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Projet Étude de cas

Rapport Final : Réduction des emballages plastiques

BAEZ MATHIEU- FLAMMANT- GREMBER - ODEYE - VALLAT - VIDAL


Sommair

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Introduction...............................................................................................................................3
État de l’art................................................................................................................................4
I. Cosmétiques avec un packaging respectueux de l’environnement..................................4
II. Shampoing ayant un packaging respectueux de l’environnement...............................5
Contexte sur le plastique et le gaspillage................................................................................6
I. Plastique produit et recyclé..............................................................................................6
II. Objectifs et projets pour l’avenir..................................................................................7
III. Autre problème causé par les bouteilles de shampoing.............................................10
Définition du marché et clients potentiels.............................................................................11
I. Qui est intéressé par le bio ?..........................................................................................11
II. Quelle clientèle pourrait être intéressée par un emballage de shampoing respectueux
de l’environnement?.............................................................................................................12
III. A qui vendre notre produit?.......................................................................................13
Analyse fonctionnelle..............................................................................................................14
I. Bêtes à cornes................................................................................................................14
II. Définition du cycle de vie..........................................................................................15
III. Détermination des milieux extérieurs........................................................................15
IV. Fonctions....................................................................................................................16
V. Diagramme pieuvre....................................................................................................16
VI. Caractérisation - Cahier des charges fonctionnelles..................................................16
Analyse du cycle de vie...........................................................................................................16
I. Conception.....................................................................................................................17
II. Fabrication..................................................................................................................17
III. Commercialisation.....................................................................................................17
IV. Installation..................................................................................................................17
V. Utilisation par les consommateurs.............................................................................17
VI. Maintenance...............................................................................................................17
VII. Le stockage.................................................................................................................18
VIII. Fin de vie................................................................................................................18
Conception...............................................................................................................................20
I. Modélisation..................................................................................................................20
II. Choix des composants................................................................................................21
Conclusion...............................................................................................................................21

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Annexe......................................................................................................................................22

Introduction

Saviez-vous que 300 millions tonnes de plastiques étaient produites par an


dans le monde ?

Ce chiffre est une réelle problématique, puisque seulement une très faible
portion (environ 9%) a été recyclée depuis son utilisation. Le reste de ce plastique a
un impact environnemental indéniable. L’océan est le milieu naturel le plus touché
par la pollution plastique, car entre 8 et 12 millions de tonnes de plastique y sont
jetées par an. Les déchets plastiques représentent un danger pour la faune marine
(emprisonnement, ingestion…) et favorisent le transport d’organismes invasifs. De
plus ils polluent la mer par action chimique et présentent un risque sanitaire, puisque
des particules sont retrouvées dans l’eau que nous consommons.

Nous avons alors profité de ce projet pour essayer de trouver à notre échelle
une alternative pour limiter la production d’emballages plastiques. Afin de nous
limiter dans notre étude, nous nous sommes intéressés uniquement aux emballages
de produits cosmétiques et plus précisément des shampoings. En effet, il s’agit d’un
produit du quotidien qui nous concerne et qui représente 25% du marché de
l’hygiène et de la beauté (soit l’équivalent 476 000 bouteilles par jour). La plupart des
salles de bain ne sont pas écologiques et si nous ne changeons pas nos habitudes,
d’ici 2021 le nombre de bouteilles en plastique vendues dans le monde atteindra les
500 milliards. Même si aujourd’hui la conscience collective fait que l’on tend à
diminuer la vente d’emballages plastiques, la plupart des emballages de shampoing
restent en plastique.

La composition des shampoings classiques que l’on trouve dans les


commerces est aussi peu soucieuse de l’environnement et peut parfois être
mauvaise pour notre santé. Cependant on ne s’intéressera pas à ce problème dans
cette étude (car nous n’avons pas assez de connaissances). Notre projet portera
alors sur la recherche d’une solution permettant aux flacons de shampoing d’être
plus respectueux de l’environnement et limiter le gaspillage de shampoing.

