Régénérer la planète et les humains,

tout en créant votre job :

 SOMMAIRE
Pourquoi devenir Écopreneur ? p.3
L’état des lieux : le Monde p.4
La Terre, notre hôte p.4
Les Humains p.5
L’économie p.6
Une transition profonde p.7
Construire l’offre saine et éthique de demain, pour ne pas qu’on la construise pour nous p.10
Vous et moi dans tout cela ? p.12
Où en êtes-vous ? Vous sentez-vous à votre place ? p.12
Mon expérience personnelle : de la construction à la réalisation du rêve p.14

Qu’est ce qu’un Écopreneur ? p.19

Comment l’entreprise joue un rôle majeur dans la société ? p.20
Économie pour les nuls et pour moi p.20
Qu’est ce qu’une entreprise ? p.21
Une certaine spécialisation, mais pas trop p.22
Les limites de notre époque p.23
Vers une entreprise régénératrice p.25
Au-delà de la protection, la régénération p.25
Des éthiques centrales : devenir des gardiens de la vie p.26
Le choix d’œuvrer pour ce qui a été « cassé » dans l’environnement p.32
De nouvelles formes de gouvernance p.33
De meilleures récoltes ! p.34

Comment devenir Écopreneur ? p.35

Le pré-requis p.36
Avez-vous une mentalité d’entrepreneur ? p.36
Vous n’avez pas besoin de quitter tout de suite votre travail ! p.38
Lifestyle : commencer par sa vie personnelle pour s’étendre ensuite à votre business p.39
Avez-vous besoin d’être un expert dans le domaine que vous visez ? p.43
Se réconcilier avec l’argent : lui redonner une juste place p.45
Se réconcilier avec le marketing : le slow marketing p.48
L’outil internet : incontournable p.50
Une méthode en quelques étapes indispensables p.53
Vos objectifs, passions, et qualités p.53
Là où tout commence : « l’observation » p.55
Le potentiel de votre idée et la maturité du marché p.56
Vos besoins en formations, financiers, etc. p.57
Faites le design de votre activité p.58
Testez et communiquez ce que vous faites p.64
Sortez des starting-blocks et DEMARREZ p.65
Boostez votre activité, passez en mode vitesse de croisière et prenez le leadership p.67
Quoi vendre pour assurer votre revenu ? p.68
La suite ? p.69
Partager ses surplus : l’investissement durable & régénératif p.70
Un dernier point important et le plus important ! p.71

p.2
 Pourquoi
devenir
Écopreneur ?
Plus qu'une
entreprise...
un style de vie
qui change le
monde...

p.3
L’état des lieux :
le monde
«L’homme est arrivé à un stade de son évolution où il doit se
poser de nouvelles questions relatives à sa continuité sur cette
planète. Nous sommes tous témoins de l’impact du développe-
ment de l’homme, et de son modèle, à la surface de la planète.»

La Terre :
notre hôte

Pollutions, perte de diversité biolo-

gique, dégradation de la qualité des
aliments, ressources naturelles mal
gérées, et pour certaines en danger
de disparition, déforestation, etc.

Le style de vie d’une minorité, celle

des pays dit « industrialisés » comme
les nôtres, a un impact considérable
sur notre Terre nourricière et chaque
jour nous constatons les dégâts de
notre style de vie sur celle-ci.

Sachant qu’actuellement, des mil-

liards d’êtres humains vont venir
grossir les rangs des consommateurs
avides de produits en tout genre,
qu’ils n’ont jamais eu le luxe d’avoir au
demeurant.

Il est urgent de penser de nouveaux

modèles pour préserver notre hôte et
notre Terre, mère nourricière.

p.4
 Les Humains

Le constat n’est pas plus convaincant

de ce coté !

De nombreuses vies humaines sont

sacrifiées pour la conquête des terri-
toires ou des ressources.
Même si les conditions sociales des
humains se sont globalement amé-
liorées, la situation reste dramatique
d’un coté ou de l’autre de la planète :
condition des paysans catastrophique
dans de nombreux pays du monde,
famine, mal-bouffe et problème de
santé publique dans d’autres...

Bref, d’un coté du monde, on exploite,

puise et prélève sans conscience, on
continue à vivre dans des conditions
de vie lamentables; et de l’autre, par
la recherche du bonheur à travers
l’individualisme, le matérialisme et
le profit, on se perd. Les consomma-
tions d’antidépresseurs n’ont jamais
été aussi importantes qu’en France
par exemple, preuve que notre situa-
tion sociale et la course en avant que
nous menons, ne nous amène pas le
bonheur escompté…

Selon où l’on se situe sur la planète,

il est parfois difficile de se dire que la
situation de l’homme évolue vers le
meilleur…

p.5
L’économie
Du coté de l’évolution de la situation
économique à la surface de la pla-
nète aujourd’hui, on peut dire que
tout est lié, en gros, c’est la « cata » …
Le modèle économique actuel arrive
au bout de ses forces, il est en lam-
beaux et s’effondre par pans entiers,
produisant des dommages collaté-
raux importants…
Richesses très mal réparties, systèmes
basés sur l’endettement constant qui
ne contente que les grandes banques,
états corrompus, mode de gouver-
nance autocratique, y compris dans
les plus «  grandes démocraties  »…
Difficile constat encore une fois…
Pourtant, il n’est pas question de refu-
ser le progrès humain dans ces lignes.
Je n’ai pas pour habitude d’être dog-
matique ou clivant…
Si le monde est dans cet état, c’est
parce que nous l’avons voulu, c’est
parce que nous y participons chaque
jour et c’est parce qu’il est le reflet de
ce que nous sommes, de notre état
de conscience.
Nous pourrions être comparés à une
somme d’individus adolescents, qui
en tant qu’espèce très jeune sur Terre,
pleine de peur, jouant avec le feu, a
encore grand besoin d’apprendre,
de mûrir, de grandir et d’élever son
niveau de conscience…
Une ère plus respectueuse de la pla-
nète et de ses ressources, une ère où
chaque humain va de nouveau gagner
en bien être, en qualité de vie, en sen-
sation d’accomplissement et d’utilité
au monde qui l’entoure, une ère où
l’Homme va reprendre son pouvoir
créateur et sa responsabilité, une ère
allant vers plus de réconciliation avec
ses concitoyens et sa planète. Une
ère ou l’on fera plus avec moins par
exemple.
L’être humain est au pied du mur dans
de nombreux secteurs, c’est mainte-
nant ou jamais… Ce virage nous de-
vons le prendre ou disparaître.
Étant aujourd’hui, contrairement au
passé, résolument positif et confiant
en l’Humain, et au delà de cela, en
la vie et sa dynamique, je pense que
nous allons prendre cette voie et que
le mouvement de vie, inébranlable, ici
ou ailleurs, dans le passé ou l’avenir,
fera route sans que quiconque puisse
l’entraver, comme cela a toujours
été… Il s’agit d’un positionnement
personnel, à chacun le sien…

Néanmoins, je ne pourrais pas en res-

ter là sans parler de l’énorme poten-
tiel qu’à l’être humain à créer, à vivre
et à donner de l’amour, à comprendre,
à inventer…
Ce potentiel, nous devons l’élever.

Nous avons aujourd’hui un nouveau

cap à franchir, qui va amener les hu-
mains dans une nouvelle ère. p.6
 Une période
de transition profonde
Le feu, le travail de la pierre, du métal,
les découvertes scientifiques majeures,
les grands mouvements d’émancipa-
tion sociale, politique, jusqu’à internet
aujourd’hui, autant de révolutions dans
l’histoire de l’humanité qui nous ont
fait franchir des caps, comprendre des
choses, vivre des expériences, être tous
ensemble de plus en plus matures.

Même si nous sommes encore à l’état

d’adolescents, disons encore peu
conscients, une nouvelle révolution
arrive, celle de la prise de conscience
de nos succès et expériences malheu-
reuses passées, et celle d’une transition
vers de nouveaux modèles.

Nous devons engager une transition

vers un modèle plus durable tant au
niveau écologique, social, qu’écono-
mique. Trois secteurs qui fondent une
société et qui forment un tout indisso-
ciable. Cette évolution ou révolution,
elle est déjà en marche aujourd’hui,
elle pointe partout dans le monde.
Des initiatives inspirantes, des utopies,
issues du travail de pionniers, de mili-
tants, de créateurs passionnés divers,
émergent.

Des initiatives aujourd’hui entendues

par le grand public, qui souhaite main-
tenant des changements rapides, et
qui fait entendre sa voie, par la contes-
tation et la création de nouveaux
courants de pensée, et de vie.

p.7
On souhaite vivre dans des environne-
ments à l’atmosphère saine, des bâ-
timents moins gaspilleurs d’énergie,
changer de régimes alimentaires pour
aller vers des modes d’alimentation
plus vivant et respectueux de la planète,
du bien être animal, vers de nouveaux
modes de gouvernance, de méde-
cine, de relation à l’autre et aux autres,
vers des modes d’éducation différents,
reprendre sa citoyenneté en main, bref,
reprendre son pouvoir en main…

Par incidence et par la volonté de ne

plus acheter et consommer comme
avant, de ne plus vivre comme avant,
éduquer comme avant, consommer
plus juste socialement, plus durable,
plus conscient dirons nous… Les choses
changent et évoluent... Tous les pans
de nos sociétés sont concernés.

L’ensemble de ces volontés de chan-

gements, corrélées aux multiples
crises que nous avons vécues dans
l’actualité de ces dernières décen-
nies, s’amplifient, s’accélèrent…

Même si les choses bougent déjà, cha-

cun aujourd’hui s’impatiente de voir
arriver plus de changements, et veut
être acteur maintenant de ceux-ci, afin
de pouvoir les vivre et les voir se concré-
tiser dans sa propre vie.

p.8
 Lutte contre le changement climatique,
transition écologique, démocratie par-
ticipative, agriculture durable…

Tout le monde est donc plus ou moins

d’accord sur le fait qu’il faut changer
et sauter ce nouveau pas et s’essayer ;
on expérimente partout…

La société est donc de plus en plus

mûre pour ces changements.

À tel point que cette situation a dé-

clenché l’intérêt du grand public et
des gouvernements, et par le sou-
tien des pouvoirs publics aux initia-
tives durables, et de la demandent du
public, des marchés émergent.

Des points de rencontre se créent,

entre des gens qui demandes de nou-
veaux produits et services de ce type,
et ceux qui en offrent…

Et cette nouvelle émergence va être

gigantesque  et toucher tous les sec-
teurs d’activité qui font nos vies,
et je dirais un grand :

p.9
Construire l’offre
saine et éthique
de demain, pour
ne pas qu’on la
construise pour
nous
De plus en plus, la norme va être
d’acheter des produits de l’artisanat
local, de manger dans un restaurant
offrant des plats réalisés sainement
avec des légumes cultivés par le ma-
raîcher d’à côté, de faire construire sa
maison avec des matériaux locaux et
naturels, de la rendre efficace au ni-
veau énergétique, se soigner de ma-
nière alternative et saine, mais aussi
promouvoir des entreprises aux mo-
des de gouvernance innovants, où
les collaborateurs ne sont pas du bé-
tail servile, mais force d’initiative, de
proposition et de création. Et puis, le
but sera de trouver des financements
coopératifs pour sa future activité
d’entreprise, utiliser des transports
verts, avoir des vacances et des loisirs
utiles et sains, etc.

Tout cela existe déjà, ou commence à

exister et à être médiatisé.

Malheureusement certaines entre-

prises sautent sur le créneau en de-
venant vertes du jour au lendemain,
en camouflant leurs réelles intentions
outrancières derrière des étiquettes
et plans de protection de la nature,
aidées par une communication verte,
phénomène couramment appelé
Green Washing ou lavage au vert...

p.10
 Nous ne nous situons évidemment
pas dans ces pratiques malhonnêtes…
Les véritables initiatives régénératrices
restent des activités marginales et en-
core rares.

Pour conclure, une des plus grosses

problématiques qu’il y a aujourd’hui,
ce n’est pas tant que les gens ne
veulent pas changer, c’est qu’ils ne
trouvent pas suffisamment d’offres
de produits et de services devant eux
pour aller dans ce sens !!!

Nous ne voyons donc aujourd’hui que

la pointe de l’iceberg, tant ces activi-
tés vont se développer et devenir la
norme dans les quelques décennies
qui viennent, cela va être très rapide…
65% des métiers de demain n’existent
pas encore…

La révolution va se diffuser comme une

traînée de poudre et très rapidement.
En quelques générations, notre société
va fondamentalement changer.

