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ACCORD DE SÉCURITÉ SOCIALE

ENTRE LE GOUVERNEMENT DE
LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
ET LE GOUVERNEMENT
DES ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE

11, rue de la Tour des Dames - 75436 Paris cedex 09 - Tél. 01 45 26 33 41 - Fax 01 49 95 06 50 - www.cleiss.fr
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Accords entre la France et les États-Unis Textes franco-américains

TEXTES FRANCO-AMÉRICAINS

Texte de base :

Accord de sécurité sociale du 2 mars 1987 entre le Gouvernement de la République française et


le Gouvernement des États-Unis d'Amérique (décret n° 88-610 du 5 mai 1988, publié au JO du 8 mai
1988, entré en vigueur le 1er juillet 1988).

Textes d’application :

Arrangement administratif du 21 octobre 1987 relatif aux modalités d’application de l’Accord de


sécurité sociale du 2 mars 1987, entré en vigueur le 1er juillet 1988.

Dispositions pour l’application de l’Accord de sécurité sociale du 2 mars 1987 et de l’arrangement


administratif du 21 octobre 1987, entré en vigueur le 1er juillet 1988.

Liste des formulaires

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Accords entre la France et les États-Unis Sommaire

SOMMAIRE

TEXTES FRANCO-AMÉRICAINS.................................................................................................... 3
ACCORD DE SÉCURITÉ SOCIALE du 2 mars 1987 ..................................................................... 6
TITRE PREMIER DISPOSITIONS GÉNÉRALES (articles 1 à 4) ................................................... 6
TITRE II DISPOSITIONS RELATIVES A L'ASSURANCE (articles 5 à 10) ................................. 9
TITRE III DISPOSITIONS RELATIVES AUX PRESTATIONS DE VIEILLESSE, DE
SURVIVANT ET D'INVALIDITÉ (articles 11 à 18) ...................................................................... 11
CHAPITRE PREMIER Dispositions générales (article 11) .................................................... 11
CHAPITRE 2 Dispositions applicables aux États-Unis (article 12)........................................ 11
CHAPITRE 3 Dispositions applicables à la France (articles 13 à 18) .................................... 12
TITRE IV DISPOSITIONS DIVERSES (articles 19 à 26) .............................................................. 15
TITRE V DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES (articles 27 à 29) ............................... 17
ARRANGEMENT ADMINISTRATIF du 21 octobre 1987 ............................................................ 20
TITRE PREMIER DISPOSITIONS GÉNÉRALES (articles 1 à 2) ................................................. 20
TITRE II DISPOSITIONS RELATIVES à L'ASSURANCE (articles 3 à 6) .................................. 21
TITRE III DISPOSITIONS RELATIVES AUX PRESTATIONS (articles 7 à 10)......................... 23
TITRE IV DISPOSITIONS DIVERSES (articles 11 à 15) .............................................................. 25
DISPOSITIONS POUR L'APPLICATION DE L'ACCORD DE SÉCURITE SOCIALE du 2
mars 1987 ET DE L'ARRANGEMENT ADMINISTRATIF du 21 octobre 1987 ....................... 28
LISTE DES FORMULAIRES ........................................................................................................... 31

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Accords entre la France et les États-Unis Accord

ACCORD DE SÉCURITÉ SOCIALE

du 2 mars 1987

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Accords entre la France et les États-Unis Accord

ACCORD DE SÉCURITÉ SOCIALE


du 2 mars 1987

ENTRE LE GOUVERNEMENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE


ET LE GOUVERNEMENT DES ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE

Le Gouvernement de la République française, d'une part,


et
Le Gouvernement des États-Unis d'Amérique, d'autre part,

Désireux de réglementer les relations entre leurs deux pays en matière de sécurité sociale,
sont convenus des dispositions suivantes :

TITRE PREMIER
DISPOSITIONS GÉNÉRALES

Article premier

Aux fins du présent Accord :

1. L'expression « territoire d'un État contractant » désigne :


Pour les États-Unis : les États fédérés, le district de Columbia, le Commonwealth de Porto-Rico,
les îles Vierges, Guam et les îles Samoa américaines.
Pour la France : les départements européens et les départements d'outre-mer de la République
française.

2. Le terme « ressortissant » désigne :


Pour les États-Unis, un ressortissant des États-Unis tel que le définit l'article 101 de la loi sur
l'immigration et la nationalité de 1952 modifiée ;
Pour la France, une personne de nationalité française.

3. Le terme « législation » désigne les lois et règlements spécifiés à l'article 2.

4. L’expression « autorité compétente » désigne :


En ce qui concerne les États-Unis, le ministre de la santé et de la protection sociale ;
En ce qui concerne la France, les ministres chargés, chacun en ce qui le concerne, de la mise en
œuvre de la législation spécifiée au paragraphe 1, b), de l'article 2.

5. Le terme « institution » désigne :


En ce qui concerne les États-Unis, l'administration de la sécurité sociale ;

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Accords entre la France et les États-Unis Accord

En ce qui concerne la France, l'administration ou l'organisme chargé de l'application totale ou


partielle de la législation spécifiée au paragraphe 1, b), de l'article 2.

6. L'expression « période d'assurance » désigne une période de versement de cotisations ou une


période de revenus provenant d'un emploi salarié ou d'une activité non salariée définie ou
reconnue comme période d'assurance par la législation en vertu de laquelle cette période a été
accomplie, ou toute autre période similaire dans la mesure où elle est reconnue par cette
législation comme équivalent à une période d'assurance.

7. Le terme « prestation » désigne toute prestation en espèces ou en nature à caractère contributif


prévue par la législation de l'un ou l'autre des États contractants.

8. Le terme « apatride » désigne une personne définie comme apatride par l'article 1er de la
Convention relative au statut des apatrides en date du 28 septembre 1954.

9. Le terme « réfugié » désigne une personne définie comme réfugiée par l'article 1 er de la
Convention relative au statut des réfugiés en date du 28 juillet 1951 et par le Protocole à cette
Convention en date du 31 janvier 1967.

