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ELECANA
Une introduction à
l’électronique analogique
Denis Montaner

icam – ELECANA v3 – D. Montaner


Préambule 2

Objectifs de ce cours

 Faire de vous des réparateurs aguerris de matériels électroniques


 Faire de vous des pros de l’électronique

 Vous initier aux notions de base de l’électronique

Impédance d’entrée, de sortie  adaptation d’impédance (mise en cascade de circuits)

Régime linéaire  amplification, filtrage, traitement de signaux

Régime de commutation  comparateurs (régulation), électronique numérique (portes logiques)

icam – ELECANA v3 – D. Montaner


Préambule 3

Organisation 9 séances de cours (1h30)  divisé en 2 parties, A (AOp) et B (diode + transistor)


- une toute petite part « diaporama » (séance 1)
- tout le reste « manuscrit »
(la grande majorité des figures est disponible ici : https://seafile.unistra.fr/d/c44372a71eef42d08837/ )

8 séances de TD (1h30)
- les sujets des exercices seront disponibles à l’avance sur l’extranet
- les exercices seront à préparer à l’avance si possible
- les exercices seront également à travailler au cours de la séance
- certains exercices seront corrigés au cours de la séance

3 séances de TP (3h15)
- les sujets des préparations aux TP seront disponibles sur l’extranet pour vous
aider à revoir les notions qui seront abordées au cours de la séance de TP
- les TP seront évalués en cours de séance (compte rendu) , pas d’examen de TP
- QCM de 10 mn en début de séance
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Préambule 4

Organisation

 Utilisation « raisonnée » des téléphones portables


 Pas de photo sans l’accord de l’enseignant

Et en rappel :
vous n’êtes pas autorisés à boire ou manger dans les salles de travail

Remarque

I
+ +
+
E E
-
- -

ceci est une source de tension continue ceci est une source de courant continu

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Sommaire 5

Partie A : L’amplificateur opérationnel p 6


Chapitre 1 : Généralités (rappels d’électricité) p 7
Chapitre 2 : L’amplificateur opérationnel (A.Op.) p 39
Chapitre 3 : L’A.Op. idéal en régime linéaire p 48
Chapitre 4 : L’A.Op. idéal en régime de commutation
Chapitre 5 : L’A.Op. réel – ses principales limites

Partie B : Diodes et transistors


Chapitre 1 : Diodes et jonctions PN
Chapitre 2 : Le transistor bipolaire (Tbip)
Chapitre 3 : Le Tbip en régime linéaire : amplification
Chapitre 4 : Le Tbip en régime de commutation : porte logique

icam – ELECANA v3 – D. Montaner


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Partie A

L’amplificateur opérationnel

Chapitre 1

Généralités

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I Les applications de l’électricité
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I Les applications de l’électricité

1) L’électrotechnique
- depuis 200 ans
- concerne les machines tournantes (alternateurs, moteurs), transformateurs
- transformation de grandes puissances électriques
exemple : conversion énergie mécanique  énergie électrique
- puissances > kW

2) L’électronique
- ‘assez’ récente (diode en 1904 ; transistor en 1948 ; circuit intégré en 1958)
Ch 1 – Généralités

- systèmes comportant des composants à semi conducteurs (diodes, transistors...)


- s’applique à l’information contenue dans un signal électrique
- puissances mises en œuvre relativement faibles : du milliwatt à quelques centaines de Watts
 électronique analogique : traitement du signal électrique
 électronique numérique : numérisation du signal, notation binaire  informatique

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I Les applications de l’électricité
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3) L’électronique de puissance
- encore plus récente, depuis les années 80
- électronique analogique appliquée à de plus fortes puissances (kW  Train Grande Vitesse...)
- convertisseurs d’énergie, généralement : E électrique  E électrique
exemple : courant alternatif  courant continu
- systèmes de commande de machines de fortes puissances

II Rappels d’électricité
1) Conventions d’orientation
Ch 1 – Généralités

Dipôle récepteur Dipôle générateur


i i
Dip ôle Dip ôle

u u
i et u de sens opposés i et u de même sens

La flèche pour u pointe vers le potentiel le plus élevé

La flèche pour i indique le sens du courant


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II Rappels d’électricité
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2) Relations entre u et i
C’est une loi physique qui dépend de la nature du dipôle et de la convention choisie.
Ch 1 – Généralités

1
Rq : la tension aux bornes d'un condensateur en convention récepteur s'écrit donc : 𝑢(𝑡) = න 𝑖 𝑡 . 𝑑𝑡
𝐶

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II Rappels d’électricité
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2) Relations entre u et i
Ch 1 – Généralités