Nous allons assister à une accélération

certaine des progrès technologiques
et des découvertes scientifiques, et
par contre il est clair qu’une grande
partie des métiers d’aujourd’hui n’exis-
teront plus demain, produisant de
graves dommages chez les personnes
ne l’ayant pas anticipé, mais aussi une
transformation de larges secteurs de
nos sociétés vers des modèles plus
justes écologiquement, socialement,
économiquement…

Et vous comment allez-vous vivre ce

changement et où allez-vous vous
situer dans tout cela ?

p.11
 Vous et moi dans tout cela ?
« Si je l’ai fait, il n’y pas de raison que vous n’y arriviez pas »

Où en êtes-vous ?
Vous sentez-vous
à votre place ?
• Vous êtes un militant
d’une ou plusieurs « causes » ?
• Vous êtes un créatif
qui cherche une voie ?
• Vous êtes sans emploi,
désabusé par cette société qui
ne vous offre pas votre chance ?
• Un jeune qui veut changer le monde ?
• Un sénior à la recherche
d’un nouveau projet ?
• Vous êtes un homme, une femme,
n’avez jamais su ou trouvé ce que
vous vouliez « faire » dans cette vie ?
• Vous êtes un salarié, et sentez votre
situation précaire, et avez peur
pour votre avenir ?

Vous avez raison… selon deux cher-

cheurs de Harvard, 47% des emplois
pourront être confiés à des ordina-
teurs d’ici à 20 ans… Pas besoin d’être
de Harvard pour le deviner…

On l’entend tous les jours : « y’ a plus

de boulot  », «  les retraités vivent de
manière de plus en plus précaire  »
etc. Bref la sécurité de l’emploi qu’ont
connu nos parents, ça n’existe plus,
tout le monde le sait aujourd’hui, et
des entreprises «  dinosaures  » du
20ème siècle sont au bord de l’extinc-
tion, ce qui ne va pas arranger les
choses…

p.12
 J’étais un peu tout cela et dans ce
monde là, il y a quelques années.
Et j’espère que mon histoire person-
nelle pourra vous être utile, si j’écris cela
c’est parce que je le crois au plus pro-
fond de moi.
Peut-être êtes-vous qualifié comme
«  instable  », comme je l’étais dans ma
jeunesse, dans une économie basée
sur la spécialisation ? C’est parfois mal
perçu.
Qu’est ce qu’on nous enseigne à tous
quand on est petit ?
p.13
Que le succès, c’est d’aller à l’école,
d’y travailler dur, d’obtenir de bonnes
notes, afin de trouver un emploi sûr et
bien rémunéré, assorti d’avantages so-
ciaux si possible… La panacée étant le
poste de fonctionnaire, dernier vestige
de la sécurité de l’emploi assuré par un
état en pleine faillite aujourd’hui !!!
Je suis passé par cette case «  école  »
mais j’ai très vite vu que tout cela n’était
qu’une farce !
Mon expérience
personnelle :
de la construction
à la réalisation
du rêve
J’ai toujours été quelqu’un de pas-
sionné, par la nature tout d’abord, car
j’ai grandit en son sein, dans le courant
des années 70. Puis par le fait de me-
ner des projets diversifiés, de les faire
émerger, finalement de « créer ».

J’ai fait mille métiers. Tout d’abord la

protection de la nature, qui m’a déçue
pour de multiples raisons, trop lon-
gues à expliquer ici…
Puis commercial, déçu aussi, profit
à tout prix sans aucune humanité…
Beurk…

Ensuite cela a été pléiades de boulots

« alimentaires »… Puis j’ai de nouveaux
rejoint les espaces libertaires et la
nature avec un poste dans les ba-
teaux de grands voyages, très belles
expériences, mais la quantité de pro-
duits polluants utilisés pour gagner
des espaces de liberté m’a vite fait
déchanter, d’autant plus que ma san-
té en pâtissait…

Finalement que faire ?

Rien ne me convenait…
Et la pression sociale, dans ces moments-là, vous fait
bien comprendre que vous êtes : soit trop exigeant,
et par conséquent, imbu de votre personne alors que
avez « déjà » un boulot, ce qui est quand même une
situation de luxe par les temps qui courent.
On vous dit aussi «  instable  » physiquement… Et on
franchit vite le cap du « intérieurement »… C’est à dire
un nouveau hippie utopiste new-age, qui ne sait pas
où il va… Tout cela est, finalement, aussi vrai en partie.

Pourquoi alors ne pas vivre à 100% cette différence ?

L’assumer au plus profond de moi.

p.14
 Je décide de tout quitter, vendre tout
ce que je possède, rembourser mes
crédits et m’installer dans une zone où
la nature est «  relativement  » préser-
vée. Me retrouver au sein de la nature,
construire ma maison comme je l’en-
tendais avec le petit pécule qu’il me
restait, c’étaient mes seuls objectifs…
Pour le reste qui vivra verra…
J’ai construit la maison… Elle n’a d’égal
que la dimension de mon ego de
l’époque : très grande, la plus éco-
logique possible (paille, terre crue,
chanvre, etc.), en utilisant beaucoup
de matériaux trouvés sur place, donc
très économique, bref :
une habitation très impressionnante !
Le besoin de reconnaissance était très
important chez moi à ce moment,
d’autant plus que je me lançais dans
l’inconnu dans des techniques peu
maîtrisées, au grand étonnement de
mes parents qui se demandaient ce
que j’allais devenir dans tout cela…
comme moi d’ailleurs…
Ce genre de constructions était rare
et on peut dire que les autochtones
me prenaient soit pour un illuminé,
soit pour un fou ou un clown tout sim-
plement.
Le bioclimatisme, les toilettes sèches,
la phyto-épuration, le jardinage écolo-
gique et la permaculture, etc… Toutes
ces pratiques étaient marginales et
très peu connues.
Malgré cela, une frange alternative
de la population s’intéressait vive-
ment à ces concepts.
p.15
Ils visitaient ces maisons, voulaient
savoir comment les construire, et
comment les aménager écologique-
ment. J’ai alors pu tirer parti de cette
opportunité en créant mon emploi
de formateur en éco-construction,
en collaboration avec un Ecocentre
en développement près de chez moi,
avec lequel j’ai parfait mes formations,
et continué à apprendre.
Après quelques années d’expérience
dans ce domaine, mon style de vie de-
venait de plus en plus simple et frugal :
je consommais de moins en moins,
auto-produisais pas mal de choses, et
mes besoins financiers étaient en par-
tie comblés avec quelques heures de
travail dans la semaine en moyenne.
J’ai alors été extrêmement surpris que
mon «  reste à vivre  » soit presque le
même dans cette situation que quand
j’étais salarié, alors que je gagnais
beaucoup plus à cette époque. Je dé-
pensais tellement en loyer, nourriture,
transport et loisirs exceptionnels que
finalement à la fin, il ne me restait plus
rien, voir moins que cela…
À la fin de mon projet de construction
et d’installation, il manquait tout de
même une petite activité d’appoint
que j’ai pu trouver en créant un bu-
reau d’étude en gestion écologique
de l’eau, grâce au soutien d’Aquati-
ris, une franchise de phyto-épuration.
J’ai encore appris énormément, sur
la création d’entreprise tout d’abord,
puis sur les organisations humaines et
commerciales, comme la franchise, et
sur la gestion de l’eau bien-sûr…
Puis vient la rencontre avec la per-
maculture, méthode de conception
d’habitats durables et véritable philo-
sophie de vie, que j’enseigne avec ma
compagne et mon équipe depuis de
nombreuses années maintenant.
Ce fut une rencontre de cœur car
cette démarche fédérait tout ce que
je souhaitais pour le monde de de-
main, de l’éthique, de la réflexion et
une vraie méthodologie de planifi-
cation écologique, des techniques et
pratiques durables…
Avec cette découverte et au-delà
du côté cœur, mes compétences en
création et gestion d’entreprise n’ont
fait que croître, car je décidais d’in-
tégrer mes activités professionnelles
dans celle plus large de la perma-
culture et de m’y lancer à 150%.

En tant que pionnier du domaine, peu

de gens en parlaient, et peu se sen-
taient concernés à l’époque. Il a fal-
lu faire connaître la démarche, faire
parler de nous et apprendre ce qu’est
une entreprise en même temps. J’ai
dû énormément me former dans de
nombreux domaines, allant de la com-
munication et de la technique web à la
gestion d’entreprise.
J’ai travaillé dur sur moi, pour me dire
que vendre mes prestations et avoir
une activité rémunérée autour de
l’écologie et des alternatives, ne faisait
pas de moi le diable des business men.

J’ai appris toutes les recettes pour me

faire connaître, ainsi que mon entre-
prise, pour augmenter mon exper-
tise dans mon domaine, pour créer
des produits et des services qui aident
mes contemporains et qui soient suf-
fisamment rémunérateurs pour vrai-
ment avoir une activité durable…
Et petit à petit le système que j’ai rôdé
a plutôt bien fonctionné…

p.16
Et que se passe-t-il depuis quelques
années ?
Non seulement je reçois régulière-
ment des lettres de remerciements
pour exprimer toute la gratitude que
les gens ont pour le travail que je ré-
alise avec mon associé et mes colla-
borateurs et comment nous les avons
aidé et aidons le monde à aller mieux.
Mais en plus, je réalise enfin mon rêve
celui d’avoir mon propre emploi, ma
propre entreprise, dans un secteur
qui aide à régénérer les Humains et la
Planète…
En vivant le style de vie que je re-
cherchais vraiment, un style de vie
sain, respectueux de la nature et des
hommes, qui m’équilibre, me nourrit
intérieurement et me rend heureux.
Évidemment en tant que passion-
né, je continue à développer de nou-
veaux projets, et reste aujourd’hui
plus que jamais une espèce de «  se-
rial-Écopreneur  » avec quatre activi-
tés majeures et aujourd’hui pérenni-
sées, dans lequel je m’implique avec
ma compagne, avec mon associé et
nos collaborateurs, et ce pour mon
grand bonheur…
Pour résumer, en vivant cette aven-
ture pendant toutes ces années,
je me suis aperçu que :
Oui, on peut être entrepreneur et
être utile à la société, voire partici-
per à la préservation, à la régéné-
ration des ressources de la
planète et de ses habitants.
Oui, la création d’entreprise peut
être simple en France, et c’est un
super pays pour entreprendre.
Si l’on suit les bonnes méthodes,
que l’on s’inspire des gens qui font
ce que nous souhaitons faire et
que l’on se forme, les choses ne
sont pas aussi difficiles que tout le
monde le pense.
Oui, il y a des tonnes d’opportuni-
tés à saisir dans l’écologie et l’al-
ternative dans notre pays et il va
y en avoir beaucoup dans les di-
zaines d’années à venir .
On peut créer son job et vivre ses
passions dans ces domaines.

Ces activités génèrent chacune des

résultats qui me permettent au-
jourd’hui d’étendre les champs de
mes actions en aidant les autres en-
treprises, et en investissant intelli-
gemment.
Car dans le même sens, l’investisse-
ment judicieusement choisi peut être
régénératif, il peut lui aussi aider des
initiatives qui régénèrent la planète,
les humains et permettent aux flux et
aux richesses de tenter de se rééqui-
librer.
Bien sûr, encore une fois, la rentabi-
lité de ces investissements n’est pas
égale à ceux de la finance qui dégé-
nère notre monde (quoi que ce n’est
pas toujours vrai !), mais la priorité
reste la même : l’éthique, la planète
et les humains d’abord…

p.17

Oui, on peut vivre un style de vie
proche de la nature… Et mener à
bien ses projets d’entreprise régé-
nératifs.
Oui, il y a de l’espoir pour vivre
un monde meilleur, il se construit
chaque jour grâce à des gens
qui ont quitté la tristesse, le dé-
sespoir, la peur, et qui agissent,
montrent, positivent et prennent
des initiatives.
Internet est un outil qui permet au-
jourd’hui des effets de leviers fan-
tastiques pour ces changements,
pour créer du lien et pour faciliter
le travail d’entreprises comme les
nôtres.
Alors, vous ?
Allez-vous retomber une nouvelle fois
dans la matrice, vous refaire avoir ?
Avez-vous envie de faire grossir les
chiffres des statistiques du chômage
parce que vous attendez le super job
dans la super entreprise qui a du sens
et qui paye bien ?
Ou :
Avez-vous envie de changer votre
perception du monde, d’arrêter de
râler face aux politiques, aux grands
groupes qui vous trompent, de vous
prendre en main pour construire
votre destin, votre monde, et vrai-
ment vous mettre en action pour
participer à son changement ?
Parce que si vous le voulez, c’est pos-
sible, je le fais et des milliers d’autres
le font, il suffit juste d’une et unique
chose : Décider de le faire !
Si par hasard vous êtes en quête de
sens dans votre vie, en quête d’un
projet, si vous avez envie de vous
sentir utile, et besoin comme nous
tous d’un revenu, mettez donc vos
anciennes croyances de coté un ins-
tant et imaginez : pourquoi ne pas
prendre ce train en marche et vivre
cette aventure ?
Néanmoins ce train ne passera que
peu de fois devant vous, comme tous
les autres. C’est à dire que les op-
portunités sont là aujourd’hui, mais
qu’elles ne seront peut-être plus là
demain…
Alors pourquoi ne pas imaginer que
vous pourriez faire partie de ce mou-
vement d’entrepreneurs qui va ai-
der à changer la face du monde, à
y faire vivre vos valeurs, et ce, en en
tirant un revenu ?
Et si vous deveniez
un Écopreneur !
p.18
 Qu’est-ce qu’un
Écopreneur ?
Plus qu'une
entreprise...
la recherche
d’un mode de vie
harmonieux

p.19
Comment l’entreprise joue
un rôle majeur dans la
société ?
Économie pour les
nuls et pour moi !

