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Fiche de lecture 

Livre  : Outsiders
Auteur  : Howard Saul Becker 
Faite par  : Harbouli zineb
Biographie de l’auteur :
Howard Saul Becker 
 est un sociologue américain né le 18 avril 1928 à Chicago dans
l'Illinois.
 Connu sous le nom « d’école de Chicago » puis « d’interactionniste
symbolique ».
 Ses œuvres les plus connus : « le mondes de l’art » et
« outsiders ».
 Développe l’approche interactionniste symbolique qui est un
courant sociologique d’origine américaine fondée sur l’idée que la
société est le produit des interactions entre les individus et étudier
toutes les parties engagées dans une situation et leurs relations.

Résumé par chapitre :


1er chapitre :
Dans un premier temps, Howard Becker commence par nous parler
de double sens du terme « outsider ». Le premier sens consiste à la
transgression des normes que les groupes sociaux ont définie et qui
sont assurés notamment par les forces de l’État.
Or que le deuxième sens de ce terme montre qu’il se peut que ce soit
l’individu mis à l’écart et étiqueté comme étranger n’accepte pas la
norme selon laquelle on le juge , norme qu’il n’a pas élaboré et
considère la société comme étrangère. (p25)
Puis H. Becker essaye de nous donner la définition de la déviance en
passant d’abord par la définition faite selon les statistiques ( p29) « 
être déviant ce qui s’écarte par trop de la moyenne et la définition
basée sur une analogie médicale ( p 30) «  la déviance est un mal »
mais H. se montre critique à l’égard de ces deux approches et passent
à celle de la conception sociologique traditionnelle qui définit la
déviance par le défaut d’obéissance aux normes du groupes mais ici
se pose une ambiguïté à savoir que la société comporte plusieurs
groupes et chacun avec son propre système de normes et les
individus peuvent appartenir simultanément à plusieurs groupes .

2
Ensuite H. aborde un autre point dans ce chapitre celui de la déviance
et les réactions des autres et dit que ce sont les groupes qui créent la
déviance en instituant des normes dont la transgression constitue la
déviance alors la déviance n’est que la conséquence des réactions
des autres à l’acte commis. ( p 32)
Il rajoute aussi que le jugement qu’un acte soit déviant ou non peut
varier avec le temps, la catégorie sociale dont l’étranger appartient et
les conséquences liées à cette transgression. (p37)
À la fin du chapitre H. a posé une question : qui impose les normes ?
et il répond par dire que ce sont les plus capables et qui ont du
pouvoir. ( p41)

Mon commentaire sur ce chapitre :

Premièrement j’ai trouvé que le terme qu’il a donné au individus


déviants «  outsiders » a donné une nouvelle vision à la déviance celle
de voir les choses de point de vue de déviant lui-même «  comment il
voit la société »
Or, je trouve que lorsqu’il dit que s’il n’y ’a pas de normes il n’y a pas
de déviance je me demande comment on peut vivre ensemble dans
un groupe ou dans une société ou il n’y’a pas de normes qui
régularisent nos vies collectives ?

