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Résumé 

: Anthony Bourgois 995 mots.

Les conflits entre groupes sociaux ont des origines historiques, politiques, culturelles etc. (conflit
israélo-palestinien). Cependant les conflits proviennent également du penchant de chacun à classer
le monde en groupes distincts et à juger les groupes auxquels il n’appartient pas de façon
défavorable.

Pour les psychologues sociaux les conflits entre les groupes constituent à la fois un objet d’étude
privilégié mais également un défi permanent. En effet, les conflits entre différents groupes sociaux
vont mettre en jeu le caractère social des comportements des individus. Cela sera cependant un défi
car l’espoir des psychologues sociaux tend à diminuer sur le fait de trouver des remèdes simples et
sans effet secondaires aux différents conflits.

En 1958, Muzafer Shérif montre dans une expérience (qui deviendra par la suite une expérience
fondamentale de l’étude des relations entre les groupes) la facilité avec laquelle des conflits peuvent
se mettre en place entre 2 groupes.

Son expérience va correspondre à mettre 2 groupes dans un camp de vacances sans que ni l’un ni
l’autre n’ait connaissance de l’existence de l’autres, ces derniers vont réaliser des activités qui vont
les souder, mettre en place un esprit d’équipe important. Une fois cela fait, les 2 groupes vont
apprendre l’existence de l’autre groupe situé pas très loin. Les chercheurs vont après cette prise de
connaissance mettre en place des activités opposant les 2 équipes où un trophée est en jeu. La
manifestation de rivalité va augmenter au fur et à mesure du temps et des épreuves, des actions de
« guérilla » vont être mises en place dans le but de saboter l’autre groupe, de plus les individus les
plus violents et agressif de chaque groupes vont devenir les leaders des groupes et il n’y aura plus
d’opposition au sein des groupes, le seul objectif sera de détruire, battre l’autre groupe.

M. Shérif va pour expliquer ces phénomènes mettre en évidence la notion de conflits d’intérêts.
Ainsi, selon lui et sa théorie l’opposition entre 2 groupes distincts viendrait de l’incompatibilité des
objectifs de chaque groupe du fait d’une insuffisance de ressources dans l’environnement
permettant de répondre aux besoins des 2 groupes. Ainsi, l’incompatibilité des objectifs conduirait à
l’émergence de préjugés, stéréotypes ainsi que des comportements discriminatoires. Selon M. Shérif
l’hostilité à l’encontre de l’autre groupe se fait sentir dès la prise de connaissance de ce dernier, en
effet, la simple catégorisation des individus en 2 groupes va amener à l’apparition de discriminations
sans même une compétition.

H. Tajvel et ses collaborateurs en 1971 montrent qu’on pouvait facilement donner aux individus le
sentiment d’appartenance à un groupe basé sur un critère trivial comme une préférence picturale
etc. Ces derniers ont réalisé une expérience et cela a amener à ce que les participants favorisent les
individus de leur groupe même si ces derniers ne vont pas voir d’avantages car il n’y avait pas de réel
intérêt personnel durant la notation des autres.

Le biais pro-endogroupe correspond selon H. Tajvel à la tendance de favoriser son propre groupe.
Cependant pour les autres psychologues sociaux cela va plutôt correspondre à la capacité des
individus de catégoriser son environnement et se placer dans ces mêmes catégories. Cala va ainsi
amener l’apparition d’un sentiment d’appartenance à un groupe mais aussi sa signification
émotionnel va forger l’identité sociale. C’est-à-dire que comment nous allons nous définir va
dépendre en grande partie des groupes auxquels on appartient, de plus notre vision que nous avons
de nous même va se propager à l’ensemble du groupe. Ainsi, il va être normal pour les individus d’un
groupe de se positionner de la meilleure façon possible au sein du groupe pour faire face à la
possible apparition d’un concurrent .