Dans un premier temps, selon le mi-

lieu d’où vous venez, il va vous fal-
loir déconstruire tout un tas de
croyances inculquées par notre joli
modèle éducatif pour que nous res-
tions de serviles salariés à la solde
d’un système bien rodé…
Celui du méchant entrepreneur qui
est vraiment requin, qui ne cherche
que profits et qui dessert la société
contre la tellement louable position
de salarié qui se sacrifie tant, et a tel-
lement de mérite à être dans sa posi-
tion…
Ou bien celle qui nous dit qu’entre-
prendre est tellement risqué que peu
d’élus réussissent et que ce ne sont
vraiment que les gens qui sont issus
d’un certain milieu qui réussissent…
Faux, faux et archi faux…
Tout cela n’est que balivernes orches-
trées par les milieux de pouvoir, qu’ils
soient pseudo libéraux, gaucho, et de
tous les partis du monde, y compris
les plus alternatifs qui soient, avec
une seule idée derrière la tête, pré-
server leur place, et faire en sorte que
vous restiez sous contrôle et conti-
nuiez à alimenter la matrice…
Quand j’ai commencé à m’intéresser
à l’économie, j’ai eu quelques sur-
prises dont on ne m’avait jamais parlé
à l’école…

p.20
 Qu’est-ce qu’une
entreprise ?
Pour la majorité des gens que je ren-
contre, c’est un outil visant à réaliser du
profit et qui exploite des humains.
Il me semble que c’est réduire la voca-
tion de cet « organe » de la société.
Tout d’abord une entreprise est la
concrétisation d’une passion, d’une
idée, d’une vocation, d’une personne
ou d’un collectif, qui viendra amener
un «  bonus  », une «  valeur ajoutée  » à
la société.
Et ce que j’entends par «  valeur ajou-
tée », c’est une notion « d’apport » d’un
produit ou d’un service qui va amélio-
rer la condition des gens et/ou de l’en-
vironnement.

L’entrepreneur devrait donc être avant

tout quelqu’un qui cherche à améliorer
le quotidien de la population ou d’une
situation donnée, en échange de rece-
voir suffisamment de revenu pour pou-
voir vivre décemment, et faire durer
son activité, voir de la développer pour
atteindre plus de gens.

p.21
Une certaine
spécialisation,
mais pas trop
On ne peut pas tout faire, on le sait bien,
on ne peut être producteur de légumes,
plombier, constructeur de maison et ins-
tituteur, tout cela à la fois.
On ne peut pas faire des choux à un en-
droit, mais on peut y faire de l’élevage ou
d’autres types de légumes, et puis par-
fois, ça ne nous plaît tout simplement
pas de faire telle ou telle activité, alors
que celle-ci plaira à un autre.
Naturellement, on tend donc à «  relati-
vement  » se spécialiser selon nos pas-
sions, notre environnement, nos sou-
haits de vie, là où nous nous sentons
efficace. Il nous faudra donc nous pro-
curer tout ce qu’il faut pour réaliser notre
projet, et tout ce qu’il faut pour le mettre
à disposition des autres : des biens, des
services, qui nous seront fournis par
d’autres ayant envie de nous les fournir :
une économie est donc en marche…
Cette économie a pour vocation de sa-
tisfaire chacun de ses acteurs : des en-
treprises ou entrepreneurs, des travail-
leurs, des consommateurs, des jeunes,
des personnes âgées… rôles que nous
tenons tous, tour à tour, dans la société…

L’entreprise à donc pour vocation initiale

d’émanciper, de faciliter, de solutionner
des problèmes divers, et ce, en générant
des surplus économiques qui pourront
faire vivre des communautés humaines,
les faire se pérenniser.

Une partie de ces surplus économiques

générés par cette entreprise et ces
acteurs, quels qu’ils soient, pourra, entre
autres, ensuite, être prélevée pour par-
ticiper à créer des services «  publics  »
pour la communauté : école et autres
services gratuits, soutien des plus
démunis, etc.

p.22
 Les limites de notre
époque
Néanmoins quand on voit des conglo-
mérats d’entreprises en situation de
monopole donc «  régnant  » sur des
marchés et imposant leurs lois sur
ceux-ci, les jeux de petits chefs dans
de nombreuses entreprises à la hié-
rarchie pyramidale et fonctionnant sur
la pression psychologique faite à leurs
salariés, les entreprises rémunérant
grassement leurs actionnaires mais ne
redistribuant qu’un infime surplus aux
travailleurs ou à l’investissement, les
entreprises sans aucune éthique et ne
pensant qu’à se remplir les poches au
détriment de la santé de leurs clients,
ou de notre planète, etc., on peut se
dire que tout le monde n’œuvre pas
dans la catégorie «  amélioration de la
société », mais plutôt le contraire.
Les incidences de ces inconsciences
sur notre monde sont colossales et
amènent des problématiques de so-
ciété énormes, qui vont jusqu’à mettre
en péril notre survie sur cette planète.

Le but, dans un échange qui lie une

entreprise et son client, c’est la satis-
faction.

Un produit ou service ne se vend que si

le client est satisfait quand il l’achète, et
si les conditions de vente sont satisfai-
santes pour l’entreprise qui le distribue,
sans quoi l’échange n’a pas lieu.
Hélas, les dernières années ont été le
théâtre de démarches de manipula-
tions psychologiques orchestrées, vi-
sant à nous faire croire qu’on avait be-
soin de ce produit, à nous convaincre
de son caractère indispensable, même
s’il n’apporte pas grand chose à notre
quotidien, voire qu’il nous dessert plus
qu’il nous sert… La fameuse entreprise
ou le fameux commercial capable de
« vendre un frigidaire à un esquimau… »
p.23
Aujourd’hui à force d’éveil progressif de
la population, de crises, de « foutages de
gueule » toujours plus grands, et par in-
digestion de matraquage marketing, ce
système bat de l’aile.
Une frange très importante de la popu-
lation n’est plus dans cet état de satis-
faction et ne veut plus soutenir ces sys-
tèmes dégénératifs.
L’entreprise n’est pas en cause, ni l’argent
d’ailleurs, ce qui est en cause c’est le ni-
veau de conscience avec laquelle on uti-
lise ces deux outils. Niveau que je qua-
lifierais aujourd’hui de « préhistorique ».
Je m’expliquerai en disant qu’aujourd’hui,
notre état de conscience collectif est
encore très jeune. L’humanité est à un
stade d’adolescent (voir plus jeune !) et
c’est bien normal au vu de sa présence
très récente sur Terre, je vous en ai déjà
parlé plus haut.
Nos valeurs principales restent donc très
« primitives » si je puis dire, depuis la nuit
des temps : pouvoir, plaisir, peur…
Il est très simple, encore une fois, de
maintenir la population dans ces valeurs
en utilisant des leviers émotionnels ba-
siques, soutenus par quelques machines
médiatiques, et ce dans de nombreux
secteurs de nos vies : sécurité, alimenta-
tion, et même écologie…

Néanmoins aujourd’hui un autre

monde est en marche, basé sur de nou-
velles valeurs : co-opération, confiance,
liberté, amour et partage par exemple…

Même si certaines de ces valeurs exis-

taient déjà de manière anecdotique
dans le monde du travail, toujours plus
d’entreprises aujourd’hui émergent, por-
teuses d’éthiques fortes.

p.24
 Vers une entreprise
régénératrice

Au delà
de la protection,
la régénération

Mon expérience dans la protection de

la nature m’a appris deux choses :

La première est qu’il est très dange-

reux de vouloir figer les choses dans
un monde dynamique, tout en croyant
que l’homme connaît la solution pour
tous les maux.

La deuxième est de croire que pro-

téger la nature suffit pour régler les
problèmes de notre monde. Non, la
protection n’est plus suffisante, nous
devons maintenant penser à régéné-
rer ce monde, à l’aider à se réparer,
tout en continuant à y vivre…

Sacré défi pour un particulier, et sa-

cré défi pour une entreprise… Cela
peut paraître insurmontable si on ne
connaît pas l’extraordinaire capacité
de la vie à se régénérer et à prospérer.

Quand on connaît ces rouages et que

l’on veut aller dans le sens de la vie, un
simple coup de pouce est nécessaire.

p.25
Des éthiques
centrales :
devenir des
gardiens de la vie
Alors l’entreprise de demain, que je
nomme entreprise régénératrice, celle
que je vous encourage à créer, devra
relever ce défi et pas juste être une
autre opération de green-washing. Elle
ne devra pas avoir comme seul objec-
tif le profit ou la rentabilité, mais celui
de respecter une éthique forte, qui lui
permettra de ne jamais perdre son fil
conducteur, de ne jamais s’écarter de
son but ultime de service à ce monde
en changement. Ces éthiques, je les ai
empruntées à la permaculture que je
pratique depuis tant d’années dans ma
vie, elles sont universelles et complète-
ment appropriées pour un business.

p.26
Être attentif à la terre :
C’est être attentif à tout ce qui est
vivant et non vivant.

Dans le cadre de l’entreprise, cela va de

notre manière de concevoir notre pro-
duit, à la manière de le transporter, de
le distribuer, de penser sa fin de vie etc.
C’est aussi dans les choix quotidiens
que fait l’entreprise que l’on va tendre
vers un comportement et des pratiques
les plus respectueuses possibles de la
Nature. Néanmoins, il est évident que
ceci n’est pas un dogme, ni un absolu,
car des compromis sont parfois néces-
saires quand la situation économique
de l’entreprise n’est, par exemple, pas
encore optimale, ou quand tout simple-
ment on ne trouve pas une réponse sa-
tisfaisante dans un domaine particulier.

L’essentiel étant de penser les évé-

nements sous forme de transition, de
mettre un maximum de conscience sur
ce que l’on fait et de commencer à se
mettre en route sur la voie de la dura-
bilité.

Être attentif mental, alimentation, sont autant d’at-

à l’humain :
L’attention à l’humain est une éthique
tout aussi fondamentale dans notre
démarche.
Il s’agira de tendre vers un système où
l’entrepreneur lui même prendra soin
de lui. N’oublions pas qu’il est le cœur
de la pérennité de cette activité ! Ges-
tion du stress, efficacité personnelle, se
réserver du temps pour soi et sa famille,
prendre soin de son capital physique et
p.27
tentions que l’entrepreneur doit poser
sur lui. La création d’entreprise, surtout
dans les premières années, est une ac-
tivité très exigeante pour le corps et
l’esprit du créateur et nécessite un soin
tout particulier à l’ensemble de ce qui
fait sa vie.
Par extension les modes de gouver-
nance, de management dans l’entre-
prise, la qualité de la relation, de la com-
munication avec l’équipe, sont autant
de points d’attention de cette éthique,
ainsi que de nombreux autres que nous
aborderons dans le blog lors de nos pu-
blications futures.
Créer l’abondance
et redistribuer
les surplus :
Pour se pérenniser et être durable,
l’entreprise se doit d’être régénératrice
tout en étant profitable.

Ce dernier point reste fondamental

pour son développement. Assurer le
versement d’un ou de plusieurs reve-
nus, payer les taxes, provisionner pour
les projets futurs, payer les prestataires
et fournisseurs, etc. Autant d’opéra-
tions qui font le quotidien de l’activité
et pour subvenir à celles-ci, l’entreprise
doit être rentable.

L’accent devra être donc autant mis sur

l’efficacité sociale et environnementale
qu’économique... Aucun secteur ne doit
être oublié et surtout pas le dernier.

Dans les premiers temps de lancement

de l’entreprise, il reste même prioritaire...
Une fois l’entreprise saine et prospère
au niveau économique, le côté environ-
nemental et social peut être amélioré et
peaufiné, l’inverse n’étant pas possible.

Si les surplus sont au rendez-vous avec

le temps, il sera alors temps de penser
au mode de redistribution de ceux-ci  :
à l’ensemble des travailleurs, pour aider
d’autres activités régénératrices à se
lancer, dans l’investissement durable,
le don, etc. De nombreuses solutions
seront possibles et quelle joie d’arriver
à ce stade, car au-delà de l’activité ver-
tueuse de l’entreprise elle-même, nous
étendons alors son effet de levier au
changement à l’extérieur de l’écosys-
tème de celle-ci, et au monde !

p.28
La prise en compte de
« toutes » les formes
de capital
En résumé, l’Écopreneur ne se soucie
donc pas que du capital financier.