10. Tout terme non défini au présent article a le sens que lui confère la législation applicable.

Article 2

1. Aux fins du présent Accord, les législations applicables sont :

a) Pour les États-Unis, la législation régissant le programme fédéral d'assurance vieillesse, de


prestations aux survivants et d'assurance invalidité :

i) Le titre II de la loi sur la sécurité sociale et les règlements d'application y relatifs, à


l'exception des articles 226, 226 A et 228 dudit titre et des règlements d'application
relatifs à ces articles ;
ii) Les chapitres 2 et 2121 du code des impôts de 1986 et les règlements d'application
relatifs à ces chapitres.

b) Pour la France :

i) La législation fixant l'organisation de la sécurité sociale ;


ii) La législation fixant le régime des assurances sociales applicables aux travailleurs
salariés des professions non agricoles et la législation fixant le régime des assurances
sociales applicables aux travailleurs salariés des professions agricoles ;
iii) La législation relative à la prévention et à la réparation des accidents du travail et des
maladies professionnelles ; la législation relative à l'assurance contre les accidents de la
vie privée, les accidents du travail et maladies professionnelles des personnes non
salariées des professions agricoles ;
iv) La législation relative aux prestations familiales ;
v) Les législations relatives à des régimes spéciaux de sécurité sociale en tant qu'ils
concernent les risques et prestations couverts par les législations énumérées ci-dessus, à
l'exclusion toutefois du régime spécial de la fonction publique ;
vi) La législation relative au régime des gens de mer ;

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vii) La législation relative à l'assurance maladie et maternité des travailleurs non salariés des
professions non agricoles et la législation relative aux assurances maladie et maternité
des personnes non salariées des professions agricoles ;
viii) La législation relative à l'allocation de vieillesse et à l'assurance vieillesse des travailleurs
non salariés des professions non agricoles, la législation relative à l'assurance vieillesse
et invalidité des ministres des cultes et des membres des congrégations et collectivités
religieuses, la législation relative à l'assurance vieillesse et invalidité des avocats et la
législation relative à l'assurance vieillesse des personnes non salariées des professions
agricoles.

2. Par dérogation aux dispositions du paragraphe 1, b), ii) et vii) du présent article, le présent Accord
ne s'applique pas aux dispositions de la législation française qui étendent aux ressortissants
français qui travaillent ou ont travaillé en dehors du territoire français le droit d'adhérer à une
assurance volontaire.

3. Le présent Accord s'appliquera également aux actes législatifs modifiant ou complétant la


législation spécifiée au paragraphe 1 ; toutefois, il ne s'appliquera aux actes législatifs à venir d'un
État contractant créant de nouvelles catégories de bénéficiaires que s'il n’y a pas opposition de
l’autorité compétente de cet État contractant notifiée à l'autorité compétente de l'autre État
contractant, par écrit et dans un délai de trois mois à compter de la date de publication officielle
du nouvel acte législatif.

4. Sauf dispositions contraires prévues par le présent Accord, les actes législatifs au sens du
paragraphe 1 ne comprennent pas les actes de sécurité sociale pris en application des Traités
instituant les Communautés européennes ou les traités ou autres accords internationaux pouvant
être en vigueur entre l'un ou l'autre des États contractants et un État tiers, ni les lois ou règlements
promulgués aux fins de leur application

Article 3

1. Sauf dispositions contraires, le présent Accord s'applique :


a) Aux personnes qui sont ou ont été soumises à la législation de l'un ou l'autre des États
contractants et qui sont des ressortissants de l'un ou l'autre des États contractants, des
réfugiés ou des apatrides ; et
b) Aux ayants droit des personnes mentionnées à l'alinéa a).

Article 4

Un ressortissant d'un État contractant résidant sur le territoire de l'autre État contractant et à qui
s'appliquent les dispositions du présent Accord bénéficie, de même que ses ayants droit, d'un
traitement égal à celui qui est accordé aux ressortissants de l'autre État contractant en application de la
législation de cet autre État relative au droit aux prestations et au versement de celles-ci.

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Accords entre la France et les États-Unis Accord

TITRE II
DISPOSITIONS RELATIVES A L'ASSURANCE

Article 5

1. Sauf dispositions contraires du présent Accord, une personne occupée sur le territoire de l'un des
États contractants est, en ce qui concerne cet emploi, soumise uniquement à la législation de cet
État contractant, même si cette personne réside sur le territoire de l'autre État contractant ou si le
siège de l'employeur de cette personne se trouve sur le territoire de l'autre État contractant.

2. Sauf dispositions contraires du présent Accord, les personnes occupées à bord d'un navire battant
pavillon d'un État contractant et qui, autrement, seraient assujetties à la législation des deux États
contractants sont soumises uniquement à la législation de l'État du pavillon. Aux fins du présent
paragraphe, un navire battant pavillon des États-Unis est un « navire américain » au sens de la
législation des États-Unis.

Article 6

1. Lorsqu'une personne assurée en vertu de la législation d'un État contractant au titre d'un travail
effectué pour un employeur sur le territoire de cet État contractant est détachée par cet employeur
afin d'effectuer un travail sur le territoire de l'autre État contractant, cette personne est soumise
uniquement à la législation du premier État contractant comme si elle était occupée sur son
territoire, à la condition que la durée prévisible du travail sur le territoire de l'autre État
contractant n'excède pas cinq ans.

2. Le paragraphe 2 de l'article 5 ne s'applique pas au cas d'une personne occupée dans les eaux
territoriales ou dans un port d'un État contractant à bord d'un navire battant pavillon de l'autre
État contractant si cette personne ne relève pas normalement des gens de mer et n'est pas membre
de l'équipage. Dans ces cas, l'on appliquera, selon le cas, le paragraphe 1 de l'article 5 ou le
paragraphe 1 de l'article 6.

3. Le paragraphe 1 ne s'applique aux cas où un salarié qui avait été détaché par son employeur du
territoire d'un État contractant sur le territoire d'un État tiers est ensuite détaché par cet
employeur du territoire de cet État tiers sur le territoire de l'autre État contractant, qu'à la
condition que ce salarié soit ressortissant d'un État contractant.

4. Une personne occupée par une entreprise publique ou privée de transports aériens internationaux
de l'un des États contractants en qualité de membre du personnel navigant et qui, autrement,
serait assujettie à la législation des deux États contractants, est soumise uniquement à la
législation de l'État contractant où l'entreprise possède son siège.

Article 7

1. Une personne exerçant une activité non salariée sur le territoire d'un État contractant est soumise
uniquement à la législation de cet État contractant même si cette personne réside sur le territoire
de l'autre État contractant.
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2. Une personne exerçant habituellement une activité non salariée sur le territoire d'un État
contractant et exerçant temporairement une activité non salariée sur le territoire de l'autre État
contractant est soumise uniquement à la législation du premier État contractant, à la condition
que la durée prévisible de l'activité non salariée sur le territoire de l'autre État contractant
n'excède pas vingt-quatre mois.

3. Sous réserve des dispositions du paragraphe 4, une personne exerçant habituellement une activité
non salariée sur le territoire de l'un et l'autre des États contractants est soumise uniquement à la
législation de l'État contractant sur le territoire duquel cette personne exerce son activité
principale.

4. Une personne qui exerce une activité agricole non salariée sur le territoire de l'un des États
contractants et qui exerce par ailleurs une activité salariée ou non salariée sur le territoire de
l'autre État contractant est soumise pour ce qui concerne l'activité agricole non salariée à la seule
législation de l'État contractant sur le territoire duquel cette activité est exercée.