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II Rappels d’électricité
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2) Relations entre u et i

VA et VB = potentiels, référencés par rapport à la masse

UAB = VA – VB = tension
= différence de potentiels entre les points A et B

A UAM est une tension différentielle


UAB
B
On a
VA UAM UBM VB
VA = UAM et VB = UBM  UAM = VA – VM = VA – 0 = VA
M
M M UAM = VA = UAB + UBM
Ch 1 – Généralités

masse = origine des potentiels (= 0 Volts)  VM = 0

U N’écrivez pas U= R.I mais plutôt UAB = R.I

A B Avantages
R UAB = R.I la tension UAB est entre les points A et B
I
la tension UAB est aux bornes de R ( traversée par le courant I )
UAB = VA - VB ( UAB est une différence de potentiels )
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II Rappels d’électricité
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3) loi d’additivité des tensions


uAC uCB
C UAB = VA – VB = différence de potentiels
uAB
A B
E UAB = VA – VB = E = UAC + UCB = VA – VC + VC - VB

4) Loi des nœuds (Kirchhoff)

i2
Conservation de l’électricité = conservation du nombre de charges
i1 En un nœud du circuit : somme des courants entrants = somme des courants
i3
N sortants
En N : i1 + i2 = i3
Ch 1 – Généralités

5) Loi des mailles


u4 La somme des tensions dans une maille fermée est nulle : u = 0
On s’impose :
- un sens de parcours de la maille
u3 u1
- une règle pour le signe de la tension :
E
Ex. : flèche rencontrée par la pointe comptée positive
u2
Ici : +u1 – u2 + u3 – u4 = 0
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II Rappels d’électricité
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6) Lois des composants en série et des composants en parallèle

Deux dipôles sont en série s’ils sont parcourus par le même courant, dans une même branche d’un
circuit

Deux dipôles sont en parallèle s’ils sont soumis à la même tension, s’ils sont connectés entre les deux
mêmes points d’un circuit
Loi des nœuds R1 et R2 sont en parallèle
A i i B
R0 i = i1 + i2 car soumises à la même tension UBC
i
B
i1 i2
i
𝑈𝐵𝐶 = 𝑉𝐵 − 𝑉𝐶 = 𝑅1 ∙ 𝑖1 = 𝑅2 ∙ 𝑖2
UBC R1 R2
Ch 1 – Généralités

i1 C i2
i

R3
Loi des nœuds
i1 + i 2 = i
i
M
M M
R2 et R3 ne sont pas en série
R0 et R3 sont en série car i2 dans R2 et i (= i1 + i2) dans R3.
car parcourues par le même courant i
de la maille. De même R1 et R3 ne sont pas en série.
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II Rappels d’électricité
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7) Le pont diviseur de tension

C’est une relation qui très utilisée dans l’étude des circuits électriques et électroniques.
Elle découle des lois précédentes et concerne des dipôles en série alimentés par une tension.

UAB UBC
A B C
R1 R2
i i i
E = UAM E R3 UCM
M i
M M
Ch 1 – Généralités

 maille fermée  courant i qui circule de A vers M imposé par le générateur.


 ce courant est le même dans toute la maille

Loi des mailles : −𝐸 + 𝑈𝐴𝐵 + 𝑈𝐵𝐶 + 𝑈𝐶𝑀 = 0 ou 𝐸 = 𝑈𝐴𝐵 + 𝑈𝐵𝐶 + 𝑈𝐶𝑀

Avec : 𝑈𝐴𝐵 = 𝑉𝐴 − 𝑉𝐵 = 𝑅1 ∙ 𝑖
𝑈𝐵𝐶 = 𝑉𝐵 − 𝑉𝐶 = 𝑅2 ∙ 𝑖 𝐸 = 𝑅1 ∙ 𝑖 + 𝑅2 ∙ 𝑖 + 𝑅3 ∙ 𝑖 = 𝑅1 + 𝑅2 + 𝑅3 ∙ 𝑖
𝑈𝐶𝑀 = 𝑉𝐶 − 𝑉𝑀 = 𝑅3 ∙ 𝑖
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II Rappels d’électricité
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7) Le pont diviseur de tension

𝐸 𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑′ 𝑎𝑙𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
D’où : 𝑖= =
𝑅1 + 𝑅2 + 𝑅3 σ𝑗 𝑅𝑗 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑚𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒

𝐸 𝐸
Ainsi : 𝑈𝐵𝐶 = 𝑅2 ∙ 𝑖 = 𝑅2 ∙ De même : 𝑈𝐶𝑀 = 𝑅3 ∙ 𝑖 = 𝑅3 ∙
𝑅1 + 𝑅2 + 𝑅3 𝑅1 + 𝑅2 + 𝑅3

𝐸
et 𝑈𝐴𝐵 = 𝑅1 ∙ Règle du pont diviseur de tension
𝑅1 + 𝑅2 + 𝑅3

au numérateur, on a toujours la résistance aux bornes de laquelle on fait la mesure


Ch 1 – Généralités

Cela fonctionne aussi pour une branche d’un circuit entre des éléments en série.

