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UNIVERSITE LIBRE DE BRUXELLES

Faculté de philosophie et sciences sociales

PARISSE Eva
Année Académique 2021-2022

Travail de synthèse
Sujet :la prostitution en Belgique aux 19 siècle
et 20 siècle
Objet : L’échec de la prostitution règlementé et
l’émergence du mouvement abolitionniste à
Bruxelles du 19 siècle jusqu’en 1948

Initiation à la recherche et à l’écriture de l’Histoire


Marie-Christine Pollet et Cécile Vanderpelen-Diagre
Table des matières
Introduction........................................................................................................................................... 2
La prostitution réglementée à Bruxelles................................................................................................ 2
L’échec de la loi de 1844........................................................................................................................ 3
Deux grand scandales de la prostitution bruxelloise réglementée ......................................................... 4
Le mouvement abolitionniste Anglais.................................................................................................... 5
Le mouvement abolitionniste belge....................................................................................................... 5
La fin du réglementarisme...................................................................................................................... 6
Conclusion.............................................................................................................................................. 7
Bibliographie.......................................................................................................................................... 8
Introduction
La prostitution, ou action par laquelle on consentit à des rapports sexuels moyennant
rémunération, a toujours porté une connotation péjorative dans nos sociétés occidentales
comme le démontre sa définition littéraire : « prostitution :action de débauche, d’avilir, de
dégrader quelque chose » et sa qualification argotique « pute » qui vient de putidus
signifiant puant. Malgré l’image dégradante que possède la prostitution, elle ne sera pas
immédiatement interdite.(1) Ainsi le plus vieux métier du monde verra sa situation légale
osciller au cours du temps entre tolérance et répression .(2) Au 19 siècle, elle est vue comme
un mal nécessaire comme le démontre , Alexandre Parent-Duchatelet , théoricien du
réglementarisme : «Les prostitué(e)s sont aussi inévitables dans une agglomération
d’Homme que les égouts, les voiries et les dépôts d’immondices, il est donc inutile de
l’interdire. ». C’est sur cette idée que repose la politique qui dominera tout le 19e siècle en
matière de prostitution. Le réglementarisme qui aura pour modèle le système parisien dont
le but est de diminuer les risques sanitaires et moraux par un suivi médical et policier.
(3)Pourtant, malgré son approche rationnelle, ce système sera mis en échec tout au long de
la 2e moitié du 19 siècle.Naitront alors de nombreux foyers abolitionnistes ,notamment en
Belgique. Pour ce travail nous nous concentrerons sur le cas de Bruxelles et l’évolution de sa
politique en matière de prostitution. (4)

La prostitution réglementée à Bruxelles


Bruxelles possède, au 19e siècle, l’une des politique les plus rigides en matière de
prostitution. Depuis 1836, comme beaucoup de pays arborant un système réglementariste,
le contrôle se fait au niveau communal.En 1810, préexistait déjà un registre non obligatoire
mais c’est en 1844 que les bases légal du système réglementaire furent voté . (5)

1. . DESCHAMPS.C,  « Prostitution », dans ANDRIEU.B, BOETSCH.G ,Dictionnaire du corps,


Paris,CNRS,2018,pp.408-410.
2. « Prostitution », dans GUBIN, ELIANE, JACQUES.C, MARISSAL.C, Encyclopédie d’histoire des femmes :
Belgique, XIXe-XXe siècles , Bruxelles, Racine, 2018,pp.473-476.
3. Majerus.B, «La prostitution à Bruxelles pendant la grande guerre : contrôle et pratique. »,Référence
crime, histoire&sociétés,7,1,2003,pp.5-42.[en ligne]. DOI : 10.4000/chs.603 ;
< https://journals.openedition.org/chs/603>.
4. KEUNINGS.L, « l’affaire de la traite des blanches ,Un aspect de la prostitution urbaines en Europe
occiendentale au XIX siècle », dans CHAUMONT.J-M,MACHIELS.C , Du sordide aux mythes, Louvain la Neuve,
Presse universitaire de Louvain,2013,pp17-44.
5. GONZALEZ-QUIJANO.L , « Migrations internationales et prostituées étrangères à Bruxelles au milieu du
XIXe siècle », Revue d’histoire du XIXe siècle,58,2, 2018, pp. 153-170. [en ligne] . DOI :
10.4000 /rh19.6003 ; <
https://journals.openedition.org/rh19/6003#xd_co_f=MDEzMzE5N2EtMjRhNS00Y2M4LTg2MjEtMDhlO
DEzY2U4NmZl >.
Cette loi met en place une double surveillance des prostitué(e)s. D’une part policière, avec
un registre et un système de cartage obligatoire pour tout(es) les prostitué(e)s de rue ou en
maison close, et d’autre part sanitaire, grâce à 2 contrôles médicaux hebdomadaires .(1) Les
tenanciers eux aussi sont étroitement surveillés ainsi seul ceux possédant un permis
d’exercer octroyé à la suite d’une enquête policière, on le droit d’ouvrir une maison close
dans des lieux choisis par l’état à cet effet. Ces espaces doivent être loin des écoles, des
bâtiments publiques et des lieux réservés au culte. Le but étant de protéger les bonne
mœurs en rendant la prostitution le plus discret possible aux yeux du public. Suivant cette
idée on va également interdire aux prostitué(e)s de racoler dans les rues. De plus, les
maisons closes, pilier du réglementarisme ,peuvent également faire l’objet à tout moment
d’inspection policière.(2)