Article 8

1. Le présent Accord n'affecte pas les dispositions de la Convention de Vienne sur les relations
diplomatiques du 18 avril 1961 ni celles de la Convention de Vienne sur les relations consulaires
du 24 avril 1963.

2. Les ressortissants de l'un des États contractants employés par le Gouvernement de cet État
contractant sur le territoire de l'autre État contractant mais qui ne sont pas exclus de la législation
de l'autre État contractant en vertu des conventions mentionnées au paragraphe 1 sont soumises
uniquement à la législation du premier État contractant. Aux fins du présent paragraphe, la notion
d'emploi par le Gouvernement des États-Unis comprend l'emploi par une organisation dépendant
de ce Gouvernement et la notion d'emploi par le Gouvernement français comprend l'emploi des
fonctionnaires civils et militaires et des personnels assimilés ainsi que des salariés au service du
Gouvernement français ou d'un organisme dépendant du Gouvernement français, effectué sur le
territoire des États-Unis.

Article 9

Les autorités compétentes des deux États contractants peuvent convenir de dérogations aux
dispositions du présent titre en faveur d'une personne ou d'une catégorie de personnes, à la condition
que l'intéressé soit soumis à la législation de l'un des États contractants.

Article 10

Exception faite des dispositions de l'article 6, paragraphe 3, les dispositions des articles 5, 6, 7 et 9
sont applicables sans condition de nationalité dès lors que les personnes concernées seraient soumises
en même temps aux législations des deux États contractants.

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TITRE III
DISPOSITIONS RELATIVES AUX PRESTATIONS
DE VIEILLESSE, DE SURVIVANT ET D'INVALIDITÉ

CHAPITRE PREMIER
Dispositions générales

Article 11

1. Sauf dispositions contraires du présent Accord, les dispositions de la législation des États-Unis
qui limitent, suspendent ou annulent les droits à prestations ou les paiements de prestations en
espèces uniquement pour le motif que la personne réside à l'étranger ou ne se trouve pas sur le
territoire des États-Unis ne sont pas applicables aux personnes résidant sur le territoire français.

2. Sauf dispositions contraires du présent Accord, les prestations accordées en vertu de la législation
française ne peuvent faire l'objet d'aucune restriction de droits ni d'aucune réduction,
modification, suspension, annulation, ou forclusion pour le seul motif que la personne visée à
l'article 3 réside sur le territoire des États-Unis.

CHAPITRE 2
Dispositions applicables aux États-Unis

Article 12

1. Dans le cas des personnes totalisant au moins six trimestres d'assurance au titre de la législation
des États-Unis mais ne totalisant pas un nombre suffisant de trimestres d'assurance pour avoir
droit aux prestations au titre de ladite législation, l'institution des États-Unis prendra en compte,
aux fins d'établir les droits à prestations en vertu du présent article, les périodes d'assurance
accomplies en vertu de la législation française et ne se superposant pas à des périodes d'assurance
déjà validées en vertu de la législation des États-Unis.

2. Dans l'évaluation des droits à prestations en vertu du paragraphe 1 du présent article, l'institution
des États-Unis valide un trimestre d'assurance pour chaque trimestre d'assurance accompli en
vertu de la législation française, à la condition qu'ils ne se superposent pas à des trimestres déjà
validés en vertu de la législation des États-Unis. Le nombre total de trimestres d'assurance qui
peut être validé pour une année ne peut excéder quatre.

3. Lorsque le droit à prestations au titre de la législation des États-Unis est établi conformément aux
dispositions du paragraphe 1, l'institution des États-Unis calcule d'abord un montant d'assurance
de base théorique conformément à la législation des États-Unis (y compris éventuellement les

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dispositions de cette législation sur l'indexation des gains) comme si le travailleur avait accompli
une durée d'assurance complète telle qu'elle est fixée conformément à la législation des États-
Unis au niveau de gains validés en sa faveur au cours des périodes d'assurance effectivement
accomplies en vertu de ladite législation. L'institution des États-Unis calcule ensuite un montant
d'assurance de base proportionnel en appliquant au montant d'assurance de base théorique le
quotient formé par la durée des périodes d'assurance du travailleur validées en vertu de la
législation des États-Unis divisée par la durée d'une assurance complète. Les prestations dues en
vertu de la législation des États-Unis sur la base d'un état des gains, lorsqu'un montant
d’assurance de base proportionnel a été établi, sont versées sur la base de ce montant
proportionnel.

4. Le droit à prestations à la charge des États-Unis au titre du paragraphe 1 s'éteint avec l'acquisition
de périodes d'assurance suffisantes en vertu de la législation des États-Unis pour ouvrir droit à
des prestations égales ou supérieures sans la nécessité de se prévaloir des dispositions du
paragraphe 1.

5. Les dispositions du présent article et du paragraphe 1 de l'article 11 s'appliquent indépendamment


de la nationalité des intéressés.

CHAPITRE 3
Dispositions applicables à la France

Article 13

1. Les ressortissants de chacun des États contractants, réfugiés et apatrides affiliés successivement
ou alternativement à un ou plusieurs régimes d'assurance sociale de chacun des États
contractants, perçoivent les prestations en vertu de la législation française, conformément aux
dispositions du présent article.

2. Réserve faite des dispositions du paragraphe 3, dans le cas des personnes ayant accompli des
périodes d'assurance suffisantes pour ouvrir droit, au regard de la législation française, à une
pension de vieillesse, de survivant ou d'invalidité sans avoir à faire valoir les périodes
d'assurance accomplies en vertu de la législation des États-Unis, l'institution française établit le
montant de la pension, conformément aux dispositions de la législation française, en prenant
uniquement en compte les périodes d'assurance accomplies en vertu de la législation française.

3. a) Nonobstant le paragraphe 2, lorsqu'une personne ayant droit à une pension d'invalidité en


vertu de la législation française a également droit à une pension d'invalidité en vertu de la
législation des États-Unis, l'institution française fixe le montant de la pension d'invalidité
qu'elle verse conformément aux dispositions du paragraphe 4, b), ii) et iii) ;

b) Si le montant de la pension d'invalidité calculé exclusivement conformément à la législation


française sans se prévaloir du présent Accord est plus élevé que le montant total des
prestations dues par les institutions des deux États contractants, conformément aux
dispositions du présent Accord, l'institution française verse le montant calculé
conformément aux dispositions du paragraphe 4, b), ii) et iii) majoré de la différence entre le
montant de la pension d'invalidité calculé exclusivement conformément à la législation
française et ledit montant global.

