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La lecture et l’élaboration de plan sont des étapes incontournables dans l’opération


de construction.

Spécialement conçu pour :

 Toute personne souhaitant se former au métier de maçon et de coffreurs...


 Toute personne souhaitant débuter des travaux d’aménagement extérieur en
neuf, en rénovation ou réhabilitation.
 Les professionnels désirant de gravir les échelons

Vous trouverez dans ce guide

 Le déroulement des travaux (avant-projet jusqu’à sa finition)


 Les bases du dessin techniques (traits, vue, cotations, terminologie)
 Les types de plans (façade, fondation, coffrage, niveaux.)
 Les plans d’exécutions (cartouche, format, ferraillage, ...)
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LES GENERALITES
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I/ LE DEROULEMENT DE
L’OPERATION DE CONSTRUCTION
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II/ LES DIFFERENTS


INTERVEANTS

Maître d’ouvrage :

Propriétaire de la construction (ou donneur d’ordre)

Ouvrage = Construction

C’est le client, personne physique ou morale (Société, promoteur, administration ou


collectivité locale) pour le compte duquel des travaux sont exécutés. Il choisit le
maître d’œuvre qu’il mandate pour étudier un ou plusieurs avant-projets, puis, un
projet et lui confie la mission de coordination et de suivi de la réalisation des travaux.

Maître d’œuvre :

Personne ayant dessiné le projet. Architecte agréé en architecture, ingénieur,


bureau d’étude ou ingénierie, il est mandaté par le maître d’ouvrage qui le charge
de la conception des études, des démarches administratives, puis du suivi des
travaux et de la coordination des corps d’état. Dans certains cas (grandes industries,
grandes administrations ou petit chantier) le maître d’œuvre et le maître d’ouvrage
ne font qu’un. Œuvre = création

Métreur, Vérificateur ou économiste du bâtiment

Spécialiste chargé :

 De la maîtrise du coût des travaux


 Des devis estimatifs
 Des situations et mémoires
 (Etat chiffré des travaux exécutés afin d’obtenir un acompte)

Coordinateur ou coordonnateur :

Professionnel chargé du planning des travaux et de l’organisation rationnelle des


interventions des différents corps d’état.

Bureau d’étude technique (B.E.T) ou bureau d’ingénierie :

Société spécialisée dans le conseil et l’assistance technique au maître d’ouvrage et


au maître d’œuvre. Elle peut être généraliste (tout corps d’état), spécialisée dans un
domaine précis (béton armé, ouvrages d’art- chauffage et climatisation - etc.) ou
dans un domaine spécifique (Hôpitaux - aéroport - etc.).

Bureau de contrôle :

Société chargée du contrôle technique des solutions au projet et de la surveillance


de leur mise en œuvre sur le chantier. Elles engagent leur responsabilité au même
titre que le maître d’œuvre par rapport au respect des normes (D.T.U) et du cahier
des charges.
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Entrepreneur ou entreprise

Il ou elle réalise les travaux en mettant en œuvre les moyens personnels, en


matériaux et matériel.

Entreprise générale

Entreprise assumant la plus grosse part des travaux et tenant le rôle de l’entreprise
pilote. Le plus souvent l’entreprise de gros œuvre.

Entreprise pilote

Entreprise générale adjudicataire de l’ensemble des lots d’une construction,


chargée du choix des entreprises sous-traitantes, du suivi et de la coordination des
travaux des différents corps de métiers.

Entreprise adjudicataire

Entreprise se voyant attribuer un marché de travaux après appel d’offre.

Les services publics :

D.D.E (Direction départementale de l’équipement) Étudie des problèmes


d’urbanisme.

Services techniques des mairies vérifie le respect des règles d’urbanisme.

E.D.F, G.D.F, Services des eaux etc. : fournisseurs et gestionnaires des réseaux
(Electricité, gaz téléphone, eau etc.)

D.D.A.S.S : Direction départementale des affaires sanitaires et sociales.

A.B.F Architectes des Bâtiments de France, Contrôle le respect du patrimoine.


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III/ LES TYPES DE MARCHE

Le marché est négocié entre le maître d’ouvrage et les entreprises. Il peut être de
deux types :

 Soit le maître d’ouvrage est une personne morale publique (administration,


collectivité locale, HLM etc.), Il s’agira d’un marché public.
 Soit le maître d’ouvrage est une personne morale privé (simple particulier,
entreprise privée, etc.). Il s’agira d’un marché privé.

Les marchés privés

Le maître d’ouvrage négocie comme il l’entend avec les entreprises. Le marché


privé est un contrat de prestations de services, contrat de fourniture et/ou contrat de
travaux. Ces contrats sont régis par le code civil.

Les marchés publics

Il existe quatre types de consultations des entreprises en vue de la passation des


marchés.

 L’adjudication ouverte ou restreinte : le seul critère de sélection est le prix.


 Ouverte : toutes les entreprises qualifiées peuvent remettre une offre.
 Restreinte : seules les entreprises retenues par le bureau d’adjudication
peuvent remettre une offre.

L’appel d’offre ouvert ou restreint

La sélection se fait à la fois sur le prix, la valeur technique, le coût d’utilisation, la


garantie professionnelle et financière, les délais, etc.

L’appel d’offre avec concours : il se pratique lorsque les motifs d’ordre techniques ou
esthétiques, justifient des études particulières.

Le marché négocié : C’est une libre attribution du marché à une entreprise, il se fait
soit avec une mise en concurrence par simple demande de devis, soit directement
dans le cas de travaux d’urgence ou de faible importance. Son usage est
néanmoins plafonné (Article 26 du code des marchés publics).
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Le maître d’ouvrage dispose de trois possibilités dans le choix des entreprises devant
assurer la réalisation de son chantier :

— soit il fait appel à des entreprises séparées,

— soit il fait appel à une entreprise générale,

— soit il fait appel à un groupement d’entreprises.

Les entreprises séparées

Chaque entreprise a un marché propre sans lien autre que technique avec les
autres corps d’état. La coordination des travaux est assurée par le maître d’œuvre,
assisté éventuellement par un coordonnateur. Les dépenses d’intérêts communs du
chantier font l’objet d’un compte prorata ;

L’entreprise générale (entreprise pilote)

Le maître d’ouvrage confie les travaux à une seule entreprise qui soustraite une
partie des travaux à d’autres entreprises. Elle demeure néanmoins responsable
directe du marché auprès du donneur d’ordre.

Groupement d’entreprise

Le maître d’ouvrage passe le marché en un seul acte auprès de plusieurs entreprises


regroupées selon deux possibilités :

 Entreprises solidaires, chacune d’elle est engagée pour la totalité du marché


et doit pallier à la défaillance de ses partenaires ;
 Entreprises conjointes, chacune d’elle est engagée pour le lot ou les lots qui
lui sont assignés.
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LES BASES DU DESSIN TECHNIQUE


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I/ L’UTILISATION DES DIFFERENTS


TRAITS SUR LES PLANS

En lecture de plan, il est très important de comprendre tous les traits. En effet, pour
que le déchiffrage soit sain et systématique, une convention existe afin que tous les
plans soient construits de la même manière.

Trait continu fort Trait continu renforcé

Utilisé pour les contours vus. Pour les contours des coupes

Trait fin en zig zag


Trait continu fin
Limite de vues (indique que le dessin
Pour les lignes de côtes et repères. continu, mais que l’on ne le montre
pas), reprise de bétonnage.

