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•SIGNALISATION MARITIME

•BALISAGE
•AIDES RADIOÉLECTRIQUES
A LA NAVIGATION

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Signalisation maritime
• Prévenir les dangers topographiques
• Aider à gagner le port en toute sécurité
et le plus rapidement
• Ondes lumineuses (phares et bouées)
• Ondes sonores (avertisseurs)
• Ondes électromagnétiques (radars)
• Informations doivent être fiables
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• Buts et moyens de la signalisation maritime
La signalisation maritime a pour but de:
• prévenir les navigateurs des dangers
topographiques (bancs, écueils, récifs,
obstacles artificiels, etc.) et par conséquent
éviter des pertes de personnel et matériel;
• aider les navigateurs à gagner les ports aussi
rapidement que possible
• et réaliser ainsi d'appréciables gains de
temps.
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• Les moyens de la signalisation maritime sont
essentiellement basés sur
• la transmission d'informations par des ondes;
–ondes lumineuses (phares et bouées);
–ondes sonores (avertisseurs sonores
de divers types):
–ondes électromagnétiques
(radiophares, systèmes de navigation
hyperbolique, radar, etc.).
• La signalisation maritime doit d'abord garantir la
sécurité des informations et leur fidélité; elle doit
tendre vers la plus grande précision possible.
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Phares et feux
Le moyen le plus ancien de la
signalisation maritime est
certainement le feu; celui qui était
allumé au sommet de la tour
érigée dans l'île Pharos près
d'Alexandrie a donné son nom aux
phares .
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• L'ancienne règle consistait à distribuer les
feux sur les côtes de façon à permettre au
navigateur d'avoir toujours un feu en vue en
longeant la côte; il est vraisemblable que,
compte tenu des progrès faits par la
navigation aux instruments et de
l'importance croissante des aides
radioélectriques, on construirait aujourd'hui
moins de feux qu'au siècle dernier.
• Cependant, le feu reste pour le navigateur le
signal par excellence, en particulier pour le
navigateur de plaisance. 6
• L'implantation des feux doit être faite
avec le souci d'établir entre eux
une hiérarchie en fonction de leur
mission; un phare
d'atterrissage doit être
beaucoup plus puissant qu'un
feu d'entrée de port OU une
bouée de chenal
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Caractère des feux.
Les feux sont classés d'après
–le rythme d'apparition de la
lumière (fixes ou rythmés),
–la coloration de la lumière
(blancs ou colorés)
–et leur répartition (isolés ou
groupés).
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RYTHME DES FEUX

. 10
• Dans les feux on distingue:
1. les feux à éclats
2. les feux à occultation
3. les feux isophases
4. et les feux scintillants
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• Dans les feux on distingue:

dont la durée totale de


lumière, dans chaque
période, est nettement plus
courte que la durée
d'obscurité et où les
apparitions de 12
les feux à occultation
dont la durée totale de
lumière est
nettement plus longue, dans
chaque période, que la durée
d'obscurité et où les
intervalles d'obscurité
(occultations) ont tous la
même durée
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les feux isophases
alternances de lumière et
d'obscurité d'égales durées)
et les feux scintillants
alternances régulières et très
rapides de lumière et
d'obscurité
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•COLORATION DES FEUX :

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•COLORATION DES FEUX :
• Les feux blancs sont toujours rythmés.
• Les feux colorés qui balisent la route des
navires ou signalent les obstacles sont rouge ou
vert, fixes ou rythmés;
• les feux violets sont utilisés pour informer les
navigateurs de certains ouvrages ou installations
particulières (bacs, appontements pour ferry-
boats...). 16
.
1. Les feux d'horizon
2. les feux de direction.
3. Les feux
d'alignement
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•RÉPARTITION DES FEUX.
• Les feux d'horizon répartissent la
lumière sur tout ou partie de l'horizon
• les feux de direction concentrent la
lumière dans une direction fixe. Ces deux
types de feux sont employés isolément.
• Les feux d'alignement sont, au
contraire, groupés par deux et sont
synchronisés s'ils sont rythmés; parfois
un seul des deux feux est rythmé.
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• Portée des feux.
PORTÉE GÉOGRAPHIQUE.
PORTÉE LUMINEUSE

