MOINEAU Instruments – Z.A P.

PIERRE – 8 allée des Erables – 79110 CHEF-BOUTONNE – FRANCE

Tel : (33) 05.49.29.81.25 – Fax : (33) 05.49.29.66.21
Site internet : www.moineau-instruments.com - E-Mail : contact@moineau-instruments.com

Qu'est-ce que le rayonnement ?

Le rayonnement est une énergie qui provient d'une source et qui voyage dans l'espace et peut pénétrer dans
divers matériaux. La lumière, la radio et les micro-ondes sont des types de rayonnement que l'on appelle non
ionisants. Le type de rayonnement dont il est question dans ce document est appelé rayonnement ionisant car
il peut produire des particules chargées (ions) dans la matière.

Les rayonnements ionisants sont produits par des atomes instables. Les atomes instables diffèrent des
atomes stables parce que les atomes instables ont un excès d'énergie ou de masse, ou les deux. Les
rayonnements peuvent également être produits par des appareils à haute tension (par exemple, les appareils
à rayons X).

Les atomes instables sont dits radioactifs. Pour atteindre la stabilité, ces atomes dégagent ou émettent un
excès d'énergie ou de masse. Ces émissions sont appelées rayonnements. Les types de rayonnements sont
électromagnétiques (comme la lumière) et particulaires (c'est-à-dire la masse émise avec l'énergie du
mouvement). Les rayonnements gamma et les rayons X sont des exemples de rayonnements
électromagnétiques. Les rayons gamma proviennent du noyau, tandis que les rayons X proviennent de la
partie électronique de l'atome. Les rayonnements bêta et alpha sont des exemples de rayonnements
particulaires.

Il est intéressant de noter qu'il existe un "fond" de rayonnements naturels partout dans notre environnement. Il
provient de l'espace (c'est-à-dire des rayons cosmiques) et des matières radioactives naturelles contenues
dans le sol, la terre, l’eau souterraine, l’eau de mer et dans les êtres vivants.

Source Dose d’exposition

Rayonnement de fond (sols, eaux, air, mer) 0,60 mSv y-1
Radioactivité naturelle dans le corps (Potassium K40 et Carbone 14 14C) 0,4 mSv y-1
Transport aérien (1000 km) 0,05 mSv
Dose efficace de rayons X pour la poitrine 0,10 mSv par vue
Sources de Radon domestiques (sols, matériaux de construction, eau) 2,00 mSv y-1 (variable)
Sources de rayons X (radiographies, IRM, etc.) 0,60 mSv y-1 (moyenne)

Quels sont les types de rayonnements ?

• Rayonnement alpha
Le rayonnement alpha est une particule lourde, à très courte portée, et est en fait un noyau d'hélium
éjecté.

Voici quelques caractéristiques des rayonnements alpha :

o La plupart des rayonnements alpha ne peuvent pas pénétrer la peau humaine.
o Les matières émettant des rayons alpha peuvent être nocives pour l'homme si elles sont inhalées,
avalées ou absorbées par des plaies ouvertes.
o Divers instruments ont été conçus pour mesurer les rayonnements alpha. Une formation spéciale à
l'utilisation de ces instruments est essentielle pour effectuer des mesures précises.
o Une sonde Geiger-Mueller (GM) à fenêtre mince peut détecter la présence de rayonnements alpha.
o Les instruments ne peuvent pas détecter les rayonnements alpha même à travers une fine couche
d'eau, de poussière, de papier ou d'autres matériaux, car les rayonnements alpha ne pénètrent
pas.
o Le rayonnement alpha ne parcourt qu'une courte distance (quelques centimètres) dans l'air, mais
ne constitue pas un danger externe.
o Le rayonnement alpha ne peut pas pénétrer les vêtements.
o Exemples de certains émetteurs alpha : radium, radon, uranium, thorium.

• Rayonnement bêta
Le rayonnement bêta est une particule légère à courte portée et est en fait un électron éjecté.

Voici quelques caractéristiques du rayonnement bêta :

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o Le rayonnement bêta peut parcourir plusieurs mètres dans l'air et est modérément pénétrant.
o Le rayonnement bêta peut pénétrer la peau humaine jusqu'à la "couche germinale", où de
nouvelles cellules cutanées sont produites. Si on laisse des niveaux élevés de contaminants
émetteurs de bêta sur la peau pendant une période prolongée, ils peuvent provoquer des lésions
cutanées.
o Les contaminants émetteurs de bêta peuvent être nocifs s'ils se déposent à l'intérieur de la peau.
o La plupart des émetteurs bêta peuvent être détectés à l'aide d'un instrument d'enquête et d'une
sonde Geiger-Muller à fenêtre mince (par exemple, de type "crêpe"). Certains émetteurs bêta,
cependant, produisent un rayonnement de très faible énergie et peu pénétrant qui peut être difficile
ou impossible à détecter. Des exemples de ces émetteurs bêta difficiles à détecter sont l'hydrogène
3 (tritium), le carbone 14 et le soufre 35.
o Les vêtements offrent une certaine protection contre les rayonnements bêta.

