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Analyse des risques du projet

Risques liés aux substances chimiques utilisées :

Lors des différentes expériences que nous avons prévu de réaliser, nous serons amenés à
manipuler des substances chimiques plus ou moins dangereuses pour la santé dont voici le détail ci-
dessous :

- Acide sulfurique : Corrosif

- Hypochlorite de sodium : Corrosif, Danger pour l’environnement

- Carbonate de sodium : Nocif

- Acide chlorhydrique : Nocif, Corrosif

Nous devrons donc être vigilants lors de nos expériences et s’équiper en conséquence : lunettes de
protection, blouses et gants de protection.

Risques liés à l’approvisionnement et à la vente :

Tout d’abord, l’approvisionnement en algues envahissantes est prévu par commande sur
internet, cependant, si nous ne parvenons pas à en commander, nous devrons aller en récolter nous-
même (probablement sur les côtes bretonnes ou normandes). Si toutefois nous n’arrivons pas à nous
procurer les algues dont nous avons besoin, nous devrons effectuer nos expériences à partir
d’amidon directement extrait d’algues, ou d’un autre végétal contenant de l’amidon (riz, maïs…).

Un autre risque que nous devrons prendre en compte si le projet aboutis, est la vente de
notre plastique aux entreprises ou aux particuliers. En effet, le plastique que nous souhaitons
produire est destiné à la vente de grandes entreprises (agro-alimentaires, construction, médecine…)
ou aux particuliers, cependant, si notre plastique une fois crée ne s’avère pas le plus adapté, nous
devrons alors analyser et cibler de nouvelles clientèles ou un nouveau marché.

Risques liés aux incertitudes des manipulations  :

C’est lors de nos manipulations et nos expériences que nous rencontrerons sûrement le plus
de difficultés. Tout d’abord, pour la filtration à chaud lors de l’étape d’extraction de l’amidon des
algues, le matériel disponible ne permet pas de filtrer en grande quantité la solution contenant
l’amidon, ce qui fait que cette étape sera sans doute chronophage, et difficile à mettre en place sans
que notre solution refroidisse. Cette étape peut ne pas être réalisée si nous acceptons un plus faible
rendement de nos expériences. De plus, la mesure du ratio amylose/amylopectine (molécules
présentes dans l’amidon des algues) n’est pas faisable et nous devons donc approximer ou supposer
cette mesure. Cela est risqué car ce ratio détermine certaines propriétés mécaniques et thermiques
de notre plastique. S’ajoute à cela le fait que nous devrons utiliser des additifs pour adapter notre
plastique à l’impression 3D. Or, nous ignorons encore de quelles quantités d’additif nous aurons
besoin et donc le projet peut s’avérer couteux. Nous devrons alors trouver de nouvelles solutions ou
encore adapter notre plastique à d’autres utilisations (emballages plastiques biodégradables par
exemple).
Risques indépendants du projet :

Enfin certains risques sont envisageables et nous ne pouvons pas les ignorer. Le premier est
le fait que les algues envahissantes pourraient disparaître de nos côtes suite à des effets climatiques
ou des décontaminations de l’homme. Ce risque est à prévoir si le projet aboutit à une production à
long terme. Une culture d’algues ou de microalgues (déjà utilisées dans l’industrie pétrolière) peut
être alors envisagée. De plus, un changement des normes environnementales actuelles est aussi à
anticiper (norme sur la biodégradabilité par exemple), de nouveaux tests du plastique devront être
effectués. Pour finir, le marché du plastique d’impression 3D est en pleine expansion et certaines
entreprises fournissent déjà beaucoup de plastiques 3D aux grands groupes qui en ont besoin. Faire
valoir les aspects biosourcé et durable de notre plastique sera donc primordial pour nous démarquer.

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