2eme chapitre

Dans ce chapitre Howard Becker nous cite les quatre types de


déviance  ( p 43) : conforme c’est celui qui respecte la norme ,
pleinement déviant est celui qui enfreint la norme , accusé à tort
c’est celui que les autres croient qu’il a commis un acte irrégulier
alors qu’il n’a rien fait ( l’exemple de celui qui a été arrêté au même
endroit qu’un groupe délinquant et la déviance secrète c’est bien
commis mais il n’est perçu par personne comme une transgression
( fétichisme par exemple)
ensuite H. nous montre la différence entre le model synchronique et
le modèle séquentiels ( p 45 ) de la déviance et dit que le modèle
2
chronique ne fonctionne pas dans la déviance car selon ce modèle
tous les facteurs doivent agissent simultanément alors que ce n’est
pas le cas dans la déviance et il estime que l’analyse multivarié n’est
pas aussi adaptée à l’ étude de la déviance car celle-ci ne pas pas
saisir le caractère séquentiel d’une «  carrière » ( par exemple pour
fumer il faut passer par trois étapes : ( p48 )
1 se trouver dans une situation de se procurer de la marijuana ( p 65 )
2 la volonté de fumer
3 la continuité
Et c’est pour cela que H. a utilisé le terme du « carrière déviante »
puisqu’il s’intéresse ici par les individus qui s’enfance dans la
délinquance.( p 53)
La premier étape dans cette carrière que cet individu transgresse une
norme intentionnellement en ignorant son exitance.(p49)
Ensuite Howard pose une question pourquoi il y’a des individus qui
transgresse les normes et d’autres non ? et il réponds par dire que
c’est la nature des motivations ( p 54) , il nous cite l’explication de
cela via les théories de psychologie qui disent que le déviant essaye
de satisfaire ses besoins inconscients pour maintenir son équilibre et
aussi via les théories de sociologie qui disent que ceux qui occupent
des positions soumises à des expériences contradictoires sont tentés
de résoudre ce problème par des moyens illégitimes mais H . Becker
se pose la question pourquoi ceux qui respectent les normes tout en
ayant des tentations déviantes ne passent pas à l’acte ?
Il souligne ici que c’est l’engagement qui freine ces individus de
transgresser les lois , soit la perte d’un emploi , la réputation…
Par la suite Howard cite les leçons de sociologue Everett Hughes qui
nous montre que c’est « désignation publique comme déviant » qui
provoque en effet « un changement dans l'identité de l'individu aux
yeux des autres ». L'individu devient « un délinquant », « un
drogué », etc. Par-là, il acquiert un véritable statut social qui
l'enferme dans cette catégorisation
La dernière étape de la carrière déviante consiste à « entrer dans un
groupe social organisé ». Ceci achève la transformation identitaire
des personnes qui se reconnaissent désormais dans une sous-culture

2
déviante  «  autojustification » et avec un minimum d’ennuis car il
développe des techniques de neutralisation .

Mon commentaire sur ce chapitre :

Je trouve que L’utilisation du terme « carrière déviante » est très


signifiante car l’individu qui s’enfance dans la déviance doit passer
par plusieurs étapes et ne devient déviant « outsider » que s’il
continue à transgresser la norme sans qu’il essaye de s’arrêter et
puisqu’il est étiqueté alors cela le pousse à s’autojustifier et il a rien à
perdre.

Chapitre 3
Howard commence ce chapitre en se demandant pourquoi les
individus consomment la marijuana même s’ils connaissent bien que
ce soit un acte illégal ?
Pour répondre à cette question H. développe le déroulement de
l’expérience physique directe de la marijuana ( p 65 ) et étudie les
attitudes et les impressions du fumeur qui les conduisent à utiliser le
marijuana pour le plaisir sachant cette drogue ne crée pas la
dépendance contrairement à la drogue ou l’alcool.
Pour cette étude H. utilise la méthode de l’induction analytique et
donne les 3 étapes de l'apprentissage pour devenir fumeur de
marijuana :
On doit apprendre les techniques pour fumer correctement en
fréquentant les groupes qui utilisent marijuana et qui la fait
apparaitre comme source de plaisir (p70)
2. On doit apprendre à percevoir les effets: (p71)
- présence des symptômes 
-reconnaissance du lien entre le fait d'avoir fumer et les effets
- il se peut que l’individu arrête de consommer la marijuana
momentanément pour percevoir à nouveau les effets dans le future .
3.il faut faire l'apprentissage du plaisir provoqué par les effets (p75)
2
aimer les effets provoqués par la marijuana méme si c’est pas
agréables .
cette dernière étape doit rendre l’individu capable de redéfinir ses
effets désagréable comme agréable et lui procurer du plaisir, cette
redéfinition s’obtenue grâce à l’interaction avec le groupe qui fait
transmettre son expérience.
Mon commentaire sur ce chapitre :
L’utilisation de l’expérience physique directe a reflété la vraie réalité
des fumeurs mais reste une expérience dangereuse car il faut être en
directe avec les individus concernés surtout lorsque ces individus
proposent de faire une expérience pour avoir le même ressentis.
Je trouve aussi que Howard a donné aussi une leçon aux jeunes via
cette étude celle d’éviter les groupes déviants car selon lui c’est
l’interaction avec le groupe qui caractérise plus la carrière des
déviants.