Il tient compte du capital, naturel et vi-

vant, matériel, culturel et intellectuel,
spirituel, social…

Mon collègue permaculteur Ethan Rol-

land explique très bien ce phénomène
dans son livre : «  8 forms of capital  »,
que l’on peut synthétiser ainsi :

Le capital naturel et vivant : Le capital social :

L’eau, les plantes, le sol, les animaux, Les connections, les relations et in-
les humains et la santé des autres fluences, qui s‘échangent chaque
organismes dont nous sommes tous jour à la surface de notre planète.
dépendants.

Le capital matériel :
Le capital intellectuel :
Les objets non-vivants (pour peu
que cela existe), les ressources mi- Les idées, les concepts, le savoir.
nérales, les métaux, prélevés dans Capital qui est très valorisé dans
la nature pour produire des biens notre système actuel.
de consommation, des services, des
structures et infrastructures et des
technologies.

p.29
 Toutes ces formes de
capital sont interconnectées
et en mouvement perpétuel.
Elles sont toutes d’une
importance équivalente pour
les générations futures et
l’équilibre de l’humanité.

Le capital expérientiel : Le capital spirituel :

Actuellement concrétisé par ce Défini par la connexion à son
que l’on nomme «  savoir-faire  », « intérieur » ou au « grand tout »
construit à partir des expériences par de multiples chemins.
personnelles de chacun.

Le capital culturel :
Le capital financier :
L’expérience partagée, tant inté-
rieure qu’extérieure, d’un groupe
La monnaie, les devises et autres
de gens, d’une communauté, ville,
instruments facilitant l’échange de
village, biorégion, nation… Les his-
biens et services.
toires, les mythes, les chansons, l’art,
sont des manifestations concrètes
du capital culturel.

p.30
 Malheureusement la tendance ac-
tuelle est de vider à peu près toutes
les formes de capital pour faire aug-
menter le capital financier.

Cette monoculture conduit à la dégé-

nérescence, et a des impacts énormes
sur notre société et sur la durabilité
de celle-ci. L’éthique de l’Écopreneur,
est donc de prendre la responsabilité
de traiter toute forme de capital à sa
juste valeur et considérer le maintient
et la prospérité de chacun d’entre eux.
Et non comme la société actuelle, de
ne privilégier que le capital matériel
et financier.

Au-delà de cela, et si possible, comme

je l’indiquais à propos de l’investisse-
ment régénératif plus haut, une fois
des surplus dégagés, l’idée est d’uti-
liser le capital financier pour restau-
rer des formes de capital en danger
ou en situation grave.

p.31
Le choix d’œuvrer
pour réparer ce qui
a été « cassé » dans
l’environnement
La logique du paragraphe précédent
invite à comprendre que toute entre-
prise visant à reconstituer un capital
aujourd’hui, vidé au détriment du ca-
pital matériel ou financier, peut être
considérée comme une entreprise
régénératrice, participant à l’améliora-
tion de la durabilité de l’espèce humaine
sur Terre et au-delà de cela, à la vie sous
toutes ses formes.

Il y a donc à faire, dans les différents

secteurs qui constituent une société !

De l’entreprise qui valorise un déchet,

à celle qui produit des solutions pour
résoudre des problèmes environne-
mentaux et sociaux identifiés, de celle
qui œuvre pour la recherche, la restau-
ration du patrimoine historique, à celle
qui soigne les humains de manière ho-
listique et celle qui leur apporte de la
joie ou de la réflexion par son travail ar-
tistique...

Tous et toutes ont à faire pour construire

une société durable et remettre du sens
dans celle-ci.

p.32
 De nouvelles formes
de gouvernance
Il est aujourd’hui évident que les en-
treprises au mode de fonctionnement
préhistorique vont suivre la voie des
dinosaures.

Qui n’a pas connu un petit chef

humiliant qui abusait du peu de pou-
voir qu’on lui confiait ?

Qui n’a pas connu les difficultés à faire

remonter une information dans sa hié-
rarchie ou s’est senti incompris quand
il avait une solution pour résoudre un
problème que l’on venait d’identifier
dans un process, et à qui on répond :
« restez donc à votre place svp… » ?

Aujourd’hui de nouvelles formes de

gouvernance et de travail émergent.
Le travail à distance va devenir om-
niprésent, le travail salarié va laisser
de plus en plus place à des regroupe-
ments d’indépendants qui coopèrent
plus ou moins régulièrement. Pour
les entreprises plus structurées et im-
portantes, l’organisation dans celle-
ci évolue et de nouvelles initiatives
apparaissent et remportent un franc
succès : entreprise libérée, système
sociocratique et holacratique, de
nombreuses expériences sont très in-
téressantes, malgré leur complexité à
mettre en place et nous en relaterons
certaines dans le blog pour vous aider
à améliorer votre propre système…

Les entreprises vont donc continuer

d’évoluer et faire quelques sauts
quantiques impressionnants dans les
prochaines décennies !

p.33
De meilleures
récoltes !
Par incidence, les récoltes de toute
initiative régénératrice ne se limitent
pas à la seule thématique de réparer la
planète et les humains.

Elles apportent avec leur système de

fonctionnement de nombreux bien-
faits : augmentation du bien-être et
de la productivité générale, diminution
de l’absentéisme, entraide, positivité,
retour d’une certaine autonomie chez
les individus, nécessitant moins la pré-
sence d’un état providence et nourricier
aux coûts de fonctionnement gigan-
tesques, etc.

p.34
 Comment
devenir
Écopreneur ?
Plus qu'une
entreprise...
Choisir de vivre
une passion

p.35
Le pré-requis

Avez vous
une mentalité
d’entrepreneur ?
Aujourd’hui beaucoup d’entrepre-
neurs ou de gens qui créent leurs jobs
tentent le coup mais n’y arrivent pas.
Tous les jours je vois des maraîchers
biologiques, des créateurs, des ar-
tistes ou autres qui laissent tomber,
qui abandonnent car ils sont arrivés à
bout de souffle.

Pourquoi ?
Récemment j’ai rencontré deux éle-
veuses de chèvres qui galèrent à
gagner leur vie et qui m’ont attris-
té quand je les ai croisées tant elles
étaient fatiguées. Pourtant leur pro-
duit est exceptionnel, leurs mé-
thodes sont respectueuses de la
terre, du bien-être animal, ce sont
de vraies paysannes que l’on peut
considérer comme de vraies Ecopre-
neuses, néanmoins leur entreprise
ne fonctionne pas correctement et
elle risque de s’arrêter avec l’épui-
sement de ces personnes… Quand je
les ai questionnées, j’ai tout de suite
vu ce qui clochait… Après quelques
questions sur leur organisation dans
le travail, leur système de vente, de
communication, nous en sommes
arrivés à quelques réponses de ce
type : «  oh tu sais nous tout cela, le «  Benjamin, tu ne reverras
business, l’argent, la com, c’est pas plus l’excellent fromage de
notre truc »
Pour moi, quand j’entends ça, ma pe- tes amies dans quelques
tite conscience me dit : temps sur les étals »

p.36
Si vous considérez que votre produit ne
vaut pas quelque chose, que votre tra-
vail ne vaut pas quelque chose, et que
vous ne méritez pas une rémunération
pour cela, alors vous ne vous considé-
rez même pas vous-même… Autant
mettre la clé sous la porte tout de suite
et ne même pas se lancer.
Si vous ne considérez pas la commu-
nication de vos produits, qui sont tel-
lement chouettes, personne ne le sau-
ra, personne ne vous les achètera et
personne ne vous aidera à faire com-
prendre aux autres qu’un autre modèle
d’entreprise, d’agriculture plus respec-
tueux des Humains et de la Terre, est
possible, et même au contraire…
Si vous ne vous organisez pas dans
votre travail et dans la gestion de votre
business, vous dépenserez des tonnes
d’énergie pour un retour médiocre et
ce, dans tous les secteurs. Vous n’êtes
donc pas dans l’optique de l’entreprise
régénératrice telle que je la conçois,
car en tant que pilier de la durabilité
de celle-ci, vous ne prenez pas soin de
vous…
Avoir une mentalité d’entrepreneur,
ce n’est pas obligatoirement penser
comme Rockfeller, Rotschild ou autres
personnages qui en ont terni l’image…
p.37
Ce qui compose cette mentalité c’est
tout d’abord croire en soi, en son idée,
faire en sorte que l’exécution de cette
idée soit possible, s’arracher tous les
jours pour qu’elle se maintienne, être
capable de subir des tempêtes, de
traverser des déserts, apprendre, ap-
prendre, apprendre, tout ce qu’il faut
savoir dans tous les secteurs de l’entre-
prise pour qu’elle prospère, communi-
quer et vendre son produit parce qu’on
en est fier, et un jour on se retourne et
on se dit : «  finalement ça a marché, j’y
suis arrivé(e)  » (souvent à ce stade on
dit «  on  » parce qu’on ne fait que très
rarement les choses seul)…
Est-ce cela que vous vivez dans votre
vie de tous les jours ?
Moi je trouve que le défi est à relever,
car au bout il y a une des satisfactions
les plus belles que l’être humain puisse
faire, faire vivre sa famille en rendant
service à la société ! Quoi de plus gra-
tifiant ? D’autant plus qu’une fois que
le succès est au rendez-vous, tout de-
vient exponentiel et ce sera peut-être
à vous d’aider les autres à se lancer,
d’aider des initiatives qui encouragent
la création d’un modèle de société dif-
férent, car vous aurez les moyens de le
faire, que ce soit en temps, en argent,
ou en compétences !
Vous n’avez pas be-
soin de quitter tout
de suite votre travail !
Dans ce livre, le but n’est pas de vous
dire de vous jeter dans le puits en atten-
dant de toucher le fond. Il est tout a fait
possible de se sécuriser soi-même ou sa
famille, en «  testant  » son activité, tout
en étant encore en poste ailleurs, et en
continuant à assurer un revenu qui vous
permettra d’assurer votre transition.

Aujourd’hui nous avons tous les outils ju-

ridiques, technologiques, qui nous per-
mettent de nous lancer tout en conser-
vant notre poste. En cas de succès, vous
pourrez basculer. En cas d’expérience
moins fructueuse, vous conservez votre
poste en attendant une nouvelle expé-
rience plus réussie. L’auto-entreprise est
un fabuleux outil pour cela. Vous pou-
vez la créer en conservant votre travail
et si vous ne gagnez pas d’argent, elle
n’engage que très peu de frais.

Bien sûr, la technologie d’internet qui

est aujourd’hui indispensable dans
toute création d’entreprise, vous aidera
à tester la viabilité de votre idée ou de
votre création. En quelques heures par
semaine pour commencer, vous pour-
rez très rapidement vous faire une idée
de la qualité ou non de votre initiative.

Pas besoin non plus d’investir des milles

et des cents. La méthode que j’ai utilisée
personnellement que vous retrouverez
un peu plus loin, vous coûtera un peu
de travail, de matériel, mais très peu au
regard d’une installation plus tradition-
nelle. Si votre «  test  » est viable alors
vous pourrez développer votre activité
et investir un peu plus.

p.38
 Lifestyle :
commencer par sa
vie personnelle pour
s’étendre ensuite
à votre business
Cette partie du livre vous paraîtra
peut être un peu bizarre, pourquoi
parler de style de vie dans un livre
qui traite de la création d’entreprise ?
Et bien pour de nombreuses raisons
plus que valables. Tout d’abord, l’en-
trepreneur qui a une vie personnelle
et affective comblée, qui sait travail-
ler sur lui, se remettre en question,
va augmenter drastiquement ses
chances de succès... Vous ne pouvez
imaginer les vies de couple détruites,
les entrepreneurs cherchant toujours
plus, se perdant dans une course ef-
frénée où ils s’oublient eux-mêmes et
se retournent quelques années plus
tard en regrettant de n’avoir pu profi-
ter de la vie…
C’est vous qui dirigez votre entre-
prise et non pas votre entreprise qui
vous dirige !

Puis nous parlons ici d’entreprises ré-

génératrices, éthiques, aidant la pla-
nète et les humains à se sentir mieux..

« Incarne ce que tu
veux pour le monde »,
disait Gandhi…

p.39
Comment envisager de conseiller les
autres sur ces thématiques alors que
dans sa propre vie personnelle ce pas
n’a pas été franchi ?
Pour moi, l’entreprise a été la résultante
de mon choix de style de vie, j’espère
que pour vous il en sera de même, ou
tout du moins que les concepts que je
vais vous présenter vont vous inspirer
pour amener de la durabilité et de la so-
briété, y compris dans votre vie quoti-
dienne.
L’idée n’est pas de rechercher un abso-
lu ou une performance à tout prix pour
devenir le parfait petit écolo ! Mais de
vivre les changements dans une transi-
tion douce ne produisant pas de frustra-
tion, ou alors de s’intéresser peut-être à
une seule de ces thématiques, chacune
demandant des années d’études et de
pratique avant d’avoir des résultats et,
certaines, étant à travailler durant la vie
entière !