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4. Si une personne n’a pas de périodes d'assurance suffisantes pour ouvrir droit à une pension
française de vieillesse, de survivant ou d'invalidité, la prestation à laquelle elle peut prétendre de
la part de l'institution française est accordée conformément aux règles ci-après :

a) Totalisation des périodes d'assurance :

L'institution française prend en compte les périodes d'assurance validées en vertu de la


législation des États-Unis dans la mesure où elles ne se superposent pas à des périodes
d'assurance validées en vertu de la législation française, tant en vue de déterminer
l'ouverture du droit à prestations qu'en vue du maintien ou du recouvrement de ce droit.

b) Liquidation des prestations :

i) Compte tenu de la totalisation des périodes, conformément à l'alinéa a), l'institution


française détermine, d'après sa propre législation, si l'intéressé réunit les conditions
requises pour avoir droit à une pension de vieillesse, de survivant ou d'invalidité au titre
de cette législation.
ii) Si l'intéressé a droit à une pension, l'institution française détermine la prestation à
laquelle l'assuré aurait droit si toutes les périodes d'assurance ou assimilées avaient été
accomplies exclusivement sous sa propre législation. Lorsque le montant de la pension
est basé sur le salaire moyen pendant tout ou partie de la période d'assurance, le salaire
moyen est déterminé sur la base de la période d'assurance accomplie en vertu de la
législation française.
iii) La prestation due à l'intéressé est fixée en réduisant le montant de la prestation visée à
l'alinéa ii) ci-dessus au prorata (A) des périodes d'assurance ou assimilées accomplies
sous la législation française par rapport à (B) l'ensemble des périodes accomplies en
vertu de la législation des deux États contractants. Le total (B) visé ci-dessus est limité
au nombre de trimestres d'assurance requis pour ouvrir droit à une pension de vieillesse
complète en vertu de la législation française.

5. Si une personne n'ouvre plus droit à une pension d'invalidité française du fait qu'elle n'est plus
couverte par le régime français, l'institution française procède à la liquidation d'une pension
d'invalidité conformément aux dispositions du paragraphe 4, alinéas a) et b) ci-dessus, pour autant
que l'intéressé ait accompli au moins six trimestres d'assurance en vertu de la législation des
États-Unis ou qu'elle a droit à des prestations de sécurité sociale en vertu de cette législation.

Article 14

Si la somme des périodes d'assurance accomplies en vertu de la législation française n'atteint pas une
année, l'institution française n'est pas tenue d'accorder des prestations sur la base desdites périodes
sauf si, en vertu de ces seules périodes, un droit à prestations est acquis en vertu de cette législation.
Dans ce cas, la prestation sera versée sur la seule base de ces périodes.

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Article 15

Les ressortissants de chacun des États contractants ont le droit de s'affilier à l'assurance volontaire du
régime français de sécurité sociale, lorsqu'ils résident sur le territoire français, en prenant en compte
en tant que de besoin les périodes d'assurance ou assimilées accomplies en vertu de la législation des
États-Unis.

Article 16

Les prestations basées sur des périodes d'assurance accomplies en vertu de la législation française
sont versées aux ressortissants d'un État tiers avec lequel la France a conclu une Convention de
sécurité sociale, lorsqu'ils résident sur le territoire des États-Unis.

Article 17

1. Lorsque, en application de la législation française, l'octroi de certaines prestations est subordonné


à la condition que les périodes d'assurance aient été accomplies dans une profession soumise à un
régime spécial, ou dans une profession ou un emploi déterminé, les périodes accomplies en vertu
de la législation des États-Unis ne sont prises en compte pour déterminer l'ouverture du droit à
prestations que si elles ont été accomplies dans la même profession ou le même emploi.

2. Si, compte tenu des périodes ainsi accomplies, l'intéressé ne satisfait pas aux conditions requises
pour avoir droit auxdites prestations, ces périodes sont prises en compte pour l'octroi des
prestations du régime général, compte non tenu de leur spécificité.

3. Nonobstant les dispositions de l'article 11, paragraphe 2 :

a) L'allocation spéciale et l'indemnité cumulable prévues par le régime spécial français


applicable aux mineurs ne sont versées qu'aux personnes qui travaillent dans les mines
françaises ;

b) Les allocations pour enfants à charge prévues par le régime spécial français applicable aux
mineurs sont versées conformément aux conditions fixées dans ledit régime ;

c) La pension d'invalidité professionnelle prévue par le régime spécial applicable en France


aux mineurs est versée aux assurés assujettis audit régime au moment de l'accident ou de la
maladie ayant donné lieu à l'invalidité si les intéressés ont résidé en France jusqu'à la date
d'octroi de ladite pension. Il est mis fin au versement de la pension pour les bénéficiaires qui
reprennent un travail hors de France.

Article 18

Les dispositions du présent chapitre sont applicables, par analogie, aux droits des conjoints et enfants
survivants.

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TITRE IV
DISPOSITIONS DIVERSES

Article 19

1. Les autorités compétentes et les institutions des États contractants se prêtent, dans leur ressort
respectif, leurs bons offices dans la mise en œuvre du présent Accord.

2. Les autorités compétentes des deux États contractants :

a) Concluront un arrangement administratif et tous autres arrangements nécessaires pour


l'application du présent Accord ;

b) Se communiqueront toutes autres informations concernant les mesures prises pour


l'application du présent Accord et ;

c) Se communiqueront dès que possible toutes informations concernant toutes les modifications
apportées à leurs législations respectives qui seraient susceptibles d'affecter l'application du
présent Accord.

3. Des organismes de liaison seront désignés dans l'arrangement administratif, en vue de


l’application du présent Accord.

Article 20

1. Les autorités compétentes et institutions des États contractants peuvent correspondre directement
entre elles et avec toute personne, quel que soit son lieu de résidence, en tant que de besoin pour
l'application du présent Accord. La correspondance peut se faire dans la langue officielle de
l'expéditeur.

2. Les demandes ou documents ne peuvent être rejetés pour le motif qu'ils sont rédigés dans la
langue officielle de l'autre État contractant.

3. Les exemptions ou réductions de taxes ou timbres, ou droits d'enregistrement ou d'inscription


prévus par la législation de l'un des États contractants pour les pièces ou documents à produire en
application de la législation dudit État, sont étendues aux pièces ou documents correspondants à
produire aux autorités ou institutions de sécurité sociale de l'autre État en application du présent
Accord.

4. Les documents et certificats à produire en application du présent Accord sont dispensés de


l'authentification ou de la légalisation par les autorités diplomatiques ou consulaires.

5. Les copies de documents certifiées conformes par une institution de l'un des États contractants
seront reconnues comme copies conformes par une institution de l'autre État contractant, sans
autre attestation. L'institution de chaque État contractant est juge en dernier ressort de la valeur
des éléments de preuve qui lui sont présentés, quelle qu'en soit la provenance.