Chapitre 4
Dans son quatrième chapitre Howard souligne que même si l’individu
va franchir tous les étapes mentionnés dans le chapitre 3 pour
devenir un fumeur de marijuana il doit aussi maitriser les puissants
contrôles sociaux qui agissent dans le but d’empêcher cette pratique
( p 83 ).
Donc H. va étudier les expériences par laquelle un individu devient
capable de continuer à fumer en dépit des formes élaborés de
contrôle social(p84)
La carrière de fumeur doit se divise en 3 phases selon H.
La première phase est celle du débutant et c’est la participation de
groupe qui crée les conditions d’une première expérience de la
marijuana (p 68)
Puis on passe au deuxième stade celui de fumeur occasionnel au
cours duquel l’individu fume de manière intermittente et irrégulier
car cela dépond de la disponibilité de la drogue, alors selon l’auteur
un fumeur occasionnel ne peut commencer à passer à un mode de
consommation plus systématique que s’il trouve une source
d’approvisionnement plus stable (p 87)

2
Après l’auteur mentionne que durant cette phase la crainte d’être
rejeté ou de se faire découvrir par les non-fumeurs et aussi la peur de
deux risques :
-découvert en possession 
-découvert en état d'ébriété. 
ce qui les pousse à utiliser différentes techniques pour neutraliser le
dilemme: 
1. Réduire le contact avec des non-fumeurs 
2. Intégration complète à un groupe de fumeurs ( p 93 )
3. Utilisation reste occasionnelle 
4. Apprendre à contrôler les effets en présence de contrôles sociaux
informels. 
Puis H. nous parle de deuxième facteur qui règle la consommation de
la marijuana celui de la moralité car l’individu commence à se soucier
de sa santé de son propre équilibre et de se conduire
raisonnablement (96) alors pour continuer d’utiliser cette drogue il
faut neutraliser sa sensibilité à ces pensées voir même que la drogue
a des effets bénéfiques (s’échapper d’un état plus grave (p 101) et
l’individu se persuade que ce sont les « idées des personnes
étrangères et ignorantes »

Mon commentaire sur ce chapitre :


le contrôle social pour moi est positif ici car si l’individu ne parvient
pas à s’échapper de ce control il finit par ne plus s’enfoncer dans la
déviance. Et il y’a aussi la moralité qui peut pousser le fumeur à
s’arrêter alors si cette moralité à une base très forte au sein de
l’individu alors elle va être plus forte que son besoin de fumer la
marijuana.

Chapitre 5

Au cours de ce chapitre Howard s’intéresse à un groupe de musiciens


de jazz et utilise l’observation participante car il était lui-même
joueur ce qu’il lui est permit de se retrouver toujours en contact avec
eux ,et aussi pour examiner pour les points suivants : 1)la conception

2
que font les musiciens eux-mêmes et des non musiciens pour
lesquels ils travaillent et les conflits qu’ils jugent inhérents à leurs
relations 2) le consensus sous-jacent aux réactions des musiciens de
jazz et les musiciens commerciales lors des conflits 3) le sentiment
d’isolement des musiciens vis-à-vis la société ( p107)
Alors H. nous montre que ce groupe a une activité qui ne transgresse
pas la loi et développe un mode de vie qui leur est propre, et ils ont
un sentiments d’être différents des autres personnes, supérieur à
elles et qu’ils ne doivent pas donc être soumis ( p 110) et ils se
considèrent comme des gens qui possèdent un don spéciale et qu’ils
les soustrait de leur contrôle ( p113) .
Par la suite H. touche un autre point chez les musiciens celui des
« caves » qui exercent une pression sur les joueurs car s’ils n’arrivent
pas à obtenir la musique qu’ils désirent ils n’en consomment plus
donc perte de revenue pour les joueurs ( p 109) donc ils sont face à
un dilemme soit de satisfaire leur public ( p 115 ) ou conserver leur
estime d’eux même . Ce qui développe chez eux la tendance de
l’isolement ( p 120 ) afin de ne pas se soumettre aux désirs des caves.

Mon commentaire sur ce chapitre :


Je suis d’accord avec l’auteur lorsqu’il dit que le groupe de musique
n’est pas un groupe déviant car il ne transgresse aucune loi mais
chaque groupe a sa propre culture et problèmes

chapitre 6
Durant ce chapitre Howard étudie les types de carrière que peuvent
suivre les musiciens de danse en centrant l’analyse non plus sur la
genèse de mode de comportement déviant mais sur les
conséquences qu’entraine pour la carrière professionnelle d’un
individu ( p 126)
Après avoir présenté les différents types de coterie Becker souligne
que celle-ci est un échange de services (p 132), de recommandations
au sein d'un groupe de musiciens. Deux choses comptent, bien jouer
et avoir des relations.

