Vous êtes sur la page 1sur 1

' Formation, fiche métier,"

salon

%• Spécialités • Diplômes • Filières • Alternance /&A

$ FORMATIONS SPÉCIALITÉS FONCTION PUBLIQUE


TOUT SAVOIR SUR LES ÉPREUVES DE CONCOURS ET COMMENT S’Y
PRÉPARER

R ésumé de texte : la méthode pour


le jour J
Modifié le 02/03/2022 | Publié le 23/04/2009

Quelle méthodologie suivre pour réussir l’épreuve de


résumé de texte ? Faut-il faire une introduction,
conclusion ? Quels sont les critères de notation ? Nous
vous répondons point par point.

Découvrir les formations et leurs établissements


!

Questions des candidats


Faut-il reproduire le titre du sujet ?
Cette question provoque des controverses. Certains
professeurs soutiennent qu’il ne faut pas utiliser de titre
dans l’épreuve de résumé de texte.
Par souci de clarté, et en nous référant à notre expérience
administrative, nous croyons préférable de donner un
titre à chaque texte.
Mais il faudra évidemment veiller à éviter tout double
emploi entre le titre et le paragraphe introductif.

Si le texte lui-même comporte un titre bref, le plus simple


est de le répéter. C’est d’autant plus avantageux que cela
vous évite de faire une phrase ; vous pouvez ainsi traduire
une en utilisant le minimum de mots. Si le titre est très
long (c’est le cas de beaucoup de textes réglementaires),
vous avez intérêt à le résumer. Attention toutefois : pour
certains textes juridiques, il faudra reproduire
intégralement l’intitulé (même s’il consomme beaucoup
de mots).
S’il n’en comporte pas, vous pouvez en imaginer un. Cela
peut être un titre très bref, auquel vous ferez figurer au
besoin un sous-titre explicatif.

Remarque : n’oubliez pas de décompter le nombre de


mots du titre. Les candidats qui e!ectuent le décompte
seulement pour le corps de leur texte, en négligeant le
titre, risquent de se trouver en dépassement. Les jurys
sont vigilants à cet égard.

Faut-il rédiger une introduction ?


Quelle que soit la nature du texte à résumer, la réponse
est fermement positive. Comme dans une dissertation
générale, il vous faut poser le sujet, c’est-à-dire définir le
problème traité, et présenter un fil directeur (annonce du
plan des développements).
Une exception toutefois : le cas des résumés très brefs
(100 à 200 ou 250 mots). L’introduction et l’annonce du
plan consommeraient alors trop de mots. Attention donc
à bien opérer des choix stratégiques avec discernement.

Faut-il rédiger une conclusion ?


La réponse est, en principe, positive, mais doit être
nuancée. C’est pourquoi il semble préférable de définir
d’abord ce que la conclusion ne doit pas être. Il s’agit de
constatations très simples, qui doivent bien s’imposer à
votre esprit :
• la conclusion ne doit pas être une répétition de
l’introduction, ni une redite de certains éléments des
développements ;
• la conclusion ne doit pas être un « résumé du résumé » ;
• la conclusion ne doit pas être la reproduction in extenso
de la conclusion du texte lorsque celui-ci en comporte
une ;
• la conclusion ne doit pas être un apport extérieur au
texte.

Nous vous rappelons que c’est une faute grave, dans cette
épreuve, que de porter un jugement personnel sur le
texte (à la di!érence des épreuves de dissertation ou de
commentaire de texte). Toute dérive risque d’entraîner
une note éliminatoire.

Mieux vaut ne pas conclure que de rédiger un dernier


paragraphe inutile ou parasitaire, qui « consommerait »
des mots sans rien ajouter à votre résumé.
La nécessité d’une conclusion n’est d’ailleurs pas absolue.
Si le texte lui-même n’en comporte pas, il ne semble pas
indispensable d’en improviser une. Votre résumé se
su!ira à lui-même.

La conclusion pourra s’imposer naturellement en


fonction du fil directeur du texte, notamment si elle
apporte une réponse finale à une question posée dans
l’introduction et analysée au cours des développements
de l’auteur.
Dans un texte administratif, la conclusion peut déboucher
sur des propositions d’action, avec un calendrier.
Dans un rapport, une étude, une allocution, la conclusion
peut ouvrir des perspectives sur des problèmes connexes
ou plus généraux ou encore, selon une formule classique,
« élargir le cadre de la pensée ».

