Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
S P E N L E
R• GOURHANT
Guide du
Calcul
en mécanique
Valider l e comportement
des systèmes techniques
lachette
TECHNIQUE
Avant-propos
Ce guide est destiné aux étudiants (pré-bac, sections de techniciens supérieurs, lUT) et aux
teclmiciens engagés dans la vie professionnelle qui, au cours de projets ou de travaux pratiques,
sont confrontés à des calculs de mécanique.
Il s'articule autour de quatre niveaux d'approfondissement des connaissances :
• l'information par des tableaux réunissant des définitions et/ou des valeurs numériques de
grandeurs usuelles ;
• la connaissance à partir d'énoncés des lois fondamentales de la mécanique et des relations
associées ;
• l'application par des exercices résolus, présentant une problématique, une démarche, des
unités cohérentes ;
• la synthèse des connaissances à retenir avec des organigrammes définissant les étapes d'un
raisonnement.
Dans cette nouvelle édition, ce guide conserve une place importante à la modélisation des systèmes,
étape préalable à la résolution des problèmes, s'ouvre aux systèmes plmi-teclmiques (robot huma-
noïde, sécateur- électronique...) et renforce l'approche comportementale des systèmes (vibrations,
accéléromètres, effet gyroscopique, relation couple-vitesse de moteurs électriques).
La problématique du développement durable nous a conduits à faire une place plus importante à
l'énergétique (conversion de l'énergie, rendements...) et aux systèmes innovants associés (hydro-
lienne, lampe dynamo, voiture radiocommandée à pile à combustible...). Cette démarche enclenche
un décloisonnement entre le génie mécanique et le génie électrique et crée les conditions d'une
culture commune.
Statique Thennique
30 Principe fondamental de la statique 111 69 Transfert de chaleur 291
31 Adhérence - Frottement 114 70 Contraintes thermiques 294
32 Résistance au pivotement 119
33 Résistance au basculement 121 Renseignements divers
34 Résistance au roulement 123 71 Grandeurs et unités 295
35 Arc-boutement 126 72 Éléments vectoriels 299
36 Principales étapes d'un problème de statique 128 73 Repérage des vecteurs 300
37 Ordonnancement des isolements 132 74 Opérations vectorielles 301
38 Résolution analytique dans le plan 133 75 Torseurs 303
Index alphabétique
NOTA ; Les mots d'appel de cet Index appartiennent aux cinq catégories suivantes :
• Les noms propres qui ont marqué un ou plusieurs domaines particuliers (Archimede, Bernoulli, Euler...)
• Les noms d'éléments technologiques (arbre, engrenage, roulement...) ou de corps (fluide, gaz, solide...)
• Les noms de grandeurs (accélération, force, moment, pression, travail...)
• Les noms de phénomènes physiques (adhérence, basculement, écoulement, dilatation...)
• Les noms divers (liaisons, méthodes, sécurité, unités...)
Ces mots sont en général, suivis d'un nom précisant la nature (coefficient, définition, formulaire, théorème...), ou l'activité
associée (calcul, détermination, modélisation...). Il n'y a jamais d'appel par ces mots.
Exemples : Vitesse (définition) ; Roulements (modélisation).
Pour rechercher un nom de chapitre, se reporter plutôt à la table des matières, page précédente.
Sollicitations (diagrammes) 149-213 Torsion simple 186 Vis sans fin (efforts transmissibies) 138
Sollicitations simples (définition) 149 Traction simple 160 Vitesse (absolue, relative) 106
REMERCIEMENTS
-À Benoît Néou, auteur de l'expérimentation sur le sécateur électronique (p. 275), pour ses précieux conseils.
- À Philippe Lai et Alain Charbonnel, co-auteurs du thème pédagogique « Voiture TAMIYA à pile à combustible »
(CREATechnologie), pour le partage de leur expérience (p. 276).
NOTA GÉNÉRAL
L'abréviation G.D. suivie d'un numéro signale le chapitre ou le paragraphe du Guide du dessinateur industriel de A. CHEVALIER (Hachette)
qui traita de cette question.
I Solides SUSPENSION DE S C O O T E R
Carter
Selon le type de problème que l'on a à traiter, on considère en
mécanique divers types de « solides ».
1 B 1 Solide réel
II s'agit d'un ensemble ptiysique dont l'aspect paraît invariable
lorsqu'on le soumet à des sollicitations diverses et dosées
(par opposition aux fluides : liquides ou gaz).
I • 2 Solide déformable
II s'agit d'un ensemble physique dont la déformation doit être
prise en compte (chapitre 15).
Par hypothèse :
• La masse d'un solide déformable reste constante ;
• La forme varie de façon prévisible et quantifiable (Solide flexible)
en fonction des efforts appliqués.
R E S S O R T S DE COMPRESSION
On distingue 3 types de « solides » déformables ; (Solides é l a s t i q u e s )
• Le solide flexible : il supporte sans réaction notable,
la déformation qu'on lui impose ;
• Le solide élastique : il accumule l'énergie de déformation
qu'on lui communique et est capable de la restituer en reprenant
sa forme initiale ;
• Le solide souple : il peut se déformer à l'état libre par rapport
à la forme requise pour sa fonction ; on peut le reconformer.
géométrique
d'un solide Biellette d e raidissement
(reliant le moteur à la cabine
sur un v é h i c u l e d e tourisme)
REMARQUES :
• On néglige les dépouilles faibles, les congés, les petits
arrondis de raccordements.
• L'informatique permet d'obtenir une forme approchée d'un Cylindres d e r é v o l u t i o n
Maillage par
découpage
de la section
en triangles
3 Repérage • Dans le plan (0, x, z), on peut repérer le milieu Edu pare-
d'une liaison
chocs arrière :
Ô f = (4129 - 842) x +(713 - 205)7
/ + 3 287 \
ou bien OE 0
\ 508 /
3 B 1 Repère général • Dans le plan (0, y, 1\n peut repérer le centre du contact A du
Pour repérer une liaison, le mécanicien est amené à cfioisir ; pneu sur le sol :
• un point fixe, généralement lié au bâti ; 0/l = ( + I ^ y - 205z
2 )
• une base {x, y, z) (voir § 72.2) avec des vecteurs unitaires
- donc des axes - dirigés selon des directions caractéristiques
de l'ensemble : axes de symétries de certaines pièces essentielles, ou bien OA + 725
1 - 205 /
pouvant servir de lignes de références à la cotation.
4129
11
REMARQUES: R E P É R A G E D E LA D I R E C T I O N DU R E G A R D D E NAO
EXEMPLE:
4.1 Définition
LIAISON ENCASTREMENT OU FIXE
Exemples de solutions technologiques
®Soudage (D Ajustement serré
C'est la liaison de deux solides 1 et 2 ne permettant aucun mou-
vement de l'un par rapport à l'autre : aucune rotation ou translation. y A C o l l é loctite
n° 638
Surfaces de liaison
y 2 1
^
2 Centre g é o m é t r i q u e
G z
d e filet de la liaison
C'est la liaison de deux solides 1 et 2 permettant un mouvement de En saisissant d'une main la poignée reliée à la partie 1 et de l'autre,
rotation de l'un par rapport à l'autre. la poignée liée à la partie 2, on peut tenter de déplacer 1 par rapport
à 2 et observer les mouvements :
Surfaces de liaison
Exemples technologiques
Réaliser
3
un contact
avec
glissement
Courroie
Mettre
Pignon/Arbre Galet tendeur Coussinet
en contact
des surfaces
de liaison
de r é v o l u t i o n Courroie
a
Réaliser
un contact
avec
roulement
* Brevet d'invention déposé par l'un des auteurs de l'ouvrage. D'après CREA Tectinologie.
14
C'est la liaison de deux solides 1 et 2 permettant un mouvement de En saisissant d'une main la poignée reliée à la partie 1 et de l'autre,
translation de l'un par rapport à l'autre. la poignée liée à la partie 2, on peut tenter de déplacer 1 par rapport
à 2 et observer les mouvements :
Surfaces de liaison
Formes variées conduisant généralement à des liaisons tiypersta- • 1 peut se translater par
tiques nécessitant généralement des réglages. rapport à 2 selon (A, 7),
mais ne peut pas se trans-
Repère local orttionormé later selon [A, y) et (A, z).
Exemples technologiques
2 1 1 2 z
Réaliser
un contact
avec
glissement
Réaliser
un contact
avec
roulement
R é g l a g e par excentrique
* D'après Festo.
15
C'est la liaison de deux solides 1 et 2 permettant une translation et En saisissant d'une main la poignée reliée à la partie 1 et de l'autre,
une rotation proportionnelle selon un même axe, de l'un des solides la poignée liée à la partie 2, on peut tenter de déplacer 1 par rapport
par rapport à l'autre. à 2 et observer les mouvements :
Surfaces de liaison
• 1 peut tourner autour de
• Glissière tiélicoïdale selon un tilet normalisé
l'axe (A?) par rapport à 2,
(voir G.D.ctiapitre 48: filetages).
en se translatant selon (A x)
• De même avec interposition d'éléments roulants : vis à billes. (mouvements conjugués*).
Repère local orthonormé • 1 ne peut pas se trans-
I Origine A sur i'axe de rotation et de glissement (axe de viration). later par rapport à 2 selon
(A y) et (A?), et ne peut
I Un axe [k, x] dirigé selon l'axe de viration.
pas toumer autour de [A, y)
Schéma spatial Schéma plan et (A?).
Î7 À gauche
D'où le tableau des degrés de
liberté dans &l (A, x, y, z)
Ty
r
0
Rx
Ry
V
0
repère local lié à 2.
Tz 0 Rz 0
À droite
Exemples technologiques
Vis 1
Réaliser
un contact
avec
glissement
Écrou 2
S y s t è m e v i s - é c r o u traditionnel
Mettre
en contact
Écrou 2 Billes intercalaires 3
des surfaces
de liaison
tnélicoïdales
Réaliser
un contact
avec
roulement
C'est la liaison de deux solides 1 et 2 permettant la rotation et la En saisissant d'une main la poignée reliée à la partie 1 et de l'autre,
translation selon le même axe, de l'un des solides par rapport à l'autre. la poignée liée à la partie 2, on peut tenter de déplacer 1 par rapport
à 2 et observer les mouvements :
Surfaces de liaison
Exemples technologiques
Arbre 1
Réaliser
un contact
avec
glissement
Mettre glissant
Tige d e v é r i n *
en contact
Coussinet sur arbre cylindrique 1/corps 2
des surfaces
de liaison
de r é v o l u t i o n Roulement Douille
Réaliser
un contact
avec
roulement
* D'après Festo.
17
C'est la liaison de deux solides 1 et 2 permettant la rotation autour En saisissant d'une main la poignée reliée à la partie 1 et de l'autre,
de deux axes concourants, de l'un des solides par rapport à l'autre. la poignée liée à la partie 2, on peut tenter de déplacer 1 par rapport
à 2 et observer les mouvements :
Surfaces de liaison
• 1 peut tourner autour
Elles se ramènent à des cannelures bombées (forme sptiérique can- des axes [A, y), [A, z) par
nelée) emboîtées dans des cannelures rectilignes (alésage cannelé). rapport à 2, mais ne peut
pas tourner autour de (A x).
Repère local orthonormé
Exemples technologiques
R é a l i s e r un contact
sphère/spiière
et cylindre radial
dans rainure axiale
2 Seule
Accouplement à ergot
Mettre
en contact
des surfaces Boucfion de graissage
de liaison
1
avec glissement
R é a l i s e r un contact
_J splière/sphère
et dents b o m b é e s
dans rainures axiales
C'est la liaison de deux solides 1 et 2 permettant la translation En saisissant d'une main la poignée reliée à la partie 1 et de l'autre,
selon deux axes et une rotation autour du troisième, de l'un des la poignée liée à la partie 2, on peut tenter de déplacer 1 par rapport
solides par rapport à l'autre. à 2 et observer les mouvements :
Surfaces de liaison
• 1 peut tourner autour
• Toutes surfaces définissant un plan : plans coplanaires, droites de l'axe [A, z) par rapport
Exemples technologiques
le au
support)
Réaliser
un contact
avec
glissement Surface Type K S G * ^
de l Accouplement plan d e v é r i n
glissement
Mettre
en contact B u t é e d e rotation en Glycodur
des surfaces
de liaison 2 1 Bille
planes
Centrage
Cliarge d é p l a c é e
V
m .
Support
Réaliser y
un contact
avec
roulement
Centrage
* D'après Festo,
19
C'est la liaison de deux solides 1 et 2 permettant la rotation autour En saisissant d'une main la poignée reliée à la partiel et de l'autre,
des trois axes, de l'un des solides par rapport à l'autre. la poignée liée à la partie 2, on peut tenter de déplacer 1 par rapport
à 2 et observer les mouvements :
Surfaces de liaison
Exemples technologiques
C o ï n c i d e n c e d e s 2 centres Sptière 1
Réaliser
^ ^ ^ ^
un contact 1 /
m
avec
glissement
Mettre
en contact T ê t e d'attelage
des surfaces
de liaison y-A
spliériques
Réaliser
un contact
Le roulement à rotule peut :
avec
- osciller autour des trois axes ;
roulement
ne peut pas :
- s e translater selon l'axe
longitudinal à c a u s e
des a r r ê t s axiaux dans l ' a l é s a g e .
Sptière
A r b r e / a l é s a g e a v e c roulement à rotule
'D'après Festo.
20
C'est la liaison de deux solides 1 et 2 permettant la translation selon En saisissant d'une main la poignée reliée à la partie 1 et de l'autre,
deux axes, la rotation autour de l'un deux, la rotation autour d'un la poignée liée à la partie 2, on peut tenter de déplacer 1 par rapport
troisième perpendiculaire, de l'un des solides par rapport à l'autre. à 2 et observer les mouvements :
Surfaces de liaison
• 1 peut tourner autour
Elle se réduit à une ligne rectiligne (ttiéorique) : des axes (A, x)e\(A,z)
• Arête de deux plans sécants sur un troisième (couteaux de balance). par rapport à 2 mais ne
• Cylindre en appui sur un plan par sa génératrice. peut pas tourner autour de
(A y).
Repère local orthonormé
• 1 peut se translater par
• Origine sur la ligne de contact.
rapport à 2 selon (A, x)
• Un axe dirigé selon la droite de contact et un autre axe dirigé
et (A y) mais ne peut pas
selon la normale au plan tangent commun aux deux solides.
se translater selon (A?).
Schéma spatial Schéma plan
Exemples technologiques
Réaliser
un contact
avec
Excentrique/plan
glissement
Au serrage, la g é n é r a t r i c e
de contact (A, x ) de 1 glisse
sur le plan appartenant à 2.
Créer
un contact
rectiligne
Réaliser
un contact
avec
roulement
-î-B
Lorsque 1 s e d é p l a c e selon (/^, y ) ,
la bague e x t é r i e u r e du roulement
tourne autour de (O, x ) .
Exemples technologiques
2 mm B-B
Réaliser
un contact
avec
glissement
Embout de v é r i n
à rotule coulissante
Réaliser
un contact Le roulement à rotule peut :
avec - osciller autour d e s trois a x e s
roulement - coulisser selon la direction
axiale g r â c e à s o n ajustement
glissant et à l'absence d e
liaison axiale d a n s l ' a l é s a g e .
Cette m o d é l i s a t i o n peut
s'appliquer à un roulement radial
A r b r e / a l é s a g e a v e c roulement à rotule si l'angle de rotulage est faible*.
22
C'est la liaison de deux solides 1 et 2 permettant la rotation autour En saisissant d'une main la poignée reliée à la partie 1 et de l'autre,
de trois axes et la translation selon deux d'entre eux, de l'un des la poignée liée à la partie 2, on peut tenter de déplacer 1 par rapport
solides par rapport à l'autre. à 2 et observer les mouvements :
Surfaces de liaison
Sur l'exemple ci-dessous de la souris d'ordinateur, on observe des • 1 peut tourner autour
liaisons ponctuelles entre: des axes (A, x), {A, y).
• Sptière et plan (proctie du scfiéma normalisé), enAQ. (A ?) par rapport à 2.
• Sphère et cylindre en
On peut trouver aussi dans d'autres assemblages : • 1 peut se translater
• Sommet d'un cône/plan ; etc. selon {A, x), (A, y) par
Repère local orthonormé rapport à 2, mais ne peut
Exemples technologiques
Réaliser
un contact
n (lie au
-M
V? 1
avec charriot)
liuL
glissement II
3 ié ;à
(lie
Vis b o m b é e / p l a n
§ ? latitige)
1
Accouplement F K de v é r i n
(Entre I et I I c e c o m p o s a n t autorise :
trois rotations, deux translations l a t é r a l e s )
B o î t i e r (transparent)
Réaliser
un contact
avec
roulement
Plan d'appui 2_ X °
Moteur C) (2)
de mécanismes de commande
(hors isolement)
Schéma
Prototype
technologique
Dessin
de projet
5 • 22 En phase d'analyse
À partir du plan d'ensemble du mécanisme ;
r Analyser le fonctionnement
• Mouvements ou équilibres stricts envisageables. G R A P H E D E S T R U C T U R E (OU D E L I A I S O N S )
• Justification des divers usinages, des types de montages.
2° Définir les classes d'équivalence
• Colorier d'une même couleur, toutes les pièces en contact
n'ayant aucun mouvement relatif pendant l'usage du mécanisme
que l'on étudie, à l'exception des pièces détormables (ressorts,
membranes...) et des billes ou rouleaux des roulements.
Cfiaque groupe colorié constitue une classe d'équivalence selon
la relation « pas de mouvement relatif » et peut être affecté d'un
même repère (par exemple, celui de la pièce principale).
3° Tracer le graphe de structure (ou de liaison) et recher-
A^_^ : liaison pivot d'axe {A, x)
cher dans la norme, le type de liaison reliant chaque groupe.
Bi_2 : liaison h é l i c o ï d a l e d'axe (A, x)
4° Dessiner le schéma cinématique minimal en y reportant C2.0 '• liaison g l i s s i è r e d'axe ( C , x )
chaque repère de groupe.
24
On souhaite mettre en évidence le principe de fonction- Colorier d'une m ê m e couleur les p i è c e s n'ayant aucun
nement de ce montage de fraisage. mouvement relatif. On obtient alors les classes d ' é q u i v a -
lences.
5.33 GRAPHE D E S T R U C T U R E
' !]4 devient sphère-pian si l'on considère que les doigts (^1 et C2 appuient sur la pièce et que le jeu entre 8 et 7, trop faible, interdit un contact linéaire entre 1 et 6.
25
EXEMPLE 1:
Lance pour G.P.L,
Pour agir sur la lance une fois qu'elle est branchée sur le réservoir
de G.P.L. (Gaz de Pétrole Liquéfié), l'opérateur exerce une action D O I G T S U R CLA.VIER
mécanique dans une direction (A]), selon un sens (que l'on
(A)
indique par la flèche), avec une certaine intensité.
Il obtiendrait le même résultat en tirant en B, sur un cordon fixé
lui-même en A sur la poignée de la lance.
Dans ce cas, on peut alors représenter l'action mécanique de
l'opérateur par un glisseur.
EXEMPLE 2:
Action sur un clavier
Pour enfoncer une touche du clavier, le doigt exerce une force
diriqée selon (A) de haut en bas, avec une certaine intensité.
EXEMPLES:
Limiteur de débit
Écrou
Un limiteur de débit est un dispositit tiydraulique permettant un
1 de r é g l a g e
débit maximum de fluide dans un sens et un réglage dans l'autre
sens. On l'utilise en particulier pour réguler un vérin. Passage
Lorsqu'on isole le clapet 1 (compléments chapitre 20), on repré- étranglé
Débit contrôlé
sente l'action du ressort par une force située selon_son axe, que
l'on note ({A), Ayi ) et même plus simplement /l2/1 lorsqu'on
la dessine correctement placée sur l'axe.
Pour ouvrir le clapet 1 en le poussant, l'eau exerce un effort qui
peut être modélisé par
Bras support
Galet
d e la c h a r g e à s é c h e r
Figure 1 \
é t ^ ï '
Rail
M D
M'
H Figure 2 y
- l - H
M D
27
NOTA:
Tout comme une force, on ne voit pas un couple ; par contre on
en mesure les effets.
Une force agit dans une direction [A)
Un couple agit autourà'me direction [A).
oiPj/j i<o;•///(?,y,z)
Moi/j [II?)
0(devant l'accolade) indique le point de réduction du torseur
Effet de la sollicitation
''/// (premier vecteur) est la résultante ou somme de l'effort
exercé par (;) sur (j)
Moi/j (deuxième vecteur) correspond au moment exprimé au C O U P L E S U R L'AXE D E LA P O I G N É E P O U R G . P . L .
point Ode l'action mécanique de (/) sur (y)
(A^) • F
[il?) indique la base sur laquelle s'expriment les vecteurs
• Glisseurs et pointeurs :
i\[^m 0}(ï,y,z) 4/1 0u j j ï j , ? ) ; ^ . 1 ^ / Oj [XI z)-
{B4/1 (^2)
6«4 Mise en place d'un torseur • On représente l'action du milieu extérieur sur le corps que
l'on isole.
« force »
• Lors d'un contact, les actions exercées par les éléments du milieu
Il s'agit de représenter, le plus précisément possible, les actions extérieur sont dirigées vers l'intérieur de la matière du corps
mécaniques susceptibles d'être transmises par la zone de contact isolé.
commune à deux corps 1 et 2. • Dans le cas d'une liaison encastrement, on peut conserver le
On choisit un point, A par exemple, au voisinage de la zone raisonnement et considérer les forces de cohésion de la matière ;
de contact. les actions élémentaires n'ont alors aucun sens privilégié.
Une observation macrogéométrique montrerait que les deux corps • Le torseur des efforts transmissibles peut être représenté par
1 et 2 n'ont que quelques points en contact •.A],A2,... Aj,... A„. sa somme et son moment ; on les dessine alors en A.
En chacun de ces points, 2 exerce sur 1 des forces que l'on peut
• Dans un repère (0, x, y, z) orthonormé direct que l'on peut
représenter par des pointeurs , î{], [A2X2), •••[^hU \
choisir localement, les éléments de réduction du torseur des
{A„, f„). (1 exerce les actions opposées sur 2.)
actions mécaniques transmissibles par une liaison quelconque
admettent six projections que l'on note conventionnellement :
En un point/I,, de la surface de contact, voisine du point A
le corps 2 exerce sur le corps 1 une force élémentaire (LAX
(A;, fi) et réciproquement. 12/1 YA MA
^2/1
VAJ
Un ensemble de pointeurs se représente aisément par un torseur. Il convient, en cas d'ambiguïté, de distinguer les repères 1 et 2
D'oiJ le torseur des actions mécaniques transmissibles par la liaison des corps 1 et 2 :
/Centre 2 et 1 :
'^^2/1^
A2n = Sfi
{^2/1} =1^2/1 MA.J avec ^2/1 rA2i] MA
2/1 MA2n
= XjfiA[Aj, //) \^A2iU
REMARQUES: • Ces six projections montrent que, quelle que soit la liaison,
• Le point ne fait que situer la liaison ; on peut le choisir arbi- elle ne pourra jamais présenter plus de six inconnues
trairement (souvent placé au centre). scalaires.
Z o n e d e contact
point c a r a c t é r i s t i q u e
O
29
iaisons parfaites
dans l'espace
7 • 1 Résultante et moment
Une liaison parfaite entre 1 et 2 est caractérisée par ;
-des surfaces de liaison géométriquement parfaites, indéfor-
mables et des ajustements sans jeu ;
(2) P E R C E P T I O N DU M O M E N T *
-des contacts sans frottement.
Exemple de l'appui-plan :
ro ^A^
A 4 0''(x,y,z)
Encastrement
{A, y) oui YA MA
< oui {A.y]
ou fixe
{A,x, l z) = m) (A,z) oui oui
ZA NA
quelconque
(AJ) oui •
XA kXA * i oui (AJ)
Centre A
(AJ) oui oui (AJ)
Axe (AJ) ZA NA
' Tv et Rv sont liés, force et moment aussi ; LA = k-Xtoù k = ± - ^ (pas cinétique) et p (pas).
2 TT
31
Appui-plan
Centre A
Normale (AJ)
{AJ)
(AJ)
(AJ)
non
non
oui
:
^
0
ZA
LA
MA
0
oui
oui
non
(AJ)
(AJ)
{AJ)
EXEMPLE;
Sur la figure ci-contre, on suppose que (P), défini par les axes
{A, x) et (A, y) est un plan de symétrie pour la liaison en A
entre deux corps (Si)et(S2).
XA Û 1
l'où le torseur: ^M2/l} = YA 0
A 1.0 «>,J(;,y,?) Moment en A F o r c e en A
REMARQUE:
B1/2 = .^6 0/17+l'a 0/1 y •^8 0/2= "81/2-7 ^A1/2 ""A •'<'A1/2 X
Par définition:
A[h,y) = ÔÂxV (§73.5)
I Données:
Voir figure 1 ci-contre. De plus on indique :
I Premier calcul :
A{Kiè = BA,xXi2
/ 0 , 2 5 c o s 6 0 ° \\
0,25 sin 60= 0
\ \o/
= -1,516? (N.m)
• Deuxième calcul :
La force tend à faire tourner la manivelle dans le sens de y
vers X [on considère ie sens correspondant à ta pi us faibie
Signe + du moment de la force
valeur de l'angle) donc dans le sens négatif : le moment est
f sur l'axe perpendiculaire au plan {B, x, y) du mou- y
Il y a lieu de respecter les deux étapes suivantes** : @ Identifier les composantes nulles
• Les composantes de la résultante % sur les deux axes contenus
Résultante (A,x) non: XA = Q
dans (P) correspondent aux possibilités de transmettre une force de
selon : (Aj) oui : YA^Q
1/2 selon ces deux axes.
• La composante du moment selon un axe perpendiculaire Moment
[AJ) OUI :
à (P) correspond à la possibilité de transmettre un moment de 1/2 autour de :
autour de cet axe.
I Ecrire le torseur des efforts transmissibles
3° Calculer l'invariant scalaire : J = /I2/1 • •'^'^21^ •
0 0
Selon le résultat, le problème peut se simplifier. YA 0
i { ^ 2 / i } - {^2/1 MA211}-
Si J = 0, letorseur AIAIH) est réductible en un point/l'à un 0 NA
glisseur d'expression plus simple car i<^'2/i ^ ^ •
Cette démarche est commune à toutes tes liaisons usuelles
La position de /l'est à déterminer (chapitre 76). sauf la liaison hélicoïdale (voir ci-dessous).
EXCEPTION :
y ; -Mi
* Voir définition d'une liaison parfaite au cfiapitre 7. ** Voir maquette didactique sensorielle, cfiapitre 7.
37
Représentation du torseur
Liaison Schématisation Résultante 2/1 Moment 2/1
A{A2n] = A\Âîn Mzn]
y
Fixe (AJ) OUI XA 0
X
(ou encastrement) Y'
©z ' (AJ) OUI YA 0
dans (4, jr, y)
2_
OUI (AJ]
0 NA
(»,?) oui • XA 0
perpendiculaire à
m y) ©z / ^2/1
(>1J) oui • YA 0
Sphérique à doigt
dans le plan(4,Jr, / ) A'
i - (AJ) d7
•T^ 1
A' XA X
perpendiculaire
Nombre d'inconnues statiques = 2. Qz
à la rainure
Distance à déterminer.
Représentation du torseur
Liaison Schématisation Résultante 2/1 IVIoment 2/1
Glissière yk
non • 0 0
d'axe (/!,/) y V 2
dans le plan 0
(/IJ) oui • YA
(kJJ) ©z A / 1 = ^Oi-y
0 ffy,
ô-
oui (/i,r
Pivot glissant
d'axe (4, x) ©?
Degré de liberté : Nbre d'inc. stat.
dans le plan e= 1 ^ fls = 2
[kJJ) A ©?
Invariant scalaire* nul : J = 0 : torseur réductible à un glisseur en A'.
Appui plan y|
de normale (AJ)
dans le plan
1 ^ (AJ) non 0 01
y •^2/1 = >A-y
(UJ)
(AJ) oui YA 0
Linéaire rectiligne
0 0 (AJ]
selon (4, x) d?
dans le plan Qz
Nombre d'inconnues statiques HJ = 1-
%xj) Distance à déterminer.
0?
"invariant scalaire §74.3.
38
Représentation du torseur
Liaison Schématisation Résultante 2/1 Moment 2/1
A{A2n} = A\Â2n -^^zn)
0 0 i non (AJ)
Pivot glissant
d'axe (4, ? j
A
Degré de liberté : Nbre d'inc. stat.
perpendiculaire e= 1 fl. = 2
à(Ax,/)
Invariant scalaire* nul : ./= 0.
Le torseur se réduit à un glisseur en ».
Sphérique à doigt
dans le plan
(AJ) OUI XA 0
{AJ.y) y
de la rainure : • ^2/1
(AJ) OUI YA 0 YA
0 0 non (AJ)
Rotule
(ou sphérique) 0?
Nombre d'inconnues statiques = 2.
Représentation du torseur
Liaison Schématisation Résultante 2/1 AA2n] Moment 2/1
A{A2n] = A\Âîn-^*2n\
(AJ) non 0 0
Sphère-plan
de normale (4, y) Qz
(AJ) OUI YA 0
dans le pian ^2/1 = v^-y
{AJ, y] X
0 0 non (>4,z
A
Degré de liberté : Nbre d'inc. stat. 0 ?
e= 2 «5 = 1
Sphère-cylindre
û'axe(Aj) Invariant scalaire* nul : J = 0.
dans le plan Le torseur se réduit à un glisseur en A.
(AJJ)
Linéaire rectiligne
X
de normale (A, y)
dans ie plan
(AJJ) 0 ?
Nombre d'inconnues statiques = 1.
(Démarctie transposable à toutes les liaisons cinématiques usuelles) 3° Identifier les composantes de la résultante et du moment.
1° Choisir le repère local : R [A, X, y, z) : - résultante : rechercher l'axe de rotation : 1 peut tourner autour de
/lest le centre géométrique de la liaison, (A, z) est dirigé selon l'axe (/!, z) par rapport à 2, visualiser, en déduire les composantes de
de rotation,(/1,x) et [A, y) sont dans le plan perpendiculaire à 01/2:
cet axe. Rotation [A, 7) : non => M;, = 0
2° Identifier la liaison de1/2 m [A, y) : non : = 0
Liaison pivot glissant (I T, 1 R). Perception des vitesses à l'aide de la autour de (A, z) : oui => ?t 0
maquette didactique sensorielle** : Une main mobile sur la poignée 1,
- moment : rechercher la direction selon laquelle une translation de
une main de référence sur la poignée 2.
1 par rapport à 2 est possible, visualiser, en déduire les compo-
0 0
0 0
0 0
Encastrement
0 0
ou fixe
^ {A,x,y,z) .0 0.
/?7 Tz
quelconque"
( 0 0
Pivot R, 0 0
De centre : A
.<Oz 0 Tz
D'axe : [A, z)
•
0 Vx
Glissière 0 0
De centre : A
.0 0 Tz
D'axe : (A, x)
ttélicoïdaie
Centre A
AxeM.x) ffz lO
0 0
0
: Tz
Tx
tOx Vx
T„ 1
Pivot glissant 0 0 y
Centre A
y. 2 ^
Axe ( / ) , / ) tz .0 0 .
'z
0 0 ' i 0 Tx
Sphérique à doigt A 1 °
Centre A Ry (Of 0 i 0 Ty
Axe doigt ( / ) , ? )
Rz 0 i 0 Tz
Rainure dans
a
{A,x,z) nombre d'inconnues cinématiques
nc = 2
0 V,
Appui-plan 0 l^y
Centre A
Rz Iwz 0 J
Normale (A,z)
FA 1
1
Rotule ou Oly 0
sphérique
Rz «Z 0 Tz
Centre A
0)x Vx
Linéaire rectiligne
0
Centre A
Normale {A, î) 0 Tz
11
Wz
Arête (A, x)
nombre d'inconnues cinématiques
I
nc = 4
Rx 1 (Ox Vx 1
Sphère-cylindre
Ry 1 (Oy 0
(Linéaire annulaire)
Centre A Rz 1 Wz 0 i 0 Tz
A
Kxe(A,x)
nombre d'inconnues cinématiques
Rx Olx Vx
A7 2 Ry
Sphère-plan (Oy Vy
(Ponctuelle)
Rz fi>z 0 Tz
Normale (A, z)
nombre d'inconnues cinématiques
nc = 5
42
0 V,
(xj.z)
oui (Tx= 1) alors existe (nul ou non) Cette symétrie interdit toute translation selon [A.z) et toute rotation
autour de (/4,y).
non {Tx=(}) alors v^^G
Donc i'^ = 0 et = 0
m La translation de 1 sur 2 - ou 2 sur 1 - est-elle envisageable
selon (A,y)7
oui (Jy= 1) alors Vy existe (nul ou non)
non(7y= 0) alors Vy=0
m La rotation de 1 sur 2 - ou 2 sur 1 - est-elle envisageable
selon (A,z)l
oui(/?z= 1) alors o)^ existe (nul ou non)
non (/?z = 0) alors 0
d) Écrire le torseur cinématique possible
REMARQUES:
0 V,
Démarche valable pour toutes les liaisons.
A{^m} = {^y2 V/iGi/2} = 0 0
La liaison hélicoïdale n'est pas modélisable dans le plan. 0 0
43
7 non (AJ)
Fixe 0 0 i
X
(ou encastrement)
'©z ' 0 0 i non (AJ)
ilans(>l,Jr, y)
2.
± {AJ) non • . 0 0 .
Pivot d'axe (4, Jf)
dans le plan Représentation du torseur
(AJ.y)
Glissière d'axe
Spliérique i doigt
dans le plan (Aj, y)
perpendiculaire
à la rainure 1 © z Nombre d'inconnues cinématiques nc= 0
r i
• 0 1^ • i oui (AJ)
d'axe ( » , i r )
dans ie plan non {A, y)
0 0 i
{AJ, y)
{A,z) non • . 0 0 .
Pivot glissant
d'axe (4, Jr)
dans le plan Représentation du torseur
{A,l y)
Appui plan
de normale (Aj) 0
©^
^
dans le plan >l{^A1/2} = 0 0 ' soit:
{^J,y) Q I 0 0
Linéaire rectiligne
selon (A, x)
dans le plan
{A.l y) Nombre d'inconnues cinématiques nt= 1
44
(AJ) oui •
Pivot glissant
d'axe (A, z)
perpendiculaire Représentation du torseur
HA,x, y)
Sphérique à doigt
dans ie plan 0 0
(A,x,y)
0 0 soit:
de la rainure
(O; 0
Rotule
(ou sphérique)
Nombre d'inconnues cinématiques nc= 1
Représentation du torseur
Sphère-cylindre
d'axe (A, x)
dans le plan
(AJ, y)
0 l^x
0 0 soit :
M; 0
Linéaire rectiligne
de normale (Aj)
dans le plan
(A,xJ)
Nombre d'inconnues cinématiques nc= 2
45
B l o q u é à fond
de filet
Une liaison réelle entre 1 et 2 est caractérisée par :
• des surtaces dont la géométrie entre dans une certaine
tolérance (G.D. 17),
• des surtaces détormables en fonction de l'effort transmis
(voir cfiapitres 45 à 55 et chapitre 35),
• des contacts avec frottements (chapitre 32),
• des jeux fonctionnels permettant l'assemblage et le fonction-
nement de l'ensemble. Goupille
cannelée
(G.D.
HYPOTHÈSES:
X chapitre 35)
• La géométrie tolérancée de la liaison permet la même
fonction de service que la liaison parfaite, au frottement près
(parfois recherché).
I La pression de contact en un point ne dépasse pas une
E N C A S T R E M E N T ( M O D É L I S A T I O N SPATIALE)
limite admissible pour le matériau, appelé pression de Hertz.
• Chacune des liaisons étudiées dans ce chapitre résulte d'une 1
LA'
YA MA avec « / ] ?t 0
ZA "A.
|W/il=|tf;,J^/ti. y x l + YJ.r
lui I Al I 2 I I fl3 _ I, I B + r
/ i , = tan <p A/^ = II/A2/1II. r . sin ^
I «/] I IJV/121 = J . M 2 • K>11 • ^ 7 3 ^ M2 • I I • — ^
F R O T T E M E N T AXIAL
NA (N.mm) ; fi2 = tan (p2 (facteur de frottement) ; ZA (N) ;
/?et/-en millimètres (mm).
0 D = 2R
• Pression de contact sur l'épaulement :
\ZA\A\
P- 77(/?2-r2) « 27Tr{R-r) ' 0=
N^g.z A2n
12B 23 Frottement axial et radial
Surface d e
HA = HA.^ + NA2 (algébriquement) contact entre
(2) et (1)
REMARQUES :
• Cas d'une surface conique (embrayages, limiteurs). F R O T T E M E N T S U R C Ô N E D'APPUI
Avec une hypothèse de pression de contact uniforme :
2
METHODE:
M O N T A G E ( /1/2 « motrice «)
r Négliger tous trottements et déterminer le sens des actions
mécaniques à l'aide d'équations de moments judicieuses.