𝑈𝐶𝐸 𝑈𝐶𝐸 UCD UDE


Ainsi : 𝑈𝐶𝐷 = 𝑅1 ∙ 𝑈𝐷𝐸 = 𝑅2 ∙ C D E
𝑅1 + 𝑅2 𝑅1 + 𝑅2 R1 R2
i i i

UCE
Car : 𝑈𝐶𝐸 = 𝑈𝐶𝐷 + 𝑈𝐷𝐸 = 𝑅1 ∙ 𝑖 + 𝑅2 ∙ 𝑖 = 𝑅1 + 𝑅2 ∙ 𝑖

𝑈𝐶𝐸
et donc : 𝑖=
𝑅1 + 𝑅2
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II Rappels d’électricité
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8) Théorème de Thévenin

Un circuit électrique linéaire peut être remplacé par un générateur de tension ET

en série avec la résistance équivalente du circuit RT.

ET = tension à vide vue de la sortie de la portion de circuit à simplifier

Conseil :
 à vide = la charge (s’il y en a une) est débranchée ET et RT, définitions
à connaitre par cœur…
 la charge = résistance ou une autre partie de circuit
Ch 1 – Généralités

RT = résistance équivalente vue de la sortie à vide de la portion de circuit à simplifier,


les générateurs étant "éteints" (ou "passivés")

 générateur "éteint" = remplacé par sa résistance interne

générateur de tension parfait Rinterne = 0  court-circuit 


générateur de courant parfait Rinterne =   circuit ouvert 

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II Rappels d’électricité
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8) Théorème de Thévenin

Exemple
Dans le montage ci-dessous, on veut remplacer la maille fermée E0, R1 et R2 par une maille
ouverte, ET RT. On considère donc que la résistance R3 constitue la charge.

ET est la tension à vide vue de la sortie, donc vue des points A et B lorsque la charge R3 est
𝑅2 .𝐸0
débranchée d’où : 𝐸𝑇 = 𝑈𝐴𝐵 à 𝑣𝑖𝑑𝑒 =
𝑅1 +𝑅2
Ch 1 – Généralités

RT est la résistance équivalente vue de la sortie à vide de la portion de circuit à simplifier, donc
sans la charge R3, le générateur étant « éteint » (= remplacé par sa résistance interne),

d’où : 𝑅𝑇 = 𝑅𝐴𝐵 = 𝑅1 // 𝑅2

RT

Rinterne = 0
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II Rappels d’électricité
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8) Théorème de Thévenin

Intérêt
Mise en cascade de montages (= étages) réalisant des fonctions.

Chaque étage peut se modéliser du point de vue de :

- son entrée -> par une impédance d’entrée équivalente

- sa sortie -> une source de tension en série avec une résistance (Thévenin)

capteur amplificateur filtre échantillonneur


Ch 1 – Généralités

Rs R1 R2 R3

E Re1 E1 Re2 E2 Re3 E3

Chaîne de mesure
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II Rappels d’électricité
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9) Théorème de Norton

Un circuit électrique linéaire peut être remplacé par un générateur de courant IN

(IN = courant de court-circuit vu de la sortie) en parallèle avec la résistance équivalente du


circuit RN vue de la sortie, les générateurs étant "éteints".
R1
A A
R2 R3  IN RN R3
E0
B B

R1 R1 R1
A A A
IN  ICC  ICC = IN RN 
Ch 1 – Généralités

R2 R2
E0 E0
B B B

E0
E0 = R1.ICC IN = ICC = RN = R1 // R2= RT
R1

R1  R 2 E 0 R 2  E 0
Remarque : UAB (à vide) = RN.IN =    ET
R1  R 2 R 1 R 1  R 2

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II Rappels d’électricité
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10) Théorème de Millmann


Ce théorème qui n’est rien d’autre qu’une loi des nœuds, permet de limiter les inconnues
intermédiaires d’un calcul. Utilisé conjointement avec les formules des diviseurs de tension, il
permet d’éviter l’introduction des courants pour ne faire intervenir que les potentiels de points
remarquables d’un réseau.
E1 E 2 E3E 0
E1 E3 A   Ri   1
i  R1 R 2 R3 R 4 RM = 1
R
R2 RM UAB = EM =
 1 1 1 1 1
R R  R  R  R
R4
R1 R3
UAB  i
E2 B  i 1 2 3 4

