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Analysis of the textbook "Tifawin a Tamazight" for the 4th year elementary school
student
Lahcen ADDICHANE
Doctorant à l’IREMAM (école doctorale 355) Aix-en-Provence
Université Aix-Marseille
Résumé - « Les aspects abordés dans cet article sont : une description du manuel scolaire « TIFAWIN A
TAMAZIGHT » destine à enseigner Tamazight aux élèves de la 4eme année du primaire au Maroc. Cette
description contient une présentation matérielle et structurelle du contenu de ce manuel.
Une analyse qui vise à étudier comment les concepteurs de ce livre scolaire ont tenu compte des programmes
officielles des exigences pédagogiques et didactiques à respecter dans l’enseignement du berbère au Maroc. »
Abstracts
The aspects treated in this article are: a description of the textbook" TIFAWIN A TAMAZIGHT "intended to teach
Tamazight to the pupils of the 4th year of primary school in Morocco. This description contains a material,
structural presentation in addition to the content of this book.
An analysis which aims to study how the designers of this schoolbook took into consideration the official
programs as well as the pedagogical and didactic requirements to be respected in the teaching of Berber in
Morocco. "
Introduction
Le manuel « Tifawin a Tamazight » est un livre destiné à enseigner la langue berbère au Maroc. Le
manuel objet de notre étude, est utilisé par les élèves de la quatrième année de primaire. La première édition est
sortie en 2006, par « Okad » ; c’est le résultat du travail des pédagogues et des didacticiens de l’IRCAM, comme
Fatima Agnaou, Boudris Belaide et d’autres.
Notre analyse se focalise principalement sur la conformité de ce manuel aux programmes officiels, au
niveau de son contenu et de son utilisation. L’approche est descriptive, pédagogique et didactique. Elle analyse
le manuel et son usage scolaire. Centrée sur le manuel, notre analyse n’étudie pas ici l’ensemble des documents
et supports pédagogiques utilisés par les enseignants. La qualité du manuel scolaire joue un rôle important dans
l’apprentissage d’une langue.
Description
Dans les 126 pages, les auteurs de « Tifawin a Tamazight» présentent le programme de la quatrième
année du primaire, en respectant les documents officiels et le cahier des charges élaboré par le ministère de
l’éducation nationale, pour chaque matière. Le premier contact avec ce manuel me semble attractif et attirant. La
couverture est de couleur bleue avec un dessin sur la face. Ce qui nous amène à présenter le contenu des sept
premières pages.
Les pages de couverture (annexe 1 et 2) : sont entièrement en Tifinagh ; en haut de la page il y a les mentions
suivantes :
« Royaume du Maroc, ministère de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur, de la formation des
cadres et de la recherche scientifique ». Après vient le titre du manuel « Tifawin a Tamazight », suivi du chiffre 4,
pour désigner l’année scolaire. Deux phrases indiquent que c’est le manuel de l’élève qui est en quatrième année
du primaire. Un dessin représente des animaux et des enfants souriants, tenant dans les mains, des petits
posters écrits en Tifinagh. Ce dessin couvre la moitié inférieure de la page de couverture. Tout en bas de la
page, se trouve la mention de l’IRCAM, « Asing agldan n tusna tamazight », ce qui signifie : Institut Royal pour la
Culture Amazigh.
L’autre couverture de ce manuel est entièrement en arabe, avec presque le même contenu, sans le
dessin ; elle porte la mention de la maison d’édition, ses coordonnées et le prix.
La première page : Elle est comme la page de couverture, mais en plus on y trouve les noms du comité de
production, écrits en lettres tifinagh et en lettres arabes.
• Meryam Demnati : formatrice de français à l’Ecole Nationale Supérieure (ENS) et au Centre
Pédagogique Régional (CPR) de Marrakech, département de français, en 2002 elle rejoint
l’IRCAM, diplômée en sociologie de l’éducation et en pédagogie à l’université de
Bordeaux (variante du sud),
• Fatima Agnaou: formatrice d’anglais à l’université des sciences de Rabat (variante du sud)
• Abdallah Kaci : inspecteur du primaire à Azrou (variante du centre).
• Boudris Belaide : formateur à l’ENS de Meknès (variante du centre).
• Abdessalam Khalafi : professeur de la langue arabe à l’université Al’akhawayne, Ifran Maroc
(variante du Nord).
• Mohamed Elbaghadadi : formateur à l’ENS de Fès (variante du Nord).