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Chapitre I : État de l’art

Afin de vérifier que les solutions que nous pourrons envisager n’existent pas
déjà sur le marché, nous avons réalisé un état de l’art général des cosmétiques et
shampoings. Celui-ci se focalise sur les shampoings ayant un emballage ou un
design qui cherche à respecter l’environnement.

I. Cosmétiques avec un packaging respectueux de


l’environnement

Dans le cosmétique l’environnement est un sujet qui devient aussi une priorité.
Pour les parfums, le concept du « en vrac » a été utilisé par de nombreuses
entreprises pour limiter les déchets de flacons. C’est le cas par exemple de Thierry
Mugler, avec son parfum rechargeable dans des magasins de distribution.

La marque Respire a aussi lancé un déodorant végane d’origine naturelle et


complètement recyclable, très apprécié des consommateurs.

Aujourd’hui de nombreuses marques tournent le dos au plastique en faveur du verre,


une alternative plus durable. La gamme Advanced Night Repair d’Estée Lauder
utilise notamment la « glassification » (terme inventé par Astrid Dulau- Vuillet pour
définir le packaging en verre).

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II. Shampoing ayant un packaging respectueux de l’environnement

1. Shampoing solide
Comme son nom l’indique, le shampoing est compacté et devient un solide. Il suffit
alors de mettre de l’eau dessus pour avoir un shampoing liquide (Même
fonctionnement que pour les savons solides). Ce nouveau concept de shampoing a
été lancé par la marque Lush il y a plus de 10 ans.

Avantages : pas de packaging en plastique


Inconvénients : l’usage car il faut le protéger de l’eau lorsqu’on ne l’utilise pas.
Certains utilisateurs ne sont pas satisfaits car il faut retirer le shampoing des zones
humides après son utilisation. Il est peu pratique pour les voyages.

2. Le shampoing sec

Le shampoing sec est une solution de dépannage, applicable sur cheveux secs,
composé d’un mélange de poudres.

Avantage : très facile d’utilisation et le packaging est réalisé en aluminium


recyclable.
Inconvénients : Le contenant ne peut pas remplacer un shampoing
traditionnel. On ne peut pas l’utiliser plus de deux jours consécutifs (car
pourrait provoquer une irritation du cuir chevelu). Aussi, même si le
packaging est recyclable, ce shampoing contient des gaz nocifs pour
l’environnement.

3. Le shampoing pilule

Une designeuse hollandaise (Mirjam de Bruijn) a imaginé des cosmétiques à


réhydrater soi-même. Il suffit de prendre la pilule de son shampoing et de la

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dissoudre dans une bouteille d’eau réutilisable. Cependant ce concept n’est encore
qu’à l’état de prototype.

Chapitre II : Contexte sur le plastique et le gaspillage

La conscience écologique prenant de plus en plus d’ampleur, les entreprises


de production et notamment dans le domaine du cosmétique doivent adapter leur
conception à l’environnement. Néanmoins la consommation de plastique reste très
importante et a toujours de lourdes conséquences sur la planète. Dans un premier
temps, nous allons exposer quelques chiffres illustrant cet impact, puis des projets,
objectifs et mesures prises pour limiter le gaspillage de plastique.

I. Plastique produit et recyclé

 Seulement 26% des emballages en plastiques sont recyclés

Extrait d'une infographie réalisée par Citéo et publiée le 30 octobre 2018

Aujourd’hui, les emballages représentent presque la moitié de tous les


déchets plastiques produits dans le monde. Ils constituent le marché principal des
plastiques. Parmi eux, seulement 26% des emballages en plastiques sont recyclés
(selon l’éco-organisme Citéo). Pour le reste, 25% sont mis en décharge et la moitié
servent à produire de l’énergie.

 10,1 tonnes de plastique sont produites chaque seconde

Chaque seconde, 10,1 tonnes de plastique sont produites dans le monde. On


compte depuis 1950, 6,3 milliards de déchets plastiques qui se sont accumulés sur la
planète. Après le ciment et l’acier, il est devenu le matériau le plus fabriqué.

