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chapitre III : Ouvrages métalliques et mixtes L3 GC
Soudures
Bien que de divers types de soudure soient possibles, les soudures d'angle telles qu'illustrées à la
figure 2a sont normalement préférées aux soudures en bout représentées à la figure 2b, dans la
mesure où elles ne requièrent qu'une préparation limitée des pièces à connecter, où elles peuvent
d'habitude être réalisées à l'aide d'un équipement relativement simple et où elles ne nécessitent
aucune habileté particulière du soudeur.
a b
Boulonnage:
Le boulonnage est une méthode d'assemblage mécanique démontable, les boulons servent à créer une
liaison de continuité entre éléments ou à assurer la transmission intégrale des efforts d'une partie à
l'autre d'une construction.
Les boulons de charpente métallique s'emploient couramment pour réaliser les assemblages faiblement
sollicités des halles et des bâtiments. Les boulons a haute résistance s'utilisent en général pour les
assemblages de ponts, ainsi que pour les assemblages fortement sollicités ou soumis a des effets
dynamique Seuls les boulons à haute résistance peuvent être précontraints.
Quel que soit le type de boulons, le jeu normal entre la tige du boulon et le trou des pièces assembler
est le suivant:
d0 =d+1mm pour d 14mm
d0 =d+2mm pour d 24mm.
d0=d+3mm pour d 27mm.
Dans certains cas, un jeu plus petit peut être exigé .on parle de boulons ajutés lorsque le jeu est de
0.3 mm seulement. L’emploi de boulons ajustés offre l'avantage de créer des assemblages avec un
mouvement relatif possible très petit, donc des structures très peu déformables .cependant, la réalisation
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des trous doit être précise, ce qui augmente sensiblement le coût de ce type d'assemblage. On n'utilisera
de ce fait les boulons ajustés qu’en cas de nécessité absolue.
La figure suivante montre les différentes parties composant un boulon de charpente et un boulon à
haute résistance .ces derniers se distinguent des boulons de charpente métallique par l'inscription
de la classe de qualité de l'acier du boulon sur leur tête et leurs rondelles, Il faut toujours prévoir une
rondelle sous partie qui sera tournée lors de mise en place du boulon (en général l’écrou, parfois la tête,
souvent les deux).pour placer des boulons dans les ailes des profilés.
assemblages poutre-poteau,
raboutage de poteaux,
pieds de poteaux,
assemblages de contreventements.
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Figure 4.1 : Assemblage par plat mince soudé au poteau. La poutre est connectée d'un seul côté.
Figure 4.2 : Assemblage boulonné par cornières. Comme alternative, les cornières peuvent être
soudées à l'une ou l'autre des membrures.
Figure 4.3 : Assemblage par platine frontale souple et courte soudée à la poutre.
Figure 4.4 : Assemblage boulonné par cornières. La cornière horizontale constitue un support
complémentaire.
Figure 4.5 : Si la paroi du tube est épaisse, les plats peuvent être soudés directement à la paroi sans qu'il
ne soit nécessaire d'échancrer le tube pour que le plat soit continu.
Figure 4.6 : La raideur dépend largement de l'épaisseur de la platine à l'extrémité du poteau et de
l'épaisseur de la semelle de la poutre. Les raidisseurs peuvent être omis dans de nombreux cas.
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Figure 6.1 : En fonction de la géométrie et des charges appliquées, des raidisseurs peuvent ou non
s'avérer nécessaires. Cet assemblage a l'avantage d'être peu coûteux à réaliser mais le désavantage
d'avoir une hauteur importante par rapport aux autres solutions de la figure 6.
Figure 6.2 : Cet assemblage ne réclame, par rapport à celui de la figure 6.3, aucun grugeage de la
poutre assemblée. Il est aussi, par conséquent, bon marché à la fabrication.
Figure 6.3 : Les semelles supérieures sont à un seul et même niveau. Le grugeage rend cette
solution plus coûteuse qu'en 6.2.
Figure 6.4 : La poutre à connecter a une hauteur supérieure à celle de la poutre principale.
Cette configuration est peu coûteuse à la fabrication. La rotule est située à l'endroit de la soudure
entre le plat et l'âme.
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Figure 7.1 : Cette configuration est similaire à celle de la figure 6.1. Bien sûr, les raidisseurs doivent
être évités autant que possible.
Figure 7.2 : L'effort de traction dans la semelle supérieure est transmis par l'intermédiaire
du plat de recouvrement qui traverse l'âme de la poutre principale au niveau de
l'ouverture qui y est pratiquée. Dans la zone comprimée, des petits éléments peuvent
aider à transmettre l'effort de compression.
Figure 7.3 : Un grugeage de la poutre est nécessaire, comme en 6.3.
Figure 7.4 : Les deux poutres ont des hauteurs identiques.
Raboutage de poteaux
Figures 8.1 et 8.2 : Il s'agit de joints soudés. Lorsque les épaisseurs des plats à assembler
diffèrent, il est plus économique de recourir à des soudures d'angle. Il convient de
rappeler que l soudage est loin de pouvoir être considéré comme le moyen
d'assemblage le plus approprié sur chantier.
Figure 8.3 : Couvre-joints boulonnés. On peut supposer que les efforts verticaux sont transmis par
contact direct entre les pièces assemblées et/ou par l'intermédiaire des couvre-joints.
Ces derniers servent également à transférer les moments de flexion et les efforts de
cisaillement. Pour des épaisseurs différentes des semelles/âmes, on a recours à des
fourrures.
Figure 8.4 : Un type de raboutage couramment utilisé. Suite au soudage en atelier, il arrive que les
plats ne soient pas parfaitement plans. Il n'est, en règle générale, pas nécessaire de les redresser.
Figure8.5 Il est, en certaines circonstances, intéressant de rendre la poutre continue. Afin de pouvoir
transmettre les efforts et pour des raisons de stabilité, il s'avère nécessaire de raidir la poutre au
niveau des semelles du poteau.
Pieds de poteau
Figures 9.1 et 9.2 : Pour des platines épaisses, aucun raidissage n'est requis. Il s'agit là,
normalement, de la solution la plus économique.
Figure 9.3 : Des platines minces raidies ont été utilisées dans le passé.
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Figures 10.1, 10.2 et 10.3 : La présence des goussets sur les semelles supérieures peut poser un
problème lorsque l'on utilise des toitures ou planchers métalliques.
Figures 10.4, 10.5 et 10.6 : Le profilé en U de la figure 10.4 est nécessaire comme membrure du
treillis horizontal.
Figures 11.1, 11.2, 11.3 et 11.4 : Diverses possibilités d'assemblage des contreventements.
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