• Mehdi Iazzi : professeur de linguistique française à l’université d’Agadir (linguiste).
• Hamid Souifi : professeur de linguistique française (linguiste).
La deuxième page : Cette page indique la maison d’édition, ses coordonnées et l’année de l’édition (3eme
édition, 2008).
La troisième page : Sur cette page, on trouve un tableau qui contient l’alphabet tifinagh avec un mot d’illustration
pour chaque lettre ; par exemple =A : aman.
La quatrième et la cinquième page : Ces deux pages présentent la répartition annuelle des séquences, les
semaines d’évaluation et de soutien, les compétences, les objectifs et les activités de chaque composante. Les
34 semaines de l’année scolaire sont réparties en huit séquences : trois semaines pour chaque unité didactique
et après deux séquences c’est-à-dire six semaines d’apprentissage. Viennent deux semaines pour l’évaluation et
le soutien. Comme activités, on trouve : la communication (Amssawad), la lecture (Tiɣri), la grammaire
(Tajrrumt), la conjugaison (Asfti), l’écriture (Tirra), et Awrar (activités ludiques).
La première semaine de l’année scolaire est réservée à l’évaluation-diagnostic pour connaître le niveau
et les acquis des apprenants.
La sixième page : Cette page est en Tifinagh, elle contient une présentation du livre, les matières et les
composantes : comment faire dans chaque élément, par exemple pour la lecture :
ⴳ ⵜⵉⵖⵔⵉ: g tiɣri = à la lecture :
ⴰⴷ ⵏⵖⵔ ⵉⴹⵕⵉⵚⵏ ad nɣr iḍrisn= on lit les textes
ⴰⴷ ⵜⵏ ⵏⵔⵎⵙ ⵙ ⵡⴰⵡⵡⴰⵙ ⵏ ⵜⵎⴰⵡⴰⵍⵜ ad ten nermes = on comprend les textes
ⴰⴷ ⵏⵙⵙⵏ ⴰⵙⵏⴰⵢ ⵏⵡⴰⵏⴰⵡⵏ ⵏ ⵉⴹⵕⵉⵚⵏ ad nessen asnay n wanawn n iḍrisn=
On va savoir les types des textes.
La septième page : C’est la présentation de la première séquence. Elle indique la compétence visée (annɣms d
ussellɣt= …) ; et les objectifs d’apprentissage pour chaque matière.
Le tableau suivant présente la répartition annuelle des leçons de tamazight de la quatrième année du
primaire :
Séquence Support de lecture Grammaire et Ecriture "awrar"
et semaine la conjugaison / Activité
communicati ludique
on
1 Semaine de l’évaluation diagnostique
1 / 2-3-4 1. Thè -la météo de 1. Grammaire – Compléter Devinette
me: Maroc La phrase un Conte :
Le climat - Le cèdre, interrogative mini février et
2. Valeurs: l’arbre - Les dérivés dialogue janvier
- Protection splendide nominaux sur le climat Poème :
de -L’arbre de (le nom d’agent) en hiver l’ami
l’environnent Argan 2. Conjugaison - Rédiger de ma
/ l’eau - Protégeons Verbes à un texte vie
-La curiosité le lion de l’inaccompli à partir
scientifique l’Atlas d’un support
u
n
texte a
partir
d’une
image
• c
o
n
t
e
Cette répartition présente le programme annuel des matières enseignées dans cette année, un horaire
annuel de 102 heures seulement, pour traiter ce programme avec des objectifs et des capacités appropriés à
chaque élément.
Ce niveau scolaire en berbère, vise huit compétences : Informer /s’informer, Prescrire, Décrire,
Raconter, Créer un poème, Expliquer, Argumenter, Monter un article de journal. Chaque séquence de trois
semaines d’apprentissage développe, chez l’apprenant, une compétence, en étudiant des textes, des activités
communes d’expression orale et écrite, et des activités de fonctionnement de la langue, pour donner à l’élève
des ressources à mobiliser.
Après des années de travail avec la pédagogie par objectifs, les acteurs éducatifs marocains ont décidé
de rompre avec cette pédagogie et d’utiliser l’approche par compétences, qui vise à mettre l’apprenant au centre
de l’opération d’apprentissage. Le professeur devient alors un guide qui facilite l’accès au savoir et au savoir-
faire. Cette approche pédagogique permet d’acquérir des ressources dans des situations de communication, par
l’utilisation de pré-acquis (des ressources), avec une différenciation selon les niveaux des élèves. Le système
d’évaluation aussi évolue, avec des situations semblables à la vie réelle, pour permettre à l’apprenant d’affronter
son quotidien. Cette stratégie donne un sens aux apprentissages.
