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« ÉVÉNEMENT COSMIQUE ».
JAN PATOčKA ET L’EXPÉRIENCE DU FRONT
© Presses Universitaires de France | Téléchargé le 09/07/2022 sur www.cairn.info par Jean Vioulac (IP: 90.44.220.114)
l’histoire, intitulé « Les guerres du XXe siècle et le XXe siècle comme
guerre », Jan Patočka se propose d’élucider la charge de sens conte-
nue dans ce qu’il tient pour « l’événement décisif du XXe siècle »
(EH, p. 159), la première guerre mondiale. La lecture qu’il engage
ne s’attache pas à l’explicitation des circonstances immédiates ou du
déroulement effectif de la guerre, mais est commandée par le projet
de restituer sa portée « symptomatique », sa dimension « époquale »
et de l’inscrire ainsi dans ce qu’il appelle une « histoire des pro-
fondeurs ». À cet effet, il importe de relever le caractère paradigma-
tique des expériences que la guerre a occasionnées, expériences qui
seules – c’est une des thèses maîtresses de l’ouvrage – peuvent nous
guider sur la voie d’une durable « sortie de la guerre2». Confirmation
éclatante du régime de sens qui domine encore notre présent, la
Grande Guerre s’avère également, saisie rétrospectivement, être le
lieu d’une « conversion colossale, d’un metanoein sans précédent »
(EH, p. 102), à même de miner les bases du système qui a conduit
à la guerre. Ressaisie selon ces lignes, elle apporte un témoignage
non seulement pour ce que la modernité a été, mais également pour
ce qu’elle a encore à être ; elle met au jour non seulement les lignes
de force de notre présent mais tout autant le levier à même de les
subvertir.
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Trois ordres de raisons semblent motiver ce privilège. En premier
lieu, la Grande Guerre lui apparaît comme un événement au sens
fort, c’est-à-dire comme un phénomène qui affecte un champ sans
pouvoir être déduit à partir de linéaments préalables de ce champ,
un phénomène qui excède le régime de sens au sein duquel il sur-
git. Comme telle, la Grande Guerre s’avère rétive à toute tentative
de la saisir à partir de ce qui la précède, de ce que Patočka appelle
« les idées du XIXe siècle » (EH, p. 154). Ensuite, la Grande Guerre
possède une signification historiale, dans la mesure où elle porte
au grand jour l’articulation souterraine d’une époque. Enfin, et c’est
sans doute le point le plus énigmatique, la Grande Guerre revêt une
portée cosmique, elle laisse apparaître les germes d’un revirement
à l’échelle du monde, car « portée par les hommes, [sa] portée va
au-delà de l’humanité – événement en quelque sorte cosmique »
(EH, p. 153).
Afin de reconstituer la trame théorique à l’intérieur de laquelle
Patočka insère ses analyses, nous chercherons en premier lieu à
faire apparaître la manière particulière dont il a assumé et infléchi
la perspective historiale de Heidegger et en particulier sa caracté-
risation de la technique comme figure contemporaine dominante de
l’être. Ensuite, nous examinerons la place que Patočka ménage, dans
ses réflexions, aux récits de guerre d’Ernst Jünger et de Teilhard de
Chardin – auteurs dont le témoignage atteste que l’expérience du front
recèle, malgré sa frayeur, une « positivité profonde et mystérieuse »
(EH, p. 161). Enfin, nous interrogerons la signification accordée à
l’épreuve du sacrifice, qui lui apparaît comme ce qui fissure le monde
clos de la technique et qui, grâce à ce potentiel de bouleversement,
recèle une portée « cosmique ».
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philosophie de l’histoire. Pourtant la phénoménologie qu’il a ici en
vue se rapproche davantage de ce qu’on pourrait appeler une « sis-
mographie historiale4 », car les expériences analysées sont promues
au rang de révélateurs des tensions et des mouvements souterrains
et sont choisies en vertu de leur capacité à faire voir ces revers de
l’histoire. Les seuls phénomènes sur lesquels il s’attarde sont ceux
qui sont situés « aux carrefours » de l’histoire, qui marquent des
ruptures ou annoncent des mutations, qui « témoigne[nt] d’un revi-
rement dans le mode d’apparition de l’étant » (SET, p. 314). Une
telle posture théorique n’est pas dépourvue de risques, au premier
rang desquels celui d’une démarche purement spéculative. Pourtant,
l’envergure et l’ambition de ce projet, qui aspire à proposer une
cartographie des possibilités propres à toute une époque, rendent
inévitable l’adoption de cet angle d’attaque, à la fois audacieux et
précaire. Si les exigences strictes d’une discipline descriptive ne sau-
raient ici être entièrement satisfaites, c’est parce que la tâche qu’il
assigne à sa démarche n’est pas tant de décrire ce qui est manifeste
que de figurer ce qui est sur le point d’apparaître, en faisant voir
que certaines expériences sont lourdes d’un avenir, qu’au-delà de
leur sens premier elles recèlent aussi un sens « transitionnel », que
leur surgissement est contemporain de la montée en puissance d’un
nouveau visage du monde.