Trait mixte fin Trait mixte fort

Axes tracés de symétrie. Références ou


spécifications particulières.
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Trait interrompu fort Trait interrompu fin

Pour les contours arêtes Pour les arêtes de coffrage


cachées. (ultérieure)

Trait mixte fin renforcé à 2 ou 3


tirets
Trait mixte fin renforcé aux
extrémités Divers avec légende/ Contours
des éléments à éliminer ou pour
Tracés de coupe (indique où
désigner des canalisations.
passent les coupes)
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II/ LES DIFFERENTS ECHELLES ET


LEUR UTILISATION

Définition :

Une échelle est le rapport entre la mesure d’un objet réel et la mesure de sa
représentation. Cette voiture est une reproduction à l’échelle 1/50 (un
cinquantième) d’une vraie voiture.

 Largeur : 3,8 cm
 Longueur : 8 cm
 Hauteur : 3 cm
 Largeur : 3,8 cm X 50 = 190 cm = 1,90 m
 Longueur : 8 cm X 50 = 400 cm = 4,00 m
 Hauteur : 3 cm X 50 = 150 cm = 1,50 m

Chaque côte réelle indiquée représente 50 fois plus que la taille du modèle de la
voiture. Pour connaître les dimensions du modèle, il suffit que je divise les dimensions
qu’on vous donne sur l’image, par 50 et je convertis les centimètres en mètres.

Il est bien évident que nous ne pouvons pas dessiner sur une feuille de papier une
longueur réelle d’une construction. C’est pourquoi nous allons réduire les côtes
réelles afin que le dessin puisse s’inscrire sur cette feuille. Cette réduction sera
proportionnelle. Nous allons réduire les longueurs mais également les largeurs et
hauteurs avec le même rapport afin que la représentation soit équilibrée.
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Les échelles

Cette mise à l’échelle sera exprimée par une fraction.

 Une échelle 1/100, signifie que 1 centimètre du dessin, représente 100


centimètres dans la réalité soit 1,00 mètre. Lorsque les bâtiments sont de
grandes dimensions.
 Une échelle 1/50, signifie que 1 cm de dessin représente 50 cm dans la réalité
soit 2 cm pour 1,00 mètre. Nous pourrons aisément interpréter le dessin avec
cette échelle.
 Une échelle 1/20, signifie que 1 cm de dessin représente 20 cm dans la réalité
soit 5 cm pour 1,00 mètre. Dans ce cas il sera plus aisé de montrer les détails
particuliers de la construction.

1:50 c’est l’échelle la plus utilisée. Elle


permet d’avoir une bonne représentation
des différents éléments. 1:50 signifie que le
plan a été dessiné en divisant toutes les
dimensions réelles par 50. Toutes les cotes
indiquées sur le plan seront les cotes réelles.

Il arrive que, pour des ouvrages importants


par leur taille, les plans soient dessinés à
l’échelle 1:100, ceci pour éviter d’avoir des
plans gigantesques peu pratiques à
manipuler sur le chantier.

Compte tenu du peu de détail que permet


cette échelle, ces plans ne peuvent être
que des plans d’ensemble et doivent être
complétés par des plans de détails, eux-
mêmes dessinés à l’échelle 1:50, voire à plus
grande échelle (1:20).

 Les plans de situation : échelle 1/1000 à 1/500


 Les plans de masse : échelle 1/500 à 1/200
 Les plans de bâtiment : échelle 1/ 100 à 1/50
 Les plans de détails : échelle 1/20 à 1/10

NOTA : il est conseillé de ne pas relever les cotes manquantes en les mesurant
directement sur le plan. Des erreurs de construction seraient présentes sur le chantier.
À l’échelle 1 :50 1 cm représente 50 cm donc 1 mm représente 5 cm et ½ mm
représente 2,5 cm. Il est donc presque impossible d’avoir la certitude de la bonne
côte.
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Exemple N°1

Voici une esquisse de plan d’un rez-de-chaussée d’une maison.

L’échelle est de 1/100 cela signifie que chaque centimètre représenté sur le dessin
correspond à 100 centimètres dans la réalité soit 1 mètre.

La longueur du séjour mesure sur le plan 5,5 centimètres, la longueur réelle devrait
donc être de (5,5 X 100) = 5,50 mètres. Mais la longueur réelle du séjour doit être de
5,55 mètres. Nous ferions avec une mauvaise lecture de ½ mm une erreur en réel de
5 cm.
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III/ LES DIFFERENTES VUES ET LEUR


CORRESPONDANCE

Pour comprendre les dessins, il faut tout d’abord comprendre la façon de voir et
d’interpréter : la représentation des formes ; la disposition ; la désignation des vues.

Projections d’un objet

Comment se placer pour obtenir les différentes vues.

La vue de face est celle qui donne, en général, le plus d’informations quant à la
forme et aux dimensions de l’objet.
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En dessin pour définir les vues de côté, il faut se placer à l’intérieur de la pièce. La
vue de gauche se dessinera à droite et vice et versa.
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La vue dessus se dessinera en dessous.

Un agglos vue en perspective

En observant cet agglo nous voyons 3 faces 1, 2, 3 et en imaginons 3 autres. C’est la


perspective. Vue en 3D (3 dimensions).
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Prenons en exemple une caisse en bois

Plaçons des lettres sur des arêtes de cette caisse en perspective, mettons des N° sur
ces mêmes arêtes sur les différentes vues et retrouvons la correspondance.

Les différentes vues dans la perspective


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Essayez de vous repérer


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IV/ LES COTATIONS

Représentation globale des cotations

On inscrira toujours les dimensions en regard des éléments dont on souhaite préciser
la grandeur

Nécessité de la cotation :

Les plans d’un bâtiment sont représentés par des vues et des coupes. Ceux-ci
comporteront les informations d’ordre dimensionnel.

En effet, pour déterminer les dimensions réelles indispensables à la réalisation, il faut


lire directement sur les vues sans calculer les vraies longueurs en fonction de l’échelle
employée.
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Les éléments de la cotation :

Chaque côte comprend les éléments graphiques suivants : une ligne de cote en
trait fin, tracé parallèlement à la dimension à coter ; deux lignes d’attache en trait
fin, tracés perpendiculairement, délimitant la ligne de cote et le reliant au dessin ;
des points et/ou des flèches et/ou barres à 45°, placés aux intersections de la ligne
de cote et des lignes d’attaches, une dimension en chiffre indiquant toujours la
dimension réelle. Ce chiffre est situé au-dessus de la ligne de cote si celle-ci est
horizontale, à gauche de la ligne si celle-ci est verticale. Cette dimension est, sauf
cas particulier, placé approximativement au milieu de la ligne.
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Les cotes d’implantation positionnent les axes des murs, ils sont représentés sur les
plans par des files d’axe par des chiffres en abscisse et des lettres en ordonnées.

Les cotes cumulées La représentation sur un plan

L’implantation des murs (et des poteaux) se représente généralement sur le plan de
fondation par des “cotes cumulées” à partir de l’origine d’implantation L’origine est
principalement un des angles du bâtiment ; deux lignes de cotes (sur les deux
façades formant cet angle) suffisent pour implanter tous les murs.

Les cotes sont inscrites perpendiculairement à la ligne de cote en cumul depuis


l’origine à l’axe du mur ou du poteau considéré.
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Les cotes de niveau

La cotes de niveau est une cote verticale


cumulée qui indique l’altitude de

Certaines parties de la construction par


rapport à une origine. (Désignée 0.000 dans
la nouvelle norme)

Cette origine peut être :

 Le niveau N.G.F. (Nivellement Général de France)


 Le sol fini du RDC de la construction

Les cotes de niveau sont affectées d’un signe selon leur position par rapport à
l’origine

 Au-dessus du (± 0,000) signe positif (+)


 Au-dessous du (± 0,000) signe négatif (-)
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Les systèmes de référence

Sur les chantiers, les systèmes de référence pour les altitudes est fonction du client
pour qui on réalise l’opération.

