Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Livre : Outsiders
Auteur : Howard Saul Becker
Faite par : Harbouli zineb
Biographie de l’auteur :
Howard Saul Becker
est un sociologue américain né le 18 avril 1928 à Chicago dans
l'Illinois.
Connu sous le nom « d’école de Chicago » puis « d’interactionniste
symbolique ».
Ses œuvres les plus connus : « le mondes de l’art » et
« outsiders ».
Développe l’approche interactionniste symbolique qui est un
courant sociologique d’origine américaine fondée sur l’idée que la
société est le produit des interactions entre les individus et étudier
toutes les parties engagées dans une situation et leurs relations.
2
Ensuite H. aborde un autre point dans ce chapitre celui de la déviance
et les réactions des autres et dit que ce sont les groupes qui créent la
déviance en instituant des normes dont la transgression constitue la
déviance alors la déviance n’est que la conséquence des réactions
des autres à l’acte commis. ( p 32)
Il rajoute aussi que le jugement qu’un acte soit déviant ou non peut
varier avec le temps, la catégorie sociale dont l’étranger appartient et
les conséquences liées à cette transgression. (p37)
À la fin du chapitre H. a posé une question : qui impose les normes ?
et il répond par dire que ce sont les plus capables et qui ont du
pouvoir. ( p41)
2eme chapitre
2
déviante « autojustification » et avec un minimum d’ennuis car il
développe des techniques de neutralisation .
Chapitre 3
Howard commence ce chapitre en se demandant pourquoi les
individus consomment la marijuana même s’ils connaissent bien que
ce soit un acte illégal ?
Pour répondre à cette question H. développe le déroulement de
l’expérience physique directe de la marijuana ( p 65 ) et étudie les
attitudes et les impressions du fumeur qui les conduisent à utiliser le
marijuana pour le plaisir sachant cette drogue ne crée pas la
dépendance contrairement à la drogue ou l’alcool.
Pour cette étude H. utilise la méthode de l’induction analytique et
donne les 3 étapes de l'apprentissage pour devenir fumeur de
marijuana :
On doit apprendre les techniques pour fumer correctement en
fréquentant les groupes qui utilisent marijuana et qui la fait
apparaitre comme source de plaisir (p70)
2. On doit apprendre à percevoir les effets: (p71)
- présence des symptômes
-reconnaissance du lien entre le fait d'avoir fumer et les effets
- il se peut que l’individu arrête de consommer la marijuana
momentanément pour percevoir à nouveau les effets dans le future .
3.il faut faire l'apprentissage du plaisir provoqué par les effets (p75)
2
aimer les effets provoqués par la marijuana méme si c’est pas
agréables .
cette dernière étape doit rendre l’individu capable de redéfinir ses
effets désagréable comme agréable et lui procurer du plaisir, cette
redéfinition s’obtenue grâce à l’interaction avec le groupe qui fait
transmettre son expérience.
Mon commentaire sur ce chapitre :
L’utilisation de l’expérience physique directe a reflété la vraie réalité
des fumeurs mais reste une expérience dangereuse car il faut être en
directe avec les individus concernés surtout lorsque ces individus
proposent de faire une expérience pour avoir le même ressentis.
Je trouve aussi que Howard a donné aussi une leçon aux jeunes via
cette étude celle d’éviter les groupes déviants car selon lui c’est
l’interaction avec le groupe qui caractérise plus la carrière des
déviants.
Chapitre 4
Dans son quatrième chapitre Howard souligne que même si l’individu
va franchir tous les étapes mentionnés dans le chapitre 3 pour
devenir un fumeur de marijuana il doit aussi maitriser les puissants
contrôles sociaux qui agissent dans le but d’empêcher cette pratique
( p 83 ).
Donc H. va étudier les expériences par laquelle un individu devient
capable de continuer à fumer en dépit des formes élaborés de
contrôle social(p84)
La carrière de fumeur doit se divise en 3 phases selon H.