Attention au sens des générateurs : même sens que UAB -> signe +
Ch 1 – Généralités

sens contraire à UAB -> signe -

En général, en électronique, on souhaite connaître le potentiel d’un point en fonction d’autres


potentiels du circuit. De plus, les tensions étant référencées par rapport à la masse, on assimile les
potentiels aux tensions comme le décrit l’exemple suivant :
C VA VB VC
A P
R3
VC  
R1 VA R3 R1 R 2 R 3
R2
B R1 VP  VP 
1 1 1
 
VB
R2
VA VP VB VC
R1 R 2 R 3
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II Rappels d’électricité
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11) Théorème de superposition

La tension entre deux points A et B d'un circuit linéaire est la somme algébrique des tensions que
produiraient entre A et B chaque générateur du circuit, les autres étant remplacés par leur
résistances internes.

On "éteint" E2  on calcule I1 dans R3 (ou la tension U1 aux bornes de R3)

On "éteint" E1  on calcule I2 dans R3 (ou la tension U2 aux bornes de R3)

 I = I1 + I2  UAB = R3.I = U1 + U2
Ch 1 – Généralités

E1 I A E1 I1 A I2 A
R2 R2 R2
R3 V UAB R3 V1 U1 R3 V2 U2
R1 R1 R1
E2 E2
B B B

Montage complet Cas 1 : E2 "éteint" Cas 2 : E1 "éteint"

Attention au sens des générateurs

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II Rappels d’électricité
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12) Régime sinusoïdal

Um
Tension sinusoïdale : u(t) = Um.cos(w.t+j)

u : lettre minuscule, fonction du temps 0

U: lettre majuscule, est une constante de même unité que u - Um

Um : tension maximale = amplitude Um T


U eff 
2
Ueff : tension efficace
2π
w : pulsation, en radian par seconde ω  2 πf 
Ch 1 – Généralités

T
f : fréquence, en hertz

j : phase à l’origine, constante, en radians

T : période temporelle telle que u(t+T) = u(t)  u(t+k.T) = u(t) k entier

w.t + j : phase instantanée = q(t)

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II Rappels d’électricité
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12) Régime sinusoïdal

U0 + Um 7
Tension sinusoïdale avec offset : u(t) = U0 + Um.cos(w.t+j)

U0 : offset = valeur moyenne (= composante continue) U0 3

Um : tension maximale = amplitude U0 - Um -1

Ici, U0 = 3 et Um = 4
Rappels :

1 𝑇
Valeur moyenne = <u(t)> = න 𝑢 𝑡 . 𝑑𝑡 ⇒ <u(t)> = 𝑈0
Ch 1 – Généralités

𝑇 0

1 𝑇 2 2
𝑈𝑚 2
Valeur efficace = Ueff 2=
න 𝑢 𝑡 . 𝑑𝑡 ⇒ Ueff = 𝑈0 +
2
𝑇 0

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II Rappels d’électricité
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13) Rappels sur les complexes

U  a  j  b  U m ; θ  U m  e jθ  U m  cosθ  j  sinθ  a  U m  cosθ  b  U m  sin θ 

U  U m : module  
θ  arg U : argument

U  Um  a 2  b2   I U
θ  arg U  arctg m
   tgθ  
b Im U


 Re U   a Re U 

Somme de complexes  utilisation de la forme cartésienne


Soient z1 et z2 2 nombres complexes : z1  a1  j  b1 z 2  a 2  j  b2
z1  z 2  a1  a 2   j  b1  b 2 
Ch 1 – Généralités

z1  z 2  a1  a 2   j  b1  b 2 

Produit de complexes  utilisation de la forme exponentielle


Soient z1 et z2 2 nombres complexes : z1  a1  e jb1 z2  a 2  e jb 2

z1  z2  a1  a 2  e jb1  b 2 

z1 a1 jb1  b 2 
 e
z2 a 2
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II Rappels d’électricité
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13) Rappels sur les complexes

Argument d’un complexe


Soient a et b deux nombres positifs.

b
Si z  a  j  b alors θ  arctg 
a
-b b
Si z  a  j  b alors θ  arctg  soit θ  arctg 
 a  a
 b b
Si z  a  j  b alors θ  π  arctg  soit θ  π  arctg 
-a a
-b b
Si z  a  j  b alors θ  π  arctg  soit θ  π  arctg 
-a  a

