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OUTIL DE PLANIFICATION DES

EFFECTIFS
GUIDE DE FAMILIARISATION AVEC L’APPLICATION
OUTIL DE PLANIFICATION DES
EFFECTIFS
GUIDE DE FAMILIARISATION AVEC L’APPLICATION

Description générale :
L’outil de planification des effectifs a pour objet d’aider les États à calculer les ressources en inspecteurs
dont ils ont besoin pour superviser leur industrie aéronautique.

Il est conçu comme un outil de planification générique et basique. Étant donné qu’il s’agit d’un outil de
planification, il n’est pas essentiel d’utiliser des chiffres exacts en termes d’heures-personne.

À noter que cet outil ne permet de calculer que les ressources en inspecteurs, mais pas les ressources
nécessaires dans d’autres services de l’ACC – par exemple le personnel de réglementation ou de soutien
ou les analystes de données.

Des infobulles sont disponibles tout au long du guide. Il suffit de cliquer dessus pour consulter
des définitions ou des commentaires.

L’outil est organisé de la manière suivante :

 Il cherche d’abord à recueillir des informations sur l’industrie afin d’en cerner la structure.
 Une fois la structure de l’industrie clairement établie, il calcule le nombre d’heures-personne
nécessaires pour l’octroi initial d’approbations ou la certification, ainsi que pour la surveillance
des organismes.
 À l’issue des calculs, il donne un résumé du nombre d’heures-personne et du nombre
d’inspecteurs nécessaires pour chaque domaine (exploitation, navigabilité, etc.).

L’outil de planification des effectifs comprend trois niveaux d’onglets :

 Le premier est l’onglet de configuration (Setup) : sont ici saisis tous les renseignements sur la
structure de l’industrie ;
 Le deuxième est l’onglet de calcul (Calculations) : sont ici saisies toutes les informations
nécessaires au calcul du nombre d’heures requises pour la certification, la surveillance ainsi que
pour la supervision des aéronefs ;
 Le dernier onglet (Summary) fournit essentiellement un résumé des calculs et des résultats.

Une session par défaut est disponible pour faciliter l’utilisation de l’outil de planification des effectifs.
Celle-ci a été créée à l’aide de valeurs par défaut fondées sur les chiffres de l’une de nos régions.

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Pour l’ouvrir, il suffit de cliquer sur le bouton Ouvrir (Open) situé en haut à droite et de sélectionner la
session « State official example » (exemple national officiel) :

En cas de doute, il est toujours possible de cliquer sur les infobulles pour consulter des informations
utiles en vue de poursuivre le remplissage des champs.

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Configuration
Onglet 1 : Configuration générale (General Setup)
Le premier onglet est plutôt explicite. Il s’agit ici de saisir le nombre d’heures travaillées par les
inspecteurs, y compris les congés fériés et les périodes de vacances.

Qu’entend-on par frais généraux (overheads) ?

Les inspecteurs ne consacrent pas tout leur temps à faire des inspections. Ils passent aussi du temps à
élaborer des procédures, à recevoir des formations ou à accomplir des tâches administratives. Au lieu
d’essayer de représenter le volume d’heures-personne employées à des tâches autres que l’inspection,
il est ici demandé d’estimer le temps, exprimé en pourcentage, que les inspecteurs accordent à ces
activités.

Onglet 2 : Structure de l’industrie (Industry Structure)


Sont saisies sous l’onglet 2 des renseignements relatifs à la structure de l’industrie afin de rendre
compte de son organisation dans l’outil.

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La structure de l’industrie s’articule autour de deux niveaux :

- le secteur d’activité (Industry Sector) ;


- le type d’organisme (Organization Type).

Pour bien comprendre ce qu’impliquent les deux niveaux, l’exemple ci-dessus présente par défaut trois
secteurs d’activité différents. Comme le nombre d’heures-personne affectées à chaque type
d’organisme diffère complètement d’un organisme à l’autre, on a par exemple créé des sous-catégories
pour les exploitants aériens (air operators) : petits exploitants, grands exploitations, aviation générale
(GA)/aviation d’affaires (BA) et hélicoptères (small, big, GA/BA and helicopters).

Cela étant, il convient de garder à l’esprit qu’il appartient à l’État de définir ce qu’il entend par grand
exploitant aérien ou petit exploitant aérien. Pour les besoins du présent outil, une telle définition n’est
pas nécessaire tant que l’État caractérise clairement chaque secteur d’activité et chaque type
d’organisme.

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Si les types d’organisme proposés dans l’outil ne s’avèrent pas pertinents, il est possible de les
supprimer en cliquant sur le bouton X rouge, situé à droite de chaque secteur d’activité ou type
d’organisme. On peut aussi supprimer un secteur d’activité entier si le moment n’est pas venu de saisir
les données concernant ce secteur d’activité particulier.