La première phase est celle du débutant et c’est la participation de
groupe qui crée les conditions d’une première expérience de la
marijuana (p 68)
Puis on passe au deuxième stade celui de fumeur occasionnel au
cours duquel l’individu fume de manière intermittente et irrégulier
car cela dépond de la disponibilité de la drogue, alors selon l’auteur
un fumeur occasionnel ne peut commencer à passer à un mode de
consommation plus systématique que s’il trouve une source
d’approvisionnement plus stable (p 87)
2
Après l’auteur mentionne que durant cette phase la crainte d’être
rejeté ou de se faire découvrir par les non-fumeurs et aussi la peur de
deux risques :
-découvert en possession
-découvert en état d'ébriété.
ce qui les pousse à utiliser différentes techniques pour neutraliser le
dilemme:
1. Réduire le contact avec des non-fumeurs
2. Intégration complète à un groupe de fumeurs ( p 93 )
3. Utilisation reste occasionnelle
4. Apprendre à contrôler les effets en présence de contrôles sociaux
informels.
Puis H. nous parle de deuxième facteur qui règle la consommation de
la marijuana celui de la moralité car l’individu commence à se soucier
de sa santé de son propre équilibre et de se conduire
raisonnablement (96) alors pour continuer d’utiliser cette drogue il
faut neutraliser sa sensibilité à ces pensées voir même que la drogue
a des effets bénéfiques (s’échapper d’un état plus grave (p 101) et
l’individu se persuade que ce sont les « idées des personnes
étrangères et ignorantes »
Chapitre 5
2
que font les musiciens eux-mêmes et des non musiciens pour
lesquels ils travaillent et les conflits qu’ils jugent inhérents à leurs
relations 2) le consensus sous-jacent aux réactions des musiciens de
jazz et les musiciens commerciales lors des conflits 3) le sentiment
d’isolement des musiciens vis-à-vis la société ( p107)
Alors H. nous montre que ce groupe a une activité qui ne transgresse
pas la loi et développe un mode de vie qui leur est propre, et ils ont
un sentiments d’être différents des autres personnes, supérieur à
elles et qu’ils ne doivent pas donc être soumis ( p 110) et ils se
considèrent comme des gens qui possèdent un don spéciale et qu’ils
les soustrait de leur contrôle ( p113) .
Par la suite H. touche un autre point chez les musiciens celui des
« caves » qui exercent une pression sur les joueurs car s’ils n’arrivent
pas à obtenir la musique qu’ils désirent ils n’en consomment plus
donc perte de revenue pour les joueurs ( p 109) donc ils sont face à
un dilemme soit de satisfaire leur public ( p 115 ) ou conserver leur
estime d’eux même . Ce qui développe chez eux la tendance de
l’isolement ( p 120 ) afin de ne pas se soumettre aux désirs des caves.
chapitre 6
Durant ce chapitre Howard étudie les types de carrière que peuvent
suivre les musiciens de danse en centrant l’analyse non plus sur la
genèse de mode de comportement déviant mais sur les
conséquences qu’entraine pour la carrière professionnelle d’un
individu ( p 126)
Après avoir présenté les différents types de coterie Becker souligne
que celle-ci est un échange de services (p 132), de recommandations
au sein d'un groupe de musiciens. Deux choses comptent, bien jouer
et avoir des relations.
2
Parfois un poste de niveau supérieur se libère. Il est possible alors, si
l'on a des relations, d'être recommandé par un musicien de ce
niveau) pour remplacer le musicien absent. Si le musicien
recommandé joue bien, alors il peut créer des nouvelles relations
avec des musiciens du niveau supérieur. S’il joue bien les prochains
concerts alors il intègre petit à petit une nouvelle coterie.
Alors Chaque étape d’une carrière est une séquence constituée d’un
parrainage, d’une prestation réussie nécessaire à la progression et de
l’acquisition de nouvelles
Relations. Il y a aussi un autre élément qui détermine également la
carrière c’est celui de la famille ( p 139)
Puisque la vie régulière qu’exige la vie familiale entraîne l’individu à
avoir une condition conventionnelle alors le musicien pour subvenir
aux besoins ( p 141) de sa famille il doit choisir entre l’arrêt de la
carrière ou devenir un musicien commercial.
Chapitre 7
2
Ensuite H. nous donne l’exemple de la législation sur la marijuana ( p
158 )et nous parle de l’histoire de cette législation. Premièrement, les
agents du Bureau of Narcotics sont les entrepreneurs de morale ( p
161) , motivés par leurs convictions, ils engagèrent une campagne
dans l’opinion publique via les media, ce qui contribua à la fois à
l’acceptation de la norme et à la possibilité de créer une loi,
le Marijuana Tax Act. Ces « entrepreneurs » durent ensuite tenir
compte des intérêts de certains pour que la nouvelle norme soit enfin
adoptée. C’est ainsi qu’à la suite de l’action des entrepreneurs de
morale, les fumeurs de marijuana deviennent déviants.
