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LES GENERALITES
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I/ LE DEROULEMENT DE
L’OPERATION DE CONSTRUCTION
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Maître d’ouvrage :
Ouvrage = Construction
Maître d’œuvre :
Spécialiste chargé :
Coordinateur ou coordonnateur :
Bureau de contrôle :
Entrepreneur ou entreprise
Entreprise générale
Entreprise assumant la plus grosse part des travaux et tenant le rôle de l’entreprise
pilote. Le plus souvent l’entreprise de gros œuvre.
Entreprise pilote
Entreprise adjudicataire
E.D.F, G.D.F, Services des eaux etc. : fournisseurs et gestionnaires des réseaux
(Electricité, gaz téléphone, eau etc.)
Le marché est négocié entre le maître d’ouvrage et les entreprises. Il peut être de
deux types :
L’appel d’offre avec concours : il se pratique lorsque les motifs d’ordre techniques ou
esthétiques, justifient des études particulières.
Le marché négocié : C’est une libre attribution du marché à une entreprise, il se fait
soit avec une mise en concurrence par simple demande de devis, soit directement
dans le cas de travaux d’urgence ou de faible importance. Son usage est
néanmoins plafonné (Article 26 du code des marchés publics).
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Le maître d’ouvrage dispose de trois possibilités dans le choix des entreprises devant
assurer la réalisation de son chantier :
Chaque entreprise a un marché propre sans lien autre que technique avec les
autres corps d’état. La coordination des travaux est assurée par le maître d’œuvre,
assisté éventuellement par un coordonnateur. Les dépenses d’intérêts communs du
chantier font l’objet d’un compte prorata ;
Le maître d’ouvrage confie les travaux à une seule entreprise qui soustraite une
partie des travaux à d’autres entreprises. Elle demeure néanmoins responsable
directe du marché auprès du donneur d’ordre.
Groupement d’entreprise
En lecture de plan, il est très important de comprendre tous les traits. En effet, pour
que le déchiffrage soit sain et systématique, une convention existe afin que tous les
plans soient construits de la même manière.
Utilisé pour les contours vus. Pour les contours des coupes
Définition :
Une échelle est le rapport entre la mesure d’un objet réel et la mesure de sa
représentation. Cette voiture est une reproduction à l’échelle 1/50 (un
cinquantième) d’une vraie voiture.
Largeur : 3,8 cm
Longueur : 8 cm
Hauteur : 3 cm
Largeur : 3,8 cm X 50 = 190 cm = 1,90 m
Longueur : 8 cm X 50 = 400 cm = 4,00 m
Hauteur : 3 cm X 50 = 150 cm = 1,50 m
Chaque côte réelle indiquée représente 50 fois plus que la taille du modèle de la
voiture. Pour connaître les dimensions du modèle, il suffit que je divise les dimensions
qu’on vous donne sur l’image, par 50 et je convertis les centimètres en mètres.
Il est bien évident que nous ne pouvons pas dessiner sur une feuille de papier une
longueur réelle d’une construction. C’est pourquoi nous allons réduire les côtes
réelles afin que le dessin puisse s’inscrire sur cette feuille. Cette réduction sera
proportionnelle. Nous allons réduire les longueurs mais également les largeurs et
hauteurs avec le même rapport afin que la représentation soit équilibrée.
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Les échelles
NOTA : il est conseillé de ne pas relever les cotes manquantes en les mesurant
directement sur le plan. Des erreurs de construction seraient présentes sur le chantier.
À l’échelle 1 :50 1 cm représente 50 cm donc 1 mm représente 5 cm et ½ mm
représente 2,5 cm. Il est donc presque impossible d’avoir la certitude de la bonne
côte.
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Exemple N°1
L’échelle est de 1/100 cela signifie que chaque centimètre représenté sur le dessin
correspond à 100 centimètres dans la réalité soit 1 mètre.
La longueur du séjour mesure sur le plan 5,5 centimètres, la longueur réelle devrait
donc être de (5,5 X 100) = 5,50 mètres. Mais la longueur réelle du séjour doit être de
5,55 mètres. Nous ferions avec une mauvaise lecture de ½ mm une erreur en réel de
5 cm.