On peut aussi ajouter des types d’organisme dans l’un des secteurs d’activité proposés. Par exemple,
sous organismes de maintenance (Maintenance Organizations), on peut choisir de distinguer la
maintenance des aéronefs de la maintenance des éléments.

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Onglet 3 : Certification des organismes (Organization Certification)
Cet onglet permet d’indiquer les activités de certification relatives à chaque type d’organisme. Certains
exemples incluent le temps consacré à de nouvelles approbations ou le temps affecté à de nouveaux
amendements relatifs à des spécifications d’exploitation (Ops Specs Amendments).

Comme pour l’onglet Structure de l’industrie, il est possible de supprimer les types proposés dans
l’exemple et d’en créer de nouveaux. En d’autres termes, ce champ est libre. On peut y saisir toute
tâche qu’on juge adaptée à l’activité de certification.

Il est conseillé de ne pas indiquer trop de détails pour éviter une longue liste d’activités en matière de
certification. Il convient de saisir des informations simples et de haut niveau. Si ces informations sont
ventilées de manière très détaillée, il faudra renseigner les heures-personne utilisées pour chacune de
ces activités, ce qui n’est pas vraiment utile car l’outil fournit un résumé du nombre d’inspecteurs requis.

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Onglet 4 : Surveillance
Cette partie de l’outil est légèrement plus complexe car elle est conçue selon une approche fondée sur
les risques. Une activité de certification et une activité de surveillance se distinguent par le fait que
l’activité de certification ne se produit qu’une fois, en l’occurrence quand l’organisme adresse une
demande d’approbation, alors que l’activité de surveillance a lieu régulièrement.

La section des grands exploitants aériens (à noter que la structure est très semblable pour chaque type
d’organisme) laisse apparaître une liste d’activités de surveillance : inspection de base, inspection sur
l’aire de trafic, inspection de dossiers, inspection des stations, pour ne donner que quelques exemples.
Maintenant, il appartient à l’utilisateur de déterminer ce que cela signifie pour lui. Là encore, s’il estime
que l’inspection des dossiers est déjà couverte par l’inspection de base au même titre que la supervision,
il peut librement supprimer ce point.

En substance, pour chaque activité de surveillance, il faut choisir le domaine couvert (OPS, AIR, PEL, AGA
et/ou ANS). Il faut aussi indiquer le nombre de référence de l’activité de surveillance visée qui est
planifiée chaque année, ainsi que le nombre d’heures-personne de référence pour chaque activité de
surveillance.

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Dans cet exemple, pour les inspections de base, 1 activité de surveillance de référence est planifiée
chaque année en ce qui concerne le domaine de l’exploitation et 64 heures-personne y sont consacrées.

Qu’entend-on par multiplicateurs ?

Un nombre de référence annuel est associé à chaque activité de surveillance. Cela dit, dans une
perspective fondée sur les risques, il se peut que certains organismes requièrent plus de surveillance
dans le cas, par exemple, où leur niveau de conformité est faible. À l’inverse, d’autres organismes
pourraient nécessiter une surveillance moins importante si leur niveau de conformité est élevé.

Pour pouvoir traduire cette réalité en chiffres, des multiplicateurs ont été ajoutés sous l’onglet
Surveillance. Ils peuvent être définis par l’utilisateur. Le niveau de conformité et la taille sont indiqués
par défaut, mais l’utilisateur peut, à sa discrétion, choisir de supprimer les exemples existants ou
d’ajouter de nouveaux multiplicateurs.

Comment utiliser les multiplicateurs ?

Disons par exemple qu’on souhaite faire davantage d’inspections de base suivant la taille de l’organisme.
Dans ce cas, on peut choisir parmi une liste de multiplicateurs. On peut aussi décider d’en créer un
nouveau en fonction de la réalité sur le terrain.

Il n’est pas suggéré ici d’avoir un trop grand nombre de multiplicateurs – deux tout au plus – car cela
pourrait s’avérer très compliqué à gérer. On peut aussi choisir de ne pas utiliser de multiplicateurs pour
le moment. Cela dit, si le multiplicateur voulu figure déjà dans la liste proposée, on peut le sélectionner
dans la mesure où il influencera les calculs ultérieurement.

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Trois niveaux sont attribués par défaut à chaque multiplicateur, mais si on ne veut que un ou deux
niveaux, on peut entrer le chiffre 1 dans le niveau de multiplicateur qui n’influence pas le nombre de
référence des activités qui pourraient être menées cette année :

Dans cet exemple, si un grand exploitant aérien a un niveau de conformité élevé, le nombre de
référence des inspections de dossiers réalisées pour OPS et AIR ne sera pas affecté.