Chapitre 8
Chapitre 9
Dans son neuvième chapitre Howard nous expose les difficultés qu’il
rencontre pour étudier la déviance :
1 l’insuffisance des faits et des informations sur la déviance sur
lesquels les sociologues pourraient fonder leurs théories
2 les études existantes sont inadaptées( p191 ) car ils ne décrivent
pas en détail les activités quotidiennes de déviants
3 ceux qui commentent les actes déviants se protègent de différentes
manières ( P 192)
4 le sociologue doit choisir le point de vue soit celle des déviants ou
de ceux qui étiquettent les autres comme tels alors ce dernier ne peut
que soutenir celui des déviants car on connait déjà celui de la société
conventionnelle .
2
La sociologie est une science humaine donc la collection des
informations restent difficiles surtout comme le fait de la déviance qui
est un sujet tabous et les déviants se cachent dans les groupes ou
même en lui-même.
Chapitre 10
Dans son dernier chapitre Howard Becker se demande pourquoi des
individus accomplissent des actes réprouvés ? et afin de répondre à
cette question H. va expliquer trois sujets qui selon lui méritent d’être
examinés : la conception de la déviance comme action collective, la
démystification de la déviance et les problèmes moraux qui suscite la
théorie de la déviance ( p 202).
Puis H. souligne son insatisfaction à l’égard de l’expression « théories
de l’étiquetage » car selon lui un individu ne commencera pas à
commettre des actes déviants qu’après avoir été étiqueté comme
déviant ( p 202) pourtant il trouve son importance sur les
conséquences qu’implique , pour un individu d’être étiqueté comme
déviant il lui devient plus difficile et ces difficultés l’incitent à des
actions anormales ( p203) mais il finit par dire que la théorie de
l’étiquetage n’est pas donc une théorie avec ses résultats( p 205 ).
Becker présente la déviance comme action collective car selon lui les
individus agissent ensemble et ajustent leur comportement en
fonction de celui des autres ( p 205) .alors la déviance doit être
considérée comme n’importe quelle autre activité collective ( p 207)
et il donne l’exemple les salariés d’une entreprise qui volent à l’aide
des personnes qui se trouvent en dessous et en dessus de la
hiérarchie de l’entreprise.
Becker dit préférer l’approche des théories interactionnistes de la
déviance. C’est pourquoi l’auteur a voulu mettre l’accent sur
l’indépendance logique entre les actes et les jugements portés sur
ceux-ci mais il reçoit plusieurs critiques parmi lesquelles « confronter
l’ennemie », de soutenir ouvertement des normes non
conventionnelles alors à la fin de son livre Howard Becker tente de
répondre aux attaques qu’on lui fit.
2
Mon commentaire sur ce chapitre :
Le livre Outsiders, écrit par HOWARD S. BECKER est publié ́ aux États
Unis en 1963, alors il est écrit il y a soixante ans, à une époque où la
vie était différente, mais le livre est encore totalement actuel alors je
le trouve intemporel. Je pense que c’est cela la raison du succès
d'outsider et aussi à son approche novatrice de la déviance.
Cette notion qui prend plusieurs formes et plusieurs sens en fonction
du contexte social, historique, etc. Mais surtout, en fonction du point
de vue adopté
L’ouvrage est plutôt simple à lire et à comprendre, je trouve juste
dommage l'exemple des musiciens de danse qui au final n'apporte
pas grand-chose au regard de notre époque. Mais par contre, les
exemples sur l'homosexualité ou les consommateurs de marijuana
sont très intéressants, et portent à l'esprit de nouvelles
interrogations.
Il y’a aussi un point fort dans son ouvrage c’est celui des situations
décrites et aux nombreux extraits de conversation qu'il retranscrit,
nous plongeons dans le quotidien des musiciens à Chicago à la fin des
années 40.
2
Outsiders reste un grand ouvrage, riche en détails et une grande
étape tant dans la sociologie de la déviance que dans la sociologie en
général.