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la raison, la nation, le progrès –, en réduisant leurs autels en
poussière, en faisant apparaître qu’aucune ne reste indemne lorsque
son étendard est brandi sur le front, la guerre permet également de
porter au grand jour les mécanismes secrets qui les ont forgés. La
rupture ainsi induite prend l’allure d’un approfondissement. Pour
saisir la signification de la Grande Guerre dans toute son ampleur
il est nécessaire de l’inscrire dans une trame historiale plus vaste,
afin d’y reconnaître le lieu où s’accomplit « la victoire définitive
de la conception de l’étant née au XVIIe siècle avec l’émergence
des sciences mécaniques de la nature » (EH, p. 159). Envisagée
sous cet angle, la première conflagration mondiale apparaît comme
l’aboutissement du projet de domination du monde né à l’aube des
temps modernes, la réalisation du rêve de transformer tout savoir en
pouvoir, « la suppression de toutes les “conventions” susceptibles
de s’opposer à cette libération de forces – une transmutation de
toutes les valeurs sous le signe de la force » (EH, pp. 159-160).
Livré sans réserve à l’arbitraire et aux ravages de la force, le monde
perd sa consistance propre et devient un vaste théâtre d’opérations,
le terrain sur lequel s’entrechoquent les projets de sens issus de la
volonté de domination. La transformation du monde en une scène
d’affrontement s’avère être le ressort intime, la tendance qui déter-
mine de manière souterraine le développement de la modernité :
« l’idée générale qui sous-tend la première guerre mondiale, c’est
une conviction en gestation depuis longtemps : l’idée du monde et
des choses comme dépourvus de tout sens positif, objectif, l’idée
de l’homme comme libre de réaliser un tel sens par la force, par
la puissance » (EH, p. 155).
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comme réservoir d’énergies peut se substituer au rapport à l’être,
Patočka se situe résolument dans le sillage de Heidegger. En effet,
dans la première partie des années 1970 – au moment même où il
rédigeait ses Essais hérétiques – Patočka s’est penché à de nombreuses
reprises sur la thématisation heideggérienne de la technique, afin de
faire ressortir son pouvoir d’éclaircissement et ses limites5. Pourtant,
cette conception n’est pas assumée de manière immédiate : elle est
reconduite à sa source, c’est-à-dire à la conception jüngerienne de la
« mobilisation totale » et, partant, elle est retranscrite comme « règne
de la Force », terme auquel Patočka attribue, tout au long des Essais
hérétiques, une majuscule. Les considérables déplacements de sens
qui accompagnent l’appropriation par Patočka de la compréhension
heideggérienne de la technique deviennent visibles dès que l’on met
en regard la manière dont les deux philosophes envisagent le dépas-
sement du règne de la technique.
Patočka reprend à son compte l’orientation générale des dévelop-
pements que Heidegger consacre à la technique et adhère à leur
principe organisateur, selon lequel l’essence de la technique trace
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le danger/ Croît également ce qui sauve », Heidegger soutient que
« l’essence même de la technique abrite la croissance de ce qui sauve
(das Rettende)6 ». Or, de quelle manière le « salut » peut-il advenir
à partir du « plus haut danger » ? Si ce qui est redoutable dans la
technique, ce n’est nullement, comme le veut une critique naïve, que
« l’homme devient l’esclave des machines », mais qu’un certain type
de compréhension, qui nivelle toutes les différences entre les étants,
tend à s’imposer, il s’ensuit que le « salut » doit à son tour être
envisagé selon ces coordonnées. Heidegger indique deux voies selon
lesquelles ce basculement peut se produire. En premier lieu, il faut
reconnaître que « l’essence de la technique est ambiguë en un sens
élevé » (GA 7, p. 34 ; trad. fr., p. 44) : en démettant l’homme de
la position centrale qu’il occupait au sein de l’étant, en le réduisant
à une simple « ressource », à un « fonds » utilisable, la technique
dénie à l’homme toute prétention d’autoconstitution, met à défaut sa
prétention d’être sa propre source. Cette radicale dépossession de soi
apparaît comme une occasion pour l’homme de reconnaître qu’il n’a
pas d’« essence », qu’il est entièrement livré à l’ouverture de l’être, de
sorte qu’à travers sa captation dans le dispositif technique « devient
visible la plus intime et indestructible appartenance de l’homme à ce
qui lui est accordé » (id.).