Le tableau ci-dessous montre, à titre de référence, le coefficient multiplicateur que l’on voudra peut-
être appliquer, en équivalent nombre d’activités pour une période donnée :

Coefficient multiplicateur Équivalent (activités par an)


1 1 activité par an
2 2 activités par an
0,5 1 activité tous les deux ans

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Calculs
Une fois la configuration terminée, l’outil dispose des renseignements de base et a une bonne idée de la
structure du secteur aéronautique de l’utilisateur.

L’utilisateur peut maintenant passer au deuxième onglet consacré aux calculs (Calculations). On peut
calculer dans cette partie le nombre d’heures-personne requises pour la certification, la surveillance de
l’organisme et la supervision des aéronefs.

Onglet 1 : Certification des organismes (Organization Certification)


Par exemple, pour la certification des organismes, l’utilisateur a déjà indiqué que son secteur d’activité
Air Operators était composé de grands exploitants aériens et de petits exploitants aériens, et que les
inspecteurs OPS et AIR étaient chargés des différentes activités de certification. Il a également confirmé
à l’aide de l’outil qu’il existait deux types d’activités de certification, à savoir les approbations nouvelles
et les amendements relatifs aux spécifications d’exploitation. Ces renseignements figurent sous l’onglet
Surveillance des organismes (Organization surveillance).

Le rôle de cette section consacrée aux calculs consiste essentiellement, pour ce qui est des nouvelles
approbations par exemple, à aider l’utilisateur à calculer le nombre d’activités qu’il est possible
d’anticiper.

Il est important de garder à l’esprit que la certification est le type d’activité qui est réalisée au stade
initial d’approbation d’un organisme. En revanche, la surveillance est effectuée en continu. En substance,
lorsqu’ il faut approuver un nouvel organisme, l’utilisateur évalue les nouvelles approbations et les
amendements relatifs aux spécifications d’exploitation. Les activités de surveillance s’articuleront autour
d’activités que mènent quotidiennement les inspecteurs, comme les inspections de base.

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Avec la configuration, l’utilisateur a clairement défini ses activités de certification et les types
d’inspecteurs chargés de chaque activité de certification. Lorsqu’il fait des calculs, à des fins de
certification, il a besoin d’estimer le nombre d’activités annuelles correspondant à de nouvelles
approbations. Évidemment, la difficulté avec les nouvelles approbations, c’est qu’on tente d’anticiper le
nombre de nouveaux exploitants aériens qui seront approuvés et il s’agit essentiellement d’estimations.

Onglet 2 : Surveillance des organismes (Organization Surveillance)


En ce qui concerne la surveillance des organismes, l’utilisateur connaît déjà plus ou moins le nombre
d’activités qu’il conduira pendant l’année à venir et du temps nécessaire à la réalisation de chaque
activité. L’exemple fourni pour les grands exploitants aériens met en scène une compagnie aérienne
appelée ICAO Airline. Dans la phase de configuration, l’utilisateur a choisi d’introduire des
multiplicateurs afin d’influencer le nombre d’activités d’inspection réalisées. Le nombre d’inspections
nécessaires dépendra donc du niveau de conformité et de la taille de la flotte de la compagnie aérienne.

Onglet 3 : Supervision des aéronefs (Aircraft Oversight)


L’utilisateur saisit, sous l’onglet concernant la supervision des aéronefs, le nombre d’heures-personne
OPS et AIR requises pour superviser les types d’aéronefs suivants :

- aéronefs > 5,700 kg


- aéronefs < 5,700 kg
- hélicoptères

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Résumé
Le résumé indique en détail les résultats des calculs et donne une estimation précise du nombre
d’inspecteurs nécessaires au bon fonctionnement d’un système de supervision de la sécurité.

Cet outil permet de calculer de façon simple le volume d’heures-inspecteur sur la base des différents
types d’activités de certification et de surveillance d’un État. Il conviendrait de l’utiliser périodiquement
afin de rendre compte de l’évolution de l’environnement d’exploitation d’un État.

Les États sont libres d’utiliser d’autres méthodes pour déterminer leurs effectifs à mesure que leurs
besoins évoluent.

Le calcul des heures-personne peut aussi aider une AAC à vérifier si son plan de surveillance est
cohérent ou à repérer des problèmes dans la gestion du personnel, comme des procédures
bureaucratiques complexes, ou dans l’évaluation des compétences de ses inspecteurs.

Les résultats ne devraient servir que de référence car ils dépendent aussi de variables, telles que la
complexité des procédures établies par l’autorité de l’aviation civile et la compétence des inspecteurs
d’un État.

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