En quoi les primitives permettent-elles de modéliser la chute d’un corps 

I. Primitive

Pour pouvoir définir une primitive, nous devons tout d’abord savoir ce qu’est une dérivée. La dérivée
représente le coefficient directeur de toutes les tangentes d’une courbe. Si celui-ci est positif, la
courbe est croissante, si celui-ci est négatif, la courbe est décroissante. La dérivée permet donc de
connaitre le sens de variation d’une fonction f. Elle se note f’. Si nous avons f’ et que l’on souhaite la
fonction f, nous utilisons la primitive. La primitive représente donc l’action de « revenir en arrière »
de la dérivée. La primitive est donc, tout simplement la réciproque de la dérivée.

II. Chute libre

Pour rappel, la mécanique se divise en deux parties distinctes. Il y a tout d’abord la cinématique qui
est l’étude du mouvement indépendamment des forces qui ont donné naissance au mouvement.
Nous pouvons ainsi déterminer l’équation horaire du mouvement à l’aide d’une
chronophotographie, par exemple.

Pour expliquer facilement la cinématique, nous pouvons donner l’exemple d’une coccinelle en
mouvement, située sur la trotteuse d’une montre. En 1min, celle-ci aura fait le tour du cadran et
nous obtiendrons ainsi une spirale qui représentera l’équation horaire du mouvement de cette
coccinelle.

Enfin, nous avons la dynamique, la partie de la mécanique à laquelle nous allons nous intéresser. Il
s’agit ici de l’étude des causes qui donnent naissance au mouvement. A l’aide de la dynamique, nous
pouvons étudier la chute libre. La chute libre est le mouvement vertical effectué par un objet lorsqu’il
ne subit que l’effet de la force gravitationnelle. Autrement dit l’objet n’est soumis qu’à son poids.
Pour rappel, la formule permettant de calculer le poids est p=mxg. L’étude de la chute libre permet
de découvrir les bases de la mécanique du poids.

La deuxième loi de Newton nous dit que la somme des forces est égale à la masse multipliée par
l’accélération. Puisque, lors d’une chute libre, l’objet n’est soumis qu’à son poids, nous avons donc
p=ma soit mg=ma soit a=g. De plus, nous savons que l’accélération est la dérivée de la vitesse par
rapport au temps. Par conséquent, la vitesse est la primitive de l’accélération.

A l’aide de la deuxième loi de Newton, nous pouvons déterminer la valeur de l’accélération, puis celle
de la vitesse. On sait également que pour passer du vecteur accélération au vecteur vitesse, il faut
intégrer, sans oubli, la constante d’intégration qui correspond à la vitesse initiale. Lorsque nous
connaissons le vecteur vitesse, nous pouvons enfin déterminer le vecteur position du mouvement, et
cela, à l’aide des primitives. Le vecteur position, noté OM, est le vecteur qui permet de repérer le
point M dans l’espace. On sait également que pour passer du vecteur vitesse au vecteur position, il
faut intégrer, sans oubli, la constante d’intégration qui correspond à la position initiale. Les primitives
nous permettent donc de passer de l’accélération au vecteur position. Dans un repère cartésien
(O,x,y,x), le point M possède trois coordonnées (x,y,z) suivant les axes Ox,Oy,Oz. Le vecteur position
s’exprime de la manière suivante :

Les primitives permettent donc de modéliser la chute d’un corps puisqu’elles nous permettent de
passer du vecteur accélération au vecteur position.
En quoi les primitives permettent-elles de modéliser la chute d’un corps  ?

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Dérivée

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