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prostitution
La prostitution est la pratique qui consiste à avoir des relations sexuelles avec
d'autres personnes en échange d'argent ou d'autres avantages économiques. Elle
est surtout pratiquée par des femmes, alors que les clients sont surtout des
hommes. Il existe également, dans une moindre mesure, une prostitution masculine,
où les clients sont aussi généralement des hommes. Le terme prostitution vient du
latin prostitutio, qui a la même signification que le terme actuel et qui à son tour vient
d'un autre terme latin, prostituere, qui signifie littéralement exposer pour vendre.
Selon Oxford Languages (2022) « la légalisation est un acte administratif par lequel
l'autorité compétente certifie l'authenticité d'un document ou d'une signature, en lui
attribuant des effets juridiques ».
Dans ce documentaire est utilisé le terme "légalisation" pour faire référence à la
décriminalisation, à l'acceptation et à la visualisation de la prostitution comme un
travail. La prostitution est légale dans plusieurs pays, mais il n'y a pas de
régularisation mondiale de cette pratique.
La prostitution a été pratiquée dans toutes les cultures ayant des enregistrements
écrits, elle a été décrite comme "le plus vieux métier du monde". Les documents
sumériens datant d'environ 2400 avant J.-C. sont les premières mentions
enregistrées de la prostitution comme occupation. Le Proche-Orient Antique comptait
de nombreux temples sanctuaires ou "maisons du ciel", consacrés à diverses
divinités, où la prostitution était une pratique courante.
En outre, il existe des références à la prostitution dans la bible, les cultures aztèques
et incas. Dans la Grèce et la Rome antiques, la prostitution était légale, les
prostituées étaient enregistrées et devaient payer des impôts. Aujourd'hui, la
prostitution est légale dans certains pays comme l'Autriche, l'Allemagne et la Suisse.
En Allemagne, par exemple, elle a été légalisée en 2002. En France, en Suède et en
Irlande, la prostitution est légale, mais être client est illégal.
Contexte historique au Costa Rica:
Selon Juan José Marín Hernández qui était professeur à l'École d’Histoire de
l’Université du Costa Rica et qui a fait plusieurs articles sur l’histoire de la prostitution
au Costa Rica. Il a exposé sur les tendances qui avait dans le période de 1894-
1948:
Selon Juan José Marín Hernández qui était professeur à l'École d’Histoire de
l’Université du Costa Rica et qui a fait plusieurs articles sur l’histoire de la prostitution
au Costa Rica. Il a exposé sur les tendances qui avait dans le période de 1894-
1948:
4- En quatrième lieu, les travailleurs du sexe seront mieux traités. Dans les pays où
la prostitution n'est pas légalisée, les travailleurs du sexe sont traités avec dérision
et dégoût. Ils sont considérés comme des sous-hommes, et leur travail n'est pas
considéré comme un "travail" au sens traditionnel du terme. Les travailleurs du sexe
sont même agressés simplement en raison de leur activité professionnelle. Si la
prostitution est légalisée, on peut s'attendre à ce que les travailleurs du sexe soient
traités avec dignité et respect sous le nouveau régime.
Arguments contre la légalisation de la prostitution :
1- Selon Carol Pateman dans son livre “Le contrat social”, elle dit: "La prostitution
est moralement indésirable, quelle que soit la réforme, car c’est l’un des exemples
les plus frappants de la domination des hommes sur les femmes" Donc, le premier
contre argument c’est perpetuer l’inégalité entre les femmes et les hommes, parce
que sont surtout les femmes qui sont prostituées et les hommes qui paient les
services sexuels. Il y a une différence entre l’acheteur et la prostituée, différence qui
exprimerait le statut inférieur des femmes. De cette façon, le contrat qui serait à la
base de l’échange de sexe contre argent impliquerait la réaffirmation de l’homme
par-dessus la femme et, dans un certain sens, la réaffirmation de son inégalité
économique, politique et sociale. Avec la légalisation de la
prostitution, on incite l’idée que l’homme peut acheter ou faire ce qu’ils veulent aux
femmes sans interdiction.
Conclusion :