Client Public (Etat) : Système NGF pour DDE, SNCF, armée...

Client privé :

— système NGF dans 50% des cas ;

— 0.00 correspondant au dallage dans 40% des cas ;

— système propre au site pour les grands donneurs d’ordre (industriel, industrie
automobile, pétrochimie...) dans 10% des cas.

Les cotes de niveau

Les cotes de niveau s’expriment en mètre avec trois décimales dans la nouvelle
norme (deux décimales dans l’ancienne norme). Les cotes de niveau doivent être
reportées sur tous les plans horizontaux et les coupes verticales de la construction.
Elles sont représentées par une flèche et une cote d’altitude sur les plans de coupe
et d’élévation et par un cercle et une cote d’altitude vue en plan.

EMPLACEMENTS - fond de fouille - terrain naturel - dessus des différents planchers -


terrasses et balcons - points hauts et bas de toitures.
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V/ LE PRINCIPE DES COUPES

Les coupes sont indispensables pour la réalisation des plans. Car sans elles nous ne
verrions que la toiture vue de dessus ou les façades vues de face ou de côtés. Nous
allons développer les système S des coupes.

La coupe horizontale ou le plan de niveau

La coupe verticale ou le plan de coupe


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PRINCIPE DES COUPES

Prenons en exemple une caisse en bois Que voyons-nous ? Mais comment est
l’intérieur ?
Plaçons des lettres sur des arêtes de
cette caisse en perspective, mettons  Une caisse en perspective donc 3
des N° sur ces mêmes arêtes sur les faces avec un couvercle.
différentes vues et retrouvons la  Avec uniquement ces vues nous
correspondance. ne pouvons pas le savoir.

Coupe Horizontale Que nous apporte cette coupe ?


Coupons cette caisse horizontalement Les épaisseurs et la disposition des
et regardons là, du dessus. bois qui composent cette caisse
et les cloisonnements.
La ligne en rouge représente le tracé de
la coupe de niveau et la flèche en
bleue le sens de la vue. Mais ce n’est pas suffisant pour la
réaliser, il nous faut d’autres éléments.
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Coupe verticale

Nous allons couper cette caisse verticalement en 3 coupes.

Les tracés de plan de coupe verticale

Les traits rouges indiquent l’emplacement des coupes, les flèches nous donnent le
sens de vue (comment nous regardons) et les lettres la dénomination.

Que nous manque-t-il ? Il nous manque les hauteurs et comment est réalisé le
couvercle.
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Coupe transversale

Les pointillés nous indiquent que derrière cette cloison se trouve une séparation.

Coupe longitudinale

Avec ces coupes, nous déduisons que la hauteur du cloisonnement est égale à la
hauteur sans couvercle et que celui-ci ne comporte pas de cloisonnement.
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V/ LA TERMINOLOGIE

13- Isolation thermique des combes


1- Fondations (fondations-soubassement)
14- Cloisons de distribution
2- Soubassement
15- Menuiseries de baie (fenêtre,
3- Dallage porte-fenêtre, porte d’entrée, de
service, de garage)
4- Murs de façade
16- Enduits
5- Murs pignons
17- Linteau
6- Murs de refend
18- Lucarne
7- Plancher
19- Faîtage
8- Conduit de fumée
20- Gouttière
9- Charpente
a- Béton de propreté
10- Couverture
b- Semelle filante en B.A
11- Plafonds
c- Soubassement en blocs pleins
12- Doublage de murs extérieurs
d- Planelle « rive de dallage »
extérieurs
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1- Pignon 15- Seuil


2- Corniche 16- Linteau en BA
3- Balcon 17- Semelle isolée
4- Plein mur 18- Poteau en BA
5- Dalle 19- Poutre en BA
6- Jambage 20- Mur de soutènement
7- Meneau 21- Tablette couvertine
8- Trumeau 22- Chaînage horizontal
9- Appui 23- Chaînage rampant
10- Allège 24- Chaîne d’angle
11- Tableau 25- Dallage
12- Semelle filante 26- La forme ou hérisson
13- Chaînage vertical 27- Mur de soubassement
14- Trémie 28- Drainage
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35- Conduites de
28- Mur de refend
fumée (CF)
29- Passage libre
36- Conduit de
30- Poutre en BA ventilation haute (VH)

31- Porte coulissante 37- Ventilation basse


(VB)
32- Regard d’eau
pluvial 38- Mur d’échiffre

33- Attente eaux 40- Caniveau


usées
41- Portée de la
34- Attente eaux poutre
vannes
42- Socle pour
chaudière
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43- Mur de façade


50- Cotes des
(périphérique)
trumeaux
44- Isolation
51- Cote de niveau
45- Cloison de
52- Dimensions des
doublage
portes intérieurs
46- Seuil de porte
53- Dimensions
47- Cloison de nominales des baies :
distribution 1,40 m larguer – 1,35
m hauteur
48- Cote totale
extérieur 54- Trappe d’accès
au comble
49- Cote entre axes
des baies
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55- Fermette 63- Hauteur sous


plafond
56- Tableau
64- Hauteur des baies
57- Mur d’allège
65- Isolations des
58- Semelle continue
combles
59- Plancher
66- plafond
61- Dalle
67- Retombé
62- Hauteur d’allège
68- Linteau
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1- Trumeau 7- Couronnement
2- Baie porte d’entrée 8- Faîtage
3- Baie porte-fenêtre 9- Outeau triangulaire
4- Baie de fenêtre 10- Rive toiture
5- Volet plein 11- Gouttière
6- Souche de cheminée
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12- Baie porte de 17- Fondation


garage
18- Talus
13- Terrain fini (TF)
19- Rampe d’accès
14- Pane de toiture
20- Mur de
15- Appui de fenêtre soubassement
16- Vasistas
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21- Tuile faîtière


25- Panne faîtière
22- Pignon
26- Débord toiture
23- Panne sablière
27- Mur du sous-sol
24- Panne
intermédiaire
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Exercice
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LES DIFFERENTS PLANS


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I/ LES PIECES CONSTITUTIVES D’UN


DOSSIER DE CONSTRUCTION

Un projet de construction étant une maison individuelle, un bâtiment administratif, un


immeuble, une rénovation, une usine, un bâtiment agricole ou industriel, etc.... Les
documents nécessaires à la réalisation d’une construction sont de deux types :

 Les pièces graphiques ;


 Les pièces écrites.

Les pièces graphiques

Avant toute construction, un permis de construire doit obligatoirement être


demandé à la mairie de la commune ou aura lieu la construction. La demande de
permis de construire s’accompagne d’un dossier constitué entre autres de plans de
construction.

Les plans de construction

 Plan de situation (1/5000 ou 1/10000)

Il représente la partie du territoire de la commune où est situé le terrain destiné à recevoir la


construction. Ce plan, doit permettre de localiser, facilement, ce terrain dans la commune
(nécessité de repérer des routes, des axes . . .)