Relations particulières
Ch 1 – Généralités

Soient z, z1 et z2 3 nombres complexes : z  a  j b z1  a1  j  b1 z2  a 2  j  b 2

2
z  a 2  b2 z  a 2  b2  z 2

z1 z
z1  z2  z1  z2  1
z2 z2

1 z 
arg   -argz1  arg 2   arg z2  - argz1 
 z1   z1 
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II Rappels d’électricité
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13) Rappels sur les complexes

Dérivation – intégration
u(t) = tension sinusoïdale : u t   U m  e jωt j 

 j  ω  U m  e jωt j   j  ω  u t 
du
dt

En régime sinusoïdal, multiplier par jw correspond à une dérivation

1 jωt j  ut 
 ut dt  j  ω  Um  e 
Ch 1 – Généralités

j ω

En régime sinusoïdal, diviser par jw correspond à une intégration

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II Rappels d’électricité
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13) Rappels sur les complexes

Exemple : circuit RLC uR(t) uL(t) uC(t)


u(t) = uR(t) + uL(t) + uC(t) R
i(t )
dit  1
u t   R  i t   L     it dt
dt C GBF

1 1
u t   R  it   j  ω  L  it     it 
C j ω u(t)

1
u  R  i  j L  ω  i  i (passage en notation complexe)
j C  ω

1  1 
u  (R  j  L  ω  )i u   R  j  L  ω    i
j C  ω  
Ch 1 – Généralités

 j C ω 

  1 
 u  R  j   L  ω   i
  C  ω 

ju i  Déphasage de la tension par rapport au courant


 1 
Lω 
j  
u
i
u  
 Arg    Arg R  j   L  ω 
i  
1 
C  ω 

  arctg
 R
C  ω



 
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III Gains et fonction de transfert harmonique
28

III Gains et fonction de transfert harmonique


1) Gains – Amplifications
Remarque de terminologie :

exprimé sans unité (sans dimension, rapport de deux grandeurs de même


nature)  gain = amplification
exprimé en général par la lettre ‘A’ indicée

Soit un circuit électronique


ie is
ve et ie : tension et courant d’entrée du circuit circuit
ve vs
électronique
vs et is : tension et courant de sortie du circuit
Ch 1 – Généralités

gain en tension
On définit le gain en tension Av (ou amplification en tension) comme le rapport de vs sur ve en
grandeurs algébriques :
vs
Av  Av est sans dimension
ve
|Av| <1 : le montage est atténuateur, vs<ve Rq : si Av < 0 alors

|Av|>1 : le montage est amplificateur, vs>ve le montage est inverseur


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III Gains et fonction de transfert harmonique
29
1) Gains – Amplifications

is vs  i s
gain en courant : Ai  gain en puissance : Ap   A v  Ai
ie ve  ie

2) Fonction de transfert harmonique

H(j.w) = fonction de transfert harmonique = rapport des tensions complexes de sortie et d’entrée :
us
H j  ω  
ue

La fonction de transfert harmonique traduit la réponse du circuit en fonction des variations de la


fréquence du signal d’entrée en régime sinusoïdal.

ue  Ue  e jθe  Ue  e jωtje  us  Us  e jθs  Us  e jωtjs 


Ch 1 – Généralités

u s Us  e jωt j s  Us jωt j s  ωt j e  Us jj s j e 


H j  ω     e  e
u e U e  e jωt j e  U e Ue

Remarques :

H(j.w) est indépendant de t


Ue et Us sont des modules et font intervenir w (donc la fréquence)  harmonique
A v  H j  ω
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III Gains et fonction de transfert harmonique
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2) Fonction de transfert harmonique

Exemple : circuit RC

1 i
u e  t   u R  t   u C  t   R  i t    it dt R
C 
ue C us
1 1  1 
ue  R  i    i   R  i
jω C  jCω 

1 1 1
u s t   u c t    it dt   it   us  i
C jCω jCω

us i 1 1
H jω 
1
H jω      
u e jCω  1  1  jRCω 1  jRCω
 R    i
 jCω 
Ch 1 – Généralités

1
A v  H jω 
1 1 1
   Av 
1  jRCω 1  jRCω 1  RCω2 1  RCω 2

 
j  us   Déphasage de la tension de sortie par rapport à la tension d’entrée
 ue 

     
  ArgH jω  Arg 
1
j  us   Arg 1  jRCω  arctgRCω  j  us   arctgRCω
 ue   1  jRCω   ue 

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III Gains et fonction de transfert harmonique
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3) Représentation de Bode

Il s’agit de représenter les variations de H(j.w) en fonction de w (ou de f).