Conseil pratique : vous avez intérêt à rédiger votre


conclusion dès le début, en même temps que votre
introduction. C’est une garantie de cohérence interne.
C’est aussi une mesure de sécurité pour bien « cadrer »
quantitativement votre résumé, et ne pas risquer de
dépasser le nombre maximum de mots autorisés.

Schéma de travail
Travail préparatoire
Analyse du texte et lecture très attentive, e!ectuée
paragraphe par paragraphe.
Relever les idées en soulignant les mots clés.
Encadrer les idées fondamentales ou générales, souligner
de deux traits les idées secondaires, souligner d’un trait
(selon l’importance) les énumérations, les exemples.
Noter avec soin les articulations logiques : la thèse, les
arguments et la progression de la pensée, les exemples
ou simples illustrations.

Phase intermédiaire
Deux approches possibles pour une première rédaction : •
partir d’une analyse détaillée :
400 ou 500 mots et condenser le texte jusqu’à 200 mots ; •
partir d’une synthèse des idées fondamentales :
50 à 100 mots, insérer les idées principales et faire un
choix parmi les idées secondaires jusqu’à 200 mots.

Premier projet
Rédiger au brouillon de façon très aérée, de préférence en
prenant une page pour chaque paragraphe

Double vérification
Par rapport au texte de base
• N’ai-je rien oublié d’important ?
• N’ai-je rien déformé ou ajouté ?

Sur le texte même de votre résumé


• Le fond : est-il cohérent et compréhensible ?
• La forme : est-elle claire et bien rédigée ?

Recopier au propre

Soigner l’écriture et la présentation et relire plutôt deux


fois qu’une.

Indications relatives à la notation


Le résumé de texte est, dans son principe même, une
épreuve parfaitement objective. Dans la mesure où les
candidats en auraient bien assimilé les règles
essentielles, et traiteraient convenablement le texte
proposé, ils devraient tous arriver, sinon au même
résultat à un mot près, du moins à la même note.
Or, l’échelle des notes attribuées par les jurys est très
ouverte. Quelle peut en être la raison ?
Si les jurys peuvent généralement établir des barèmes de
notation très stricts, les di!érences de notes viennent
tout simplement des défauts des copies.

Des barèmes de notation stricts


Les jurys retiennent généralement la technique des
« idées-forces » ou celle des « mots clés ». Ces deux
techniques sont d’ailleurs très largement équivalentes :
• le jury relève les idées essentielles du texte, et il
attribue, par exemple, un point pour chaque idée
convenablement reprise dans la copie (système
commode quand le texte comporte une quinzaine, ou
même de douze à vingt idées essentielles, ce sera alors la
première base de notation ; si le texte comporte trente ou
quarante idées, le jury pourra diviser par deux pour
obtenir une base de notation sur 20) ;
• le jury relève les mots clés du texte, et décompte ceux
qu’il retrouve dans la copie. Par exemple, si le texte
comporte cinquante à soixante mots clés, le jury
comptera le total de ceux qui sont repris dans la copie, et
il divisera ce chi!re par trois pour obtenir une base de
notation sur 20 ;
• le jury accorde toujours de l’importance à la
présentation matérielle. Il peut, par exemple, accorder
une bonification d’un point aux copies particulièrement
bien présentées, et pénaliser d’un ou plusieurs points les
copies négligées. La bonne présentation est
indispensable à l’e!icacité des travaux des
fonctionnaires, et même au bon fonctionnement des
services. Sur un plan plus élevé, elle est aussi, tout
simplement, une forme de respect d’autrui. Il est donc
normal que le jury y attache de l’importance. Les
exigences de bonne présentation sont d’autant plus
grandes pour cette épreuve que le texte à produire est
fort bref ;
• le jury peut établir des barèmes stricts pour la
pénalisation des défauts ou des erreurs, par exemple :

un point en moins pour chaque faute grave de style ou


d’orthographe ;

un point en moins à partir de cinq grosses ratures dans


le manuscrit ;

deux points en moins en cas de digression grave ou


prise de position personnelle ;

deux points en moins par tranche de dix mots au-


dessus du maximum fixé.