Les psychologues sociaux cherchent à comprendre la manière dont apparaissent les conflits entre les
groupes mais également des solutions a ces derniers. Cependant, les conflits entre les groupes sont
plus difficiles à régler qu’à leur mise en place. Ainsi, l’expérience de M. Shérif avait une 3eme phase,
cette dernière consistait à réunir les 2 groupes en 1 seul et unique pour réaliser une tâche impossible
à régler pour un seul des groupes. C’est pour cela que la mise en place d’un objectif commun à eu
dans un cours laps de temps un impact sur la perception des individus de l’autre groupe, des amitiés
se sont formées et à la réalisation de l’objectif plus qu’un seul groupe n’existait, ce dernier
correspondant à la fusion entre les 2 groupes.

Dans le même temps, d’autres psychologues sociaux cherchaient à diminuer les conflits intergroupes
dans le contexte des relations complexes entre les Noirs et les Blancs aux États-Unis. Certains
chercheurs avaient avancé que l’hostilité entre les 2 groupes était due à l’ignorance d’un groupe
envers l’autre. C’est pour cela qu’une expérience à eu lieu, cette dernière montre que l’amélioration
des relations entre les individus dépendait de 4 facteurs : un support de l’autorité, un grand potentiel
de contact, un contact entrés personnes de statut équivalent ainsi qu’un coopération
interdépendante. D’autres ont eu lieu et les psychologues se sont vite rendu compte qu’il fallait que
les contacts soient réguliers et durant une longue période.

Dans les années 80, 3 modèles théoriques cherchant a réduire les conflits entre les groupes font leur
apparition :

Le modèle de decategorisation, cherchant à montrer et valoriser les qualités individuelles des


personnes permettant ainsi de réduire voire supprimer les stéréotypes sociaux entre les personnes.
De plus ce modèle permet la formation d’amitié entre individus ne faisant pas partie du même
groupe, on parle alors de relations indirecte.

Le modèle de recategorisation, rassemblant toute une communauté au sein d’un seul et même
groupe, ainsi la bienveillance offerte aux membres de notre groupe va s’étendre à un spectre plus
important, large de personnes. Ainsi, plusieurs groupes vont formé une seule entité.

Le modèle de différenciation mutuelle, prônant la coopération interdépendante sans oublier les


différences entre les groupes.

Ainsi, les psychologues sociaux en sont venu à conclure que pour réduire les conflits entre les
groupes les 3 modèles doivent être combinés.
Questions :

Comment se traduit le conflit entre les 2 groupes dans l’expérience de Shérif ?

Cela va se traduire par la mise en place d’activités opposant 2 équipes où un trophée est en jeu. Une
rivalité va augmenter au fur et à mesure du temps et des épreuves, des actions vont être mises en
place dans le but de saboter l’autre groupe, de plus les individus les plus violents et agressif de
chaque groupes vont devenir les leaders des groupes et il n’y aura plus d’opposition au sein des
groupes, le seul objectif sera de détruire, battre l’autre groupe.

Comment le chercheur explique-t-il ces phénomènes ?

Il explique ceci grâce a la notion de conflits d’intérêts. Ainsi, selon lui et sa théorie l’opposition entre
2 groupes distincts viendrait de l’incompatibilité des objectifs de chaque groupe du fait d’une
insuffisance de ressources dans l’environnement permettant de répondre aux besoins des 2 groupes.

Qu’est-ce que le biais pro-endogroupe ? Que signifie-t-il pour Tajfel ?

Le biais pro-endogroupe correspond selon H. Tajvel à la tendance de favoriser son propre groupe.
Cependant pour les autres psychologues sociaux cela va plutôt correspondre à la capacité des
individus de catégoriser son environnement et se placer dans ces mêmes catégories.

Quelles sont les conséquence du conflit entre les groupes ?

Les conflits entre les groupes vont amener une concurrence injustifiée, la mise en place de
discriminations, préjugés, le don de la « prise de décision » d’un groupe à un individu violent, il n’y
aura donc pas d’opposition possible. De plus, les conflits peuvent empêcher la formation de liens
avec des individus pour lesquels on aurait pu se lier d’amitié sans l’existence du conflit.

Quels sont les moyens pour réduire les conflits intergroupes ?

La combinaison de 3 modèles, celui de decategorisation, recategorisation ainsi que celui de


différenciation mutuelle. Ces derniers vont permettre de supprimer ou d’effacer les différées entre
les différentes personnes d’un groupe, il n’y aura ainsi pas lieu à l’apparition de conflits.

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