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Le vent est une force naturelle dont l’origine repose sur des mécanismes
atmosphériques qui provoquent des différences de pression, ce qui met
l’air en mouvement. Ces mouvements se traduisent par des
déplacements plus ou moins rapides des gaz qui composent l’atmosphère
et des particules qui s’y trouvent en suspension. Le vent est donc une
variable atmosphérique tout à fait fondamentale à mesurer. En effet il
conditionne, par exemple, la dispersion ou la concentration des polluants
autour des sites industriels ou dans les villes. C’est également une
variable qu’il faut connaître en agronomie, puisque le risque de gel au
printemps peut être aggravé par temps calme, ce qui entraîne des dégâts
importants sur certaines cultures sensibles. Des régions viticoles
n’hésitent d’ailleurs pas à installer leur propre réseau météorologique de
surveillance (Beltrando 1998). Dans un autre domaine, des pays comme
le Danemark ont beaucoup misé sur le développement de l’énergie
éolienne, puisque cette nation, par exemple, espère porter la part de la
production énergétique éolienne à 20 % d’ici 2008 (Laali et Benard,
1999). La force dégagée par le vent peut également être vécue comme
une contrainte climatique majeure, capable d’occasionner des dégâts
considérables aux infrastructures les plus solides, voire même d’affaiblir
certains pans économiques d’un ou même de plusieurs pays
simultanément. Les deux tempêtes qui se sont succédées sur les pays
d’Europe de l’ouest en décembre 1999 en sont un bon exemple. Si ce
risque est un fait assez exceptionnel dans nos régions, n’oublions pas que
des secteurs des Etats-Unis sont touchés saisonnièrement par des
tornades qui ravagent tout sur leur passage et que dans la zone
intertropicale, d’autres pays sont soumis au passage récurrent de
cyclones. L’énergie qui est mise en jeu dans ces phénomènes est
colossale puisqu’un cyclone peut dégager de 200 à 300 kilotonnes par
seconde (bombe d’Hiroshima : 20 kilotonnes). Loin de ces phénomènes
extrêmement violents, le vent peut également être vécu comme une
contrainte quasi quotidienne, à tel point qu’il a fallu en tenir compte dans
l’aménagement du territoire : par exemple, les haies brise-vent des
paysages de la vallée du Rhône, fréquemment sujette au mistral, et qui
sont destinées à protéger les cultures (mais aussi les habitations et leurs
occupants), de ce vent constant et pénible à supporter (Guyot, 1997).
Compte tenu de toutes ces implications, il n’est pas étonnant de
constater que toute une série de capteurs ont été mis au point pour
mieux comprendre la circulation du vent et les mécanismes qui lui
donnent naissance.
Mesure du vent
On utilise pour mesurer la direction du vent une girouette :
1* La définition de la girouette :
Une girouette est un dispositif généralement métallique, la plupart du temps installé
sur un toit, constitué d'un élément rotatif monté sur un axe vertical fixe. Sa fonction
est de montrer la provenance du vent ainsi que, contrairement à la manche à air,
son origine cardinale.
Ceci est permis par sa structure asymétrique, généralement matérialisée par une
flèche ou un coq, dont la pointe ou la tête, plus courts que les éléments indicateurs
(le corps), pointent vers la source du vent portant sur l'élément directeur de
l'ouvrage. L'axe fixe est généralement pourvu d'une croix directionnelle indiquant les
quatre points cardinaux. Toutefois, les girouettes modernes ne sont plus équipées
de cette croix cardinale, qui est remplacée par un dispositif électronique affichant le
secteur du vent sur un écran.
2* Caractéristiques principales :
C'est un instrument utilisé pour mesurer la direction du vent. Il est placé au sommet
de bâtiments ou de hauts lieux afin de pouvoir bénéficier des courants de vent sans
aucun obstacle. Puisqu'il est placé au sommet d'un bâtiment, différents modèles et
dessins sont réalisés car il sert d'ornement architectural. La conception la plus
traditionnelle est celle d'un coq.
Il est utilisé depuis longtemps par la simplicité dont vous disposez lors de
l'interprétation de vos données. Il ne fournit pas vraiment d'informations sur la force
ou l'intensité du vent, mais au moins on peut connaître sa direction pour l'identifier
parmi les vents dominants espagnols.
Pour connaître la force du vent, un anémomètre est incorporé dans la palette qui
sert à mesurer l'intensité du vent et ainsi le dispositif de mesure est complet.
3* Fonctionnement de la girouette :
Le fonctionnement de cet instrument météorologique est assez simple. Il a un axe de
pivotement et un indicateur de direction du vent. Ce drapeau est monté sur l'essieu
et répartit son poids de manière équilibrée. La conception, quelle qu'elle soit, doit
avoir un pointeur ou un indicateur dans la partie qui offre le moins de résistance au
vent pour servir d'indicateur de la direction du vent.
Avec tout cela, on obtient que, lorsque le vent souffle, la girouette place la partie du
marqueur qui met le moins de résistance à l'air dans la partie prédominante de la
direction du vent. Habituellement, La direction du vent est la même que celle
indiquée par la girouette. Cette certitude est due au fait que les directions du vent
sont spécifiées via la boussole. Une girouette qui fait face au nord indiquera que le
vent se dirige vers le nord.
Bien que l'on pense que cela n'a pas beaucoup d'impact, l'emplacement de la
girouette est totalement déterminant lors de la prise des données. Si nous voulons
que la lecture de la palette soit fiable et correcte, nous devons la placer aussi haut
que possible du sol. En effet, à des hauteurs plus basses, vous pouvez rencontrer de
nombreux obstacles. Par exemple, la hauteur d'autres bâtiments peut agir comme
un mur ou un écran et affaiblir le vent ou changer sa direction. La girouette doit être
située à l'écart des bâtiments, arbres ou autres obstacles qui pourraient modifier les
données de sa lecture. Ces obstacles sont capables de rendre les lectures non
adéquates et il y a des écarts dans les courants d'air.
4* Types de girouettes :
Selon la conception de chacun, il existe de nombreux types de girouettes et chacun
a des caractéristiques différentes. Nous allons analyser chacun d'eux et mentionner
leurs principales caractéristiques.
Ailettes. Ce modèle est de couleur jaune et a la forme d'un avion. Il est utilisé
pour le placer sur les toits et les jardins. Les finitions sont en plastique de
bonne qualité, ce qui lui permet de résister aux conditions météorologiques
les plus défavorables. Il est parfait pour indiquer la vitesse du vent.
Girouette de toit. Ce type de girouette convient à tous les types de toitures, car
il a une finition en acier. Il a tous les points cardinaux et est réalisé avec des
finitions polyamide. Ce matériau a une grande dureté et ne se brise ni ne se
détériore avec le temps.
Anciennes girouettes. Si vous faites partie des traditionnels qui aiment recréer
l'ancien, c'est votre modèle. Il a des finitions en fer et mesure très bien la
vitesse du vent. Il se marie très bien avec une décoration de style vintage et
ses finitions imitent le style ancien des girouettes. Il a un matériau qui résiste
bien à l'usure.
Girouette Forge. Cette option est pratique pour les jardins ou les balcons. Il a
une finition cigogne qui représente l'animal classique sur les toits. Sa couleur
est noire et il résiste très bien à toutes les intempéries grâce au matériau de
qualité avec lequel il est construit.
Girouettes d'origine. Bien sûr, le style de chacun prévaut sur les autres. Ils sont
construits avec de l'acier de 3 millimètres d'épaisseur. La pièce a un
revêtement du matériau et toutes les pièces avec du polyamide. Par
conséquent, il devient un instrument météorologique incassable.