II. Objectifs et projets pour l’avenir


Des mesures sont néanmoins consacrées afin de lutter contre la pollution
engendrée par ces plastiques. Dans le cadre du « projet de loi anti-gaspillage pour
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une économie circulaire », des mesures permettront de lutter contre les 100 milliards
de produits plastiques jetables mis en France chaque année sur le marché.
Voici le déroulé de quelques mesures qui ont été prises à l’Assemblée par le
Ministère de la Transition écologique et solidaire.
1. Projet de loi anti-gaspillage adopté à l’Assemblée
Ce projet de loi a pour objectif d’entrer dans une ère du « zéro déchet » le plus
rapidement possible. Pour cela, il faudrait une transformation complète des modes
de production en interdisant par exemple la production de plastique jetable et la
destruction des produits neufs invendus. Ainsi l’Assemblée vise à passer d’une
société du « tout jetable » à une société du « tout réutilisable ».
Pour se faire, le projet de loi anti-gaspillage se base sur :
- Le renforcement de l’information pour les consommateurs
- Une meilleure qualité de la production des biens
- Un arrêt de la surproduction
- Une lutte contre la pollution plastique

D’après Brune POIRSON, secrétaire d’État auprès de la ministre de la


Transition écologique et solidaire : Il faudrait l’équivalent de 5 planètes pour
maintenir le niveau de vie des Européens. L’économie circulaire s’avère donc
comme l’alternative à envisager : il sera nécessaire d’introduire des nouvelles
habitudes de consommation, de production et de revalorisation des produits durant
tout son cycle de vie.

Les députés ont adopté les mesures suivantes (décembre 2019) :


 A partir du 1er janvier 2021 : les emballages en plastique pour les fruits et
légumes de moins de 1,5kg seront interdits.

 A partir du 1er janvier 2022 : Les médicaments pourront s’acheter à l'unité


lorsque leur forme pharmaceutique le permettra.

 A partir du 1er janvier 2023 : les emballages à usage unique pour les repas
servis sur place (y compris pour la restauration rapide) seront interdits.

 A partir de 2040 : l’Assemblée nationale a voté l'interdiction de tous les


plastiques à usage unique. Cet amendement concerne « tous les
emballages alimentaires, les flacons, bouteilles, les produits quotidiens à
usage domestique et industriel ».
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2. Objectif zéro emballage plastique pour 2040
Cette nouvelle loi va bouleverser l’usage de la plupart des objets de notre vie
quotidienne. C’est le cas par exemple des tubes de dentifrice, des bidons de lessive,
ou encore bouteilles de shampoing etc …
Il est d’ores et déjà nécessaire de changer les modes de consommation des
français afin de supprimer progressivement les plastiques à usage unique. En effet,
l’objectif de zéro plastique jetable est un défi qui devra s’implémenter à tous les
niveaux : depuis la mobilisation des filières de production d’emballages, les
distributeurs jusqu’aux clients finaux.

La réduction du suremballage plastique est donc l’un des enjeux stratégiques


pour les entreprises dans les années à venir. Le besoin étant identifié, nous allons
nous centrer sur la production des produits cosmétiques, et précisément le marché
du shampoing.

Voici quelques chiffres sur le marché du shampoing :


 25% du marché hygiène beauté
 8,3 € dépensé en moyenne par an en France
 552 millions de bouteilles de shampoing jetées chaque année aux US
 174 millions de shampoing vendus en France chaque année
 505 millions d’euros en France
 250 mL = 30 lavages

Pour pouvoir changer les modes de consommation, il faut analyser le niveau


d’acceptation de ces lois parmi les consommateurs. Tout d’abord, on s’intéresse à la
part de la population Française qui est concernée par l’avenir de la planète et qui
décide d’adopter des shampoings de la gamme BIO dans son quotidien. On constate
que plus de la moitié des femmes ont déjà utilisé des produits cosmétiques BIO :

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3. Actions des entreprises pour lutter contre ce phénomène
Les entreprises sont déjà conscientes de l’impact de l’usage des emballages
plastiques sur l’environnement, mais aussi pour leur image de marque. La réduction
des emballages s’avère comme une nouvelle stratégie commerciale. Voici deux
exemples illustrant la transformation progressive que sont en train d’implémenter les
entreprises multinationales.