Personne ne vous oblige à le faire, ou à

faire tout et tout de suite évidemment,
certaines transitions se font doucement,
et il est préférable de les vivre de ma-
nière choisie et non subie, pour éviter
les frustrations... mais incarner progres-
sivement, étapes par étapes, ce style de
vie que vous espérez vous sauvera des
désagréments de notre monde, croyez
moi.

Tout d’abord vous serez en cohérence,

dans votre vie pro et perso vers ce chan-
gement du monde que vous souhaitez
voir arriver.
Ensuite votre vie sera moins gourmande
en énergie, en transport, en achats inu-
tiles, etc. Donc aussi en argent... Vous
demanderez donc moins de revenus à
votre entreprise, et aurez plus de facilité
à assurer sa pérennité et sa durabilité.
Enfin vous serez plus efficace, plus
efficient, et vous réaliserez plus de ré-
sultats avec moins d’intrants énergé-
tiques, comme le travail par exemple...

Vous serez donc amenés dans ce style

de vie à travailler sur de nombreux su-
jets qui transpireront ensuite inévita-
blement sur votre entreprise.

p.40
Alors ne vous mettez pas la pression,
faites des compromis, mais tentez
d’inclure des changements dans vos
vies personnelles dans une ou plu-
sieurs de ces thématiques :

Le travail sur soi et sur sa relation

aux autres et au monde :
le changement du monde
commence par soi-même.

Moi : mon corps, mon état d’esprit

(comment je comprends les évène-
ments de ma vie, organisation per-
sonnelle…), ma spiritualité, mes émo-
tions, mes objectifs et ma niche (là où
je peux rendre service aux autres tout
en me sentant bien) ;

Ma relation à l’autre : communication

bienveillante, coopérer plutôt que se
concurrencer ;

Ma relation au monde : de la vision du

manque, de la peur, du pouvoir, de la
lutte, de la protection vers une vision
positive, de confiance, de coopération
et de construction du monde que l’on
souhaite voir émerger.

Les 4R : Comment «  ne pas

consommer  » avant
ronnement proche
• Utiliser des technologies (chauffage,
Réduire, de consommer : la
« récup » , le recyclage,
etc.) simples, « autoconstructibles »
et faciles à maintenir ;
Réutiliser, quelle «  conscience  » • Toilettes sèches et assainissements
Recycler, je mets sur mes achats
et mes besoins, l’en-
alternatifs ;

Réparer. tretien de mon capital

matériel pour sa dura-
L’auto-production de certains de ses be-
soins et le faire soi-même :
bilité... Achats groupés, etc. • Un pas vers la réussite mais sans
se précipiter !
Un « habitat » permaculturel : • La nourriture
• Confort et économie au rendez-vous • L’énergie
• Bioclimatique • L’eau
• Construction en matériaux prélevés
le plus possible sur place ou dans l’envi Attention, ces activités sont très chrono-

p.41
phages et devront être pensées dans une
transition, en commençant petit et en se
respectant, la performance n’est pas de
mise ici sinon vous courrez droit au burn-
out, je sais de quoi je parle !
Faites donc ce que vous pouvez, avec
le temps que vous avez, gardez vous du
temps pour vous et vos loisirs, et si vous
ne pouvez pas tout faire, vous vous ferez
plaisir en faisant fonctionner l’économie
locale et en faisant vivre ses acteurs qui
font un travail que vous ne savez pas ou
ne voulez pas faire : maraîcher, arboricul-
teurs, artisans divers, etc.
Mutualiser : la force de la communauté
• Le matériel domestique
• Le travail professionnel
• Les outils de production
• Les financements de son entreprise
Étendre ces idées à l’entièreté de son
style de vie :
• Vacances en « couch surfing », sur des
chantiers participatifs, dans des éco
lieux ou éco lodge, partagées, etc.
• Hobbies
p.42
 Avez vous besoin
d’être un expert
dans le domaine que
vous visez ?
«  Les experts ne sont finalement que
des gens qui ont fait toutes les conne-
ries dans un domaine. »

Que vous soyez en ville ou à la cam-

pagne, peu importe le secteur d’acti-
vité que vous avez choisi, vous allez
expérimenter.

Comme dit plus haut, vous allez ou

avez déjà, dans un secteur de la régé-
nération ou un autre, incarner quelque
chose et vous y intéresser. A partir de
ce moment là, vous en savez déjà plus
que 90% de la population.

Et comme Oscar Wilde le disait :

«  un expert, c’est un homme qui

donne son avis… quand il n’est pas à
la maison… »

p.43
Décomplexez-vous avec cette idée.
Cela ne veut pas dire que vous ne devez
pas vous former et apprendre tout ce que
vous voulez sur votre sujet, mais ce que
cela veut dire, c’est que le meilleur mo-
ment pour vous lancer, c’est maintenant.
Vous apprendrez en chemin, en faisant,
en enseignant, en pratiquant, tout cela à la
fois… Vous n’avez pas le temps d’attendre
et vous en savez déjà assez…
Vous ne vous sentez pas légitime ?
Sachez qu’il y a de la place pour tout le
monde. Si vous avez un niveau très bas
dans votre discipline, faites des choses
très simples, adressez vous à des gens
ultra débutants. Petit à petit, en sachant
plus, vous pourrez étoffer votre offre.
Si vous attendez d’avoir le niveau que
souhaitez pour vous lancer, combien de
temps pensez-vous qu’il va vous falloir : 5
ans ? 10 ans ? 25 ans ? Et serez vous satis-
fait à ce moment ?
Cassez les codes, hackez-vous le cerveau
et laissez tomber votre volonté d’être un
expert reconnu, d’avoir l’approbation de
pseudo mentors, ou la reconnaissance
que vous offrira un bout de papier.
Par contre, ne mentez jamais sur ce que
vous êtes, ce serait vous mentir à vous-
même et vous décrédibiliser. Restez
juste, vrai, et ayez une parole impeccable
et honnête. Personne ne vous en vou-
dra de débuter et de le dire, au contraire
cela augmentera votre facteur sympa-
thie. Si vous mentez et vous faites plus
gros que le bœuf et êtes démasqué alors
vous allez être décrédibilisé et le message
circulera...
Pour résumer, je vous encourage à vous
lancer, dès à présent, sans attendre d’avoir
acquis telle ou telle chose ou compétence
qui vous manque.
Le must dans tout cela et dans la méthode
que j’ai personnellement utilisée et peau-
finée, c’est que vous apprenez et devenez
un expert en faisant déjà votre métier, en
gagnant déjà votre vie…
p.44
Se réconcilier avec
l’argent : lui redon-
ner une juste place
L’argent est un flux énergétique et,
comme beaucoup d’autres énergies il
peut être utilisé pour créer de la fertili-
té et de la prospérité pour tous, ou pro-
duire de la dégénérescence. J’adore le
comparer au fumier dans l’agriculture
ou au jardin. Si on le stocke à un seul
et même endroit, il crée de la pollution
et des désordres écologiques, tandis
que si on le disperse correctement et
à dose raisonnable dans l’espace, il en-
courage la fertilité et la prospérité de
l’ensemble.
Une fois payé, mon charpentier pour-
ra à son tour servir ses projets et faire
fonctionner une économie qui servira
chacun d’entre nous.
Nous avons néanmoins de nombreux
exemples dans le système actuel, où
de nombreux projets ou personnes
sont au service de l’argent, avec un seul
but, l’accumuler au plus possible. Nous
sommes ici dans une situation de pol-
lution et de dégénérescence car sa cir-
culation en est énormément freinée, si
je ne donne rien, je ne reçois rien.

L’argent, trop souvent assimilé à une

entité diabolique dans les milieux alter-
natifs et écolos n’est pas le problème.
Le problème est l’état de conscience
de celui qui l’utilise, tout comme
n’importe quel autre type d’énergie.
L’argent est une énergie fabuleuse qui
nous permet de fluidifier les échanges
et qui permet à chacun de pouvoir
échanger des biens et des services de
toutes sortes. Certains diront que le
troc est plus sain. Ok, le troc est très
intéressant dans certaines situations,
le don aussi bien-sûr. Mais le jour où je
souhaite acheter la fabrication d’une
maison éco-construite à mon voisin
charpentier et que moi je suis éle-
veur et maraîcher, vais-je la payer en
vaches et en légumes ? Oui peut-être,
mais là où la question se pose, c’est si
mon charpentier n’a besoin ni de lé-
gumes ni de vaches, qu’est ce que je
fais ? Dois-je trouver quelqu’un qui
voudra bien de mes légumes et de
mes vaches pour ensuite revenir vers
mon charpentier et enfin commander
mon chantier ? Ici l’argent prend toute
sa valeur d’outil d’échange universel.

p.45
L’argent est donc à mettre au service
de nos projets et des personnes, et à ce
moment là il devient un outil fabuleux
pour bâtir des communautés ou des
projets régénératifs.
Il est également intéressant d’aller ob-
server nos croyances familiales :
Si nous sommes issus d’un milieu mo-
deste, où il est nécessaire de travailler
très dur pour gagner peu, la croyance
que l’argent gagné en exerçant sa pas-
sion peut être un frein inconscient qu’il
faut aller voir de près.
De la même manière, si nous avons vécu
dans un milieu où l’argent a été utilisé
comme outil de pouvoir, dans le sens
de prendre le pouvoir sur autrui, il peut
être difficile au sens éthique du terme,
d’accepter de gagner de l’argent.
La problématique principale des gens
que je rencontre est pourtant que,
même s’ils souhaitent secrètement de
l’argent pour réaliser leurs rêves et leurs
projets pour eux et leurs communautés,
ils le dénigrent à longueur de journée…
Comment attirer l’abondance et la dif-
fuser autour de nous avec un tel état
d’esprit ? C’est impossible et c’est dans
de nombreux projets la cause principale
d’échec.
Pour faire fleurir votre activité, activer
les leviers du changement, changer
le monde, vous devez avoir une autre
paire de lunettes et voir l’argent comme
un outil comme un autre pour que votre
projet soit durable et qu’il amène vrai-
ment du changement dans votre vie et
celle des autres.
Inéluctablement, nous en arrivons au
point de la rentabilité de votre projet.
Si vous le voulez durable, il va falloir qu’il
vous fasse vivre en tant qu’acteur de ce-
lui-ci, et ce dans la durée, afin de pour-
suivre votre tâche le plus longtemps
possible.
La toute première des considérations va
donc être de savoir quelle valeur vous
donnez à votre travail, à vous-même,
quels sont vos besoins financiers pour
mener à bien votre projet, et par inci-
dence, comment vous allez fixer vos prix.
Encore une fois, de nombreux Écopre-
neurs que je connais fixent leur prix en
fonction de ce qu’ils croient possible pour
la bourse de l’acheteur. C’est une erreur !
Il s’agit ici d’une interprétation person-
nelle, et une croyance ou une supposition
qui vous limite grandement !
Bien sûr qu’il faut prendre en compte les
prix du marché, mais si vous vous ou-
bliez, une fois de plus vous ne vous res-
pectez pas, vous ne tenez pas compte
de vos besoins personnels et de ceux
de votre entreprise, et vous allez droit
à l’échec. Il est donc très important de
tenir des tableaux, de faire des plans, de
calculer les coûts de revient, pour ten-
ter de comprendre dans les premiers
temps vers où vous allez.
Il est évident que dans ce que je vis et ce
que je vous propose de vivre, plus vos
besoins personnels sont faibles (mais
remplis de manière satisfaisante et gra-
tifiante, attention !), plus vous avez de
chance de faire durer votre activité. Le
but étant donc de « designer » son style
de vie et son entreprise afin qu’ils soient
le moins gourmands en énergie, donc
argent y compris, pour que tout cela
soit le plus durable possible.
Les étapes qui suivent sont communes
à de nombreuses entreprises.
Soit vous lèverez des fonds car votre
entreprise nécessite une mise de dé-
part importante, soit vous vous lance-
rez avec vos quelques économies. Mais
là encore la logique reste la même, il
va falloir rechercher l’efficience éner-
gétique au possible, commencer petit,
utiliser des low tech, recycler, concevoir
votre business plan afin d’être efficace,
afin de pouvoir remplir plusieurs tâches
grâce à un travail ou un produit, etc.
p.46
Enfin, l’argent et l’efficience énergétique
sont une chose, mais ne sont rien sans
l’éthique centrale à tout travail d’un Éco-
preneur. Ces éthiques doivent être au
cœur de vos décisions et actions relatives
à tout les aspects de votre activité et sur-
tout ceux-là.
Je me souviens clairement d’une propo-
sition que nous avions eu de création de
fermes verticales dans toutes les capitales
du monde, rien que ça, pour un budget de
50 millions de dollars par ferme. Les pro-
jets et les sommes en jeu pouvant paraître
grisantes au départ, nous avons vite remis
p.47
pieds sur terre et pris des renseignements
sur les instigateurs de ces projets. Rockfel-
ler et ses fonds d’investissements, princi-
pal acteur de la révolution verte, exemple
même de ce que peut être la mise en
place de systèmes dégénératifs, étaient
derrière tout cela, avec toujours la même
volonté évidente de maintenir un contrôle
sur la production de nourriture et de priver
la communauté de sa liberté la plus pré-
cieuse  : celle de sa sécurité alimentaire,
et tout cela sous couvert bien sur de cir-
cuits courts, d’écologie et de perma-
culture… Nous ne nous sommes pas lais-
ser berner, le « non » fut catégorique.
Se réconcilier avec le
marketing : le slow
marketing
« Dédramatisez le marketing : il est l’allié
de votre volonté d’amener du change-
ment »