Exemples de certains émetteurs bêta purs : strontium-90, carbone 14, tritium et soufre 35.

• Rayonnements gamma et X
Les rayonnements gamma et les rayons X sont des rayonnements électromagnétiques très pénétrants.

Voici quelques caractéristiques du rayonnement gamma ou des rayons X :

o Les rayonnements gamma ou les rayons X peuvent se propager sur plusieurs mètres dans l'air et
sur plusieurs centimètres dans les tissus humains. Ils pénètrent facilement la plupart des matériaux
et sont parfois appelés rayonnements "pénétrants".
o Les rayons X sont comme les rayons gamma. Les rayons X sont également des radiations
pénétrantes. Les sources radioactives scellées et les machines qui émettent respectivement des
rayons gamma et des rayons X constituent principalement un danger externe pour l'homme.
o Les rayonnements gamma et les rayons X sont des rayonnements électromagnétiques comme la
lumière visible, les ondes radio et la lumière ultraviolette. Ces rayonnements électromagnétiques
ne diffèrent que par la quantité d'énergie dont ils disposent. Les rayons gamma et les rayons X sont
les plus énergétiques d'entre eux.
o Des matériaux denses sont nécessaires pour faire écran aux rayons gamma. Les vêtements offrent
peu de protection contre les rayonnements pénétrants, mais empêchent la contamination de la
peau par des matériaux émettant des rayons gamma.
o Les rayonnements gamma sont facilement détectés par des radiamètres équipés d'une sonde de
détection à l'iodure de sodium.
o Les rayonnements gamma et/ou les rayons X caractéristiques accompagnent fréquemment
l'émission de rayonnements alpha et bêta lors de la désintégration radioactive.

Exemples de certains émetteurs gamma : iode-131, césium-137, cobalt 60, radium 226 et technétium 99m.

Comment mesure-t-on les radiations ?

Le Système international d'unités (SI) pour la mesure des rayonnements est maintenant le système de mesure
officiel et utilise le "gray" (Gy) et le "sievert" (Sv) pour la dose absorbée et la dose équivalente,
respectivement.

Pour des raisons pratiques avec les rayons gamma et les rayons X, ces unités de mesure pour l'exposition ou
la dose sont considérées comme égales. L'exposition peut provenir d'une source externe irradiant tout le
corps, une extrémité ou un autre organe ou tissu et entraînant une dose de rayonnement externe. Par ailleurs,
les matières radioactives déposées à l'intérieur du corps peuvent provoquer une dose de rayonnement interne
au corps entier ou à un autre organe ou tissu.

Les plus petites fractions de ces quantités mesurées ont souvent un préfixe, par exemple, milli (m) signifie
1/1000. Par exemple, 1 Sv = 1 000 mSv. Micro (μ) signifie 1/1.000.000. Donc, 1 Sv = 1 000 000 μSv.

Avec les systèmes de comptage des radiations, les événements de transformation radioactive peuvent être
mesurés en unités de "désintégrations par minute" (dpm) et, comme les instruments ne sont pas efficaces à
100 %, en "comptes par minute" (cpm). Les niveaux de rayonnement de fond sont généralement inférieurs à
0,10 μSv par heure, mais en raison des différences de taille et d'efficacité des détecteurs, la lecture des cpm
sur les moniteurs fixes et les divers radiamètres portatifs varie considérablement.
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Comment détecter les radiations ?

Les radiations ne peuvent pas être détectées par les sens humains. Il existe toute une gamme d'instruments
portables et de laboratoire pour détecter et mesurer les radiations. Les instruments de poche ou portables les
plus courants sont