 Plan de masse (1/500 ou 1/200)


Il représente : - l’emplacement de la construction sur le terrain, ainsi que la viabilité du
terrain (c’est à dire les branchements d’eau, de gaz, d’électricité, d’égout, de téléphone . . .). -
l’identité du propriétaire - les dimensions et surface du terrain - les numéros cadastraux ou
de lots - l’orientation - les rues d’accès.
 Les plans d’ensemble
Ce sont les plans de la construction niveau par niveau, les coupes verticales indiquant toutes
les hauteurs ou épaisseurs et les façades extérieures.
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Les plans d’exécution (1/50-1/10-1/2-1/1)

Ce sont les plans qui serviront aux entreprises pour l’exécution des travaux. Ils sont
établis dans certains cas par des bureaux d’étude spécialisés. - plan d’implantation -
plan béton armé : - plan de coffrage - plan d’armatures + nomenclature des aciers -
plan de toiture - plan de réseau - plan d’installation thermique et sanitaire - plan
d’électricité - plan des menuiseries - plan d’aménagement intérieur etc.

Les pièces écrites ou Cahier de charge

Document annexé à un marché qui énonce l’ensemble des conditions et


obligations liées à l’exécution d’un contrat de travaux.

 Le cahier des clauses administratives

Document d’un marché public ou privé qui décrit les aspects administratif et
financier d’un contrat de travaux.

Le cahier des clauses techniques (C.C.T) Document qui fixe les contraintes
techniques d’un contrat de travaux il est dit :

 C.C.T.G : Cahier des clauses techniques générales.


 C.C.T.P : Cahier des clauses techniques particulières
 Le cahier des prescriptions techniques (C.P.T)

Ensemble des règles techniques professionnelles relatives à la conception d’un type


d’ouvrage ou à la mise en œuvre d’un matériau bien défini.
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Le devis descriptif

Indissociable des plans auxquels il se réfère, il indique tout ce que ces derniers ne
peuvent préciser. Il donne la description technique détaillée par poste et par corps
d’état de l’ensemble des travaux à effectuer.

Le devis quantitatif

Il donne la liste et la quantité des matériaux qui entrent en œuvre pour chaque
corps d’état.

Le devis estimatif

Il donne pour chaque corps d’état une estimation préalable des prix envisageables
servant de base à un contrat de travaux.
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II/ LES PLANS DE FACADE

Les façades permettent de visualiser l’extérieur d’un bâtiment. Elles représentent les
volumes des constructions en matérialisant leurs contours, mais elles précisent
également le nombre et la répartition des ouvertures et expriment la qualité
architecturale de l’ensemble (matériaux utilisés, style...). Les façades sont
représentées en élévation, c’est à dire l’observateur étant face à la façade
considérée et regardant le bâtiment dans son ensemble.
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Ainsi seront dessinés :

 Le mur de façade dans toute sa hauteur,


 La hauteur de la toiture correspondante, avec ses ouvertures (châssis de toit,
lucarnes) et ses sorties (souches, ventilations, etc.), toutes les menuiseries
extérieures (portes, fenêtres, etc.)
 Tous les détails apparaissant sur la façade : auvent, gouttières, descentes
d’eau pluviale, saillies, appuis, ventilations, éléments de charpente...
 Les matériaux seront
différenciés dans une
représentation la plus fidèle
possible (briques de
parement, pierres de taille,
linteaux bois, volets à barres et
écharpe...). Pour donner une
représentation la plus exacte
possible de l’aspect visuel du
bâtiment (ce que l’Architecte
appelle “le Rendu”), les
ombres portées seront figurées
pour donner du relief et pour
donner des proportions à l’ensemble, l’environnement sera matérialisé :
bâtiments voisins, végétation, personnages et véhicules.
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Orientation

Elle est à figurer par une flèche indicatrice du Nord.

Repérage des façades, Il y a plusieurs façons de repérer les façades :

 Par rapport à sa position : façade principale, façade arrière, façade droite ou


gauche,
 Par rapport à son orientation : façade Nord, façade Sud, etc.
 Par rapport à sa caractéristique principale : façade ou pignon, façade sur
cour, sur jardin, façade mitoyenne.... En fait, toutes les appellations sont bons
pourvus qu’elles permettent un repérage rapide et sans confusion possible.
Les Façades Arrière, Droite ou Gauche seront considérées par rapport à la
Façade Principale. Ainsi la Façade Arrière sera à l’opposé de la Façade
Principale, la Façade Droite sera bien à droite de la Façade principale et ainsi
de suite... Le repérage par les points cardinaux permet de savoir comment les
façades sont orientées par rapport au soleil, à la pluie et au vent dominant,
ce qui peut paraître important pour l’utilisation future du bâtiment. Pour
orienter les façades d’un bâtiment, il y a lieu de rechercher la direction du
Nord qui doit se trouver sur le Plan de Masse, ou tout au moins sur le plan du
Rez-de-Chaussée.
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III/ LES PLANS DE MASSE

Plan de situation

Il représente la vue de dessus d’un terrain et définît sa position géographique par


rapport à des repères précis et immuables (église, écoles, cours d’eau, etc.)

Il permet de localiser dans une Commune :

 Soit un terrain libre de construction,


 Soit un terrain avec des constructions existantes,
 Soit un terrain loti (lotissement divisé en lots constructibles).

Plan de situation

Etabli à une échelle comprise entre 1:500 et 1:1000 voir plus petit, il doit comporter
l’indication du Nord (1), les voies de desserte du terrain avec leur dénomination.
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Le plan de masse

Il précise l’implantation de la construction sur son terrain : il représente la vue de-


dessus de ce terrain avec l’ouvrage à construire. Dessiné à une échelle comprise
entre 1:200 et 1:500, il devra comporter :

 L’orientation géographique,
 Les références cadastrales,
 La superficie du terrain,
 Le nom du Propriétaire
 Et des Propriétaires voisins,
 Les constructions existantes
 Les constructions mitoyennes,
 Les dimensions du terrain,
 De la construction
 Les cotes nécessaires à l’implantation (y compris les cotes de niveau),
 La voirie de desserte de la construction (accès garage), y compris les aires de
stationnement,
 Les réseaux propres à la construction, y compris leur raccordement leur
raccordement au domaine public ou à la concession :
 Eau potable,
 Évacuation des E.P., des E.U. et des E.V., ou assainissement autonome,
 Électricité, gaz, téléphone, télédistribution, -l’implantation des clôtures
existantes etc...
 Des clôtures projetées,
 Les plantations à supprimer, à maintenir ou à créer.

Les définitions

Références cadastrales

C’est le ou les numéro (s) de la ou les parcelle(s) composant le terrain concerné par
la construction., numéro obtenu d’après le plan cadastral de la Commune. Le plan
cadastral de la commune est le plan du territoire communal et de son
morcellement. Ce plan peut être divisé en feuilles parcellaires.

Exemple de référence cadastrale : Section A numéro 1642. Dans le cas d’un


lotissement, le n° du lot se substitue à la référence cadastrale Exemple : Lotissement
"Les Saules" lot n 030.

Les cotes d’implantations

Elles devront permettre l’implantation en plan, mais aussi en altitude :

 Implantation en plan : cotation par rapport aux bornes mises en place par le
Géomètre, ou par rapport aux limites matérielles du terrain,
 Implantation en altitude : cotes de niveau du terrain existant, cotes de niveau
de la construction, cotes de niveau du terrain fini.
ASSI WILFRIED BERANGER 54

Le niveau de référence sera donné par rapport à un point facilement identifiable


(borne, tampon de regard existant, etc. Le sol fini de la construction). Les autres
cotes de niveau seront calculées par rapport à ce niveau de référence.