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Pour comprendre les dessins, il faut tout d’abord comprendre la façon de voir et
d’interpréter : la représentation des formes ; la disposition ; la désignation des vues.
La vue de face est celle qui donne, en général, le plus d’informations quant à la
forme et aux dimensions de l’objet.
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En dessin pour définir les vues de côté, il faut se placer à l’intérieur de la pièce. La
vue de gauche se dessinera à droite et vice et versa.
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Plaçons des lettres sur des arêtes de cette caisse en perspective, mettons des N° sur
ces mêmes arêtes sur les différentes vues et retrouvons la correspondance.
On inscrira toujours les dimensions en regard des éléments dont on souhaite préciser
la grandeur
Nécessité de la cotation :
Les plans d’un bâtiment sont représentés par des vues et des coupes. Ceux-ci
comporteront les informations d’ordre dimensionnel.
Chaque côte comprend les éléments graphiques suivants : une ligne de cote en
trait fin, tracé parallèlement à la dimension à coter ; deux lignes d’attache en trait
fin, tracés perpendiculairement, délimitant la ligne de cote et le reliant au dessin ;
des points et/ou des flèches et/ou barres à 45°, placés aux intersections de la ligne
de cote et des lignes d’attaches, une dimension en chiffre indiquant toujours la
dimension réelle. Ce chiffre est situé au-dessus de la ligne de cote si celle-ci est
horizontale, à gauche de la ligne si celle-ci est verticale. Cette dimension est, sauf
cas particulier, placé approximativement au milieu de la ligne.
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Les cotes d’implantation positionnent les axes des murs, ils sont représentés sur les
plans par des files d’axe par des chiffres en abscisse et des lettres en ordonnées.
L’implantation des murs (et des poteaux) se représente généralement sur le plan de
fondation par des “cotes cumulées” à partir de l’origine d’implantation L’origine est
principalement un des angles du bâtiment ; deux lignes de cotes (sur les deux
façades formant cet angle) suffisent pour implanter tous les murs.
Les cotes de niveau sont affectées d’un signe selon leur position par rapport à
l’origine
Sur les chantiers, les systèmes de référence pour les altitudes est fonction du client
pour qui on réalise l’opération.
Client privé :
— système propre au site pour les grands donneurs d’ordre (industriel, industrie
automobile, pétrochimie...) dans 10% des cas.
Les cotes de niveau s’expriment en mètre avec trois décimales dans la nouvelle
norme (deux décimales dans l’ancienne norme). Les cotes de niveau doivent être
reportées sur tous les plans horizontaux et les coupes verticales de la construction.
Elles sont représentées par une flèche et une cote d’altitude sur les plans de coupe
et d’élévation et par un cercle et une cote d’altitude vue en plan.
Les coupes sont indispensables pour la réalisation des plans. Car sans elles nous ne
verrions que la toiture vue de dessus ou les façades vues de face ou de côtés. Nous
allons développer les système S des coupes.
Prenons en exemple une caisse en bois Que voyons-nous ? Mais comment est
l’intérieur ?
Plaçons des lettres sur des arêtes de
cette caisse en perspective, mettons Une caisse en perspective donc 3
des N° sur ces mêmes arêtes sur les faces avec un couvercle.
différentes vues et retrouvons la Avec uniquement ces vues nous
correspondance. ne pouvons pas le savoir.
Coupe verticale
Les traits rouges indiquent l’emplacement des coupes, les flèches nous donnent le
sens de vue (comment nous regardons) et les lettres la dénomination.
Que nous manque-t-il ? Il nous manque les hauteurs et comment est réalisé le
couvercle.
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Coupe transversale
Les pointillés nous indiquent que derrière cette cloison se trouve une séparation.
Coupe longitudinale
Avec ces coupes, nous déduisons que la hauteur du cloisonnement est égale à la
hauteur sans couvercle et que celui-ci ne comporte pas de cloisonnement.