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• Portée des feux.
PORTÉE GÉOGRAPHIQUE.
On la détermine en tenant
compte de la courbure de la
terre et de la réfraction qui
incurve le rayon lumineux vers
la mer et augmente la portée
rectiligne. 20
•PORTÉE LUMINEUSE.
• Elle fait intervenir l'intensité du feu,
l'absorption de la lumière par
l'atmosphère, le seuil d'éclairement de
l'oeil humain, ou le seuil de contraste si
le fond est lumineux.
• On appelle portée nominale d'un feu
sa portée lumineuse par visibilité
météorologique de 10 milles. C'est
une autre manière d'exprimer
l'intensité d'un feu.
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Avertisseurs sonores
But et emplacement.
Les avertisseurs sonores sont placés:
• aux entrées du port pour attirer le
navire,
• sur certains points dangereux pour
repousser le navire.
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• Dans tous les cas, il est
indispensable de placer
l'avertisseur sur le premier
obstacle car le navigateur
recherche l'avertisseur sonore
pour se repérer; il faut en outre
donner à l'avertisseur sonore le
même rythme que le signal
optique situé au même
emplacement. 23
LE BALISAGE
Balisage traditionnel
• Le balisage traditionnel utilise les ondes
lumineuses et éventuellement les ondes
sonores.
• Les caractères des balises, bouées et phares
sont définis par les éléments suivants:
–de jour: couleurs, forme, voyant,
–de nuit: couleur et rythme du feu.
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Le balisage fixe (situé à terre) est
constitué par:
• la peinture des musoirs des jetées et des quais des
ports,
• des amers non lumineux (simples balises ou
tourelles),
• des feux de rives et de port (en général non
gardés),
• des feux sur tourelles (en général non gardés),
• des phares qui sont de grands établissements, le
plus souvent gardés.
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•Le balisage flottant est réalisé au
moyen de bateau-feu et de bouées
• Les bateaux-feux sont des
embarcations d'assez grande taille (longueur
voisine de 40 mètres);
ils constituent un signal avancé (sonore,
lumineux et radioélectrique) en même temps
qu'une base de météorologie et
d'océanographie
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• peuvent être lumineuses ou
non elles sont construites en
acier et parfois en alliage
d'aluminium.
• Depuis quelques années, de
petites bouées en plastique
sont utilisées pour le balisage
des plages et des estuaires. 28
• Une bouée (lumineuse) comporte:
• — un corps de bouée peint aux couleurs du
caractère de jour et constitué par un réservoir à gaz
ou un conteneur à batteries d'accumulateurs ou de
piles, et une superstructure,
• — une tête de bouée où est installé le feu; la
tête de bouée est surmontée d'un voyant et parfois
d'un réflecteur-radar.
• La bouée peut comporter un sifflet ou une cloche
de brume actionnés par son mouvement dans la
houle; elle peut également comporter un système
radiophare, alimenté par des batteries. 29
La ligne de mouillage est constituée par des
chaînes et un corps mort en acier ou en béton
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ENTRETIEN DU
BALISAGE FLOTTANT.
• L'entretien du balisage flottant est assuré par des
vedettes et navires-baliseurs qui
assurent la mise en place et le relevage des
bouées, le ravitaillement en gaz ou le
remplacement des batteries des bouées et
balises et leur visite périodique. Les baliseurs
sont équipés d'un mât de charge ou d'une grue
pour la manutention des bouées, ainsi que d'un
davier permettant le mouillage des chaînes (fig. V-7)
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Types de marques
•Marques latérales
•Marques de danger isolé
•Marques d’eau saines
•Marques cardinales
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Aides radioélectriques à la navigation
• RADAR (Radio Detection and Ranging).
• Le principe du radar consiste à mesurer
le temps de trajet aller-retour d'une
onde de très haute fréquence entre
l'émetteur, l'obstacle qui la réfléchit et
le récepteur qui la détecte et l'amplifie