L’échec de la loi de 1844

De par sa rigidité cette loi verra naitre 2 types de prostitutions. Celles légales inscrites dans le
registre et celles clandestines qui décident de ne pas se plier à la réglementation .(3) Leur
nombre va augmenter de manière drastique lors de la 2e moitié du 19e siècle. Selon Alain
Corbin, cette augmentation est due au manque de flexibilité de la loi de 1844 qui n’a pas su
s’adapter aux nouvelles mutations sociétales du secteur à cette époque. Cette nouvelle
réalité est notamment caractérisée par une transformation de la demande, une plus grande
difficulté à renouveler le personnel et une diminution du nombre de maisons closes en
conséquence directe de la destruction des anciens quartiers où se trouvaient
traditionnellement les bordels.(4)

1. FRANCOIS.A, MACHIELS.C , «  Une guerre de chiffres : L’usage des statistiques par les discours abolitionniste et
réglementariste sur la prostitution à Bruxelles (1844-1948): Déviance, justice & statistiques. », Histoire &
mesure, 22,2,2007, pp.103–134. [en ligne]. DOI : 10.4000/histoiremesure.2523 ;
< https://journals.openedition.org/histoiremesure/2523 >.
2. « Prostitution », dans GUBIN, ELIANE, JACQUES.C, MARISSAL.C, Encyclopédie d’histoire des femmes : Belgique, XIXe-
XXe siècles , Bruxelles, Racine, 2018,pp.473-476.
3. KEUNINGS.L, « l’affaire de la traite des blanches ,Un aspect de la prostitution urbaines en Europe occiendentale au
XIX siècle », dans CHAUMONT.J-M,MACHIELS.C , Du sordide aux mythes, Louvain la Neuve, Presse universitaire de
Louvain,2013,pp17-44.
4. Majerus.B, «La prostitution à Bruxelles pendant la grande guerre : contrôle et pratique. »,Référence crime,
histoire&sociétés,7,1,2003,pp.5-42.[en ligne]. DOI : 10.4000/chs.603 ;
< https://journals.openedition.org/chs/603>.
En réaction à ce problème, en 1876, le commissaire en chef de la ville de Bruxelles
soumet au bourgmestre un projet d’actualisation de la loi de 1844. Ainsi le 13 aout
1877, elle est amendée afin de réduire les effectifs de la prostitution clandestine. Ces
modifications s’articuleront autour de 3 stratégies : Faciliter le retour des
clandestines dans la légalité en autorisant leur accueil par les maisons de passe,
Relâcher les contraintes sanitaires et administratives des prostitué(e)s pour éviter
leur départ du système légal et L’augmentation du contrôle policier avec la création
de la police des mœurs, un service public déjà présent dans des capitales comme
Paris et Hambourg.(1)
Deux grand scandales de la prostitution bruxelloise réglementée
Malgré la loi de 1877, le système règlementariste tombe en disgrâce. Conséquence
de nombreux scandales qui éclateront dont 2 des plus connus sont l’affaire des
jeunes anglaises(1880-1881) et celle de Constance Delvaux et Catherine Reniers. Le
premier mettra en lumière un trafic de mineur entre l’Angleterre et
Bruxelles.Plusieurs jeunes anglaises furent envoyées sans leur consentement dans de
nombreux bordels bruxellois en les faisant déclarant majeures auprès de
l’administration. La police des mœurs, soupçonnée de fermer les yeux sur cette
falsification, perdra définitivement sa réputation .(2) Au point où en 1881, surviendra
la révocation du commissaire en chef et la démission de l’officier responsable de la
police des mœurs. Un procès sera également intenté afin d’incriminer les proxénètes
et tenanciers impliqués dans cette affaire. Même s’il fit grand bruit, ce procès
n’entraina aucune fermeture de maison close incriminée ou de modification de lois .
(3)