« Faites parler de vous mais pas à n’im-

porte quel prix »

Le marketing bénéficie d’une image

qui est aujourd’hui méritée. On nous
envoie quotidiennement tout un tas
d’informations ciblées, on étudie notre
comportement, et ce depuis des di-
zaines d’années. Le marketing est
donc devenu une science, visant à faire
vendre des réfrigérateurs à des esqui-
maux ou plus simplement à vous faire
acheter ce dont vous n’avez pas be-
soin…

Néanmoins quand on propose un ser-

vice à quelqu’un, un vrai service, il faut
bien arriver à le montrer à notre clien-
tèle potentielle... Il est d’ailleurs dom-
mage de ne pas voir plus de produits et
de services sains et régénératifs, alors
qu’il en existe beaucoup. Si nous ne les
voyons pas beaucoup, c’est que par ré-
action à la tendance que nous avons
énoncée plus haut, de nombreux en-
trepreneurs régénératifs, producteurs
d’alimentation saine, petits artisans,
ou autres, ont le marketing en horreur...
Et par incidence, ils communiquent
très peu sur leurs produits ou services,
qui bénéficient donc de peu de visibili-
té et les amène tout droit à leur perte
ou à l’épuisement.

p.48
Je vous propose donc de vous réconci-
lier avec le marketing, le vrai, celui qui
se trouve à la racine du mot qui signifie
la « commercialisation » de votre produit.
Et puis de tenter de trouver un équilibre
entre le « tabassage» médiatique, et rien
du tout. Si vous voulez faire vivre votre
activité, vous allez devoir parler de vous,
raconter votre histoire et parler de ce
que vous proposez à la société.
Car ce que vous proposez peut vraiment
faire avancer le monde et le monde doit
le savoir.
J’ai personnellement traversé la période
de rejet complet du marketing, puis,
après réflexion, je me suis dit :
«  Benjamin, tu es fier de ce que tu fais,
les activités que tu mènes ont vraiment
un apport fort pour le monde de demain,
alors arrête d’être en réaction et construis
quelque chose qui te convient...»
J’ai donc puisé dans de nombreux ou-
tils, certains peu éthiques ont été écar-
tés, d’autres extrêmement efficaces ont
été transformés, puis adaptés à mon
p.49
contexte, pour en faire de vrais outils de
communication sains sur nos activités,
et le fait de s’être libéré là-dessus nous
a amené des résultats extraordinaires et
largement au-dessus de nos attentes.
Des résultats qui nous permettent d’aider
des dizaines de milliers de personnes à
changer, à mieux respecter leur planète,
à mieux vivre sur celle-ci, à mieux être en
lien avec leurs contemporains…
Et parmi ces dizaines de milliers de per-
sonnes, nous avons quelques clients. Des
personnes qui souhaitent aller plus loin
avec nous, aller plus vite, ou bénéficier de
manière plus approfondie de nos expé-
riences. Ces personnes deviennent donc
des clients et participent à la pérennité de
notre entreprise et au fait que nous puis-
sions aider gratuitement tant de gens à
côté. Je vais vous en dire plus dans le pa-
ragraphe suivant car ce modèle repose
sur un outil extraordinaire et incontour-
nable aujourd’hui :
L’outil internet :
incontournable
« En vous construisant une culture inter-
net solide, vos clients sont à portée de
clics, et les opportunités sont immenses »

Créer une entreprise qui fonctionne,

c’est donc apporter de la valeur à la so-
ciété, aider les autres.

Dans le cadre d’une entreprise régénéra-

trice, c’est aider les gens et la terre à se
réparer, et au-delà, faire en sorte que les
humains puissent vivre durablement sur
celle-ci et ensemble de façon pérenne,
en tout premier lieu en faisant vivre son
initiateur.

Et l’outil Internet est un outil formidable

pour cela.

Il nous permet aujourd’hui d’envoyer

notre message à la planète entière, d’at-
teindre des gens autrefois inaccessibles,
de communiquer tous ensemble sur ces
sujets, de s’inspirer les uns et les autres
et de coopérer dans ce sens. Il nous per-
met aussi, en tant qu’entrepreneur de
joindre nos clients, de leur parler de nos
prestations et de faire vivre notre en-
treprise avec beaucoup plus de facilité
qu’au temps où nous devions passer des
annonces dans les journaux ou faire de la
pub dans des médias divers.
Aujourd’hui les réseaux sociaux et inter-
net sont les médias de référence, et une
entreprise, sans une vitrine virtuelle, se
prive de nombreuses opportunités pour
sa pérennité. Le modèle que j’utilise et
que je vous encourage à utiliser est celui
d’Internet. Modèle qui d’ailleurs ne vous
empêche pas d’être présent localement
ou de joindre vos clients les plus proches,
car sachez que même vos clients les plus
proches sont sur internet, qu’ils auront
beaucoup plus de facilité à vous trouver
sur ce support que sur un marché ou sur
une affichette dans une boulangerie.
p.50
Internet a donc de nombreux avantages.
Il vous permet donc de toucher plus de
gens, de les aider au changement du
monde, de faire vivre votre militantisme
et parler de votre message, tout en ai-
dant la communication sur vos services
ou produits, au service de l’Humain et de
la planète...
Et c’est vraiment génial ! Encore faut-il
savoir comment ça marche car c’est tout
un monde à découvrir ! En tant que prati-
cien en écologie appliquée, je peux vous
dire que ce n’était pas mon monde du
tout ! Au moment où mon activité était
à son plus bas, je me suis dit : «  sois tu
continues à lutter, à être contre, et tu vas
pouvoir re-pointer au chômage et refaire
un travail sans grand sens, soit tu te dé-
complexes, tu acceptes le changement,
et tu t’y mets... »
Je m’y suis mis et je ne regrette pas...
Si aujourd’hui mes entreprises ont du suc-
cès, c’est dû, bien sûr, à notre savoir faire
et à la qualité de notre travail sur laquelle
nous mettons un point d’honneur, mais
c’est aussi parce que nous savons com-
muniquer. Et j’ai dû apprendre, pendant
des années, comment communiquer à
moindre coût, et hisser mon message à
côté des plus grands.
La méthode que j’utilise est basée sur
le don. Je donne de l’information gra-
tuite sur un blog avec mon équipe. Tout
comme je le fais ici.
Vous êtes en train de lire de l’information
à forte valeur ajoutée, qui va vous aider à
changer votre vie, la planète, le monde...
Une grande partie de notre travail est
donc à vocation de gratuité. Nous pas-
sons donc notre temps à expérimenter
des choses, à informer des gens, à créer
des contenus que nous offrons... Mais
sur la totalité des gens qui nous suivent,
certains veulent aller plus loin, plus vite,
veulent un service plus personnalisé,
veulent bénéficier de notre expérience
p.51
plus facilement, avec un focus particu-
lier sur le projet et c’est là que nous fai-
sons vivre notre entreprise et gagnons de
l’argent pour sa pérennité.
N’est ce pas génial ? Nous sommes payés
à publier du contenu gratuit, issu d’expé-
riences de terrain qui nous passionnent,
nous aidons les gens et la planète au quo-
tidien... Que peut-on attendre de plus
gratifiant dans une vie ?
Certains aigris nous font parfois remar-
quer que « nous faisons de l’argent sur
des sujets qui devraient appartenir à tous,
d’intérêt public ».
Ces réflexions nous arrivent souvent d’ail-
leurs de personnes frustrées qui vivent
mal leur situation, et connaissent mal la
portée de ce que nous faisons...
Par un petit ratio très simple, je vais vous
montrer que ce sujet ne me complexe
absolument pas.
Nous avons par exemple sur un de nos
blog un taux de conversion de 2%, ce qui
est relativement élevé. Qu’est ce que cela
signifie ? Que 2% des gens qui reçoivent
nos informations se transforment en
clients et nous achètent quelque chose...
cela veut dire que 98% des gens qui nous
suivent ne nous achèteront rien, nous leur
fournissons une aide au changement, de
nombreux contenus, outils, et nous en
sommes d’ailleurs fiers, absolument gra-
tuitement.
Avons nous quelque chose à nous re-
procher ? Certainement pas et au
contraire...

Alors notre leitmotiv, c’est de créer des

contenus sur notre thématique, sur
notre blog et dans nos réseaux sociaux...
Et comme nous avons quelques produits
à vendre à ceux qui souhaitent accélérer
leur progression, eh bien nous faisons
vivre notre entreprise, permettons de
déclencher de nouvelles expérimenta-
tions sans avoir la contrainte de la renta-
bilité sur ces dernières et de rester nous-
même au top de notre formation et de
note expertise.

p.52
Une méthode
en quelques étapes
indispensables :
Peu importe le projet que vous me-
nez, que ce soit en agriculture ur-
baine, en éco-construction, dans les
nouveaux modes de gouvernance ou
dans le soin alternatif, cette méthode
est la meilleure que j’ai trouvée au-
jourd’hui, elle a fonctionné pour moi
et je suis prêt à garantir qu’elle fonc-
tionnera pour vous.
Ce livre n’a pas pour vocation d’être
exhaustif dans sa description, car cela
demanderait un travail colossal, mais
une introduction à celle-ci, vous per-
mettra certainement d’avancer dans
vos projets respectifs et de glaner de
nombreuses pistes et astuces pour
ceux-ci.

Vos objectifs,
passions
et qualités
Travailler dans un secteur qui ne
vous passionne pas est une grande
erreur.

Si c’est simplement le côté régéné-

rateur et urgent, l’argent ou la recon-
naissance, bref, une toute autre mo-
tivation qui vous anime, vous faites
fausse route.
Vous allez passer énormément de
temps sur votre activité et à créer des
contenus, elle ne serait en mode vi-
tesse de croisière au niveau rentabi-
lité, qu’au bout d’un certain nombres
de mois, parfois d’années...

p.53
Vous devez être capable de tenir la dis-
tance sans vous lasser, sans vouloir tout
abandonner à la moindre anicroche et
au moindre obstacle plus important...
Pour cela, il va falloir vous connaître et
trouver l’occupation, la passion dans la-
quelle vous ne voyez pas le temps pas-
ser, pour laquelle vous avez un enthou-
siasme intarissable, et faire coïncider
celle-ci avec une des observations que
vous allez faire ensuite…
Sondez-vous donc, listez ces passions
sans analyse particulière, listez ces com-
pétences innées que vous avez, de ma-
nière honnête et la pus exhaustive pos-
sible.
Vous allez aussi poser sur papier ce qui
vous motive pour être entrepreneur. En-
core une fois dans la vérité avec vous-
même, vous êtes le seul à lire le docu-
ment après tout.
Quels sont vos objectifs personnels, pro-
fessionnels, que voulez-vous avoir, être ?
Comment vous voyez-vous dans 2 ans,
5 ans, 15 ans... Ces exercices sont très
puissants, je les actualise régulièrement.
N’ayez pas la facilité de dire que tout
cela est peu important, vous feriez une
grosse erreur qui mettrait en péril vos
projets d’avenir... Pourquoi ? Parce que
vous allez aller vers un pont que vous
connaissez vaguement, à peu près, ou
sur lequel vous vous êtes menti.
Ça m’est arrivé pour la construction de
ma maison. Comme je vous l’ai dit, elle
ravissait mon ego mais pas particulière-
ment mon moi profond. J’ai donc dépen-
sé beaucoup d’énergie pour des choses
qui me paraissent futiles aujourd’hui et
je ne regrette pas mais si c’était à refaire,
je ne ferais pas la même chose.
Ne faites donc pas cette erreur pour les 5
ou 15 années qui viennent et passez donc
un maximum de temps sur cette étape.

p.54
Là où tout
commence :
« l’observation »
Après vous avoir observé vous-même,
vous allez devoir observer votre en-
vironnement, votre contexte, et ten-
ter de faire coïncider votre contexte
d’objectifs vus plus haut.
Vous avez plusieurs choix qui s’offrent
à vous. Il se peut que vous ayez en-
vie de partir d’une création, que vous
ayez déjà l’idée du siècle ou que vous
vouliez améliorer l’existant et travail-
ler sur un concept, un produit ou une
entreprise déjà existante.
Encore une fois en vous mentant à
vous-même, ou en choisissant la fa-
cilité, vous risqueriez de le regretter
amèrement plus tard. N’ayez pas peur
d’être entrepreneur parce que votre fa-
mille ou votre entourage vous dit que
vous prenez des risques inconsidérés.
Ayez conscience que ce n’est parce que
vous vivez dans un milieu où tout ceux
que vous côtoyez sont salariés que
vous allez être rejeté parce que vous
devenez entrepreneur.
Créer votre entreprise c’est passion-
nant, gratifiant, et quand on sait ce
qu’il y a à faire, aussi facile à gérer
qu’une association et peut-être même
plus souple...