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Accords entre la France et les États-Unis Accord

Article 21

1. Les dispositions du présent Accord ne s'appliquent qu'aux demandes de prestations présentées à


partir de la date d'entrée en vigueur du présent Accord.

2. Toute demande de prestations présentée par écrit auprès d'une institution de l'un des États
contractants sauvegarde les droits de l'intéressé en vertu de la législation de l'autre État
contractant si l'intéressé demande qu'elle soit considérée comme une demande présentée en vertu
de la législation de l'autre État contractant.

3. Si l'intéressé a présenté une demande de prestations par écrit auprès de l'institution de l'un des
États contractants et n'a pas expressément limité sa demande aux prestations prévues par la
législation dudit État, sa demande sauvegarde également ses droits en vertu de la législation de
l'autre État contractant s'il fournit, au moment du dépôt de la demande, des informations
indiquant que la personne ouvrant droit aux prestations a accompli des périodes d'assurance en
vertu de la législation de l'autre État contractant.

Article 22

Les demandes, recours ou autres documents qui auraient dû, en vertu de la législation de l'un des États
contractant, être déposés auprès d'une institution dudit État dans un délai déterminé sont recevables
s'ils sont déposés dans le même délai auprès d'une institution de l'autre État contractant. Dans ce cas,
l'institution auprès de laquelle les demandes, recours ou documents ont été déposés doit indiquer la
date de réception du document et le transmettre sans retard à l'organisme de liaison de l'autre État
contractant.

Article 23

1. Les paiements en vertu du présent Accord peuvent être effectués dans la monnaie de l'État
contractant débiteur.

2. Si des mesures de restriction des changes ou à l'exportation des devises sont introduites par l'un
ou l'autre des États contractants, les Gouvernements des deux États contractants prendront
immédiatement les mesures nécessaires pour permettre le transfert des sommes dues par l'un ou
l'autre des États contractants en vertu du présent Accord.

Article 24

1. Les différends survenant relativement à l'application du présent Accord seront réglés, autant que
possible, par les autorités compétentes des États contractants.
2. Au cas où un différend ne serait pas réglé dans les six mois, l'un ou l'autre des États contractants
peut soumettre l'affaire à l'arbitrage obligatoire d'un organe d'arbitrage dont la composition et la
procédure seront fixées d'un commun accord par les États contractants.

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16
Accords entre la France et les États-Unis Accord

Article 25

Le présent Accord pourra être modifié à l'avenir par des accords complémentaires qui seront
considérés, dès leur entrée en vigueur, comme faisant partie intégrante du présent Accord. Lesdits
accords complémentaires pourront avoir effet rétroactif s'ils comportent une clause à cet effet.

Article 26

Le présent Accord ne porte pas atteinte aux dispositions de la législation française concernant la
participation de non-nationaux aux organismes nécessaires au fonctionnement des régimes de sécurité
sociale.

TITRE V
DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES

Article 27

1. Le présent Accord n'ouvre aucun droit au paiement de prestations pour une période antérieure à
la date de son entrée en vigueur ni au versement d'un capital-décès au titre de la législation des
États-Unis si la personne est décédée avant son entrée en vigueur.

2. Les périodes d'assurance accomplies avant l'entrée en vigueur du présent Accord sont prises en
considération pour la détermination du droit à des prestations s'ouvrant conformément au présent
Accord, étant entendu toutefois qu'il ne peut être demandé à un État contractant de prendre en
considération des périodes d'assurance antérieures à la date la plus ancienne à partir de laquelle
des périodes d'assurance peuvent être validées aux termes de sa législation.

3. Le présent Accord s'applique aux événements antérieurs à son entrée en vigueur dans la mesure
où ces événements se rapportent à des droits prévus par la législation mentionnée à l'article 2.

4. Le présent Accord n'aura pas pour effet de réduire une prestation en espèces pour laquelle un
droit était ouvert avant son entrée en vigueur.

5. a) Les décisions prises avant l'entrée en vigueur du présent Accord n'ont pas d'effet sur les
droits ouverts aux termes de l'Accord ;

b) Toute prestation, qui n'a pas été liquidée ou qui a été suspendue sous l'empire de la
législation interne de l'un ou l'autre des États contractants mais qui doit être payée en vertu
du présent Accord, est, à la demande de l'intéressé, liquidée ou rétablie à partir de la date
d'entrée en vigueur de l'Accord, sous réserve que les droits antérieurement liquidés n'aient
pas donné lieu à un règlement en capital ;

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17
Accords entre la France et les États-Unis Accord

c) Les droits à prestations liquidés antérieurement à l'entrée en vigueur du présent Accord


peuvent, sur demande de l'intéressé, être révisés compte tenu des dispositions du présent
Accord.

6. Aux fins d'application du paragraphe 1 de l'article 6 ou du paragraphe 2 de l'article 7 dans le cas


de personnes qui ont commencé une période de travail sur le territoire de l'autre État contractant
antérieurement à la date d'entrée en vigueur du présent Accord, la période d'activité salariée ou
non salariée mentionnée dans ces deux paragraphes sera censée avoir commencé à ladite date
d'entrée en vigueur.

Article 28

1. Les Gouvernements des deux États contractants se notifieront mutuellement par écrit
l'accomplissement de leurs procédures légales et constitutionnelles respectives requises pour
l'entrée en vigueur du présent Accord.

2. Le présent Accord entrera en vigueur le premier jour du troisième mois qui suivra la date de la
dernière de ces notifications.

Article 29

1. Le présent Accord demeurera en vigueur jusqu'à la fin de l'année civile suivant celle au cours de
laquelle l'un des États contractants aura notifié par écrit sa dénonciation à l'autre État contractant.

2. En cas de dénonciation du présent Accord, les droits relatifs à des droits à prestations ou au
versement de prestations acquis aux termes de l'Accord seront maintenus ; les États contractants
concluront des arrangements concernant les droits en cours d'acquisition.

Fait à Paris, le 2 mars 1987, en deux exemplaires en langues française et anglaise, les deux textes
faisant également foi.

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Accords entre la France et les États-Unis Arrangement administratif

ARRANGEMENT ADMINISTRATIF

du 21 octobre 1987

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19
Accords entre la France et les États-Unis Arrangement administratif

ARRANGEMENT ADMINISTRATIF
du 21 octobre 1987

Conformément aux dispositions de l'article 19, paragraphe 2, a), de l'Accord entre la République
française et les États-Unis d'Amérique sur la sécurité sociale, signé le 2 mars 1987, ci-après désigné
comme « l'Accord », les autorités compétentes des deux États contractants sont convenues des
dispositions suivantes pour l'application de l'Accord :

TITRE PREMIER
DISPOSITIONS GÉNÉRALES

Article premier

Les termes utilisés dans le présent arrangement administratif ont le même sens que dans l'Accord.

