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Chargée de Communication
cendrine.lelocat@telecom-bretagne.eu
4. CO-ANIMER EFFICACEMENT....................................................................... 14
5. LA PRÉPARATION......................................................................................... 15
6. LA CONVOCATION ........................................................................................ 16
6.1 LA CONVOCATION, UN OUTIL INDISPENSABLE ................................................................................. 16
6.2 PRECISER LE TYPE DE REUNION ..................................................................................................... 16
6.3 ANNONCER LE CONTENU AVEC PRECISION ..................................................................................... 16
6.4 DONNER LES ELEMENTS DE FONCTIONNEMENT ............................................................................... 16
1.1.1 La préparation
• Réunir les faits, les informations sur le fond et éventuellement sur les participants.
• Définir l’objectif de la réunion de façon précise et identifier les difficultés.
• Établir le plan, l’articulation des idées, retravailler les informations en fonction du contexte, du
public et de ses attentes. Penser aux illustrations, aux tableaux (un bon schéma ou exemple
vaut souvent mieux qu’un long discours) et à la place des questions (au fur et à mesure ou en
final).
Principe : une note de service complexe ne peut être seulement lue et commentée au groupe de
travail. Le contenu doit être retravaillé et clarifié.
• Régler l’aspect matériel : le lieu (différent du lieu habituel de travail), le matériel (paper-board,
vidéoprojecteur, photocopies…).
• Établir l’ordre du jour, la convocation.
• Préparer le support écrit de l’intervention (ne pas écrire au verso des pages et numéroter les
pages) :
1. ouverture : prise de contact, rappel de l’objectif, contexte de la réunion, points
principaux et place des questions à rédiger précisément pour un démarrage
assuré ;
2. contenu même de l’intervention : ne pas tout rédiger, noter les idées-clés de façon
aérée et improviser (degré de rédaction variable en fonction de notre maîtrise du sujet
mais trop de rédaction nuit au naturel).
• Préparer les supports à diffuser aux participants avant la réunion ou au cours de celle-ci.
Présentation du contenu : ne pas aller trop vite, rester présent, attentif. S’assurer de la
compréhension. Indiquer dès le départ la place des questions.
4 principes :
- structurer : objectif clair, contexte ; annonce du déroulement, grands points ;
- répéter ;
- réguler (débit, silence) ;
- illustrer : utiliser les outils qui vont favoriser la mémorisation (paper-board,
vidéoprojecteur).
Utiliser le paper-board pour préciser le plan ou les points clés. Se placer de côté pendant que vous
écrivez pour garder le contact avec le groupe (possibilité de préparer des papers d’avance mais côté
théâtral quelquefois).
Lancer la phrase d’échange avec une question ouverte, laisser un silence suffisamment long, ne pas
craindre le « blanc », répéter éventuellement sous une autre forme ou en synthétisant à nouveau
quelques points clés de votre exposé.
La perception des interventions du groupe peut être différente selon votre état d’esprit.
Ne pas s’étonner si certains n’ont pas compris mais faire ce qu’il faut pour que le message passe.
Si vous vous sentez menacé, votre compréhension peut être altérée et votre réaction inadaptée. Dans
ce cas de figure, ne pas couper la parole. Utiliser la reformulation et éventuellement la relance de la
question à son auteur (le faire parler davantage, peut-être pose-t-il la question en ayant une idée de la
réponse ?).
En cas d’agression dans le sujet de la réunion : laisser parler, faire parler, faire s’exprimer le groupe,
répondre de façon non affective.
Éviter d’entrer dans des relations verrouillées avec un participant, le restant du groupe n’étant que le
témoin muet de vos échanges interminables. Dans ce cas, élargir la question aux autres participants
ou revenez sur l’objectif de la réunion.
1.2.1 Méthode
• Il est important de tout noter.
• Classer, trier.
• Valider la synthèse, vérifier que chaque élément correspond bien au vécu du groupe.
1.2.2 Technique
• Questionner : pour obtenir de l'information.
• Reformuler : pour montrer que l'on a entendu, compris.
• Questionner à nouveau : pour préciser.
• Synthétiser : pour conserver.
Il est important de rester neutre c'est-à-dire : ne pas juger, ne pas justifier, ne pas se justifier, et
pourtant... participer.