 Heald & shoulders recycle du platsique sur les plages pour les transformer en
flacon

Head & Shoulders ne lutte pas seulement contre les pellicules : depuis
le 8 juin elle commercialise chez Carrefour exclusivement des shampoings
dont leur emballage contient 25% de plastiques recyclés provenant des
plages et des rivages.
Pour se faire, ils ont reçu l’aide de 100 ONG dont plus de 1000
volontaires, qui se sont chargés de ramasser les plastiques. D’autre part,
les entreprises TerraCycle et Suez ont été sous-traitées pour récupérer et
recycler la quantité nécessaire de déchets.

L’entreprise Head & Shoulders s’est engagée à ce que l’ensemble de


leurs emballages shampoing soient fabriqués ainsi. Cela représenterait
plus de 500 millions de bouteilles ramassées en Europe, dont 17 millions
en France.

 Nouveaux objectifs de l’oréal pour 2025


D’une part, 50 % du plastique utilisé dans les emballages
des produits L’Oréal sera d’origine recyclée ou bio-sourcée.
D’autre part, concernant la fin de vie des emballages : 100 %
des emballages plastiques seront rechargeables, réutilisables,
recyclables ou compostables. Cette mesure vise à favoriser
l’économie circulaire.

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De plus, L’Oréal a co-fondé avec Quantis l’initiative SPICE (Sustainable
Packaging Initiative for Cosm-Etics) dans le but d’aligner les acteurs du marché sur
une méthodologie commune et robuste de l’empreinte packaging de leurs produits
cosmétiques.

 L’entreprise Jean Bouteille


Jean Bouteille est une entreprise proposant une solution pour distribuer des
liquides en vrac dans des magasins alimentaires. Tous leurs produits sont issus de
l’agriculture biologique, et sont en libre-service dans des magasins type Franprix. Le
client achète alors une bouteille pour 2€ qu’il remplit du contenant de son choix
(parmi les composants à disposition, on retrouve de l’huile, du vinaigre, des jus, des
vins, des lessives et des bières). Le consommateur utilise alors son produit et à la fin
de celui-ci, il retourne en boutique et rend la bouteille contre 1€. Celle-ci est ensuite
lavée dans des machines puis remise à disposition pour d’autres clients.

III. Autre problème causé par les bouteilles de shampoing


Il pourrait s’agir un problème mineur, voire ridicule, mais tout le monde en a
souffert dans sa vie : nous parlons des derniers centilitres d'une bouteille de gel, de
shampoing ou de détergent liquide. Lorsqu'on arrive à la fin produit, il devient très
difficile de les extraire.
Dans ce cas le réflexe général serait de retourner l’emballage pour faire couler la fin
du contenu. Une autre option serait aussi de rajouter de l'eau pour prolonger un peu
plus la durée de vie du produit. Ceci est assez désagréable pour le consommateur
car le produit est froid et perd ses propriétés. Enfin, la dernière option est
d'abandonner, de jeter l’emballage à la poubelle avec quelques centilitres à l'intérieur
et d'en acheter un nouveau.

Ce ne sont que quelques gouttes par emballage qui sont jetées, mais si on tient en
compte la grande quantité d’emballages utilisés mondialement on obtient des
millions de litres gaspillés.

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Chapitre III : Définition du marché et clients potentiels

I. Qui est intéressé par le bio ?


La prise conscience collective sur les impacts environnementaux des produits
cosmétiques achetés dans le commerce commence à grandir (notamment avec
l’essor du bio et de nouveau produits étudiés précédemment). D’après une étude, on
remarque que déjà beaucoup de personnes prennent soin d’acheter des produits
respectueux de leur cheveux et de l’environnement, comme le bio ou le naturel.
Nous allons dans un premier temps nous baser sur cette étude (lien en annexe) pour
déterminer qui sont les clients du bio pour les cosmétiques.

