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ionisant
Radiation capable d'arracher
des électrons à des atomes
Pouvoir de pénétration (exposition
externe). Le rayonnement alpha
(constitué de noyaux d'hélium) est
simplement arrêté par une feuille de
papier. Le rayonnement bêta
(constitué d'électrons ou de positrons)
est arrêté par une plaque d'aluminium.
Le rayonnement gamma (constitué de
photons très énergétiques) est atténué
(et non stoppé) quand il pénètre de la
matière dense, ce qui le rend
particulièrement dangereux pour les
organismes vivants. Il existe d'autres
Nouveau pictogramme de risque
contre les rayonnements ionisants,
transféré le 15 février 2007 par l'AIEA
à ISO. Il doit remplacer le
pictogramme jaune classique,
uniquement « dans certaines
circonstances, spécifiques et
limitées ».
Ces rayonnements
ionisants peuvent
être produits par la
radioactivité
d'atomes tels que
l'uranium ou le
plutonium. Ils ont
des applications
dans les domaines de
la défense, la
santé, de la
production
d'électricité, etc.
Principaux
rayonnements ionisants
Les rayonnements les plus
énergétiques transfèrent assez
d’énergie aux électrons de la
matière pour les arracher de
leur atome. Les atomes ainsi
privés de certains de leurs
électrons sont alors chargés
positivement. Les atomes
voisins qui accueillent les
électrons se chargent
négativement.
Particules alpha :
noyaux d'hélium
Particules bêta
Particules β- :
électrons
Rayonnements X et
gamma
Neutrons
Pénétration dépendante de
leur énergie.
Le bore et le cadmium,
neutrophages, absorbent
(capturent) les neutrons.
Source des
rayonnements ionisants
Les rayonnements ionisants
sont présents sur la Terre
depuis sa création. Les progrès
scientifiques ont amené les
hommes à se servir de
rayonnements ionisants
produits artificiellement. Ces
rayonnements ont donc
aujourd'hui des origines très
diverses.
La radioactivité produit
différents types de
rayonnements ionisants : les
particules α, les particules β
(β- : électrons, β+ : positrons),
les protons, les neutrons et les
rayons γ. Les radionucléides
responsables de cette
radioactivité ont eux-mêmes
plusieurs origines :
Certains rayonnements
électromagnétiques sont
également des rayonnements
ionisants. De manière
classique, on considère que
c'est à des longueurs d'onde
inférieures à 0,1 μm qu'un
rayonnement
électromagnétique est
ionisant. Parmi le spectre
électromagnétique, sont donc
considérés comme ionisants
les rayons gamma, les rayons
X et certains ultraviolets. Les
rayons gamma sont issus de la
désexcitation nucléaire faisant
suite à une désintégration
radioactive. Les rayons X et les
rayonnements ultraviolets sont
issus des processus
électromagnétiques comme la
transition électronique ou le
Bremsstrahlung. Ils font partie
des rayonnements cosmiques
mais sont aussi produits de
manière artificielle pour servir
dans divers domaines tels que
la recherche scientifique, la
radiologie médicale ou
l'industrie.
Certains rayonnements
particulaires sont aussi
considérés comme des
rayonnements ionisants. Ils
proviennent des diverses
sources naturelles ci-dessus
mais peuvent aussi être
directement créés de façon
artificielle et utilisés dans des
accélérateurs de particules :
électrons, protons, ions.
Rayonnement
ultraviolet
Rayonnements lointain
Indirectement 0 0
électromagnétiques
ionisant Rayon X
Rayon gamma
Neutron 0 940
Électron /
-1 0,511
particule β-
Positron /
+1 0,511
particule β+
Rayonnements
Directement Muon -1 106
particulaires
ionisant Proton +1 938
Ion 4He /
+2 3730
particule α
E�ets des
rayonnements ionisants
sur l'organisme
Un rayonnement qui pénètre
dans la matière interagit avec
les éléments du milieu et
transfère de l’énergie. Un
rayonnement ionisant possède
assez d'énergie pour créer des
dommages dans la matière
qu'il traverse. Un rayonnement
ionisant atteignant un
organisme vivant peut
endommager ses constituants
cellulaires (ADN, organites). Or,
tous les jours, nous sommes
exposés à une faible dose de
rayonnement. Heureusement,
dans ces conditions, des
mécanismes intra-cellulaires
permettent de réparer les
lésions produites. En revanche,
en cas d'exposition à de fortes
doses, ces mécanismes sont
dépassés et peut alors
apparaître un
dysfonctionnement de
l'organisme, une pathologie,
voire la mort.