2° En déduire les points de contacts de la liaison et faire inter-
venir alors le frottement (cfiap. 32).
/1/2 Af
EXEMPLE:
LA=-XA.rAan(a-<p')
XA Lfi
YA MA
EXEMPLE:
Dans une liaison pivot glissant d'axe (A, x), les efforts exercés
par 2 suri ont pour valeurs:
0 0"
(forces en N,
2/1) 2 500 - 120
moments en N.mm).
- 1 000 - 300
RÉSOLUTION :
12 • 61 Résultante transmissible
V
?
Toute tentative de glissement dans le plan de contact engendre
une résistance passive qui s'oppose à cette tentative.
m SOLUTION:
II convient de vérifier :
f 0 0
• Effort de serrage minimal : Poids 0 0 Contact B 0 0
3I-ROJ
\XA\^fio.\ZA\t /V- P=- R .
• 2^ condition de serrage : Fixation
I 0° °0 1
Appui-plan
^A\
MA
b.F J-wo)
\MA\^V\ZA\t A/; - P - R .
\LA]=V.\XA\
12 • 81 Force transmissible
Orienter le repère local avec un axe selon la vitesse de glissement
ou l'axe longitudinal de la zone de contact. On obtient les résultats
ci-contre respectant les lois du frottement (chapitre 32).
M A = ± V - YA
12 • 91 Forces transmissibles
Dans le cas d'un frottement non négligeable, toute tentative de ' \e de contact
glissement selon l'axe (A,x) engendre une résistance passive
(voir chapitre 32) :
FORCE TRANSMISSIBLE
• dirigée selon l'axe (/!,?) de la liaison ;
• orientée dans le sens contraire du glissement (ou de sa Tendance au
mouvement de 1 / 2
tentative).
EXEMPLES :
Segment de piston dans son cyiindre ; joint à lèvre sur
arbre en transiation.
• La rotation autour de l'axe de la liaison (A, x) sur le repère a^<p (angle de frottement)
local choisi ici) peut avoir une amplitude quelconque.
MOMENT TRANSMISSIBLE
Le moment L/[.x dépend de l'effort normal /V :
É t e n d u e du contact
12il01 Force transmissible
Dans le cas d'un frottement non négligeable, toute tentative FORCE TRANSMISSIBLE
Pivotement Roulement
• La petite surface de contact contrarie, par frottement, toute
tentative de pivotement autour de l'axe normal. Il en résulte un N=V.ZA M = Ô.ZA
moment de résistance au pivotement proporhonnel
à l'effort normal (chapitre 33).
E X E M P L E ( S O U R I S § 3.2)
Le moment de résistance au pivotement s'oppose à toute tenta-
Torseur en A d e l'effort
tive de pivotement. Il est égal au produit de l'effort normal par
le coefficient 17 de résistance au pivotement (exprimé en mètres). z \
- 1/2
( 0
1
\-ZA
EXEMPLE:
1/2 ZA
— > -
La boule 1 roule sans glisser sur ZûeA vers B.
On remarque que : AJ ey
ï/\= - Z/i.tan a avec a < <p ( pas de glissement).
LA . X
Lf, = S.Zfi (perturbation de la seule rotation créée).
*0y ponctuelle.
54
13 Actions m é c a n i q u e s à distance
Ce sont des actions mécaniques qui agissent directement sur
P O I D S D'UN A B A T - J O U R ( P E S A N T E U R )
le corps que l'on isole, sans aucun contact matériel.
z : verticale a s c e n d a n t e
13 • 1 L'attraction terrestre
Sur chaque élément de matière de masse m,-entourant le point A-,,
la pesanteur crée une force /?/ appelée poids élémentaire telle que
g : accélération
fi = mj.g = - mj.g.z d e la pesanteur
m/(kg)
P/(N)
XP7
\\g\\ g: accélération de la pesanteur (m/s^). a{Tp] =
a
Saut indication contraire, choisir :
• liff i! = ff^lOm/s^pourunsolide.
(Calculs imprécis à cause des frottements incertains.)
z : verticale a s c e n d a n t e
m Le poids d'un corps (N) est égal au produit de sa masse (kg) par
l'accélération de la pesanteur (m/s^) du lieu.
55
EXEMPLES OE CALCULS
13 «2 Actions magnétiques • Solide homogène de masse volumique p , = 7,2 kg/dm^
et électromagnétiques de volume l/=10dm^
Elles apparaissent au cours du passage d'un courant électrique P = p , . l / . f f « 7,2 x 10 x 10 = 720N.
dans un bobinage. • Profilé IPN 100 de masse linéique pf = 8,32 kg/m (§ 52.333),
• Moteur électrique de longueur /. = 8 m :
Au cours du fonctionnement, le stator exerce sur le rotor des
actions mécaniques ( A,, fi) ; elles se réduisent à un « torseur P = p ^ . [ . 5 = 8,32 x 8 x 10 = 666 N
MOTEUR É L E C T R I Q U E
1 Ci/2} = { 0 Cl/2 l o f
Stator 1
REMAROUES-.I fi=0 el C^/2= X:Mox{^i, h)
• Électro-aimant
La force F à exercer pour décoller l'armature A des
noyaux A/, et A4 lorsque e= 0 peut être modélisée
par le glisseur [Ox,F) ou le torseur | F
ÉLECTRO-AIMANT
m
A
1 S= Si + Si(m'^)
Avec f I! =•
2 MO B en teslas
@z
Aio = 4î7.10-7
O-r
• REMARQUE
B A R Y C E N T R E D E TROIS POINTS
14 Barycentre
Données
Centre
y
de gravité (-2)1
^^i(i)
14 • 1 Barycentre
Le barycentre de n points A^.A^. ... /t,, . . . / ! „ , atfectés 1 T^3(-1)
1 1 > V
respectivement des coefficients , ... Uj... a^, est 1
un point G tel que;
Relation
a , M ' , + « 2 . 0 ^ + ... + a , . Ô ^ + ... + a„.ÔJ^
= (a^ + « 2 . . . + a,. + ... + a J . Ô G .
{\).0A, + ( - 2).0/l2 -1- ( - 1).0/l3 = (1 - 2 - i ) . o e .
REMARQUES:
Soit:
• Sous forme symbolique, on écrit:
0A^-20A2 -0A^ = -20G .
Xl,(a,OA^) = (Xa^).OG.
0 représente un point arbitraire, commun aux pointeurs Construction
OA^el OG.
m On peut exploiter cette relation graphiquement ou algé- • Porter (Oa) = OA,-
briquement, sur un repère. (ab) = -iOA^;
OP.im= M.OG où M= dm
(S) J(S) Calcul
bloc de la structure.
57
Barre rectiligne à section constante Plaque triangulaire d'épaisseur constante Plaque en parallélogramme d'épaisseur constante
//2
AG = m . Al
CL^-^ ' BG = 2/3 . BJ
G ; é q u i d i s t a n t des e x t r é m i t é s G : point de concours des m é d i a n e s G : point de concours des diagonales
A Hl _ h 2a + b
AB = b
° " - 3 • T T b
DC = a
Al = IB
DJ = JC
= ^ OG = "'20.r.sina
Milieux des
diagonales /, J C: centre du polygone
Cas particulier : plaque circulaire
AG = f a AH = ~ a HG = | b
a, en rad a, en rad 5 5 8
Plaque en découpe elliptique ABC
Tronc de cylindre de révolution Onglet cylindrique
d'épaisseur constante
O H = ^ . . . r
4 h
un _ ^ , tan^ g
HG=l^-n-h
C'est le m ê m e centre de g r a v i t é
que le segment de disque AU a, en rad
a , en rad en rad
SG = I Sg 3 { 2 r - h f 3 r (1 + COSa)
OG = | r ( 1 + c o s a ) = | { 2 r - / i
g = centre de g r a v i t é de la base 4 3r~h 4 2+cosa O O
58
14 «4 Détermination M É T H O D E G É N É R A L E (AUCUNE S Y M É T R I E )
du centre de gravité S.i Centre de g r a v i t é d e (Si)
Centre de g r a v i t é
14 • 41 Considérations générales de (S2)
A: Centre d e g r a v i t é
Si le solide (S) peut se partager en n solides notés (S,-),
de (S3)
géométriquement simples, de masses m,- et de centre
de gravité connus, le centre de gravité G de [S) se détermine O Trou
à partir de la relation :
m, . OA, + . OA2 - mg . O/A3 = (m, -h m j - m g ) . O G
Pi . Ô A ; -H P2 . - pg . ^ = ( p i + P2 - P3) ._OG
X"^^{m,.OA,) = (X';^, mi).OG
V, .OA,+V2 . OA2 - Vg . OAg = (Vi +V2 - ï / g ) . O G
EXEMPLE:
ENSEMBLE D'ÉPAISSEUR CONSTANTE
m^.0/1^ + m j . O / l j - f^a-O/lj = (m, + m^ - m^).OG.
€ / \e d e g r a v i t é d e ( S ^
REMARQUES: Centre d e g r a v i t é d e (S2)
• On peut utiliser des coetticlents proportionnels aux poids : ^1 + Centre d e g r a v i t é
A'
de (S3)
O y. ' Trou
U Pour un solide homogène, les coefticients sont propor-
Si . OA, + S2 . OA2 - Sg . 0/\ = (Si + S2 - Sg) . O G
tionnels aux volumes :
G s e situe dans le plan de s y m é t r i e
Xl^{V^.OA,) = (Xl^V,].OG
ENSEMBLE DESECTION CONSTANTE
surlaces :
X"^,{s,.OAi) = (Xl^^Si).OG
• un plan de symétrie, ou
• un axe de symétrie, ou
• un centre de symétrie,
D ' o ù X g = 3 9 m m ; Kg « 5 3 , 9 mm
EXEMPLE 2
Motard ci-contre.
On calcule de même sur (0, x) et (0, y) :
135 X 120 + 62 X (-100) = (135 + 62)^5
135 X 80 + 62 x 520 = (135 + 62)Ke
A'g=50,8mm; Kg=218mm
Exemple de calcul dans l'espace
14i43 Calcul direct dans l'espace
Cube S o c l e plein
L'ensemble de l'exemple ci-contre est constitué par :
(1kg) \2 kg)
• un socle parallelepipedique 120 x 120 x 50 de masse
ffl, = 2 kg avant perçage ;
1 '
• un cube de 50 de côté, de masse m2 = 1 kg ;
1
• un trou a retiré 0,16 kg au socle. 1 O' -y
7
Partant de la relation vectorielle, on exprime chaque bi-point V CS o 'y
1
par ses coordonnées dans le repère (0, x, y, z). CM y y
/60^ /95^ /60\ 1 40 x| * 1^3
2 x 60 -H 1 X 25 - 0 , 1 6 x 80 = 2,84 12*
1 1 1
\25y \2b) a^2
On obtient ; É v i d e m e n t ( - 0 , 1 6 kg)
2 X 60 -1-1 X 95 - 0,16 X 60
= 72,3 mm. Relation vectorielle
2,84
EXEMPLE:
L'ensemble de l'exemple ci-contre est constitué par ;
MÉTHODOLOGIE:
15 Solides déformables
Ils sont détinlsau§1.2.
METHODOLOGIE
On les utilise, en général, dans leur donnaine élastique : la
contrainte ne dépasse pas alors la limite d'élasticité et les ettorts Choix des
Analyse des Recherche de
restent sensiblement proportionnels aux déformations. résultats
données cas voisins
Interprétation
15 • 1 Poutre à section constante
Les torseurs se déduisent des expressions données dans les
formulaires (chapitre 53). P O U T R E DE S E C T I O N C O N S T A N T E
EXEMPLE: • Données
Écrire les torseurs des actions aux appuis sur la poutre/I/W6 ci-
contre supportant la charge P.
M
SOLUTION :
Dans le formulaire § 53-2, on trouve un cas voisin.
0 0
/=(5/i6)||f||y e = (ii/i6)||F||y
j l % i } = g { ^ 3 / 1 -^63/1) (11/8)||P||-(3/8)||P|k
0 0 iio=-(3/16)||P|k.z
FJl
B
- y T T Un
i f fl lèè c h e
z à / Z
' \ plaques
E.b.h
!|F | | = F = r^.fM^'M = llFi| = F = 3 .fM^fM = ||F||=F=n.—r^.fM**fM=-
6/ = ' E.b.h^ 6/ E.b.h^ 6/^ n.E.b.h^
0 0 0 0 ] f 0 0
- F 0 ^{'^0/1)^(^0/1 MA 0/1 = - F 0 {Aon]=i %nMAQn\ {-F 0
Q~F.£ À 0-F.<
EXEMPLE: SOLUTION :
Un ressort est constitué comme ci-dessus de 5 plaques telles que • On relève f^^ = 6 M
nEbh^
1)=70 mm ; h = 5 mm ; E = 2.iœN/mm' ; 600 mm
Pour quelle valeur de la charge F obtient-on une flèche de On en déduit F = i i f ' ^ "
6/2
100 mm?
On calcule F = 6751
62
0 - M io 0
{^0/1) =^{^0/1 -^0/1 î 0 0 {^0/11=^(0 MAJ,= 0 0
0 0 0 -M
A p r è s une rotation relative de a rad des fixations
Avec Ipa/tg/J = M autour de (A, z ) , le moment M devient :
E.b.h^ a 12.M.€
12 / E.b.h^
10-M] ^ IF 0] 0 0
lAy,] = lAy, MAy,} = \0 0 0 0
'Ayt jj =
Am } = { Ay, MAy, 0 0 ' {^1/1} ={Ay,
A»
MA-y,) =
io 0 F 0
NOTATIONS :
fi : module d'élasticité transversal (de Coulomb), en MPa. f tièche, en mm.
a : détormation angulaire, en rad. diamètre du fil, en mm.
/ : longueur du ressort, en mm. D diamètre d'enroulement, en mm.
/g : moment quadratique polaire de la section, en mm''. p nombre de spires utiles.
63
• EXEMPLE:
C A L C U L D'UN R E S S O R T
Un ressort de compression cylindrique prend une flèctie / de
CYLINDRIQUE DE C O M P R E S S I O N
80 mm quand on le ctiarge avec f = 1000 N (max). Sactiant que
le fil de ce ressort est tel que:
d= 15mm;D= 120mm; 6=8.10"MPa (8)z F=0
SOLUTION
Le formulaire (§15-4) indique ;
f =/. 6 . rf" / (8. r?. D3) ^ / ] = / . G. rf"/ (8. F. D^)
D'où/]=23,4 spires.
Si ie ressort est à spires jointives sous 1000 N, sa longueur
est donc :
/=/?.rf=23,4 x 15 = 352 mm (Autre exemple § 51-122)
/',= / - F / = 3 5 2 + 80 = 432 mm
Phase : arrêt
15 • 5 Courroies plates
15 • 51 Tension de pose ; couple
Lentraînement n'est possible qu'à partir d'une tension de 2T,
pose /Q.
r-?=Cm//-=/.e^-«-f=f(e^-«-1) 2T,
Donc/=^. ^ •
r •e'^-«-1 Exemple :
d = 70 mm = 0,07 m
frottement/x= 0,15 a = 120° = rad
Couple moteur = 4,5 N.m
Application numérique :
Oncalculer(,=412Net 7"=476N
64
i = 2. f + 1 , 5 7 ( 0 + C f ) -
4f
CHAÎNES
15 • 6 Courroies crantées
S'apparentant aux chaînes, elles transmettent le mouvement
entre deux poulies dentées, sans glissement.
Le rapport de réduction se calcule avec la même relation que
pour les courroies plates (§ 15.52) dans lequelle 1?^ = 1.
La tension de pose n'est pas justifiée mais un tendeur doit éviter
que la courroie ne saute des dents,
La sélection du pas s'effectue généralement à l'aide d'un abaque
toumi par le constructeur de courroie dentée, connaissant la
puissance corrigée (§ 15.5) et la vitesse de la petite poulie.
15 • 7 Chaînes
Plus bruyantes mais aussi plus résistantes, elles se calculent transmission
comme les courroies crantées.
65
fluide statique
Liquide
au repos
Les particules d'un fluide se comportenf comme une multitude
O M
de petites sptières entrant en contact avec la paroi.
AS ~Q
L'action d'une particule de fluide immobile, sur une paroi est
toujours modélisable par des pointeurs (M, A / ) perpendi-
Af = p . A S
culaires à cette paroi :
^ \e d e pression
perpendiculaire à la paroi
Force élémentaire due à la pression
M = p.à.S= p.AS.n
p : pression au point considéré, (Pa ou N/m^).
anormale unitaire vers la matière.
dS = €.àx(m^)
0/=f./r.?
EXEMPLE:
2,38x10*5 0
0 0-'(x,r,z)
un torseur , { F 0
avec: F = £.h.
APPLICATION :
Pamb = 5 bars.
Calculer la poussée de l'eau sur la paroi et définir la position du
centre de poussée /.
SOLUTION :
PAROI V E R T I C A L E D E F A I B L E H A U T E U R
Il suffit d'effectuer l'application numérique avec :
/= 6m; = 9m; = 5 X 10^ Pa ; p = 10^ kg/m^ ;
3 = 9,81 m/s2. Pamb
0/
Il vient:
f = F.y = 29,5 X 10^ N = 29,4 MN ; 0/= Ô / . ? = 4,62 m.
Soit le torseur en / :
dF=P3^b-dS.y
0 0'
dx
/fWroil= 12,94x10' 0
Répartition
0 0
uniforme
= pression
16 • 3 Fluide sur paroi verticale uniforme
de faible hauteur
mn © F
Pour une paroi verticale inférieure à 5 m, on ne commet pas
/
d'erreur importante (< 5 % pour l'eau ou l'huile) en admettant Pamb Centre de poussée
O
que le fluide exerce des efforts modélisables par :
• un torseur O| où — h ^
01 = .X Résultante
2
• Calculs;
Force axiale sur le piston lié à la tige : F= p.S.
Avec p = 0,5 N/mm^, S = i7 x 25^ mm^, on calcule :
F = 982N. Surface r é e l l e Surface p r o j e t é e
+ 982 01
/l'^fluide/tjge
I Solution :
La force f exercée par le gaz sur le piston vaut :
Selon (0, x) :
\X,:\ p.S^ avec p = 6,1 N/mm^
S , = 4,86 X 102 mm2.
Donc |X^| = 2 965 N (soit - 2,97 kN ).
Selon (0, z ) :
|Zp| = p.S^ avec p = 6,1N/mm2
S^ = 503 mm 2. Surface p r o j e t é e = 503 mm^
17 Action C O R P S E N T O U R E P A R LA P R E S S I O N A M B I A N T E
S2
de la pression
ambiante
La pression ambiante, P^,^,,, engendre des ettorts sur toutes
les surfaces de corps qu'elle baigne.
On peut les représenter par des forces uniformément réparties,
perpendiculaires à ces surfaces. Deux cas se présentent :
EXEMPLE: EXEMPLE :
CALES-ÉTALON
• Solides en contact par des • Solides en contact par des C a l e - é t a l o n 40 x 10 x 5
surfaces rugueuses : l'air surfaces « miroir » entre les-
passe entre les deux solides quelles on a ctiassé toute Marbre
(§6.4). trace d'air(cales-étalon).
Surface S
EXEMPLE 1: cales-étalon
Après avoir cfiassé l'air d'entre les deux surfaces miroirs en
_ _ _ Fp (action d e Pan^b)
contact, la pression atmosphérique n'agit plus que sur la face
F i + F2 = 0
extérieure. Pour séparer les deux pièces par arrachement, il faut
exercer un effort F: II'^PII = Pamb • S
F>F, Si Pamb = Patm = 0,1 N/mm2 et s = 4 cm2 : j| Fp|| = 40 N
N.B : Poids n é g l i g e a b l e :
EXEMPLE 2: tube dentifrice
P = 10 X 7,2 X 0,4 X 0,1 X 0,05 = 0,144 N
Phase 1 : en réduisant le volume par déformation de l'embout,
la pâte dentifrice ne peut que sortir. T U B E DE PATE DENTIFRICE
8 Action F L U I D E P A R F A I T E N MOUVEfVlENT
en mouvement 1^ y ^ / ^- --^^
J
' : Force de pression
18 • 1 Fluide parfait 1^ A perpendiculaire à la paroi
Ce cas concerne les liquides non visqueux et les gaz. o-^ o->--<-o
Le frottement des molécules entre elles et sur les parois peut é
flégligé : identique à un fluide statique. 3* \< Vapeur d'eau :
vitesse d e s
particules
Un fluide parfait, en mouvement contre une paroi,
désordonnée
j exerce des actions mécaniques élémentaires modéli-
sables par des pointeurs perpendiculaires à cette paroi.
REMARQUE: AWA AN y ^
te facteur de frottement entre particules de fluides et avec
AT \l=AT + AN
Af n'est plus perpendi-
les parois, est toujours nettement inférieur à celui des solides
culaire à la paroi
entre eux. AN
TRAINEE R
18 • 3 Traînée M a î t r e - c o u p l e S (m2)
C'est la résultante R de l'effort exercé par le fluide sur le corps,
en mouvements relatifs:
R=0,5.C^.p.S. 1/2
EXEMPLE: \
1 véhicule (C^ = 0,3 ; S = 2,4 m^) se déplaçant dans l'air
- H
(p = 1,22 kg/m3)à90 km/h subit: \
1,5 0,35 1,4 1,05 0,8
/?=0,5 x0,3 x1,22 x 2 , 4 x = 2741
3,6
70
de théorie Carter 0
des mécanismes
19 • 1 Définitions
• Mécanisme
C'est un assemblage d'éléments capables de transtormer
l'énergie mécanique (exemples : systèmes bielle-manivelle,
vis-écrou, réducteur, etc.). Un mécanisme possède au moins
une entrée où l'on applique l'action motrice, et, au moins, une
sortie réceptrice.
• Loi entrée-sortie
Il s'agit d'une relation entre les variables (ou paramètres) d'entrée
et de sortie.
• Graplie fonctionnel ou graphe de structure / / / / / /
Paramètre d'entrée : 6,
Il représente sctiématlquement le mécanisme. Arbre d ' e n t r é e
P a r a m è t r e de sortie : 62
Chaque sous-ensemble de solides « sans mouvement relatit » Arbre de sortie
apparaît sous un seul repère (voir chapitre 20).
0 R
Loi e n t r é e - s o r t i e —=
R2
Le trait continu qui les relie, représente une liaison.
• Mobilités internes
Elles n'interviennent pas dans le tonctionnement du mécanisme.
Par exemple, l'axe du piston le reliant à la bielle peut tourner sur
lui-même, tout comme une barre de direction articulée entre
deux rotules ou le pommeau des leviers de vitesses sur son
levier...
Posons rrii le nombre de mobilités internes.
• Isostatisme et hyperstatisme
Lorsqu'on peut déterminer les actions mécaniques à l'aide
des seules équations de la statique, on dit que le système est
isostalique ; sinon on le dit hyperstatique.
71
Rouleaux embarreurs S N R
1 On considère les actions mécaniques transmissibles (torseur
des efforts transmissibles) :
MODÉLISATION GLOBALE
/), : nombre d'inconnues statiques Pour une liaison ' 1 ^
de liaisons + "s = 6
19 • 4 Etude cinématique /i = 1 + (5 + 4 ) - 6 x ( 2 ~ 1 ) = 4
Pour chaque boucle fermée indépendante du graphe de structure, D a n s deux plans perpendiculaires s e coupant selon
on peut écnre une relation cinématique telle V^^nj = 0. A, A2, il faut v é r i f i e r :
• le p a r a l l é l i s m e d e s a x e s de roulements,
Cela procure 6 relations algébriques, dans l'espace.
• leur alignement ( c o a x i a l i t é ) .
Compte tenu des mobilités m, on peut écrire :
I pour un mécanisme isostatique : - 6= m MODÉLISATION 2
I pour un mécanisme hyperstatique : - 6 = m - ft.
(1) (2)
ft = m - n + 6 (boucle par boucle) r
,^1
19 • 5 Nombre cyclomatique y
Il indique le nombre de boucles fermées indépendantes dans
/liaisons : L e s deux roulements t o l è r e n t la libre d é f o r m a t i o n
y = € - ^ + ^ de l'arbre (1). On obtient h = 0.
72
19-6 E X E M P L E D'APPLICATION
A B-B B A-A
EXEMPLE DE S C I E
SAUTEUSE
(1) = (1,2, 9 , 1 5 , 1 6 , 1 7 , 1 8 , 1 9 }
(7) {61 (3) (1)
(3) = 13, 4, 5,11,12}
(6) = (6)
(7) = {7, 8,10,13,14} E.
D
D'où le graphe de structure :
^7777
= <^-n + 1 = 5 - 4 + 1 = 2
e
19 • 65 DEUXIÈME A N A L Y S E DES LIAISONS (SCHÉMA N° 2)
f j .7: appui-plan (f)s = 3) • L'appui-plan fg^^donne une orientation à (6). On peut donc
fflij = 1 (posihon de 7 selon celle de 1) imaginer que la liaison C^_gse comporte comme une sphère-
/,= 1+2-h(4-^4-^2-^2-F3)~6(4-1) = 0
BOUCLE F E R M É E N° 1
19i66 Vérification de l'isostatisme
(schéma 2)
I /)=0 (calcul ci-dessus).
I II convient de vérifier aussi l'isostatisme dans toutes les
î fermées indépendantes.
^ = ^-n-H = 5-4-M=2
Boucle fermée n° 1
D^_j. supprimée
3 : m=5 (une rotation et une translation de 1 et de 6 une
BOUCLE FERMEE N° 2
ide7).
l)=5-(2+2+4-h3)-H6 = 0
I Boucle fermée n° 2
Pour/l,.^: 0^=2
4
;:m=2.
(une rotation et une translation de (7)
/)=2-(2-H2+4)-h6 = 0
I ISOSTATIQUE VÉRIFIÉE.
74
3- Hypotlièses :
- l'angle de rotulage des deux roulements est Inférieur à l'angle de
rotulage maximal ;
- la poussée axiale provoquée par le pignon, applique le roulement
de droite contre l'épaulement de (1 ). Il se comporte comme une liai-
son rotule ;
(2)
(2)
(1)
- ROULEMENT À ROULEAUX
3- Hypothèses :
- le roulement à double rangée ne rotule pas et réalise le position-
nement axial. Il se comporte comme une liaison pivot ;
- le roulement à rouleaux ne réalise aucun positionnement axial
(décalage possible des deux bagues), son angle de rotulage est
inférieur à l'angle de rotulage maximal. Il se comporte comme une
liaison sphère-cylindrique.
Ay (2)
(1)
«•LSàS" -1à2,5°
2- Présentation du montage :
L'exemple ci-contre représente le montage du palier (2) d'un arbre
(1) d'éolienne à axe vertical. C'est un montage mixte associant Exemple de montage
3- Hypothèses :
- la butée axiale assure le positionnement axial du palier (2) et son cen-
trage sur l'arbre (1 ), elle se comporte comme une liaison rotule ;
- le roulement à deux rangées de rouleaux, à rotule, peut coulisser
librement dans le logement de (2), il se comporte comme une liai-
son sphère-cylindre.
2- Présentation du montage :
L'exemple ci-contre représente le montage d'un arbre (1) dans un
palier (2). Les charges radiales Importantes sont supportées par
deux roulements à rouleaux cylindriques en h et C. Le roulement de = 0°
gauche -grâce à l'ajout de deux bagues latérales-, assure aussi un
positionnement axial. Les deux bagues du roulement de droite peu-
vent se déplacer librement, il ne réalise aucun positionnement axial. Exemple de montage
La butée en Sassure un positionnement axial dans un sens et sup-
porte un ettort axial important.
3- Hypothèses :
- lesroulementscylindriques en /l et C rotulent. Celui de gauche
assure aussi un positionnement axial, il se comporte comme une
liaison rotule. Celui de droite se comporte comme une sphère-
(2)
Sl-2 C T
Cl-2 r
20 Isolement I S O L E M E N T D E (6)
REMARQUES:
• L'isolement d'un système est une opération indispensable en
Opérateur/(6) a v e c F = - 1 0 0 y (en N)
mécanique ; il intervient en statique, résistance des matériaux,
(0 inconnue)
mécaniques des fluides, tfiermodynamique...
XA °1
• Le graphe des liaisons apporte une aide précieuse. ( § 9-2)
6-9 YA 0
EXEMPLE 1: A 0 oj ix.y.z) (2 inconnues)
ANALYSE :
Le graphe de structure montre que la pièce (6) est en liaison avec
Opérateur
(6)) @ @ . S,o.„
(9) et (1), outre l'opérateur. On obtient les résultats ci-contre. A/p.p = A/p
EXEMPLE 2: S5-9 n é g l i g e a b l e
HYPOTHÈSES :
• Étude spatiale dans (A, x, y, z).
• Autres hypothèses ci-dessus + action du ressort négligeable.
REMARQUES : (XB 0 I
B 10-E Ve 0 (3 inconnues)
• Si le jeu dans le pivot A 5_ g reste trop faible : on ne peut à la
fois, observer un contact linéaire entre (6) et (1) et un double
B\ZS 0 1
appui ponctuel avec la pièce. 10 0\ (0 G)
Np-E VA,, 0 Np-E 0
Comme ce dernier est nécessaire au fonctionnement, on peut enN, \ 0j en A/2 ( 0 0 i
supposer (et admettre) un contact ponctuel /1.g.
(2 inconnues)
• Si le jeu dans le pivot 4 g. g est suffisant : on conserve 7
inconnues mais l'isolement de (6) seul n'en présente plus que 5 Total : 7 inconnues
dans l'espace : ensemble résolvable.
79
d'un solide
21 • 1 Position d'un solide dans
un repère
Elle est complètement déterminée par :
• La position d'un point A, origine d'un repère local
[kXs. y l , / l ) l i é a u solide (S).
Il suffit alors d'exprimer le pointeur OA par ses coordonnées
cartésiennes, fonctions du temps t :
6 p a r a m è t r e s d a n s l'espace :
X{t)'y{t)'Z^,'|,lp^t),e^,),(p^t^*.
soit OA = x^|).Xo + y^,yfo + Z(|).Zo.
U(0
P O S I T I O N D'UN S O L I D E D A N S L E P L A N
• La position du repère local par rapport au repère de référence
(0, XQ, %< ^ ) à l'aide des trois angles, également fonctions
du temps (voir cfiap. 3.2).
• Dans le cas d'un mouvement plan sur plan (ctiap. 28), il
suide trois paramètres.
REMARQUE :
Toute étude de mouvement nécessite le cfioix d'un repère de
référence - ou référentiel - car la notion de mouvement est
3 p a r a m è t r e s d a n s le plan :
Le passager assis dans l'avion pendant le décollage est immobile
^(t).y(().^(() tels q u e :
par rapport au repère local lié à l'avion et en mouvement par rapport
au sol.
OA = x^tyx + y^tyy
21 • 3 Abscisse curviligne
Équation horaire
En choisissant une position particulière AQ du point A sur sa
trajectoire et en donnant une orientation à cette trajectoire, on
tt l'abscisse curviligne du point Aaun autre instant / :
REMARQUE:
s= f{t) s'appelle « équation horaire » ou « équation du s = AnA = f,
mouvement » de A sur sa trajectoire.
* ip^|). «((), angles d'Euler, voir définition § 3.2.
80
0?
0
x = R.cos e X= a.cos
y = fî.sine y = d . sin
L û J
y = a e = m) 8= fit)
0 a (constante) R (constante) a,b (constantes)
EXEIVIPLE : extrémité de l'arête coupante EXEMPLE : axe de tête de bielle par rapport EXEMPLE : planète autour du soleil
d'un outil à charioter, par rapport au au carter (repère 0, x, y, z). Remarque : x^la^ + y^lb^ = ^
banc du tour, associé à {0, x, y, z). Remarque •.x^ + y^ = R^
Trajectoire de M
Trajectoire de M(x, y)
M(K,y)
X = a (f - sin f)
a, b, c, d y = a (1 - cos t)
IM = IO
(constantes) a, b (constantes) a (constante)
EXEMPLE : projectile lancé dans le EXEMPLE : lieu du point d'intersection EXEMPLE : point sur un cylindre qui roule
champ de pesanteur d'un cône de révolution avec un plan sans glisser sur un plan de trace [0, x).
Remarque •.y^ = 2pxoùp (constante) parallèle à son axe.
Trajectoire
M(x,y) de M
Trajectoire \
dëM
X = a[(n +1) cos t - cos (n +1) f] X = a[(n - 1 ) cos t + cos (n - 1 ) f] X = a(cos f + f sin f)
y = a[(/i +1) sin f - sin (n +1) f] y = a[(n - 1 ) sin f - sin (n - 1 ) f] y = a(sin f - f cos f)
(Cercle de rayon a roulant sans (Cercle de rayon a roulant sans 1 (Droite M roulant sans
glisser dans un cercle de rayon na) glisser sur un cercle de rayon na) glisser sur un cercle (C))
EXEMPLE : trajectoire d'une dent d'engre- EXEMPLE : trajectoire d'une dent d'engre- EXEMPLE : profil d'une dent d'engrenage
nage épicycloïdal à contact extérieur nage épicycloïdal à contact intérieur
81
_ S2 - S1
2) Dresser un tableau des valeurs de S(f ) et toutes les secondes On peut calculer s'(t) = 10 f.
deOàSs.
/(s) 0 1 2 3 4 5
3) Calculer la vitesse moyenne entre / = 2 s et / = 3 s s (m) - 8 -3 12 37 72 117
s' (m/s) 0 10 20 30 40 50
Support de AA
Comme AA = OA'~'ÔA = A ( Ô ^ ) , il vient :
ou corde AA'
làOA -,
\s 1 -0 -0 == ' ' à la trajectoire
VAmr= ^OA — OA
Ut Mo ^ds / 1 df
21 • 5 4 D é t e r m i n a t i o n algébrique
SCHÉIVIA D'UNE TRANSFORMATION
de l a v i t e s s e DE MOUVEMENT PAR EXCENTRIQUE
La trajectoire d'un point W étant connue, il sutfit d'indiquer son
abscisse curviligne pour pouvoir calculer sa position à tout instanL
EXEMPLE 1:
On donne S = 7 cos (10 77f) + 120.
EXEMPLE 2:
Si S(/) = 20 f3 - 8 /2 + 10, avec sen (m) et Isn (s).
Alors :
1'= s'(,) = 60 f 2 - 16 / et 5(0) = 10 m, = 0 m/s ;
S(,) = 20 - 8 + 10 = 22 m ; = 60 - 16 = 44 m/s, etc.
OM .X = s = 7 cos (10 TTf) + 120 (angle en rad)
21 • 5 5 D é t e r m i n a t i o n v e c t o r i e l l e
i(s) 0 0,01 0,02 0,03 0,04
de l a v i t e s s e s (mm) 127 126,7 125,7 124 122
La position d'un point M est connue dès l'instant que l'on sait ir(mm/s) 0 -68 -129 -178 -209
exprimer son vecteur position OM dans le repère d'origine 0.
21 • 5 6 D é t e r m i n a t i o n g r a p h i q u e
de l a v i t e s s e
21 • 6 A c c é l é r a t i o n d'un point
A C C É L É R A T I O N MOYENNE
2 1 . 6 1 A c c é l é r a t i o n moyenne Trajectoire de A
Si le point A se situe en Ai à l'instant ti s) et qu'il possède une dans {ÇJio.
vitesse instantanée vimh) ; s'il passe à l'instant f2 en A 2 à la
vitesse V2. son accélération tangentielle moyenne entre / i et /2.
notée a 1 (m/s^ ou m. s^^), vaut :
_V2-V,
21 • 62 A c c é l é r a t i o n tangentielle
instantanée
À l'instant f quelconque, raccélération tangentielle instantanée. Si s=/Ao/^i = 5 f 2 - 8 (fen(s) et s en (m))
Al/ 1/ = lOf
.0.
notée at correspond à la limite du rapport — lorsque M- Si A se situe enA^àt=1: 1/^ = 10 m/s
Si A se situe en àf= 2 : = 20 m/s
On le note alors :
Son accélération moyenne entre et
iv As i^s vaut a , „ „ ^ = 2 J ^ = i 0 m / s 2
VECTEUR A C C É L É R A T I O N
EXEMPLE : Exemple de calcul :
• On donne s = - 1 0 / ^ + 2 / + 1 (/en(s)etsen(m)). Un point^A décrit une trajectoire circulaire de rayon /? = 2 m tel que
• Oncalcule i ' = s ' = d s / d f = - 3 0 f 2 + 2 e t a , = s " = - 6 0 / . (Oxo, OA) = e(f) = 3f(fensecondes)
21 • 6 4 C o m p o s a n t e s i n t r i n s è q u e s
COMPOSANTES INTRINSÈQUES D E L'ACCÉLÉRATION
de l ' a c c é l é r a t i o n
Puisque aA/on^ = et que VA/O,^ =v.t, Centre de courbure
alors :
àt isla.^' it
n_
En géométrie analytique, on montre que
vds/
«représente le vecteur unitaire « normal au point », toujours
dirigé vers le centre de courbure, et /? représente la valeur du
rayon de courbure.