Qu’on préside un groupe de discussion ou qu’on s’attaque seul à un problème, on n’est que trop
enclin à chercher à le résoudre en partant de l’idée qu’on s’en est fait tout d’abord. L’attitude
recommandable est tout autre : il faut passer beaucoup de temps à explorer, choisir et à isoler un
point de départ. Pour apprendre à agir ainsi il faut réprimer sa tendance à s’intéresser aux solutions et
s’appliquer à s’intéresser avant tout à l’exploration du problème. Le rôle du responsable est de
stimuler le groupe à se comporter de telle sorte qu’il résolve le problème, et non d’en trouver
lui-même les solutions.
Il va sans dire que le dirigeant qui essaie d’imposer sa manière de voir à un groupe sous prétexte
d’améliorer la qualité de la décision n’applique pas la méthode des décisions du groupe.
Poser le problème en fonction des individus, c’est d’abord les connaître et les situer les uns par
rapport aux autres.
Enfin, si l’on voit le problème sous l’angle du groupe concerné, c’est la structure ou l’organisation de
ce groupe qui se trouve mise en cause.
Les manières différentes de situer le problème et par suite de le résoudre se retrouvent chaque fois
que le comportement de l’homme est en jeu.
Il arrive souvent qu’un supérieur soit conscient des difficultés dans le travail sans connaître pour
autant la nature du problème. Il en apprendra sans doute beaucoup sur les causes des difficultés s’il
pose à son groupe au cours d’une conférence les problèmes inhérents à certains services. Quand le
problème a été mis au clair, sa rédaction peut recevoir l’adhésion de tous.
Pour exposer un problème devant un groupe de discussion, le responsable pourra s’inspirer de six
principes dont l’application facilitera la découverte collective d’une solution en évitant la confusion
aussi bien que les réactions émotionnelles intempestives :
1. s’en tenir aux faits sans mettre en cause les comportements ;
2. favoriser la liberté de pensée, sans suggérer ni de solution, ni même d’alternative ;
3. exposer le problème dans des termes qui fassent apparaître la communauté des intérêts ;
4. spécifier clairement l’objectif à atteindre qui devra être unique ;
5. formuler brièvement les données du problème ;
6. donner toute l’information essentielle, telle quelle, sans l’interpréter ni suggérer comment elle
devra être utilisée.
Nous avons tous eu l’occasion de nous apercevoir à nos dépens que nous risquions de nous attirer
plus d’ennuis, à ne pas se montrer d’accord avec un supérieur qu’à se ranger tout bonnement à son
avis : c’est ce genre d’expérience qui fait les « béni - oui - oui ». La plupart du temps, les subordonnés
invités à participer ont besoin d’être considérablement encouragés et mis en confiance avant d’oser
exprimer leur avis librement. En interdisant de juger et en stimulant au contraire, la critique chez
autrui, en se montrant ouvert aux idées neuves ou même insolites, le supérieur pourra vaincre cette
attitude de conformisme prudent.
Lorsqu’une personne n’est pas du même avis qu’une autre, celle-ci à tendance à se croire attaquée :
ou bien elle se sent blessée et se défend ou bien elle s’irrite et contre-attaque. Ces réactions
émotionnelles font dégénérer la discussion en conflits de personnes voués presque toujours à
s’aggraver. C’est au responsable de créer une ambiance favorable aux controverses, d’utiliser son
prestige pour protéger les minoritaires, de commuer les difficultés personnelles en problèmes
objectifs.
L’avantage du groupe sur l’individu est justement sa richesse potentielle en points de vue différents,
mais encore faut-il qu’une majorité dominante ne vienne pas imposer son unité de pensée à cette
multiplicité. C’est au responsable d’y veiller.
Donner des garanties ne consiste pas à promettre « en l’air » que tout ira bien, qu’il n’y a rien à
craindre. Une garantie loyale et valable doit comporter un gage substantiel. En invitant ses
subordonnés à s’assurer que la direction n’a pas omis d’envisager quelque chose, en les engageant à
explorer tous les aspects du problème, en précisant bien l’objet de la modification proposée, en étant
près à examiner les objections et les propositions, le responsable du groupe fera déjà beaucoup pour
rassurer le groupe.
Les sentiments inexprimés restent vagues, les formuler contribue à les élucider. Les exprimer procure
donc au moins trois avantages : un soulagement, plus d’objectivité et plus de lucidité. Le responsable
favorisera l’expression de tels sentiments en appliquant les quelques conseils donnés ci-après :
• être aux aguets de tout ce qui peut trahir des rancœurs contenues ;
• savoir se taire, inciter le groupe à s’exprimer et à jouer un rôle actif ;
• se montrer réceptif à l’expression des sentiments et des idées ; montrer que l’on écoute avec
intérêt celui qui parle ;
• chercher à comprendre celui qui parle et non à le juger, c’est à dire :
- écouter jusqu’au bout la personne qui parle sans donner notre jugement et chercher
seulement à comprendre,
- demander aux autres membres du groupe, s’ils suivent bien, cela permettra aux uns de
solliciter et aux autres de donner des éclaircissements,
- demander des exemples concrets,
- reformuler d’une autre manière ce qui a été dit afin de vérifier si le groupe a bien
compris,
- faire rentrer dans la discussion tous les participants en évitant les monologues
prolongés.