Ces graphiques montrent que plus de 50% des femmes en France ont déjà acheté
des produits cosmétiques bio. On identifie aussi les 3 raisons principales qui
poussent les gens à acheter du bio :
- Souci de santé et respect du corps
- Efficacité
- Soucis d’environnement

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Néanmoins ce graphique met en évidence le principal frein à l’achat de produits bio
ou naturels :
- Le prix (pour plus de 50%)

Enfin ce dernier sondage de l’étude permet d’identifier les catégories de personnes


s’intéressant à ces produits. Ces personnes répondent à ces critères :
- Entre 50 et 64 ans
- 2 cycles après le bac
- Personne de catégorie aisée
- Cadre supérieur
- Salarié du secteur privé

II. Quelle clientèle pourrait être intéressée par un emballage de


shampoing respectueux de l’environnement?

L’étape suivante était de déterminer qui (en termes de consommateur) qui serait
susceptible d’acheter des produits cosmétiques avec des emballages respectueux
de l’environnement.
On remarque alors que :
- La majorité n’achètent pas de shampoing respectueux de l’environnement (en
termes d’emballages)
- Mais plus de la majorité seraient prêts à le faire

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On a alors identifié un problème : les shampoings respectueux de l’environnement
comme les shampoings solides se trouvent dans des boutiques ne vendant que leurs
propres marques (ex Lush) et non dans des magasins de distribution (comme
Sephora, carrefour etc) ou pharmacies. Ces shampoings ne sont donc pas assez
accessibles.

Notre sondage (proposé principalement à des cadres de catégories aisées, âgés


d’une cinquantaine d’années) révèle aussi que :
 23,3% dépensent 5€ ou moins pour leur produit
 34% entre 10 et 15€
 Seulement 7% dépensent plus de 25€
Ce résultat est largement supérieur à la moyenne française qui dépense environ 8€
par an pour les shampoings. Le prix de vente de notre produit sera alors très
important. Seule une minorité de personnes sont prêtes à dépenser plus de 15€.
Pour commencer, nous allons viser cette clientèle pour vendre notre produit.

Le dernier point de notre sondage concernait l’esthétique de la bouteille de


shampoing. On remarque que :
 45% accordent de l’importance à l’esthétique d’une bouteille de shampoing
 27% sont attaché à l’aspect traditionnel du shampoing
Au vu de ces résultats, nous devrons prendre en compte lors de la conception
l’esthétique de la bouteille. Celle-ci devra garder une forme traditionnelle et être
plutôt sobre mais design (au vu d’une clientèle visée plutôt luxe ou haut de gamme)

III. A qui vendre notre produit ?

Vu que l’on ne s’occupe pas du contenant de la bouteille, on s’est alors dit que
les clients potentiels seraient plus des entreprises. Au vu des prix on s’est d’abord
intéressé aux entreprises de luxe ou de produits haut de gamme (ex : kerastase,
Dior…).

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Le fait de vendre aux entreprises est un avantage pour nous car si on choisit par la
suite de faire nos produits en vrac, les entreprises auront prévu la logistique qui va.

Voici alors les spécifications d’une entreprise que l’on pourrait viser :

Nous avons réalisé des recherches afin de trouver une entreprise qui pourrait
correspondre à nos critères. Avec notre perception, nous avons considéré que
l’entreprise L’Oréal pourrait répondre à nos critères.

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Chapitre IV: Analyse fonctionnelle

I. Bêtes à cornes

1. A qui rend il service ?


Aux entreprises de cosmétiques de haute gamme qui souhaitent renouveler leur
image de marque vers une vision plus respectueuse de l’environnement tout en
s’adaptant aux nouvelles normes à venir.
Ces entreprises visent une clientèle qui souhaite avoir accès à des produits
d’hygiène tout en réduisant sa consommation d’emballages plastiques.

2. Sur quoi agit-il?


Les modes de consommation et la distribution des shampoings.

3. Dans quel but existe-t-il?


Fournir un nouveau système de mise à disposition de shampoings aux entreprises
de vente de produits cosmétiques. Il s’agit d’une solution alternative qui vise le zéro
déchet des emballages plastiques.