On peut donc noter que, quelle que soit la nature des mouve-
Tangente en A
à la trajectoire
CA = rayon de courbure
3yi/a|) = 3( + a„ ou :
EXEMPLES;
Les figures ci-contre représentent les directions des vitesses et
accélérations de quelques mouvements particuliers fréquents.
86
21 • 65 D é t e r m i n a t i o n a l g é b r i q u e
D É T E R M I N A T I O N GRAPHIQUE DE L'ACCELERATION
de l ' a c c é l é r a t i o n TANGENTIELLE
Seule l'accélération tangentielle peut se calculer à partir de l'abs-
cisse curviligne. L'accélération normale dépend du rayon de s = 7 c o s ( 1 0 T r f ) + 120
V = - 7 0 77 sin (10 -n-t)
courbure de la trajectoire que l'on calcule dans les cas particuliers
at = - 700 77-2 cos (10-n-f)
de la translation, de la rotation et du mouvement hélicoïdal.
(Angle en radians)
Soit pour les exemples du §21.54.
21 • 66 D é t e r m i n a t i o n vectorielle
de l ' a c c é l é r a t i o n
La position d'un point West connue dans un repère (0, x, y, z)
dès l'instant que l'on sait exprimer son vecteur position OM en vit)
(mm/s)
tonction du temps /. Il suffit ensuite de savoir calculer des
dérivées :
OM '^'W/(0,J,y,z)
Vol (0.111)
\y'\t)i
CALCULS:
x=3/-1 "h - 3 'in = 0
Al/ = - 110 mm/s
y=f2 + 3 / - 1 y'(„ = 2 f + 3 y'h =2
- 220
21 • 67 D é t e r m i n a t i o n graphique
de l ' a c c é l é r a t i o n
En ce point :
Elle repose sur le même principe que celle de la vitesse exposée
au § 21.56. Elle se limite à l'accélération tangentielle. a'=Af-"o!ol=-"OOmm/s^
21 « 7 Hodographe (m/s^
d'un mouvement 0,1 f(s)
Pour un mouvement donné, on porte à partir d'un point fixe
choisi arbitrairement, le vecteur vitesse. L'extrémité Pdu pointeur
ainsi défini, décrit une courbe appelée hodographe.
REMARQUE:
Sur l'hodographe, la vitesse du point P correspond exactement
à l'accélération du point 4 associé.
87
21 • 8 I n t e r p r é t a t i o n de courbes RÉPONSES :
MÉCANISME D E T O I T *
" D'après Baccalauréat Technologique ST.I. Génie Mécanique - Option A & B 2002.
88
(s)
0,00
.5J50^ jlO.OO
- 0,10
Va" 1 1
1 1
Fig. 6 - 0,15 ! 1
Vy Va i i '
(point f) 1 ' ' i
Fig. 5 (point e) i ^ 1
89
2 2 T r a n s l a t i o n TRANSLATION RECTILIGNE
d ' u n s o l i d e
22.1 Définition
TRANSLJ^TION CIRCUUMRE
22 • 2 Différents modes
de t r a n s l a t i o n Trajectoires de C / \
Nacelle
Selon la trajectoire des points du solide, la translation est :
• rectiligne Uniterme (ctiapitre 23) ou variée (chapitre 24) ;
circulaire Uniterme ou variée (chapitre 25) ;
quelconque.
22 • 3 Vitesse angulaires
et l i n é a i r e s
TRANSLATION QUELCONQUE
2 3 T r a n s l a t i o n r e c t i l i g n e u n i f o r m e
23 « 2 Exemple
23 • 3 Équations du mouvement
ds
V(i) = s\t) = va m = S7 =
24 « 2 Exemple
NOTATO
I NS COMPLEMENTAIRES
(o(s): instant initial
Loi des vitesses algébriques
f (s): instant quelconque (temps t)
i'o(m/s): vitesse à l'instant/Q
So(ni):abcisse à l'instant fo
REMARQUE :
24 • 4 C a r a c t é r i s t i q u e s vectorielles
CHAMP DES VITESSES UNIFORMES
• Un bipoint quelconque du solide (S) en translation dans le
repère, forme un angle constant de ce repère :
%/a = 3i-x.
REMARQUE :
Pour tout mouvement rectiligne, l'accélération est tangente à
la trajectoire.
• Le torseur cinématique est de la forme :
•s/ao 0
ENSACHEUSE
Granulés
Film plastique
où
24 • 5 É t u d e de translations
rectilignes
EXEMPLE DE CALCULS
• Énoncé CARACTERISTIQUES DE VITESSES
D'UNE GAINE D'ENSACHEUSE
La motorisation de l'entraîneur impose au déplacement de la
gaine de l'ensacheuse, les caractéristiques de vitesses ci-contre :
v(m/s)
• Questions:
V2 = 0,5 m/s c
1) À partir du graphique ci-contre, identifier le type de mouve- B
ment de la gaine dans les 3 phases.
2) Dans la première phase du mouvement, calculer l'accélération
3] et ia distance parcourue ; en déduire et d^. 0,1 T2 0,1 f(s)
3) Calculer la distance à parcourir pendant la phase 2 ; en dédui-
re T2 et le temps total Tnécessaire à un pas de ia gaine (rappel :
/) = 800 mm)
APPROFONDISSEMENT
• Solution 1
1) En phase 1, v^t] = a(]f=* mouvement rectiligne uniformé- Rappel de mathématiques (dérivées et primitives)
ment accéléré.
En phase 2, v^i^ = V2 (cte) =» mouvement rectiligne uniforme.
yit y = f(x) M
En phase 3, varie linéairement et décroit => mouvement rec-
tiligne uniformément décéléré.
2) Phase 1 : t'a = 0 ; SQ = 0 ; = 0
Àfinstant/, i/(t)= a^t
0 / J X
Lorsque/= 0,1 s, 1^(0,1)= ao.0,1 = 0,5
D'où 30 = 0,5/0,1 = 5 m/s^ cM = y.c/x
etS(oj)= 1 / 2 x 5 x 0 , 1 2 = 25.10-2 m ^ = lim ^ ^ y ' ( x ) (Surface élémentaire)
On en déduit 33 = - 5 m/s^ et d^ = 25 mm
• En phase 1, ai = —
3) ri2=p-(di-K/3)
Donc ai = = 5 m/s^
= 800 - (25 + 25) = 750 mm
0,1
Dans cette phrase V2 = 0,5 m/s (constante) ds
Mais aussi = l^ ; ds = v.it
Donc(/2 = V2.T2^h = ^2! V2 At
D'où r2 = 1,5s
94
c i r c u l a i r e
25 • 1 Translation circulaire
uniforme
2 5 B 11 Définition
2 5 » 12 Propriétés
Pour toute translation = 0.
Pour un point particulier M: Ù}Ç,= d'=— (constante).
Lois du mouvement de M:
to = origine des temps
e = (oo.{t-tQ) + do où
= origine des angles,
e'= de/d/= wq (constante),
9"= à^dlàt^ = w'o = 0 (accélération angulaire nulle).
• Tous les points ont même vitesse à ctiaque instanL
VE=Vg = Vn = o>a.R.t B
m)
avec /7= /.Det wo = de/d/= 0' O
25 • 2 Translation circulaire
HAYON DE LEVAGE ( M O D È L E C I N É M A T I Q U E )
uniformément variée Fin de la phiase d'accélération
25.21 D é f i n i t i o n
25122 Propriétés
• Pour toute translation = 0.
(la vitesse angulaire du solide est nulle).
• Pour un point particulier D:
9=1/2. (t - taf + cooit - to) + do ; (w'o = 05),
s'= de/d/= (OQ(t- tfj) + wo (où 6'= co),
6"= à'^e/àt^ = û)'o (constante).
• Tous les points ont même vitesse à chaque instant.
VE=VB = Vo = o,.R.t
al = al = To = (a'^. R. n = e'^. R. n
Tangente à la trajectoire
Dans le sens de vl en phase d'accélération (j ïTo \\)
Dans le sens contraire de en phase de décélération
(ii^ll décroît)
Avec :R = LD
0) = àelût = e'
ù>' = d^e / dF = 0" (accélération angulaire constante)
96
25 • 3 É t u d e s de translations
M A N I P U L j M E U R de FONDERIE
circulaires
Trajectoire du
Le croquis ci-contre sctiématise partieiiement un bras manipu- point A \^
iateur de fonderie. Le mouvement, d'ampiitude 225° se dérouie
en trois pfiases :
SOLUTION :
L'étude se ramène à celle d'un point dont on connaît la trajec-
toire,/4 par exemple.
0,52
1
1
1 3,67
\
4,71
Lorsque f = ^ 4 :
00 (rad)
d'= 0 soit 63= - 1 / ( / - 3 , 6 7 ) ,
9 = 225° = 5 77/4 rad.
Donc:
5 ^/4 = -0,5 (f -0,367)-h(/ -0,367) -h13 77/I2 ^ f « 4,71 s,
e = 0,477 (/ - 0,367)2 + f _ 0,367 -H 13 77/12
r = 0,955 ( / - 0,367)+ 1
e" = ~ 0,955 rad/s2 pour [3,67; 4,71],
Dans la configuration de la figure .• 0 = 3 0 ° , située dans la
phase 2, On peut calculer f (77/6) = 1 s, la vitesse linéaire :
2 6 R o t a t i o n d ' u n s o l i d e
a u t o u r d ' u n a x e f i x e
26 • 5 Relation vectorielle
1 ) TORSEUR C I N É M A T I Q U E
entre ^ g ^ / ^ q et n s m ^ Axe de rotation
La définition de fls»Q indiquée § 26.3 se trouve vérifiée par ia (ou axe central de {i?s«oW
s/ao
relation vectorielle ;
Plateau tournant (S)
26 • 6 Torseur cinématique
0).Z , _
0 . car l//e=s/ao = "
(§76.1).
26 • 7 C h a m p des vitesses
m L'axe de rotation ABde (S) est défini dans (%) par 4 (20,20,30),
D'après la relation § 26.4, puisque w a même valeur pour tous fi(- 10,50,70). (S) tourne à 100 tr/min autour àeAB
les points liés au solide, la vitesse linéaire | [ l ^ i s / i ^ | | varie Etablir le torseur cinématique de (S)l{%).
linéairement avec la distance R à l'axe de rotation (fig. 2).
/-30\ /-3\
On peut écrire A B = OB -0A = 30 = 10 3
26 • 8 Exemples \/ \/
• Un solide (S) est en rotation autour de AB à la vitesse de Donc il = 10V(-3)2 + (32) + 42 = 10 V34
300 tr/min. Calculer la vitesse linéaire de /Wsitué à 50 mm de
l'axe/IR /-3/V34\
AB
2'. D'où Zi = 3/V34
= 300 X - •X 50 « 1 5 7 1 mm/s = 1,571 m/s. \\AB\\ A/V34I
• Un solide (S) est en rotation autour de l'axe [A). L'un de w = 1 0 0 t r / m i n « 10,47 rad/s.
ses points /Vsitué à 100 mm de (A) a une vitesse v = 3mls.
10,47 z,
Calculer celle de Fsitué à 70 mm de (A). Par conséquent : | % a o l =
0 !e{AB)
V[^= (O . r^j el vp= (0. fp]
donc ;/p= K(v. fA//r'p = 2,1 m/s. avec Tj" déterminé ci-dessus.
ÉOLIENNE
2 7 M o u v e m e n t s
d e r o t a t i o n
p a r t i c u l i e r s
27 • 1 M o u v e m e n t d e rotation
uniforme
avec = WQ • ? (constante)
La vitesse linéaire l/wes/ao P°'"^ ^ ^"'''^^ P^'' ''^P" Calculer la durée en années et jours entre deux révisions corres-
port au repère (SIQ) ne se situant pas sur l'axe de rotation pondant à 8 Mtr.
dépend de la position de ce point. • Solution
• Lois du mouvement : Repérage de la position d'une pale
- Vitesse angulaire :
rs{to = o)
<o=(ao (constante), s'exprime en radians par seconde (rad/s)
EXEMPLE iHYDROLIENNE
HYDROLIENNE ALSTOIVI
• Énoncé :
Afin d'éviter ie ptiénomène de cavitation (des bulles se forment,
provoquant une usure rapide du matériau de la pale), la vitesse
en bout de pale d'une tiydrolienne ne doit pas dépasser 10 m/s.
r Si le bout de pale se situe à 5 m de l'axe de rotation, cal-
culer la vitesse limite de rotation en tr/min
2° En limitant la vitesse à 15 tr/min, calculer l'accélération
angulaire en bout de pale.
• Solution :
1/
r On a w = - - avec 1/= 10 m/s et fi = 5 m.
n
On trouve w = 2 rad/s = ( 2 ^ X 60 = 19 tr/min.
2Trj
2° La rotation se fait à vitesse constante mais si l'accélération
angulaire est nulle, un point de la périphérie est soumis à une VITESSE ET ACCELERATION EN BOUT DE PALE
accélération normale (§ 21.64) = • fi avec :
2TT
w = 15x — = 1,57 rad/s et R = 5 m.
60 Sens de rotation
Soit an = (à^-R = 12,3 m/s^.
27 « 2 M o u v e m e n t de rotation
uniformément varié
En un point / de l'axe z de rotation, le torseur cinématique
conserve la forme précédente (§ 27.1).
Toutefois la vitesse angulaire n'est plus constante mais l'accé-
lération angulaire, non nulle, le devient.
• Lois du mouvement
- Accélération angulaire :
! l : f G ( f o , fi)avec fo = Oetfi = 8s
Dans cet intervalle, d'\t) est une constante indépendante du
temps que l'on peut noter 0"] et = 0,6(0) = 0.
La vitesse angulaire s'écrit alors w(f) = 6'\ / et l'expression
RÉSULTATS GRAPHIQUES
de l'angle balayé se simplifie et devient :
e = 0,5-e"rf2. Phase 1 Phase 2 Phase 3
1 - •" " ^ ^ et
- % = 0,5-e"rfi f(s)
8 38 40
e",3)(rad/s2)
Ctiaque tour valant 2TT rad, N = 227 tr/min correspond donc
r 1
^ 2TT 227-'7T ^,
àû)(,,) = a;(8) = 227 x — = ^^rad/s. '(rad/s)
23,8 e E
(= 23,8 rad/s mais conserver la valeur exacte en calculatrice
^ ^ ^ ^ F t (s)
jusqu'à la réponse finale comme ci-dessous).
df C D
23,8
On trouve: 2,97 rad/s2
/.0(rad)
de
^2,97-f _?2_
àt.
« 1,486-f^.
f(s)
À la fin de cette phase, di^t) 1.486 x 8^ = 95,08 rad,
3 2 : f e ( f o , / i ) o ù fo = 8 e t / i = 38s APPRQFONDISSErviENT
» 23,8 rad/s, 6" = 0 et d[to) = 95,1 rad. de
lireste 61= (uo(f- h) + ^osoit 9 = 23,8(f- 8) + 95,1. Comme = — , on peut calculer 9^, 62, ^3 plus rapidement
kMn de cette phase, e^t^) = 23,8(38 - 8) + 95,1 « 808 rad. puisqu'entre les instants 0 et f, ûd = «(() df.
Phases: f G (fo,fi)où fo = 38etfi = 4 0 s Par conséquent, pour trouver la valeur de 6], il suffit de calculer l'aire
ABC du triangle sous la courbe des vitesses angulaires.
Onae = 0,5e"(f-/o)^ + w o ( / - f o ) + %
^227x17^
Lorsque t = 40,fc)(40)= 0 rad/s 01 = X 4 = 95 rad.
lorsque f = fo, = 23,8 rad/s et = îrad. 30
On obtient: e" = -11,88 rad/s^ De même 63 se calcule par l'aire ABEF.
co^t)= - 1 1 , 8 8 ( f - 3 8 ) - 23,8
On obtient 63 = X (4-H 30 + 1) = 832 rad soit 132 tr.
% ) = -11,88 (f-38)2 h23,8(f-38)-t-: 30
r f = 40 s, on trouve &(40) = 832 rad soit 132 tours. Toutefois, ce ne sont pas les équations du mouvement.
102
p l a n s u r p l a n Manivelle
28 • 1 Définition
CONSÉQUENCES :
• L'étude se conduit dans tout plan parallèle à celui du mou-
vement.
• On associe un repère de référence à l'un des solides (repère
{%) lié à (So) par exemple) et l'on étudie le mouvement de (Si)
par rapport à (2/lo).
^Si/So %l/So
; 0
• Les relations entre moments d'un torseur (§ 74.1 ) permettent
de retrouver tous ces résultats fondamentaux.
103
28 « 3 Mouvements
R É P A R T I T I O N DES VITESSES POUR UN SOLIDE
plan sur p l a n particuliers EN ROTATION AUTOUR D'UN AXE FIXE
;gi) = ( o , x : K r )
Galet de renvoi (S) y \
28« 31 S o l i d e e n r o t a t i o n
par r a p p o r t à u n a x e f i x e
EXEMPLE:
(S) tourne autour de (0, z) dans le sens indiqué ci-contre, à
300 tr/min. Alors, w = - 3 0 0 . 2 tt/OO = - 31,4 rad/s.
I La vitesse de tous les points s'en déduit ; par exemple :
et V,
Le centre de rotation
de (S) est rejeté
Dans un mouvement de translation, tous les points ont à l'infini
la même vitesse linéaire et une vitesse angulaire nulle.
' X ; signe du produit vectoriel (a est toléré avec réserves ; voir § 71.6).
104
28 « 4 Équiprojectivité
É Q U I P R O J E C T I V I T É DES VITESSES DE DEUX POINTS
des vitesses des points d ' u n solide D'UN SOLIDE
28.51 D é f i n i t i o n du C.I.R.
2 8 » 52 D é t e r m i n a t i o n d u C . I . R . (/)
28 • 6 B a s e et r o u l a n t e
A décrit (O, y)
Base : lieu de /
Au cours du temps, le C.I.R. se déplace généralement et décrit IVIur e décrit (O, X
dans (91)
yne trajectoire dans le solide de référence auquel on a attaché le
repère (31). Il décrit aussi une trajectoire dans le solide (S) en
mouvement par rapport à (91). Roulante : lieu
de / dans(S)
La trajectoire du C.I.R. dans le repère de référence
s'appelle ia « base du mouvement ».
r e l a t i f s
29 m \n d e s v i t e s s e s
linéaires
29«11 R e p è r e s a b s o l u s et r e l a t i f s
Lorsque la charge suspendue M se déplace à hauteur
constante sous l'action conjuguée du mouvement du pont
roulant 1 et du chariot 2, sa trajectoire résulte :
a) du mouvement rectiligne selon ^Qàe^\
b) du mouvement rectiligne selon H de 2.
On appelle:
2 9 » 12 V i t e s s e s a b s o l u e , r e l a t i v e ,
\\Ve = 120 m/min
d'entraînement
\\K = 40 m/min
• Vitesse absolue 14 : c'est la vitesse du point Wde 3 dans 0Zo
son mouvement par rapport au repère fixe (3lo).
V3 = Vr + Ve
Généralisation :
29.13 Exemple 1
COIVIMANDE PAR EXCENTRIQUE
SOLUTION:
(connue)
l/;g2/o. comme tous les points de 2, translate selon (/, ).
29.14 Exemple 2
SOLUTION:
29 • 21 P r e m i è r e m é t h o d e
Soit deux soiidesSi et S2 :
• Si tourne de 6] rad autour de (0, zi5 ) par rapport à SQ ;
• S2 tourne de 63 rad autour de (0, ) par rapport à Si,
EXEMPLE D'APPLICATION:
tJn train d'engrenage épicycloïdal se compose :
• d'un planétaire 1 de Zi = 28 dents,
• d'une roue 2 de Z2 = 24 dents,
• d'une roue 3 de Z3 = 34 dents,
• d'une couronne liée au bâti, de ZQ = 86 dents.
Le porte-satellite 4 tourne, par rapport à 0, à la vitesse de
750 tr/min. Le module vaut m = 1,5 mm.
y y y y y y'
Sur une figure à l'échelle semblable à celle ci-contre, déterminer
graphiquement :
l/ee2-3/0 se déduit de 2-3/0 et /{2-3)/o
a) la vitesse angulaire de 1 par rapport à 0 ;
b) la vitesse angulaire de (2-3) par rapport à 4. I l 7 2 ^ 11 = 'li^^Mol^ = 120 rad/s « 1145 tr/min
(La connaisance de ces vitesses est utile pour le calcul des IB
paliers.) _ l|1^G2-3/oi
1/0 11 = 260 rad/s « 2 480 tr/min
08
• Éléments de solution :
Sur la figure en plan correspondant à la vue de droite, on peut ''^2-3/4 - ''^2-3/0 + ~ -^2-3/0 ~ '^4/0
tracer \\VAemII = W4/0. OA = 78,5 x 39.lO'^ = 3,06m/s. a pour norme : II/22-3/0II « 200 rad/s « 1 900 tr/min
Le C.I.R. /(2-3)-o permet d'en déduire || l/gg 2-3/0 II « 5,2 m/s.
29122 D e u x i è m e
« M é t h o d e de W i l l i s »
méthode
® TRAIN D'ENGRENAGE É P I C Y C L O Ï D A L
•^1/4 Z9 Zn
^2 ^0 d'engrenage de la chaîne cinématique (par convention pignon 1)
PS PS 2' 2 2' 2
REMARQUE: 2
A L J. ^ .L-T.
_r.
• Il vaut mieux établir la relation en raisonnant dans chaque 1 . 1
cas comme ci-dessus. r -3 •f=f-
+=H 2 '
• Dans le cas de plusieurs trains en série (en étages) ayant
777 777 777
des rapports /(1, ki, k^,... l'ensemble a le rapport :
-77777-
• Plusieurs satellites, comme 3, répartissent les efforts
r Oi3 = 1 - r 6^
autour des planétaires en réduisant le module mais n'inter-
«1
viennent pas dans le calcul de réduction.
110
29 « 3 Composition
BRAS MANIPULATEUR
des accélérations
Socle 0
Considérons un bras manipulateur. Lorsque 0 est fixe et les
angles a i et a 2 variables, le point iWa un mouvement complexe.
Soit (^1) = (OXhT]X]) un repère lié au maillon 1 ;
Soit (9I2) = x i , 72, Ï l ) un repère lié au maillon 2.
2 9 » 31 É t u d e dans le r e p è r e r e l a t i f
Dans ce repère, iWne peut décrire qu'un arc de circonférence, de
centre O1, de rayon O1 M =
Il est donc soumis à une accélération relative :
2 9 » 32 É t u d e d u m o u v e m e n t
d'entraînement
2 9 » 33 É t u d e d u m o u v e m e n t a b s o l u
2 9 • 34 A c c é l é r a t i o n de C o r r i o l i s
(complémentaire)
29.35 Relation
relatif (9^1 )
* Le signe x placé entre deux vecteurs est le signe normal du produit vectoriel {§ 70.6).
111
3 0 P r i n c i p e f o n d a m e n t a l d e l a s t a t i q u e
de fixation arrière
3 0 « 3 Actions mutuelles
ACTIONS É L E C T R O S T A T I Q U E S
Si, au point A un solide 1 exerce sur un solide 2 une force
réciproquement le solide 2 exerce sur 1 une force Ay^. C'est le
principe des actions mutuelles, (fig. 1)
Ces deux forces sont :
• colinéaires sur une droite passant par A,
• de même intensité,
• de sens opposés.
^1/2 = -
:force de point d'application/I2, exercée par le solide 1 sur 2.
yi2/i : force de point d'application /li, exercée par le solide 2 sur 1.
On distingue :
• Les forces à distance entre deux corps :
- attraction terrestre : toujours attractive (rapprochement des
solides) (fig.l);
- électrostatique ou électromagnétique : attractives ou répulsives ACTIONS À DISTANCE ET DE CONTACT
(rapprochement ou éloignement) (fig. 1 ou 2).
30 « 4 Actions extérieures -
Actions intérieures
REMARQUE:
À toute action intérieure, on peut associer l'action mutuelle
directement opposée : A4/2 = - Ayt,.
La somme des actions intérieures est nulle, car elles s'éli-
minent deux à deux. De même pour les moments en un point. Levier 2 isolé Tige perforatrice 4 isolée
Le torseur associé aux actions intérieures est nul.
113
3 1 A d h é r e n c e ISOLEMENT DE 1
y
F r o t t e m e n t
^2/1
1^2/11 = ;(DansO,x,y,7)^{/l2/i} =
0 0 0
A• 1 EST EN É Q U I L I B R E (F^ ^ 0)
31 • 1 Constatations
\
_ % + P + fï' = 0 II
de 1 par rapport à 2. P
LOIS DE COULOMB
tPB et tp dépendent : ^0 et tp sont indépendants :
• de la nature des surfaces de contact (matériaux) ; • de la pression de contact ;
• de la rugosité des surfaces de contact ; • de la forme des surfaces de contact ;
• de l'état des surfaces de contact (sèches, lubrifiées). • de l'aire des surfaces de contact ;
• de la vitesse de glissement.
Ces constatations sont approchées. En réalité tp^ et tp croissent avec la pression de contact ; tp varie avec la vitesse (régime
hydrodynamique) ; tp varie avec la température (embrayages, freins).
" On dit souvent improprement : / coefficient de frottement.
115
1'^'' cas : si des équations d'équilibre on déduit que : Plan contenant Direction de la
(D) et n 1 i tendance au
• 4 ^ est dans le cône ( a < cp); glissement
• 11/2)111 = ll%ll-tan a ;
• 42/1 est incliné à gauche (par exemple) dans (P).
Alors : il y a adhérence et tendance au déplacement vers la droite.
Garniture amiantée pour freins d'automobile / Fonte Sèches - Température max 140 °C 0,35-0,40
Pression de contact 0,2 à 0,6 MPa
Garniture métallique frittée / Acier Sèches - Température max 300 °C 0,10-0,20
Pression de contact 0,2 à 1 MPa
* Pour états de surface et pressions de contact moyens. " D'après catalogue constructeur.
117
31 • 4 Application
1 ) COMtVlANDE DE SOUPAPES
3
31 • 4 1 D é t e r m i n a t i o n d ' u n e a c t i o n d e
contact a v e c f r o t t e m e n t
Dans le mécanisme de commande de soupape (fig. 1 ) (voir pré-
sentation complète au § 36.2), le culbuteur {4,51 supporte en F
de la part de la soupape 6 une force % 4 ^ . Cette force est due
à l'effort des ressorts de rappel 7 et 8, dirigée selon l'axe de la
soupape, d'intensité \\R{j^ 8j/6II = 1 034 N. Le contact 5/6 est
ponctuel avec frottement tel que tan ^ = = 0,15.
SOLUTO
IN : 2 ) TRACER LE PLAN TANGENT TT
• Isoler 14-51 : voir l'isolement complet au ( 36.2.
D
f6/{5,4) est une action extérieure.
• Le contact {4-51/6 est-il ponctuel ? Axe du c ô n e
Oui : le sommet du cône est en F (sinon, il faut le placer au (normal au plan 77)
centre de la laison, ou au point où le torseur est réductible
à un glisseur).
"V^PIan TT tangent
• Tracer le plan tangent tt commun à 6 et 5 en F. à 6 et {5 - 4}
• Tracer l'axe du cône normal à 77 (fig. 2) en F
/-155\
4)11 = 0,15 X 1 034 = 155 N; F6/{4,5|: 1 034 Vf = Ne/5+4 lissement
V 0/ YF = 1034 N X, Q I de{4,51/6
il%5,4}il = V1552 +10342 = 1 045 N .
118
31 • 42 Tapis roulant i n c l i n é
MANUTENTION PAR TAPIS ROUI-ANT
Un tapis roulant en chloroprène 2, incliné d'un angle a = 10°,
Tapis roulant 2
déplace à vitesse constante des pièces 1 de torme parai lélépi-
pèdique de 200 x 100 x 100 mm, de poids ||P || = 152 N.
Le facteur de frottement acier/chloroprène est : /x = 0,3.
r Calculer les composantes de la résultante des actions de
contact/I2/1 dans^hoiOXoSoXo) • Représenter cette action
en A, point où le torseur associé aux actions de contact de 2/1
7"/i2/i = I M 2 / i l l - s i n a . x ; %i,=
2/^-iin2/il|.COSa.y
T/iy^ = 152 X sin 10° ; /•>i2/i = 26,4 N
= 152 X cos 10°
2° Vérifier le non-glissement de 1/2
% est dans le cône de frottement construit en A*. On
constate que la condition a < (p est vérifiée. Il y a adhérence.
3° Calculer l'angle limite d'inclinaison
Éctnelle des forces :
À l'équilibre strict, % est sur le cône : a = cp.
1 cm A 50 N
Donc : tan a = tan : tan a = 0,3 ; a = 1 6 , 6 9 ° .
* Voir méthode de construction d'un cône, page précédente.
119
3 2 R é s i s t a n c e 1 ) PIVOTEMENT DE 1/2
0
0
a u p i v o t e m e n t
Rotation de ZA
1/(2,4} C T ^ ^ 0
Un solide 1 pivote par rapport à {2, 4) s'il est en rotation
MA^„ : 0
autour d'un axe fixe (0, z). L'axe (0, z) est généralement ;
• perpendiculaire au plan de contact 1/2 (frottement axial si le
facteur de frottement /a 9^ 0) (fig. 1 et 2) ;
2 ) EXEMPLE DE R É A L I S A T I O N
32 • 1 F r o t t e m e n t axial
1 ? A _
Si 1 est soumis de la part de 3 à ^ |>l 3/11 = '3/1
(3 non représenté). " MA3n
32 « 2 F r o t t e m e n t radial
'Voir expression de N/\n fonction de /?, juau § 12.2 (liaison pivot réelle).
120
32 • 3 Application
CHARIOT M O T O R I S É
Un chariot motorisé est composé d'un sous-ensemble
CLiarge
(1) = {1, 2, 31, de deux roues motrices 4, et deux roues 1 2
porteuses 5. Moteur Déplacement
HYPOTHÈSES:
• Toutes les actions mécaniques sont ramenées dans le plan
de symétrie (0,x, 7).
• Les liaisons (1)-4 et (1)-5 sont des liaisons pivot avec
frottement.
= tan ipi = 0,1 ; diamètre axe : 0 20. 1 ^
V//}
• Les liaisons 0-4 et 0-5 sont ponctuelles avec frottement.
////. / / /
SOLUTION :
Question 1 : Isoler la roue 5.
1° Recenser les actions mécaniques :
• D3/5 est tangent au cercle de rayon r-i.
0 = r. sin (p(§33.2) ; /"i = 10 x 0,1 = 1 . Cercle •
Tracer le cercle de rayon 1 mm. = r.sinipi
• est incliné vers la gauche (opposé au glissement
éventuel). Construire le cône de frottement.
Tendance au glissement 5/0 (roue bloquée)
2° Appliquer le P.F.S.: _ ^ _ ^
5 est soumis à deux glisseurs D3/5 et C0/5 directement opposés.
ROUE MOTRICE 4 I S O L É E
Tracer leur support passant par C et tangent au cercle de
rayon : r 1.
3° Vérifier que le support est dans le cône. Si oui, alors non-
glissement en C. avec : ^
= tan =
Question 2 : Isoler la roue motrice 4. 'A
r Recenser les actions mécaniques :
• ^ : sur le cône, inclinée à droite.
• 6 ^ : inclinée, passant par B
m C,n : couple moteur dirigé selon (0,z).
2° Écrire le théorème du moment statique en B :
MB(Am) + MB[ByA) + C ^ = 0
Tendance au glissement 4/0
K^.;ii2-ff+ 0 +C^=0 (patinage)
1 000 X 0,2 X 0,05 -H Cffl = 0 = Cm= - 1 0 N . m .
3 3 R é s i s t a n c e a u b a s c u l e m e n t
MÉTHODE: Basculement
1° Le système est soumis à l'action de trois glisseurs concourants. de 1 / 2 autour
Constmire le point /, intersection de f et P. de(C,z)
2° Se placer à l'équilibre strict et construire Ay^ passant
par /, incliné d'un angle (p opposé au déplacement.
3° Interpréter les résultats :
CONDITION GRAPHIQUE
DE NON-BASCULEMENT
impossible)
1«'Cas: Ji^>tan.p" 1 k • Glissement 1/2
0/1
.G
A \«2
P
m P dans le^ône de frottement. • p hors du cône de frottement. • Pdans le^ône de frottement.
P + Aan 0. P+ Aon = 0-
m A dans la zone de contact. • A dans la zone de contact. • A hors de la zone de contact.
APPLICATION : DISPOSITIF DE P O U S S É E
Lors d'une phase de manutention, la pièce 1, de poids 2 (Embout de vérin)
P = - 100 y (en N), est poussée par un vérin 2.
70
HYPOTHÈSES :
sens du
• Le pian (0,x,y) est un plan de symétrie. e A
o d é p l a c e m e n t éventuel
co
• 2-1 : liaison sphère-plan (ou ponctuelle) sans trottement.
• 0-1 : liaison appui-plan avec frottement (/x = 0,2). O A7
ON DEMANDE :
1 ° De vérifier la condition de non-basculement 1/0.
r_pe déterminer, à l'équilibre strict, l'effort de poussée P I È C E 1 ISOLÉE Écfielle
des forces :
62/1 • .10 mm. A 50 N
62/111= 20 N
RÉPONSE:
r Isoler la pièce 1.
1 est soumise à l'achon de trois glisseurs : f , % 1 - La
condition de non glissement est:
/ 70
)<- 30 < 175.
2/A 2x0,2
Non basculement.
^2/1
2° Déterminer B2/1 : voir figure.
123
3 4 R é s i s t a n c e a u r o u l e m e n t
34 • 2 M o d é l i s a t i o n d u c o n t a c t
En 4 par un torseur :
«2/1 \ \
^M2/i! = '
A ''2/1 r A
' s
En/par un glisseur:
«2/1 , 3 ) GLISSEUR ET TORSEUR AU CONTACTA
/M2/1I = 0
EXEMPLE:
Éléments roulants (billes, rouleaux, aiguilles) sur leur piste
dans un roulement.
Les actions mécaniques peuvent aussi être modélisées par un
glisseur en/ou un torseur en A
• ff2/i sur le cône de frottement, incliné d'un angle a tel que : a = tp;
m Condition de glissement : F > Fg ;
'Gl issement
FQ force limite avant l'apparition du glissement.
• Condition de non-roulement : S<S|jm (^/'=5||m).
Discussion: • Si IJFg II < IIFr II :1e mouvement débute par un glissement sans roulement.
• Si IIF/; I < llFg I :1e mouvement débute par un roulement sans glissement.
• Si \\Ffj II = llFg II : le mouvement débute par un roulement et un glissement (rare).
125
34 • 5 E x e m p l e de calcul
tin monorail 1 supporte une charge de 10 l<N également répartie
sur les deux galets 3 et 4 en acier. Ilsraulentsur un profilé 2 en
acier. Leur rayon est /? = 100 mm. Le coefficient de roulement
acier sur acier est S = 4 x 10"'' m. Calculer l'effort horizontal
fmn nécessaire pour déplacer le monorail. GALET 3 I S O L É
Roulement de 3/2
Hypothèses
-Le poids des galets est négligé.
-Lefacteur de frottement en Cet Dest négligé.
-Le système présente un plan de symétrie vertical.
Isoler le galet 3
Il est en équilibre sous l'action de deux glisseurs directement
opposés ;
d'où : /12/3-1- Cl/3 = 0 ('^2/3 et Ci/3Sont inclinés d'un angle a).
s 4x10"'*
' ^ ' ^ " « = « ' ' ^ " « = 1 0 0 X 1 0 3 ^ ; tan a = 0,004.
i l t I I = 11 P l i - t a n a ;
Point t h é o r i q u e d'application de A
fi,^!! = 10000 x 0,01 rmin = 40 N
i
126
3 5 A r c - b o u t e m e n t 1 ) SERRE-JOINT
EXEMPLE :
Dans le serre-joint ci-contre, on donne || C5/41|, h, H, 11 = tan (p
en A et B. Déterminer la condition de non-glissement de 2/1. Serre-joint modélisé
B
HYPOTHÈSES:
• Jeu important entre 1 et 2. Solides indétormables, contacts
ponctuels en A et B
m Liaison appui-plan 5-4. Torseur réductible à un glisseur 2 ; ISOLEMENT D E { 2 , 3, 4}
tiorizontai en C (patin 4 monté sur rotule). Poids de 2 négligé. 7 Vers l'intérieur de la matière
SOLUTION: et o p p o s é e au d é p l a c e m e n t
1° Isoler l'ensemble [2,3,4} à l'équilibre strict (fig. 2) ; Déplacement^
2° Recenser les actions mécaniques extérieures (fig. 3) ;
3° Écrire le principe fondamental de la statique :
RÉSOLUTION ANALYTQ
I UE À L'ÉQUILIBRE STRC
IT :
• Théorème de la résultante statique ;
% + % + = 0 (I)
Liaison
appui-plan
2ix(H+hl2) = f + IJi.h d'où 5-{2,3,41* •^5/4 |Cl|\
2M
0
REMARQUE: ''5/4
0 /
La solution d'équilibre est indépendante de l'intensité des forces.