2
Parfois un poste de niveau supérieur se libère. Il est possible alors, si
l'on a des relations, d'être recommandé par un musicien de ce
niveau) pour remplacer le musicien absent. Si le musicien
recommandé joue bien, alors il peut créer des nouvelles relations
avec des musiciens du niveau supérieur. S’il joue bien les prochains
concerts alors il intègre petit à petit une nouvelle coterie.
Alors Chaque étape d’une carrière est une séquence constituée d’un
parrainage, d’une prestation réussie nécessaire à la progression et de
l’acquisition de nouvelles
Relations. Il y a aussi un autre élément qui détermine également la
carrière c’est celui de la famille ( p 139)
Puisque la vie régulière qu’exige la vie familiale entraîne l’individu à
avoir une condition conventionnelle alors le musicien pour subvenir
aux besoins ( p 141) de sa famille il doit choisir entre l’arrêt de la
carrière ou devenir un musicien commercial.

Mon commentaire sur ce chapitre :


Comme le cas de control social , je trouve que le control familial peut
être positif pour l’individu pour qu’il ne se trouve pas en situation de
soumise à d’autres pour qu’il gagne sa vie.

Chapitre 7

Après avoir étudié les caractéristiques des déviants et les processus


par lesquels ils sont désignaient comme des étrangers ainsi que la
culture et la carrière des fumeurs et des groupes de music , Howard
Becker va examiner dans ce chapitre l’autre terme de la relation c’est
à dire les gens qui élaborent et font appliquer les normes auxquelles
ces déviants ne se conforment pas ( p 145) alors H.va nous citer les
étapes de l’imposition des normes :  passe premièrement par son
application, sa publication et se détermine par l’intérêt qu’on lui
porte, et L’imposition
D’une norme provient d’une valeur générale, traduite dans une
norme spécifique puis concrétisée dans un acte particulier. ( 153)

2
Ensuite H. nous donne l’exemple de la législation sur la marijuana ( p
158 )et nous parle de l’histoire de cette législation. Premièrement, les
agents du Bureau of Narcotics sont les entrepreneurs de morale ( p
161) , motivés par leurs convictions, ils engagèrent une campagne
dans l’opinion publique via les media, ce qui contribua à la fois à
l’acceptation de la norme et à la possibilité de créer une loi,
le Marijuana Tax Act. Ces « entrepreneurs » durent ensuite tenir 
compte des intérêts de certains pour que la nouvelle norme soit enfin
adoptée. C’est ainsi qu’à la suite de l’action des entrepreneurs de
morale, les fumeurs de marijuana deviennent déviants.

Mon commentaire sur ce chapitre :

La législation des normes est essentielle pour que la société


maintienne son équilibre car même si chaque société a ses propres
valeurs ils doivent être traduit en normes pour qu’ils soient respectés.

Chapitre 8

Dans ce chapitre Howard Becker commence par définir les normes


comme un produit de l’initiative de certains individus « entrepreneurs
du morale » alors il distingue entre ceux qui créent la norme et ceux
qui les font appliquer( p 171).
Les « entrepreneurs du moral » sont aussi appelés «  croisés de la
moral » en général ils s’intéressent moins aux moyens qu’aux fins
( p173) il font donc appel à des « moyens » à des spécialistes, des
professionnels(p176) (comme les
psychiatres), ce qui implique des influences imprévues. Quand l’action
des croisées se termine par une réussite il y ‘a une instauration d’une
loi ( p176 ) mais l’entrepreneur perd son
occupation et cherche à s’occuper de trouver d’autres formes du mal
et c’est ainsi qu’il devient un « professionnel de la découverte
d’injustices à réparer » mais lorsqu’il échoue ( p177) soit il
abandonne sa mission soit il continue sa croisée.
2
Quant à « ceux qui font appliquer les normes », ils sont l’instrument
de l’institutionnalisation de la norme, ils sont une force de police. Ils
sont détachés de la norme en cela
qu’ils ne voient que son application, elle est leur raison d’être, alors il
doivent être respecter sinon ils perdront le sentiment de sécurité
dans son travail ( p182) pour cela ils passent moins de temps à faire
appliquer la loi et tentent de de se faire respecter.
En conclusion Howard insiste ici que la déviance n’est qu’un le
résultat des initiatives d’autrui.

Mon commentaire sur ce chapitre :


Comme mentionné dans le commentaire du chapitre précédent la
législation des normes est importante alors il faut entre ceux qui les
créent et ceux qui le font appliquer car il faut veiller sur le respect de
ces normes .