Les V.R.D. Sous ces initiales signifiant "Voirie et réseaux Divers" est regroupé tout ce
qui permet la viabilité d’un terrain : les accès routiers ou piétonniers au terrain et à la
construction., avec éventuellement leurs trottoirs, parkings) aires de manœuvre,
chemins piétons, le raccordement au réseau d’eau, depuis le branchement sur la
voie publique jusqu’au robinet d’arrêt desservant le bâtiment ; s’il n’y a pas de
possibilité de branchement, prévoir une alimentation en eau potable (puits,
captage, etc...) le principe d’assainissement retenu :

 Raccordement des E.U, E.V, et E.P au domaine public,


 Assainissement autonome ;
 Les raccordements aériens ou souterrains aux réseaux publics ou privés
(d’électricité, de gaz, de téléphone, de télédistribution - éventuellement
l’éclairage extérieur).

 Raccordement des E.U, E.V, et E.P au domaine public,


 Assainissement autonome ;
 Les raccordements aériens ou souterrains aux réseaux publics ou privés (d’électricité,
de gaz, de téléphone, de télédistribution - éventuellement l’éclairage extérieur).

Mitoyenneté et limites de propriété

Un mur est dit :

 Mitoyen s’il est construit à cheval sur la limite séparative de 2 terrains,


 En limite de propriété s’il est construit en bordure de cette limite.

Les conventions des symboles


ASSI WILFRIED BERANGER 55
ASSI WILFRIED BERANGER 56

IV/ LES PLANS DE NIVEAU

Les plans de niveau (plus couramment appelés “plans”)

Il y aura un plan pour chaque niveau, par exemple :

 Plan du sous-sol,
 Plan du rez-de-chaussée,
 Plan de l’étage, ou plan du premier étage, du deuxième,
 Ou plan de l’étage courant s’il y a plusieurs étages identiques.

Sur les plans d’architectes les dénominations, les aménagements, les surfaces des
pièces intérieurs y figurent aussi, ainsi que les doublages les ouvertures et les cotes
intérieurs et extérieurs.
ASSI WILFRIED BERANGER 57
ASSI WILFRIED BERANGER 58
ASSI WILFRIED BERANGER 59

V/ LES COUPES

Les coupes sont indispensables pour la réalisation des plans. Car sans elles nous ne
verrions que la toiture vue de dessus ou les façades vues de face ou de côtés. Nous
allons développer les systèmes des coupes.

La coupe horizontale ou le plan de niveau

La coupe verticale ou le plan de coupe


ASSI WILFRIED BERANGER 60

Principe de la coupe horizontale sur un niveau :

 La construction est coupée par un plan horizontal fictif repéré H sur la


perspective
 La partie située au-dessus de ce plan est supprimée
 L’observateur regarde la partie restante (vue de dessus)
 Il suffit de représenter la partie restante : c’est le plan.

D’après la norme NF P 02.002, la coupe horizontale doit représenter toutes les


ouvertures situées en façade. En conséquence, le plan de coupe horizontal sera
situé : à 1,00 m du sol fini du niveau considéré si la hauteur d’allège est inférieure ou
égale à 1,00 m Ou à 10 cm au-dessus du rejingot des fenêtres si la hauteur d’allège
est supérieure à 1,00 m.
ASSI WILFRIED BERANGER 61

Principes de coupe verticale :

 La construction est coupée par un plan vertical fictif repéré V sur la


perspective (dans ce scénario l’observateur se trouve à droite)
 La partie située en avant du plan de coupe (soit la partie droite située entre
l’observateur et le plan vertical) est supprimée,
 L’observateur regarde la partie restante
 Il suffit de représenter la partie restante : c’est la coupe.
ASSI WILFRIED BERANGER 62

Les coupes verticales (plus couramment appelées


“Coupes”) représentent la disposition intérieure, sur
un plan vertical, de chaque niveau d’un bâtiment.

Elles précisent :

 La forme et la hauteur de la construction


 Les cotes de niveau
 Les hauteurs sous plafond (H.P. ou H.S.P.)
 Les épaisseurs des dallages et planchers

Généralement perpendiculaire au faîtage de


manière à voir la charpente, il y aura au minimum
une coupe verticale par bâtiment.

Le choix de l’emplacement de la coupe verticale


sera déterminé par la volonté d’en montrer le plus
possible, notamment dans les endroits exigeant le
maximum de détails (cage d’escalier par exemple).

Dans le cas d’ouvrages complexes, comportant beaucoup de niveaux différents par


exemple, il peut y avoir plusieurs coupes verticales. Chaque coupe sera nommée
par des lettres en majuscule. Exemple (A-A) ou (B-B).
ASSI WILFRIED BERANGER 63
ASSI WILFRIED BERANGER 64

Repérage de l’emplacement des plans de coupe verticale :

La position des plans de coupe verticale est indiquée sur une vue en plan.

Elle est représentée par : un trait mixte fin renforcé aux extrémités par un trait fort,
ainsi qu’à chaque changement de plan pour une coupe brisée (La coupe brisée
change de direction), par deux flèches en trait fort indiquant le sens d’observation),
par un repérage de la coupe donné au moyen de deux lettres majuscules en trait
fort.
ASSI WILFRIED BERANGER 65
ASSI WILFRIED BERANGER 66

LES PLANS D’EXECUTION


ASSI WILFRIED BERANGER 67

I/ GENERALITES

FORMAT DES PLANS


ASSI WILFRIED BERANGER 68

LES CARTOUCHES
ASSI WILFRIED BERANGER 69

Le cartouche est la page de garde (couverture) ou tous les renseignements


nécessaires à l’exécutant, seront fournis.

Voyons en détail ces points

 Le chantier
 Le bureau d’étude
 Le maître d’œuvre et d’ouvrage
 L’entreprise
 L’objet du chantier
 La phase : projet ou exécution
 L’indice du plan avec les modifications
 Le N° du plan et d’affaire
 L’échelle
 Le béton les aciers
 Le bureau de contrôle et divers
ASSI WILFRIED BERANGER 70
ASSI WILFRIED BERANGER 71

CONVENTIONS DE REPRESENTATION ET DE REPERAGE

Dalle pleine ou prédalle ou plancher avec


entrevous Poutres

Repérage par une lettre minuscule Repérage par un numéro, suivi de


entourée d’un cercle en trait fin. Le cercle l’indication de la section.
est situé au milieu de la diagonale en trait n.20x50
fin qui précise les limites de la dalle.

Mur en béton armé, voile V(n) : la lettre majuscule V avec numéro repère.

V(n) exemples : V1, V2, V3

 Poutre voile PV (n° lettre majuscule PV avec numéro repère.)

PV(n) exemples : PV1, PV2, PV3

 Les murs en maçonnerie sont indiqués M(n) : la lettre majuscule M avec


numéro repère (n).

M(n) exemples : M1, M2, M3


ASSI WILFRIED BERANGER 72

Nature des traits Utilisations des traits


Trait continu fort Représentation des arrêtes intérieur du
coffrage.
Trait continu fin Ligne d’attache
Ligne de cote
Conventions pour les cotations
Trait mixte fin Axes des semelles de fondation,
poteaux, poutres pour leur implantation.
Trait continu renforcé Contours des sections de : fondations ;
poteaux ; murs ; poutres.
Intérieur du contour
Pochage ou grisés des sections de
avec trames poteaux BA et murs
adhésives banchés.

Hachures conventionnelles Section des murs en maçonnerie.

Murs maçonnés

COTATION DES PLANS ET DES COUPES

Sur les plans de coffrage, la cotation est toujours en côte brute.