1. KEUNINGS.L, « l’affaire de la traite des blanches ,Un aspect de la prostitution urbaines en Europe
occiendentale au XIX siècle », dans CHAUMONT.J-M,MACHIELS.C , Du sordide aux mythes, Louvain la Neuve,
Presse universitaire de Louvain,2013,pp17-44
2. FRANCOIS.A, MACHIELS.C ,  «  Une guerre de chiffres : L’usage des statistiques par les discours abolitionniste
et réglementariste sur la prostitution à Bruxelles (1844-1948): Déviance, justice & statistiques. », Histoire &
mesure, 22,2,2007, pp.103–134. [en ligne]. DOI : 10.4000/histoiremesure.2523 ;
< https://journals.openedition.org/histoiremesure/2523 >.
3. SCHAEPDRIJVER.S, « Reglementering van prostitutie,1844-1877 : opkomst en ondergang van een experiment »,
belgisch tijdschrift voor nieuwste geschiedenis,16,3,1985,pp.473-506. [en
ligne] :https://www.journalbelgianhistory.be/nl/system/files/article_pdf/BTNG-RBHC%2C%2016%2C
%201985%2C%203-4%2C%20pp%20473-506.pdf >.

.
Quelque temps plus tard,un 2ème scandale éclate le 19 janvier 1881, Constance Delvaux et
Catherine Reniers sont trainées devant le tribunal correctionnel de Bruxelles pour avoir livré
une mineure à la débauche. Les 2 femmes seront emprisonnées pour 7 mois. Ces 2
évènements susciteront un vif intérêt international surtout en Angleterre .

Le mouvement abolitionniste Anglais

Par ailleurs, ce dernier scandale fut utilisé par Joséphine Butler afin de sensibiliser les anglais
au mouvement abolitionniste.(1) Mouvement créé par cette dernière en réaction à la loi
anglaise de 1864, la Contagious Diseases Act qui prévoyait des mesures réglementariste afin
de combattre les maladies vénériennes. Loi qui sera supprimée en 1868 .(2) Par la suite, elle et
ses partisans bâtiront la Fédération britannique contre la prostitution règlementée en 1870.
Ce premier courant abolitionniste, imprégnée de prohibitionnisme, entend protéger la
société de l’immoralité dont la prostitution est l’un des piliers. Si le mouvement est au
départ limité à l’Angleterre, dès 1874, est mis en place une véritable croisade contre la
débauche à l’international qui aboutira à la création de la Fédération britannique et
continentale pour l’abolition de la prostitution réglementée à Genèvre en 1877 .(3)

Le mouvement abolitionniste belge

A la fin du 19e siècle, le mouvement abolitionniste trouve en Belgique un vif succès en


raison des nombreux scandales dans lesquelles est plongée la prostitution réglementée. Cet
intérêt donne lieu, en 1881, à l’édification de la Société de moralité publique, dont l’objectif
est de dénoncer la partialité de la police des mœurs, l’immoralité du système
réglementariste(4) et de criminaliser la prostitution.(5)