* La liaison rotule 4-3 entraîne une répartition sensiblement uniforme des actions de contact 5 -12,3,4}.
127
BÉSOLUnON GRAPHQ
I UE À L'ÉQUILIBRE STRC
IT :
CONDITIONS GRAPHIQUES DE L'ARC-BOUTEIVIENT
Le système est soumis à i'action de trois giisseurs coplanaires :
S = 0 o ie dynamique est fermé.
Cette construction (non représentée ici) permet de déterminer
ies intensités des forces, si l'une d'entre elles est connue
M/ = 0 o les trois forces sont concourantes en /.
DÉMARCHE :
r Représenter en /I et fi les cônes, axe selon la normale du
contact, orientés vers l'intérieur de la matière.
2° Tracer les supports des deux forces /I1/2 et S1/2 sur les
cônes de frottement, leur intersection donne le point / situé à
une distance d de (0, x).
3° Le support de C5/4, parallèle à (0, x), doit passer par /
pour que la condition d'équilibre soit réalisée.
DS
I CUSSO
I N:
Trois cas se présentent :
• si le point C est à une distance d de (0, x), il y a équilibre
Strict, le système est à la limite du glissement ;
• si le point C est à une distance Inférieure à d, il n'y a pas
de point de concours possible <=> glissement ;
• si le point C est à une distance supérieure à d, il est possi-
Zone d'arc-boutement
ble de trouver un point de concours /' avec les forces dans les
cônes : équilibre « • adhérence en /I et 0 (arc-boutement).
DS
ICUSSO
IN :
Les relations sont indépendantes de l'intensité des forces, elles ne dépendent que de la géométrie (longueur £ du guidage, départ H de la force
en C par rapport à l'axe de la liaison) et du facteur de frottement m aux contacts :
e
si la distance de déport H de la force C5/4 est inférieure àd = — , il y a glissement de 2 par rapport à 1 ;
2fi
si la distance de déport H de la force C5/4 est supérieure à d = — , il y a arc-boutement de 2 sur 1.
2m
128
3 6 P r i n c i p a l e s é t a p e s d ' u n p r o b l è m e
d e s t a t i q u e
36 • 1 Méthode générale
Début
Non
Plan de symétrie ?
Isoler
Oui
d'autres systèmes
ou solides É c r i r e les torseurs simplifiés s'exerçant sur (S)
Non
/? = 0 ? Problème isostatique ?
Oui
Non
Hypothèses confirmées ? Inconnues toutes déterminées ?
Tôûi
Fin du problème de statique
* Équations différentes de : 0 = 0.
129
3 7 O r d o n n a n c e m e n t 0 SUSPENSION A R R I È R E DE MOTO
3 Amortisseur 0 Cadre
d e s i s o l e m e n t s
= 0 Dynamique fermé.
i l % l ! = 3 400 N | | % | | = 2 000 N.
3 8 R é s o l u t i o n a n a l y t i q u e d a n s l e p l a n
EXEMPLE OE CALCUL 1:
L'arrache moyeu sert à désolidariser la bague 6 montée à la presse
sur l'arbre 7.
À l'aide de l'écrou 4, l'utilisateur règle l'écartement des branches 2
H y pot h è s e s : liaisons/A, 6, C réelles avec frottement
en tonction du diamètre de la pièce 6. Lorsqu'il toume la vis 1 en
(voir § 12.6 et § 12.10)
appui sur l'extrémité de l'arbre 7, l'écrou à chape 3 remonte et
entraîne les deux branches 2 et la bague 6. ISOLEMENT DE L'ARRACHE MOYEU (S)
HYPOTHÈSES ;
• Poids des pièces négligé devant les efforts aux liaisons.
• Contacts ponctuels parfaits entre 2-4 en A, 2-6 en C.
• Frottement négligé en A, B, C. (Mg^iz = 0)
• Il existe deux plans de symétrie : (D, x, y), [D, z, y).
On donne = 10 000 y . Calculer %2 , 65/2 , ^
dans la position I (extrémités Cet C rapprochées).
SOLUTION:
1° Isoler l'arrache moyeu (S) = {1,2, 3,4,51 :
• Recenser les actions mécaniques sur (S).
Liaison 7-1 Liaison 6-2 Liaison 6-2
Splière-plan(D, y) Sphère-plan (C, y) Sphère-plan (C, y)
0 o' 0 0 0 ol
10 000 0 C.IC6/2l = y'c 0
D . 0 0. C 00 c . 0 oJ
0 0 -||)44g!lcos50°0 XB LB]
-5000 0 {Aw} = -M4/2 IsinSO'O 185/2!= YB « S
c . 0 0. A 0 0- s [ZB 0 J
65/2?
• Rechercher les symétries et simplifier les torseurs :
Le plan [Bjj) est un plan de symétrie ; le torseur e {65/2 ) se Contact/A, 6, C parfaits
(sans frottement IJ.= 0)
simplifie : ZB = Q:LB= MB=Q (voir ctiapitre 8).
ÏXR 01 CÈ/2 = ^ 5 000 y
(65/2! = YB 0
B 0 0
Notations : e{C6/21 se lit : torseur associé aux actions mécaniques
Rechercher l'ordre d'hyperstatisme : de 6 sur 2 de la liaison C, exprimé au point de réduction B.
Nombre d'inconnues: Os = 3(lM4/2ll,A'e, Y,
Changement du point de réduction d'un torseur
h = n.-n.
Nombre d'équations : n = 3 (problème plan)
/) = 3 - 3 = 0 ; problème isostatique donc résolvable. ^6/2
:{C6/2} = (cas général)
Me 6/2
• Écrire le principe fondamental de la statique :
8(^6/21+ fi{/l4/2l +8(65/21 = | 0 | . Relation fondamentale (voir chapitre 76).
Écrire le théorème de la résultante statique : Ici : Mc^/2 = 0 (liaison sphère-plan parfaite), il suffit de calculer
C6/2 + ^4/2 + S5/2 = 0 (I)
0 -|M4/2ilcos 5 0 ° - H / e = 0 (1) 20 0
- 5 000 - 1 1 % ! i sin 50° + Ke = 0 (2) eCxC6/2: -100 X - 5 000
0 ^,0 1
Écrire le théorème du moment statique : 20 ~~
BC - lor '^sooo
X X %-F 0=0 (II)
-|M4/2l|.COS50°
/ 0^ 1 0^ / 2 \ /o\ 0
-100 X -5000 + 37 - l l % i l . s i n 50° 0 BCxC, 6/2 0
\/ \ lo/
0 lo/ - 2 0 x 5 0001
De(3)ontire;!M4/2ll =
10^
4 490N
2^ -11% II. cos 50°
'•4/2 II
22,251 BA X :
A412 37 X -||%||.sin50°
\0i 0
(1) devient : - 4 494 x cos 50° -H = 0; - 2 890 N
(2) devient : - 5000 - 4494 xsin 50°-H Kg = 0 ; Kg « 8 440 N
Calculer | | ê ^ | | = V 4 + YB . BA X /I4/2
39 • 1 Calcul d'un arbre secondaire les pignons 4, 5, 6 en liaison pivot avec l'arbre 7. L'utilisateur peut
Une boîte de vitesses d'automobile au « point mort » est déplacer, à l'aide des fourchettes 12 ou 13, les bagues 10 ou 11. Ces
représentée ci-dessous. Le couple moteur s'exerce sur l'arbre bagues, en liaison glissière avec 7 grâce à des cannelures, peuvent
d'entrée 3. Il est transmis à l'arbre intermédiaire 1 par le être liées en rotation aux pignons 4,5, ou 6 par les crabots** C3, C4,
pignon P3 en prise avec P]. L'arbre 1 entraîne en permanence C5 ou Ce selon le rapport de vitesse choisi par l'utilisateur.
' Voir chapitre 70, Contraintes tfiermiques. ** Crabots : fines dentures. *** D'après document SKF.
136
HYPOTHÈSES: D
• Les efforts de 4 et 6 sur 1 sont négligeables. ^77 e
• Les poids propres des éléments sont négligeables.
• Les liaisons sont sans frottement.
• Les engrenages sont à denture hélicoïdale* (fig. 2). L'angle
77 7 7 77. 77
d'inclinaison des hélices de 1 est /3 « 20° dans le même sens. 16 94
L'angle de pression est a « 20°.
200
• L'angle de rotulage** de 1/2 en /l et 1/2 en B ne dépasse pas
4 à 5' (fig. 3). Le roulement 9 supporte l'effort axial. La liaison 1-2
en Best une liaison rotule ; 1-2 en A est une liaison sphère-
cylindre (jeu axial > 0).
©2 ) ENGRENAGE H É L I C O Ï D A L EN C *
Angle d'inclinaison d'hélice
• Les liaisons 3-1 et 5-1 sont des liaisons sphère-plan.
On donne : le torseur associé aux actions mécaniques de 3/1 :
• - 1 565 0 •
.|C3/ll = - 1 665 0 (en N).
4 300 0
C
On demande de déterminer les torseurs associés aux actions
mécaniques de 2/1 et 5/1 :
,162/1 D 105/1}-
SOLUTION:
Isoler l'arbre intermédiaire 1 : Xo
• Recencer les actions mécaniques exercées sur 1 : Fr = pression
Ft = Zc
Nature de la liaison Torseur transmissible*** F = C3/1 une dent
XB 0
2-1 liaison rotule : centre B / ' ^ C e n t r e de
, 1 % ! = YB 0
B ZB 0 = 4à5' rotulage
YD
Dans le triangle DfW: tan 20° = - ; K o = - I l D'il.tan 20°
(1)
Zn
Dans le triangle DJW: cos 20° = (2)
WÏÏW cos20°
En reportant (2) dans (1) ; l^o = (Zp/cos 20°). tan 20'
[ - Zo . tan 20° 0
d'où: ^{D5/il= ZD (tan20°/cos20°) 0
D[ h 0 ISOLEMENT DE 1
• Calculer l'ordre d'hyperstatisme
Nombre d'inconnues statiques de liaisons :fis= 6.
[YA,IAJD<XB, YB.ZB): h = ns-B (problèmespatial),
ft = 6 - 6 = 0 ; (problème isostatique soluble).
• Appliquer le principe fondamental de la statique
4(^2/11+ ^|C3/il+ ^(05/11 + ^ 1 % ! = (01.
Problème spatial et isostatique fi Méthode analytique.
• Écrire le théorème de la résultante statique
- 1 565 + 0 - Z o . t a n 2 0 ° + Xg = 0 (1)
- 1 665 + K^^ - ZD (tan 20°/cos 20°) + /g = 0 (2)
+ 4300 + Z^ + Z D + Z f i = 0 (3) Réduction des torseurs en k
• Écrire le théorème du moment statique 16 -1565
0 + 156950 + 26 Z D + 0 = 0 (4) 36,5 X -1665
0 - 68800 - 1 1 0 Z D - 200Ze = 0 (5) 0 4300
110Zp.tan20° - 1565 156950
0+30482,5+- -+26ZD.tan 20°+200 Kg = 0(6)
cos 20° ^(£3/1)= - 1665 - 68800
4300 30482 ,5)
• Résoudre le système de 6 équations à 6 inconnues
Déduire de (4) : 110 - ZQ . tan20°
Zo= 156950/26 = 6036,5 N ;ZD«-6040N 26 Zn. tan 20°
"cos 20°
(5) devient : - 68 800+110 x 6 036,5 - 200 Zg=0 ; Zg « + 2 980 N 0
Dans(0, X, y, z) :
Menant
Rz F, 0
AV2] = Fr 0
0 0
®
Engrenages à Force axiale : fa = 0
axes parallèles Force radiale : F,
et denture droite F, = Ff. tan a
Force tangentielle : F(
P : puissance transmise P P
a : angle de pression
ft) : vitesse de rotation la.r 1T.N
N : fréquence de rotation 30
Dans(0, X, y, z):
Menant
Rx F, 0
F, 0
F, OJ
Engrenages Ff: force tangentielle
à axes P 30.P
concourants Fi = = —„—
!t denture droite w.fm TT.N.fm
F\/2 Fg : torce axiale
a : angle de pression f j = - f,. tan a.sin 52
Ô2 : demi-angle au sommet f,: force radiale
de 2 Fr=- f(.tan a . cos Sz
Dans (0, X, y, z) :
Menant
fa 0
Rz
.Ml/2) = Fr 0
Sur la roue 2 :
Engrenages Fg=-F,.lanp
gauches
Fr=-- . tan a
cos p
Sur la vis 1 :
a : angle de pression efforts réciproques
yS : angle d'hélice '^^vis ~ ^'roue
* Voir caractéristiques géométriques G.D. ctiapitre 73. Ptiotograpfiies : Lectiner-Patissier.
40 Deux et trois glisseurs coplanaires
Un glisseur est un torseur réduit à sa_résultante, le vecteur
S Y S T È M E DE DEUX GLISSEURS
moment étant nul : ^[Ay^} = ^{Ay^ 0}.
On limite généralement l'écriture à celle du glisseur % .
40 • 1 Deux glisseurs
Tliéorème 1 : Lorsqu'un système matériel est en équilibre sous
l'action de deux glisseurs, les résultantes de ces demiers sont
Solide 1
directement opposées.
^ = - % i ; % et % i o n t :
S Y S T È M E DE TROIS GLISSEURS
• même support/IB,
• des sens contraires,
• même intensité = ||%ill.
40 «3 Exemple
La figure représente la commande partielle du godet d'une
pelle hydraulique. Lorsque le vérin est alimenté par de
i'tiuiie sous pression, sa tige se déplace, la biellette 5 pivote
autour de Met, par l'intermédiaire de la biellette 6, le godet 1
pivote autour de H. Il est soumis de la part du sol à un effort hori-
zontal: llfll = 5 000daN.
HYPOTHÈSES:
• Le système présente un plan de symétrie pour la géométrie et
les efforts contenu dans le plan de la feuille.
• Le frottement est nul aux articulations.
• Les poids propres des solides 1,5,6 sont négligés devant
les efforts aux liaisons.
140
SOLUTION:
ISOLEMENT DE 6
r i s o l e r la biellette 6
• Recenser les actions mécaniques s'exerçant sur 6
Ligne d'action
Nature de la liaison Glisseur Bilan inconnues deW^etG^
• Support ? Passe par G
1-6 : liaison pivot
uSens ?
centre G, axe [G, z)
• Intensité ?
• Support ? Passe par N
5-6 : liaison pivot
W5/6 uSens ?
centre N, axe {N, z)
• Intensité ?
2° Isoler le godet 1
• Recenser les actions mécaniques s'exerçant sur 1
Tsn + Ge/i + % = 0 .
Construire le bipoint Ôî tel que ||âî|| =|| TsnW = 5 OOOdaN,
puis par les points 0 et 1 les parallèles aux supports de 65/1 et
Dynamique f e r m é (S = 0)
5° fylesurer 1,2 et 2,0 et donner un résultat chiffré (échelle). des 3 supports !IG6/il = 9 400 daN
IIH2/1II = 9 000 daN
REMARQUE:
Lorsque les supports des résultantes sont parallèles, appliquer
Échelle des forces : A 1 OOO N
la méthode analytique.
41 • 1 Méthode de Culmann
• Regrouper les résultantes deux à deux, en choisissant des
couples qui donnent des points d'intersection de leurs supports Droite de Culmann
dans les limites de la tigure. (support de et R^
_/l2/i + P + ^2/1 + C ^ = 0 ; Â i + Â^ = 0 0
^ R\ _^ ^ •pconnu
• % passe par le point M, intersection de /I2/1 et P, • Supports de
'^2/1' 62/1, C2/1
/?2 passe par le point N, intersection de B2/1 et C2/1.
connus
• Le solide 1 est en équilibre sous l'action de deux résultantes • Déterminer
fli et R2 directement opposées*, leur support passe par Met N ^2/1
(droite de Culmann).
DYNAMIQUE : S = 0
• Construire le dynamique fermé traduisant que la somme
vectorielle Ay], P, 62/1. C2/1 est nulle et sachant que ; 12=A,
/I2/1 + P = /?i (Pi porté par la droite de Culmann), 23 = 6 ,
25 = R^
B2/1 + C2/1 = P2 ( ^ porté par la droite de Culmann). 30 = C.
•2/1
FONCTIONNEMENT:
Létude porte sur la phase de serrage. Lorsque l'huile arrive sous
pression en les deux tiges 6 du vérin s'écartent. Par l'intermé-
diaire des biellettes 4, les tiges 3 descendent, entraînant les
brides 2 qui serrent les pièces 1 en f et f'.
ON DONNE:
3 000 y
L'action de 2/3 : {P2/3} =
F' 0
• L'action de 4/3, réductible en J à un glisseur dirigé selon KJ
(isolement de 4).
• Les actions de 0/3, réductibles à des glisseurs en G et H.
À l'équilibre strict:
-||%||coS(p 0 + |!%3||C0S^ 0'
1 % ! = -H||Go/3l|sin(p 0 H {%3l = sinip 0
0 0 0 0
H
Avec : ;u, = tan ^ = 0,1 aux contacts G et H.
ON DEMANDE:
De déterminer les actions J^ij,, GQ/'^, %3.
*Voir§40.1
142
HYPOTHÈSES:
É Q U I L I B R E STRICT DE 3
• Le système présente un plan de symétrie {J.x.y) pour la
géométrie et les résultantes (plan de la feuille), •^2/3
• Les poids propres des différents solides sont négligés.
• Les articulations sont parfaites et sans frottement.
• Les bagues en H'et 6'sont parfaitement alignées.
ISOLER LE SOLIDE 3:
42 • 2 Description du mécanisme
Le pavillon est fixé sur une plaque articulée aux deux bras auxi-
liaires 20 et aux deux bras moteur 10 provoquant l'ouverture ou
la fermeture du toit. La force nécessaire vient d'un vérin hydrau-
lique 60 alimenté par de l'huile sous pression, produite par une CABRIOLET
centrale. Ce vérin actionne les biellettes 52 et 50 qui entament
le bras moteur 10 en rotation. La biellette 50 est articulée en B
sur le bâti fixe, en Cavec 52 et la tige du vérin. L'autre extrémité
de la biellette 52 est articulée en A avec le bras moteur 10.
La montée de C, provoquée par le vérin, entraîne celle de A et
le bras 10 pivote autour du point fixe 0. Le toit se déplace en D E M I - M É C A N I S M E DROIT DE TOIT*
restant à l'horizontale grâce aux bras auxiliaires 20. (le méca- (Vérin non représenté)
Plaque de fixation du pavillon
nisme comporte un parallélogramme déformable f, f, 0, D.)
Les différentes positions entraînent un déplacement du poids P
du toit et un changement d'orientation des biellettes qui modifient
t développé par le vérin 60. La simulation du fonctionnement
du mécanisme par un logiciel de calcul, permet de mettre en évi-
dence l'évolution de l'effort du vérin en C. C'est la donnée qui
permettra de déterminer la pression d'huile et le réglage de la
centrale hydraulique.
du corps du vérin
* D'après Baccalauréat Technologique S.T.I. Génie mécanique options A & B. Session 2002.
144
42 «4 Interprétation de la courbe
de l'effort
Elle nécessite des étapes suivantes :
r Identifier les axes et les unités
L'abcisse fait apparaître la variation du temps (en seconde), l'or-
donnée indique la variation de la norme de l'effort (en Newton).
2° Observer l'allure de la courbe
VARIATION DE LA NORME DE C60/52
Premier temps : l'effort décroit jusqu'à s'annuler à f = 3,1 s. L'instant t = 0 correspond à la position « c o u p é »
Deuxième temps : l'effort croit de 3,1 s à un maximum à f = 9,2 s L'instant f = 10 s correspond à la position « cabriolet •
(très proche de la position finale d'ouverture du toit en position
cabriolet).
3° Chiffrer le maximum
Il a lieu lorsque la courbe admet une tangente horizontale. On lit
sur la courbe la valeur max. de la norme. Elle est de 1 850 N
(chaque espace entre 2 lignes horizontales vaut 100 N),
43 Hypothèses ©1 ) CALCULCharges
D'UN PONT
connues
de la résistance
des matériaux
La résistance des matériaux est l'étude de la résistance et de la
détormation des solides (arbres de transmission, bâtiments,
fusées...) dans le but de déterminer ou vérifier leurs dimen-
sions transversales afin qu'ils supportent les charges dans des @ M A T É R I A U X ANISOTROPES
conditions de sécurité satisfaisantes et au meilleur coût Résistance selon (O, y)
(optimisation des formes, des dimensions, des matériaux...).
Résistance différente
-Fi
selon (O, x)
43 • 1 Les matériaux
L'homogénéité : on admet que les matériaux ont les mêmes O
-F
propriétés mécaniques en tous les points.
Fibres parallèles à (O, x)
L'isotropie : on admet que les matériaux ont, en un même
. point, les mêmes propriétés mécaniques dans toutes les direc- (s) EXEMPLE DE POUTRE
tions. L'isotropie est vérifiée pour les aciers non fibres (les aciers
laminés et forgés ne sont pas isotropes). Elle n'est pas vérifiée Barycentre de (S)
pour les matériaux fibres (bois, matériaux composites...) (fig. 2).
43 «2 La géométrie Ligne
moyenne (C)
Les solides idéaux sont des poutres présentant : Section droite (S)
• des sections droites constantes ou variables lentement en (perpendiculaire à (C))
dimensions et forme,
• des dimensions longitudinales importantes par rapport aux (A) S Y S T È M E S DE FORCES NON É Q U I V A L E N T S
dimensions transversales.
,a ) TRACTION COMPRESSION
Une poutre est engendrée par une section droite et plane (S)
dont le barycentre G se déplace sur une ligne courbe (C), à
grand rayon de courbure, appelée ligne moyenne. La section
droite (S) reste perpendiculaire à (C) (fig. 3).
43 • 3 Les forces
Les forces, appliquées en un point, sont des pointeurs. Il n'est
pas possible de les remplacer par un système de
forces « vectoriellement » équivalent (même résultante et Flèche en C2 : fc2
même moment en un point A) car les effets physiques (sollici-
tations) sont différents.
Dans l'exemple s, lorsque A elB glissent sur leur support,
la traction devient de la compression.
Dans l'exemple b, la résultante 2 P provoque une flèche plus
5 que les deux forces F en Det £
146
P=^ ; df=p.di
R= %p.d€=p.%d€=p.€
1 1 dfi
/?: résultante des 4'(N)
£ : longueur du contact (m) • H + / r r
En RdM : interdiction de remplacer les charges réparties par
leur résultante.
En statique (solides indéformables) : on peut remplacer ces
tut
forces rfpar une résultante et un moment (torseur). L 1 ^ 1
Solide indéformable Solide d é f o r m a b l e
z 7m 2 z 7m 7m x 2 2 ^
Engrenage très rigide avec Jeu Engrenage déformable sans jeu Engrenage très rigide sans jeu
conespondanls / / /
43 . 51 H y p o t h è s e s u r l ' i n f l u e n c e d e s f
déformations 2
43 • 5 2 H y p o t h è s e d e N a v i e r - B e m o u l h
HYPOTHESE DE NAVIER - BERNOULLI
Les sections droites et planes (normales à la ligne moyenne)
avant déformation, restent droites et planes après déformation
(normales à la ligne moyenne déformée). (S) avant
déformation
4 3 » 53 H y p o t h è s e d e S a i n t V e n a n t
F
2
Dans une section droite (S) éloignée de la zone où les
(S) après
ctiarges sont appliquées [i> d), la répartition des déformations déformation
et des contraintes ne dépend pas de la répartition des charges
appliquées, mais uniquement des éléments de réduction du tor-
seur associé à ces charges;
H Y P O T H È S E DE SAINT VENANT
dans une section droite (S) proche de la zone où les charges
sont appliquées (i<d), la répartition des déformations et des Zone influencée par la répartition des
contraintes dépend de la répartition des charges appliquées. Force
concentrée
et •o| G-
Les déformations locales, (ex : matage,...) sont liées à force
répartie
la nature de cette répartition (concentrée ou répartie).
ayant SF ^ •M •D:: G-
mêmes
résultantes
en G _ Zone non influencée par la répartition |
148
A)
44 • 1 Torseur de cohésion
iV
Les actions mécaniques que la partie droite exerce sur la section
droite fictive (S) appartenant à (l) sont des actions extérieures à
la partie (l). Leur répartition est inconnue mais nous pouvons les Partie gauche (I) Partie droite (II)
modéliser par un torseur de cotiésion et calculer ses
éléments de réduction en fi, barycentre de la section (S). Sft,o(0, X, y, z) est lié à la poutre 1
REV
IA
I RQUE :
• Cette définition relève d'une convention, on peut prendre la
convention opposée.
• D'après le théorème des actions mutuelles :
COIVI POSANTES DE R ET^i^gDANS (
JCoh „/,! = - gICoh r/ii) Partie gauche (I)
Coordonnées de R et Mg dans a *
r=x(T,^).ds)
• Une coordonnée est un nombre réel (algébrique) § 73.5. * Voir définition de O-(M) et T^M) § 44.7.
150
4 4 » 41 Actions m é c a n i q u e s « à gauche »
Le torseur des actions mécaniques extérieures « à gauctie » de
[S], appliquées sur (I) s'écrit en G:
EXEMPLE:
• CoupureréaliséeentreOetf:(0«: x ^€/2):
Partie (I) Isolée (fig. 2)
- F 12 1 F12
g{Cotin/il = -
GE X - FI2\ GE X F12
( 3 ) PARTIE GAUCHE (I) I S O L É E
Ah
_F
Lorsqu'il y a moins de forces à droite de la section (S), il est plus 2
simple d'isoler la partie droite (II). AL (II)
X
gfActions ext. à droite/ul + glCohi/n) = {0}. Actions
(I) mécaniques
-gICoti i/ii) =+g{Coh n/il =+eiActions ext. à droite/ul MG
de (II)/(I)
~FI2
(Cohn/il =
GE- X - F12
REMARQUE:
DISCONTINUITES E T COUPURES
Le torseur des actions mécaniques à gauche de (S) (ou à droite)
est modifié lorsque (S) se déplace le long de la poutre :
0 discontinuité
• Si une discontinuité d'ordre géométrique (changement de T T l
B X entre ^ et fi, 1 coupure
direction de la ligne moyenne) apparaît (exemple : poutre en
1
équerre),
77m
• Si une discontinuité liée à une force nouvelle (ou un moment)
apparaît. 1 discontinuité
B
RÈGLE : Effectuer un nombre de coupures (n^) égal au entre ^ et S, 2 coupures
nombre de discontinuités (%) (géométrique ou d'action TÛT,
mécanique) plus un.
Ti.
1
e
EXEMPLE DE CALCUL: D 2 discontinuités
Une bride 2, modélisée comme une poutre (voir fig. 1 § 46.51 ), 2 ^ , 3 77777 entre 4 et B, 3 coupures
T2
est appliquée vers le bas, au serrage, par une tige 3 qui exerce un
e
effort f3/2 = - 3 000 y (en N) (voir §41.2). Elle serre deux
77777
par l'intermédiaire de deux liaisons sphère-plan telles
77777
que : fp/2 = f p/2 = 1 500 y . La bride 2 possède un plan de COUPURES DANS 1-A POUTRE 2
symétrie (0,x,y) pour la géométrie et les forces. y Partie (I)
I T® coupure
1° Déterminer l'expression des fonctions A/(x) ; T{x), Jlt{x) ; 1500 y O G, F X
r
1° Étude des fonctions : V coupure entre Oet F: 1500 y
] 24: partie (I) isolée.
Epi2
(Cohn/il = - g^{Fpièœ/2) 24 2^ coupure
Gif X Epi2
G1 -3000 y
D'où : /? = - fp/2 ; ff = - 1 500 7 (en N) X 24 « X « 48
Méthode Exemple
{Cohi,/i) =
Ay
o
Compression simple (chapitre 47)* A/
7> = 0 ; 7z = 0
Mt = 0
MQy = 0] MfQz = 0
<i A BO
A O- I a^M) • contraintes normales
à (S)**.
Ayi
I Traction :
I R é p a r t i t i o n uniforme
allongement M > 0.
d a n s (S). fCohji/il = -
{Coh,i/il= I ^ A-i/'
MM)
/V = 0
7} ^ 0 ; r, = 0
Mt = 0 Réelle :
MfQy = 0; JifQ^ = 0
A-f/.
{Coh ii/i) -
(II)
T(M)
A/ = 0
= 0 ; 7, = 0
(S)
i</gy = 0 ; i f f e = 0
B 1/1
A^n - B^i^
1 est soumis à l'action de I T(j^) : contraintes Rotation A a d e (S) par
0 rapport à (SQ).
deux couples directement tangentielles à (S)*. {Cohu/i}=-
o p p o s é s , d i r i g é s selon I R é p a r t i t i o n proportion- e = e(rad/m).
la ligne moyenne LM. nelle à la distance à G . A/
I : contraintes
1 est soumis à l'action de normales à (S)*. Courbure d e s fibres.
r é s u l t a n t e s perpendiculaires I R é p a r t i t i o n proportion-
|Cohn/i)=-
D é f o r m é e : ÂC^
kAB dans le plan de nelle à la distance
-;iî/i.x.z.
ce = Yc
s y m é t r i e (P). à (G,?). (entre/Iet C) F l è c f i e en C .
Section (S)
PAR DÉFINITION:
ûf
C(M),? =||5'_^„i^; '^(M)," =js' ii'^w." ii=ii^
(i) V E C T E U R C O N T R A I N T E C,(M),n
\\C[M),n II : norme du vecteur contrainte, en pascal (Pa)*.
En résistance des matériaux, on utilise le mégapascal (MPa) :
1MPa = 106pa = 1 N / m m 2 « 1 0 b a r s .
REMARQUE:
45 Matage E X E M P L E S D E MATAGE
Avant Après
dfi'2/1
On constate souvent sur des organes de machines des défor-
mations locales ; écrasement latéral des clavettes, gonflement
des extrémités d'arbres soumis à des charges Importantes, ovalisation
des paliers... Clavette
45 • 1 Définition
Un solide 1 est sollicité au matage par un solide 2 si la
pression superficielle sur la surface de liaison 1-2
or/,,,
entraîne une déformation permanente de cette dernière.
P R E S S I O N E N UN POINT M
REMARQUE :
45 • 2 Pression de matage
La pression de matage en un poin_[est le quotient de la force
élémentaire normale appliquée ||d % Il par la surface élémen-
taire : ds. Cette pression doit rester inférieure à la pression P R E S S I O N C O N S T A N T E S U R UNE S U R F A C E PL7\NE
admissible p^^m (valeurs § 45.24). Surface s o u m i s e au matage : S = L.€
Surface p r o j e t é e ** Surface p r o j e t é e
Actions
mécaniques
Pression ^2/11
Po = Po =
de matage D.e
' Voir exemple de calcul d'un coussinet dans G.D. ctiapitre 63. " Dans ce cas, on parle de pression diamétrale.
156
22
9
Actions
c
mécaniques
2 ^
© Z 1
KO Z Z 3 :
Répartition des
•f7
p =a.x
IIFp.
Pression maximale P =- 1 +6 (en P,)
dA/(e) est :
- max en C
- nulle en /A et S
'^2/1
1 °<
z \ '*
X
Répartition des
dN{e) est :
- max en C
R é p a r t i t i o n de
- nulle en>A et S
dN(e) d a n s ( 0 , x , y )
Pour une liaison pivot ou rotule, par exemple, on constate dans la Al : rayon du cylindre ou de la spfière 1.
r2 : rayon du cylindre ou de la sphère 2.
pratique une augmentation de la pression maximale. En
fait, le contact surfacique se transforme en contact quasi linéaire ou Signe ; -i- pour une tangence extérieure.
ponctuel sous l'influence des défauts de forme (circularité, cylin- Signe : - pour une tangence intérieure.
dricité...) et du jeu existant dans l'ajustement. La liaison devient 2° Le module d'élasticité E pour le calcul :
une liaison réelle.
1 _ 1 11
Les formules de Hertz relatives à ces contacts s'appliquent dans le E 2
domaine élastique. Pour ces calculs, il faut définir les grandeurs f1 : module d'élasticité du matériau 1.
ci-contre : El : module d'élasticité du matériau 2.
2r
y
' max
IFII.E IFII.r.
b = 1,52 Pm.x-0,418 /-«= 1,11 P , , - 0 , 3 8 8 \ / l l F II.
' Dans le cas d'un contact cylindre/plan ou sptière/plan, l'un des rayons est infini — > 0.
158
45 • 3 Exemples LIAISON A R B R E - P O U L I E
PROBLÈME:
PRESSIONS ADMISSIBLES SUR LES FLANCS DES CLAVETTES ET CANNELURES (EN MPa)*
Conditions de fonctionnement
Type de montage
Mauvaises Moyennes Excellentes
SOLUTION:
Cm
S'.L.R Padm
moy
DETERMINATION DE s '
[ : longueur de contact arbre-alésage (mm).
^ (mm^/mm)
S'= s'. L : surface totale réelle d'appui.
flnoy : rayon moyen mesuré à mi-hauteur d'une dent (mm).
Padm : pression admissible sur les flancs des cannelures (MPa),
dépend des conditions d'utilisation (voir tableau § 47.31).
EXEMPLE:
EXEMPLE :
Epaisseur : e
Vérifier une chape au matage sachant que li F || = 1 000 N. Détérioration
SOLUTION :
= Padrt
4x1( TT d .e
= 10,6 MPa; 10,6 < 12. Condition vérifiée.
îrXl2XlO
•Voir G.D. §56.2. •Hypotilèse de calcul, voir §45.222.
160
Zone d ' é t u d e
UNITÉS:
^. Articulation B
: intensité de la force en A, en newton (N)
A / : allongement du tirant, en millimètre (mm). Escalier ^ i^^-
e
46 «2 Hypothèses simplificatrices
Ligne moyenne
• Solide idéal : matériau homogène, isotrope, poutre recti-
ligne, de section constante.
«1 Dans ;t"'/-"^''=°
fifCoh i,/il=
REMARQUE:
d'où: N = -A \ = B el Ma = 0
46 «4 Relation
D É P L A C E M E N T DES SECTIONS DROITES
déformation-contrainte
L'essai de traction sur une poutre droite en mousse* permet de
constater visuellement que les sections droites (S) se déplacent
d'une quantité ^x, en restant parallèles à elles mêmes.
Cet éloignement provoque un étirement uniforme de la matière.
La relation déformation-contrainte (voir loi de Hooke § 46-62)
(S) avant d é f o r m a t i o n
permet d'affirmer que cet étirement de la matière en chaque
point M de (S), selon une direction perpendiculaire à (S), pro- (S) a p r è s d é f o r m a t i o n
voque des contraintes normales en M.
Ces contraintes normales se notent (lire : sigma M).
R É P A R T I T I O N D E S C O N T R A I N T E S D A N S (S)
46 m 5 Contraintes
dans une section droite
Les contraintes âJJ dans une section droite (S) sont normales
-N A (I)
\ X
à la section et uniformément réparties dans cette dernière. La V-
valeur de a M en un point Wde (S ) est : z®
G *
*
*
L
Palier d e p l a s t i c i t é
Domaine de d é f o r m a t i o n
M : allongement de l'éprouvette (en mm) (fig. 2),
élastique
: longueur initiale de l'éprouvette (en mm). Domaine de d é f o r m a t i o n
(r= E.e,
So
f.So
£„= - V.E,
N N
Sx ; allongement unitaire selon (0, x) (sans unité),
ey : contraction selon (0, y) (ou raccourcissement), ^1
V : coefficient de Poisson.
Selon les matériaux : 0,1 =£ v =£ 0,5.
' ha
Pour les aciers : p = 0,3.
Fonte à graphite sphéroïdal FGS 600. 3 370 170 000 Polyamide type 6-6 (PA 6/6) 49 1830
Acier non allié (E 24) S 235 215 210 000 Polycarbonate (PC) 56 2450
Acier allié (25 CD 4) 25Cr Mo 4 700 210 000 Polytétrafluoroéthylène (PTFE) 11 400
Duralumin AW-2017 (Al Cu4IVIg Si) 240 72 500 Phénoplaste (bakélite) PF 21 25 7000
Pour des raisons fonctionnelles (problèmes d'alignement 10 à 15 Chocs très importants, très mal connus (presses).
d'appuis, cahiers des charges...), il est parfois important de limi- Ascenseurs.
ter l'allongement. Il doit rester inférieur à une valeur limite :
CONCENTRATION DE CONTRAINTE
lA^'l'sA^liP ou
E.S
N -/V N
z3 (I) g
3,0
2,6
-N N
(I) g 2,2
K
1,8 \
1,4
1
1,0
m s =
17d2
0 0,05 0,10 0,15 0,20 0,25 0,30
d
s
Exemple: ^ = 0,125; g = 1 , 0 5 ; K , = 1,7
Kt
3,0
2,6 —
N 151 -N N
(I) K 2,2
1,8
.1,10
1,4 —« ,1,05
-1,02
1,0
0 0,05 0,10 0,15 0,20 0,25 0,30 L
= h.e
E x e m p l e : i- = 0 , 1 2 5 ; ^ = 1 , 0 5 ; K, = 1,4
* D'après CETIM.