Chapitre 9

Dans son neuvième chapitre Howard nous expose les difficultés qu’il
rencontre pour étudier la déviance :
1 l’insuffisance des faits et des informations sur la déviance sur
lesquels les sociologues pourraient fonder leurs théories
2 les études existantes sont inadaptées( p191 ) car ils ne décrivent
pas en détail les activités quotidiennes de déviants
3 ceux qui commentent les actes déviants se protègent de différentes
manières ( P 192)
4 le sociologue doit choisir le point de vue soit celle des déviants ou
de ceux qui étiquettent les autres comme tels alors ce dernier ne peut
que soutenir celui des déviants car on connait déjà celui de la société
conventionnelle .

Mon commentaire sur ce chapitre :

2
La sociologie est une science humaine donc la collection des
informations restent difficiles surtout comme le fait de la déviance qui
est un sujet tabous et les déviants se cachent dans les groupes ou
même en lui-même.

Chapitre 10
Dans son dernier chapitre Howard Becker se demande pourquoi des
individus accomplissent des actes réprouvés ? et afin de répondre à
cette question H. va expliquer trois sujets qui selon lui méritent d’être
examinés : la conception de la déviance comme action collective, la
démystification de la déviance et les problèmes moraux qui suscite la
théorie de la déviance ( p 202).
Puis H. souligne son insatisfaction à l’égard de l’expression « théories
de l’étiquetage » car selon lui un individu ne commencera pas à
commettre des actes déviants qu’après avoir été étiqueté comme
déviant ( p 202) pourtant il trouve son importance sur les
conséquences qu’implique , pour un individu d’être étiqueté comme
déviant il lui devient plus difficile et ces difficultés l’incitent à des
actions anormales ( p203) mais il finit par dire que la théorie de
l’étiquetage n’est pas donc une théorie avec ses résultats( p 205 ).
Becker présente la déviance comme action collective car selon lui les
individus agissent ensemble et ajustent leur comportement en
fonction de celui des autres ( p 205) .alors la déviance doit être
considérée comme n’importe quelle autre activité collective ( p 207)
et il donne l’exemple les salariés d’une entreprise qui volent à l’aide
des personnes qui se trouvent en dessous et en dessus de la
hiérarchie de l’entreprise.
Becker dit préférer l’approche des théories interactionnistes de la
déviance. C’est pourquoi l’auteur a voulu mettre l’accent sur
l’indépendance logique entre les actes et les jugements portés sur
ceux-ci mais il reçoit plusieurs critiques parmi lesquelles « confronter
l’ennemie », de soutenir ouvertement des normes non
conventionnelles alors à la fin de son livre Howard Becker tente de
répondre aux attaques qu’on lui fit.

2
Mon commentaire sur ce chapitre :

Je trouve que l’étiquetage ne se fait pas seulement par la société mais


l’individu peut étiqueté lui-même pour avoir une certaine sécurité, et
je partage le même avis que l’auteur lorsqu’il dit que ce n’est pas
l’étiquetage qui pousse l’individu à commettre des transgressions
alors cette théorie n’explique pas le fait de la déviance.
Des critiques viennent de certains sociologues qui accusent Howard
Becker de légitimer et de défendre les déviants en soutenant
ouvertement des normes non conventionnelles, mais ces critiques
sont dues à une compréhension verticale de l’étude qui n’est pas son
but de déterminer ce qui est bien ou mal.

Mon commentaire sur ce livre :

Le livre Outsiders, écrit par HOWARD S. BECKER est publié ́ aux États
Unis en 1963, alors il est écrit il y a soixante ans, à une époque où la
vie était différente, mais le livre est encore totalement actuel alors je
le trouve intemporel. Je pense que c’est cela la raison du succès
d'outsider et aussi à son approche novatrice de la déviance.
Cette notion qui prend plusieurs formes et plusieurs sens en fonction
du contexte social, historique, etc. Mais surtout, en fonction du point
de vue adopté
L’ouvrage est plutôt simple à lire et à comprendre, je trouve juste
dommage l'exemple des musiciens de danse qui au final n'apporte
pas grand-chose au regard de notre époque. Mais par contre, les
exemples sur l'homosexualité ou les consommateurs de marijuana
sont très intéressants, et portent à l'esprit de nouvelles
interrogations.
Il y’a aussi un point fort dans son ouvrage c’est celui des situations
décrites et aux nombreux extraits de conversation qu'il retranscrit,
nous plongeons dans le quotidien des musiciens à Chicago à la fin des
années 40.

2
Outsiders reste un grand ouvrage, riche en détails et une grande
étape tant dans la sociologie de la déviance que dans la sociologie en
général.

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