Article 2

1. Conformément à l'article 19, paragraphe 3, de l'Accord, les organismes de liaison désignés par
les autorités compétentes des deux États contractants sont :

a) Pour les États-Unis d'Amérique :

- la direction de la sécurité sociale (Social Security Administration).

b) Pour la France :

- le centre de sécurité sociale des travailleurs migrants ;


- la caisse autonome nationale de sécurité sociale dans les mines, pour ce qui concerne
l'assurance, les prestations d'invalidité et de vieillesse et les allocations dues au décès
du régime minier de sécurité sociale.

2. La direction de la sécurité sociale américaine et les autorités compétentes françaises arrêtent


d'un commun accord les procédures et les formulaires nécessaires à l'application de l'Accord et
du présent arrangement administratif.

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Accords entre la France et les États-Unis Arrangement administratif

TITRE II
DISPOSITIONS RELATIVES à L'ASSURANCE

Article 3

1. Pour l'application du titre Il de l'Accord :

a) Lorsque la législation d'un État contractant reste applicable en vertu des articles 6,
paragraphe 1 et 7, paragraphe 2, de l'Accord, l'organisme de cet État contractant, désigné au
paragraphe 3, émet, à la demande de l'employeur ou du travailleur non salarié, un certificat
pour la durée de la mission, attestant que le travailleur salarié ou non salarié, en ce qui
concerne l'activité professionnelle en question, reste assujetti à cette législation ;

b) Dans tous les autres cas où la législation d'un État contractant est applicable conformément
au titre II de l'Accord, l'organisme de cet État contractant, désigné au paragraphe 3, émet, à
la demande de l'employeur ou du travailleur non salarié, un certificat attestant que le
travailleur salarié ou non salarié est soumis à la législation de cet État contractant ;

c) Les certificats visés en a) et b) dispensent l'intéressé d'assujettissement obligatoire à la


législation de l'autre État contractant.

2. Dans le cas d'une personne détachée des États-Unis en France conformément à l'article 6,
paragraphe 1 ou à l'article 7, paragraphe 2, de l'Accord, l'institution des États-Unis ne devra
délivrer un certificat en application du paragraphe 1 du présent article, que si l'employeur ou le
travailleur non salarié a attesté que le salarié dans le premier cas, ou lui-même dans le
deuxième cas, est assuré dans le cadre d'un plan de protection contre les coûts des soins de
santé, ainsi que les membres de sa famille qui l'accompagnent.

Si le salarié ou le non salarié, n'est pas assuré conformément à un tel plan, l'intéressé sera
assujetti à la législation française et exempté d'assujettissement à la législation des États-Unis
en application de l'article 5 ou de l'article 7, paragraphe 1, de l'Accord.

3. Les certificats mentionnés au paragraphe 1 sont délivrés :

a) Aux États-Unis d'Amérique par :

- la direction de la sécurité sociale (Social Security Administration) ;

b) En France par :

- la caisse primaire d'assurance maladie, pour les assurés du régime général de sécurité
sociale ;
- l'organisme chargé de gérer un régime spécial de sécurité sociale, pour les assurés de
ce régime spécial ;
- l'organisme conventionné par les caisses mutuelles régionales, pour les travailleurs
non salariés ;

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21
Accords entre la France et les États-Unis Arrangement administratif

- la caisse autonome nationale de sécurité sociale dans les mines, pour les assurés du
régime minier ;
- la caisse de mutualité sociale agricole, pour les assurés du régime agricole ;
- l'établissement national des invalides de la marine, pour les assurés du régime des
gens de mer.

L'organisme d'un des deux États contractants qui délivre les certificats mentionnés au paragraphe 1
adresse une copie de ces certificats à l'organisme de liaison de l'autre État contractant.

Article 4

1. Si un organisme d'un des deux États contractants a délivré le certificat mentionné à l’article 3,
paragraphe 1, a), du présent arrangement pour un travailleur qui a accompli une période
d'activité sur le territoire de l'autre État contractant où le travailleur avait été envoyé
conformément à l'article 6, paragraphe 1, de l'accord et que, par la suite, le travailleur
commence une nouvelle période d'activité sur le territoire de l'autre État contractant, ce
travailleur ne pourra se voir délivrer un certificat pour la nouvelle période à moins que :

- il ne s'écoule un délai minimum d'un an entre la fin de la période initiale d'activité et


le début de la nouvelle période d'activité, ou que,
- la fin de la nouvelle période d'activité ne se situe pas au-delà d'un délai de cinq ans à
compter de la date de début de la période initiale d'activité.

2. Si un organisme d’un des deux États contractants a délivré le certificat mentionné à l'article 3,
paragraphe 1, a), du présent arrangement pour un travailleur qui a exercé temporairement une
activité non salariée sur le territoire de l'autre État contractant conformément à l'article 7,
paragraphe 2, de l'Accord et que, par la suite, le travailleur commence une nouvelle période
d'activité non salariée sur le territoire de l'autre État contractant, ce travailleur ne pourra se voir
délivrer un certificat pour la nouvelle période à moins que :

- il ne s'écoule un délai minimum d'un an entre la fin de la période initiale d'activité non
salariée et le début de la nouvelle période d'activité non salariée, ou que,
- la fin de la nouvelle période d'activité non salariée ne se situe pas au-delà d'un délai
de vingt-quatre mois à compter de la date de début de la période initiale d'activité non
salariée.

Article 5

1. Pour l'application de l'article 7, paragraphe 3, de l'Accord, on considère qu'un travailleur non


salarié exerce son activité principale sur le territoire de l'État contractant où il conserve un siège
fixe pendant plus de cent quatre-vingt-trois jours au cours de l'année fiscale en cause.

Si le travailleur conserve un siège fixe sur le territoire de chacun des deux États contractants
pendant plus de cent quatre-vingt-trois jours au cours de cette même année ou s'il ne conserve
un siège fixe sur le territoire d'aucun des deux États contractants pendant plus de cent quatre
vingt-trois jours au cours de cette même année, on considère qu'il exerce son activité principale
sur le territoire de l'État contractant où il est présent pendant le plus grand nombre de jours au
cours de cette même année.

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Accords entre la France et les États-Unis Arrangement administratif

En cas de difficultés, les organismes se communiquent toutes informations nécessaires pour


déterminer l'activité principale de l'intéressé.

2. Si l'activité non salariée est régie par la législation d'un des deux États conformément à
l'article 7, paragraphe 3, de l'Accord, le montant des revenus provenant de l'activité non salariée
qui peuvent être soumis à cotisations et le montant des cotisations qui sont dues en vertu de
cette législation sont basés sur les revenus tirés de l'activité non salariée exercée sur le territoire
des deux États contractants. Le taux de cotisation à appliquer en vue de déterminer le montant
des cotisations dues est celui qui est applicable en vertu de cette législation.