166
46 b 11 Exemples S C H É M A D E L'INSTALLATION
4 6 » 111 V é r i f i c a t i o n d ' u n t i r a n t
Tirant d e suspension 1
Un profilé IPN, sert de ctiemin de roulement pour un palan. Il est
suspendu par 3 tirants de 0 1 0 mm et de longueur 400 mm.
Ces tirants sont en acier de résistance élastique Rg = 240 IVIPa,
de module d'Young : f = 2.10^ MPa. Le coefficient de sécurité
est : s = 8 (appareil de levage, voir tableau § 48.5). Le tirant le
plus chargé supporte une charge verticale de 600 N. L'allon-
gement ne doit pas dépasser 0,5 mm.
RÉPONSE:
Le calcul se fait selon la méthode définie à la page
suivante, lest unepoutre soumise à deux résultantes
opposées yi3/i et fia/i : (sollicitation de traction).
TIRANT 1 I S O L É
1° Vérification de la résistance à la traction :
ZONE 1: SOUDE IDÉAL: H^H
Rpe = 30 MPa.
s - 8
• Écrire la condition de résistance :
Zone 2
knoml^flpe 7,64 < 30 .
Solide r é e l
Dans la zone 1, le tirant convienl
ZONE 2:SOUDE RÉEL:
Changement
• Calculer la surface soumise à la traction : de d i a m è t r e
d û au filetage
r/3 = rf- 1.2268p ; j3 = 1,5 (/) = pas)*
ttX 8,15
^3 = 8,15 mm ; Si = = 52,3mm2
4
Calculer la contrainte nominale dans la zone 2 :
knomi = ^ = 1 1 , 4 7 MPa.
52,3
La concentration de contrainte au fond du filet est ; /(/ ='2,5 Section
(voir §48.7). soumise
à la traction
• Calculer : | or max = / f r k n o m
k l max =2,5X11,47
kimax = 28,68 MPa.
•Voir G.D. §48.22.
167
4 6 » 112 E n v e l o p p e c y l i n d r i q u e m i n c e
Les vérins d'une presse hydraulique, par exemple, sont alimentés
Calculer ia contrainte Calculer l'allongement
par de l'huile sous pression, circulant dans des canalisations, ce
due à ia traction dû à la traction
qui provoque des contraintes en leur sein.
PROBLÈME: | A / | = IIA/Uo
f.So
r Établir la relation donnant la valeur de cr;^ en fonction de :
Peff,rf,e(voirfig.2).
2° Déterminer ia vaieur e du tube pour qu'il résiste en toute
sécurité à la pression effective.
On donne ftff = 15 MPa*, cf = 10 mm, s = 5, /?e = 280 MPa.*
RÉPONSE:
r Le demi-tube (I) isolé est en équilibre sous l'action :
• De ia résultante fî des d/f dues à la pression :
R = Peff LU
Avec M + R = 0 ; s u r ( a . ? ) 2 a-x-às-Peii.L.d=Q
(Si) ) I S O L E M E N T D'UN D E M I - T U B E (I)
(jx = Cte d'où : (TxX d s - Pefi-L.d = 0
(Si)
fTx = Peu • 2e
z repère
ux : contrainte normale selon (G, x) (MPa), de définition d e s
k z l = Pett-
À UNE PRESSION I N T É R I E U R E
4e
On constate que ax^^l ie double de a>, nous ne calculerons par A s s e m b l a g e par soudure
la suite que c7-;(.
/?pe = ^ = 56MPa
• Vérifier les hypothèses de modélisation : 0,6 Soudure contrôlable sur les deux faces pendant
4 6 » 113 E n v e l o p p e s p h é r i q u e m i n c e
l l « i = Peff
Ce sont des solides réels car ies matériaux qui les composent N
ne sont ni homogènes, ni isotropes (leur résistance et leur
déformation varient selon ia direction des efforts) (voir fig. 2).
Ils sont constitués de deux éléments* (voir fig. 1 ). Fibres
(ex. : Verre)
• Le renfort (généralement des fibres) qui supportent l'essentiel
des efforts.
• La matrice qui assure le lien entre les fibres. Matrice
Les matériaux composites unidirectionnels sont caractérisés par (ex. : É p o x y )
des fibres disposées parallèlement les unes par rapport aux
autres. La résistance à la traction est maximum lorsque la direc-
tion des efforts est selon celles des fibres. Dans ce cas, en sup-
posant que l'adhésion fibre-matrice est bonne, l'allongement R é s u l t a n t e des
-N-
unitaire de chaque composant est identique. La charge appliquée efforts a p p l i q u é s
est partagée entre les fibres et la matrice. La contrainte aç
(en fvIPa) sur la composite est :
Exemples de taux de volume en fibres : Vf
Verre - É p o x y 60 %
REMARQUE:
Si la charge est appliquée obliquement par rapport aux fibres,
la résistance chute rapidement. Orientation d e s filtres 30° 60° 90°
Rr £ A T Vf Rr E A T Vf
Nature (MPa) (IVIPa) (%) Limite (%) Nature (IVIPa) (MPa) (%) Limite (%)
(°C) (°C)
Acier 35 CrMo4 1000 200 000 11 600 - Aluminium AU4G 400 72 000 6 à 10 200 -
Polyamide 6-6 49 2D00 80 - SiC-Aluminium 700 105 000 0,65 400 35
Verre-Polyamide 160 10 000 1,5 120 30 Bore-Titane (TA6V 1 000 250 000 0,4 650 40
Verre-Époxy 2 000 53 DOO 3,5 160 60 Carbone-Carbone 50-180 20 000 3,3 2 500 30
AI2 03-Verre
Keviar-Époxy 1 600 75 000 2 160 60 220 150 000 0,2 550 30
(Pyrex)
Avec : Rf'. résistance min à la rupture-f: module d'Young-^ : allongement e n % - 7"; température limite.
avec f = 2.10''N
S = (40 - 20)x 8 = 160 mm2
Kt = 2,2 environ.
2° Vérification avec un logiciel informatique
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7
• Construire à l'échelle, ia structure de la poutre en tenant
compte éventuellement de sa symétrie selon (Si). Ç[ = 2 0 ^ . H^20^
/ 40 "'^ ' / 20
• Effectuer une opération de maiiiage.
• Définir l'épaisseur, ia matière, ies liaisons, ia symétrie et M O D É L I S A T I O N ET MAILLAGE N ° 1
ajouter la charge F.
P a s de d é p l a c e m e n t selon x
NOTA:
Le maiiiage consistant à remplacer la matière continue par de
petites biellettes articulées, ie calcul automatique ne conduit
pas toujours à des efforts parfaitement symétriques, il faut donc
bloquer au moins un nœud susceptible de ne pas se déplacer
F = 2.104 N
pendant ia déformation sous charge. D'où ie choix d'une liaison
rotule au point de l'axe de symétrie situé sur la fibre neutre...
Les résultats obtenus ne sont valables que loin du point d'appli-
cation des charges (hypothèse de Saint Venant § 43.4) ; une y
charge Fponctueile ou répartie conduit à des résultats différents A
près de son point d'application mais quelle est la répartition
exacte selon les jeux, déformations locales ?
171
• Toute la section ABou [S]), se situe entre ia zone 5-6 (ne pas
oublier ia symétrie)
• Dans ia zone 6, l'échelle de valeurs indique que la contrainte
maximale vaut 76,27 fulPa,
• Dans ia zone 5, la contrainte maximale se situe à 27,05 MPa.
• On en déduit que dans la zone 5-6, les contraintes sont toutes
comprises entre 27,05 et 76,27 MPa. MAILLAGE N° 1 MAILLAGE N° 2
Code des valeurs (MPa) Code des valeurs (MPa)
• La contrainte dans la section (Si ) se situe donc entre 27,05 et
76,27 MPa, assez loin de 27,05 MPa, ce qui confirme ie calcul. Min = -219,04 Min = - 594,79
Max = 273,14 Max = 321,25
• Dans la section CD, la contrainte passe de ia zone 5 à la
Int = 49,22 Int = 91,60
zone 9. Dans la zone 5, la contrainte normale varie de 0 (bord de
1 - 169,82 1 - 503,19
la poutre) à 27,05 MPa. La zone 9 indique une contrainte d'entrée 2 - 120,60 2 - 411,58
de 223,93 MPa alors que la valeur maximaie qui apparaît dans 3 - 71,38 3 - 319,98
l'échelle des valeurs atteint 273,14 MPa. Le calcul indiquait 4 - 22,17 4 - 228,37
275 MPa. 5 27,05 5 ~ 136,77
6 76,27 6 - 45,17
REMARQUE IMPORTANTE: 7 125,49 7 46,44
La même poutre, chargée identiquement peut faire l'objet d'un 8 174,71 8 138,04
maiiiage différent (exemple : maiiiage n° 2). Il suffit par exemple 9 223,93 9 229,64
Toutefois :
simp
47 • 1 Hypothèses
Le solide est idéal : matériau iiomogène, isotrape, poutre rec-
tiiigne et de section constante, de terme voisine du carré
(6 ^ 1,5 a). Les sections circuiaires conviennent partaitement.
La longueur L doit être comprise entre 3 et 8 tois ia dimension
transversale la plus faible pour éviter le risque de flambage.
Ni=0;Ty=0;T,= 0
JV1 Dans a v e c : {Cohu/,} = - {Actions à gauche/,} = -
e{Coh|,/,) =
N = - A •,Mq =Q
N<0 A^<0
E.S
-N N
A/ ; effort normal (N).
Section droite a p r è s d é f o r m a t i o n |
^0 : longueur initiale de la poutre (mm).
S : section droite soumise à la compression (mm ^). _
Section droite avant d é f o r m a t i o n
E : module d'élasticité longitudinal (module d'Young) (MPa).***
* 1 MPa = 1 N/mm2. " Voir loi de Hooke § 46,621. *** Voir valeurs de E § 46.63.
173
Pour des raisons de sécurité, ia contrainte normaie doit rester Les valeurs ci-dessous sont fonction des dosages en kg de
inférieure à la résistance pratique à la compression Rpc. ciment par de béton en place après 28 jours d'âge.
On définit Rpc par le rapport suivant : Bétons non contrôlés Bétons contrôlés
Dosage
Compression Traction Compression Traction
{kg/m3)
(en IVIPa) (en IVIPa) (en fVIPa) (en IVIPa)
l/vl
s - N N
Il existe deux méthodes de calculs en traction ou compression. • Le calcul de détermination : ies efforts sont connus (par
• Le calcul de vérification : ies eftorts sont connus, l'organe est exemple), ie matériau est déterminé et on calcule ies dimensions.
déterminé (dimensions, matériaux connus) et on vérifie s'il convient. Dans les deux cas, on peut taire soit un calcul de résistance
Si cela n'est pas le cas, on calcule de nouvelles dimensions, et/ou on (contraintes déterminantes), soit un calcul de déformation
change de matériau. (déformations déterminantes) soit les deux types de calcul.
Faire le bilan des données ; L'effort appliqué sur l'organe isolé: \N\.
On connaît : m Le matériau (donc Rg ou Rgc). Le coefficient de sécurité (donc Rpg ou Rpg),
^ m Les dimensions transversales (donc S) et longitudinales {€Q).
Type de calcul ?
Condition de Condition de
Non Oui Oui Non
résistance respectée déformation respectée
C Organe satisfaisant J
Calcul de résistance : Io-mI < Rpe ou IitmI ^ Rpc Calcul de déformation : |A^| « A(\\^
• f.So ^
On connaît : On connaît : On connaît : On connaît : On connaît : On connaît :
• L'effort 1W| • L'effort |A/| • Les dimensions • L'effort l«t • L'effort lA/l • Les dimensions
• Le matériau • Les dimensions transversales • Le matériau • Les dimensions transversales
transversales • Le matériau (module f ) transversales • La longueur
• La longueur • La longueur • Le matériau (f )
etA^lim etA4m et A 4m
G R U E D'ATELIER
48 Cisaillement
simple
48 • 1 Solide soumis
au cisaillement
La liaison entre ia tige de vérin 3 et ie bras 1 est une articu-
lation en chape.
UNITÉS:
Il f i (ou F) : intensité de ia force, en newton (N)
Ay: glissement transversal, en millimètre (mm).
SOLIDE IDÉAL
48 • 2 Hypothèses simplificatrices Plan de
f Dans3),(6,7,y,F):
filCoh !,/,) =
n
û U
REMARQUES :
• „{Cohn/i)=-JActionsext.à
R é s u l t a n t e d e s forces « à g a u c h e »/{!)
Tmoy - J
*1MPa = 1N/mm2.
177
^ Ax
DEFORMATION D'UNE P O U T R E
Ay: glissement transversal entre deux sections (S) et (So) (mm).
(S) : Section droite avant d é f o r m a t i o n
b,x: distance entre deux sections (S) et (Sq) (mm).
(S') : Section droite a p r è s d é f o r m a t i o n
La loi de Hooke établit la proportionnalité entre les contraintes
tangentielles et ie glissement relatif :
rmoy = G.y
s Ax
Valeur de G
11 000 28 000 32 000 34 000 40 000 48 000 80 000 84 000
(en MPa)
iri A S S E M B L A G E PAR C L O U C A N N E L É
Tmoyl ^ f l f l , OU
48 • 8 Exemples de calculs
4 8 » 81 D é t e r m i n a t i o n d u d i a m è t r e
d'un clou cannelé C T R 1
IIF|| = 4 000N
Une tôle 1 est fixée au support 2 par un clou cannelé 3. La
force F exercée sur ia tôle est de 4 000 N, dans un plan parallèle
à ses faces. La résistance pratique au glissement du clou cannelé
est Rpg = 50 MPa.
77-
4/ 4
3° Calculer le diamètre minimal du clou :
4lrl 4lrl
d2; TrRnn
"P3 Section circulaire c i s a i l l é e 0 / \
A' - H-^ 4 x 4000 R é s u l t a n t e d e s actions d e contact de 2/3
dOU:rf=3 rr-
ou effort tranchant en S
V 17X50
d ^ 10,09 mm ; prendre rf= 12 mm.
179
4 8 » 82 V é r i f i c a t i o n d ' u n e g o u p i l l e
( T ) LIAISON E N C H A P E 2 / 3
La liaison en chape de 2/3 est réalisée par une goupille 1 de
3 2
d = 8 nnm de résistance pratique au cisaillement Hpg = 24 MPa.
La charge appliquée est 1| F || = 2 000 N.
- F
Vérifier si le diamètre de la goupille convienL
• Isoler la goupille 1 : elle est soumise à un double
cisaillement (fig. 2) (deux sections cisaillées).
• Écrire la condition de résistance :
2 ®2 ) DOUBLE CISAILLEMENT DE 1
R é s u l t a n t e s d e s actions d e contact de 2/1
r./?,
B.
2 sections cisaillées •^3/1 A '2/1
B
s= 7,28 ; la condition de résistance est
ttX 24
vérifiée.
D,
2/1
4 8 » 83 Détermination D
d'une liaison c o l l é e
Déterminer la longueur minimaie du cylindre de collage entre 1 et R é s u l t a n t e s d e s actions de contact d e 3/1
2, sachant que son diamètre est 20 mm, que la torce F appli-
quée est 20 000 N et que la limite à la rupture au cisaillement de LIAISON D E 1 E T 2 PAR C O L L A G E
la colle est /?f(, = 15MPa*.
• Rechercher la sollicitation : le film de colle est soumis
à des forces opposées qui tendent à faire glisser les sections (
f /
\
cylindriques ies unes par rapport aux autres. C'est du cisail-
lement. 2
•-
• Calculer la contrainte tangentielle ||t;^{|
T
"rnoy II avec ||f|| = ||f I
S v.d.imin ISOLEMENT DE L'ARBRE 1
]f\\
Ikmoyll^îfîfg d'oÙ :
•n.d.R,
REMARQUE:
• À la sollicitation de cisaillement viennent s'ajouter la résistance • Le principe du calcul reste valable si 1 et 2 sont liés par
au pelage** qui sollicite les bords du joint de colle et la résis- brasage et non par collage.
tance aux agents chimiques. Il y a donc lieu de surdimensionner
largement le résultat ci-dessus (ex. : ie multiplier par 2).
* 1l\/IPa = 1 N/mm2. " Voir G.D. ctiapitre 46.
180
APPLICATION 1:
EMMANCHEMENT C O L L E
Détermination d'une iiaison collée soumise à un coupie.
La solution collée offre une altemative intéressante pour réaliser T e m p é r a t u r e d e service fj = 70 ° C
DONNÉES:
Figure ci-contre. Couple à transmettre C t = 8N.m.
PROBLÈME:
Pignon 42 C r Mo 4
Évaluer la faisabilité de cette solution.
RÉSOLUTION :
Résistance au cisaillement rpr**
• On calcule la contrainte d'utilisation par la relation :
Résine polymérisée 603 638
TFT (MPa) 20 à 32 22 à 40
NOTA:
La résine supporte un effort d'arrachement A/ :
iV=Tw.7r.D.L0,12 - P o u r D > 100 m m
= 14,2X77x16x12x0,12 - cLioisir ^5 = 0,5
= 1 028N.
* Convention de partenariat LOCTITE-ÉDUCATlOf^ NATIONALE signée en 1992.
" D'après lictie tecfinique LOCTITE.
181
APPLICATION 2:
ASSEI\4BLAGE P R E S S É - C O L L É
Détermination d'une liaison frettée-collée ou pressée-collée.
Pour transmettre un couple important, la solution consistant à
T e m p é r a t u r e d e service fg = 60 ° C
réaliser un emmanchement serré renforcé par collage, réduit
fortement le coût de la réalisation (suppression de clavette,
cannelures, usinages moins précis...) 01OH7/p6
C o l l é Loctite* 638
L'emmanchement peut s'effectuer à chaud (fretté-collé) ou à
Ra1,6/
fraid (pressé-collé).
La température de fonctionnement est limitée à 150 °C.
DONNÉES :
Roue sur axe (figure cotée ci-contre).
Coupie à transmettre C=7,53N.m.
PROBLÈME :
Évaluer les couples transmissibles par le frettage seul et la solution
« pressé-collé ».
SOLUTION :
C A L C U L D'UNE P R E S S I O N DE F R E T T A G E
r Calcul du serrage
P = 15 MPa (calcul ci-contre).
+ 0.015 \ -H 0,015 ^
S = Tr.D.L = ttX 10 X 20mm2. 01OH7 01Op6
0 + 0,006
H = 0,2 (facteur de frottement estimé).
D'où : Cfrette = 9,4 N.m (frettage seul). Jeu max. = ES - ei = 15 - 6 = 9 |jLm
• Couple transmissible par la résine 638 Jeu min. = El - es = 0 - 15 = - 15 jxm
r <; ^ jeu max. -i- jeu min.
Jeu moy. = •
2
OÙ T'fi = Tf].f^.f2-h-U-h-h-
9 + (-15)
= - 3 fjim.
Les valeurs se relèvent dans les tableaux (application 1). 2
Résine 638 TFT = 22 à 40 MPa. Le serrage moyen vaut donc s^gy = 0.003 nim.
Matériau f] = 0,5 (alliage de cuivre),
Jeu /2 = 1 (serrage). 2° Calcul de la pression axe-roue :
Rugosité ^3 = 1 (Ra = 1,6 n.m). Facteur de frottement estimé / i = 0,2.
Température /4 = 0,8 (t, = 60 °C). Avec une approximation satisfaisante, on calcule :
Forme h = l2
^ 2.D
Assemblage fe = 0,5 (ci-contre). Pour le bronze (Cu Sn 8P), £ = 1 0 ^ MPa (voir § 48.43).
On obtient Ccoiieniin= 16,6 N.m.
Comme Smoy = 3.10"'^mm, / } = 10 mm, on obtient:
NOTA:
p = 15MPa.
Des efforts dynamiques fréquents conduisent à minorer ces
valeurs en les ramenant, par expérience, à 33 % environ pour un
Facteur d'assemblage /g
couple et 12 % pour un arrachement. Sécurité de l'assemblage :
Liaison pressée-collée frettée-collée collée
(16,6 4-9,4) X 0,33
s=• • = 1,14 soit 14%. '6 0,5 1,2 1
7,53
* Convention de partenariat LOCTITE - ÉDUCATION NATIONALE signée en 1992,
182
APPLICATIONS;
ROULEMENTS COLLES
Collage des roulements
Sur bague e x t é r i e u r e Sur bague i n t é r i e u r e
La bague, extérieure ou intérieure d'un roulement, qui ne doit
pas laminer l'alésage ou l'arbre peut, avantageusement, être :
• collée (emmanchement avec jeu) ;
• pressée-collée (emmanchement serré, à fraid) ;
• frettée-collée (emmanchement serré, à chaud).
L'adhésif LOCTITE* 603, appliqué sur des surfaces seulement
essuyées, convient particulièrement. La résine, une fois poly-
mérisée, transmet un effort important, ce qui réduit ie coût de
C o l l é Loctite* 603
fabrication (moins de pièces, états de surfaces grossiers) et
augmente la durée de vie (moins de contraintes dans les
SURFACE COLLÉE
roulements).
B
Toutefois, la température de service doit rester inférieure à
150 X.
EXEMPLE:
Calcul de l'effort axial transmissible par la bague intérieure d'un
roulement 40 BC 02 ( 0 = 40 ; B = 18 ; r = 1,1 ) monté sur
un arbre en acier ordinaire C 35,0 40 f 8.
Rugosité Ra = 6,3 [im ; température de service = 80 ° C .
A = Tfj.S.fc où fc = U-fi-h —
FACTEURS CORRECTIFS AVEC LOCTITE 603
• Calcul de la surface collée S=ir.d.L.
n2 Température de service ft
S = ^ x 40 x (18 - 2 x 1,1) = 1 985 mm-^
• On relève les diverses valeurs dans les tableaux de l'appli-
cation 1 sauf ^4 et ^5 (ci-contre) ; on obtient :
Résine 603 : TFT = 20 à 32 MPa.
Matériau : = 0,9 (acier allié du roulement),
Jeu : /2 = 1 (avec c/ = 40 f 8 ou serrage).
Rugosité : /a = 1,4 (Ra = 6,3 nm).
Température : ^4 = 0,8 (ci-contre), 75 80 100 150 ° C
®
La norme NFA81309 nous indique que la résistance à la rup-
3 ) I S O L E M E N T D E LA PARTIE 1 DU C O R D O N
ture est « 560 MPa pour une électrode E 56 (voir tableau
F o r c e s de c o h é s i o n de 2 sur 1
ci-contre).
0,8/?„
Hfg = 0,8 Rfe (acier dur : voir § 50.5) et Rpr •
3,2 ff„
lfl< .L.e
forces de c o h é s i o n
Application numérique
R É S I S T A N C E À UK R U P T U R E D ' U N E É L E C T R O D E
(NF A 81 309)
I f | < ^ ^ 4 ^ x 4 0 x 8 ; lf|<1,9.105N.
Résistance à la rupture
Type d'électrode
(en MPa)
REMARQUE:
Ce résultat, dans la pratique, est à diviser par deux pour tenir E4Q 400 à 480
compte des coefficients de qualité des soudures, des amorces de E48 480 à 560
rupture aux extrémités des cordons (cratères), en plus des coef- E56 560 à 650
ficients de sécurité fiabituels.
184
4 8 • 85 L i a i s o n p a r s o u d a g e p a r p o i n t s
S O U D U R E PAR P O I N T S
(d| _ , d : d i a m è t r e d'un point
La résistance de la soudure par points ou par molette, dépend
des conditions de soudage (points de diamètres corrects) et
des matériaux soudés.(Une soudure entre deux pièces en
acier inoxydable demi-dur supportera des efforts plus importants
qu'une soudure entre deux pièces en acier doux (type A 60).)
Le tableau ci-dessous donne, en fonction de l'épaisseur de la tôle
la plus mince, du pas entre les points, du type d'acier soudé,
ia valeur de la force I f I de cisaillement que peut sup-
porter un point —t- -I
liftotalell - 1 . Il f i l
—I- -i
il ftotaie II : force totale que peut supporter la liaison.
n: nombre de points de soudure. En Taxe entre 2 points = p a s
Entraxe Résistance d'un point Résistance d'une Distance Résistance d'un point Résistance d'une
e entre points de soudure au longueur de 1 cm de e entre points de soudure au longueur de 1 cm de
(mm) /)(en mm) cisaillement | f | (enN) soudure à la molette (mm) (/(en mm) cisaillement I f II (enN) soudure à la molette
min acier max acier min max min acier max acier min max
min max min max
A60 inox acier acier A60 inox acier acier
0,4 7 20 1100 1500 1750 2 000 1,5 25 57 9100 12 800 7 300 8 400
0,5 8 25 1800 2 300 2 400 2 800 2 30 70 13 000 18 900 9 500 11200
0,6 11 29 2 300 3100 2 900 3 400 2,5 35 75 17 700 25 600 12 000 14 000
0,7 12 32 3100 4 000 3 400 4 000 3 40 90 22 000 32 300 14 000 16 800
0,8 12 34 3 250 4 700 3 800 4 300 4 47 120 31 000 45 300 19 000 22 500
1 15 38 5 200 7 000 4 700 5 600 5 52 40 DOO 58 000 - -
4 8 » 86 L i a i s o n p a r b o u c h o n s BOUCHON DE SOUDURE
de s o u d u r e d ^
1
///^ 1
Le tableau ci-dessous donne, pour quelques épaisseurs de tôles,
[-1
et pour deux types d'acier soudés, les valeurs de l'effort maximal
F de cisaillement que peut supporter un bouchon. Perforation
Épaisseur
Épaisseur Diamètre
Diamètre Entraxe min
Entraxe min Distance min Résistance au cisaillement
la tôle
de la tôle perforée
perforée la perforation
de la perforation entre bouchons
entre bouchons au bord de tôle d'un bouchon \\F\\n N)
e(mm)
e(mm) rf(mm)
rf(mm) p{mm) (mm) Acier A60 Aciers alliés
1 8 23 10 17 000 22 000
1,5 11 28 15 20 800 27 000
2 15 38 20 32 900 42 000
2,5 17 45 23 46 000 59 000
3 21 50 25 60 000 78 000
5 31 82 30 135 000 172 000
8 32 85 32 138 500 176 000
10 32 85 32 138 500 176 000
185
Type de calcul?J>-
Condition de Condition de
Non Oui Oui déformation respectée Non
résistance respectée
'pg
Organe satisfaisant
Calcul de résistance : {tm| Hpg Calcul de déformation* : I A / | « Ay\m • - ' 4 ' ^ « Ayiim
6. S
On connaît : On connaît : On connaît : On connaît : On connaît : On connaît :
• L'effort Iri • L'effort ITI • Les dimensions • L'eifortiTl • L'effort Irl • Les dimensions
• Le matériau • Les dimensions transversales • Le maténau • Les dimensions transversales
transversales • Le matériau (module 6) transversales • Le maténau (C)
• La distance Ax • La distance Ax • La distance A X
etAyiim etA/iim etAyiim
CROIX DE S E R R A G E E T UTILISATEUR
49 Torsion simple
MR = \Fl€-x
49 «2 Hypothèses simplificatrices
• Solide idéal : matériau homogène, isotrope, poutre rec-
tiligne, de section constante et circulaire. g a u c h e sur 1
• Les actions extérieures dans ies sections extrêmes
sont modélisabies par deux moments opposés, portés par la S O L I D E I D É A L (S)
(So) 1 Ligne moyenne [S^)
ligne moyenne. La poutre est donc soumise à deux torseurs
couples :
0
,MT/i} =
a p p l i q u é e s dans Sq et
49.3 Définition
Une poutre est sollicitée à la torsion simple si ie torseur associé I S O L E M E N T D ' U N E P A R T I E G A U C H E (I)
\
j (II)
Mti'(i\jaBy = a;Jlfez = 0
\
REMARQUE: X
G{Cohn/i}=-GÎActionsext. àgauche/j} ff = 0
\
Moment d e s forces de c o h é s i o n de (11)/(I)
= -i-elActions ext.àdroite/n}
187
Ain
e = - ^ si a > 0 ; e>o
G, • 1 \M'\
1 \
d : angle de torsion unitaire (rad/mm). ' \
ai : angle de rotation de la section (Si)/(So) (en rad).
^1,0 : distance séparant (Si) à ia section de référence (Sq) (mm).
/
\W
^1,0
La courbe donnant l'angle a en fonction du moment MQ^ fait
Génératrice après déformation
apparaître deux zones:
Section Sq parfaitement e n c a s t r é e d a n s 1
• La zone OA de déformation élastique, ou domaine
élastique : Mg-^^ M^; l'angle de rotation a est proportionnel
COURBE CARACTERISTIQUE
au moment appliqué.
• La zone AB de déformation permanente, ou domaine
plastique: > a n'est pas proportionnel à iig.,.
49-5 Relation
déformation-contrainte
L'essai de torsion avec une poutre droite en mousse* permet
de visualiser, sans instrumentation, ies déplacements et les
déformations des sections droites.
T O R S I O N D'UNE P O U T R E E N M O U S S E
Deux cas se présentent :
• si la section (Si) est prismatique, l'hypothèse de Ber- G é n é r a t r i c e et section droite a p r è s d é f o r m a t i o n
nouiiii (§ 43,52) n'est pas vérifiée, les sections se gauchisent
(cas 1) ;
• si la section (S2) est circulaire, l'hypothèse de Bemouilli
est vérifiée, ies sections droites et planes avant déformation
restent droites et planes après déformation, elles glissent les
unes contre les autres de façon rotative (cas 2).
D É F O R M A T I O N DES SECTIONS DROITES
Dans ce qui suit, nous étudierons le cas des sections
circulaires.
49 • 7 Moment quadratique
polaire
/„ = X ( P ^ A S )
élémentaire
/o : moment quadratique de (S) par rapport à (0, z) (mm'') IVIOMENTS QUADRATIQUES PARTICULIERS
p : distance du point Mau point 0(mm).
ky
As: surface élémentaire entourant le point M(mm2).
Ov
49 • 8 Équation de déformation
32
jM\_
lel^Olim ou O R D R E D E G R A N D E U R D E 6^^^^ :
e./o
e,^ = 0,25 7 m
Mt moment de torsion (N.mm). = 0,25 X — x l O - 3 r a d / m m
G module d'élasticité transversale (de Coulomb) (MPa). 180
49 • 10 Contraintes de torsion
Contrainte de torsion en fonction de Mt
La contrainte en un point Wd'une section droite est :
'0
VARIATION D E Mt S E L O N AD
Contrainte maximale de torsion
^ ffeg 'pg2
Rpg -
s Calcul:avec ffpj^ = Rpg^
3 16|.«f|max S i : d2 = k.D
TT.R,'PB
2 32
i f/ \Mt\,
49.12 Solide réel 03=
* D'après CETIM.
192
49 b 14 Exemples S C H É I V I A DU M É C A N I S M E
1 4 3 4'
4 9 » 141 A r b r e de t r a n s m i s s i o n
Un moteur électrique 1 transmet à un renvoi d'angle 2 une puis-
sance de 15 i<W à la fréquence de rotation n = 1 500 tr/min par
l'intermédiaire d'un arbre de transmission 3 de diamètre d. Ce
demier est lié au moteur et au récepteur, par deux accouplements
élastiques 4 compensant les défauts d'alignement dus à la défor-
mation du support. La distance séparant les deux accouplements
est de 1 m. La résistance pratique au glissement du matériau de
l'arbre est Rpg = 100 MPa, le module élasticité tranversal est
80 000 MPa. Les rainures de clavette nécessitées par la liaison
des accouplements élastiques avec l'arbre, provoquent une
concentration de contrainte {Kt = 5,4).
r Déterminer le diamètre de l'arbre et calculer l'angle de défor-
mation dû à la torsion entre les deux sections 5o et Si distantes
del m.
2° On impose une valeur limite de 0,27m à l'angle unitaire de
torsion. Calculer le diamètre de l'arbre dans ce cas.
SOLUTION :
1° Détermination du diamètre de l'arbre
• Modéliser le solide :
Dans la zone 1, l'arbre est une poutre de section circulaire
constante : c'est une poutre idéale.
Dans la zone 2, l'existence d'une rainure de clavette impose de M O D É L I S A T I O N DU S O L I D E '
modéliser l'arbre comme une poutre réelle.
^ . ^ 7 l 6 x 5,4 x 95,5 x 1 0 3 . t f , ^ 2 9 _ 7 ^ ^ _
V ttXIOO
REMARQUE:
Si la valeur de r avait été trop grande ou trop petite, il aurait tailu
Cfioisir le diamètre le plus important
cfioisir une autre valeur de Kt et refaire le calcul de dz •
194
«0,1 = —
b. Ti.O2
Type de calcul ?
Valeur de a en degrés : a = 0,008 x ^ « = 0,4»
32||ï«'||
e . TT.dî C. m.eiim i ?)
Voir page
Application numérique : 0|ini = 0,27m précédente
^lim = 0 , 2 x - ^ x 1 0 - 3 rad/mm
180
32 X 95,5x 10'
0*3 = ;rf3^43,2mm
)000 x 77X0,2 x - | - x 10-3
loO
REMARQUE: donc r =
180
Dans la majorité des cas, la condition de déformation
et 1 K o , r = , ^ 0 x 0 , 1 rad
eiim = 0,17m est la condition déterminante par rapport
à ia condition de résistance, car elle donne un diamètre supérieur
0,1° =
à celui calculé à la résistance. 180
195
4 9 » 142 R e s s o r t s h é l i c o ï d a u x à f i l r o n d
( J ) F O R C E S ET F L È C H E
Flèche : f Résultante appliquée
SOLLICITATIONS DANS UN RESSORT:
sur 1
Le ressort 1 est soumis à deux résultantes opposées f et - f
portées par l'axe du ressort. En eftectuant une coupure (S) et en
isolant le tronçon supérieur, on calcule les éléments de réduction
en G du torseur des forces de cofiésion (fig. 2).
• Effort normal: ||/V|| = !|Fi|sina
• Effort tranchant : ||f|| = ||f ||cosa
• Moment de torsion: ! | ! ^ | | = ||F||./?.cosa (avec 2/?= D).
m Moment de flexion : \\JÛ\\ ||f ||./?.sin a
a, angle d'inclinaison de l'hélice étant faible (5 à 6°), on peut
écrire que : sin a « 0 et cos a « 1. ( 2 ) SOLLICITATIONS DANS L E R E S S O R T
iivll et i|J/|t sont donc négligeables. Il reste l|f|| = ||f II :
-F
la sollicitation de cisaillement donne une contrainte négligeable.
\\M\\ Il F II./? : la sollicitation de torsion est la sollicitahon .A
déterminante.
T r o n ç o n (I)
CONTRAINTES ET DÉFORMATIONS:
3 5 ,1
G.d*
n spires
^ 2
La ngidité k du ressort est (en HImm) : utiles
3 ICI :
n = 5
llf ll.o
Tmax =-
77.d3 5D
D e r n i è r e spire e n r o u l é e sur un cercle
Pour que le ressort résiste, dans ies conditions de sécurité
imposées, il faut que la contrainte maximale reste inférieure à la Pour obtenir un appui plan perpendiculaire à l'axe du ressort,
résistance pratique au glissement Rpg. on prévoit toujours deux spires supplémentaires qui sont mou-
lées. La longueur libre est donc supérieure à celle calculée
UFW.D
77.03 ^ Hpg (1 pas environ).
196
EXEMPLE:
Un ressort fiélicoïdal à fil rond doit supporter une ctiarge P R I N C I P A L E S É T A P E S D E C A L C U L D'UN R E S S O R T
HÉLICOÏDAL
||f II = 450 N avec une flèche de 30 mm. Il est en acier allié de
résistance élastique au glissement Rgg = 560 MPa et de
Faire l'inventaire des données :
module de Coulomb S = 82 000 MPa. Le coefficient de sécurité
• Force II F II connue (résolution du problème de
est : s = 2 (bonne construction, voir tableau § 46.5). Calculer
statique préalable)
les caractéristiques D, d, n, €o du ressorL
• Encombrement diamétral imposé
• Course imposée (par exemple)
SOLUTION:
5° Modifications dues à la fabrication du ressort : Choisir le nombre de spires (en général un multiple de 0,5)
Adoptons pour ie pas une valeur plus simple à réaliser.
Par exemple : p = 12 mm. Dans ces conditions : Choisir l'intervalle : /entre deux spires comprimées
La longueur libre est : = P x " = 12 x 7,5. f(j = %mm.