Vous pourrez donc par exemple :

Repérer des choses qui sont cassées
dans notre monde et aider à les ré-
parer et créer votre structure dans ce
domaine, avec une idée ou une inno-
vation réglant le problème.
Reprendre une entreprise pour y ap-
porter plus d’éthique environnemen-
tale ou sociale.
Créer une association qui n’aura pas
pour but le profit mais de fédérer un
groupe d’individus qui souhaitent
aider notre monde, en bénéficiant
d’aides publiques par exemple.
Attention je retiens votre attention
sur un fait : une association est bien
ce que ce nom indique, c’est-à-dire
un rassemblement d’individus sou-
haitant œuvrer ensemble et sans
générer de profit. Si vous êtes à la
recherche de la création de votre
propre emploi, que vous souhai-
tez le camoufler en mettant votre
grand-mère et votre oncle au bureau
ou conseil d’administration, vous al-
lez vers des ennuis et vous n’êtes
pas honnête avec vous-même et le
monde, l’éthique commence ici.

p.55
Le potentiel
de votre idée
et la maturité
du marché
Une fois votre projet identifié, il va
tout de même falloir savoir s’il a de
grandes chances de vous faire vivre,
vous et peut-être votre famille.

Pour cela et avant de tester votre ac-

tivité en live, vous allez devoir faire
une étude de marché ou de faisa-
bilité. Nul besoin de s’engager dans
des démarches très compliquées
avec des vingtaines de pages à la clé.
Vous allez majoritairement faire une
étude numérique pour commencer,
avec quelques étapes telles que :

Voir s’il existe des livres, des maga-

zines sur votre sujet ;

Voir s’il existe d’autres sites inter-

net commerciaux ou pas, sur le
sujet et étudier leur trafic et éven-
tuellement leur chiffre d’affaire ;

S’il s’agit d’une entreprise à re-

prendre, vous allez devoir mener
un audit qui vous apprendra si sa
transition en éco entreprise est
possible ;

Etc.

p.56
Vos besoins
en formations,
financiers, etc.
Avez vous aujourd’hui toutes les
compétences pour vous lancer ?

Sûrement pas et c’est bien normal. Il

va vous falloir vous informer et vous
former dans de nombreux domaines
et il existe des tonnes de solutions
pour cela.
Les premiers éléments à trouver vont
être ceux relatifs à la création d’en-
treprise, aux premières tâches du
quotidien que vous aurez à exécu-
ter, à l’organisation de votre travail,
et à votre niche, où allez-vous devoir
vous perfectionner?
D’autres compétences suivront et se-
ront à acquérir dans de multiples do-
maines tels que les bases de comp-
tabilité et de gestion de vos comptes
et de la trésorerie de votre entre-
prise, de management, de vente, de
web marketing, de communication,
comme la gestion des réseaux so-
ciaux, et de nombreuses autres...

p.57
Faites le design de
votre activité
«Oubliez les prévisionnels immenses,
planifiez sur deux ans…»

Vous amorcez ici la planification de

votre activité et c’est un morceau
assez important de votre prépara-
tion, vous allez devoir répondre à
quelques questions essentielles dans
cette partie comme :

Quel problème souhaitez-vous

résoudre ?

Qu’est-ce-que vous allez commer-

cialiser pour y remédier ?

Comment allez-vous
le commercialiser ?

À qui vous adressez-vous ?

Comment allez-vous vous adresser

à ces gens et les rejoindre ?

Personnellement je conçois une en-

treprise comme un paysage ou une
activité permacole, c’est à dire que je
tente de créer un « écosystème basé
sur le fonctionnement de la nature
et ses grandes lois ». J’applique donc
ces lois à la création d’une activité,
et pour cela j’utilise les principes de
permaculture, qui sont issus de l’ob-
servation du fonctionnement de la
nature.

Quel meilleur professeur avons-

nous en terme d’efficacité énergé-
tique, donc économique, de stabili-
té, de durabilité et de diversité, que
la Nature ?

p.58
Voici donc quelques principes que
j’ai volontairement choisis pour vous
inspirer.
Bien sûr il ne s’agit ici que d’un sur-
vol, tant ces principes sont nombreux
et que leur planification dans l’entre-
prise est une activité qui demande du
temps et une étude rigoureuse. Mais
je suis certain qu’ils sauront déjà vous
donner de nombreuses pistes et vous
démontrer leur pertinence.
Un élément remplit plusieurs fonc-
tions.
Chaque personne, élément, événe-
ment que vous mettez en place dans
votre entreprise sera pensé pour
avoir plusieurs fonctions. Prenons
l’exemple d’un salon du bien-être ou
sur la bio que vous allez faire. Il pour-
rait être planifié pour vendre bien sûr,
mais aussi pour recueillir des infor-
mations sur les besoins de vos clients
ou prospects, pour filmer des conver-
sations avec ces derniers et alimenter
votre blog, pour produire des objets,
tout en étant sur place, pour aller tis-
ser des réseaux et des partenariats
avec d’autres acteurs de votre sec-
teur et de les interviewer, etc.
Une fonction est remplie par plu-
sieurs éléments.
En complément du premier principe,
celui-ci apportera stabilité et rési-
lience à votre entreprise et elle sau-
ra résister à toute sortes de crises ou
événements imprévus.
Si dans votre cas personnel, la fonc-
tion « gestion administrative et comp-
table » est une compétence que plu-
sieurs personnes peuvent remplir, en
cas de maladie de l’un des collabora-
teurs l’activité peut continuer et votre
entreprise peut continuer à fonc-
tionner. Ce principe comme tous les
autres doit être pensé dans de nom-
breux secteurs et à plusieurs échelles.
p.59
Planifiez l’efficacité énergétique et di-
minuez les fuites énergétiques.
Où sont les fuites énergétiques dans
votre entreprise ou votre projet en terme
de travail, de coûts inutiles, de consom-
mation d’énergies fossiles, en transport,
en achats ou en investissements  ? Il est
intéressant aussi de regarder l’organi-
sation du travail de la journée, de la se-
maine, de l’année dans cette optique et
de faire un focus sur le fameux principe
de 80/20, loi de Pareto et de passer son
activité au crible de ce principe.
Une des plus grosses fuites énergétiques
financières de votre entreprise est par
exemple le crédit ou le solde qu’il vous
faut minimiser ou même éviter si pos-
sible. Les conséquences sur le long terme
sont énormes.
Utilisez et valorisez les ressources
biologiques.
Transport vert et économe, rafraîchis-
sement de vos locaux par la conception
paysagère, mobilier en matériaux trou-
vés sur place ou récupérés, électricité et
eau chaude solaire, chauffage au bois,
lombricomposteur pour les déchets or-
ganiques des repas de midi, papiers
recyclés, etc. Les exemples sont très
nombreux dans ce domaine et même si
vous ne pouvez pas tout faire, tentez de
mettre de la conscience sur ce principe.
Favorisez la diversité.
Dans votre offre qui peut comporter
des produits pour chaque saison ou
chaque profil de vos clients, des activi-
tés différentes, et donc par incidences
dans vos revenus, dans les compé-
tences que vous allez rechercher chez
un associé ou un collaborateur, dans
vos publications avec des vidéos, ar-
ticles, podcasts et photos… La diversi-
té est synonyme de stabilité et de du-
rabilité pour votre activité. Ce principe
doit être aussi constamment présent
dans tous les choix que vous faites au
quotidien.

Planifiez du global au détail.

Commencez par vous intéresser au
design global de votre activité. Quel
est son sens ? A quelle problématique
répond-elle ? Pouvez-vous la résumer
en une phrase ?
Ensuite vous rentrerez petit à petit
dans l’observation de l’état des lieux,
puis à la création des systèmes et pro-
cess qui la composent, jusqu’aux dé-
tails qui seront, du coup, en cohérence
avec l’ensemble de votre processus
créatif de départ.

p.60
Chaque élément est placé
en relation avec les autres.
« Les besoins des uns sont le produit
des autres » est la phrase qui accom-
pagne souvent ce principe.
J’installe un poulailler pour mon ac-
tivité agricole et j’étudie ses besoins
(eau, nourriture comme les déchets
de légumes, chaleur, etc.) et ses pro-
duits (œufs, viande, fumier, chaleur,
les poules peuvent gratter le sol, etc.).
Je fais le même travail pour tous mes
autres éléments comme ma serre par
exemple : ses besoins sont la chaleur,
le soleil, du fumier pour les cultures,
un travail du sol, etc. Et ses produits
sont la chaleur, les légumes et leurs
déchets, etc. Imaginez donc si je
place mon poulailler dans ma serre.
Il est évident que les services ren-
dus par celui-ci vont soulager mon
travail et la dépense énergétique de
toute l’activité. Et imaginez mainte-
nant si je colle l’ensemble de ces ou-
vrages à mon bâtiment agricole, la
dépense en chauffage, par exemple,
risque fortement de diminuer ! Bref,
je pourrais ne pas m’arrêter !
Cette mentalité et cette recherche
vous devez la faire dans tous les
secteurs de votre activité et elle
vous sera d’une aide fantastique.
N’oubliez pas de changer d’échelle
dans l’application de ces principes.
J’aurais très bien pu prendre
l’exemple d’un spa, d’une activité
agro-touristique, d’une pratique de
soin, etc.

p.61
Commencez petit ou utilisez des
petits systèmes intensifs et des
solutions lentes.
Ce principe est aussi fondamental
bien-sûr. Il vous permettra d’éviter
les écueils du crédit et des difficultés
financières, ou du burn out et bien
d’autres problématiques. Commencer
le plus petit possible et dès que vous
avez contrôlé humainement cette
petite activité et dégagé un peu de
surplus financier pour vous étendre,
faites-le si vous en ressentez le be-
soin. C’est ainsi que vous vous res-
pecterez vraiment dans votre activité,
et vous vous dirigerez tranquillement
vers la réussite. Il est de toute manière
rare qu’elle arrive rapidement. Nous
sommes plutôt des tortues que des
lièvres. Commencer petit vous per-
mettra aussi de changer d’activité en
cas de mauvais résultats de celle-ci et
de vous recentrer sur une autre. Uti-
liser des solutions lentes, c’est utili-
ser aussi des solutions peu coûteuses
mais qui sont très souvent durables
donc économiques sur la durée…

Le problème est la solution, accep-

tez les feed-back et réagissez-y de
manière créative.

La principale qualité d’un entrepre-

neur est de savoir franchir des obs-
tacles et régler des problèmes. Pro-
blèmes qui n’existent pas vraiment
puisqu’ils peuvent très bien être assi-
milés comme des enseignements pour
avancer, des expériences qui rendent
plus efficace, et qui nous permettent
petit à petit de nous rapprocher de ce
que l’on considère comme le succès
pour notre entreprise. Les obstacles
sont donc constamment présents
et si nous les assimilons comme une
solution pour comprendre quelque
chose, pour apprendre sur une situa-
tion ou sur nous, tout devient beau-
coup plus fluide.