Article 6

En vue de l'admission à l'assurance volontaire ou facultative continuée du régime français de sécurité


sociale prévue à l'article 15 de l'Accord, l'intéressé est tenu de présenter à l'institution française une
attestation relative aux périodes d'assurance ou assimilées accomplies sous la législation américaine.
Cette attestation est délivrée, à la demande de l'intéressé, par l'institution américaine.

TITRE III
DISPOSITIONS RELATIVES AUX PRESTATIONS

Article 7

1. L'organisme d'un des deux États contractants auquel une demande de prestations a été présentée
en premier lieu conformément à l'article 21 de l'Accord en informe sans délai l'institution
compétente de l'autre État contractant, soit directement, soit par l'intermédiaire de l'organisme
de liaison, et fournit toutes pièces justificatives et toutes autres informations disponibles qui
pourraient être nécessaires pour clore l'instruction de cette demande.

2. L'organisme d’un des deux États contractants recevant une demande qui a été présentée en
premier lieu à un organisme de l'autre État contractant fournit sans délai à l'institution
compétente de l'autre État contractant, soit directement, soit par l'intermédiaire de l'organisme
de liaison, toutes pièces justificatives et toutes autres informations disponibles qui pourraient
être nécessaires pour clore l'instruction de cette demande.

3. L'organisme de l'État contractant auquel une demande de prestations a été présentée vérifie
l'exactitude des informations relatives au requérant et aux membres de sa famille. Les autorités
compétentes ou, avec leur autorisation, les organismes de liaison conviennent de la nature des
informations à vérifier.

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Accords entre la France et les États-Unis Arrangement administratif

Article 8

1. Lorsque cela s'avère nécessaire pour l'application du titre III de l'Accord, l'organisme d'un État
contractant envoie un relevé des périodes d'assurance accomplies par l'intéressé en application
de la législation de cet État contractant à l'organisme de liaison de l'autre État contractant.

2. En cas de demande des prestations en application de l'article 17 de l'Accord :

a) Le requérant est tenu de fournir à l'organisme français toutes justifications permettant à cet
organisme de déterminer s'il peut prendre en compte les périodes attestées par l'organisme
des États-Unis conformément au paragraphe 1.

b) Les périodes de travail accomplies aux États-Unis sont réputées avoir été effectuées au fond
dans la mesure où, conformément à la législation française de sécurité sociale dans les
mines, elles auraient été considérées comme telles si elles avaient été effectuées en France.

3. Si, lorsque l'on applique le titre III de l'Accord, les périodes d'assurance accomplies en vertu de
la législation des deux États contractants se superposent, l'organisme de chacun des États
contractants prend en compte uniquement les périodes d'assurance accomplies au titre de la
législation qu'il applique.

4. Aux fins d'application de l'article 13, paragraphe 4, a) de l'Accord, un trimestre d'assurance


attesté par l'organisme des États-Unis équivaut à un trimestre d'assurance validé au titre de la
législation française.

Article 9

Les prestations qui sont octroyées par l'organisme d'un des deux États contractants conformément à
l'Accord sont revalorisées selon les mêmes dispositions que les prestations accordées en application
de la législation de cet État contractant.

Article 10

1. Les prestations servies par un organisme d'un des deux États contractants sont versées directement
au bénéficiaire en application de la législation de cet État contractant.

2. La législation d'un des deux États contractants, qui prévoit que les prestations sont réduites,
suspendues ou supprimées par suite de la prise en compte d'autres prestations de sécurité sociale
ou d'autres revenus, peut être appliquée aux bénéficiaires de prestations même si ces prestations
sont versées en vertu de la législation de l'autre État contractant ou si l'intéressé perçoit des
revenus sur le territoire de l'autre État contractant.

3. Nonobstant le paragraphe 2, les prestations proratisées de vieillesse, de survivants ou d'invalidité


servies par l'organisme d'un des deux États contractants conformément au titre III de l'Accord ne
sont pas réduites par suite de la prise en compte de prestations proratisées de même nature qui
sont versées par un organisme de l'autre État contractant.

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24
Accords entre la France et les États-Unis Arrangement administratif

TITRE IV
DISPOSITIONS DIVERSES

Article 11

Conformément aux mesures dont les autorités compétentes ou, avec leur autorisation, les organismes
de liaison doivent convenir, les institutions des deux États contractants se communiquent, sur
demande et si nécessaire par l'intermédiaire des organismes de liaison, toutes informations disponibles
qui sont susceptibles d'affecter les prestations liquidées en application de l'Accord au profit d'une
personne donnée.

Article 12

1. Si les institutions des États contractants se prêtent assistance, conformément à l'article 19,
paragraphe l, de l'Accord, les dépenses autres que les frais normaux d'exploitation et de
personnel des organismes prêtant leurs bons offices sont remboursées par l'institution qui l'a
demandée.

2. L'organisme de l'un ou l'autre des deux États contractants fournit, sans frais, toutes informations
et tous documents médicaux en sa possession qui ont trait à l'invalidité du requérant ou du
bénéficiaire, à l'organisme de l'autre État contractant qui les a demandés.

3. Si l'organisme d'un des deux États contractants demande qu'une personne résidant sur le
territoire de l'autre État contractant, qui perçoit ou sollicite des prestations servies en
application de l'Accord, se soumette à un examen médical, cet examen, demandé par le premier
organisme, sera effectué par l'institution de l'autre État contractant selon les règles appliquées
par celle-ci et à la charge de l'organisme demandeur.

4. Les montants dus en application du paragraphe 1 ou 3 seront remboursés sur présentation d'une
facture.

Article 13

Les organismes de liaison des deux États contractants échangent des statistiques portant sur le nombre
de certificats délivrés conformément à l'article 3 du présent arrangement administratif et sur les
versements effectués aux bénéficiaires en application de l'Accord. Ces statistiques sont fournies tous
les ans sous une forme qui sera déterminée d'un commun accord entre les autorités compétentes ou les
organismes de liaison.

Article 14

Sauf dispositions contraires des lois nationales d'un des deux États contractants, les informations à
caractère personnel qui sont fournies en application de l'Accord à cet État contractant par l'autre État
contractant sont utilisées aux seules fins de la mise en œuvre de l'Accord. Ces informations reçues par

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25
Accords entre la France et les États-Unis Arrangement administratif

un État contractant sont régies par les lois nationales de cet État contractant en matière de protection
de la vie privée et du caractère confidentiel des renseignements personnels.

Article 15

Le présent arrangement administratif entrera en vigueur à la même date que l'Accord et aura la même
période de validité.

Fait à Washington DC, le 21 octobre 1987 en deux exemplaires en langues française et anglaise, les
deux textes faisant également foi.