Exposition de l'homme
aux rayonnements
ionisants
Pour apprécier à leur juste
valeur les risques liés aux
rayonnements ionisants, il est
nécessaire de s'intéresser ceux
d'origine naturelle auxquels
l'homme a toujours été exposé.
Tous les organismes vivants y
sont adaptés et semblent
capables de corriger, jusqu’à
un certain degré, les dégâts
dus à cette irradiation
naturelle.
En France, l’exposition
annuelle moyenne de l’homme
aux rayonnements ionisants
est d’environ 2 mSv. À cette
radioactivité naturelle
s'ajoutent des rayonnements
de sources artificielles. Ces
rayonnements sont du même
type que ceux émis par des
sources naturelles et leurs
effets sur la matière vivante
sont, à dose égale, identiques.
Ce sont essentiellement les
radiographies médicales ou
dentaires, et moindrement des
rayonnements provenant de
radionucléides ingérés ou
inhalés (avec la fumée de
cigarette par exemple). En
France, le Système
d'Information de la
Surveillance de l'Exposition aux
Rayonnements Ionisants, dit
SISERI, collecte les données
des mesures de
radioprotection des travailleurs
soumis aux rayonnements
ionisants.
Les modes
d'exposition aux
rayonnements
L'exposition
naturelle
Les rayonnements
cosmiques
On appelle rayonnement
cosmique un flux de particules
(principalement des protons)
dotées d’une énergie très
élevée, de l’ordre du
gigaélectron-volt (GeV). Il est
d’origine solaire ou galactique.
Ces protons de haute énergie
entrent en collision avec les
noyaux des atomes de
l’atmosphère et créent des
fragments eux-mêmes dotés
d’une énergie élevée (protons,
neutrons, muons, neutrinos,
mésons, etc.).
Les éléments
radioactifs contenus
dans le sol
Un autre radioélément
contribue de façon notable : le
potassium 40 (40K), isotope
naturel du potassium
(0,01167 %). Sa
concentration est de l’ordre de
100 à 1 000 Bq·kg-1 de sol.
Les éléments
radioactifs naturels
absorbés par
inhalation ou ingestion
Exemple : radioactivité de
différents milieux naturels
L'exposition
artificielle
Les irradiations
médicales
L'exploration fonctionnelle
d'organes tels que le cerveau
utilise la tomographie à
émission de positons. L'isotope
utilisé est souvent le 18F, (de
période 2 h) injecté sous une
forme liée à un sucre : l'activité
cérébrale consomme du
glucose et les zones les plus
actives lors d'une tâche
cognitive seront visualisées
par une gamma-caméra.
Équivalents de dose après
injection de 99mTc pour
différentes explorations
Équivalent de
dose (mSv par
Exploration
mCi de 99mTc
injecté)
Vessie 0,85
Estomac 0,51
Intestin 2,3
Thyroïde 1,3
Ovaires 0,3
Testicules 0,09
Moelle
0,17
osseuse
Corps
0,11
entier
Synthèse
Utilisation des
rayonnements ionisants
Les rayonnements ionisants
produits par l'uranium
radioactif ou d'autres
combustibles sont utilisés par
les centrales nucléaires pour la
production d'électricité, en
médecine nucléaire, pour la
conception des armes
nucléaires, etc.
Notes et références
1. Le glossaire de la
radioprotection - Rayonnement
ionisant http://www.netpcr.fr
/glossaire-radioprotection
/ionisant-rayonnement/
2. J. de Kervasdoué, Les
prêcheurs de l'apocalypse,
p. 98.
Voir aussi
Articles connexes
Radioactivité | Radioisotope
Radioprotection
Radiotoxicité
Période radioactive | Période
biologique
Interaction rayonnement-
matière
Mesure nucléaire
Liste des unités de mesure
de radioactivité
Instrumentation nucléaire
Pollution radioactive
Échelles et effets de doses
de radiation
Syndrome d'irradiation aiguë
Rayonnement non-ionisant
Commission internationale
de protection radiologique
Convention C115 sur la
protection contre les radiations
irradiation des aliments
Bibliographie
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