Lorsque le groupe a été amené à livrer des suggestions, le moment vient de se mettre à les évaluer et
à choisir une solution.
Examiner les avantages et les inconvénients de chacune des solutions proposées. Dans des
situations complexes, il y a des avantages et des inconvénients à toute solution. Le responsable
pourra tracer en dessous de chaque solution, deux colonnes en tête desquelles il écrira « avantages »
et « inconvénients ».
Avantages Inconvénients
Comment faire pour opérer parmi les solutions à donner à des problèmes (surtout à ceux qui
impliquent des facteurs humains), un tri propre à valoriser la décision prise à l’issue d’une discussion
de groupe.
« On ne peut juger la valeur d’une décision qu’après qu’elle ait été prise ».
On devra donc réexaminer toute décision, après sa mise en vigueur, pour savoir si elle donne
satisfaction et produit les résultats qu’on en attendait. Une décision prise par un groupe est toujours
modifiable par lui, c’est un de ses grands mérites. Le droit au changement est un privilège du groupe,
et son existence anéantit la critique destructive qu’encourent si souvent les décisions unilatérales.
HORAIRE
DISCUSSION SYNTHESE
ECHANGE PARTIELLE
VOIR
JUGER AGIR
2.2.2 Argumenter
L'argumentation est la construction d'un raisonnement qui s'adresse à la fois à l'intelligence et à la
sensibilité. Pour argumenter efficacement, il vaut mieux être bref, ainsi l'argumentation sera retenue et
séduira davantage qu'un délayage.
lié à des problèmes - formulation des griefs - être ferme sur la règle de
personnels extérieurs au fonctionnement du groupe et
groupe recentrer sur la tâche,
- objet de la réunion et
« expulser » ce problème qui
doit se traiter ailleurs
AGRESSION DE LA - l’échange avec la personne - laisser s’exprimer les griefs,
PERSONNE « EXPERT » « expert » : chef de service, puis recentrer sur le motif de
directeur... tourne à la lutte la présence et le cadre de
entre une ou deux personnes, l’échange
puis tout le groupe - si cela ne suffit pas, sérier
et prioriser les problèmes
évoqués qui ne pourront être
réglés dans la réunion
- éviter de terminer la réunion
sans avoir réorganisé de
manière positive, si possible,
les échanges et prévu une
suite pour résoudre les
problèmes
AGRESSION DE - le groupe conteste : - laisser s’exprimer les griefs,
L’ANIMATEUR l’objectif reproches, remarques
la méthode - proposer au groupe des
les résultats éléments d’analyse :
- il reproche à l’animateur de ne origine
pas traiter le sujet, de ne pas sens
donner les moyens de rôle
travailler... de l’agression à ce moment
du groupe de travail
Cette préparation est indispensable : c’est grâce à elle que le groupe ressentira la bonne entente ente
les co-animateurs.
2. Lorsqu’un des co-animateurs prend la parole pour sa séquence, l’autre animateur se met
en retrait : il s’assoit à proximité de l’animateur qui est debout.
Il se tient prêt à intervenir (en cas de difficulté) et suit ce que dit et fait l’autre animateur : cela lui
permettra de faire des ponts entre les deux interventions quand il prendra à nouveau la parole.
En tant qu’observateur, le co-animateur peut mieux analyser son groupe et déterminer la conduite à
tenir avec certains participants.
3. Les co-animateurs ont tous le même statut mais le véritable animateur est celui qui exerce,
à l’instant T, l’animation de la séance. À tour de rôle, chacun assume le rôle et le pouvoir
d’animateur au fur et à mesure qu’il prend la parole pour exposer sa séquence.
Le groupe est rassuré et sent qu’il n’y a pas de jeux de pouvoir entre les animateurs : si cela devait
être le cas, le groupe pourra utiliser cette faille pour faire échouer la réunion.