Le deuxième chemin, que Heidegger emprunte dans les dernières
pages de sa conférence sur la technique, consiste à faire appel à un
« dévoilement plus initialement accordé » (GA 7, p. 35 ; trad. fr.,
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de dévoilement. Ce geste théorique, qui consiste à mettre en avant
la nécessité d’une résurgence d’un sens poïétique de la technique,
n’est-il pas une manière de contourner le danger, de chercher refuge
dans un « autrefois » où la furie de la « pro-vocation » n’avait pas
encore dévasté la terre ? Dans le commentaire qu’il donne de ce pas-
sage (SET, p. 283), Patočka conteste la radicalité de cette solution
et sa fidélité à l’égard de la logique hölderlinienne de la superpo-
sition du péril extrême et du surgissement de « ce qui sauve ».
La domination de la technique ne saurait être battue en brèche à
travers un mouvement de rétrocession. Pour cerner le champ d’où
peut advenir « ce qui sauve », il faut plutôt se pencher sur le
domaine où la technique est déchaînée, où elle atteint sa manifes-
tation paroxystique, où sa domination n’est pas seulement totale
mais également dévastatrice.
À cet égard, la retranscription, opérée par Patočka, de la déter-
mination heideggérienne de la technique comme régime universel de
la Force s’avère décisive. En caractérisant la Force comme le vec-
teur de toutes les transformations que le monde subit à l’époque de
la technique, il indique également que le seul horizon vers lequel
celle-ci peut se déployer est celui d’une intensification constante de
soi. En effet, si, d’un côté, la Force détermine le cadre au sein duquel
l’étant se montre – pour autant qu’il est réductible au rendement
qu’il peut offrir, à l’énergie qu’il peut déployer ou emmagasiner –
et, d’un autre côté, si la Force ne peut se développer qu’au sein
d’un rapport, Patočka peut affirmer que « le moyen le plus efficace
de l’accroissement de la puissance [est] l’opposition, la scission, le
conflit. Dans le conflit, il devient tout particulièrement évident que
l’homme comme tel ne domine pas ce processus, mais y est impliqué
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« mobilisation totale » constitutive de la technique, la guerre apparaît
également comme le lieu où un metanoein peut advenir. C’est au sein
de la guerre, dans les expériences qu’elle occasionne, qu’il faut saisir
l’irruption du das Rettende : surmonter le rapport au Gestell ne peut
pas s’effectuer « par l’attente d’un Gunst des Seins qui se manifesterait
dans l’art et serait comme une grâce d’en haut, mais en engageant
directement un combat avec le Gestell, en montrant dans cette lutte,
que sa puissance n’est pas absolue » (SET, p. 284). À l’encontre
de l’attentisme heideggérien pour lequel le dépassement du règne
de la technique ne saurait être provoqué, mais seulement préparé,
Patočka envisage une démarche active, une « solution conflictuelle
du conflit » (SET, p. 298). Ébranler le socle sur lequel se tiennent
tous les projets de « mobilisation totale » exige d’engager activement
une confrontation avec ces forces, de ne pas hésiter à « entre[r] en
conflit avec la concentration du pouvoir qui a constitué jusqu’à présent
la substance de la vie humaine » (SET, p. 286) et d’ouvrir ainsi un
« front » contre le nivellement propre à la compréhension technique
de l’être. La thèse radicale avancée par Patočka est que les expé-
riences que la première guerre mondiale a occasionnées possèdent
une signification exemplaire pour ce combat contre les puissances qui
organisent la « mobilisation générale ». L’expérience (réelle) du front
se voit ainsi érigée en modèle pour toute tentative de s’installer sur
le front de contestation contre le régime de sens régnant, pour tout
effort d’occuper cette frontière entre le monde entièrement soumis
aux décrets de la mobilisation et celui, encore retenu, qui est sur le
point de naître. C’est dans l’espace de jeu entre ces deux sens du
front – théâtre du combat et lieu de la contestation – que se situent
les éclaircissements sur la Grande Guerre proposés par Patočka.
