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Rapport de mission

Du 18 juillet au 25 juillet 2022 ; une tournée s’est déroulé sur


toute l’étendue nationale pour suivre l’évolution des cultures et
initié les contrôleurs internes sur les fiches parcellaires.

L’équipe de mission était constitué de MANFAH Wassime,


ETCHIWOE Kossi et de SAMA Abdoul Djalilou.

La mission a durée en tout 8 jours.

L’ordre du jour adopté était la même chose au cours de la


tournée :

1) Etat des lieux de la mise en place des cultures


2) Instruction sur la fiche parcellaire
3) Difficultés rencontrés sur le terrain
4) Divers
En ce qui concerne le premier point concernant la mise en
place des cultures  on peut retenir que l’âge des plants est
compris entre deux à trois semaines, les semences de PIA
ne sont pas bonne et les autres semences ont un fort taux
de graines mal conservés ce qui a entrainé les semis
successifs  et insuffisance des semences. Il y a eu problème
de sécheresse qui a retardé l’emblavement des cultures et le
cycle de développement des plants.
Le point 2 concernant l’instruction sur les fiches
parcellaires ; les techniciens ont été instruits sur le
remplissage avec des séances de simulation ; en générale ils
ont cerné la méthodologie de la fiche parcellaire mais on
note des difficultés sur le système de rotation et de
l’assolement des cultures. Une plateforme whatsApp
parcellaire a été créée pour poursuivre les travaux
pratiques.
En terme de difficultés rencontrés sur le terrain ; on note
que les producteurs n’ont pas des champs en blocs
surtout les allochtones ont des champs dispersés ce qui
rend les suivis difficile. Par ailleurs ; il existe sur le terrain
plusieurs agrégateurs de soja ; les techniciens propose une
différenciation d’actions pour pouvoir avoir accès et plus de
confiance en plusieurs producteurs. Les producteurs
demandent aussi les appuis financiers pour les activités de
sarclage et autres car pour eux il y a augmentation du cout
de production ce qui rend difficile les travaux. Les
techniciens demandent des motos pour le suivi sur le
terrain ; et ils ont des difficultés pour les mesures d’aire.
La distance la plus longue des champs varie d’une zone à
l’autre. Les techniciens de PAGALA et de Dapaong ont par
exemple un champ distant de plus de 150 km alors que le
technicien de mango a une distance de 15 km maximum.
Il faut noter aussi noter que pour le cas de dapaong ; le
technicien nous signale que la plupart des champs se
trouve dans la préfecture de Kpendjal ; une zone considéré
comme une zone à risque à cause de la présence des
djihadistes donc il y’a des difficultés pour le suivi et le
remplissage des fiches.
Aussi faut-il signaler le cas du technicien de HOUNTOGBLE
de la préfecture de kouka qui nous signale qu’aucun
producteur n’a emblavé de culture pour la liste d’intention
de production qu’il a eu à recenser. Les raisons évoqués
sont que dans la zone les producteurs n’ont aucun intérêt
à l’octroi des semences ; ceux-ci exigent plutôt l’appui au
labour et font la reconduite des semences.
Dans les divers ; on peut noter la rencontre avec le chef du
village de N’boratchika ; village situé à 17 km de takpamba
qui demandent la disponibilité de leurs producteur pour
leur enroulement l’année prochaine.
Dans l’ensemble 23 techniciens ont été rencontré avec la
visite de certains champs pour suivre l’évolution des
champs.
Analyse contextuelle de la mission
Il ressort de cette mission que la plupart des techniciens
ont besoins de renforcement de capacités surtout en ce qui
concerne la gestion de la mixité et la gestion de
l’assolement ; la méthode de détermination du rendement
par la pose des carrées de rendement ; les tests de
germination et la détermination de la profondeur de semis
par zone.
En ce qui concerne le problème de semences ; la société
westland doit avoir une politique semencière ; elle doit
pouvoir produire ses propres semences pour s’assurer de la
qualité. Pour les problèmes on doit discuter avec le chef
programme de l’ITRA pour choisir les variétés résistantes à
la sécheresse et de cycle court.
En ce qui concerne les producteurs, ils doivent être
renforcés sur l’importance des semences et le bien fondé du
bio sur la santé de l’homme et sur l’environnement par le
biais des champs école -paysan.
La société doit proposer une diversité d’actions pour
appuyer les producteurs mise à part l’apport en semences
par exemple l’appui en labour mécanique et les recherches
sur les alternatives de produits biologiques pour optimiser
le rendement.

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