Participants : Durée :
Lieu :
Réservation de la salle :
Convocation :
- rédigée :
- envoyée :
Visuels :
Matériel
- Bloc notes
- Crayons
- Badges nominatifs
- Chevalets nominatifs
- Documents à distribuer :
Équipement
- rétroprojecteur - lampe de Disposition de la salle
- vidéoprojecteur rechange
- ordinateur - CDRom
- clé USB
- caméra
- écran (taille) - feutres
- posters - craies
- paper-board
- tableau blanc
- tableau noir
- micro
- pupitre
- pointeur
Nourriture, boissons
- café
- eau
- jus de fruits
- boissons gazeuses
- déjeuner
- dîner
Après la réunion
- compte rendu
- réunion suivante :
L’OBJECTIF de la réunion. Par exemple, sur le thème des salaires, l’objectif de la réunion pourrait
être centré sur les écarts hiérarchiques, à moins de prendre comme objectif les disparités
hommes/femmes, ou tout autre aspect précisant le thème.
LE PLAN : pour atteindre cet objectif, proposer un plan précis qui permet d’aborder les différents
aspects du problème.
Certaines personnes ne souhaitent pas être aussi précises dans leur convocation sous prétexte de
non-directivité. Or, paradoxalement, c’est lorsque la convocation est vague que l’on est directif car les
responsables préparent sans livrer le fruit de leur préparation. Les participants ne peuvent préparer
car ils ne connaissent pas l’objectif et surtout la façon dont le problème va être abordé. Ils seront ainsi
dépendants de ceux qui auront préparé, c’est-à-dire l’animateur ou les responsables. La véritable non-
directivité est d’annoncer ce que l’on a préparé pour permettre aux participants, s’ils sont d’accord,
d’apporter les éléments nécessaires ; s’ils sont en désaccord, de préparer sérieusement leurs
arguments.
Au NIVEAU MATÉRIEL : il est rare que l’on n’omette pas un détail, aussi suivons chaque fois la
même démarche : date, lieu, heure (début et fin), durée. Ce qui incite à participer, ce sont le thème et
l’objectif, ils doivent donc se situer au début de la convocation. Si on est intéressé, cherchons alors les
renseignements pratiques au bas de la page.
THEME
OBJECTIF
PLAN Durée
PARTICIPANTS
Pour information
COORDONNÉES Date :
Lieu :
Heure début : Heure fin :
DATE : 30 / 01 /01
ANIMATEUR : JA
Obligations :
• Travail de synthèse
• Objectivité
• Ecoute très développée
Il s’agit d’un écrit délicat à rédiger, qui nécessite des qualités humaines, intellectuelles et
rédactionnelles.
• Ce ne peut être l'animateur ! Un seul individu ne peut remplir les deux fonctions. Il risquerait
d'imposer sa propre vision des faits.
• C'est généralement une personne qui n'est pas partie prenante dans le débat. Ce qui assure
une certaine impartialité à la relation des faits.
• Le secrétaire de séance doit avoir une grande capacité d'écoute et pouvoir ne pas se sentir
concerné par le sujet abordé. Il doit avoir un bon esprit de synthèse, être capable de dissocier
rapidement l'essentiel de l'accessoire, l'opinion du fait.
• Il prend en cours de séance les notes qui lui permettront de rédiger son compte-rendu.
• Lorsque le débat est enregistré au magnétophone, il note le chiffre du compteur au moment
où commence l'étude d'un nouveau point de l'ordre du jour.
• Dès la fin de la réunion, il rédige le compte-rendu qu'il adressera ensuite à chacun des
participants.
Extrait de Réussir les comptes rendus, de Michelle FAYET, aux Editions d’Organisation, Paris, 1994, page 12.
2 – Dans quelle mesure ont-ils été atteints (évaluez le résultat par un chiffre de 0 à 100 %) ?
4 – Comment évaluez-vous :
4.2 – l’équilibre entre les différentes participations de chacun des membres du groupe ?
-- - ? + ++
Répondez aux questions suivantes par oui ou par non, en cochant la colonne qui convient.
OUI NON
Avez-vous expliqué ?
Avez-vous argumenté ?
Avez-vous réfuté ?
• MOULINIER René, Mener une réunion efficace : le dessous des cartes d’une réunion
e
réussie, Editions d'Organisation : Paris, 2006 (3 édition), 242 pages (collection Livres outils -
Efficacité professionnelle).
• FAYET Michelle, Réussir les comptes rendus - Une prise de notes efficace - Le bon plan
e
- Une présentation percutante, Editions d’Organisation : Paris, 2005 (3 édition), 134 pages
(collection Efficacité professionnelle).
• HOFFBECK Gérard et WALTER Jacques, Prendre des notes vite et bien, Editions Dunod :
e
Paris, 2007 (3 édition), 122 pages.