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1 Etude de précipitations par conductométrie 2h

1. Produits et matériel
Matériel Produits
Cellule conductimétrique et conductimètre KCl à 0,1 mol.L–1 pour étalonnage
Bécher de 250 mL PbSO4(s)
Burette graduée de 25 mL ZnCl2 à 0,04 mol.L–1 (100 mL)
Agitateur magnétique, thermomètre NaOH à 1 mol.L–1 (25 mL)
Logiciel Dozzzaqueux HNO3 concentré (0,5 mL)

2. Travail préliminaire
Q1) On note  la conductivité de la solution. Montrer que lors du dosage d’une solution de ZnCl2
(C0, V0) par la soude (C, V), si les réactions sont quantitatives, le produit (V0 + V) est une fonc-
tion affine par morceaux du volume V versé. Le produit « (V0 + V) » est appelé « conductivité
corrigée ».

3. Détermination du produit de solubilité du sulfate de plomb


a) Principe
On mesure la contribution du sulfate de plomb à la conductivité d'une solution saturée en ce sel ; si
on connaît la conductivité équivalente à dilution infinie du sulfate de plomb en solution aqueuse, on
peut en déduire la solubilité et le produit de solubilité du sulfate de plomb à température ambiante.
b) Manipulation
Etalonner le conductimètre ; ajuster la constante de cellule en utilisant une solution 0,100 mol.L–1 en
chlorure de potassium. Dans un bécher contenant 100 mL d'eau environ, placer une pointe de spa-
tule de PbSO4 et agiter. Laisser reposer et mesurer la conductivité de la partie limpide du système.
Agiter à nouveau et refaire des mesures jusqu'à obtention d'une valeur constante. Pendant ce temps,
bien rincer la cellule (sans la frotter !) et mesurer la conductivité de l'eau permutée. Jeter les solu-
tions dans le bidon de récupération des métaux lourds.
c) Compte-rendu
Q2) Rappeler le principe de l’étalonnage. Déterminer la valeur de la conductivité attribuable au sul-
fate de plomb. En déduire la valeur de sa solubilité et la valeur de son produit de solubilité.
Donnée pour PbSO4 :  = 15 mS.m2.mol–1 ;  est la somme des conductivités équivalentes des
deux ions (°1/2 (SO42–) + (°1/2 (Pb2+).

4. Titrage d'un sel de Zinc (II)


a) Principe
Lors un titrage, la conductivité d'un système varie, soit parce que les concentrations de certains ions
varient, soit parce que des ions de mobilité donnée sont remplacés par des ions de mobilité diffé-
rente. Si les réactions sont quantitatives et si la dilution est négligeable, la conductivité est une fonc-
tion affine par morceaux du volume versé, les volumes équivalents correspondent alors aux change-
ments de pentes. Si la dilution n’est pas négligeable, il faut tracer la conductivité corrigée (voir &2-
Q1).
Simuler le dosage avec Dozzzaqueux. Joindre la simulation au compte-rendu.
b) Manipulation
Verser 100 mL de solution de chlorure de zinc dans un bécher, ajouter 0,5 mL environ d'acide ni-
trique concentré puis doser par la soude molaire jusqu'à 5 mL après le deuxième changement de
pente. Mesurer la conductivité , tous les mL et noter le volume d'apparition du précipité.
c) Compte-rendu
Tracer la courbe (100 + V) = f(V).
Q3) Interpréter les 3 parties de cette courbe, notamment les signes des différentes pentes. Détermi-
ner la concentration en Zn2+ de la solution initiale.
Données : Conductivités ioniques équivalentes ° (en mS.m2.mol–1) : H+ : 35 ; Na+ : 5,0 ; ½ Zn2+ :
5,28 ; NO3– : 7,1 ; HO– : 19,9. On donne pour Zn(OH)2 : pKS = 16 ; le complexe Zn(OH)42– n'est pas
quantitativement formé dans ces conditions.

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