Compteur Geiger, avec tube ou sonde Geiger-Mueller (G-M). Un tube G-M est un dispositif rempli de gaz qui,
lorsqu'une haute tension est appliquée, crée une impulsion électrique lorsque le rayonnement interagit avec la
paroi ou le gaz dans le tube. Ces impulsions sont converties en un relevé sur le compteur de l'instrument. Si
l'instrument est équipé d'un haut-parleur, les impulsions donnent également un clic audible. Les unités de
lecture courantes sont les roentgens par heure (R/hr), les milliroentgens par heure (mR/hr), les rem par heure
(rem/hr), les millirem par heure (mrem/hr) et les comptes par minute (cpm). Les sondes G-M (par exemple, de
type "pancake") sont le plus souvent utilisées avec des instruments portables de contrôle des radiations pour
mesurer la contamination. Cependant, des tubes G-M à compensation d'énergie peuvent être utilisés pour les
mesures d'exposition. De plus, les appareils de mesure utilisés avec une sonde G-M peuvent également
accueillir d'autres sondes de détection des rayonnements. Par exemple, une sonde à scintillateur au sulfure
de zinc (ZnS), qui n'est sensible qu'aux rayonnements alpha, est souvent utilisée pour les mesures sur le
terrain où des matières radioactives émettant des rayonnements alpha doivent être mesurées.

Qu'est-ce qu'un radiamètre ?

C'est un instrument qui peut détecter les rayons Alpha, Bêta, Gamma et X. Ceux-ci sont principalement émis
par les matières radioactives présentes et pour l'imagerie dans les centres de diagnostic ou les scanners.

Que mesure-t-il ?

Il peut détecter les rayons Alpha, Bêta, Gamma et X ; il peut également détecter les temps d'impulsion des
radiations. Il mesure le débit de dose de rayonnement, le débit de dose d'impulsion, l'accumulation de dose de
rayonnement et l'accumulation de dose d'impulsion

De quoi dispose notre instrument ?

Le radiamètre a été développé pour détecter les rayonnements α-, β-, γ- et x-. Le radiamètre offre de
nombreuses fonctionnalités, notamment un grand écran LCD haute résolution avec des lumières de fond et de
nombreux indicateurs. Le radiamètre dispose d'une mémoire interne pouvant contenir jusqu'à 2000 ensembles
de données, qui sont enregistrées manuellement ou automatiquement. En outre, le radiomètre est équipé
d'une interface Bluetooth destinée à transférer les données mesurées en temps réel vers un ordinateur. Grâce
au logiciel fourni, ces données peuvent ensuite être traitées et révisées. Le radiamètre se distingue par sa
grande précision et sa conception pratique.

Quelles sont les unités de mesure des rayonnements ?

DOSE : La dose est un terme général utilisé pour exprimer (quantifier) la quantité d'exposition aux
rayonnements que quelque chose (une personne ou un autre matériau) a reçue. L'exposition peut ensuite être
exprimée en termes de dose absorbée, équivalente, engagée et/ou effective, en fonction de la quantité
d'énergie absorbée et dans quels tissus.

La dose de rayonnement absorbée par une personne (c'est-à-dire la quantité d'énergie déposée dans les
tissus humains par les rayonnements) est mesurée à l'aide de l'unité conventionnelle rad ou de l'unité SI gray
(Gy). Le risque biologique d'exposition aux rayonnements est mesuré à l'aide de l'unité conventionnelle rem
ou de l'unité SI sievert (Sv)

TAUX DE DOSE : La quantité de rayonnement absorbée par unité de temps

ACCUMULATION DES DOSES DE RADIATION : La DOSE ACCUMULATIVE est la dose totale résultant
d'expositions répétées de rayonnements ionisants à un travailleur professionnellement exposé à la même
partie du corps, ou à tout le corps, sur une période de temps.
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DOSE D'IMPULSIONS : Est une exposition aux rayonnements radioactifs à très court terme de l'ordre de
30mS.

ACCUMULATION DE DOSES IMPULSIONNELLES : Dose totale résultant d'expositions répétées, d'une

exposition de courte durée à un rayonnement ionisant pour un travailleur professionnellement exposé à la
même partie du corps, ou à l'ensemble du corps, sur une certaine période de tem

Où cet instrument est utilisé ?

Le radiamètre peut être utilisé dans l'industrie pharmaceutique, dans les laboratoires, les centrales électriques,
les carrières, pour les corps ambulanciers, les industries métallurgiques, les réservoirs de pétrole, la protection
de l'environnement, etc.

• Pollution des eaux souterraines, radium

• Radioactivité des tiges et équipements de forage souterrain
• Radiation du radon, pollution du milieu ambiant par le césium
• Radioactivité des matériaux de construction (infrastructures, aménagement, décoration)
• Détection de matières radioactives dans les maisons, les immeubles, les bureaux
• Radioactivité de la porcelaine, de la vaisselle et du verre
• Fuite locale de radiations et pollution par les radiations nucléaires
• La décharge et le dépotoir avec risque de radiation nucléaire
• Rayonnement nocif des biens personnels et des bijoux de valeur
• Intensité des rayons X dans l'utilisation et les installations médicales et industrielles