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CONTEXTE de la crise (parti de isomere)

Deux modèles politiques : Libéralisme et Communisme


A la fin de la 2eme guerre mondiale, le monde va voir s'affronter deux modèles
politiques et économiques qui apportent chacun à leur manière leur vision du
monde. Ces deux modèles sont d'un côté le libéralisme porté par les États-Unis et
de l'autre côté le communisme, porté par l'URSS.
Guerre froide
Il n 'y aura pas de conflit direct entre les États-Unis et l'URSS, mais
seulement des conflits interposés. Cela veut dire que ce sont les alliés de chaque
pays qui vont s'affronter, et c'est ce qu'on appelle « la guerre froide », c'est-à-dire
une guerre indirecte.
Un exemple parfait de ce conflit interposé entre les États Unis et l’URSS est
bien entendu la « crise de Berlin ».
Berlin avant la crise
Au terme de la Seconde Guerre mondiale, l’Allemagne est divisée entre les
vainqueurs du conflit. Elle est répartie en différentes zones d’occupation : les
Soviétiques, les Américains, les Anglais et les Français se partagent le pays et
Berlin, sa capitale.
Au début, l’Allemagne est dirigée par un commandement militaire
interallié, avant de décider du sort pays.

Les allies proposent, Staline S’oppose:


Les allies proposent :
 Le  retour de l’Allemagne sur la scène politique internationale 
 Que l’Allemagne puisse bénéficier du plan Marshall.
 l’instauration d’une autorité politique commune à leur trois zones
d’occupation.
 une nouvelle constitution a L’Allemagne
 une nouvelle monnaie : le Deutsch Mark.
Ces proposition furent acceptée par les États-Unis mais violemment refusée par
Staline : c’est la crise

2. La crise est déclenchée : Blocus de Berlin (parti ou de badaro ou de jimmy)


Le Blocus Russe de Berlin:
En représailles, fin mars 1948, les Soviétiques :
1. Introduisent à leur tour une nouvelle monnaie dans leur zone d’occupation, y
compris à Berlin.
2. Le 24 juin 1948, les Soviétiques coupent les entrées terrestres de Berlin-Ouest.
3. Ils perturbent également l’accès à l’électricité de cette partie de la villes.
4. Les communications entre Berlin-Ouest et l’Allemagne occidentale sont
rompues.
5. Ils instaurent un blocus terrestre total de Berlin.

Staline entend ainsi pousser les États-Unis à tenter une action armée sans en
porter lui-même directement la responsabilité. Mais le président Truman (USA) ne
se laisse pas prendre au piège et refuse de forcer militairement le blocus.

La réponse des USA :


Les Américains entreprennent de ravitailler la ville par la voie aérienne. Un
gigantesque pont aérien se met alors en place.
Pendant onze mois, des milliers de rotations aériennes apportent ainsi aux
centaines de milliers d’habitants des zones d’occupations occidentales de Berlin les
produits de première nécessité.

Staline pris au piège :


Staline se trouve alors pris à son propre piège : son blocus contourné devient
de fait inutile. La seule solution pour le rendre efficace aurait été de s’en prendre
aux avions américains mais dans ce cas, l’Union soviétique aurait dû porter la
responsabilité de l’affrontement armé.
Finalement, au bout d’un an, en juin 1949, l’Union soviétique décide de renoncer
et lève son blocus.
Conséquences du blocus :
Les conséquences du blocus sont multiples.
La première est la partition de l’Allemagne en deux États.
D’une part, la République Fédérale d’Allemagne (RFA ou BDR en allemand),
également appelée Allemagne de l’Ouest, est ancrée dans le camp occidental.
D’autre part, la République Démocratique d’Allemagne (RDA ou DDR en
allemand, Allemagne de l’Est), appartient au bloc de l’Union soviétique.
Une autre conséquence est l’accord tacite des deux Grands pour éviter un
affrontement armé direct entre eux. Les règles de la Guerre froide se trouvent
ainsi posées.

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