La longueur sous charge max est : = - / ; ^i = 90 - 30 Calculer la longueur comprimée {^=n[d+i)
€-\ 60 mm. Calculer ia longueur libre (Q = £^+f
L'intervalle / entre deux spires sous charge max est :
Vérifier le non flambage du ressort**
/ i = / ) ( ( / + / ) ; / = 4 - ^ ; / = l 7 - 6 ; / = 2 mm
n Si le risque existe, guider le ressort sur toute la longueur
* Sans tenir compte du meulage des extrémités. " Consulter des ouvrages spécialisés.
197
• Le calcul de vérification : ie moment de torsion est connu, (par exemple), le matériau est déterminé et on calcule ies dimensions.
l'organe est déterminé (dimensions, matériaux connus) et on vérifie s'il Dans les deux cas, on peut faire soit un calcul de résistance
convient. Si cela n'est pas le cas, on calcule de nouvelles dimensions, (contraintes déterminantes), soit un calcul de déformation (défor-
et/ou on change de matériau. mations déterminantes), soit les deux types de calcul.
CALCUL DE VÉRIFICATION:
les dimensions transversales (donc : flet lo), la distance f entre deux sections
Type de calcul ?
|_ \Mt\
Calcul de résistance : calculer \TM | = 1 ^ ^ . R Calcul de déformation : calculer 1 0
In G./o
Condition de Condition de
résistance respectée Ou Oui déformation respectée
Organe satisfaisant J
GRUE D'ATELIER
50 Flexion simple
UNITÉS:
50 «2 Hypothèses simplificatrices
• Le solide est idéal : matériau homogène, isotrope, poutre
SOLIDE I D É A L
rectiligne, de section constante avec plan de symétrie.
y
• Les actions extérieures sont modélisabies par des résul-
tantes contenues dans le plan de symétrie (P) et perpendiculaires
à ia ligne moyenne:
C4/1 etc.
4^2/1} = 9(^4/1) =
0 0
Dansa(e,?,y,z) :
[ h ]
filCohn/il = «=fl;ry^O;r;=0
G
REMARQUE:
filCoh II/l) = - {Actions ext. à gauche/jj
= -1- (Actions ext. à droite/ni
199
On observe :
• un étirement des fibres (traction) en dessous de la ligne
moyenne ;
• une compression des fibres au dessus. C O N T R A I N T E S N O R M A L E S D A N S (S)
REMARQUE:
On constate que la ligne moyenne ne change pas de longueur, M O M E N T Q U A D R A T I Q U E D E (S) P A R R A P P O R T A (0,1)
elle se courbe. Les contraintes dans ia ligne moyenne sont Section (S) Y'
donc nulles, c'est une ligne neutre. •"' As \
f. / O
50 «5 Moment quadratique V ^0
d'une section
50.51 Définition
M O M E N T S Q U A D R A T I Q U E S D E (S)
Le moment quadratique d'une section par rapport à un axe
P A R R A P P O R T À (O, y), {0,1) E T (O, x)
contenu dans son pian est :
y.
Section (S z
-« >-
REMARQUE:
Le moment quadratique polaire (voir § 49.7) d'une section (S)
par rapport à (0, x), perpendiculaire en Oà son plan, est égal à C o m m e p 2 = z2 + y2 2 (p^As) = |(z2As)-h | (y2As)
la somme des moments quadratiques de (S) par rapport à deux {ù) (i>) (t>)
axes perpendiculaires contenus dans le plan de (S), passant
para
"D'après CREA Technologie.
200
EXEMPLE DE CALCUL:
MOMENT QUADRATIQUE D'UNE SECTION CIRCULAIRE
Déterminer IQ^ pour une section circulaire de diamètre d, sactiant
£1
que le moment quadratique polaire est : lo = .
SOLUTIDN :
Z 'o" 32
lo = loy + IQZ comme Igy = /oz (symétrie) ^ 1
/o = 2/oz
5 0 » 52
/oz = y = - ^ .
T h é o r è m e de H u y g e n s
Le moment quadratique d'une section par rapport à un axe
0
T H É O R È M E DE HUYGENS
64
EXEMPLE:
On donne la section plane (S) en forme d'équerre et la position DIMENSIONS DE L ' É Q U E R R E
de son barycentre G dans ie repère (A x, y) AG : (35,15)
(dimensions en mm). On demande de calculer iQxàe {S) :
c Ay
SOLUTION: e
10
Décomposer (S) en deux rectangles AKEFe\
Moment quadratique par rapport à [G], x) de AKEF: 35
/ieix = — — (d'après § 5 0 . 5 3 1 )
X
D
Moment quadratique par rapport à (G, x) de AKEF.
hGx= liG}x+ S-i-d^^ (théorème de Huygens)
/ , . , = J 2 ^ + n o o x , o ) x i o ^ . f + ,0= 100
l2G2x=^^^ (d'après § 5 0 . 5 3 1 ) y y
/2G.= ^ ^ ^ + ( 5 0 X 1 0 ) X 202
d i = 10
= ^ 2 5 2 1 1 ! , 20X104
50 • 531 SECTIONS P R É S E N T A N T U N E S Y M É T R I E C E N T R A L E
Sections yi
(S) O o 0
z G z b' G •C
Caractéristiques 3^ t)
0,784 3*3
12 12 12 64
bh^-b'h'^ rf4
0,784 a ^ é
12 12 12 64
7d^
h = lG (é2 + ft2) '67+ hz y a ô ( a 2 + ô2)
12 32
Module de flexion * hb^ bb^-b'h'^
0,784 3fiZ
6 66 32 320* '
Module de flexion * bh^-b'h'^
0,784fia2
6 6A 32 320
50 • 532 SECTIONS N E P R É S E N T A N T PAS UNE S Y M É T R I E C E N T R A L E
Sections
(S) V V
z G
•X- X
A A
Caractéristiques
(3^ + 6 3 - e^)
(4a-2e)
Cl) f; \y ky
H B f f s P hx ley fj '•y
Vx
80 42 3,9 5,9 7,58 5,95 77,8 6,29 19,5 3,00 3,20 0,91
R = E
100 50 4,5 6,3 10,6 8,32 171 12,2 34,2 4,88 4,01 1,07
X G I 120 58 5,1 7,7 14,2 11,2 328 21,5 54,7 7,41 4,81 1,23
c
V 140 66 5,7 8,6 18,3 14,4 573 35,2 81,9 10,7 5,61 1,40
V \^
B 160 74 6,3 9,5 22,8 17,9 935 54,7 117 14,8 6,40 1,55
4 . 180 82 6,9 10,4 27,9 21,9 1450 81,3 161 19,8 7,20 1,71
s. 200 90 7,5 33,5 26,3 2140 117 214 26,0 8,00 1,87
11,3
Prendre les valeurs 220 98 8,1 12,2 39,6 31,1 3 060 162 278 33,1 8,80 2,02
relatives à l'axe Gx 2,20
240 106 8,7 13,1 46,1 36,2 4 250 221 354 41,7 9,59
260 113 9,4 14,1 53,4 41,9 5 740 288 442 51,0 10,4 2,32
280 119 10,1 15,2 61,1 48,0 7 590 364 542 61,2 11,1 2,45
x^, 300 125 10,8 16,2 69,1 54,2 9 300 451 653 72,2 11,9 2,56
320 131 11,5 17,3 77,8 61,1 12 510 555 782 84,7 12,7 2,67
340 137 12,2 18,3 86,8 68,1 15 700 674 923 98,4 13,5 2,80
y
360 143 13 19,5 97,1 76,2 19 610 818 1 090 114 14,2 2,90
if Qi \
14,4
400 155 21,6 118 92,6 29 210 1160 1460 149 15,7 3,13
Prendre les valeurs 450 170 16,2 24,3 147 115 45 850 1 730 2 040 203 17,7 3,48
relatives à l'axe Gy 500 185 18 27,0 180 141 68 740 2 480 2 750 268 19,6 3,72
© F'
X
260
300
90
100
10
10
14
16
48,30
58,80
37,90
46,20
2,36
2,7
6,64
7,3
4 820
8 030
317
495
371
535
47,7
67,8
9,99
11,7
2,56
2,90
m 1 2h
En un point quelconque M, de la section droite (S), on a (fig. 2) : (2) R É P A R T I T I O N DES cr^ DANS (S)
Mfez
Contrainte en M
Filtre neutre
(ici <TM > 0)
• La reiation ci-dessus fait apparaître une répartion linéaire O r d o n n é e du point M (ici y < 0)
de au en fonction de y (fig. 2).
( 3 ) CONTRAINTES NORMALES
• La « fibre » sur laquelle 0-^ = 0 se nomme fibre neutre
(couche neutre sur toute la longueur). Point le plus é l o i g n é de l'axe (G, z)
REMARQUE:
50 «7 Concentrations
de contraintes ©1 ) SANS
R É P A R T I T I O N DES CONTRAINTES
CONCENTRATION ( É P A U L E M E N T )
Les poutres présentent souvent de brusques variations de sec-
tions. Dans les zones proches de ces variations, les tormules
précédentes ne s'appliquent plus. La répartition des contraintes i y' *-^théoriqu
n'est plus linéaire. Il y a concentration de contrainte. / (I) ^
(II)
jO'eHlmax - f/10'Ihéorique |
\
/ ^
o-eff max : contrainte maximaie ettective (MPa). Mis,
o"ttiéorique • contrainte théorique sans concentration (MPa).
Kf : coefficient de concentration de contrainte relatif à la flexion.
Kf est déterminé par tableaux ou abaques (page suivante).
/
EXEMPLE :
Déterminer Kf pour un arbre épaulé tel que : D = 45, r/ = 30,
rayon du congé f=3.
SOLUTION :
©2 ) AVEC
R É P A R T I T I O N DES CONTRAINTES
CONCENTRATION ( É P A U L E M E N T )
Calculer -? = ^ = 1,5 ; calculer ^ = ^ = 0,1.
0 30 0 30
La courbe correspondante donne : /(/ = 1,7.
50 «8 Condition de résistance
Pour des raisons de sécurité, la contrainte normale due à la
flexion doit rester inférieure à la résistance pratique à l'ex-
tension. On définit Rpe par le quotient de la résistance élastique
à l'extension Rg par le coefficient de sécurité : s (voir valeurs de
sau§46.8).
"ne - —
r : Rayon du c o n g é
r Calculer jo-théoriquel-
2° Analyser la nature de la géométrie (épaulement, gorge...) et
choisir la courbe correspondante.
NOTA:
Si le solide est parfait /(/ = 1 . 3 ° C a l c u l e r ^ , 4 ou 4 .
DEFINITION :
4° Déterminer la valeur de /T/ correspondante.
IGZ
Si on pose: |y|max= v e\
5° Calculer lo-eiflmax = frlo-théoriquel-
/Liezest le module de flexion par rapporta Gz
6° Écrire la condition de résistance.
Ces grandeurs sont souvent données dans les catalogues de ffl'^tliéoriquel =5 Rpe-
constmcteurs de profilés.
205
IlO-theonquell = ~ , 'Gz = ^
0,05 0,1 0,15 0,2 0,25 0,30 h
Arbre épaulé
"D'après CETIM.
206
bh^ b'h^ 2X m u Y Z Z Z l
IGZ = (d'après §50.331) K
12 12 12
26x153 14 X 153 2x6x8^
IGZ = ~
12 12 12 DIAGRAMME DU MOMENT DE FLEXION
IGZ=21 imm" , (N.mm)
max = 94,3 I
(mm)
2° Ecrire la condition de résistance
Méthode générale de calcul
lo'imax =S Rpe
1 ° Modéliser le solide, les liaisons et calculer les actions
94,3 s; 150 condition vérifiée. Inconnues par la statique.
La poutre comporte un alésage en f, c'est donc un solide réel 2° Déterminer les sollicitations (r, ÂU...\n effectuant des
coupures. Calculer \Mf\^sk.
(§ 50.7). Il faut maintenant déterminer le coefficient de concen-
3° Calculer la contrainte {cr max-
tration de contrainte et vérifier que l l f f e f f N R,pe-
4° Vérifier la condition de résistance.
• Choisir l'IPN dans le tableau : L'IPN 100 a un module @ R É C I P R O C I T É DES CONTRAINTES T^J" ET n
d'inertie (IQ^ = 34,2 cm^ ; 34,2 & 20,2 ;
A/
L'IPN 100 convient.
Ty.Aez
T'M = — — . —
5 0 » 101 É q u a t i o n d e l a d é f o r m é e
On appelle déformée, la courbe de la ligne moyenne dans ie
plan (A, X, y) après déformation (fig. 4). À tout point C d'abs-
cisse xc. correspond une ordonnée yc représentant la distance
du point Cavant déformation au point C'après déformation.
Cette ordonnée s'appelle la flèche en C.
REMARQUE IMPORTANTE: C B
Ne pas confondre y : flèche en Cdans l'équation de la
déformée avec y : distance d'un point Af de la section
droite à la couche neutre dans l'expression de la
contrainte en un point A7(voir § 50.4).
REMARQUE:
Si MIQM est constant, R l'est aussi ; la poutre est alors en
flexion circulaire (ex. § 50.12 Essieu de wagonnet).
209
5 0 » 102 F l è c h e e n u n p o i n t
( T ) POUTRE IPN E N C A S T R É E EN B
On calcule généralement la flèctie max : /^ax en un point B Poutre 1 Charge r é p a r t i e du planctier 3/1
d'abscisse à partir de son expression donnée par un formu-
D
laire (voir chapitre 51) ou d'un logiciel de résistance des
matériaux. D-D 33
EXEMPLE DE CALCUL DE FLÈCHE:
Une poutre 1, encastrée dans 2, est constituée par un IPN 100, rTTTyy
il2
déterminé par un calcul préalable de résistance (voir § 50.6).
Sa longueur est / = 1,5 m et elle supporte une charge unifor-
mément répartie de coefficient p = 1 800 N/m . Son module
Support 2
d'élasticité longitudinal est f = 2 x 10^ MPa. On demande de:
1° Déterminer les actions mécaniques de 2 sur 1 en B
2° Déterminer l'expression des sollicitations le long de AB. R È G L E : E n statique nous pouvons remplacer
-1 l.x.y
„{Coh}=- 181 .2 (voir fig. 2)
-.z
2
( 4 ) DIAGRAMME DU MOMENT DE FLEXION
d'où: /? = 1 8 0 0 . / . y et ./«e = - ! ].x^.z Mfs,^{N.m) 1,5
Dans le repère local de définition des sollicitations (G, x, y, z) :
x(m)
?y= 1 800x; pourx=0 /y = 0; pourx=1,5 7y= 2700N.
MfQz = - 900/2 . 5i;^=o Mfgz = 0;
s i / = 1 , 5 MfQz = - 2 025 N.m.
* x est le signe normalisé du produit vectoriel.
210
Adoptons un IPN 120. / g , = 328 cm" = 328 x 10" mm" Déterminer les sollicitations Tet Mf le long de la poutre
1,8 x 1 500" puis Mfszmaxii
d'où: ly/il= 8 x 2 x 1 0 ^ x 3 2 8 x 1 0 " 'l^^il = 1 . 7 " i n i -
1,7 < 3 La condition de déformation est vérifiée, Calcul de résistance : ilo-r, • •lyin
IGZ
l'IPN 120 convient.
3° Calculerjacontrainte maxi :
Gzll Ilf l!.2,25.m Tr.m
lo'Imax =
IGZ 2 /r.TT^.m"
Essieu de wagonnet
'OM / m
50 • 12 Pente en un point
La pente en un point d'abscisse x-\e calcule à partir de y (x-])
(dérivée de y = f{x) au point xi). Sg et après déformation
Faire le bilan des données Le moment de flexion par rapport à (G, z) : \MfQz\ l'efforf | F \.
On connaît : Le matériau (donc Rg) .Le coefficient de sécurité : s (donc Rgg =
Type de calcul ?
n fi
Calcul de résistance : [ami « Rpe Calcul de déformation : |ycj s f\\m (exemple , « A|im*)
8t.
On connaît : On connaît : On connaît : On connaît : On connaît : On connaît :
• le momen[\MfBz\ • le mmenilMfeil • les dimensions • le coefficient p • le coefficient/) • les dimensions
m le matériau m les dimensions transversales • le matériau • les dimensions transversales
(donc Re et flpe) transversales • le matériau (module E) transversales • le matériau
(donc Rpe) • la longueur e • la longueun? • la longueur €
et 'lim et ^lim et hm
* Cas d'une poutre encastrée à une extrémité, supportant une ctiarge répartie de coefficient p.
213
Concentrée en A
y ' yA
A B
B / X
'F
e A-
»•
Concentrée en C
VA
A C A C B X A C
B X
a I b
Flèche en A :
B = - F avec F< 0 Entre AelC: Ty=0 IVIoment de flexion enS:
Entre Cet B: avec F < 0 avec f < 0 __ ||fH(^-a)^(2^+3)
MB = -\\F\\.b.z r. = l|Fil MfBz=-\\F\\.b 6E.I0Z
Uniformément répartie
Mi,
Gz
YA
e X A V B
W
-p.y
Mez=-'-f yA =
2 SE. lez
Linéairement répartie
ÏA
A •i B ,
X
avec p-k.x
Effort tranchant Moment de flexion
s -
Flèche en >1 :
max en B: en B:
B =+ — . y
'ymax- , Mlez=-- yA=-
— k.fi ^ 6 30 E.IBZ
i(B = .2
6
214
I Concentrée en C
O a £ O a
•« ^ B j >
a
F ,
Pour x = 3 Pour x = 3,1^1
.32.02
ilfl.a.é yc= -
MIBZ = 3E.IBZ.(
11.6 DeAàC: Ty=-^.b
A =' .y; MA = 0
Si a = | Si 3 = 1
De C a S : Ty= + ——. a
MIBZ=- yc=- is E.IBZ
Uniformément répartie
A B Yc
ei2
O
TUTSf>^ //2 ^' X X
-p.y
P
^ffi^est maximal pour x- — Flèche en C: "0 = -^
A = B = ^ . y ; MA =0
f.aA: En fi:
M8=0 8 384 f . / g .
I Concentrée en C
//2
1 Kc
f/2 X ] ^ =^ X
ï 5l|fl .
16
1ll|f D e / l à C : ry= --f^ J</fiz est maximal pour Jf = y
B = + Flèche en C:
16
-= 3 F ^ Sllfll./ 7llf|i.^3
.«B = - — . z OeCàB:F,= - J l f Mfez =
' 16 32 768 E.lez
I Uniformément répartie
yc
0 //2 • r <f
O
^•^ ^
-p.y X X
T 3/;.<' ^
8
7,= P . - ^
3/'
Flèche en C: x =
En i4 : Enfi: ./«/(îz est maximal pour ^ = - ^
_ 9p. Yc=-
8 8 192 f./fi.
Mezimit - -128
• Concentrée en C
y>t €12 £12 yc
C B,; €/2 O <f/2
/ kl
/ X X
f VF
llFl.^ llFll.^'3
.tM=-SB = .E«:-^z DeCàfi: ry=+i^ yc=-
192 f./fi.
Charges - Appuis Effort tranchant Moment de flexion Déformation
Uniformément répartie
Mi, Gz Yk Yc
(12 (12 /
-p-y
O
//2
Ty=pX- P-f
2 MlB2es\l pour x = y Flèche en C: Jfc = Y
En A: EnB:
JIA = - MB Mfez =
h- 2 24 384 f./sz
C A B D ( + a ( + 2a B D X
C
+ 2a
O a Flèche en f : =
À À
a ( al
yE= -
8 E.lez
EnC:
A=B=m.y Entrée et ^ : Entre S et D: MBZ entremets:
yc= - (3f + 2a)
MA =MB = i M1r„ = -\\F\\.a 6 E.lez
Charge répartie
Mi, Gz xA
A -P-Y B D (+2a D A
<f1 3 -<f
X 0 y y X
E YE
a e a Mfez e n f : x = ^ ^ ^
m Flèche en 5 : ;ff = f + Za
Entre Cet/1: = px Mlez = l ( f ^ - i a ^ )
Â=B =^(e+Za).y
in A: M f e z = - ^ yf = -
MA = l Ï B = i OBAàB: T,= p x - ^ ^ ^ i6f.;sz l 2 4 ~ 7 ? j
Charge concentrée en C
Mir,
y^A B c B C
O (+a
Flèche en f : x =
Vf =
A = - ^ ^ . y ; M A . Ô 27 E.lez
Entre >1 et B; Entre B et C: EnC:
Mfez en B :
\\f\\.a\a+()
B = - ^ ( t + a).y; MB =0 MIBZ = - i l F l l . a yc=-
3 E.lez
uï3
A ~p-y B c
0 y X
0 < X< 3
X C(/-3);f
D f i
O c 0 a ^ *
^ ( ^ ^ - 332) -«fc=-^[2^^-3(#2-32).;f]
y,,
Ca^
D B^, X IB =
2 E.lez
O 6
E.IBZ ^ 2/
c<a C<0
Ca
x< a Ty=0 x< a ; MfBz= + C vo = = «PS
MA = - C I x> a T„ = 0 x> a ; MfBz=0 £-IBZ
y -p.y
A ^ I y j y ^ g
^ y 11 y
' A c A Flèche pour Xf =0,42^
2e
p./"
/f = - 0,043
f-/cz
0-cx<e 7,= p r - 0,375p.^ 0<x<<'; MfBz=0,07 p.e^
4 =B = 0,375 p . y
C = 1,250p. MIBZ = - 0,125p.^"2
y"
rr ^^^Gz'
A C B (12 \2(
z ^ o zei2 X
€l2ei2ii2ei2 O pourxf =
0<x<|
^f-- 16
f 11F F.^3
\<x<e 16 240 E.IBZ
se
(<x<
^'i- 16
7 11F ^ se SF.t
<x<2e x=e\ = - -
^»'- 16 16
217
52 Principe D É C O M P O S I T I O N D'UN S Y S T È M E
de superposition • Poutre 1 :
y
^2n
Soit trois poutres I, II, m chargées séparément par pfy,f\J2-
et la poutre 1 chargée simultanément par p £y, F], ï'2. Dans le
1 11 \ X
52 • 1 Généralisation du principe
Dans le domaine élastique, les sollicitations dans une poutre
chargée simultanément par n forces extérieures sont équivalentes
à la somme des sollicitations dans n poutres indépendantes
chargées par chacune des n forces prises séparément.
REMARQUE:
Ce principe permet de décomposer un système complexe de n
forces, en n systèmes simples, avec une seule force appliquée.
On trouve ensuite chaque valeur de flèche dans le formulaire des
poutres (chapitre 51) et on en fait la somme algébrique pour
retrouver la flèche du système initial (même démarche pour Mf).
52 «2 Exemple de calcul
Une poutre 1 de longueur < de moment quadratique IQ^, de
module d'Young E. est encastrée dans 2 et 3 aux deux extré-
mités. Elle est soumise à son propre poids (de coefficient linéique
pen N/m) et à une charge concentrée verticale F appliquée en
son milieu. Calculer à l'aide d'un formulaire : i^f^ax et fc- D É C O M P O S I T I O N DU S Y S T È M E
SOLUTION : • Poutre 1 : ^
Décomposons la poutre 1 en deux poutres partielles I et II. La poutre
I est soumise à son propre poids. Le formulaire donne (voir § 51.2) :
Ml Al
12 384 f . / g / Poutre I :
La poutre I I est soumise à une charge concentrée :
Le formulaire donne (voir §51.2): t__J i i , i i I i
F
M An == -I- -
192 E. le/
Pour la poutre 1, on trouve:
f(\\F\\ p. A
Mfmu - M.fA^ + MA^ Mfff^ - + — I—
3
192f./a
218
53 Sollicitations É L É M E N T S DE R É D U C T I O N EN G
composées
53 • 1 Flexion-torsion
Un arbre est soumis à une sollicitation de tlexion-torsion si le
torseur associé aux forces de cohésion de la partie droite (il)
sur la partie gauche (I) de l'arbre est réductible en 6, barycentre
de la section droite (S) à un moment de torsion et à un
moment de flexion.
Dansa(G,Jr,y,z):
slColin/i} = CALCUL DU MOMENT IDEAL DE FLEXION
Mt + Mfsz (D'après Mohr-Cacquot)
REMARQUE:
• On pose parfois Mtj = \lMt'^ \- Mt''-.
Mtj : moment de torsion idéal (N.mm).
• lofS(]ue \Mf\<\Mt\s les relations ci-contre donnent
des diamètres très peu différents.
• La condihon de résistance s'écrit k ^ l =s/?pg,
53«12 Déformations
Pour le calcul des flèches verticales, par exemple, partir de la
sollicitahon de flexion supposée seule. Vérifier ensuite que
cette flèche est acceptable**.
; f lim
* Voir § 48.6 : cisaillement valeurs de Rgg et Rc. •Voir §50.102: flexion. *** Voir §49.9: torsion.
219
5 3 » 13 E x e m p l e d e c a l c u l
M O D É L I S A T I O N DU DISPOSITIF
Un dispositif de levage est constitué d'un tambour 1, lié à
l'arbre 2, actionné par un motoréducteur4. Lorsque le tambour
toume, le câble 3 s'enroule dans une rainure hélicoïdale et la
charge s'élève. L'arbre 2 est guidé dans les carters 5 et 6 par
deuxroulementsrigides à une rangée de billes.
DONNÉES :
• Diamètre du tambour : D = 150 mm.
• Charge soulevée | | ^ = 1 800N; | | I | | = ||e||= ||p||/2.
• Couple moteur : = - 1 3 5 7 (en N.m).
• Résistance pratique de l'acier de 2 ;
Rpe = 150 et Rpg = 75 MPa (donc A « 0,5).
• Hypothèses : poids des éléments négligés devant la charge.
• L'angle de rotulage desroulementsne dépasse pas 4 et 5'. Le
roulement en A, qui assure le positionnement est modélisé par
une liaison rotule. Leroulementen B, monté coulissant dans son
alésage est modélisé par une liaison sphère-cylindre.
• L'action du moteur électrique 4 sur l'arbre 2 est modélisé par I S O L E M E N T D E { 1 , 2 , portion d e 3 }
untorseur-couple, {0, Cp, ) = {O, - 135x}.
On demande de :
r déterminer la sollicitation,
2° déterminer le diamètre mininum de l'arbre 2.
SOLUTION:
1° Rechercher la sollicitation dans 2 en C
• Isoler le tronçon AG, rechercher ie torseur de cohésion :
%I2 -900 y
JCoh} = -
<.z +135x103/
e
Identifier les sollicitations en Cet calculer leurs valeurs : D I A G R A M M E S E N T R E / \T C
Ty = - ; i<f5z=54x103N.mm; (N . mm)
/«f=135x103N.mm.
La sollicitation est de la flexion-torsion. X (mm)
2° Déterminer le diamètre min de l'arbre 2
• Calculer le moment idéal de flexion : A °= 0,5, la formule
de Coulomb s'applique : Mf, = VMÏ^'VM^{% 53.11)
X (mm)
Mit = V'542x i o n 135^x106
1,45 x105 N.mm.
• Calculer la contrainte normale d'après § 50.4. Méthode de calcul
53 «2 Traction-torsion É L É M E N T S DE R É D U C T I O N EN G
Un solide est soumis à une sollicitation de traction-torsion si le torseur
y'
associé aux forces de cofiésion de la partie droite (il) sur la partie
gaucfie (I) du solide est réductible en G, barycentre de la section
droite (S) à un effort normal et un moment de torsion :
Dansgi(C,?,K,z):
elCohii/il =
G Mt] J<fitO;i</Gy = 0;J<fe = 0
-1 Dans9l(C,?,y,z):
fflCoh„/,) = «=0;7y#0;7z#0
G •^'J Aittfi;AlG, = 0;Jile2 = 0
53 «4 Flexion-traction É L É M E N T DE R É D U C T I O N EN G
Flexion-compression
Un solide est soumis à une sollicitation de flexion-traction (ou
compression) si le torseur associé aux forces de cofiésion de la
partie droite (II) sur la partie gaucfie (I) du solide est réductible
en G, barycentre de la section droite (S) à un effort normal et
un moment de flexion.
Dansgi(fi,7,/,z) :
JCohi,/il = «5tO;ry=D;r;=0
JU=0]MfGv = Q;MtBz*0
\\N\\ (Voir § 4 6 . 3 , 5 4 . 4 . )
Ory|= -
S lez
[\
(TB = ('••\B + (T2B ! f f i = ~ l ' f l B II + llO'2B I Contrainte d u e à la flexion
PROPRIÉTÉ IMPORTANTE
•l/zlln pc-
IGZ
La sollicitation de compression-flexion augmente la zone de
EXEMPLE DE CALCUL:
(T) DISPOSITIF A N T I D É R A P A N T AU MONTAGE
Un dispositif antidérapant pour automobile comprend un boîtier
central 9 et six bras 1,2,3,1', 2', 3' dont la partie recourbée 6 \ 2 II 3 l \l I 6
s'applique contre la bande de roulement du pneu. Cette partie
reçoit une force A = - 200 x (en N) du pneu, lors du serrage.
Dans le repère (0, x, y, z), la distance du point de contact A à
la ligne moyenne du bras est : = 110 mm.
Ce demier est en acier de résistance élastique Rg = 600 MPa*, de
section rectangulaire 20 x 5. Le coefficient de sécurité est : s = 2.
r Identifier la sollicitation dans la partie fiCdu bras 3.
2° Vérifier si 3 résiste à cette sollicitation.
SOLUTION :
1° identifier la nature de la sollicitation dans BC ( 2 ) DISPOSITIF A N T I D É R A P A N T M O N T É
^6/3
JCohl = - Dans S/IQ (0, x, y, ?) on a ;
1
G
R = -A ; R = 220x (enN); (enN.mm):
r -220 1 0 \
lf^=-lGAx'Â^]- +110 X 0 = 0
A2
A c : élancement critique (sans dimension) (A c ne dépend que de la • Aj = 100 poutres en acier (profilés)
nature du matériau), • Aj- 70 poutres en bols ou en aluminium
F : module d'élasticité longitudinal (MPa). • Xc= 60 poutres en fonte
Re : résistance élastique du matériau (MPa).
CRITÈRES DE RÉSISTANCE:
COEFFICIENT DE SÉCURITÉ: Selon la valeur A, la charge limite f est donnée par l'une des trais
Le coetticient de sécurité k, spécifique au flambage, est le double du relations (poutres, acier).
coefficient de sécurité habituel s (s dépend du type de construction,
Poutres courtes Poutres moyennes Poutres élancées
des conditions de calcul et d'utilisation. Les valeurs de ssont données A<20 20 < A < 100 A>100
au §46.8).
Compression Formule Formule d'Euler :
2«e, simple : expérimentale
*=2s s= k= de Rankine :
r "po-S
Rec : résistance élastique à la compression (MPa). fadm - 2
Rpc : résistance pratique à la compression (MPa).
EXEMPLE DE CALCUL:
Calculer le moment quadratique de (S) :
Une vis à billes de diamètre à fond de filet rf = 32 mm est guidée
IGZ = - ; IGZ = - = 5,15x10" mm''.
à une seule extrémité par deuxroulementsà billes. Elle est sou- 64 ' 64
mise de la part de I'écrou à une charge axiale de compression. L'écrau est Calculer le rayon de giration :
au maximum à / = 1 000 mm du palier. L'élancement critique est :
/fiz.. ^ /5,15x10''
Ac = 60 ; la résistance pratique de l'acier C 45 est : Rpc = 150 MPa. = 8 mm.
5 ' V 804
Calculer la charge admissible sur la vis pour éviter le risque de • Calculer l'élancement de la vis :
flambage.
Cas n° 2 du tableau : longueur libre L = 2€.
l.e 0 v- i n n n
HYPOTHÈSES:
A = A = - = 250 (Euler s'applique)
La vis est encastrée par rapport au bâti côtéroulements,libre côté
écrou (monté flottant). Calculer la charge admissible ;
54 Dynamique S O L I D E EN TRANSLATION
du solide
en translation
La dynamique du solide en translation a pour objet de définir
les relations entre les forces appliquées à un solide et sa
quantité d'accélération linéaire.
54 • 1 Caractéristiques
du mouvement
La vitesse angulaire Î 7 s / % d'un solide (S) en translation dans un
repère galiléen (%) est nulle à cfiaque instant (voir chapitre 22).
CONSÉQUENCES:
À chaque instant, tous les points du solide (S) ont :
• même vecteur vitesse VAesmg i
• même vecteur accélération â ^ ^ 5 / ^ .
L'étude du mouvement peut se limiter à celle du centre de
gravité S du solide (S):
54 • 2 Choix du repère
Les hypothèses fondamentales de la mécanique reposent sur un
système d'axes absolus (repère de Copernic : origine au centre
de gravité du système solaire et trois axes passant par des
étoiles). Elles restent valables avec un repère galiléen CSig)
en translation par rapport aux axes de Copernic. Toutefois, avec
o
une approximation satisfaisante pour la plupart des problèmes,
on peut admettre qu'un repère lié à la terre est galiléen (31^).
EXEMPLE:
La trajectoire d'une montgolfière pourra être définie à partir des
coordonnées géographiques de son lieu de décollage. AB forme un angle constant avec l'un quelconque des axes
(0, J^), (0, rg) du repère (%) = (0, Tg, Vg, ^g) :
54 • 3 Quantité d'accélération
La quantité d'accélération d'un point A auquel on associe une
masse M peut être représentée par le pointeur (A,Ma). Elle Osm„ = 0
s'exprime en kg • m • s"^. Pour un solide (S) en translation,
constitué de nombreux points ayant la même accélération que Le torseur de quantité d'accélération s'écrit en G :
son centre de gravité G, le représentant est un torseur dynamique :
M-aoïiiig
Gtafs/gigt Msmg\
0 0 (Ig.yg-Zg)
Mreprésente alors la masse totale du solide (S).
226
54 • 4 Principe fondamental
REMARQUES :
Il existe au moins un repère (dig) dit g a l i l é e n , et une
• W ag/gig" représente la quantité d'accélération du centre de
chronologie, dite absolue, par rapport auxquels, pour tout
gravité fi de (S).
système matériel ( S ) , le torseur des forces extérieures
appliquées à (S) - noté ^{s^extis] a" Point C - est égal à
son torseur des quantités d'accélérations - noté {sisl'^a} • En tout autre point A que fi le moment peut ne pas être nul ;
Mem] = Msl%]
(3)
2-«G(Fext/s) = 0
• x", y", z"sont les dérivées secondes par rapport au temps f, des
coordonnées du centre de gravité fi de (S).
La somme vectorielle des La somme des moments
forces extérieures appli- au centre de gravité G de
m Pour un solide, en translahon rectiligne selon (0, x), il ne reste
quées à un ensemble (S) toutes les forces exté-
que trois équations exploitables :
en translation dans un rieures appliquées à {S),
repère galiléen (°kg), est en translation dans un
(1) SProj/o,(Fex,) = Mx"
égale au produit de sa repère galiléen (%) est
masse m par son vecteur nulle.
(2) 2ProJV(f3x,) = 0
accélération.
(6) 2i^ez(Fext) = 0
^ Fext/S = M-^Sma 2 MB (fext/s) = 0
C a b i n e a v e c s a charge
.l^ext/s 1 représente le torseur des forces extérieures à (S), (poids P = mg)
Je/) représente le torseur des effets d'inertie.
^ A c c é l é r a t i o n du s y s t è m e
REMARQUES :
(n) 2 ^ (fêxt) = 0
1
54 • 6 Quantité de mouvement
Le ttiéorème de la résultante dynamique prend une autre forme
si l'on exprime l'accélération du point G en fonction de sa
vitesse: l/ses/9ig :
P + e,
(I) XF^i = M.j^v;y'g = j-^(M.V^g)
de (S) dans son mouvement par rapport au repère galiléen (%) ». • L e s c h a r g e s : T = T-Yg
P = - mg-Tg
NOTA: ps'expnmeenkg.m.s"l • L'effet d'inertie : ë * = - m a g -Zg
• L e s efforts d u s à la pression a t m o s p h é r i q u e ,
THÉORÈME :
se compensent
Par c o n s é q u e n t : T - m - g - m - a Q = 0
Commencer par les actions à distance puis de contact. Définir les actions mécaniques Effectuer l'étude
(Un graphe de liaison peut éviter des oublis dans le cas de appliquées à (S) ' cinématique
mécanismes complexes.)
Définir la position
• Décompter les inconnues : d'un point de (S)
Pour un solide en translation selon (0, x) dans le plan (0, x. y), à distance de contact
Déterminer la vitesse
on dispose des équations : du point de (S)
(1)
2 ^ . y = 0 (2)
2^Sz(Fext) = 0 (II)
MODÉLISER Déterminer l'accélération
REMARQUE: les actions mécaniques du point de (S)
Le problème ne peut présenter plus de 3 n inconnues pour
n solides isolés.