H(j.w) étant une fonction complexe
soit on représente Re[H(j.w)] et Im[H(j.w)] en fonction de la fréquence
soit on représente ||H(j.w)|| et Arg[H(j.w)] en fonction de la fréquence

Représentation de Bode = le tracé, sur papier semi-logarithmique des fonctions :

GdB = 20.Log||H(j.w)|| et j = Arg[H(j.w)] en fonction de la fréquence


Ch 1 – Généralités

L’utilisation de la fonction logarithme permet de représenter la réponse du circuit sur une très
grande plage de fréquences.

icam – ELECANA v3 – D. Montaner A – L’amplificateur opérationnel


III Gains et fonction de transfert harmonique
32
3) Représentation de Bode

Définitions :
on appelle

- gain en décibels la fonction notée GdB telle que :

GdB = 20.Log||H(j.w)|| = 20.Log(Av) (en décibels, dB)

- gain à –3 dB noté G-3dB le gain tel que :

G-3dB = Gain_maximum – 3 (en décibels, dB)


Ch 1 – Généralités

- fréquence de coupure notée fc, la fréquence telle :

GdB (fc) = Gain_maximum – 3 = G-3dB


ou
A v_max
A v f c  
2

icam – ELECANA v3 – D. Montaner A – L’amplificateur opérationnel


III Gains et fonction de transfert harmonique
33

4) Représentation réelle et représentation asymptotique

Exemple : reprenons le cas de l’exemple précédent (circuit RC) pour lequel nous avions
déterminé l'expression de la fonction de transfert harmonique H(jw) :

1
H jω  H jω 
us 1
H jω    
ue 1  jRCω 1  j2fRC

- détermination de la fréquence de coupure

A v_max
A v f c  
1
or A v f   H j  ω  
2 1  2  π  f  R  C 2
Ch 1 – Généralités

Av est maximum lorsque f = 0 soit Av_max = 1 ( GdB = 0)

A v_max 1 1
donc A v f c    
2 2 1  2  π  f c  R  C 2

Soit 1  2  π  f c  R  C 2  2 d’où 1  2  π  fc  R  C2  2

1
Soit, en ne conservant que la solution positive : f c  (en Hertz, Hz)
2πR C
icam – ELECANA v3 – D. Montaner A – L’amplificateur opérationnel
III Gains et fonction de transfert harmonique
34
4) Représentation réelle et représentation asymptotique

- détermination des asymptotes


En général, simplifier l’expression de H(j.w) lorsque f tend vers zéro et lorsque f tend vers l’infini.
1 1
H j  ω  
1
H j  ω  
1
 or R C2π  soit
1 j R  C  ω 1 j R  C  2  π  f fc f
1 j
fc
f f
• f  0 ou f << fc   1  1 j 1 soit H j  ω   1
fc fc

d'où G = 20.Log||H(j.w)||  20.Log(1) = 0

 asymptote d’équation G = 0 pour f << fc ou f  0 (asymptote horizontale)

f 1  j  fc
H j  ω  
f f
• f   ou f >> fc   1  1  j   j  soit 
Ch 1 – Généralités

fc fc fc f f
j
fc
 
d'où G = 20.Log||H(j.w)||  20  Log f c   20  Log f 
f   fc 
f 
donc pour f  , G  -  avec G  20  Log 
 fc 
or, dans un repère semi-logarithmique,

une équation du type y = - 20.Log(x) est une droite de pente négative


f 
 asymptote d’équation G  20  Log  pour f >> fc ou f   (asymptote oblique)
icam – ELECANA v3  
f cMontaner
– D. A – L’amplificateur opérationnel
III Gains et fonction de transfert harmonique
35
4) Représentation réelle et représentation asymptotique

• pente de l'asymptote oblique

la pente est donnée en décibels par décade (dB/déc) ou en décibels par octave (dB/oct)
une décade : 250 Hz  2500 Hz une octave : 400 Hz  800 Hz
fa  10.fa fb  2.fb

la pente se détermine dans la partie linéaire de la courbe, c’est à dire ‘loin’ de fc (f >> fc ou f << fc)

p = G2 – G1 (en dB/déc) avec : G1 = le gain pour la fréquence f1 (‘loin’ de fc)


G2 = le gain pour la fréquence f2 telle que f2 = 10.f1

f 
Dans l’exemple traité, pour f >> fc,  G  20  Log 
 fc 
Ch 1 – Généralités

f  f 
G1  20  Log 1  G 2  20  Log 2 
 fc   fc 

f  f  f f  f 
p  G 2  G1  20  Log 2   20  Log 1   20.Log 1  c   20  Log 1  or f2 = 10.f1 (une décade)
 fc   fc   fc f 2   f2 

 f1  1
donc p  20  Log   20  Log   20  Log10   20
 10  f1   10 
p = - 20 dB/déc
icam – ELECANA v3 – D. Montaner A – L’amplificateur opérationnel
III Gains et fonction de transfert harmonique
36
4) Représentation réelle et représentation asymptotique

