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S6 - PHY - C3 Interactions E.S.H.

Interactions
Chapitre 3
Équations du mouvement dans le cas
d’un mouvement uniformément accéléré.

1 Grandeurs et équations décrivant le mouvement

Grandeurs du mouvement

Les grandeurs utiles pour décrire le mouvement sont :


— vi la vitesse (vélocité) initiale ;
— vf la vitesse (vélocité) finale ;
— a l’accélération (constante) ;
— s le déplacement ;
— t le temps ou la durée.
Si trois de ces grandeurs sont connues, les deux autres peuvent être déduites des équations du
mouvement.

! Les notations peuvent changer, il est important de bien lire les énoncés. Par exemple, il peut être
question de vecteur vitesse ou de vélocité ou encore de vitesse initiale notée vi ou v et de vitesse
finale notée vf ou u.

Équations du mouvement

Accélération

vf − vi
a= −→ vf = vi + at
t

Dans le cas d’un objet uniformément accéléré (a = constante), la vitesse varie de façon linéaire, et
la vitesse moyenne est définie de la façon suivante :
vf + vi
vmoy = sachant que : s = vmoy × t on obtient :
2
vf + vi
s= t
2

En combinant ces deux équations on obtient :


1
s = at2 + vi t et vf2 = vi2 + 2as
2


1 α
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2 Mouvement de chute libre

Définition

Au sens du physicien un objet en chute libre est un objet qui n’est soumis qu’à son propre poids,
supposé constant. Cela signifie :
— que l’on étudie le mouvement de chute, proche de la surface de la Terre afin de considérer le
poids comme constant ;
— que l’on peut négliger l’action de l’air notamment celle dûe aux frottements.
La gravité (ou pesanteur) dépend de la hauteur mais également de la lattitude. Par exemple, à 100
km d’altitude g = 9,5 m s−2 . Aux pôles sa valeur est g = 9,832 m s−2 et g = 9,780 m s−2 à l’équateur.

! Il est important de comprendre que dans certains cas nous négligerons certains paramètres afin de
rendre le problème plus simple. Cela nous permet d’obtenir une valeur qui sera interprétée comme
une valeur limite de la solution du problème dans le cadre de nos approximations.
Nous pouvons donc considérer que l’accélération est constante à la surface de la Terre si nous
retenons une valeur avec deux chiffres significatifs : g = 9,8 m s−2 .
Peu importe la masse des objets que leur mouvement soit ascedant, descendant, ou inclinés s’ils ne
sont soumis qu’à l’action de la pesanteur, ils sont tous accélérés de la même façon. Cette accélération
constante vaut a = 9,8 m s−2

Conventions de représentation

Le signe positif ou négatif d’une grandeur vectorielle comme le déplacement, la vitesse ou l’accélération
dépend du référentiel utilisé.
Déplacement s
positif
Vitesse v Vitesse v
négative positive
Accélération a Accélération a
négative positive

Déplacement s Vitesse v Vitesse v


positif positive négative
Le déplacement s est différent de la distance parcourue. En effet, le déplacement s peut prendre
des valeurs positives ou négativesc’est la représentation d’une grandeur vectorielle : le vecteur
position. La distance quant à elle, est toujours positive.
Nous différencieront également la vélocité (vectorielle et équivalente au vecteur vitesse) et la
vitesse qui est un scalaire. En d’autres termes, quand la valeur peut prendre des valeurs positives
ou négatives, on parle de vélocité quand elle reste positive, on parle de vitesse.


2 α
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3 Mouvement d’un projectile

L’étude de la ballistique, c’est-à-dire du mouvement d’un projectile peut être décrit à l’aide des
équations du mouvement que nous venons de voir. Pour résoudre un problème :
— connaı̂tre les équations générales du mouvement ;
— décomposer le mouvement en deux : un mouvement selon l’axe horizontal et un mouvement
selon l’axe verticale ;
— traiter de façcon indépendante les deux composantes du mouvement.

Influence du milieu

Il peut arriver que nous ne pouvions pas négliger l’influence du milieu. Les raisons principales sont :
— la vitesse est importante ;
— la surface de contact est grande ;
— la masse volumique est importante ;
— l’aérodynamisme de l’objet...
Nous étudierons principalement la chute d’objet dans l’air. Quand l’action de celui-ci n’est pas
négligeable, il convient de modéliser cette action par une force de frottements (ou de friction) qui
s’oppose au mouvement de l’objet (dans 99 % des cas !).

! L’action de l’air revête plusieurs noms : force de résistance, frottements, friction, force de trainée...
L’action principale de l’air sur le mouvement est :
— de réduire la vitesse de chute d’un objet jusqu’à une valeur qu’on appelle vitesse limite
(l’accélération est nulle) ;
— de réduire la portée d’un projectile ;
— de modifier la trajectoire, celle-ci n’est plus parabollique.

4 Exemple

Une pierre est lancée vers le haut d’une hauteur de 1,60 m avec une vitesse initiale vi = 18,0 m s−1
et un angle de 52,0 ◦ . On suppose que la résistance de l’air est négligeable.
(a) Faire un schéma.
(b) Calculer la hauteur maximale atteinte par la pierre.
(c) Calculer la durée au bout de laquelle la pierre atteint le sol.
(d) Calculerla distance horizontale parcourue par la pierre quand elle touche le sol (la portée).
(e) Calculer la vitesse à l’impact (valeur, direction et sens).
(f) Dessiner la trajectoire de la pierre ainsi que sa trajectoire si nous tenions compte de l’action
de l’air.


3 α

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