54 B 72 Analyse cinématique
Elle consiste à exprimer l'accélération du centre de gravité G du
système isolé pour pouvoir appliquer le théorème de la résultante SMg (Fext) = 0
ou la méthode de d'Alembert. R
É
Elle consiste à exprimer la vitesse du centre de gravité G si l'on
S Méthode d'Alembert
préfère appliquer le théorème de la quantité de mouvement
(intéressant quand la somme des forces extérieures est nulle). 0
X fexl + 81 = 0
U
XMB (fext) = 0
54» 73 Équations du mouvement D
54 • 8 Applications É Q U I L I B R E S U R UN T A P I S M O B I L E
0D
Pièces
• EXEMPLE 1:
SOLUTION :
CONDITION DE N O N - G L I S S E M E N T
Isoler et choisir un repère : R ë'i = - M â = - Mx".x^^
On isole le cylindre et l'on choisit CSig) lié au sol.
a
IVIodéliser les actions mécaniques :
• Poids représenté par (fi, M^) (chapitrelS). Mg
G
• Appui-plan représenté par A , dans le plan (0, Tg, j ^ ) de >9|
symétrie (§9.2,12.6, chapitre 32).
O
Principe fondamental Méthode de d'Alembert
Rma=Mx" (1) Rs\na - Mx"=0 (1) Nota : pression ambiante s a n s effet (chapitre 17).
Rcosa-Mg = 0 (2) Scos a - Mg = 0 (2)
• Conclusion:
Si /i D/h, le cylindre ne glisse pas tant que x"s: /j^-g.
Si/ii > D/h, le cylindre ne bascule pas tant que A-"=s D-g/h.
m Application numérique :
M1 = 0,2 < 75/210:
Mg
pas de glissement si x"=s0,2x10 = 2m/s2.
D
;x2 = 0,5 > 75/210: O
7b_
pas de basculement si x"-- X l 0 = 3,57m/s2.
210
230
• EXEMPLE 2:
A C C R O C H A G E DE WAGONS
Une locomotive de 1001 vient percuter, en roues libres, un
wagon immobile de 351. Au moment du contact, la locomotive i/i = 2 0 km/h i' = 0
roulait à 20 l<m/ti.
m, = 1 0 0 1 mg = 35 t
Soit à déterminer la vitesse prise par l'ensemble après l'accrochage.
T-n-r T7T-T
SOLUTION :
2 ^ = |(m.K).
u n i
En projection sur l'axe (0, x), il devient :
Par conséquent :
Homme Barque
• avant l'accrochage : /r = m i . = 100 x 20
• EXEMPLES: ymj.g
• EXEMPLE 4:
CROQUIS D'ENSEMBLE
Soit une mactiine à tronçonner les protilés 3.
2 (Scie)
Déterminer les ettorts en C, / et Jpenctant la ptiase d'accélération
maximale de l'ensemble (S) = {1,2,91, de la translation selon
[B, x) (coupe pendant l'avancée de la barre).
On connaît :
• la masse de l'ensemble m = 7 kg,
• les ettorts dans le plan (fi, x, z),
m les trottements en/et J d'angle cp = 8 , 5 ° ,
• l'accélération â ^ = 4x (m/s^).
' -mgz'
À distance : poids
0
De contact : E N S E M B L E (S) = { 1 , 2 , 9 ]
XI 0 Xj 0 ' Nota :
XcQ'
en / 0 0 ; en J 0 0 ; en C 0 0
/ [Zi 0. J [Zj oj c .Zc 0.
• Line étude rapide (sans calculs) dans le cas de liaisons par-
m.a.x Plan de / ou J
faites (Z/ = 7/ = 0) permet de déterminer le sens des normales en
IslJ; on en déduit la position de ces points sur les génératrices.
(O o
D'autre part, la direction de l'effort moteur en C permet d'écrire
T3 _
la relation Zc= - / f . tan 7,5°.
o
Avec frottement, on ajoute les relations :
= - 7/.tan ip , Xj= ZjAauip (chapitre32).
16
Appliquer le principe fondamental :
S e n s de a
- Z/. tan (P + Z / . tan ip -I- = m. 3 (1)
- w.g + Zi+ Zj-XcAâf] 7,5° = 0 (2)
RESULTATS
ÏM^(F^i) = Q: G!XÎ+GJXJ + GCXC =Q (II)
Avec:
16 - Z/.tan ip / 136
1-58
0 ; î 0
Zi
GJ
-58
0
/
- ZjAancp 76 ~ k
J 0 ; fiC 0 ; C 0 54,7 N y////////77^
Zj -130 -XcAm 7,5° -7,2 N
l|C||- 55,1 N
- 7,33Z/- 148,25Z;-120Xc = 0 (3)
Xi = - 19,09 N
o | | / I I » 129 N
Résoudre les équations : Z, = 127,8 N
• EXEMPLES:
C Â B L E DE TRACTION
Un monte-charge de masse = 1 500 kg avec son chargement
est soulevé par un câble de diamètre = 10 mm. Ce câble a une
limite élastique Rg = 1 200 MPa* et une masse volumique
Câble
PI, = 7,2 kg/dm^. Pour la position basse du monte-charge, le câble
0 d = 10 mm
a une longueur déroulée de /. = 30m (masse non négligeable).
Re = 1 200 IVIPa
Déterminer : p , = 7,2 kg/dm^
1° Le coetficient de sécurité du câble lorsqu'il soutient le monte-
charge à l'arrêt.
F ^Re Re-S
—? J —
Fmx (mi + m 2)3
Re-S
Donc: (!n] + ni2)(a+g) = Rg.S g- NOTA:
m'\+m2 L a pression a t m o s p h é r i q u e agissant tout autour du
m Application numérique : s y s t è m e , la r é s u l t a n t e d e s efforts qu'elle engendre est
nulle.
fîe = 1 200 N/mm2; m,-hm2 = 1 517kgamax = 51,2m/s2
S = T7X 25mm2; g = lOm/s^ 3 max ~ 5 .3
*1MPa = 1N/mm2.
233
du solide
en rotation
La dynamique du solide en rotation établit les relations entre
les moments des torces et ies quantités d'accélérations angu-
laires,
55 • 1 Caractéristiques
du mouvement
Chaque fois que l'on considère en ensemble se comportant
comme un solide (roue de l<art par rapport à son châssis, linge
dans une machine à laver à tambour lors de l'essorage...) tous
les points de l'ensemble tournant (S) ont même vitesse angu-
laire Osigig dans un repère galiléen (Slg). Si :
• Tg représente le vecteur unitaire de l'axe de rotation ;
• w = e' (ou de/dt) représente ia dérivée par rapport au
temps de l'angle 6 balayé par chaque point de (S) dans (2ftg),
alors : lïsffCg = w • ^ (chapitres 26 et 27).
55 «2 Choix du repère
On limite l'étude à la relation d'un solide autour d'un axe fixe.
Le choix de cet axe doit permettre de vérifier le principe fonda- LINGE DANS TAMBOUR DE MACHINE À LAVER
(DÉMARRAGE)
mental de la dynamique avec une précision satisfaisante
(voir §54.2).
REMARQUES :
• Le mouvement de rotation est plan (chapitre 28).
• On note généralement (0, x^), (0, j ^ ) les axes du plan et
(0, Tg) l'axe de rotation perpendiculaire à ce plan.
55 • 3 Quantités d'accélération
Lors du lavage, le linge se comporte comme un solide qui est
plaqué contre le tambour en rotation, il en va de même pour
toute particule P(ou grain de matière) de masse m qui se trouve
soumise à une quantité d'accélération m - sp/^^.
Les calculs intermédiaires font intervenir le moment d'inertie
(§ 55.4) qui est la somme des produits m-d^oùd représente
la distance de chaque masse m (kg) à l'axe de rotation et
chaque quantité d'accélération se réduit sur l'axe à une résul-
tante Rij et un moment dynamique Mfj, donc un torseur dyna-
miqLie^(§ 55.8) _^ ^
flrf = S(m • apiy et M,j = 1(0P x m-ap/y.
'x est le signe du produit vectoriel (A est toléré avec réserve. Voir § 70.6).
234
S Am /
V7
G ^
1 1*1 1
Jc,5 = S ( A m . r 2 )
t t t
I<g.ni2 Icg
55 • 5 Théorème de Huygens T H É O R È M E D E H U Y G E N S
"Ancienne appellation.
235
EXEMPLE:
PLJMEAU M A N I V E L L E
Le plateau (P) est constitué de deux cylindres creux :
• S i , d'inertie J^zglSi) = 1,08 x 10^2|<g.m2(donné). Maneton (S)
EXEMPLE:
NOTA:
Connaissant les caractéristiques du maneton (S) :
• Pour calculer l'inertie d'un solide par rapport à un axe, il
JAzg(S) = JGzg(S) + m.d^ = ixW^ + 0,08 X 0,05^
faut décomposer ce solide en volumes g é o m é t r i q u e m e n t
« 2 x lO-Hg-m^.
simples, d'inertie connue ou facilement calculable.
Pour {(P), (S)):
JAzg = ^ X 10-3 -F 2 X 10-1 = 4,2 x10-3kg.m2. JAzgllPh (S)) = JAzg(S^) + JAzgiSl) + JAzgiS) •
55 «7 Moment dynamique
Solide S
d'un solide
• Chaque point P/ du solide (S), associé à une masse i
mentaire m/, a une quantité d'accélération notée m,.apjjang.
d
MsiSigi.) = — (Jfiz-'o) = J c r - f ' = J f i z - S "
* df
Jc/en kg.m^/s^.
en kg.m2.
w'et e" en rad/s^.
236
Résultante dynamique ( l )
Pour un solide en rotation autour d'un axe fixe passant
par son centre de gravité, le torseur dynamique s'écrit :
= g{o MdGismg)
G
NOTA:
L a s o m m e d e s moments par rapport à l'axe (G, Tg)
Vitesse critique de rotation.
fixe d a n s le r e p è r e g a l i l é e n (9i,g), d e toutes l e s
Un arbre de mécanisme doit toujours tourner à une vitesse
actions mécaniques extérieures appliquées au
éloignée de sa vitesse critique Ne sous peine de rupture par
solide ( S ) en liaison pivot autour de (G, z^) est é g a l e
vibrations (résonnance). La vitesse critique se calcule par la
au produit du moment d'inertie d e ( S ) relatif à (G, z^)
relation :
par l ' a c c é l é r a t i o n angulaire d e c e solide.
oi = la't ta = lo't
D É M A R R A G E D'UN M O T E U R
Volant
Appliquer les théorèmes généraux :
Stator
/ 2fext = 0 (I)
//.
238
SOLUTION :
• Isolement du tambour:
S ^ = 0 : P - F + / " = 0 ( s u r y :(2)).
I112.R-ii..r(m] +m2)
>a = g =
Q.5.muR + m2(R-F^-r)
\-r.y\
Application numérique : Câble
30 X 0,2 - 0,2 X 0,01 (60 + 3( 0 1
a = 10x
0,5x60x0,2-^30 (0,2-0,2x0,01)
QUESTIONS :
S C H É M A C I N É M A T I Q U E - ISOLEMENT
SOLUTION :
Variateur-Réducteur
i
Expression de la forme : (pour un r é g l a g e d o n n é )
3° Arrêt :
N O T A : F = ||F1|
0,387 5 e"i = - 5 =* e'\ - 21,6 rad/s^ =>tz = 7,27 s ,
240
La méthode indiquée dans l'exemple 3 s'applique aussi à une Arbre Poulie Roue d e n t é e
chaîne cinématique comportant plus de deux arbres. moteur
A
Roue d e n t é e
avec
1 3 f3 Poulie
SOLUTION :
Dans les cas ci-dessus, comme ÎJ = 1, on a bien : • Pour calculer F dans la denture, il suffit de considérer seulement
Ps= Cr3-W3= Cr^*-wi d'OÙ C^/ (1) + (II):
J l * = J l -1- J 2 / - 2
RÈGLE 1:
Linertie équivalente d'un arbre lent rapportée à un arbre plus
rapide est égale à l'inertie de cet arbre lent multipliée par le
carré du rapport de réduction (r inférieur à 1) (fig. 2 : r = 1/2).
RÈGLE 2:
L'inertie équivalente d'un arbre rapide rapportée à un arbre
plus lent est égale à l'inertie de cet arbre rapide multipliée par Moment d'inertie J2
(tourne deux fois moins vite) d i v i s é par quatre
ie carré du rapport de multiplication [r supérieur à 1) (fig. 3 :
r = 2).
(z) M O D É L I S A T I O N D'UN M U L T I P L I C A T E U R : r = 2
Le théorème du moment dynamique s'écrit :
Arbre moteur 1
M o d è l e équivalent
EXEMPLE :
Calculer l'inertie ramenée sur l'arbre moteur et le couple résis-
tant équivalent dans un réducteur r = 1/2,
(La transmission du scooter appartient à cette famille)
lY ' T \
d* = + J2 soit J i * = + ^ 2 ^ 4 (fig. 2) Arbre r é c e p t e u r 2 J \ Moment d'inertie J2
(tourne deux fois plus vite) m u l t i p l i é par quatre
Cr^ = C f 2 - ( w 2 / « l ) soit C,* = Ci-^/l.
242
Positions au repos de
et gyroscopes (SMsT lë? (£)
56 «3 Effet gyroscopique
56«31 Description
Considérons le mouvement d'une toupie tournant à grande
vitesse. On repère la position de son rotor à l'aide des angles
d'Euler (§ 3.2). On constate que la toupie, soumise seulement
à son poids m • g, conserve 6 sensiblement invariable et tourne
lentement autour de l'axe TQ vertical selon une vitesse de pré-
cession lA'constante.
De plus le mouvement de l'extrémité M du vecteur rotation
fîs/giQ se déplace dans le même sens que le moment des
forces extérieures par rapport au point fixe 0, donc dans une
'ozs= Moment d'inertie de la toupie (S)
direction perpendiculaire à cette force : par rapport à son axe (O, z J )
Ce phénomène paradoxal constitue l'effet gyroscopique.
243
>l>'=yh(F^IS)\\l{lozs-<P')
et la nutation 0 est sensiblement constant
NOTA:
• Lorsque ip'n'est pas assez élevé, par exemple lorsque le
frottement sur la liaison entraîne son ralentissement, l'angle de
nutation d varie entre deux limites 0^ et 02- L'extrémité libre
de l'axe de la toupie décrit des franges dans l'espace jusqu'à
sa chute.
56 «4 Gyroscopes
Un gyroscope n'est pas autre chose qu'une toupie montée
dans une armature qui modifie peu son comportement tout en
facilitant son maniement.
Sur le montage gyroscopique ci-contre, on règle la position du
contrepoids Kûe façon à ce que le centre de gravité se situe
en 0. En lançant le rotor (S) à grande vitesse dans le sens
indiqué, le vecteur a son extrémité en M et
| t J o & ' ) | i = 0: C E N T R E DE G R A V I T É EN O S U R LA LIAISON R O T U L E
L'axe OAf reste fixe dans la direction qu'on lui donne au départ. z
Les gyroscopes sont utilisés dans les divers guidages d'avions, Plateforme (P)
bateaux, fusées, etc. mais aussi pour stabiliser des matériels,
effectuer des mesures ou des contrôles.
Une centrale inertielle est constituée d'une plateforme, elle-
même articulée, qui comporte en général deux gyroscopes
donnant une direction fixe de l'espace. Pour rinitialisation de
la centrale, les moteurs-couples MC1, MC2, MC3 et MC4 per-
mettent d'orienter les gyroscopes selon les directions xle\Tg Armature (S2)
de référence, La position de la plateforme mobile est contrôlée
par des capteurs de position et de vitesse angulaires. On en
trouve aussi de moins élaborées dans certaines manettes de
jeux, dans des téléphones portables...
• Exercice 1 : Capteurs :
Véhicule
e Angulaire
La toupie (S) toume à A/ = 6 000 tr/min ; on précise : en mouvement
Q De vitesse
masse m = 120 g ; /QZ^ = 3,58 • 10"^ kg • m^ ;
//////
angulaire
0(î=d=4cm.
Sachant que g = 9,81 m/s^, calculer la durée d'un tour de TOUPIE
précession lorsqu'on la lance avec son axe dirigé selon 6 = 10°
puis 20° par rapport à la verticale du lieu.
SOLUTION : ^
Appliquer ia relation ip' = \\Mo(F^/S)\\ [loz^ 9')
et exprimer ies données dans le système S.l. (§ 70.2).
On trouve : = 10) = 0,363 rad/s soit 1 tr en 17,3 s
iple = 20) = 0,716 rad/s soit 1 tr en 8,77 s
• Exercice 2 : Powerball
Après avoir lancé le rotor (S) à une vitesse suffisante, l'objectif
consiste à augmenter cette vitesse de rotation propre au maxi-
mum en créant un mouvement de l'appareil. Comment est-ce
possible ?
SOLUTION :
Le rotor (S) toume sur un seul axe lié à l'armature (S') mais c'est
l'utilisateur qui doit gérer les deux autres axes dans l'espace.
La relation précédente exprimant la précession <p' permet
d'écrire que la vitesse de rotation :
<p-=\\Mo(F^/S)\\/{lozs->P')
On en déduit que pour augmenter cette vitesse, il faut créer un
moment par rapport à un point fixe fictif (qui doit se trouver du
côté du bras de l'opérateur) par des mouvements du corps et
maintenir fermement l'appareil afin de réduire au maximum la \u rotor/armature \
précession ij/'.
245
57 • ! Modélisation
• Pour ne pas transmettre les vibrations du sol au conduc-
teur d'un véhicule (voiture, VIT, etc.) ce dernier est muni d'une
suspension et d'amortisseurs.
• Pour éviter la destruction d'un bâtiment lors d'un séisme,
on prévoit une structure adaptée. Le séisme provoque une
onde primaire, peu destructrice, qui se transmet de proche en (2) ONDES SISMIQUES
proche à la surface de la terre qui se comporte comme un
ressort, mais aussi une onde secondaire beaucoup plus dange- PRIMAIRE
57 «2 Modèle 1 : oscillations
libres
Le ressort (/?) de masse négligeable est accroché au solide (S)
de masse M (kg). Ce ressort [R), de rigidité /((N/m) a alors une \^.'' Onde S
REMARQUE:
R E S S O R T S EN P A R A L L È L E O U EN S É R I E
• En plaçant la masse entre ou sur deux ressorts de raideurs
kl et k2, on obtient sur le même principe :
a ) = [ ( / ( i + /(2)/MF,
APPLICATION NUMÉRIQUE:
Définir le type d'oscillations lorsque :
/ W = 7 k g ; / ( = 1 150N/m;A = 190N/(m/s).
SOLUTION:
On calcule A Q = (4 • /(• Mf^^ = 179,4 N/(m/s).
On constate que A > A Q ce qui correspond au 3^ cas d'amor-
tissement sans oscillation.
247
Trajectoire ^
cos a > 0
58 B 1 Travail d'une force deA f y ^ '
dlV > 0
\ X d €
Une force f travaille lorsque son point d'application A se dépla-
Travail moteur
ce de d / par rapport à un solide de référence.
>^
\df\\ longueur du déplacement élémentaire, en mètre (m) <0
T R A V A I L D'UN C O U P L E
= ^ - d ? car f ^ l d ? ; d o n c FÂ-d? = 0
= ff • d€ (f( • d€ = ff • d^ ; vecteurs colinéaires)
comme :d€ = fî-dé»
Entre k et 6, on obtient :
APPLICATION:
On demande de calculer:
R E L E V A G E D'UN P L A T E A U
- le couple de freinage et son travail pendant les cinq tours.
Solution :
Seule la force tangentielle sur chaque face provoque un moment
de freinage C/ et un travail résistant
01 = 2x^0(7)= -2 X / " x f î m o y
Cl = - 2 x NX tancpx fî^oy
Ci = -2 x 3000 X 0,45 x 0,1 = -270 N.m
Wo_5 = C/ x 0 = - 270 x 217 X 5
Wo-5 = -8482,3 J « 8,5 kJ
58 «5 Expression analytique
du travail élémentaire
Déplacement élémentaire d /
Temps élémentaire àt \
Vitesse instantanée V
dW = S2/1 . d(. E n fonction d e s d o n n é e s ,
SOLUTION le produit scalaire s ' é c r i t :
jAx\
iW=F.àe = iy = X.ûx+ Y.iy+Z.àz /-IIS2/1II • sin a(o . de . sin 0(0
Idz, dW = - Il 62/11|. c o s a(t)
soit + f î . de . c o s 6(0
0 0
m=F.v.it = '¥
<\t = X.Vj,àt+Y.Vyàt+Z.V2iit
\Vzl Avec : d e < 0 ; sin «(o < 0 ; c o s e(f) > 0
58 «7 Applications S P H È R E QUI R O U L E S A N S G L I S S E R
dlV= - F . A x = - p . S . û x = - p . û V
(Flèche)
Le s y s t è m e r e ç o i t une p u i s s a n c e P , > 0
59-1 Définition
La puissance instantanée P d'une torce, qui ettectue pendant
le temps àt le travail élémentaire dH/, est égale à la dérivée du
travail élémentaire par rapport au temps :
m
p =
d/
p=Mo(F).nsm
REMARQUES :
Dans ie repère a (0, x, y, z ) les composantes des vecteurs sont :
m Si J<oz(/^)etw sont de même signe: P > 0 .
L= AloAF)
M '0\ La puissance développée par F est fournie au solide (S).
Mo(F): M avec: M= Moy(F); % a : 0
N \ I m Si.i^ozC^letw sont de signe contraire P < 0 .
N=Moz{F)
La puissance développée par F est prélevée au solide (S).
En effectuant le produit scalaire Jlo{F). ilsm m On pose souvent Moz(F)=C,ri-
Cm étant le couple moteur (en N. m),
P=Moz[F).o} ou P=N.,
avec: Cm = MQZ[F).Z .
P : puissance développée à l'instant / par une force F appliquée
sur un solide en rotation par rapport à un axe fixe [0,z)^). L'expression de la puissance devient :
DISPOSITIF DE LEVAGE
EXEMPLE DE CALCUL:
1
tJn dispositif de levage est constitué d'un moto-réducteur 1 muni d'une
poulie à gorge 2 sur laquelle s'enroule un câble 3 (cf = 150 mm).
La ctiarge est ||F|| = 1 800 N . La vitesse de levage est constante
lll'/iE4mll = 20 m/min.
r Calculer la puissance nécessaire pour élever cette charge et
déterminer celle du motoréducteur.
2° Calculer le couple moteur correspondant.
HYPOTHÈSES:
• Les poids du support et du câble sont négligés.
• Le câble est sans raideur.
SOLUTION :
REMARQUE:
N.
y ^^1' 2/1
1. Translation
selon (0,7) O
P = ll«2/llll«lll/WEl/2ll
y p
2. Rotation
autour de {0, z)
' ' = ilW2/lllM-Yll«1/2ll
A.'2/1
3. Pivotement P=JiA2i'i - « ï / i
''1/2
autour de (0, / )
P= U2n\\lJ..~\\{ay2\\
2
/\9/1 /V2/1
RÉSOLUTION : \
•\
j
0
Nous sommes dans le 2^ cas du tableau :
P=
D
||%il|./x.y.||wi/2l
II. .A r 1
2 7rX 50 Rotation 1/2
P = 2500 X 0,1 X 0,03 X
/'«39,3W.
E X E M P L E : LIAISON PIVOT-GLISSANT
(SftoestliéàSo)
R
M{S)I(SQ)] =
MA
= 0 : R J_àV,
MA • flsmo ~^ : -L à fîs/giQ
256
D'après le §18.3:
| | % s | | = 0,5.C,.p.S.||l^S/,||2
P=l|ff>i/sll-lii's//iil; p=o,5.Cx.p.s.\\VsiA\\'
PUISSANCES Pm = Pra + P„ + Pp + Pa
MOTRICES
Musculaire
F„ = MgSIR N §35.3
P„=M-g-S-VIR W §59.2
fp = M-g-sm a N § 32.42
Pp = M-g-s\naV W §59.2
60 «2 Caractérisation de
quelques énergies
Énergie mécanique caractérisée par son travail H/(ch. 58).
Elle exprime en joules (symbole J) le travail produit par une
force de 1 N qui déplace son point d'application de 1 m
On distingue :
L'énergie mécanique potentielle liée à un déplacement en
hauteur, celle emmagasinée par un ressort ou un gaz compri-
més (ch. 61).
L'énergie cinétique liée à une vitesse (ch. 62).
Lénergie électrique caractérisée par le déplacement d'une
charge électrique (électron ou ion) appelée intensité /, exprimée É C L A I R A G E PAR L E D
en ampères (A) sous l'action d'une différence de potentiel U(V), É n e r g i e lumineuse
se traduit par un effet joule et/ou des champs électriques.
L'énergie thermique caractérisée par la chaleur, exprimée en
joules (ch. 69) ou en calories (cal) :
1 cal = 4,18 J = 1,164-10^3v(/h, nergie thermique
(faible)
Cette énergie se manifeste par une augmentation de tempéra-
ture ou de pression ou une dilatation.
L'énergie rayonnante caractérisée par une onde électroma- Énergie électrique
gnétique définie par son amplitude, sa fréquence f (Hz) ou sa EXEMPLE :
longueur d'onde A (m). Selon A, le rayonnement est visible ou L'éclairage d'une diode électroluminescente (LED), alimentée
invisible. par une énergie électrique, provoque un rayonnement et
Les conversions d'énergies en énergie utilisables s'accom- aussi une énergie thermique non utile ou perte.
pagnent de pertes parfois récupérables.
258
60.31 Définition
Le rendement d'un système (mécanique ou autre) correspond Énergie Energie
d'entrée de sortie
au rapport de l'énergie utile (de sortie) et de l'énergie fournie A D A P T E R
(Puissance) (Puissance)
(d'entrée ou initiale). L'énergie non reclierchee est considérée T R A N S M E T T R E
REMARQUE: Système
• Un rendement est toujours inférieur à 1 mais pour calculer isolé
Puissance
certains ordres de grandeurs, on peut supposer 17 = 1.
Puissance de sortie
• Lorsque des systèmes sont constitués de plusieurs sous-
d'entrée
ensembles en série ayant des rendements -171, r]2, V3,
(fig. 3), l'ensemble a alors un rendement :
Pertes
rj = ) } i r } 2 » J 3 -
• L'énergie (ou le puissance) de sortie correspond à ce qui
est utile rapporté à ce qui est fourni au système.
3) M É C A N I S M E S EN S É R I E
SOLUTION:
1° fop = R-a-n-t-F avec
R= 0,054 m ; a = 25 X TT/ISI rad ; n = 2 ; f = 60 s ;
F=25N
D'où une énergie fop = 70,7 J au cours de la minute.
2° fdisp = ^op--^! ••^2 = 70,7 X 0,91 X 0,73 = 47 J
Pour les calculs de rendements de mécanismes : Rendement r) des vIs-écrou à billes (utilisation normale)*
• soit on calcule les valeurs à partir de relations faisant intervenir le fl = tan <p
facteur de frottement entre matériaux (voir chapitre 12 et chapitre 31). Facteur de frotteinent
ou de frottement équivalent.
• soit on utilise les valeurs expérimentales du tableau ci-dessous.
Une place particulière est faite aux systèmes vis-écrou à billes, étant
donné leur importance dans les parties opératives des machines à
commandes d'axes numériques et des systèmes asservis.
* D'après Korta. Utilisation normaie : tourner la vis pour obtenir une déplacement en translation de I'écrou.
260
61 Énergie potentielle
Dans certains cas particuliers, le travail d'une torce appliquée
sur un corps dépend uniquement des positions initiale É N E R G I E POTENTIELLE DE PESANTEUR
61 • 1 Énergie potentielle
de pesanteur
Un solide (S) de niasse m, placé dans un champ de pesan-
teur uniforme g , se déplace de 1 à 2. Le travail de son poids
P dans le déplacement d'une iiauteur : /? = zi - Z2, s'écrit :
énergie potentielle en un lieul (J). Un corps de masse M = 300 kg descend de 3 m. Sachant que
énergie potentielle en un lieu 2 (J). \ïg\\ 10 m/s^, calculer la variation d'énergie potentielle de
m masse du solide (S) (l<g).
pesanteur au cours du déplacement : h = z^- Z2; A = 3 m .
^1 altitude du lieu 1 par rapport à l'origine de <3i (m).
lV(P)i.2 = 300 x 10 x 3 = 9 G00J.
^2 altitude du lieu 2 par rapport à l'origine de <3i (m).
Pourx = 0
(ressort
61 «2 Énergie potentielle
connpiètement
d'élasticité détendu) :
Un ressort 1 comprimé, exerce sur un piston 2, un effort f 1/2 :
du ressort
lorsque 2 p_asse du point 1 au point 2, le travail de la force
d'élasticité f 1/2 du ressort s'écrit : RAPPEL
F-\/gaz * >
M/(gaz)i.2 = - fpi -<—
P,V,T
L)].2 '• travail reçu par le gaz entre les états 1 {pi ,Vi,h)
1
et2(P2,^2J2)(J).
fp2 : énergie potentielle finale du gaz (état 2).
X Tube 2
fp, : énergie potentielle initiale du gaz (état 1 ).
X1
On peut aussi écrire : i
Position 2 Position 1
du piston 1 du piston 1
-p.iV
1-»- X
O
1° Pour calculer l'intégrale ci-dessus, il faut connaître la loi de p : pression effective du gaz (Pa).
variation de p en fonction de la variation de volume.
V : volume occupé par le gaz (m^ / kg).
lVi-2 = - P i > ^ i 4 ^
T r a v a i l é c h a n g é 1-2 :
V, V(m^/kg) d
Transformation isobare : dp = 0 Transformation isentropique : dO = 0
* Étude insutfisante Dour aborder les machines thermiaues dans lesouelles le aaz s'écoule.
T
262
C'est l'énergie acquise par un solide (S) qui se déplace à une Masse m r~~1 9 i ( 0 , x, y, ? ) lié au v é
Masse m
vitesse /par rapporta un référentiel (<3i).
Tout corps en mouvement peut fournir un travail lorsque sa
vitesse diminue (un marteau qui arrive avec une vitesse sur
une tôle, est capable de la déformer).
62 • 1 Solide en translation
On définit la variation d'énergie cinétique Af/t^^ d'un solide (S)
A M O R T I S S E U R D E FIN D E C O U R S E
entre deux instants fi et f2 par :
Force d'impact Vitesse du cLiariot
1 2 1 2
Afj;, 2 = Y'"•"25/91 - 2 ' ' " - " l S M
Af^,_2 : variation d'énergie cinétique entre et /2 (joule : J).
m : masse de (S) (kg). ( P l i
V) :vitessed'unpoint(S)parrapportà(Sft)àl'instant/i(m/s).
: fin amortissement fi : impact, d é b u t
V2 :vitesse d'un point (S) par rapporta (31) à l'instant t2 (m/s).
amortissement
Par définition, la grandeur scalaire positive - m. v^g^ C o u r s e d'amortissement
REMARQUE:
EXEMPLE DE CALCUL:
SOLUTION :
* Si v^sm] est nulle par rapport au repère (Sli ), f/,, et nulle par rapport kCSi^), ce qui ne veut pas dire qu'elle soit nulle par rapport à un autre repère (912).
263
ON DEMANDE:
Calculer la variation d'énergie cinétique du plateau (S) de masse
m = 120 g, de forme cylindrique de diamètre 0 = 120 mm, Solide (S) : plateau
porte sachets
entre l'instant /i de fréquence de rotation «1 = 6 tr/min et l'ins-
tant /2 : n2 = 0 tr/min.
SOLUTION:
1- Convertir les données dans le système SI :
S C H É M A C I N É M A T I Q U E DU M A G A S I N
La masse est: m = 120g = 0,12 kg
La vitesse angulaire à fi est:
I
; (plateau considéré comme un disque plein)*
Palier
, 0,12X0,062 r,,r^,..A, „2
Joz = -—^—^— = 2 , 1 6 x 1 0 ^ kg.m"^
Rotation du
3- Calculer l'énergie cinétique à t-\t t2 :
plateau autour
de(0,z) Plateau porte
- à f i : f , f , = | x 0 , 2 1 6 X10-3 x(0,27r)2; sachets (S)
f/(, =4,26x10-5 J
- à f 2 : f t 2 = 0 (vitesse nulle)
f / ( 2 - f/(i = 0 - 4 , 2 6 x 1 0 - 5 ; A f , f , _ 2 = "'^'26x10-5j
31 (O, X, y, z ) lié au bâti
Lorsqu'un solide (S) est animé d'un mouvement quelconque, Rotor ( S ) Rotation de ( S ) autour de ( G , z )
REMARQUES:
lV(W)l-2 = f * 2 - f * i
1- Cas de la translation, force constante :
2(M/B) 2 iC"/")
c.(e2-ei)=YJ.(4s;„)-K,s/H))
TRANSLATION F O R C E CONSTANTE
3- Cas du mouvement hélicoïdal :
^y Solide ( S ) m a s s e m
Travail des actions extérieures :
W(acïmse)<iJS)y2=W{Fh2+W{MAh-2 R M R
O
2H/(actionsext/S)i_2 = ||F||{X2 - xi) + \\MA\\[62 - (m) (m) V.
Variation d'énergie cinétique :
^- m I vz. — vr. I +^ ^2 2
X2
Sftg (O, X, y, z ) r e p è r e g a l i l é e n
62m 43 Expression du théorème
de l'énergie cinétique en fonction MOUVEMENT H É L I C O Ï D A L
de la puissance Solide ( S ) , m a s s e m, moment d'inertie J
Pour un système indéformable (S) isolé, la dérivée de l'énergie
cinétique par rapport au temps est égale à la puissance P (en
watt : W) des forces extérieures.
dt =''(fext/s)
REMARQUE :
Si le solide est déformable, il est nécessaire d'ajouter la puissance <Sk (O, X, y, z ) r e p è r e g a l i l é e n II i - Cte
des forces intérieures (forces liées au frottement, gaz et ressorts).
266
mm
• le moment d'inertie des roues est négligé.
SOLUTION :
f6/3 ne travaille pas car son point d'application est fixe *. MÉTHODE
HYPOTHÈSES :
- Forces intérieures :
Les actions de contact aux liaisons ne travaillent pas (frotte-
ments nuls) ; le travail d'aspiration de l'air est nul Volant
- Forces extérieures :
Le travail du couple moteur, supposé constant, est : Rotation e= 77 rad
X
W(C;;^)1.2 = Cm. e = 160 X7r = 502,6 J
Jo^«58,11(g.m2. bas
77777?
268
de l'énergie il A c c é l é r a t i o n de
Position 1
la pesanteur
5m=£„H-ft=Cte
REMARQUES :
• L'énergie mécanique étant constante, elle est en général
( = m . g . Zj
(z) C H U T E D'UN P O T D E F L E U R S
déterminée par les conditions initiales du mouvement (fig. 3).
Variation de l ' é n e r g i e c i n é t i q u e (vitesse)
• S'il existe d'autres forces extérieures ne dépendant pas potentielle £ „ (hauteur)
d'une énergie potentielle, on peut écrire que la variation A Ep = m.g .h
Instant
C'est le cas d'un corps soumis à la force de frottement de l'air :
l'énergie mécanique diminue car ^ V ( f c ) < 0 . * * _
* On appelle ces forces : forces conservatives. ** Il s'agit d'un travail résistant.
269
EXEMPLE DE CALCUL:
PENDULE SIMPLE
Soit un pendule simple composé d'un fil de longueur £ et d'une
particule Mde masse m liée à l'extrémité du fil, l'autre extrémité
étant liée au support fixe en A. On écarte le pendule d'un angle
Fil ( m a s s e n é g l i g e a b l e )
par rapport à la verticale. On appelle WQ, d'altitude ZQ. la position
initiale écartée de a , et iWi, d'altitude zi, la position de W à la
verticale de A. On abandonne M en Mg sans vitesse initiale. Position initiale 0
(Instant fg)
Calculer la vitesse 11 V(M/gy II au passage de Men . (91^ est
un repère galiléen lié à la terre.) V
C o r p s ponctuel
HYPOTHÈSES: / ( m a s s e : m)
• la masse du fil est négligeable,
H
• le fil est inextensible et parfaitement flexible*, n
• la masse Mest ponctuelle, la résistance de l'air est négligée. Mo
< — \
.M, Position verticale 1 (instant f^)
SOLUTION :
Isoler le système [S) constltaié par la masse ponctuelle [M) :
"Voircfiapitret.
270
E x e m p l e s d e pertes
de l'énergie Énergie
thermique
SOLUTION:
L'énergie 14/motrice est due au travail du poids dans le chan-
gement de hauteur (fournie au système) : W = mgh.
Compte tenu du rendement, on peut récupérer : Dynamo d'une lampe
IV= 150 X 9,8 X 100 X 0,6 = 88 200 J soit W, = 88,2 kJ.
271
64 • 2 Relation moteur-récepteur
64.21 FONCTIONNEMENT QUATRE QUADRANTS
Les schémas ci-dessous illustrent, pour la translation et la rotation, les différents types de comportement (moteur/frein) d'un utilisateur (ou
d'une machine) qui agit sur un chariot ou une charge (récepteur). Le terme générique de « machine » désigne un moteur ou un générateur.