- étude de la phase

1
H jω 
1
soit H j  ω   or j = Arg[H(j.w)]
1  j2fRC f
1 j
fc
donc

  f 
 1   
 f   arctg f 
  Arg 1  j   arctg c
f
j  Arg  f 
1  j  f   fc  1   c
 f c   
 
Ch 1 – Généralités

•f0 j  arctg0   0

π
•f j  arctg   
2

 fc  π
• f = fc j  arctg   arctg(1)  
 fc  4

icam – ELECANA v3 – D. Montaner A – L’amplificateur opérationnel


III Gains et fonction de transfert harmonique
37
4) Représentation réelle et représentation asymptotique

1 décade
G (dB)
fc
f1 f2 = 10.f 1 f
Gmax

Gmax - 3

G1 asymptote Réponse de type


filtre passe bas (du 1er ordre)

DG = 20 dB

G2

Évolution du gain du montage en fonction de la fréquence


Ch 1 – Généralités

j
fc f
0

-/4

-/2

Évolution de la phase du montage en fonction de la fréquence


icam – ELECANA v3 – D. Montaner A – L’amplificateur opérationnel
III Gains et fonction de transfert harmonique
38
4) Représentation réelle et représentation asymptotique

Exemple de feuille semi-logarithmique pour le tracé de courbes


de gain en fonction de la fréquence
Ch 1 – Généralités

1 module = 1 décade

0 0 0 0 0 0 0 0 0 00 00 000 104
100 200 1000 2000 104 2.104 105 2.105 106
icam – ELECANA v3 – D. Montaner A – L’amplificateur opérationnel
39

Partie A

L’amplificateur opérationnel

Chapitre 2

L’amplificateur opérationnel

icam – ELECANA v3 – D. Montaner A – L’amplificateur opérationnel


I Présentation de l’A.Op.
40

I Présentation de l’A.Op.
NC +VCC Vs Offset
Amplificateur +VCC
2 8 7 6 5
e- - 7
opérationnel 6 µA 741
µA 741 Vs
= 3
Ch 2 – L’amplificateur opérationnel

e+ + 4 1 2 3 4
A.Op. -VCC Offset e - e + -VCC
(ALI)
Composant physique Symbolisation Représentation

- composant de base de l’électronique Anglo-Saxone vue de dessus


- composant actif
- nécessite d’être polarisé par une
alimentation continue extérieure Circuit interne équivalent

- alimentation à point milieu généralement


symétrique
- point milieu = masse = référence des
potentiels
- tensions VCC d’alimentation comprises entre
3 et 18 V.
- tensions d’alimentation usuelles : 12 et 15 V
icam – ELECANA v3 – D. Montaner A – L’amplificateur opérationnel
II Repérage des bornes
41

II Repérage des bornes


2 : entrée inverseuse
NC +VCC Vs Offset 3 : entrée non-inverseuse
+VCC
2 8 7 6 5
e- - 7 4 : tension d’alimentation continue négative
Ch 2 – L’amplificateur opérationnel

6 Vs µA 741
µA 741 6 : borne de sortie du signal
3 4 1 2 3 4
e+ +
7 : tension d’alimentation continue positive
-VCC Offset e - e + -VCC
détrompeur 1 : borne de réglage de l’offset
+VCC 5 : borne de réglage de l’offset
7 encoche rond texte
2
e- - 8 : borne non-connectée (selon le modèle !)
6
∞ Vs
e+ 3 +

4 -

-VCC +
Symbolisation +VCC -VCC Vs
normalisée e- e+ En principe, pour ne pas
française alourdir inutilement le
schéma, on ne représentera
= composant unidirectionnel pas les alimentations
∞ = amplification infinie continues de l’A.Op.
icam – ELECANA v3 – D. Montaner A – L’amplificateur opérationnel
II Repérage des bornes
42

1) Entrée inverseuse entrée e+ reliée à la masse


tension d’entrée appliquée en e-
En tensions continues, le produit ve.vs est négatif
-
Ch 2 – L’amplificateur opérationnel

ve et vs sont de signes contraires ve +


vs

En tensions alternatives, les tensions ve et vs sont en opposition de phase

2) Entrée non-inverseuse
entrée e- reliée à la masse
tension d’entrée appliquée en e+
En tensions continues, le produit ve.vs est positif
+