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V/ LA TERMINOLOGIE
35- Conduites de
28- Mur de refend
fumée (CF)
29- Passage libre
36- Conduit de
30- Poutre en BA ventilation haute (VH)
1- Trumeau 7- Couronnement
2- Baie porte d’entrée 8- Faîtage
3- Baie porte-fenêtre 9- Outeau triangulaire
4- Baie de fenêtre 10- Rive toiture
5- Volet plein 11- Gouttière
6- Souche de cheminée
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Exercice
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Ce sont les plans qui serviront aux entreprises pour l’exécution des travaux. Ils sont
établis dans certains cas par des bureaux d’étude spécialisés. - plan d’implantation -
plan béton armé : - plan de coffrage - plan d’armatures + nomenclature des aciers -
plan de toiture - plan de réseau - plan d’installation thermique et sanitaire - plan
d’électricité - plan des menuiseries - plan d’aménagement intérieur etc.
Document d’un marché public ou privé qui décrit les aspects administratif et
financier d’un contrat de travaux.
Le cahier des clauses techniques (C.C.T) Document qui fixe les contraintes
techniques d’un contrat de travaux il est dit :
Le devis descriptif
Indissociable des plans auxquels il se réfère, il indique tout ce que ces derniers ne
peuvent préciser. Il donne la description technique détaillée par poste et par corps
d’état de l’ensemble des travaux à effectuer.
Le devis quantitatif
Il donne la liste et la quantité des matériaux qui entrent en œuvre pour chaque
corps d’état.
Le devis estimatif
Il donne pour chaque corps d’état une estimation préalable des prix envisageables
servant de base à un contrat de travaux.
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Les façades permettent de visualiser l’extérieur d’un bâtiment. Elles représentent les
volumes des constructions en matérialisant leurs contours, mais elles précisent
également le nombre et la répartition des ouvertures et expriment la qualité
architecturale de l’ensemble (matériaux utilisés, style...). Les façades sont
représentées en élévation, c’est à dire l’observateur étant face à la façade
considérée et regardant le bâtiment dans son ensemble.
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Orientation
Plan de situation
Plan de situation
Etabli à une échelle comprise entre 1:500 et 1:1000 voir plus petit, il doit comporter
l’indication du Nord (1), les voies de desserte du terrain avec leur dénomination.
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Le plan de masse
L’orientation géographique,
Les références cadastrales,
La superficie du terrain,
Le nom du Propriétaire
Et des Propriétaires voisins,
Les constructions existantes
Les constructions mitoyennes,
Les dimensions du terrain,
De la construction
Les cotes nécessaires à l’implantation (y compris les cotes de niveau),
La voirie de desserte de la construction (accès garage), y compris les aires de
stationnement,
Les réseaux propres à la construction, y compris leur raccordement leur
raccordement au domaine public ou à la concession :
Eau potable,
Évacuation des E.P., des E.U. et des E.V., ou assainissement autonome,
Électricité, gaz, téléphone, télédistribution, -l’implantation des clôtures
existantes etc...
Des clôtures projetées,
Les plantations à supprimer, à maintenir ou à créer.
Les définitions
Références cadastrales
C’est le ou les numéro (s) de la ou les parcelle(s) composant le terrain concerné par
la construction., numéro obtenu d’après le plan cadastral de la Commune. Le plan
cadastral de la commune est le plan du territoire communal et de son
morcellement. Ce plan peut être divisé en feuilles parcellaires.
Implantation en plan : cotation par rapport aux bornes mises en place par le
Géomètre, ou par rapport aux limites matérielles du terrain,
Implantation en altitude : cotes de niveau du terrain existant, cotes de niveau
de la construction, cotes de niveau du terrain fini.