On note Ppiéca '• puissance mécanique (Pméca = F - vou P^^ca = C - il); Pélec : puissance électrique (Péiec = " • ' ) •
Constatation (du point de vue de l'énergie mécanique) :
Si le produit F ' irde la force f de l'utilisateur sur le chariot par la vitesse v{ouC- îî produit du couple de la machine par la vitesse angulaire)
est:
• positif : l'utilisateur (ou la machine) fournit de la puissance mécanique au chariot. Pméca > 0 : il (elle) fonctionne en moteur (Oi et O3);
• négatif : l'utilisateur (ou la machine) reçoit de la puissance mécanique du chariot P^éa < 0 : il (elle) fonctionne en frein (générateur) (Q2 et O4).
O2 O1 O2 C;l 01
F>0;v<Q F>0; v>0 C n<o ^ C c a>o
P<0 F_ p>o u i<o u i>o
Frein IVIoteur Freiner Monter :
descente : Moteur
Générateur ^ ù t
•u
03
O3
F<0; v<0
P>0
Q4
F<0;v>0
P<0
c
u l>0
n>o
Aider descente : /3
a r h n
c
u l<0
Freiner montée :
n<o
selon la vitesse i C ( N • m)
Le couple varie avec la vitesse. Selon la tectinologie employée, ® n ®
on rencontre quatre types de variation : max
® Linéaire : moteur CC. Lorsque le couple augmente, la
vitesse diminue de façon proportionnelle; max Pour X2 = 0.
( 2 ) Selon une courbe : moteur asynchrone. Il est crois- n (rad/s) \2 (rad/s)
DISCUSSION:
• Régime transitoire ; Cm > Cr (fig 1)
Le système accélère sous l'action du couple résultant
( 3 ) C A S 2 : C O M P O R T E M E N T INSTABLE
Cm - c, (Cm - Cr > 0 donc w ' > 0 et û> croît)
• Équilibre cinématique : Cm = Cr
Il y a égalité du couple moteur et du couple résistant, ce qui
correspond au point de fonctionnement P du système (ou
régime établi : w ' = 0 et w constant).
64 « 2 4 2 Stabilité/instabilité
Le couple moteur est fonction de la vitesse (moteurs thermiques,
électriques, excepté le moteur synchrone). S'il y a une variation
de couple résistant, (ex. : pour le scooter, apparition d'un vent
frontal), la vitesse chute. Deux cas peuvent se présenter :
• la vitesse angulaire £2 de l'ensemble tournant diminue et
(4) ZONE DE STABILITÉ
le couple moteur augmente (fig. 2) :
le système peut accélérer à nouveau et revenir à l'équilibre C
fonctionnement stable ;
Vitesse d e
• la vitesse H diminue et le couple moteur aussi (fig. 3) :
la vitesse continue de chuter => état instable.
La zone de comportement stable d'un moteur (quadrant 1) et
d'une génératrice (quadrant 4) est représentée figure 4.
Pour un moteur asynchrone, dans cette zone, la caractéristique G é n é r a t r i c e (Q4)
hypersynchronisme
est pratiquement linéaire, le couple est proportionnel au glis-
sement (voir §64-321).
273
EXEMPLE DE CALCUL:
L'induit d'un moteur CC est alimenté sous une tension ALLURE DES GRAPHES COUPLE / VITESSE
-9 ±10,65
Cette équation admet deux solutions :
0,06 n (tr/min)
l^'^ solution : «1 = - 327 tr/s ; impossible : n < 0
S T R U C T U R E D'UN M O T E U R C C
21^solution: = 27,5tr/s
En remplaçant n par sa valeur dans l'équation de Cm ou Cr, Rotor Entrefer
on trouve .0^ = 0^- 22,7 N • m. E n c o c h e s pour
64 «3 Conversions d'énergie
mécanique / électrique
64 • 31 Moteur à courant continu (MCC)
PRINCIPE :
• un stator (partie fixe) comporte des aimants permanents
en ferrite ou des bobines qui créent un champ magnétique
d'excitation
(flux) de direction fixe (inducteur) ;
• un rotor (partie tournante) comporte des conducteurs
BILAN D E P U I S S A N C E S
logés dans des encoches, qui forment des spires associées en
Entrée
série parcourues par un courant (induit) ;
"H
• un collecteur constitué de lames de cuivre isolées les unes stator et rotor :
Puissance a b s o r b é e Pertes é l e c t r i q u e s
des autres, reliées aux différentes spires, sur lesquelles frottent (R • /2 : effet joule
Induit Inducteur
des balais qui permettent la liaison électrique entre le rotor et U • I u • i ou Aimant d a n s l'induit)
l'extérieur. Chaque spire parcourue par un courant /, en passant Rotor :
devant les pôles, est soumise au flux magnétique (f> de l'induc- Puissance é l e c t r i q u e
. Pertes m é c a n i q u e s
teur qui crée des forces électromagnétiques Fet -F(forces de (frottements, ventilation)
Laplace) et un couple électromagnétique Cgm qui génère la rota- Puissance m é c a n i q u e
tion. Cette conversion d'énergie s'accompagne de pertes qui se n
répartissent entre pertes électriques et pertes mécaniques. Sortie
GRANDEURS CARACTÉiySTIQUES
EXEMPLE DE CALCUL;
(2) CARACTÉRISTIQUE COUPLE / VITESSE
Le sécateur électronique (fig. 3) est utilisé pour la taille des
,Cem = /<-/(N-m)
vignes. Il est actionné par un motoréducteur à courant continu
0, reliée par un cordon à un ensemble {batterie, partie com- (j) = C t e
mande] portée par l'utilisateur (fig. 4). Le système est asservi
Moteur
en position. L'action sur la gâchette 2 (consigne de position) (Quadrant 1)
provoque le déplacement de la lame 5 pour atteindre cette avec :
demière. Pour la phase de fermeture de la lame, la vis 1 tourne
dans le sens 1 (sens positif), ce qui déplace I'écrou à billes 3
vers la droite (fig. 3 et schéma cinématique § 28-4). Tant que ill /îg
n = ^ (rad/s)
la position n'est pas atteinte (capteur de position), le moteur
toume. On distingue sur le graphe du courant (fig. 5) quatre
( 3 ) S É C A T E U R : CONVENTION C O U P L E ET VITESSE
sous-phases {S-P1, 2, 3, 4) pendant lesquelles l'intensité
varie, et parfois s'inverse (voir convention fig. 4). Sens 1
On demande de :
V positive fl positif C positif
r identifier le quadrant de fonctionnement de I'actionneur
pour les quatre sous-phases ;
2° interpréter le fonctionnement moteur ou générateur à
partir du théorème du moment dynamique ;
3° calculer la valeur du couple maxi à la sortie du moteur
dans la sous-phase de coupe, à partir de la valeur de / lue sur
le graphe. La constante de couple du moteur CC est :
K = 39,8 N • mm/A, le rendement TJ = 0,8.
SOLUTION;
r On sait que Cem = K-!,\e couple est de même signe
que /. La vitesse H est positive (même sens de rotation à la ( 4 ) S É C A T E U R : CONVENTION COURANT
fermeture). Le signe du produit C- /2sera celui de /.
Sens 2 ; / négative
S-P1,2,3:l>0,C>0,Cn>0^ moteur
Sens courant : batterie sécateur (consommation) : S e n s 1 : / positive
Batterie 24V
Fonctionnement dans le quadrant 1. Interprétation : * r\
Théorème du moment dynamique sur la partie mobile : Sécateur _ +
Hacheur quatre
Cm - Cr = J""- û ) ' ; w ' > 0 ; Cm - Cr > 0 ; Cm > Cr (moteur) quadrants
REMARQUE ; f : inertie équivalente du système entraîné (voir
Cordon d'alimentation
§ 55-12) : inerties ramenées sur l'arbre moteur multipliées
par le rapport: de réduction (r =1/10) au carré (1/100), donc
négligeables. J'se réduit à celle du rotor.
275
S-P4:l<0,C<0,Cn<0^ générateur
(i) C O U R A N T À L A F E R M E T U R E D E LA L A M E
Sens courant : sécateur ^ batterie (recharge) :
8A
Fonctionnement dans le quadrant 4 1 : Démarrage ; 2 : Fonctionnement à vide ;
INTERPRÉTATION ; Au début de S-P 4 (freinage), I'écrou 3 se rap- 3 : Coupe ; 4 Freinage
Stator
64 • 32 Moteurs à courant alternatif Rotor
Ctiamp
64 • 321 IVIoteur asynclirone ( M A S ) tournant
(Vitesse n^)
PRINCIPE (fig. 6):
• un stator : (inducteur) comporte 3 pôles à 120° avec
bobines. Elles sont alimentées par des courants alternatifs tri-
phasés décalés dans le temps de 120°. Ces courants créent un
champ magnétique toumant.
• un rotor (induit) comporte des barres parallèles entre elles,
reliées par des couronnes (rotor en court circuit), Ces conduc-
teurs, non alimentés, sont parcourus par des courants induits
s'opposant à la variation de flux (loi de Lentz) qui créent un
REMARQUE ; Le couple moteur C^ est proportionnel au glissement g
couple qui entretient la rotation. Il y a une légère différence entre
dans une zone proche du fonctionnement nominal, car la caractéris-
la vitesse de synchronisme l î g du champ tournant et la vitesse
tique est pratiquement linéaire dans cette zone (voir § 64-242).
0 du rotor (entraînement asynchrone). C'est le glissement g.
GRANDEURS CARAC1ÉRISTIQUES
Relations Grandeurs Relations Grandeurs
Os : Vitesse de synchronisme Cem'•Couple électromagnétique (N • m) ;
du champ tournant (rad/s) Proportionnel au glissement g dans zone de C„oni
Cem = '(•9
b) : Pulsation des courants alternatifs (rad/s) *c : Constante liée à la machine (N • m)
p : Nombre de paires de pôles Pu : Puissance utile (W)
Pu = Cu-n
ft) =2l7-f / : F r é q u e n o e ( H z ) ( i c i : / = 50Hz) Cu : Couple utile ou C^ : couple moteur (N • m)
îl : Vitesse angulaire du rotor (rad/s) Pg : Puissance absorbée (avec Uetf constantes)
n = 2TT-n Pa = (//%/3cos ip
n : Fréquence de rotation (tr/s) U: Tension efficace aux bornes du stator (V)
cos <p ; facteur de
«s puissance / : Intensité du courant absorbée par le stator (A),
g : Glissement (x 100 : en %)
(fonction du glissement, augmente avec g)
/); : Fréquence de rotation de synchronisme Les pertes se situent dans le stator et le rotor :
Pu = Pa - ^pertes
(tr/s) pertes magnétiques, frottements, effet joule.
Calculer la fréquence de synchronisme d'un moteur asynchrone qui possède trois paires de pôles, et son glissement si sa fréquence de rotation
nominale est de 950 tr/min. On donne la fréquence du réseau / = 50 Hz.
50 1 000-950
Réponse : «s = -r- tr/s d'où : «s = 1 000 tr/min ; = — t - t i t z — x 100 = 5 %
3 1 000
276
•
= F-V- tiri)
Lénergie consommée d'après le relevé d'intensité est :
féiec = Pélec-f = i^-/-f; félec = 7,2 X 4f = 28,8f
Autonomie du véhicule à vitesse constante :
avec batterie seule (f batterie = 46 500 J)
r fi
T e m p s d'autonomie f
P=F/S p = df/dS
PROPRIÉTÉ: 0D = 150
S
-h 25
65»31 Énoncé
La différence de pression entre deux points d'un liqui-
de en équilibre est égale au poids d'une colonne de ce
liquide, de section unité, ayant pour hauteur la différen-
ce de profondeur séparant ces deux points.
-- 7
On pose :
Pamb-Patm = Pe: pression effective.
EXEMPLE :
65 «4 Théorème de Pascal
Dans un fluide incompressible au repos, foufe variafion de pression • Le maître cylindre tandem permet de séparer le système de frei-
en un poinf A engendre la même variafion de pression en tous points nage en deux circuits indépendants (obligatoire en France depuis
B du fluide. juillet 1976). En cas d'incident sur l'un des circuits, l'autre reste actif.
APPLICATION :
Soit le système constitué par le maître cylindre et les cylindres de • L'application d'un effort supplémentaire A f sur la pédale de frein
frein d'un véhicule automobile. Des canalisahons les relient et un engendre une augmentation de la pression aux sorties A\%[Ai.
réservoir assure un remplissage exempt de poches d'air.
• Le principe l^astervac permet d'obtenir un freinage assisté : un
effort modéré sur la pédale de frein se traduit par un effort plus • Il en résulte des variations de pression Apgaux points B\, B^,
important sur le piston du maître cylindre. B3 et 64 proches des cylindres de freins.*
\\r(\\ p.g.V
7
Soit un corps (Si) de poids Pc flottant sur un liquide (/.).
Forme {S'
Il reçoit de ce liquide, des forces Jj. Ces mêmes forces ' '(amb) ,1
agissent sur la forme (S') de liquide qui occuperait la place de
(S) en son absence.
Ff-. r é s u l t a n t e
ÉQUILIBRE DE (S'):
des fj sur (S)
- '^(amb)
ou (S')
Cette portion de liquide est soumise à :
son poids (fi = centre de gravité de (S' )), Poids du volume Poussée
d e liquide d é p l a c é hydrostatique
REMARQUE:
t 1 -
J
La masse volumique de l'eau pure à 4 °C valant
Peau = 1 kg/dm^, on peut aussi noter : 1 -
-c
Masse volumique du corps (kg/m^
Densité =
V
1 kg/m^ Grenaille de plomb
l
(lest)
La densité est un nombre sans dimension ; elle s'exprime donc
sans unité.
REMARQUE :
Liquide Liquide
La mesure de la densité d'un liquide peut s'effectuer à l'aide d'un
de d e n s i t é de d e n s i t é
densimètre (ou aréomètre). Cet instrument est un flotteur lesté Inférieure à supérieure à
dont la tige graduée s'enfonce plus ou moins selon la densité du celle d e l'eau celle d e l'eau
liquide dans lequel il est plongé.
282
APPLICATION:
• Données et hypothèses :
Le tube 3 peut être modélisé par un cylindre :
0 cf = 30 mm ; 0 D = 50 mm ; W = 200 mm.
Le flotteur 2 correspond à un cylindre :
0 ( / ' = 5 O m m ; 0 D ' = 7 O m m : W'=50mm.
L'ensemble a une masse de 120 grammes.
En vissant le flotteur de façon à ce que sa face supérieure
affleure celle du cylindre 3, on constate que l'eau dans le réser-
voir s'arrête à mi-hauteur de ce polystyrène lorsque cesse le
remplissage.
• Solution:
66 Cinématique
des fluides incompressibles
Écoulement
fluide
(eau dans une
canalisation lisse)
66 «2 Viscosité E X P É R I E N C E DE COUETTE
i/ = —
P
Huile de graissage (0,9 kg/dm^) de viscosité moyenne 0,27 à 0,35 1,1 X 10-3 à 3,9 X 10-"
, = C . - =£ 2 300
66.4 Débits V
9m = P - 9 v EXEIVIPLE 2
= St .Ci =52- C2
REMARQUE: C = 40 m/s
La vitesse augmente lorsque la section diminue.
286
67 • 1 Théorème d'Euler
ou des quantités de mouvement
Ce théorème établit une relation entre les éléments cinéma-
tiques d'un fluide et les efforts qui lui sont appliqués.
La somme vectorielle des forces appliquées à un tronçon de
fluide en écoulement permanent est égale au produit du débit
massique par la différence vectorielle des vitesses du fluide en
aval et en amont de ce tronçon.
S fext = 9m(C2 - C l )
moments par rapport à (0, z ) est nulle : /=0,6m (?,= 2 x 1 0 - ' ' m 3 / s
F'y. h/cos a = Mg. f II.sm a.
Masse M = 1 kg /? = 0,5 m
m D'où: sma = (p.ql.h)l{S.Mg.ei2)
Pivot parfait en 0 0(/=1O
on trouve : a = 4,87°.
(Volume d'eau isolé de poids négligeable.)
287
• Convention de signe
A ^1-2 > 0 ; Le fluide reçoit de l'énergie de la machine ; il s'agit
donc d'une pompe.
A Wi.2 < 0 : Le fluide foumit de l'énergie à la machine ; il s'agit
alors d'une turbine. C1II ; IIC2II en m / s
• Afp = /)2.S2.A/2-Pl-Si.A/i
(Variation des travaux des forces P2 S2 et Pi S] de pression.)
A U T R E S F O R M E S DE L ' É Q U A T I O N
[«lais S2. A<'2 = Si. A/i (équation de continuité)
• En termes de pression :
= Ai^ = — (volume massique pour 1 l<g) il suffit de multiplier chaque terme par la masse volumique p du
p
fluide :
Donc A f p = ^—— pour 1 kg de fluide.
kg. m^ ^ kg ^ N
Pa Pa
• AE'p = m.g.Z2- m.g.Z] = g(z2-zi) pourt kg ; m^ s^ m.s^ m^
J . kg _ . kg m N
• A J1-2 dépend des conditions de l'écoulement (§ 68).
m^ m^ s^ m-^
En définitive, l'équation de Bemoulli s'écrit :
(voir aussi §73.7)
A 1^1-2 et A en J/kg,
AIV1.2
(c\-c\)
P2^\.P\,penkgM AJ1-2
p.g Zg
C2 et Ci en m/s,
z-i en m,
Z2 et
g en m/s^. m^ s^ m^ s^
•— = m -•—= m
REMARQUE:
m^ kg m s'^ m
67 «3 Applications C A L C U L D'UNE P O M P E
HYPOTHÈSE:
Les niveaux du bassin d'alimentation et du château d'eau restent
constants.
SOLUTION:
P = 432 X 30 = 1,295 x 10* W = 12,95 l(W , On obtient : p? = 5,03 x 10^ Pa = 50,3 bar.
289
SOLUTION:
1° Énergie disponible
APPLICATION NUMÉRIQUE:
2° Nombre de conduites pour un écoulement laminaire Avec trois conduites, l'écoulement sera turbulent.
Il faut que 2ft< 2300 (§66.3) Vitesse de l'eau dans une conduite :
q, = S.C=^ C= ^ (§66.5)
= M et c = ^ ^ g i = - i - . ^ .
V b TT.v a = 283/3 = 94,4 m 3/s-
On connaît la puissance de rinstallation ; S = 7 i - x 1 , 5 2 = 7m2 C = 13,35 m/s
P
P= Wuu-Qm ^ ^m = —
Appliquer le théorème de Bernoulli entre les points 1 et 3 (pas
Avec P=109W et H / ^ u = 3 531 J/kg : d'échange) :
C2.L
Elles résultent d'une transformation d'une partie de l'énergie en AJ = X-
2d
cfialeur, non récupérable. 0d{m)
On distingue les pertes de charges régulières et singulières.
68 • 1 Pertes de charges
réguHères L(m)
Elles se produisent le long des conduits rectilignes par frottement du
fluide sur des parois plus ou moins rugueuses.
Écoulement Écoulement
Elles varient selon le type d'écoulement. laminaire turbulent
3 l « 1 0 5 ( § 65.1)
68 «2 Pertes de charges
, _ 1
singuhères (1009l)'''25
Elles se situent dans certaines sections présentant des variations
Pour 91 > 1 0 ' , il existe des abaques.
brutales dans la conduite du fluide.
J 3 X > , —
H 3 : C2, S2
C2,S2
a«10°: J « 0 -1 . sin a . C 2
a>70°: J»0,4.Cf si a = s 9 0 °
C2, $2
2-=71 : section
contractée
2 ci
Ci
J « 0
J => (7/S2 lorsque 91 /
1 ,
T *
' Ci
0 d
_oi_ 2
J = 0,13 +1,85 (ff J = (sin2| + sin4|^
\2rl 180-^1
291
69 Transfert GRANDEURS R E P É R A B L E S
GRANDEURS MESURABLES
La taille des personnages dont on ne voit pas les pieds est une
69 «2 Échelles de températures grandeur repérable à partir du sommet de la balustrade.
69» 21 Échelles thermométriques Cette référence est arbitraire au même titre que le 0 °C des
Elles permettent de comparer des températures sans toutetois températures.
pouvoir les mesurer : grandeurs repérables. Elles établissent
On peut comparer :
une correspondance entre un phénomène physique mesurable
Paul est plus grand que Claude, etc.
/qui évolue avec la température 6 selon une loi de la torme
On ne peut calculer:
x= ae+ b.x s'appelle alors grandeur thermométrique :
0,80 = 2 X 0,40 ^ Paul deux fois plus grand que Jacques est faux !
• Volume apparent d'une certaine masse de liquide dans un
tube de verre (alcool, mercure...).
À partir du sol, référence commune aux trois personnages (comme
• Pression d'une masse gazeuse évoluant dans un volume
le 0 K où tous les gaz ont une énergie nulle), la taille devient une
constant.
grandeur mesurable. On peut comparer et mesurer :
On calcule les constantes a et ù en choisissant deux tempéra- 1 8
tures convenhonnelles : Paul est - 7 - fois plus grand que Claude...
1,6
Vapeur d'eau
100 ° c 80 °R 212 °F
bouillante
• Elle définit une température absolue rproportionnelle •>l 989 = >l £62 X 2
à la pression, à volume constant, d'un gaz parfait. •>ie62 = 3o02 OUOQ
• Elle se déduit de l'échelle Celsius par la relahon ; •soniosqE sojniejaduja} sap jns onb sinoiea sap janpop inad ou UQ
r = e-1-273 : NOIimOS
• Cette transformation est isotherme (à température constante). CAPACITÉS THERMIQUES (valeurs moyennes)
• Les corps augmentent de volume en fondant exceptée la glace, C(JAB.K) Cf(J/kg) C,(J/kg)
Corps
latente, l'argent et le bismuth. §69.3 §69.4 §69.5
Les matériaux ont la propriété de transmettre la chaleur d'un Bons conducteurs Cuivre Aluminium
point à un autre de leur matière. On détinit un coefficient de tliermiques
372 209
conductivité thermique A par la relation : À(W.m-i.K-i)
P i è c e à 20 ° C
DOUBLES VITRAGES
/?£ s'exprime en w. m ^.K l Un pavillon chauffé à 20 °C est formé de 120 m^ de murs en béton
• La convection se produit aussi dans les solides. ayant 25 cm d'épaisseur et de 25 m^ de surface vitrée.
Épaisseur
En admettant que l'ensemble des perditions de chaleur s'effectue
2 12 25 par ces surfaces, calculer l'économie réalisée en prévoyant des
IWatérim^-^-^
doubles vitrages, lorsqu'il fait 0 °C à l'extérieur.
Béton /)c=3,4 /ïc =2.3
APPLICATION :
Bois hc = 3,8
Puissance perdue avec des fenêtres simples :
Brique rouge /)c =2,9 hc=2 Pi = 2,3 x 120 X 20 -H 5,8 x 25 X 20 = 8420W.
Fenêtre simple vitrage (e = 4 mm) : hc = 5,8 Puissance perdue avec des doubles vitrages ;
P2 = 2,3 X 120 X 20 -H 2,9 x 25 x 20 = 6 970 W.
Fenêtre double vitrage ( 4 - 2 0 - 4 ) : hc= 2,9
Soit un gain de 20,8%.
294
p Glace 3,5
puissance rayonnée, en watt (W).
AO quantité de chaleur rayonnée, en joules (J). Verre 5,2
Af durée de rayonnement en secondes (s). RAYONNEMENT D'UNE VITRE DE P O R T E DE FOUR
tir constante de rayonnement de l'émetteur (W. m"^. K''').
S^ surface d'émission, en mètre carré (m^).
température du corps émetteur (K). M7
h
h température du récepteur (K),
Vitre c h a u f f é e
• EXEMPLE: à 180 X
Milieu ambiant
La porte vitrée d'un four de cuisinière a une surface de 20 dm^. à 20 ° C (initial)
Quelle puissance dissipe-t-elle dans une pièce à 20 °G lors-
qu'elle est portée à 180 °C?
• SOLUTION :
Porte d e our
Il suffit d'appliquer la relation précédente, soit :
7180 + 273^ 4 /20 + 273\4"
P = 5,2x(20x10-2)x \0 t COEFFICIENT DE DILATATION LINÉIQUE ("C"' R - ' )
\0 j
= 361 W. Acier 12x10-6
Aluminium 23,8x10-6
Cuivre 16,5x10-6
70 Contraintes Fonte
Invar (36% Ni; 64 %Fe)
10,5x10-6
1,5x10-6
thermiques POUTRE E N C A S T R É E C H A U F F É E
• L'échauftement d'un matériau provoque une vibration de ses Acier E (acier) = 2 x 10 M P a
atomes autour de leurs positions d'équilibre. Il subit alors une
dilatation thermique.
• Une pièce de longueur / g * initiale, chauffée à A0 °C s'allonge
I
4= 1 0 0 mm
linéairement selon la loi :
À 20 ° C , la poutre n'est s o u m i s e à a u c u n e contrainte
' = <'o(1-Ha^.Ae) Calculer la contrainte à 70 ° C .
Longueur (, L km
Largeur b hm 11n = 2,54 cm (unité anglo-saxonne)
Hauteur h dam in, ",(inch) 1 ft = 0,3048 m (unité anglo-saxonne)
Épaisseurrf,S m (mètre) cm ft, ' (loot) Ne pas écrire nt/tn
Rayon r mm L'emploi de l'angstriim (Â) demeure interdit
Diamètre rf ijim (1Â = 10-i"m)
Longueur curviligne s nm
Volume V dm 3
m^ (mètre cube) cm^ (, L (litre) 1L=1dm3
mra^ 1 mL = 1 cm'
Moment d'une force M, T N.m MN.m Les unités S.l. sont des scalaires ; elles n'ont
(newton-mètre) kN.m pas à mettre en évidence l'aspect vectoriel ou
CN.m autre, des grandeurs (ne pas écrire ^ m)
297
Coefficient de dilatation
• linéique a(
m volumique a . (kelvin puissance-1)
• Pour faciliter la lecture, on sépare les nombres par tranches N = 7421 283,012 \ | J = 7' 4 2 1 ' 2 8 3 ' , G l / ^
• Le calcul dimensionnel suit les règles de l'algèbre. Densité relative sans dim.
Module de Young E
EXEMPLE:
Flèche d'une poutre / = ( f Z^) / (48 f . /) (voir chapitre 50). Moment quadratique
de surface / L*
dimF.dim/3 ^ M.L.T-^.L^
dim/= = L
dimf.dim/ M/."''7"^./.'' Contrainte
72 Éléments BIPOINTS
Direction (D)
vectoriels
72.1 Bipoint ( ^ , 5 ) ou ^ 5
Le bipoint [A, B) est l'ensemble ordonné de deux points A
(origine) et B (extrémité).
La norme du bipoint correspond à la distance séparant ces deux
points ; on la note d [A, B).
On peut définir un bipoint par :
• son support : droite (D) passant par Ac\B;
m son origine :1e point/l de (D);
• sa norme : la distance de /! à 6 notée d [A,B) ; Bipoints p a r a l l è l e s
• son sens : de/l vers fi (l,J) Il {K,L)
S e n s contraire
REMARQUES :
• Un bipoint nul a une origine et une extrémité contondues ; Bipoints c o l i n é a i r e s d e m ê m e s e n s :
• deux bipoints peuvent être parallèles, colinéaires, de mêmes 1 » 1 » - —
sens, de sens contraires, équipollents, opposés et même direc-
tement opposés. Bipoints c o l i n é a i r e s de s e n s contraires :
-< 1 1 » - —
Q
72-2 Vecteur V Bipoints o p p o s é s (P, Q) = - {R, S) :
L'ensemble de tous les bipoints équipollents à un bipoint [A, B) R
constitue une classe d'équivalence appelée vecteur/Ifi ou V.
Bipoints directement o p p o s é s (P', Q') = - (R', S']
REMARQUES : P' Q' S' Ff
• Pratiquement, on dessine un bipoint qui est un représentant
du vecteur.
VECTEURS
• Un vecteur V. représenté par un bipoint, désigne :
r une direction [D] qui est celle du bipoint ;
Unitaire ;
2° un sens, celui de A vers fi (axe A) ;
u
3° une normejou longueur ou intensité) notée \\V\\. h
m ||i7||=||/lfi||=d(Afi)= 1/ou/IB (nombre arithmétique).
• Le vecteur? est unitaire si ||(rii = 1 . Nul :
• Le vecteur 0 est nul si llo!l = 0.
0 O
72.3 Pointeur V) POINTEURS GLISSEURS
1/)
72-4 Glisseur ((D), V)
L'association d'un vecteur V et d'une droite particulière [D]
(M, V)
s'appelle un glisseur (anciennement : vecteur glissant). La droite ne \
peut avoir que ladirechon de V.
300
des vecteurs
73 • 1 Vecteurs linéairement
indépendants
Aucune connbinaison linéaire de deux d'entre eux ne permet de A, 1/1 et 1/2 d é f i n i s s e n t un plan ; si I/3 n'est p a s p a r a l l è l e
définir le troisième. à c e plan, les trois v e c t e u r s sont l i n é a i r e m e n t
indépendants.
73 «2 Base et repère
Trais vecteurs linéairement indépendants constituent une base, BASES ET REPÈRES
V
REMARQUES:
• une base définit des directions et une norme ;
• deux repères distincts (2/li) = (A 38) et (^2) = (O1, Sd)
1^2
sont donc associés à une même base (S8).
B A S E (OU R E P È R E ) O R T H O N O R M E E D I R E C T E
73 «3 Base et repère orthonormés
Les trois vecteurs linéairement indépendants définissant la base
ou le repère doivent être à la fois orthogonaux et de norme égale
à l'unité ;
REMARQUE :
1. ^ 1. Vue selon - z
Lorsque l'observation d'une base ou d'un repère s'effectue selon
l'un de ses axes, on utilise la représentation conventionnelle
décrite ci-contre. 6
(g) —
tions d'un vecteur sur la base (ou sur le repère).
EXEMPLE: _
PROJECTIONS, C O O R D O N N É E S , COMPOSANTES
Le vecteur l/i = 5 F - t - 2 y - ? a pour :
D'UN V E C T E U R
• composantes : 1 ^ = 5?, î/jy = 2y, Ï 7 J 7 = - ? ,
• coordonnées:+ 5,+ 2 , - 1 .
REMARQUES:
• On écrit souvent un vecteur sous forme matricielle :
/+5\
+ 2 = 5 F + 2 y - z s o i t 1^1(5 2 - 1 )
l- 1
3\
V2 = [xjrz) 0 = ix -2zsoit
1/2(3 0 - 2 ) \-2/
/
5^ / 3\ / 8\ Composantes de d a n s (3i) = (x, y, z )
K ; + Î ^ = (x,y,z) 2 + 0 = (7, y , ? ) 2
L.-1 \-2/ \-3/
I >-
= 8 F + 2y - 3z
• On simplifie souvent l'écriture en omettant de préciser le
terme [x, y, z) quand il n'y a pas d'ambiguïté. i ^ = 2y t/i, = - z
ouX.| = 5 x ou Vi = 2 y ou Z i = - z
_ _ 5
vectorielles \/i ( 5 2 - 1 ) ou Vi 2
- 1
7 4 • ! Multiplication MULTIPLICATION D'UN VECTEUR
par un scalaire PAR UN SCALAIRE
En multipliant le vecteur F par un scalaire (ou nombre algé- Données Résultat
brique) A , non nul, on obtient le vecteur A 1 / :
• colinéaire à F;
• de même sens que 7 si A > 0 ou du sens contraire si A < 0 ;
• de norme | | A Î 7 | | = | A I . \ \ \ / \ \ Ai = 2 ; A2 = - 1
S = ^ + ï ^ - î ^ o u S = ï ^ + î^ + ( - ï ^ ) ^ C
K.Ï^ = llKl!-llt^!l-cos(^,î^).
PROPRIÉTÉS: ^ ^ _^ _^
• il est commutatif : K-^2 = î ^ - K ; VA = A
REMARQUE : ^
Exemple 3 Exemple 4
Si on donne l/i Ki, Zi) et (X2, K2. ^2). le calcul du
produit scalaire conduit à :
\VA=-i
i ^ . î ^ = / l . / 2 + K1.K2 + Z1.Z2. 2,5
2,5/3 ; ^2
EXEMPLE:
/5 -/i 3\
3\ _
2 0 ; l/i.K2 = 5 x 3 + 2 x 0 + 1 x ( - 2 ) = + 13. 11/211 = 4
11 1-2/
1/1.1/2=2,5x4+2,5/3x0 1/2.1/4 = 0
=10
74 . 4 Produit vectoriel
Le produit vectoriel* de deux vecteurs î/f et est un vecteur
Le produit scalaire de deux vecteurs orthogonaux est toujours
= ^ X 1^2 nul.
PROPRIÉTÉS:
• il est anticommutatif : I/1 x 1^2 = - x ;
• ilestdistributit:
ViX(V2+vl) = VixV2+Viy.yi (Varignon);
REMARQUE: _
Si on donne l/ilA'i, Ki,Zi)et 1^{X2, l'2.^2). la détermination Progression selon W
du produit vectoriel conduit à : C 3 Rotation de vers V2
^1 X2 ri>- r l . z 2 - z 1 . y 2
1/1x1/2 : ^1 =m Z1.X2-X1.12 : W.
Plan d é f i n i par deux r e p r é s e n t a n t s
U i mt h X i . y2 - V i . X2
^1 ( m de Vi et V2 p a s s a n t par un point 0
y^ 0
EXEMPLE :
^/5\ / 3 / -4\ Le produit vectoriel de deux vecteurs colinéaires est toujours
; 1^2 ; l ' i x 1/2: 1 1
0 0
+13 nul.
\-2/ 1/ 1-2/ -6/
' Le signe « . » placé entre deux vecteurs désigne leur produit scalaire. Le signe x » placé entre deux vecteurs indique leur produit vectoriel.
303
X 1 Sens deW
0 VyA
• Le point 0et le pointeur (^, 1^), ou le glisseur ((/7), I^), • Pour déterminer le moment par rapport à l'axe (0, z) du
déterminent un plan (P). pointeur [A, V) ou du glisseur ({D), V) :
• Le moment en Ode (k. M) ou de ((D), 1/) est un vecteur
1° Projeter V en V sur un plan (P) perpendiculaire à (0, z).
iVnoté:
2° Déterminer le moment par rapport à Odu pointeur (A', V).
REMARQUE : REIVIARQUE ;
Lorsqu'on connaît la norme du vecteur et sa distance Après avoir projeté 1^ sur le plan (P), la remarque
au point, Il est souvent plus facile d'utiliser la définition concernant le moment par rapport à un point, s'applique
géométrique. également.
Il est souvent plus facile d'utiliser les relations vectorielles lorsqu'on connaît les coordonnées du vecteur, de son origine et du point 0.
75 Torseurs
75 «1 Définition
Soit un ensemble [E) de pointeurs (ou de glisseurs) notés REMARQUES :
(^^J^W2X2Ï•••[AnX)•
• La résultante d'un torseur ne dépend pas du point ou l'on
Leur torseur en un point/l s'écrit:
écrit ce torseur ;
REMARQUES :
75 • 3 Invariant scalaire J
• Un torseur ayant une résultante non nulle et un invariant
Le produit scalaire de la résultante et du moment d'un torseur est scalaire Jnul se réduit sur l'axe central à un torseur univecteur
indépendant du point où l'on écrit le torseur : à résultante ; il se représente par sa résultante.
f
A [JIA{E)
fl(f)
A
XLA]
Y MA ^ J = X . L A + Y.MA +
[ZNA\
Z.NA • Un torseur ayant une résultante non nulle et dont l'invariant
scalaire J est différent de zéro, se réduit sur l'axe central à
sa résultante et à un moment. Ce moment a alors une norme
R{E)] XLB
Y MB ^ J = X . L B + Y.MB + Z.NB minimale.
MB(E)
B B z NB
J=J1 = J2 constant en tous points • Un torseur dont la résultante est nulle a même vecteur moment
en tous points de l'espace. Il s'agit d'un torseur univecteur
La projection du moment d'un torseur sur sa résultante est constante à moment - ou torseur couple - représenté par son seul vecteur
en tous points. moment.
Résultante R i=0 fl = 0
R (XA, YA, 0)
A MA(0,0,NAI
JU(LA, 0,0)
XA LA X A 0 0 0
Am\= YA 0 J=XA.LA¥^0 A m \ Y A 0 J= 0 lr(f)| = i o 0
0 0 0 N A lo NAI
Il existe une droite de l'espace où le torseur Il existe une droite dej'espace où Pas d'axejientral et torseur
se réduit àRelMi colinéaires. le torseur se réduit à R, seule. réduit à M.
CÉDÉROM INDUSTRIEL :
• Guide interactif du dessinateur industriel y
www.hachette-education.com
18/1512/5
ISBN : 978-2-01-181512-5 4
'82011 81 51 25
lachette
TECHNIQUE