleux (organite g) et pratiquement nulle dans les autres
organites (e, f et h) ;
- Elle va chuter très vite au niveau de REG pour augmenter dans un premier temps dans
l’appareil de golgi (organite f) (entre 5 et 15min) ; ensuite au-delà de t = 15min, la
radioactivité apparait et augmente progressivement dans les vésicules golgiennes
(organite e), tandis qu’elle diminue dans l’appareil de golgi.
- A t = 60 min, la radioactivité devient maximale dans l'organite e et nulle dans les
autres organites (g, f et h)
- Le noyau (organite h) se distingue par la radioactivité nulle tout au long de
l’expérience

b- Le transfert de radioactivité d’un organite à l’autre traduit le déroulement d’un phénomène


biologique important, la biosynthèse des protéines : dans un premier temps les acides aminés
arrivés au niveau des ribosomes sont intégrés dans une chaîne polypeptidique (traduction de
l’ARNm). Les molécules protéiques synthétisées (hormone) passent alors dans les cavités du
réticulum qui donnent naissance aux cavités de l’appareil de Golgi. Dans le Golgi, il y a
maturation des protéines, c’est-à-dire l’acquisition de la structure spatiale définitive.
L’hormone est finalement accumulée dans les vésicules golgiennes dont le contenu sera
expulsé par exocytose. 0,5 (pt)
c- Le noyau se singularise par une radioactivité nulle qui montre qu’il n’utilise pas la
phénylalanine marquée, car le noyau n’intervient pas dans la traduction de l’ARNm. 0,25 (pt)
5°) a- En présence d’un inhibiteur respiratoire, synthèse et sécrétion de l’hormone s’arrêtent :
ceci prouve simplement que cette synthèse consomme de l’énergie normalement fournie sous
forme d’ATP, molécule phosphatée issue de la respiration cellulaire. 0,25 (pt)
b- L’organite, support de la respiration cellulaire est la mitochondrie ; on peut donc penser
que c’est au niveau des membranes des mitochondries qu’agit le DNP. 0,25 (pt)

PARTIE B (6pts)
I- 1-Analyse : (0,25 pt x 2)
- Avant l’ovariectomie bilatérale, le taux de LH hypophysaire est faible (10mU/ml).
- Suite à l’ovariectomie bilatérale, il se produit une augmentation considérable de la
sécrétion de LH qui atteint 40mU/ml au bout de 4 semaines.
- L’injection d’une faible dose d’œstradiol (60pg/ml) entraine une chute immédiate de
la libération de LH qui revient à sa valeur initiale (environ 10 mU/ml).
- L’injection de fortes doses d’œstradiol provoque la libération immédiate d’une
quantité plus importante de LH (supérieure à 50mU/ml).
Conclusion : l’effet exercé par l’œstradiol sur la libération de la LH hypophysaire dépend de
sa concentration dans le sang. A faible concentration, l’œstradiol exerce un effet négatif
(rétrocontrôle négatif) alors qu’à forte concentration, l’œstradiol exerce un effet positif
(rétrocontrôle positif) sur la libération de la LH. (0,5pt)
1- Analyse : L’injection de doses croissantes de progestérone à une femelle
ovariectomisée entraine une diminution de plus en plus importante du taux sanguin de
LH hypophysaire. (0,5pt)
La progestérone exerce un effet négatif (rétrocontrôle négatif) sur l’activité
hypophysaire. (0,5pt)
II-
1- La fécondation in vitro est une technique de fécondation qui permet la rencontre des
spermatozoïdes et de l’ovule au laboratoire en dehors des voies génitales. (0,5pt)
2- Il s’agit de l’ovocyte I (0,5pt)
3- Les caryotypes (0,25pt x3)

4- Condition : C’est la pénétration du spermatozoïde (0,25pt)


5- Graphe traduisant la variation de la quantité d’ADN (2pts)
Quantité d’ADN

temps
Graphe traduisant l’évolution de la quantité d’ADN
PARTIE C (4pts)
1- Annotation de la figure 1 du document 3 (0,25pt x 6= 1,5pts)
1= Stigmate ; 2= Ovaire ; 3= Sac embryonnaire ; 4= Anthère ; 5= Filet ; 6= Grain de pollen
7= pétale ou corolle ; 8= Sépale ou calice ; 9= réceptacle ; 10= Pédoncule.
2- a- Annotation de la figure 2 du document 3 (0,25pt x 4= 1pt)
1=Nucelle ; 2= Sac embryonnaire ; 3= téguments ; 4= micropyle ; 5= téguments
b- Explication de la formation du sac embryonnaire
La cellule mère du sac contenu dans l’ovaire subit une méiose et produit 4
macrospores dont 3 dégénèrent. La quatrième macrospore qui se différencie en sac
embryonnaire, accroit considérablement son cytoplasme alors que son noyau subit
trois endomitoses ou caryocinèses pour donner 8 noyaux qui se répartissent en
antipodes, synergides et en noyaux du sac. (0,5pt)
Schéma (1pt)

PARTIE D : GENETIQUE
1) Les deux premiers croisements sont appelés croisements réciproques ou croisements
inverses. (0,5 pt)
2) - Les résultats du premier croisement montrent que les allèles corps gris et ailes
normalement nervurées sont dominants et les allèles ailes dépourvues de nervures
transversales et corps jaune sont récessifs. (0,5 pt)

Choix des symboles des allèles :


Soit j l’allèle gouvernant le caractère corps jaune, J sera l’allèle gouvernant le caractère corps
gris ;
- Soit d l’allèle gouvernant le caractère ailes dépourvues de nervures ; D sera l’allèle
gouvernant le caractère ailes normalement nervurées.
3) L’apparition des nouveaux phénotypes s’explique par le phénomène de crossing-over.
(0,5pt)
4)
Les deux types de croisements (croisements réciproques) ne donnant pas les mêmes résultats
conformément à la première loi de Mendel, les gènes étudiés ne sont donc pas autosomiques.
De plus, la répartition des caractères par sexe indique que le gène est gonosomique (lié au
sexe).
Les résultats obtenus dans le deuxième croisement montrent que les deux gènes sont liés au
chromosome X puisque les mâles et les femelles portent le caractère. (0,5 pt)

Génotype des parents (0,5 pt)


La F1 du premier croisement étant homogène, les parents sont donc de lignée pure
(homozygotes).
Mâle : Femelle :
5) a- Explication des résultats (0,5 pt)
On a obtenus les deux phénotypes parentaux en proportion élevée et deux nouveaux
phénotypes en proportion faible. Il s’agit d’une liaison des gènes avec crossing-over
uniquement chez la femelle F1.
b) Types de gamètes et leurs proportions (0,25 x 4 elts) =1pt
c-Schéma de crossing-over (0,5 pt)

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