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Les V.R.D. Sous ces initiales signifiant "Voirie et réseaux Divers" est regroupé tout ce
qui permet la viabilité d’un terrain : les accès routiers ou piétonniers au terrain et à la
construction., avec éventuellement leurs trottoirs, parkings) aires de manœuvre,
chemins piétons, le raccordement au réseau d’eau, depuis le branchement sur la
voie publique jusqu’au robinet d’arrêt desservant le bâtiment ; s’il n’y a pas de
possibilité de branchement, prévoir une alimentation en eau potable (puits,
captage, etc...) le principe d’assainissement retenu :
Plan du sous-sol,
Plan du rez-de-chaussée,
Plan de l’étage, ou plan du premier étage, du deuxième,
Ou plan de l’étage courant s’il y a plusieurs étages identiques.
Sur les plans d’architectes les dénominations, les aménagements, les surfaces des
pièces intérieurs y figurent aussi, ainsi que les doublages les ouvertures et les cotes
intérieurs et extérieurs.
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V/ LES COUPES
Les coupes sont indispensables pour la réalisation des plans. Car sans elles nous ne
verrions que la toiture vue de dessus ou les façades vues de face ou de côtés. Nous
allons développer les systèmes des coupes.
Elles précisent :
La position des plans de coupe verticale est indiquée sur une vue en plan.
Elle est représentée par : un trait mixte fin renforcé aux extrémités par un trait fort,
ainsi qu’à chaque changement de plan pour une coupe brisée (La coupe brisée
change de direction), par deux flèches en trait fort indiquant le sens d’observation),
par un repérage de la coupe donné au moyen de deux lettres majuscules en trait
fort.
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I/ GENERALITES
LES CARTOUCHES
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Le chantier
Le bureau d’étude
Le maître d’œuvre et d’ouvrage
L’entreprise
L’objet du chantier
La phase : projet ou exécution
L’indice du plan avec les modifications
Le N° du plan et d’affaire
L’échelle
Le béton les aciers
Le bureau de contrôle et divers
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Mur en béton armé, voile V(n) : la lettre majuscule V avec numéro repère.
Murs maçonnés
EN PLAN
EN COUPE
NOTA :
L’implantation des semelles isolées, continues, poteaux, murs BA, fait l’objet d’un plan
de fondation (ou d’un plan d’implantation)
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Les plans de coffrage sont établis par le bureau d’étude à partir des plans de
l’architecte. La tâche du bureau d’étude (ingénieur béton armé) est de :
— Vérifier si la structure porteuse proposée par l’architecte est conforme avec les
règles de construction en vigueur.
Plans de coffrage ;
Coupes longitudinales et transversales ;
Les détails.
Poteaux incorporés P1
Poteaux isolés P2 P3
Poutres 1,2,3,5,6
Poutres intermédiaires 4
Linteaux L
Consoles C1
Chaînages verticaux CV
Mur B.A
Voile V2, 3, 4
Poutre voile PV1
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Poteaux incorporés P1
Poteaux isolés P2 P3
Poutres 1,2,3,5,6
Poutres intermédiaires 4
Linteaux L
Consoles C1
Chaînages verticaux CV
Mur B.A
Voile V2, 3, 4
Poutre voile PV1
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Pour les rigoles de fondation : (2) Une ligne de cotes brutes avec :
Les fondations sont, dans la majorité des cas, situées par rapport à l’axe des murs.
NOTA : Les profondeurs des fondations apparaissent sur les coupes ou sur les dessins
de détails ou également sur les coupes de principes. Sur ces coupes, les cotes de
niveau sont représentées par des flèches à demi noircies, avec le signe + ou -.
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Un plan de coffrage
Un plan d’étaiement
Un plan de ferraillage
La position des poutrelles sera donnée par leur repérage et sera cotée par la
position de l’axe de la première poutrelle par rapport au mur porteur, suivie de la
valeur de l’entraxe des autres poutrelles. Une flèche précise le sens de pose.
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L’épaisseur brute du plancher sera donnée sous cette forme : exemple 12+4
C’est également un plan d’étaiement car la position des files d’étais y sera indiquée
et cotée.
Le plancher se compose :
Les plans seront réalisés le plus souvent par le bureau d’étude et du fournisseur du
plancher (Négociant en matériaux), les plans de pose d’un plancher sur prédalle
sont à la fois : un plan de coffrage C’est un plan de coffrage car il doit permettre la
mise en place des prédalles. Dessiné suivant les règles de représentation des plans
de coffrage. Les murs, poutres, linteaux et chaînages seront considérés réalisés.