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• Liaisons radiotéléphoniques.
• Les liaisons radiotéléphoniques entre parc de balisage
d'une part, baliseurs, bateaux-feux et phares en mer
d'autre part, se font sur ondes hectométriques (bande
1605 - 2 850 kHz). Les portées sont de l'ordre de 300
km sur mer et 100 km sur terre, avec 25 W dans
l'antenne d'émission.
• Les communications ont lieu sur une seule
fréquence, en alternat, c'est-à-dire que chaque
interlocuteur peut seulement parler ou écouter suivant
qu'il appuie ou non sur une pédale de l'appareil
émetteur-récepteur.
• Les ondes hectométriques sont assez sensibles aux
brouillages et aux parasites industriels. 45
• Transmissions des informations nautiques aux
navires
Les documents nautiques dont
disposent les navigateurs sont:
• les cartes marines,
• les instructions nautiques
• les livres de feux et signaux de
brumes et de radio-signaux

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• Toute modification apportée au balisage et
aides radioélectriques doit être signalée aux
navigateurs dans les moindres délais, pour
éviter une confusion susceptible d'entraîner
un accident

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• Les moyens de diffusion sont les suivants,
classés par ordre de rapidité décroissante:
• « AVURNAV » (avis urgents aux navigateurs
maritimes) émis chaque jour à heure fixe, par les stations
radioélectriques côtières des PTT;
• l'affichage et l'avis de presse locale, de même que
l'avis écrit remis directement aux capitaines des navires
qui se trouvent dans les ports;
• le groupe d'avis aux navigateurs, publié chaque semaine
par le Service Hydrographique de la Marine,
• les « DIFRAP » expédiés par avion par le Service
Hydrographique de la Marine.
Si les modifications intéressent la navigation aérienne. un
avis est transmis au Service des Instructions
Aéronautiques. 48
• Toute création d'un nouvel
établissement de signalisation et toutes
les modifications doivent, sauf urgence,
faire l'objet d'un préavis aux
navigateurs, diffusé un mois avant la
réalisation; l'avis de réalisation confirme
le préavis et indique le délai prévu pour
les nouvelles caractéristiques de
l'établissement (provisoire ou définitif).

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• LE SYSTÈME DE NAVIGATION
PAR SATELLITES « TRANSIT
• Le système de navigation maritime par satellites
existant actuellement (1977) est le système « TRANSIT.
• Toutefois, des réalisations sont en cours, aussi bien en
Europe qu'aux Etats-Unis et au Canada, les pays
agissant séparément ou conjointement, qui doivent
aboutir à des systèmes à satellites (généralement
géostationnaires) de télécommunication utilisables
pour la navigation; il s'agit des systèmes « INMARSAT »
(Européen, au stade de la définition des spécifications
techniques « MARISAT I et II » (Américain, au stade de
la mise en service pour « MARISAT I »), « MAROTS »
(Européen, à l'initiative du Royaume-Uni; prévision de
mise sur orbite des satellites en début 1978).
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• Comme le système « OMEGA », le
système « TRANSIT » a été développé
initialement pour les forces navales des
Etats-Unis.
• Avec ses satellites, son infrastructure et
son matériel spécial, le réseau a pu être
utilisé par les navigateurs civils en 1965 :
plusieurs navires de commerce dans
divers pays sont équipés de récepteurs «
TRANSIT » leur assurant une navigation
exacte et précise.
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• Principe de fonctionnement
• La localisation du navire s'effectue à
partir de mesures de vitesse relative
satellite-mobile. Le récepteur du
navire, recevant les signaux d'un seul
satellite à la fois, procède à la mesure
de la fréquence Doppler apparue en
traitant les émissions du satellite sur
150 et/ou 400 MHz
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