Il est alors aisé de comprendre pourquoi la notation


d’une proportion importante des copies tend rapidement
vers zéro.

Les défauts des copies


Dans toutes les épreuves des concours, des candidats
obtiennent des notes basses, ou même des notes
éliminatoires, alors qu’ils croient avoir rédigé une bonne
copie, et ils s’en étonnent. La cause en réside très souvent
dans l’orthographe. Il fut un temps où tombait au-
dessous de la moyenne, ou même au-dessous de cinq sur
vingt, toute copie comportant plus de cinq fautes graves.
Les jurys sont peut-être moins sévères maintenant, mais
les candidats doivent toujours s’attendre à une
pénalisation s’ils commettent des fautes graves et ne
relisent pas leurs copies avec su!isamment de soin.
Les fautes d’orthographe sont particulièrement
impardonnables dans un résumé de texte. En e!et, le
candidat a sous les yeux tous les mots dans le texte de
base, et il est inadmissible de commettre des fautes en les
recopiant, ou de ne pas les vérifier.

Dans l’épreuve de résumé de texte, la pénalisation pour


dépassement du nombre maximum de mots autorisé est
très fréquente. Dans certains concours, on a vu jusqu’à
cinq cents ou mille zéros pour ce motif. Les candidats
doivent savoir que le dépassement constitue une faute
encore plus grave que l’oubli de certaines données dans
un problème de mathématiques ou la dénaturation du
sujet dans une dissertation. Au demeurant, il convient de
sanctionner la négligence ou l’étourderie.

Formations et
Établissements

Découvrir les formations Découvrir les formations


INET IPAG de Nancy

ACCÉDER À L'INTÉGRALITÉ DE L'ANNUAIRE DES


FORMATIONS ET ÉTABLISSEMENTS

RECHERCHER UNE
FORMATION

Par métier Par diplôme

Par type
Par spécialité
d’établissement

" RECHERCHER

A lire également

Quelle méthode pour réussir le résumé


de texte ?

Fonction publique : 5 conseils pour


bien préparer son concours

Concours de la Fonction publique :


réussir l’entretien à partir d’un texte

Concours de la fonction publique :


réussir l’entretien à partir d’un sujet

Concours de la Fonction publique :


réussir l’entretien professionnel

Explication de texte : 4 compétences à


maîtriser pour réussir l’épreuve

Fonction publique : réussir l’entretien


oral

Fonction publique : se préparer à un


entretien de connaissance

Fonction publique : les conseils pour


préparer l’épreuve de culture générale

Fonction publique : les critères du jury


à l’épreuve de culture générale

Épreuve de questions à réponses


courtes (QRC) : mode d’emploi

Quelles consignes pour l’épreuve de


questions à réponses courtes (QRC) ?

Épreuve de questions à réponses


courtes (QRC) : les conseils pour
réussir

Note de synthèse : mode d’emploi

Les règles pour réussir l’épreuve de


résumé de texte

Résumé de texte : un exercice corrigé


pour s’entraîner

Concours de la Fonction publique :


comment réussir le jour J ?

Fonction publique : que faire après le


concours ?

Préparer l’ENA à l’université... et


réussir

Préparer les concours de la fonction


publique

Salons Studyrama
Votre invitation gratuite
#

Trouvez votre métier, choisissez vos


études
Rencontrez en un lieu unique tous ceux qui vous aideront
à bien choisir votre future formation ou à découvrir des
métiers et leurs perspectives : responsables de
formations, étudiants, professionnels, journalistes seront
présents pour vous aider dans vos choix.

Tous les salons Studyrama

Retrouver Studyrama sur

! " # $ %

Retrouvez les Pour quelles études et


indispensables de vos quels métiers êtes-
révisions sur la vous fait ?
librairie Studyrama Faire le test

Trouvez votre
formation et votre
établissement
Rechercher

MENTIONS LÉGALES CGV LE GROUPE STUDYRAMA RECRUTEMENT


NOUS CONTACTER ANNONCEURS ESPACE PRESSE

Icons made by Freepik from www.flaticon.com is licensed by CC 3.0 BY

Vous aimerez peut-être aussi