— les cotes d’ensemble des parties, principales, et les cotes totales des bâtiments,
)
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Plan d’étaiement
C’est un plan d’étaiement car la position des files d’étais y sera indiquée
et cotée. La position des prédalles sera donnée par leur repérage et sera
indiquée sur le plan de calpinage.
V/ POTEAUX-POUTRES
LES POTEAUX
S’ils sont isolés, par la lettre majuscule P suivie d’un indice (exemple P1, P2,
etc.)
S’ils sont en ligne ils peuvent être repérés, par l’intersection de deux axes.
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LES POUTRES
Sur les plans de coffrage, les poutres se dessinent en trait continu fort, et la portée
ainsi que la largeur seront cotées. Toutefois, afin de pouvoir donner la hauteur de la
poutre ainsi que la hauteur de la retombée, il sera ajouté une coupe verticale sur
l’ouvrage. La hauteur de la poutre comprend la hauteur de la retombée + la partie
de la poutre située dans la dalle.
Bande noyée
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Sur les plans de coffrage, les poutres se dessinent en trait continu fort, et la portée
ainsi que la largeur seront cotées. Toutefois, afin de pouvoir donner la hauteur de la
poutre ainsi que la hauteur de la retombée, il sera ajouté une coupe verticale sur
l’ouvrage. La hauteur de la poutre comprend la hauteur de la retombée plus la
partie de la poutre située dans la dalle.
Les trémies
I/ GENERALITE
Les plans de ferraillage définissent les différents fers (appelés aussi aciers ou barres)
constituant l’armature des différents ouvrages en Béton Armé (B.A.).
Le choix et la disposition des armatures obéissent à des règles de calcul très précises
(règles BAEL), et les Entreprises font souvent appel à des Bureaux d’Etudes spécialisés
pour des ouvrages complexes. Les plans de ferraillage seront la transcription fidèle
du résultat des calculs.
Les armatures sont représentées sur un fond de dessin de coffrage tracé en trait
continu fort représentant le contour des éléments coffrés destinés à recevoir le
béton. Les reprises ou arrêts de bétonnage sont dessinés entrait fin, ainsi que les
cotations et repérages.
En coupe transversale, une barre est représentée par un cercle noirci, si possible
proportionnellement à son diamètre (dessin à grande échelle).
Le treillis soudé
La représentation se fait par une croix où les fils de plus gros diamètre sont en trais
renforcer et les autres branches en trait fort, le centre représenté par un losange en
trait fin dont les sommets sont sur les fils, ceux-ci ayant les dimensions du panneau.
Les indice C ont les mailles carrées et les barres de même diamètre
TABLEAU EN LIGNE
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LES BARRES
Seul, les cotes sont indiquées, les lignes de cote sont rarement portées. La
désignation des aciers peut être portée de deux façons différentes :
1ère façon
Soit par un trait fin suivi d’une ou plusieurs flèches désignant les aciers.
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2ème façon
Soit en ne portant sur le dessin que le N° repère inscrit dans un cercle avec une
flèche désignant l’acier et en reprenant la nomenclature des aciers sous forme de
tableau.
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ARMATURE DE LA SEMMELE
Vue et coupe
Les attentes pour reprise des aciers du poteau seront clairement indiquées avec la
longueur de recouvrement.
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Semelles filantes
Les armatures des semelles filantes ne seront représentées que par une coupe
transversale précisant le nombre, la nuance et le diamètre des aciers longitudinaux
(aciers filants), mais rarement leur nombre. La longueur totale sera préférée. Ainsi
que la nuance, le diamètre, l’espacement et le façonnage des aciers transversaux
(aciers de répartition).
Les aciers transversaux (1° lit) seront différenciés des aciers longitudinaux (2° lit) soit
par leur désignation (1° et 2° lits), soit par leur représentation différente (trait continu
et trait interrompu long), mais le nombre de barres et l’écartement utilisé pour
chaque lit devra être clairement indiqué soit dans la désignation, soit dans le
tableau.