1. JACQUES.C,MACHIELS.C, « Féminisme et abolitionnisme aux 19 et 20 siècles en Belgique », dans CHAUMONT.J-


M,MACHIELS.C , Du sordide au mythe , Louvain la Neuve, Presse universitaire de Louvain,2013,pp.153-179.
2. SCHAEPDRIJVER.S, « Reglementering van prostitutie,1844-1877 : opkomst en ondergang van een experiment »,
belgisch tijdschrift voor nieuwste geschiedenis,16,3,1985,pp.473-506. [en
ligne] :https://www.journalbelgianhistory.be/nl/system/files/article_pdf/BTNG-RBHC%2C%2016%2C
%201985%2C%203-4%2C%20pp%20473-506.pdf >.
3. KEUNINGS.L, « l’affaire de la traite des blanches ,Un aspect de la prostitution urbaines en Europe
occiendentale au XIX siècle », dans CHAUMONT.J-M,MACHIELS.C , Du sordide aux mythes, Louvain la Neuve,
Presse universitaire de Louvain,2013,pp17-44
4. FRANCOIS.A, MACHIELS.C , «  Une guerre de chiffres : L’usage des statistiques par les discours abolitionniste
et réglementariste sur la prostitution à Bruxelles (1844-1948): Déviance, justice & statistiques. », Histoire &
mesure, 22,2,2007, pp.103–134. [en ligne]. DOI : 10.4000/histoiremesure.2523 ;
< https://journals.openedition.org/histoiremesure/2523 >.
5. « Prostitution », dans GUBIN, ELIANE, JACQUES.C, MARISSAL.C, Encyclopédie d’histoire des femmes : Belgique,
XIXe-XXe siècles , Bruxelles, Racine, 2018,pp.473-476.

Malgré l’augmentation des effectifs abolitionnistes, le réglementarisme ne fut pas


abolit. Ceci dit, le 14 mars 1887, elle sera modifiée de manière à ce que les maisons
de passe soient supprimées et pour assurer la liberté des prostitué(e)s, on
empêchera les tenanciers d’entraver leur départ ou de les retenir pour dette .(1) Entre
1880 et 1914, le parti abolitionniste se sépare en deux. Les prohibitionniste et ceux
plus libéraux qui, dans l’idée du droit de tous à disposer de son corp, souhaitent
l’abolition du réglementarisme sans pour autant celle de la prostitution. Les partisans
réglementaristes, eux même, à cette période sont parcouru par 2 courants, l’un
s’attache à la pratique policière et l’autre dit néo-réglementariste s’oriente vers une
surveillance uniquement sanitaire.(2)

La fin du réglementarisme

Après 1914, la guerre éclate et si en temps de paix la sexualité est fort codifiée ce
n’est pas le cas en période d’instabilité politique. Cependant, en Belgique avec
l’occupation Allemande, les lois sur la prostitution vont être au contraire renforcée
surtout à Bruxelles, lieu de passage avec le front ouest, où stationnent de nombreux
soldats.(3) Une loi ,aux allure néo-réglementariste, sera donc mise en place par
l’envahisseur en mars 1915 afin de protéger les soldats allemands des maladies
vénériennes. En 1922, cette loi sera abolie par le conseil communal. Ce phénomène
de réorganisation du système réglementariste par l’occupant sera également observé
lors de la 2e guerre mondiale avec comme particularité, la création de bordels
militaires.(2)

1. Majerus.B, «La prostitution à Bruxelles pendant la grande guerre : contrôle et pratique. »,Référence crime,
histoire&sociétés,7,1,2003,pp.5-42.[en ligne]. DOI : 10.4000/chs.603 ;
< https://journals.openedition.org/chs/603>.
2. FRANCOIS.A, MACHIELS.C , «  Une guerre de chiffres : L’usage des statistiques par les discours abolitionniste
et réglementariste sur la prostitution à Bruxelles (1844-1948): Déviance, justice & statistiques. », Histoire &
mesure, 22,2,2007, pp.103–134. [en ligne]. DOI : 10.4000/histoiremesure.2523 ;
< https://journals.openedition.org/histoiremesure/2523 >.
3. MAJERUS.B, « Sex in the city: La prostitution à Bruxelles pendant la Grande Guerre (1914-1918) », le cahier
de la fonderie,32,3,2005,pp. 51-54. [en ligne].< https://orbilu.uni.lu/handle/10993/1809 >.
Après la 2e guerre mondiale, les femmes obtiennent, en Belgique, le suffrage
universel le 28 mars 1948. C’est à cette même époque qu’est abolie, le 21 aout 1948,
la prostitution réglementée. Le pouvoir communal perdra définitivement sa main
mise sur la prostitution au profit du législatif, seul désormais responsable du
maintien de l’ordre public. Si cette loi marque la défaite du réglementarisme, elle
n’est pas pour autant la victoire du mouvement abolitionniste comme l’entendent les
moralistes du 19e siècle. En effet si en 1881 les prostitué(e)s et les tenanciers portent
chacun une part de responsabilité, la loi de 1948 retire tout implication active des
prostitué(e)s, il/elle devient victime et non acteur/actrice de la prostitution .(1)

