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Dimensionnement Deversoir Orage
Dimensionnement Deversoir Orage
d’assainissement
5.1. Déversoirs d’orage:
Les déversoirs d’orages permettent de diminuer la charge des stations d’épuration, mais de
l’autre côté, ils déversent une grande quantité de matières polluantes provenant des eaux
usées dans le milieu naturel par temps de pluie.
La galerie doit être calculée pour pouvoir transiter la totalité des débits amont.
Aucune règle générale ne peut être fournie quant à la fréquence de fonctionnement des
déversoirs, celle –ci étant essentiellement fonction des conditions locales.
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Qd : débit du flot déversé en m3/s
µ : coefficient de débit
b : longueur de la crête déversante (m)
h : hauteur de charge(m)
g : accélération de la pesanteur (9,81 m/s2 )
Exemple :
On demande de :
2 1
Solution :
D : 600 mm
I : 1.6%
K = 90
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La hauteur partielle par temps de pluie :
QT 800
Rq = = = 0,89
QV 900
Ce qui est équivalent ( en utilisant l’abaque donné en annexe) à un rapport de remplissage
de h/H=0,77
* La hauteur partielle p2 lorsque le débit = 5x débit par temps sec = 300 l/s
QT 300
= = 0,33
QV 900
Coupe :
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Calcul de la longueur du seuil du déversoir (Formule de Poléni)
2 3
Qd = .µ.b. 2.g .hd 2
3
3 Qd
b= .
2 µ .. 2.g .h 32
d
Avec µ = 0.6
3 0.5
b= . 3
= 7,05m
2
⎛ 0,462 − 0.228 ⎞ 2
0,6. 19,62 .⎜ ⎟
⎝ 2 ⎠
On a choisi un déversoir à 2 espacements de 5,5 m (au total 11m).
Il doit être construit de telle façon que le débit ne dépasse pas 300 l/s
Q =300 l/s
Kst = 90
I= 1,6%
Choisissons D 400
π .(0,4)2 ⎛ 0,4 ⎞
2 1 2
4 ⎝ 4 ⎠
bon
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5.2. Bassins de retenue:
Les bassins de retenue sont utilisés dans le cas où on cherche à réduire les dimensions des
collecteurs projetés à l’aval en étalant les débits de pointe sur un temps imposé par les
conditions d’écoulement à l’aval.
On peut utiliser les dépressions naturelles comme des bassins de rétention, si on les relit au
réseau d’assainissement pour l’évacuation des débits de ruissellement stockés pendant un
certain temps dans la dépression.
Ces bassins sont constitués par un corps de bassin et un ouvrage aval constitué par un seuil
d’évacuation qui peut être un déversoir ou un orifice.
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C : Coefficient d’apport : Fraction du volume d’eau précipitée qui arrive au bassin de
rétention
Q : est le débit admissible à l’aval (débit de fuite) en m3/mn
t : est le temps en mn.
Les formules d’application sont :
-1/b
t = Q
a (1-b).S.C
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5.3. Siphons à point bas:
Ils ont pour rôle de franchir un obstacle à un niveau plus haut ou plus bas que celui du
collecteur principal. Un obstacle peut être un cours d’eau, un canal, une route, un tunnel, une
voie ferrée, une tranchée ou une conduite à grande dimension.
Les siphons à point bas fonctionnent toujours en charge, même s’ils transitent un débit très
faible (débit par temps sec).
Afin d’éviter l’obturation de siphons par des résidus secs volumineux, on choisit le même
diamètre minimum que celui du réseau (Φ200 pour un réseau des eaux usées, Φ 300 pour un
réseau unitaire ou pluvial). Le calcul hydraulique consiste à réaliser une vitesse minimale
(environ 1 m/s pour un collecteur des eaux usées, 1.20 à 1.50 m/s pour un réseau unitaire ou
pluvial). Pour la réaliser, il faut souvent utiliser plusieurs conduites en parallèle (une
conduite pour le débit par temps sec, avec une ou plusieurs conduites en parallèle pour le
débit par temps de pluie). Lorsqu’on ne peut pas réaliser les vitesses minimales ci-dessus, il
faut installer des chasses d’eau.
Un siphon à point bas doit avoir un regard de visite à chaque extrémité.
Le calcul consiste donc à :
- déterminer les sections S1 et S2 pour les débits minima ;
- calculer les pertes de charge et la répartition des débits minima ;
- vérifier si l’ensemble peut évacuer les débits maxima et éventuellement augmenter les
section S1 et S2.
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