Dans le manuel d’études, le choix se porte aussi sur l’adoption de l’approche par compétences et la
présentation de huit compétences communicatives. Mais une analyse du contenu de ce livre montre qu’il
conceptualise toujours l’approche par objectifs.
Une comparaison avec l’énoncé de la compétence visée, dans d’autres langues, montre que, en
berbère, on est devant des objectifs d’apprentissage et pas de compétences :
- Exemple de compétence visée en français pour la quatrième année du primaire :
« En situation de communication significative, produire un récit (nouvelle, conte, fait divers, …) d’une dizaine de phrases,
aux temps du récit, sur la base d’une image »1.
B) Documents écrits :
Passons aux documents écrits. On doit dire qu´ils ne sont pas très variés, mais ce qui est avantageux,
c´est que dans chaque séquence, les trois textes sont proches du point de vue thématique. Plusieurs types de
textes sont présents : des textes narratifs, descriptifs, argumentatifs, prescriptifs, explicatifs. Ils ont été élaborés
directement pour le manuel par les auteurs.
Trois poèmes, dans ce manuel, proviennent d’autres sources et leurs auteurs sont bien mentionnés ; la
remarque « normaliser » ou bien « standardiser » indique que ces poèmes ont été adaptés à l’amazigh standard,
avec l’impossibilité d’accéder aux textes d’origine pour connaître les changements qu’ont subi ces poèmes avant
de devenir conformes à l’amazigh standard marocain.
Les textes de lecture servent comme point de départ pour les autres activités, comme la grammaire, la
conjugaison et la production écrite.
C) Annexes
Le manuel comporte des annexes dans lesquelles les apprenants peuvent trouver beaucoup
d´informations utiles : Un dictionnaire donne le synonyme de quelques mots, dans d’autres variantes de
l’amazigh au Maroc.
1
Guide pédagogique des enseignants du primaire, (2009), distribué par le ministre de l’éducation nationale, page 24
Dans ce sous-chapitre, nous allons analyser les contenus linguistiques et communicatifs. Nous allons
nous concentrer sur le lexique, la phonétique et la phonologie, la grammaire, les exercices et les activités
d´apprentissage.
A) Communication :
Le berbère est dominé historiquement par la production orale. Dans l’enseignement au Maroc, la
communication orale joue un rôle central dans l’apprentissage de cette langue. Cette composante est le point de
départ de la semaine pédagogique dans tous les niveaux scolaires. Elle vise à faire maîtriser à l’élève la
compétence orale en exprimant ses préoccupations quotidiennes en berbère.
Pour L. Nachaf (2016, p .243), « Cette composante s’articule en deux volets principaux. Pour les deux premiers
niveaux du primaire, la séance se base sur des textes dialogués illustrés de supports iconiques appropriés à chaque thème
et à chaque compétence visée. A partir de la 3ème année, ces textes cèdent la place à des situations de communication
fondées sur des documents divers ». Un choix pédagogique qui donne de l’importance à la production orale de
l’apprenant, et donne un sens à l’apprentissage.
Les étapes didactiques de cette composante d’après le guide du maitre2 sont :
Phase1 : découverte et compréhension
1- mise en forme
a-faire observer le poster affiché au tableau
b-faire identifier les personnages, le lieu, l’action, le maître pose des questions
2- découverte :
- en réponse à ces questions, les apprenants vont émettre des hypothèses à propos de ce que peuvent dire
les personnages qu’ils voient sur le poster.
- accepter toutes les réponses correctes et sensées, et veiller à ce que les apprenants répondent toujours en
formulant une phrase complète et non par un seul mot ou une expression.
Dire le texte de départ deux ou trois fois.
B) Lexique :
Le livre de l’élève comporte, dans les annexes, un vocabulaire bien choisi qui présente l’équivalant
courant dans d’autres variantes du berbère marocain. Les textes de lecture, dans le manuel « Tamawalt-inu »,
contiennent des mots avec leurs équivalents présentés après le texte.
Le lexique est donc très bien présenté. Il est clair et l’élève ne se perd pas dans un grand nombre de
nouveaux mots, surtout après quatre ans d’apprentissage et d’ouverture vers le lexique d’autres variantes.