p.62
Tout travail est un besoin
que vous n’avez pas fait remplir
par votre système.
«  L’automatisation  » de votre entre-
prise est une clé ; elle doit être au
cœur de vos préoccupations. Vous
devez avoir comme but d’automati-
ser le plus de tâches que vous le pou-
vez. « Automatiser » n’est pas un mot
à prendre au pied de la lettre, il ne
s’agit pas obligatoirement de faire-
faire votre travail par des robots ! Mais
penser chaque tâche dans un dérou-
lement bien défini (process), tenter
d’enlever les superflus et gâchis éner-
gétiques dans celle-ci est essentiel.
Il sera alors beaucoup plus simple
de déléguer ces activités, ou de les
sous-traiter par diverses possibilités,
et donc de vous concentrer sur ce
qui est essentiel à terme pour vous :
travailler «  sur  » votre entreprise et
non « dans » votre entreprise.
p.63
Tout déchet est une ressource
non exploitée.
Il y a, encore une fois, plusieurs
échelles pour comprendre ce prin-
cipe. Tout d’abord l’étude de tous les
sortants de votre activité. Vous faites
de la bière à l’ortie par exemple, il
vous reste des résidus de filtration,
et bien pourquoi ne pas les transfor-
mer en amendements pour le sol, ou
en soupe et créer du coup un autre
produit avec vos déchets. Ne pas
produire de déchets est un abso-
lu mais c’est un état d’esprit qui doit
être présent dans votre mentalité
d’Écopreneur. Certains maraîchers
jettent énormément de légumes, je
le constate parfois, pourquoi ne pas
entamer un partenariat avec une per-
sonne qui transforme ces légumes
peu vendeurs, en une autre récolte…
Je crois que vous m’aurez compris.
A une autre échelle, notre système
actuel de consommation, produit
énormément de déchets et ils sont
souvent une manne d’opportunité,
pour créer votre entreprise, comme
le grand marché des matériaux de
déconstruction, du carton, etc.
Ils peuvent aussi vous fournir en élé-
ments nécessaires à la bonne marche
de celle-ci, je pense aux matériels de
deuxième main, à la récup, à limiter le
gaspillage, etc.
Testez
et communiquez
ce que vous faites
«  La magie d’internet, des réseaux
sociaux et du blogging. Lancez vous :
installez votre blog, criez qui vous
êtes et mettez votre machine en
route… »
Dans un monde comme le nôtre, la
communication de votre activité va
être d’une importance capitale et
aussi importante que votre savoir et
savoir-faire... Aujourd’hui c’est un peu
« communiquez ou disparaissez »...
Il va vous falloir trouver votre audi-
toire, vous faire connaître, communi-
quer sur vos produits et les vendre...
Et pour cela un outil est formidable
et c’est celui que j’ai toujours utilisé
pour réunir une communauté de
plus de 60000 personnes aujourd’hui
(à l’heure où vous lisez ce message
c’est peut être le double !), et des
milliers de clients tant locaux qu’in-
ternationaux : c’est le blogging.
Cerise sur le gâteau  : au-delà de
l’efficacité du blogging pour les
points cités précédemment, il per-
met de travailler de n’importe quel
endroit du monde, de générer des
revenus, même quand vous dormez,
et de toucher des gens partout...
c’est un outil fantastique !
p.64
Même si l’art de bloguer demande
une formation, il y a des incontour-
nables et des bases que vous pouvez
mettre en place dès maintenant pour
commencer sur la bonne voie, par
exemple :

Sortez des
starting-blocks
et DEMARREZ
Puisqu’on se lance dans la course,
pas besoin ici de faire de longues
phrases, je résumerais ma stratégie
en plusieurs points fondamentaux
pour réussir :

Créez un petit cadeau

Créer un blog sur
wordpress
La meilleure plateforme du moment
pour le faire. Ne vous embêtez pas
avec un site internet classique.
C’est très facile à créer,
à maintenir, le top…
http: //www.infowebmaster.f r/tu-
toriel/creer-site-wordpress
Comme celui que vous lisez (là
c’est plutôt un gros cadeau car il y a
beaucoup de boulot derrière), pour
encourager les gens à s’inscrire à
votre newsletter et à ne pas quitter
votre blog sans vous avoir laissé au
moins leur email. N’oubliez pas que
certaines personnes ne viendront
qu’une fois sur votre blog, il faut que
vous puissiez garder une trace d’eux
si possible... Pour cela un «  auto-ré-
pondeur » sera indispensable.

p.65
 Alimentez votre blog
Créez vos réseaux sociaux
Avec des contenus de haute qualité
pour créer votre communauté, que Facebook, YouTube, LinkedIn, etc.
ce soit par le biais d’articles, Vous les choisirez en rapport avec
de vidéos et de posts sur les votre activité.
réseaux sociaux.

Construisez vos produits

avec votre communauté
Proposez vos produits physiques ou numériques en ligne.
Avec tout d’abord un grand conseil de ma part : commencez d’abord si vous le
pouvez par des produits ou services dématérialisés. Si vous n’avez pas le choix
et avez choisi la commercialisation de produits « physiques », liez à votre activité
un service de conseils ou de formations en présentiel ou en ligne, cela vous fa-
cilitera grandement la tâche et n’oubliez pas que beaucoup de gens cherchent à
apprendre comment vous faites les choses !

http://www.infowebmaster.fr/tutoriel/creer-site-wordpress

p.66
Boostez votre
activité, passez en
mode vitesse de
croisière et prenez
le leadership
Quand vous en êtes à ce stade on
peut dire que le gros du boulot est
fait, vous avez créé votre activité ré-
génératrice, vous aidez des gens ou la
planète à aller mieux, et vivez de votre
activité. Il ne reste plus que quelques
grandes étapes à parcourir… Facile à
dire ! N’oubliez pas que tout cela prend
du temps, mais que c’est tout à fait à
votre portée.
Développez votre activité par la
publicité numérique et l’affiliation
de vos produits auprès d’autres blo-
gueurs ou sites internet... Diversifiez
vous... Communiquez aussi sur leurs
produits.
Travaillez la gestion de votre entre-
prise, ses process, votre organisation.
Déléguez.
Réduisez votre temps de travail pour
ne vous contenter que de l’essentiel
et ce qu’il vous plaît de faire.

p.67
Quoi vendre
pour assurer
votre revenu ?
Qu’est ce que je vais vendre ? Me di-
rez-vous... De mon côté, j’ai une large
préférence pour les produits d’infor-
mation, la formation en ligne, qui se
développe énormément et dont les
gens sont friands pour développer
leurs compétences dans de multiples
domaines. Mais bien-sûr, les produits
physiques sont tout aussi intéres-
sants, ils nécessitent simplement un
peu plus d’organisation, de mainte-
nance et de présence pour rejoindre
vos clients. Néanmoins, pour les deux
types de produits, de nombreuses
tâches peuvent être automatisées et
si vous respectez les grandes lignes
de ce livre et la méthode que je vous
propose, tout cela ne demandera que
peu de travail dans la journée une fois
lancé, ce qui vous libèrera du temps
pour d’autres activités qui vous pas-
sionnent.

p.68
 La suite ?

Démultiplier
et accélérer ses résul-
tats. Utiliser tous les
leviers possibles pour
le changement.

p.69
Partager
ses surplus :
l’investissement
durable et
régénératif
Ces investissements visent donc des
entreprises et des initiatives éthiques,
des initiatives foncières, ou des place-
ments régénératifs.
L’idée est donc que l’investisseur ac-
cepte de perdre quelques points de
rentabilité pour placer son argent
dans une réelle démarche de durabili-
té. Parfois même, ces investissements
sont aussi rentables que les autres.
Je vous propose donc dans le blog
Écopreneur d’étudier ensemble des
possibilités d’investissements régé-
nératifs dans les nouvelles pratiques
agricoles, les entreprises régénéra-
trices au niveau environnemental ou
social, ainsi que d’autres types de pla-
cements.
L’idée dans ce livre n’étant pas de trai-
ter cette thématique, on se retrouvera
très bientôt pour les premières pistes
d’investissement sur le blog et pour un
prochain livre sur le sujet.

Dans un contexte financier assez ca-

tastrophique, on en a eu la preuve
en 2008 (et on l’aura de nouveau très
bientôt !), l’investisseur ou l’épargnant
classique, comme vous et moi, peut
être complètement perdu pour pro-
téger les économies de son travail ou
nous pouvons les placer dans des ini-
tiatives saines qui aident les autres.

Nous sommes tous au courant des

dettes colossales des états et la si-
tuation très fragilisée de nombreuses
banques et établissements financiers.

Tout ceci fait que notre argent n’est en

sûreté nulle part. De plus, la majorité
des produits financiers souvent quali-
fiés de toxiques, ne servent en rien la
société et n’ont pour but que de faire
du profit sans aucune conscience.
De nombreuses personnes sont au-
jourd’hui en recherche de nouveaux
investissements sûrs et à réelle valeur
ajoutée pour la société et pour nos
enfants, y compris s’il faut y laisser un
peu de rentabilité au passage.

p.70
Un dernier point
important et le plus
important !
Bravo vous avez terminé ce livre !

Ce qui vous distingue des 95% qui

se sont arrêtés avant. Si vous êtes
arrivé jusque-là, c’est que vous avez
certainement une motivation en bé-
ton pour votre projet futur et vous
avez donc certainement la mentalité
d’un Écopreneur.

Vous allez retrouver dans cette sec-

tion le conseil le plus important de
toute ma carrière pour réussir, et de la
vôtre à venir certainement :

Investissez en vous !

Vous former sera la voie royale pour

accélérer votre développement, limi-
ter vos erreurs, booster votre réussite
et assurer la bonne gestion de votre
entreprise.

J’ai dépensé des sommes très impor-

tantes en formation. Je me suis amu-
sé à faire le calcul récemment et je
suis arrivé aux alentours de 50 000
euros de formations payantes, je ne
compte pas la formation informelle
que je fais au quotidien. Et bien sa-
chez que je ne regrette absolument
pas ces dépenses : elles ont été d’une
importance capitale dans ma vie, dans
ma réussite personnelle comme pro-
fessionnelle. Je me suis formé dans
ma thématique bien-sûr, ce qui m’a
permis d’avoir un des meilleurs ni-
veau d’expertise dans mon domaine
en francophonie, mais aussi dans le
développement personnel, élément
incontournable d’une vie équilibrée,
harmonieuse et saine.

p.71
Puis, j’ai développé des compé-
tences dans la gestion d’entreprise,
car il est très compliqué dans nos
pays de démêler «  l’incroyable bor-
del  » des différentes opérations à
réaliser quand on est chef d’entre-
prise.
Néanmoins, une fois que l’on « sait »,
tout paraît beaucoup plus simple...
Et enf in je me suis formé en com-
munication et techniques internet,
incontournables aujourd’hui.
Vous me croirez ou non, toutes
ces formations ont été rentabili-
sées dans les semaines qui ont sui-
vie mon investissement, tant elles
m’ont permis de progresser à grands
pas et d’obtenir le résultat que j’ai
aujourd’hui : celui d’avoir plusieurs
entreprises régénératrices, viables
économiquement et qui grâce à in-
ternet, me permettent de travailler
partout et conserver du temps libre
pour mes passions. Certaines étant
même bénéf iciaires et me permet-
tant maintenant de redistribuer mes
surplus, d’aider les autres et d’inves-
tir dans des activités régénératrices
des humains et de la planète.

Le cycle vertueux est en marche et je

m’en réjouis chaque jour !

p.72
Je vous encourage vivement à res-
sentir le bonheur que cela peut faire
que d’être un véritable accélérateur
de changement pour votre monde
tout en vous épanouissant dans votre
activité.

Vous vous posez sûrement la question

à ce stade de comment aller plus loin ?

Comment mettre tous les atouts de

votre côté pour réussir ?

Comment être coaché par des per-

sonnes expérimentées, qui ont fait les
erreurs avant vous et qui vont vous
donner tous les outils pour réussir et
dans un laps de temps le plus court
possible ?

Peut-être que vous vous dites :

Existe-t-il une formation qui réunit

toutes ces étapes à franchir ?

Où pourrais-je trouver un réel fil

conducteur pour créer puis dévelop-
per mon activité ?

Où pourrais-je tout avoir au même

endroit et être accompagné par des
gens qui en ont déjà fait l’expérience ?

Je l’ai cherchée et je ne l’ai pas

trouvée moi-même…

p.73
 Alors je l’ai créée et certains d’entre
vous pourront y accéder.

Cette formation dont j’aurais rêvé il

y a quelques années, je l’ai prépa-
rée pour vous af in d’accélérer votre
transition et vous accompagner
vers la réussite ou l’amélioration de
votre activité, et puis, bien-sûr, af in
de vous éviter les nombreuses er-
reurs que j’ai pu faire.

Pourquoi, plus haut, j’ai mentionné

que « certains » d’entre vous auront
accès à la formation ?
Parce que je souhaite conserver une
qualité de travail et d’écoute dans
ma vie professionnelle tout d’abord,
et ensuite, parce que j’ai choisi un
style de vie où je prends soin de
moi, en bon Écopreneur que je suis !

Cette formation ouvrira donc ces

portes plusieurs fois par an, afin de
vous faire attendre le moins possible…

En attendant, fidèle à mon éthique et à ma ma-

Vous pouvez d’ores et nière de travailler, je vous distribuerai de nom-
déjà vous pré-inscrire sur breux contenus gratuits ici :
la liste d’attente de la
prochaine formation en
cliquant ci-dessous. Site web Facebook Instagram

Youtube LinkedIn
ACCÉDER À LA FORMATION
Abonnez-vous à tous nos réseaux car les contenus
sont différents et adaptés à chaque plateforme,
vous apprendrez cela dans la formation.
p.74
 Vous pourrez donc en apprendre
déjà énormément par ces biais et il
est possible que cela suffise à inspi-
rer une majorité d’entre vous, ce que
je vous souhaite, formation ou non…

Dans le même registre, n’hésitez pas

à partager ce livre autant que vous
le pouvez en distribuant le lien aux
personnes que vous pourriez penser
intéressées par ce sujet…

Au plaisir de vous revoir, je vous sou-

haite à tous de beaux projets pour
régénérer la planète, les humains,
retrouver un réel sens à votre vie et
aider les autres à le faire.

p.75