II. Définition du cycle de vie


 Conception
 Fabrication (répétabilité, pièces standard et échangeables)
 Commercialisation
 Installation
 Utilisation (recyclage, récupération et réutilisation)
 Maintenance
 Stockage
 Fin de vie (favoriser la réutilisation de matière)

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III. Détermination des milieux extérieurs

1. Personnes
Clients : les entreprises de cosmétiques de haute gamme.
Consommateur : l’utilisateur final.
Distributeur : les boutiques et points de vente de produits cosmétiques.
Producteur : fabrication du système.

2. Éléments matériels
Produits de consommation : shampoing et son emballage.

3. Milieu Ambiant
Humidité/Eau Liquide
Température
Sollicitations mécaniques (Chocs, vibrations, ...)

4. Éléments immatériels
Réglementation des emballages de produits de consommation (normes
européennes), normes d’hygiène et sécurité pour le consommateur

IV. Fonctions

FP1: Permettre à l’utilisateur d’accéder à des shampoings respectueux de


l’environnement.
FC1: Être facilement remplissable de shampoing.
FC2: Être facilement transportable.
FC3: Respecter les normes d’hygiène et de santé.
FC4: Protéger le contenu des liquides extérieurs.
FC5: Résister aux sollicitations mécaniques (usage, chocs).
FC6: Résister au milieu atmosphérique (lumière, humidité, composants externes).
FC7: Être facilement accessible au distributeur de shampoings.
FC8: Respecter les besoins du producteur.
FC9: Ne doit pas être encombrant.
FC10: Doit résister aux actions chimiques du produit (corrosions, interactions
chimiques…)

V. Diagramme pieuvre

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VI. Caractérisation - Cahier des charges fonctionnelles
Le cahier des charges est disponible en annexe.

Chapitre V : Analyse du cycle de vie

Dans le but d’établir une démarche d’économie circulaire et dans le cadre de


l’éco-conception, nous allons analyser l’ensemble des phases du cycle de vie de la
solution proposée. On souhaite que notre produit ait une durée d’environ 5 ans.

I. Conception
On souhaite concevoir un système facilement démontable pour permettre de
récupérer les restes de liquide de la bouteille de shampoing afin de limiter le gâchis.
Nous allons favoriser le choix de matériaux respectueux de l’environnement et
recyclables.

II. Fabrication
Afin de faciliter la fabrication, il est important d’utiliser des pièces standards pour
minimiser les coûts de production.

III. Commercialisation
Les bouteilles ainsi que les machines de remplissage seront vendues aux
fabricants de shampoings. Ce sont ces entreprises qui mettront le produit à
disposition des boutiques et des points de vente pour le consommateur (magasin de
distribution). Elles choisissent également quel shampoing elles souhaitent
commercialiser. Notre but sera alors de s’adapter aux choix de l’entreprise ainsi qu’à
leurs produits pour leur proposer un produit-service personnalisé.

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IV. Installation

Une fois qu’une entreprise décide d’utiliser nos produits, notre rôle sera alors de
les aider pour l’installation. Comme dit précédemment, nous avons deux types de
cas :
Soit elle choisit de commercialiser ce produit dans sa propre boutique, soit de le
commercialiser dans un point de vente (ex : Sephora). Nous devrons dans les 2 cas
aider l’entreprise à l’aménager pour pouvoir trouver un réservoir adapté (le réservoir
sera fabriqué par un sous-traitant).
Si elle choisit de l’utiliser dans un point de vente, nous pourrons par exemple mettre
en place des réservoirs plus petits, puisque la place que la marque occupe dans ces
magasins est souvent petite. Enfin nous devrons fournir un matériel permettant de
laver la bouteille (une fois celle-ci finis) pour chaque point relais. Cette machine est
un petit lave-vaisselle comme ceux utilisé par Jean bouteille.