EN PLAN

Cotes extérieurs Cotes intérieures


a 1ère ligne de cote avec : Distances entre mur ou
les portées de poutres et poutres (potées)
les cotes de poteaux
b 2ème ligne : cotes d’axe Cotes d’implantation des
en axe. trémies et réservations
c 3ème ligne : cotes
d’ensemble des parties
Principales.
d 4ème ligne : cotes de la
longueur totale.
Pour une dalle pleine Épaisseur de la dalle
Épaisseur de la dalle. épaisseur en centimètres
inscrite à l’intérieur de deux
cercles concentriques en
trait fin
Pour un plancher avec
entrevous (hourdis)
(16) épaisseur des hourdis
(4) épaisseur de la dalle de
compression.
Indication des niveaux Indication des niveaux en
dans un cercle en trait fin cotes brutes
ASSI WILFRIED BERANGER 73

EN COUPE

Cotes extérieurs Cotes intérieures


Comme pour les plans, les plans dit "d’Architecte" donnent des cotes finies, alors que
les plans de Bureau d’Etudes (plan de coffrage) donnent des cotes brutes.
La cotation d’une coupe verticale comprend :
1- les cotes horizontales : ces cotes sont là pour préciser ce qui n’a pas pu être coté
sur les plans (dimensions des fondations etc.)
2- les cotes verticales : ce sont l’épaisseur du dallage et des planchers, les hauteurs
sous plafond ou sous poutre, les hauteurs d’allège, les hauteurs de baie, les retombées
de linteau, éventuellement la profondeur des fondations...
3- les cotes de niveau : c’est l’indication de la hauteur d’un point (plancher, dallage,
terrasse, marche), hauteur donnée par rapport à un niveau où à une altitude prise
comme référence.
Sur les coupes verticales, les cotes de niveau s’indiquent par une flèche à demi-noircie
montrant la surface exacte où est donné le niveau, et sur la vue en plan la
correspondance est faite dans un cercle posé" sur la surface désignée.

Indication des niveaux en cotes brutes.

NOTA :
L’implantation des semelles isolées, continues, poteaux, murs BA, fait l’objet d’un plan
de fondation (ou d’un plan d’implantation)
ASSI WILFRIED BERANGER 74

II/ LES PLANS DE


COFFRAGES

Les plans de coffrage sont établis par le bureau d’étude à partir des plans de
l’architecte. La tâche du bureau d’étude (ingénieur béton armé) est de :

— Vérifier si la structure porteuse proposée par l’architecte est conforme avec les
règles de construction en vigueur.

— Contrôler si les ouvrages sont correctement dimensionnés.

— Déterminer les armatures nécessaires aux ouvrages en béton armé.

— Réaliser les divers plans d’exécution : Coffrage, coupes verticales, ferraillage et


détails.

Il y aura donc un plan de coffrage par niveau

Les dessins de coffrage représentent les divers :

 Plans de coffrage ;
 Coupes longitudinales et transversales ;
 Les détails.

Échelles : 1:50 soit 2 cm pour 100 cm ; 1:20 et 1:10 pour détails.


ASSI WILFRIED BERANGER 75

 Poteaux incorporés P1
 Poteaux isolés P2 P3
 Poutres 1,2,3,5,6
 Poutres intermédiaires 4
 Linteaux L
 Consoles C1
 Chaînages verticaux CV
 Mur B.A
 Voile V2, 3, 4
 Poutre voile PV1
ASSI WILFRIED BERANGER 76

 Poteaux incorporés P1
 Poteaux isolés P2 P3
 Poutres 1,2,3,5,6
 Poutres intermédiaires 4
 Linteaux L
 Consoles C1
 Chaînages verticaux CV
 Mur B.A
 Voile V2, 3, 4
 Poutre voile PV1
ASSI WILFRIED BERANGER 77

III/ LES PLANS DE


FONDATION

Les plans de fondations servent :

 À effectuer le métré des cubages de terrassement ;


 À l’implantation du bâtiment ;
 À réaliser le terrassement.

Coupe partielle fondations


ASSI WILFRIED BERANGER 78

Pour les murs : (1) Une ligne de cotes brutes avec :

 Épaisseurs des murs non enduits


 Cotes intérieures de mur à mur.

Pour les rigoles de fondation : (2) Une ligne de cotes brutes avec :

 Les largeurs de fondation ;


 Les distances entre rigoles.

Les fondations sont, dans la majorité des cas, situées par rapport à l’axe des murs.

Pour l’implantation des murs : (3) Ligne de cotes

 Des cotes cumulées, à partir d’une origine. Origine : T renversé, placée à


l’intérieur d’un cercle.
 Cotes cumulées : comptées à partir de l’origine jusqu’à l’axe du mur
considéré.

(4) Les cotes de niveau inscrites dans un cercle.


ASSI WILFRIED BERANGER 79

NOTA : Les profondeurs des fondations apparaissent sur les coupes ou sur les dessins
de détails ou également sur les coupes de principes. Sur ces coupes, les cotes de
niveau sont représentées par des flèches à demi noircies, avec le signe + ou -.
ASSI WILFRIED BERANGER 80

IV/ LES PLANS DE


PLANCHERS

Un plancher préfabriqué se compose :

 Des éléments préfabriqués : poutrelles et entrevous appelés communément


hourdis,
 D’une dalle de répartition, appelée aussi dalle de compression, mise en
œuvre sur les éléments préfabriqués et comportant des armatures. Réalisé le
plus souvent par le fournisseur du plancher (Négociant en matériaux).

Le plan de pose d’un plancher préfabriqué est à la fois :

 Un plan de coffrage
 Un plan d’étaiement
 Un plan de ferraillage

La cotation du plan de coffrage devra comporter :

 Les cotes de portée, c’est-à-dire les distances entre appuis,


 Les épaisseurs des murs extérieurs et des murs de refend,
 Les cotes d’ensemble des parties principales, et les cotes totales des
bâtiments ;
 Les dimensions des trémies et réservations avec leur implantation.

La position des poutrelles sera donnée par leur repérage et sera cotée par la
position de l’axe de la première poutrelle par rapport au mur porteur, suivie de la
valeur de l’entraxe des autres poutrelles. Une flèche précise le sens de pose.
ASSI WILFRIED BERANGER 81

Les poutrelles sont repérées selon cet exemple : 8 A 114 L 4,50

 8 : le premier nombre indique le nombre de poutrelles,


 A : cette lettre repère la zone (dans le plan donné comme exemple, il y a 3
zones A, B et C),
 114 : dans ce nombre de 3 chiffres : les deux premiers (11) donnent la hauteur
de la poutrelle ; le dernier (4) indique le nombre de fils de précontrainte ou
aciers porteurs,
 L 4,50 : cette dernière indication est la longueur de la poutrelle.

Départ de l’axe de la 1 ère poutrelle A et B à 40 cm du nu de l’appui. Ainsi, en zone


A deux poutrelles encadrent le passage 50 x 50 du trou d’homme pour accès au
vide sanitaire. Le chevêtre est évité et en partie B un doublage des poutrelles jouxte
la trémie d’escalier.

La pose des poutrelles précontraintes, nécessite deux files d’étaiement à 50 cm des


appuis tandis que les poutrelles en B.A sont étayées en leur milieu ou plus si la
longueur le nécessite.

L’épaisseur brute du plancher sera donnée sous cette forme : exemple 12+4

- Le premier nombre (12) donne l’épaisseur des entrevous ou hourdis,


- Le deuxième nombre (4) donne l’épaisseur de la dalle.

C’est également un plan d’étaiement car la position des files d’étais y sera indiquée
et cotée.