Conclusion

On peut observer durant tout le long du 19e et du 20e siècle, une véritable
métamorphose des lois et de l’opinion publique sur la question de la prostitution. En
effet, si depuis le Moyen-âge, les prostitué(e)s et la prostitution sont perçus comme
un mal nécessaire, à partir de la fin du 19e siècle, de plus en plus de voix s’élève face
à ce statut quo. Tout d’abord en Angleterre, avec le mouvement abolitionniste
organisé par Joséphine Butler puis dans tout l’Europe et notamment à Bruxelles,
bastion du réglementarisme. Ville qui pendant l’occupation des 2 guerres mondiales
verra une recrudescence de son système réglementé avant qu’il ne s’éteigne
définitivement en 1948.

1. « Prostitution », dans GUBIN, ELIANE, JACQUES.C, MARISSAL.C, Encyclopédie d’histoire des femmes : Belgique, XIXe-
XXe siècles , Bruxelles, Racine, 2018,pp.473-476.
Bibliographie
1. DESCHAMPS.C,  « Prostitution », dans ANDRIEU.B, BOETSCH.G ,Dictionnaire du corps,
Paris,CNRS,2018,pp.408-410.
2. FRANCOIS.A, MACHIELS.C ,  «  Une guerre de chiffres : L’usage des statistiques par les
discours abolitionniste et réglementariste sur la prostitution à Bruxelles (1844-1948):
Déviance, justice & statistiques. », Histoire & mesure, 22,2,2007, pp.103–134.
[en ligne]. DOI : 10.4000/histoiremesure.2523 ;
< https://journals.openedition.org/histoiremesure/2523 >.
3. GONZALEZ-QUIJANO.L , « Migrations internationales et prostituées étrangères à
Bruxelles au milieu du XIXe siècle », Revue d’histoire du XIXe siècle,58,2, 2018, pp.
153-170. [en ligne] . DOI : 10.4000 /rh19.6003 ; <
https://journals.openedition.org/rh19/6003#xd_co_f=MDEzMzE5N2EtMjRhNS00Y2M
4LTg2MjEtMDhlODEzY2U4NmZl >.
4. « Prostitution », dans GUBIN, ELIANE, JACQUES.C, MARISSAL.C, Encyclopédie d’histoire des
femmes : Belgique, XIXe-XXe siècles , Bruxelles, Racine, 2018,pp.473-476.
5. JACQUES.C,MACHIELS.C, « Féminisme et abolitionnisme aux 19 et 20 siècles en
Belgique », dans CHAUMONT.J-M,MACHIELS.C , Du sordide au mythe , Louvain la Neuve,
Presse universitaire de Louvain,2013,pp.153-179.
6. KEUNINGS.L, « l’affaire de la traite des blanches ,Un aspect de la prostitution urbaines
en Europe occiendentale au XIX siècle », dans CHAUMONT.J-M,MACHIELS.C , Du sordide
aux mythes, Louvain la Neuve, Presse universitaire de Louvain,2013,pp17-44.
7. MACHIELS.C, « Dealing with the Issue of Prostitution; Mobilizing Feminisms in France,
Switzerland and belgium(1875-1920) », Women’s history review, 17,2,2008,pp. 195-
205. [en ligne] .DOI : 10.1080/09612020701707183 ; < https://www-tandfonline-
com.ezproxy.ulb.ac.be >.
8. MAJERUS.B, « Sex in the city: La prostitution à Bruxelles pendant la Grande Guerre
(1914-1918) », le cahier de la fonderie,32,3,2005,pp. 51-54.
[en ligne].< https://orbilu.uni.lu/handle/10993/1809 >.
9. Majerus.B, «La prostitution à Bruxelles pendant la grande guerre : contrôle et
pratique. »,Référence crime, histoire&sociétés,7,1,2003,pp.5-42.[en ligne]. DOI :
10.4000/chs.603 ; < https://journals.openedition.org/chs/603>.

10. SCHAEPDRIJVER.S, « Reglementering van prostitutie,1844-1877 : opkomst en ondergang


van een experiment », belgisch tijdschrift voor nieuwste
geschiedenis,16,3,1985,pp.473-506. [en
ligne] :https://www.journalbelgianhistory.be/nl/system/files/article_pdf/BTNG-RBHC
%2C%2016%2C%201985%2C%203-4%2C%20pp%20473-506.pdf >.

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