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Ne pas confondre radier et dallage porté qui est une dalle. Le radier quant à lui est
une fondation à part entière il travaille à l’opposé d’une dalle. Son ferraillage sera
donc avec des aciers porteurs en partie haute et sous les murs.
Chaise
Les armatures peuvent être en treillis soudé avec des renforts en barres. Les
armatures supérieures sont maintenues par des chaises qui serviront d’écarteur de
nappes.
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ARMATURES POTEAUX
Un repère N° de référence ;
La nuance de l’acier ;
Le diamètre en millimètre ;
L’espacement entre chaque acier ;
La longueur développée ;
La représentation graphique cotée du
façonnage.
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Simplification de représentation
Pour rendre les plans de ferraillage plus lisibles, les armatures qui se répètent à
intervalles réguliers ne sont pas toutes représentées : c’est le cas pour les armatures
transversales des poteaux et des poutres, ainsi que pour les semelles de fondation et
les dalles et planchers.
Armatures transversales des poteaux : dans les poteaux, les cadres et les épingles
sont à espacement constant : seuls les premiers et les derniers seront représentés et
la ligne de cote de position des cadres (rep. 2 et 3 de l’exemple) porteront le N°.
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Soit sur un trait fin suivi d’une ou plusieurs flèches désignant les aciers ;
Soit en ne portant sur le dessin que le numéro d’ordre de l’acier indiqué dans un
cercle avec une flèche le désignant, et en reprenant la nomenclature des aciers
sous forme de tableau.
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2 15 Cadres HA 6 1,30
3 15 Epingle HA 6 28
ARMATURE DE POUTRE
Les aciers principaux sont placés dans les parties tendues, c’est-à-dire en bas
disposées en 1 ou 2 lits. Le 1 er lit est prolongé sur les appuis. Le 2 -ème est de
longueur égale au 1/8 -ème de la portée.
Souvent les poutres ont pour rôle de porter les poutrelles, dans ce cas des barres
de renfort sont placées à hauteur
du plancher inférieur. Les cadres
et les étriers sont plus rapprochés
vers les appuis. Des chapeaux
(en partie haute) sont disposés
sur les appuis. La longueur de ces
chapeaux est équivalente la
portée en chapeaux de rive, et
au 1/4 de la portée en chapeau
sur un pilier.
En effet, ils sont serrés à l’approche des appuis, ces intervalles s’élargissent ensuite.
Ces écartements sont déterminés par calcul.
Ensuite le nombre total des cadres, étriers et épingles sera porté soit sur la coupe
transversale. Exemple dans la coupe BB n°6 (24 cad HA6 L=1,35) le 24 indique le
nombre de cadres, soit dans le tableau récapitulatif.
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Dans les murs banchés, le treillis soudé est le ferraillage le plus utilisé. Mais tous les
aciers de renfort ou chaînage, linteaux etc. seront représentés.
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Dans le cas d’un plancher poutrelles, hourdis, les armatures représentées concernent
uniquement, la dalle de répartition et les renforts pour chevêtres et trémies. Leur
représentation et leur repérage seront conformes aux règles habituelles régissant les
plans d’armatures. Toutefois, il est à noter que les panneaux de treillis soudé sont
rarement représentés, bien que la quantité nécessaire figure sur le document de
synthèse.
Un chapeau sera présent sur chaque poutre les fers de celles-ci pénétreront dans le
chaînage de rive.
Les armatures des dalles et planchers dalle pleine seront représentées par un plan
d’ensemble et au minimum une coupe verticale. Les deux types de représentation
sont possibles :
Soit par deux dessins : un pour les lits d’armatures inférieures un pour les lits
d’armatures supérieures en utilisant la technique de représentation des
armatures répétitives ;
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Soit par un seul dessin : les lits supérieurs sont représentés en traits interrompus
renforcés. La numérotation des lits d’armatures (1er lit, 2ème lit)
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