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Compte Rendue :

ETUDE DE FLAMBEMENT

Réalisé par :
Ghorghar Dhouha
Hermi Islem
Introduction
Tous les éléments de structure longs et minces ont un comportement similaire en
compression. Lorsque la charge de compression augmente lentement, on atteint une valeur
pour laquelle l’élément mince, au lieu de simplement se raccourcir, s’infléchit, et d’ordinaire

se rompt. Cette valeur critique est appelée : charge de flambement. Dans le cas du flambage,
les formules établies tiennent compte des déformations qui ne peuvent plus être supposées
infiniment petites et négligées comme dans les chapitres précédents, de même, les forces
extérieures ne sont plus proportionnelles aux déformations.

Le phénomène d’instabilité transversale sous un effort de compression porte le nom de


flambement. Les formules de flambage sont utilisées avec prudence, c’est-à-dire en prenant
un coefficient de sécurité très grand. Les pièces soumises au flambage doivent
impérativement être droites et ne doivent pas avoir subi des déformations précédemment.

Phénomène de flambement:

Dans tout ce qui suit on considère que le matériau est élastique, linéaire de module de Young

E et de caractéristiques mécaniques constantes. Considérons une barre rectiligne homogène


soumise à deux fores F égales et opposées.

Principe
Dans cette manipulation on étudie la théorie de flambage pour multiple cas.

Travail demandé
Considérons une poutre en acier de longueurs de 500mm
Vérifier que les deux extrémités de fixation de l’éprouvette sont relatives à un montage
Articule /articule
Mesurer la section de l’éprouvette considérée et calculer son moment quadratique
Comprimer légérement l’éprouvette de manière a ne pas avoir une transmission de la charge
afin juste de la maintenir.
Mettre le zéro de mesure et commencer à charger l’éprouvette
Pour chaque chargement F, relever le déplacement y
Changer les extémités de fixation afin d’avoir un montage articule /encastre ; encastre /
encastre ; articulé /libre et refaire les mêmes étapes précédentes.
Tracer la courbe de flambement en fonction de la charge et de la charge critique.
Calculer les valeurs de L,  , F cth et F adm pour chaque cas
Comparer les résultats

Objectif
Déterminer expérimentalement la force critique F c et la fléche maximale de la poutre y max en
faisant varier les types de liaison et les poutres considérées (matériaux, sections, longueurs)
Déterminer le module d'élasticité.
Déterminer de l’état de flambement.
Courbe de flambement en fonction de la charge et de la charge critique.
Définir le flambage, la charge d’Euler et la contrainte critique
Vérifier Dimensionner une poutre sollicitée au flambement.

Les étapes réalisées

Connaissances acquises
Dans cette manipulation on étudie la théorie de flambage pour le cas d’une poutre articulée à ses
deux extrémités.

Elancement.

Charge critique.

Condition de résistance.

Charge admissible.

Description du matériel
L’appareil d’étude du flambement de poutres est illustré sur la figure ci-dessous (figure1).
L’appareil est constitué principalement d’un capteur de force branché sur la partie basse du
banc, d’un système de mise en charge sur la partie haute et d’un afficheur digital de force
permettant d’indiquer la valeur de la charge supportée par la poutre. Cinq poutres d’essais
sont placées sur un support maintenu au système.

La poutre 1 rectiligne de longueur l est soumise


à deux efforts axiaux F directement opposés
qui augmentent progressivement. Voir figure ci contre.
Si F< Fc (Fc : charge critique) : stabilité.La poutre reste sensiblement rectiligne, elle se
raccourcit de Δl.
Si F> Fc : instabilité. La poutre fléchit brusquement jusqu’à la rupture, c’est du
flambage.
Remarque : La flexion se produit selon la direction perpendiculaire à l’axe de la section (S)
qui donne le moment quadratique le plus faible.

Le but de cette expérience et d’étudier la variation de la charge de flambement d’une poutre


bi articulée (liaisons pivots) en fonction de la longueur et de comparer les résultats trouvés
avec des résultats théoriques déduites de la formule d’Euler

Comparaison
Comparaison :
Les deux graphes montrent que dans le cas théorique (parfait) la poutre est parfaitement
flambée, par contre dans l’expérimentale montre des fluctuations légères ce qui implique
qu’en réalité la poutre n’est pas parfaitement rectiligne et sa est due à l’erreur de mesure et la
fatigue des instruments du TP.