V. Utilisation par les consommateurs


Le consommateur achète ensuite sa bouteille remplie du shampoing qu’il désire dans
un point de vente. Puis il utilisera son shampoing comme un shampoing traditionnel.
Lorsque celui-ci est fini, il peut retourner à son point de vente afin de laver sa
bouteille et de la remplir à nouveau, où il payera que le produit en lui-même. Le but
est qu’un utilisateur garde la même bouteille au moment du lavage-remplissage.
VI. Maintenance

Lors de son usage, l’utilisateur peut rencontrer des problèmes :


 Soit une des pièces est défaillante (par exemple le bouchon). Dans ce cas,
l’utilisateur peut aller l’échanger dans un point de vente dans la mesure des
stocks disponibles. Ensuite, la boutique d’achat nous renvoie la pièce
défaillante pour réaliser une inspection et déterminer si elle est réparable. Si
ce n’est pas le cas, on enverra alors la pièce au centre de tri.
 Soit la bouteille est abimée de telle façon que l’échange de pièces est
impossible. Dans ce cas, la boutique d’achat donne au consommateur une
nouvelle bouteille sans frais supplémentaires et récupère la défaillante pour
nous l’envoyer. À ce moment-là nous devrons aussi réaliser une inspection
pour déterminer si elle est réparable ou si nous devons la recycler. Le
traitement des déchets pourrait se faire chez Suez.

VII. Le stockage

Étant donné la petite taille des magasins de cosmétiques, l’approvisionnement


est contraignant. Néanmoins l’idéal serait que chaque point de vente possède un
stock de bouteilles suffisant pour assurer la disponibilité pour les clients (ce stock
dépend de la taille du magasin, de son emplacement, etc..). Le stock de bouteilles

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restant serait stocké dans un de nos entrepôts et prêt à être envoyé dès que
l’entreprise le demande.

VIII. Fin de vie

Si l’utilisateur ne souhaite plus utiliser le produit, il peut le ramener dans la boutique


où il a été acheté. Si le produit est bonne condition, il sera lavé et remis en boutique.
En revanche, si le produit est trop abimé, la boutique nous le renverra, pour vérifier
s’il est réparable ou si l’on doit l’envoyer au recyclage.

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Chapitre VI : Conception

I. Modélisation

Nous souhaitons alors concevoir une bouteille de shampoing répondant aux deux
problèmes suivants :
 La bouteille doit être entièrement recyclable
 La bouteille doit permettre d’avoir accès au dernier centilitre de shampoings
pour limiter le gaspillage
La solution du premier problème est de créer un service de mise en vente en vrac
dans les magasins, permettant de limiter le gaspillage. Aussi le choix des matériaux
(détaillé dans la partie suivante) a été choisi de façon à avoir le moins d’impact sur
l’environnement.

Pour le deuxième problème, nous avons ajouté un racleur aux bouteilles


traditionnelles. Il s’agit d’une pièce à l’intérieur de la bouteille qui viendrait racler et
pousser le produit jusqu’à la sortie pour permettre son utilisation. Il a une forme
circulaire et occupe toute la base de cette bouteille afin de toucher les bords.

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Afin de créer le mouvement du racleur, la solution technologique retenue est
celle de la vis. La tête de vis dépasse en bas de la bouteille, il y a un trou au fond de
la bouteille afin de permettre à la vis de rentrer. Le racleur est donc en liaison
hélicoïdale avec la vis. Il suffit alors de tourner la tête de vis pour remonter le clapet
et donc le liquide.
Par soucis d’ergonomie la tête de vis est assez épaisse et possède une surface
adhérente pour éviter de glisser lorsque la bouteille est mouillée.

De plus pour maintenir le contact de la tête de vis avec la bouteille (empêcher


la translation), un circlips est placé sur l’arbre de la vis à l’intérieur de la bouteille.

Enfin, il y a un bouchon en haut de la bouteille afin de rendre l’ensemble


étanche. Le haut de la bouteille est dévissable pour plusieurs raisons, la première
étant pour le montage de la bouteille, pour que le racleur puisse rentrer dans la
bouteille. La seconde étant pour pouvoir nettoyer et remplir à nouveau plus
rapidement et facilement la bouteille.

II. Choix des composants

Nous allons ici présenter rapidement les procédés de fabrications que nous devrons
utiliser, dans le but de pouvoir chiffrer le prix de fabrication d’une bouteille.