C’est aussi un plan de ferraillage, mais les armatures représentées concernent


uniquement la dalle de répartition et les renforts pour chevêtres et trémies. Leur
représentation et leur repérage seront conformes aux règles habituelles régissant les
plans d’armatures. Toutefois il est à noter que les panneaux de treillis soudé sont
rarement représentés, bien que la quantité nécessaire figure sur le document de
synthèse (voir ci-après).
ASSI WILFRIED BERANGER 82
ASSI WILFRIED BERANGER 83

LES PLANCHERS SUR PRE-DALLE

Le plancher se compose :

 Des éléments préfabriqués : prédalle


 D’une dalle complémentaire.

Les plans seront réalisés le plus souvent par le bureau d’étude et du fournisseur du
plancher (Négociant en matériaux), les plans de pose d’un plancher sur prédalle
sont à la fois : un plan de coffrage C’est un plan de coffrage car il doit permettre la
mise en place des prédalles. Dessiné suivant les règles de représentation des plans
de coffrage. Les murs, poutres, linteaux et chaînages seront considérés réalisés.

La cotation du plan de coffrage devra comporter :

— les cotes de portée, c’est-à-dire les distances entre appuis,

— les épaisseurs des murs extérieurs et des murs de refend,

— les cotes d’ensemble des parties, principales, et les cotes totales des bâtiments,

— les dimensions des trémies, et réservations avec leur implantation.

)
ASSI WILFRIED BERANGER 84

Plan d’étaiement

C’est un plan d’étaiement car la position des files d’étais y sera indiquée
et cotée. La position des prédalles sera donnée par leur repérage et sera
indiquée sur le plan de calpinage.

Dimensions des prédalles : Longueur ; largeur ; épaisseur. En tenant


compte des appuis

(2 cm sur voiles ou sur poutres et 4 cm sur mur maçonné


ASSI WILFRIED BERANGER 85

Plan de ferraillage de la dalle


ASSI WILFRIED BERANGER 86

V/ POTEAUX-POUTRES

LES POTEAUX

Les poteaux seront repérés :

 S’ils sont isolés, par la lettre majuscule P suivie d’un indice (exemple P1, P2,
etc.)

 S’ils sont en ligne ils peuvent être repérés, par l’intersection de deux axes.
ASSI WILFRIED BERANGER 87

LES POUTRES

Le repérage se fera au moyen d’un chiffre en trait fort représentant le numéro


d’ordre de l’ouvrage, suivi de la largeur et de la hauteur de la poutre (y compris
l’épaisseur du plancher). Exemple : 2(20 x 40) ou 2. 20 x 40
ASSI WILFRIED BERANGER 88

Sur les plans de coffrage, les poutres se dessinent en trait continu fort, et la portée
ainsi que la largeur seront cotées. Toutefois, afin de pouvoir donner la hauteur de la
poutre ainsi que la hauteur de la retombée, il sera ajouté une coupe verticale sur
l’ouvrage. La hauteur de la poutre comprend la hauteur de la retombée + la partie
de la poutre située dans la dalle.

Cas particuliers poutre retroussée

Bande noyée
ASSI WILFRIED BERANGER 89

Sur les plans de coffrage, les poutres se dessinent en trait continu fort, et la portée
ainsi que la largeur seront cotées. Toutefois, afin de pouvoir donner la hauteur de la
poutre ainsi que la hauteur de la retombée, il sera ajouté une coupe verticale sur
l’ouvrage. La hauteur de la poutre comprend la hauteur de la retombée plus la
partie de la poutre située dans la dalle.

Les trémies

Cas des trémies de forme rectangulaire ou en L dans un plancher. Utilité : cages


d’escalier, ascenseur. Trait fort (peu accentué), pour le contour de la trémie.

Trait fin en diagonale OU pochage dans un angle (utilisation de grisés).

Les consoles de hauteur variables

Traits fins parallèles en plan et en coupe pour décodage de la face inclinée.


ASSI WILFRIED BERANGER 90

LES PLANS DE FERRAILLAGE


ASSI WILFRIED BERANGER 91

I/ GENERALITE

LES PLANS D’ARMATURES ou LES PLANS DE FERRAILLAGE

Les plans de ferraillage définissent les différents fers (appelés aussi aciers ou barres)
constituant l’armature des différents ouvrages en Béton Armé (B.A.).

Ils doivent préciser, pour chaque fer :

 Le type d’acier (la nuance),


 Le nombre de fers identiques,
 Le diamètre,
 Le façonnage avec ses dimensions,
 Les cotes de position dans le
coffrage, en tenant compte de
l’enrobage des aciers selon les
prescriptions du Bureau d’Etudes,
 Leur espacement et leur
recouvrement.

Le choix et la disposition des armatures obéissent à des règles de calcul très précises
(règles BAEL), et les Entreprises font souvent appel à des Bureaux d’Etudes spécialisés
pour des ouvrages complexes. Les plans de ferraillage seront la transcription fidèle
du résultat des calculs.

Les armatures sont représentées sur un fond de dessin de coffrage tracé en trait
continu fort représentant le contour des éléments coffrés destinés à recevoir le
béton. Les reprises ou arrêts de bétonnage sont dessinés entrait fin, ainsi que les
cotations et repérages.

En coupe transversale, une barre est représentée par un cercle noirci, si possible
proportionnellement à son diamètre (dessin à grande échelle).

Les aciers vus longitudinalement, c’est-à-dire dans le sens de la longueur, sont


représentés par un trait fort renforcé suivant leur diamètre, et avec toutes leurs
sujétions. Les pochages ou autres sont les même que sur le plan de coffrage.

Les armatures transversales seront dessinées


selon leur forme exacte, en trait fort : Il y a
bien sûr d’autres types d’armatures
transversales adaptées à chaque cas
(chaînage triangulaire, linteaux avec
feuillure, etc.) Elles seront dessinées
également selon leur forme exacte.
ASSI WILFRIED BERANGER 92

Chaînage vue en plan

Pour une meilleur visibilité le


détail est nécessaire.
ASSI WILFRIED BERANGER 93

Le treillis soudé

La représentation se fait par une croix où les fils de plus gros diamètre sont en trais
renforcer et les autres branches en trait fort, le centre représenté par un losange en
trait fin dont les sommets sont sur les fils, ceux-ci ayant les dimensions du panneau.

Les panneaux de treillis soudés peuvent être représentés de deux manières


différentes : par un rectangle en trait fort délimitant le contour du panneau barré
d’une diagonale. On indique le sens des fils porteurs (le plus gros diamètre) par un
trait renforcé.

Le treillis soudé est désigné selon cette formule (tableau ci-dessus) :

Les PAF sont des treillis anti fissuration

Les indice C ont les mailles carrées et les barres de même diamètre

TABLEAU EN LIGNE
ASSI WILFRIED BERANGER 94

LES BARRES

Chaque barre ou acier sera défini par :

Un repère ou numéro de référence

Le nombre d’aciers identiques, avec Cadres, étriers, épingles


éventuellement leur désignation
La nuance de l’acier (Exemple HA : acier à Haute Adhérence)
Le diamètre en millimètre 6, 8, 10, 12...
L’espacement entre chaque acier Ep : 20 cm
identique, s’il est régulier, en centimètre
La longueur développée a+b+a
La représentation graphique cotée du
façonnage de la barre.
Les cotes de façonnage donnent les
dimensions hors tout à l’exception des
rayons de cintrage.