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Accords entre la France et les États-Unis Dispositions

Dispositions pour l'application de


l'accord de sécurite sociale
du 2 mars 1987
et de l'arrangement administratif
du 21 octobre 1987

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Accords entre la France et les États-Unis Dispositions

DISPOSITIONS POUR L'APPLICATION DE


L'ACCORD DE SÉCURITE SOCIALE
du 2 mars 1987
ET DE L'ARRANGEMENT ADMINISTRATIF
du 21 octobre 1987

Les autorités administratives compétentes de la sécurité sociale de France et des États-Unis,


conscientes de la nécessité qu'il y a d'apporter des précisions pour l'exécution et l'application des
procédures prévues par l'Accord de sécurité sociale du 2 mars 1987 et l'arrangement administratif du
21 octobre 1987 entre la France et les États-Unis d'Amérique sont convenues des instructions et des
modèles de formulaires suivants :

Dispositions concernant l'assurance vieillesse et survivants

Article premier

1. Lorsqu’une demande de pension de vieillesse ou de survivants est déposée auprès de l’institution


du pays de résidence, cette institution transmet la demande, sous couvert d’un formulaire de
liaison, à l’institution compétente de l’autre pays (si nécessaire, par l’intermédiaire de
l’organisme de liaison) et certifie les informations se rapportant à l’état-civil, indique la date de
dépôt de la demande et joint un relevé des périodes d’assurance accomplies conformément à sa
législation.

Dès réception de ce document, l’institution compétente de l’autre État s’adresse directement au


requérant pour obtenir les renseignements indispensables à l’instruction de la demande en
utilisant, si nécessaire, les formulaires prévus pour l’application de sa propre législation.

Elle transmet aussi à l’institution du pays de résidence les renseignements dont celle-ci est
susceptible d’avoir besoin.

2. A la demande du requérant, l’attribution d’une pension de vieillesse peut être différée par l’un ou
l’autre des deux pays.

Dispositions propres à l'invalidité

Article 2

En application des dispositions de l'Accord de sécurité sociale entre la France et les États-Unis et de
l'arrangement administratif, on procédera ainsi pour l'examen des demandes de prestations
d'invalidité :

I.

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Accords entre la France et les États-Unis Dispositions

En application des articles 12 et 13.3 de l'Accord, dans le cas où l'invalidité survient en France,
l'institution française, qui reconnaît l'invalidité, détermine quels sont les droits conformément à sa
propre législation. Elle doit également informer l'intéressé que, pour que celui-ci ait aussi droit aux
prestations d'invalidité des États-Unis, il faut qu'il en fasse expressément la demande.

Si une demande est déposée, l'institution la transmet, au moyen d'un formulaire de liaison, à
l'institution des États-Unis, en joignant le relevé des périodes d'assurance accomplies selon la
législation des États-Unis et la notification de la décision adoptée par l'institution américaine en ce qui
concerne les prestations.

1. Pour l'application de l'article 13.3 de l'Accord, l'institution française, dès réception de la décision
adoptée par l'institution américaine en ce qui concerne les prestations, calcule le montant de la
pension française proratisée et détermine ensuite s'il convient, d'accorder le complément prévu au
paragraphe 3, b) de l'article susvisé.

Les prestations ainsi calculées seront revalorisées conformément aux dispositions de la


législation française.

2. Pour l'application de l'article 13.4 de l'Accord, l'institution française, dès réception du relevé des
périodes d'assurance accomplies selon la législation américaine, détermine, en prenant en compte
la totalisation des périodes d'assurance accomplies aux États-Unis, si l'intéressé a droit aux
prestations conformément au régime français.

Dans l'affirmative, l'institution procède au calcul du montant de la pension proratisée qui doit
être versée.

II.

1. En application des articles 12, et 13.5 de l'Accord, si l'intéressé se trouve aux États-Unis lorsque
l'invalidité survient, il devra déposer sa demande auprès de l'institution américaine.

2. L'institution américaine complète le formulaire de liaison et l'annexe contenant les


renseignements se rapportant à l'invalidité. Elle les transmet, accompagnés des pièces médicales
et du relevé des périodes d'assurance, à l'institution compétente française, par l'intermédiaire de
l'organisme de liaison si cela s'avère nécessaire.

3. Dès réception de ces documents, l'institution française compétente détermine, en prenant en


considération la totalisation des périodes d'assurance et les pièces médicales transmises, si
l'intéressé remplit, d'un point de vue administratif et médical, les conditions requises pour
l'ouverture des droits.

Dans l'affirmative, l'institution procède au calcul du montant de la pension proratisée qui est à sa
charge et envoie en même temps, à l'institution américaine, si celle-ci le demande, un relevé des
périodes d'assurance françaises.

Cependant, si le relevé des périodes d'assurance certifié par l'institution américaine indique
moins de 6 trimestres d'assurance, l'institution française ne peut procéder à la détermination des
droits du requérant qu'après avoir reçu la notification de prestations de la sécurité sociale du
régime des États-Unis.

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29
Accords entre la France et les États-Unis Dispositions

Article 3

A la demande de l'institution qui verse les prestations d'invalidité, l'institution du pays de résidence
transmet les pièces médicales et celles relatives à l'activité professionnelle en ce qui concerne la
situation du travailleur. Les deux institutions communiquent au moyen du formulaire de liaison et de
ses annexes.

Dispositions diverses

Article 4

Pour l'application de l'article 13.3 de l'Accord, l'institution française convertira le montant des
prestations d'invalidité américaines de dollars en francs en se fondant sur le cour mensuel moyen
auquel cette monnaie a été cotée à une bourse des devises de l'État contractant en cause pour le
premier mois du trimestre civil précédant la date de la conversion.

Article 5

Les formulaires retenus pour l'application des dispositions de l'Accord du 2 mars 1987, de
l'arrangement administratif du 21 octobre 1987 et de ces instructions doivent se conformer, quant au
contenu et à l'ordre de présentation, aux modèles annexés au présent texte.

Article 6

Chaque partie devra s'occuper de l'impression des formulaires devant être utilisés par ses institutions.

Article 7

Ces instructions prendront effet à la même date que l'Accord de sécurité sociale du 2 mars 1987 et
l'arrangement administratif du 21 octobre 1987 et auront la même période de validité.

Fait à Baltimore le 20 novembre 1987 (en double exemplaire, en langues anglaise et française, les
deux textes faisant également foi).

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Accords entre la France et les États-Unis Formulaires

LISTE DES FORMULAIRES

Numéro Intitulé Modifications

SE 404-01 Attestation d’assujettissement à la législation française

SE 404-02 Attestation concernant la législation applicable (maintien


d’affiliation)

SE 404-03 Formulaire de liaison

SE 404-03a Annexe au formulaire SE 404-3 relative à la demande de


pension d’invalidité

SE 404-04 Rapport médical

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