-
ve et vs sont de même signe ve vs

En tensions alternatives, les tensions ve et vs sont en de phase

icam – ELECANA v3 – D. Montaner A – L’amplificateur opérationnel


II Repérage des bornes
43

3) Borne de sortie

Phénomène de saturation : la tension de sortie 𝑉𝐶𝐶 - + 1 ≤ 𝑉𝑠 ≤ 𝑉𝐶𝐶 + - 1 𝑉𝑆𝑎𝑡 - = 𝑉𝐶𝐶 - + 1


vs ne peut pas être supérieure à la tension
𝑉𝑆𝑎𝑡 - ≤ 𝑉𝑠 ≤ 𝑉𝑆𝑎𝑡 +
Ch 2 – L’amplificateur opérationnel

𝑉𝑆𝑎𝑡 + = 𝑉𝐶𝐶 + - 1
d’alimentation de l’A.Op.

Principe de fonctionnement de l’A.Op. : vs = A.(e+ - e-) = A. e e = e+ - e-

Vs e = tension d’entrée
𝑉𝑆𝑎𝑡 + A = Amplification en mode différentielle

différentiel de l’A.Op.
elimite- elimite+ e
A > 0 (sans dimension)

𝑉𝑆𝑎𝑡 - Exemple:
saturation zone de saturation |VCC| = 15 V |VSat| = 14 V
basse linéarité haute
Vs = 𝑉𝑆𝑎𝑡 - Vs = A.e Vs = 𝑉𝑆𝑎𝑡 + µA741 : A = 2.105 |elimite| = 70µV
icam – ELECANA v3 – D. Montaner A – L’amplificateur opérationnel
III L’amplificateur opérationnel idéal
44

III L’amplificateur opérationnel idéal


1) Comparaison A.Op. idéal – A.Op. réel

A.Op idéal A.Op réel (µa741)


Ch 2 – L’amplificateur opérationnel

Amplification différentielle A= A = 2.105


Impédance d’entrée Ze =  Ze  100 M
Courants de décalage i+ = i- = 0 i+ et i-  100 nA
Impédance de sortie Zs = 0 Zs  100 
Tension de décalage Vd = 0 Vd = 1 mV
Bande passante BP =  A.BP  106 Hz

En général, pour un ‘bon’ montage (ou composant) e0


électronique, il est souhaitable d’avoir : i+ e+
e+ + +
- une grande impédance d’entrée e-
e- - -
- une faible impédance de sortie i- vd
- une grande bande passante
le sens de i+ et i- est arbitraire
icam – ELECANA v3 – D. Montaner A – L’amplificateur opérationnel
III L’amplificateur opérationnel idéal
45

2) Modes de fonctionnement de l’A.Op.

Un A.Op. peut fonctionner selon deux modes (ou régimes) :


- le régime linéaire
Ch 2 – L’amplificateur opérationnel

- le régime de commutation

a - le régime linéaire
 régime stable
 proportionnalité entre la tension d’entrée e et la tension de sortie vs = A.(e+ - e-) = A. e
 assuré par la rétroaction d’une partie la tension de sortie sur l’entrée inverseuse
= réaction négative = contre-réaction

e+
+ contre-réaction
e- - =
e- R2 rétroaction de vs sur e-,
Ve R1 Vs assurée par R2
=
réaction négative

icam – ELECANA v3 – D. Montaner A – L’amplificateur opérationnel


III L’amplificateur opérationnel idéal
46

b - le régime de commutation
 régime instable un effet cumulatif entraîne la tension de sortie Vs vers Vsat+ ou Vsat-

 pas de proportionnalité entre tension d’entrée et de sortie que 2 valeurs possibles pour Vs
Ch 2 – L’amplificateur opérationnel

Vs= Vsat+ ou Vs= Vsat-

 intervient lorsqu’il n’y a pas de rétroaction de Vs sur l’entrée inverseuse e-

2 situations :
- A.Op. en boucle ouverte (BO) = pas de rétroaction de Vs sur une entrée
- réaction ou réaction positive = rétroaction de Vs sur e+

réaction
e- e-
- - =
Boucle Ouverte
e+ + e+ +
rétroaction de vs sur e+,
=
e+ R3 assurée par R3
pas de
Ve Vs Ve R4 Vs =
rétroaction de vs
réaction positive

icam – ELECANA v3 – D. Montaner A – L’amplificateur opérationnel


47

Partie A

L’amplificateur opérationnel

Chapitre 3

L’amplificateur opérationnel idéal en régime linéaire

icam – ELECANA v3 – D. Montaner A – L’amplificateur opérationnel

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