Seul, les cotes sont indiquées, les lignes de cote sont rarement portées. La
désignation des aciers peut être portée de deux façons différentes :

1ère façon

Soit par un trait fin suivi d’une ou plusieurs flèches désignant les aciers.
ASSI WILFRIED BERANGER 95

2ème façon

Soit en ne portant sur le dessin que le N° repère inscrit dans un cercle avec une
flèche désignant l’acier et en reprenant la nomenclature des aciers sous forme de
tableau.
ASSI WILFRIED BERANGER 96

II/ LES ARMATURES DE FONDATION

ARMATURE DE LA SEMMELE

Semelles isolées (sous poteaux)

Les semelles isolées sont représentées en vue de dessus et en coupe verticale ou


élévation avec la position du poteau venant ultérieurement dessus. Les attentes font
partie du ferraillage car leur base est dans le béton de la semelle.

Vue et coupe

Les attentes pour reprise des aciers du poteau seront clairement indiquées avec la
longueur de recouvrement.
ASSI WILFRIED BERANGER 97

Semelles filantes

Les armatures des semelles filantes ne seront représentées que par une coupe
transversale précisant le nombre, la nuance et le diamètre des aciers longitudinaux
(aciers filants), mais rarement leur nombre. La longueur totale sera préférée. Ainsi
que la nuance, le diamètre, l’espacement et le façonnage des aciers transversaux
(aciers de répartition).

Les aciers transversaux (1° lit) seront différenciés des aciers longitudinaux (2° lit) soit
par leur désignation (1° et 2° lits), soit par leur représentation différente (trait continu
et trait interrompu long), mais le nombre de barres et l’écartement utilisé pour
chaque lit devra être clairement indiqué soit dans la désignation, soit dans le
tableau.
ASSI WILFRIED BERANGER 98

LES ARMATURES DU RADIER

Ne pas confondre radier et dallage porté qui est une dalle. Le radier quant à lui est
une fondation à part entière il travaille à l’opposé d’une dalle. Son ferraillage sera
donc avec des aciers porteurs en partie haute et sous les murs.

Chaise

Les armatures peuvent être en treillis soudé avec des renforts en barres. Les
armatures supérieures sont maintenues par des chaises qui serviront d’écarteur de
nappes.
ASSI WILFRIED BERANGER 99

IV/ LES ARMATURES


D’ELEVATION

ARMATURES POTEAUX

Le poteau sera dessiné en élévation et en


coupe. Sur le plan de ferraillage sera indiqué
tous les aciers constituant le poteau (attentes,
barres longitudinales, cadres, étriers,
épingles...)

Chaque élément sera défini par :

 Un repère N° de référence ;
 La nuance de l’acier ;
 Le diamètre en millimètre ;
 L’espacement entre chaque acier ;
 La longueur développée ;
 La représentation graphique cotée du
façonnage.
ASSI WILFRIED BERANGER 100

Simplification de représentation

Pour rendre les plans de ferraillage plus lisibles, les armatures qui se répètent à
intervalles réguliers ne sont pas toutes représentées : c’est le cas pour les armatures
transversales des poteaux et des poutres, ainsi que pour les semelles de fondation et
les dalles et planchers.

Armatures transversales des poteaux : dans les poteaux, les cadres et les épingles
sont à espacement constant : seuls les premiers et les derniers seront représentés et
la ligne de cote de position des cadres (rep. 2 et 3 de l’exemple) porteront le N°.
ASSI WILFRIED BERANGER 101

Plan d’armature d’un poteau

La désignation des aciers peut être portée de deux façons différentes :

Soit sur un trait fin suivi d’une ou plusieurs flèches désignant les aciers ;

Soit en ne portant sur le dessin que le numéro d’ordre de l’acier indiqué dans un
cercle avec une flèche le désignant, et en reprenant la nomenclature des aciers
sous forme de tableau.
ASSI WILFRIED BERANGER 102

Repère Nb Désignations Nuance Diamètre Longueur Façonnage


1 6 Barres HA 12 3,16

2 15 Cadres HA 6 1,30

3 15 Epingle HA 6 28

ARMATURE DE POUTRE

 Les aciers principaux sont placés dans les parties tendues, c’est-à-dire en bas
disposées en 1 ou 2 lits. Le 1 er lit est prolongé sur les appuis. Le 2 -ème est de
longueur égale au 1/8 -ème de la portée.

Souvent les poutres ont pour rôle de porter les poutrelles, dans ce cas des barres
de renfort sont placées à hauteur
du plancher inférieur. Les cadres
et les étriers sont plus rapprochés
vers les appuis. Des chapeaux
(en partie haute) sont disposés
sur les appuis. La longueur de ces
chapeaux est équivalente la
portée en chapeaux de rive, et
au 1/4 de la portée en chapeau
sur un pilier.

 Armatures transversales des


poutres sont constituées de
cadres, d’étriers et d’épingles
; ils ne sont pas placés à un
intervalle constant.

En effet, ils sont serrés à l’approche des appuis, ces intervalles s’élargissent ensuite.
Ces écartements sont déterminés par calcul.

Ainsi les espacements seront cotés :

 En précisant l’implantation du premier cadre par rapport à l’appui de la


poutre (ici 5 cm),
 En donnant ensuite le nombre et la valeur des espaces identiques (3 espaces
de 10 cm, 3 de 15,
 En utilisant la symétrie pour simplifier.

Ensuite le nombre total des cadres, étriers et épingles sera porté soit sur la coupe
transversale. Exemple dans la coupe BB n°6 (24 cad HA6 L=1,35) le 24 indique le
nombre de cadres, soit dans le tableau récapitulatif.
ASSI WILFRIED BERANGER 103

Coupe longitudinale d’une poutre

Coupe transversales D et B de la poutre

Une ou deux coupes transversales seront nécessaires pour la bonne compréhension


du ferraillage. Et pour pouvoir indiquer toutes les armatures.
ASSI WILFRIED BERANGER 104

Dans les murs banchés, le treillis soudé est le ferraillage le plus utilisé. Mais tous les
aciers de renfort ou chaînage, linteaux etc. seront représentés.
ASSI WILFRIED BERANGER 105

IV/ LES ARMATURES


D’ELEVATION

LES ARMATURES DE PLANCHERS

Dans le cas d’un plancher poutrelles, hourdis, les armatures représentées concernent
uniquement, la dalle de répartition et les renforts pour chevêtres et trémies. Leur
représentation et leur repérage seront conformes aux règles habituelles régissant les
plans d’armatures. Toutefois, il est à noter que les panneaux de treillis soudé sont
rarement représentés, bien que la quantité nécessaire figure sur le document de
synthèse.

Un chapeau sera présent sur chaque poutre les fers de celles-ci pénétreront dans le
chaînage de rive.

Le plan d’armatures pour les prédalles en B. A. ou précontraintes indique :

Le type d’acier ou fils ; le type de panneaux T. S, le diamètre des aciers, la longueur


en attente à chaque extrémité, les renforts d’armature, les ancres de levage et de
protection.

Le plan de pose d’armatures complémentaires. Il tient compte du repérage


effectué des prédalles du plancher. Il précise les armatures de rive et sur appuis
intermédiaires Il indique les renforts ou attentes autour des trémies. Il donne les
indications pour les coutures à placer entre prédalles.

Le plan indiquera le nombre et le diamètre des barres de renfort autour des


réservations.
ASSI WILFRIED BERANGER 106

Les armatures des dalles et planchers dalle pleine seront représentées par un plan
d’ensemble et au minimum une coupe verticale. Les deux types de représentation
sont possibles :

 Soit par deux dessins : un pour les lits d’armatures inférieures un pour les lits
d’armatures supérieures en utilisant la technique de représentation des
armatures répétitives ;
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 Soit par un seul dessin : les lits supérieurs sont représentés en traits interrompus
renforcés. La numérotation des lits d’armatures (1er lit, 2ème lit)
ASSI WILFRIED BERANGER 108

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