L’expérience du front
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qu’il [conduit] à un changement fondamental de l’existence humaine »
(EH, p. 161). Le sens de cette métamorphose ne s’épuise pas dans la
découverte de l’horreur, dans un mutisme qui serait la contrepartie
du caractère écrasant de l’épreuve que les combattants traversent. Si
l’absurdité, le non-sens constitue une dimension inéludable de cette
expérience, il demeure que « le sentiment puissant d’une plénitude
de sens, difficile à formuler, finit par s’emparer de l’homme du front »
(id.). Jünger et Teilhard de Chardin décrivent cette situation dans des
termes non équivoques. Ainsi, Jünger note que
Lorsque la guerre éleva sa torche rouge par-dessus les gris murs des villes,
chacun se sentit arraché à la chaîne des jours […]. Le nerf de la vie, jus-
qu’alors isolé et capitonné par toutes les sauvegardes que pouvait offrir le
collectif est soudain exposé à nu8.
8. Ernst Jünger, Der Kampf als inneres Erlebnis, in Ernst Jünger, Werke, t. V,
Stuttgart, Klett-Cotta, 1960-1965, p. 38 ; trad. fr. par F. Poncet, Paris, Bourgois,
1997, pp. 67-68.
9. Pierre Teilhard de Chardin, Ecrits du temps de la guerre, 1916-1919, Paris,
Seuil, 1965, p. 229.
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même le pouvoir de conférer un sens » (EH, p. 154).
Ces passages peuvent sans doute être rangés parmi ceux que
Ricœur qualifiait d’« étranges et à bien des égards effrayants »11.
Pourtant, les exigences paradoxales qui sont formulées – ressaisir la
guerre selon sa dimension nocturne et admettre qu’elle est source
de sens – deviennent intelligibles dès lors qu’on les resitue dans le
mouvement d’ensemble de la pensée de Patočka. En effet, lorsqu’elle
est envisagée dans l’optique de la paix et du jour, la guerre est entiè-
rement régie par le sens que lui prêtent ceux qui l’engendrent : elle
peut seulement apporter une confirmation ou un démenti aux objectifs
auparavant fixés. Que quelque chose d’entièrement nouveau est à
même d’éclater au sein de la guerre, que l’être de la guerre excède
tout projet de guerre – ceci représente la limite constitutive de
tous ces éclaircissements. Le renversement d’optique proposé par
Patočka exige de se situer au milieu même de la guerre et de l’envi-
sager non pas à partir de ce qui se décide dans les chancelleries ou
de ce qui se proclame dans les communiqués officiels, mais à partir
de ce qui s’éprouve sur le front. Car le front – auquel le passage
cité renvoie à travers les tournures métaphoriques de la nuit et des
ténèbres – est non seulement le lieu où se scelle le sort de la guerre,
mais plus encore le champ où surgit sa vérité propre.
L’épreuve que l’homme du front est contraint de traverser est
celle d’une confrontation imminente avec sa mortalité, avec son
propre pouvoir-mourir. On fait la guerre pour la vie – afin de réaliser
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puissance : « Les motifs diurnes qui ont suscité la volonté de guerre
se consument dans le brasier du front, là où l’expérience du front est
assez profonde pour ne pas succomber derechef aux forces du jour »
(EH, p. 166). Ainsi, dans sa dimension négative, l’expérience du front
conduit à récuser tous les régimes de sens dont s’est alimentée la
volonté de guerre et dont le principe fondamental réside en ceci que
la vie de quelqu’un peut être intégrée dans un processus d’échange,
qu’elle peut être convertie en autre chose. Alors même qu’elle est
investie d’une signification plus vaste – même lorsqu’on en fait un
sacrifice pour la nation –, la mort reste mort de chacun : à ce fait
répugne toute inscription dépersonnalisante.
Afin de restituer sa position avec davantage de netteté, il convient de
s’arrêter sur cette formule au premier abord déconcertante de « forces
du jour », à travers laquelle Patočka cherche à donner une détermi-
nation plus concrète à la manière selon laquelle s’exerce la domination
de la technique. En effet, pour lui, « ce sont les forces du jour qui
pendant quatre ans envoient des millions d’hommes dans la géhenne
du feu, et le front est le lieu qui pendant quatre ans concentre toute
l’activité de l’ère industrielle » (EH, p. 160). Les « forces du jour »
désignent de manière condensée ces figures ou plutôt ces simulacres
de l’appartenance, ces domaines d’inclusion (l’identité ethnique, la
famille, la nation, l’idiome propre, le bien-être des générations futures
ou le progrès) qui font de la vie individuelle une valeur d’échange à
même d’être versée sur le compte d’une supra-entité. L’enrôlement de
l’individu au service de ces puissants impersonnels – qui, au prétexte
de fournir un cadre englobant, une signification plus vaste, lui ôtent
toute signification autonome – conduit à sa transformation en un simple
quanta de force, en un rouage d’un mécanisme qui l’excède. Portées
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