2
Guide du maitre pour le manuel TIFAWIN A TAMAZIGHT élaboré par les pédagogues de l’IRCAM, il contient des
orientations méthodologiques et des fiches didactiques pour les séances du manuel.
C) Grammaire
D’après la répartition annuelle de la grammaire, les leçons de grammaire sont au nombre de 13, deux
leçons pendant les trois semaines de la séquence, puis à partir de la sixième (6) séquence, seulement un sujet à
la fois est traité :
La phrase interrogative, les dérivés nominaux, les adverbes, la dérivation sont des exemples des
objectifs visés dans cet élément. La leçon de grammaire respecte les étapes suivantes :
Les étapes pédagogiques de cette leçon sont :(exemple la dérivation : nom d’agent) :
1) Ad Zerɣ (j’observe)
A partir du texte de lecture deux phrases sont extraites ;
2) Lecture et analyse des deux phrases
TuɣA ayrad, d amzadaɣ n tagant n waṭlas.
Maintenant le lion est habitant de la forêt de l’Atlas
Aujourd’hui le lion est dans la forêt de l’Atlas
Angmar, igmer kigan n imudar.
Le chasseur chasse beaucoup d’animaux
Après les lectures, vérification de la compréhension.
L’analyse des deux mots en couleur rouge(souligne).
3) Ad senG (je retiens) :
Présentation des règles à respecter pour dériver un nom d’agent à partir d’un verbe
Zdɣ ------ Amzdaɣ
Gmr------ angmar
Am + C1 C2 + A+ C3
An+ C1 C2 + A+ C3
4) Ad sniɣ (je m’entraine)
C’est un exercice dans lequel l’élève doit compléter des phrases, en utilisant la dérivation des noms d’agent à
partir de verbes simples.
Les exemples donnés permettent d’évaluer les acquis des élèves.
iksa ----- amksa : le radical du verbe est ks . Ce cas n’est pas traité dans les étapes précédentes.
Pour les élèves berbérophones, c’est simple, mais pour les élèves Darijophones cela va poser un problème.
Iksa ---- ksa ---- amksaa.
D) La conjugaison :
La grammaire et la conjugaison sont les deux activités qui traitent le fonctionnement de la langue.
Une leçon par séquence, cela donne huit thèmes à traiter pendant l’année, sur les mêmes étapes
pédagogiques de la grammaire, des initiations à la conjugaison des verbes en berbère ; des verbes réguliers sont
présents dans différents thèmes verbaux, le prétérite « wusmid » ; l’aoriste de narration « war atig n wallas »,
aoriste intensif « war usmid ».
3
Charte de l’éducation, le livre blanc.
4
ttps://lewebpedagogique.com/professeursstagiaires/2014/12/07/definition-de-la-competence-dapres-roegiers-reprise-par-g-
scallon/
et d’autres. L’enchaînement entre les activités est une source de motivation : les textes de lecture sont en relation
avec le support utilisé dans l’oral, et les phrases étudiées en grammaire et conjugaison sont extraites des textes.
L’élaboration d’un guide du maître, pour faciliter le travail des professeurs et décrire les étapes pédagogiques à
respecter dans chaque leçon, est un avantage aussi de cette gamme de manuel. La présentation progressive du
contenu aussi.
En général, c’est un manuel bien présenté, il respecte les orientations et le curriculum prédéfini par le ministre
de l’éducation nationale et l’IRCAM pour ce niveau scolaire.
Chaque travail humain a des points faibles. Pour ce livre de l’élève, le contenu est vaste, avec de longs
textes. Ceci rend l’étude des textes, difficile sur deux séances de 30 min par semaine, avec toutes les étapes
méthodologiques à respecter, comme l’observation et l’émission des hypothèses sur le sujet du texte, les lectures
(silencieuse, lecture du professeur, lectures des apprenants), la compréhension et l’explication du texte, et le
prolongement et la préparation aux activités de langue. Un grand programme pour un volume horaire limité (102
heures annuellement) dont les compétences ne sont pas claires avec des expressions simples qui rendent le
traitement et l’évaluation difficile.
Les auteurs de ce livre de l’élève ne donnent pas d’importance aux activités de l’évaluation, il n’y a pas au
début, des activités pour évaluer et diagnostiquer les acquis des apprenants, ils ne donnent aucune référence
aux programmes des années précédentes, et il n’y a pas d’activités préparatoires pour les nouvelles leçons.
Bibliographie
Outils de travail:
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