Conclusion
On guise une conclusion que la charge critique expérimentale est inférieure à la charge
critique théorique. Cela implique que la poutre ne répond pas aux hypothèses théoriques
(Poutre parfaitement rectiligne, homogène, isotrope, longue par rapport aux dimensions
transversales, comprimée par deux forces axiales opposées.) et que ces trois paramètres ont
une influence sur la charge critique.

Un calcul théorique est fait pour guider les essais expérimentaux. Cela garantit une


étude fiable, réaliste, et sauve de toute dangereuse incertitude susceptible.

 
Comparaison

Les deux graphes montrent que dans le cas théorique (parfait) la poutre est parfaitement
flambée, par contre dans l’expérimentale  montre des fluctuations légères ce qui implique qu’en
réalité la poutre n’est pas parfaitement rectiligne et sa est due à l’erreur de mesure et la fatigue des
instruments du TP.

Observation
On observe qu’en dessous d’une certaine valeur de F la barre est en équilibre stable (Si on
l’écarte de sa position (légère flexion), lorsque la perturbation cesse, elle retrouve sa
rectitude). Au-delà d’une certaine valeur, l’état d’équilibre devient instable (Si l’on écarte la
barre de sa position d’équilibre, elle atteint un autre état d’équilibre stable cette fois-là).
Le problème du flambement revient donc à déterminer le seuil de compression à partir duquel
il y a bifurcation d’équilibre, une instabilité de structure. Ce seuil est la force critique d’Euler.

L=500mm L( λ F Fadm(
m) c N)
Pivots en F (N) 20 30 40 500 60 70 80
A et B 0 0 0 0 0 0
Y*0.01 0 0. 2. 10. 10 10 10
mm 56 36 55 .6 .6 .6
Encastrem F (N) 20 30 40 500 60 70 80 90 10 11
ents en A 0 0 0 0 0 0 0 00 00
et B Y*0.01 0. 0. 1. 1.6 1. 2. 2. 3. 3.4 3.9
mm 53 95 41 2 96 39 60 09 5 0
Encastrem F (N) 20 30 40 500 60 70 80 90 10 11
ents en A, 0 0 0 0 0 0 0 00 00
pivot B Y*0.01 0 0 0. 0.4 1 1. 2. 2.
mm 05 7 96 24 48
Encastrem F (N) 20 30 40 500 60 70 80 90 10 11
ents en A, 0 0 0 0 0 0 0 00 00
liaison Y*0.01 0 0. 0. 0.8 0. 2 8. 8. 9 9
libre en B mm 58 64 5 95 35 85

La compression est remplacée par du flambage si la poutre est longue et ses dimensions
transversales sont faibles. Cette proportion est caractérisée par :

 = L/
Avec L : Longueur libre de flambage (mm).
 : Elancement d’une poutre (sans unité).
 : Rayon de giration de la section (mm), défini par

=
√ IG
S
S : Air de la section droite (mm2 ).

I G: Moment quadratique minimal de la section suivant l’axe principal perpendiculaire à la direction


de la déformation (mm 4).

Cette valeur de F est donc l’effort de compression qui est le seuil de flambement, nommée
Charge critique d’Euler et notée :
2
F c = E* I G * ❑2
L
La flexion se produit selon la direction perpendiculaire à l’axe de la section (S) qui donne le moment
quadratique le plus faible.

Calcul de Elancement critique ❑c :


2
❑c  = E .❑

❑c: Elancement critique (ne dépend que de la nature du matériau).
E : Module d’élasticité longitudinal (MPa).

Re  : Résistance élastique du matériau (MPa).


❑c≈ 100 : poutres en acier (profilés).

Condition de résistance : La charge critique d’Euler F c ne doit jamais être atteinte. Il faut donc
chercher une charge admissible F admsur la poutre pour qu’elle reste stable en toute sécurité ( F adm<
F c ).

R pc
F adm = *F c
2∗Re

1000
900
800 Series2
700 Moving average (Series2)
0
600
Moving average (0)
500 0
Moving average (0)
400
0
300 Moving average (0)
Moving average (0)
200
Power (0)
100
0
0 50 100 150 200 250

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