Le but est de limiter l'impact environnemental de la bouteille, les matériaux utilisés


sont donc recyclables et provenant d'anciens objets recyclés. Pour cela nous avons
fait le choix de l'aluminium pour le corps de la bouteille et du PET pour le bouchon, le
racleur et la vis. Il est important de noter que le PET est 100% recyclable.

D’après l’Excel en annexe, le prix de fabrication d’une bouteille est d’environ 2€ (en
considérant une production de 100000 pièces et en comptant l’achat des machines).

Conclusion

Le service présenté dans notre étude de cas peut être approfondie et étendue
par plusieurs moyens.
La première méthode est de continuer à perfectionner la bouteille, c’est-à-dire
de chercher des matériaux ayant des impacts plus faibles ou alors trouver un autre
système permettant de réduire la quantité de matériaux utilisé. L’autre méthode est
d’étendre le service à d’autres produits liquides visqueux (comme des lessives, de la
crème hydratante…). En effet il est possible de faire du libre-service en vrac avec de
multitudes d’autres produits cosmétiques.

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Par conséquent il faudra développer des bouteilles répondant aux besoins liés
à ce produit, qui ne sont pas nécessairement les mêmes que pour le shampoing. De
plus, le modèle du service sera calqué sur le service lié à la bouteille de shampoing.
Le fait de posséder une plus grande gamme de services liée aux différents produits
permettrait d’avoir une plus grande visibilité et se rendre indispensable pour les
personnes commençant à utiliser le vrac.

Annexe
Étude consommation de bio

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Cahier des charges
Fonctions Critères Niveau Limite Flexibilité Classement
d’acceptation

FP1. Permettre à Volume 400 mL +/- 100 mL 0 FP


l’utilisateur d’accéder Ergonomique Oui
à des produits de
consommation Durée de vie 5 ans +/- 1 an 1

FC1. Être Facilité de - - 0 1


remplissable remplissage

Temps de 2 min +/- 30 s


remplissage

FC2. Être facilement Poids 1 kg +/- 0,5 kg 1 3


transportable
Tailles 1

FC3. Respecter les Normes - - 0 5


normes Européennes

FC4. Résister aux Étanchéité Normes 0 10


liquides extérieurs IP

FC5. Résister aux Résistance aux KCU - 0 4


sollicitations chocs
mécaniques

FC6. Résister au Lumière - - 0 8


milieu atmosphérique Humidité
Composants
externes

FC7. Être accessible Disponibilité - - - 9


au distributeur

FC8. Respecter les Être Oui - 0 6


besoins du producteur assemblable

FC9. Ne doit pas être Volume du 400 mL +/- 100 mL 1 7


encombrant système

Hauteur du 14 cm +/- 3 cm 1
système

FC10. Doit résister Résistance - - 0 2


aux actions chimiques chimique
du produit
Atmosphère - - 0

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inerte

Business model

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Estimation des couts de production

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Bibliographie

https://www.novethic.fr/actualite/environnement/pollution/isr-rse/danger-plastique-les-
chiffres-chocs-de-ce-fleau-planetaire-146770.html
https://www.gouvernement.fr/fin-des-plastiques-jetables-ou-en-sommes-nous
https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/projet-loi-anti-gaspillage-adopte-lassemblee
https://www.novethic.fr/actualite/environnement/dechets/isr-rse/head-shoulders-recycle-du-
plastique-sur-les-plages-pour-les-transformer-en-flacon-144514.html
https://www.loreal.fr/sharing-beauty-with-all-innover/optimiser-les-emballages/politique-en-
matiere-d-emballages-plastique
https://www.planetoscope.com/Yves-Rocher/1249-nombre-de-produits-vendus-par-yves-
rocher.html
https://www.biolineaires.com/
les_shampooings__un_marche_avec_92__de_clients_potentiels/
https://www.grazia.fr/beaute/tendances-beaute/l-eco-conception-un-enjeu-essentiel-pour-les-
cosmetiques-905994
https://www.planetoscope.com/hygiene-beaute/435-consommation-de-shampoings-en-
france.html
https://lenergeek.com/2018/09/27/plastique-pollution-environnement-couverts-contenants/
https://www.greenpeace.fr/le-plastique-fleau-des-oceans/

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