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Certains psychologues sociaux étudient les conflits de groupes afin de comprendre l’arriver et de

trouver des solutions à certains conflits. En 1958 Muzafer Sherif, un psychologue américain, par le
biais d’une expérience sur l’étude des relations entre groupes montre comment les conflits
apparaissent entre deux groupes. Grace a l’expérience nous avons pu constater que, dès lors que les
individus connaissent qu’il existe un groupe qui ont le même objectif qu’eux face à eux, alors ils
prennent le groupe comme « ennemi ».
Selon sa théorie, l’opposition que nous constatons entre les deux groupes découle d’une certaine
incompatibilité d’objectifs et de caractère conduit par l’insuffisance des ressources disponible dans
l’environnement. Cette insuffisance conduit à une émergence de préjugés, de comportements
discriminatoires et de recours aux stéréotypes. Ensuite, grâce à la démonstration scientifique fais par
Henri Tajfel du « groupe minimal », nous pouvons dire que la rivalité entre les groupes ne provient
pas forcément de la présence des compétitions mais dès la mise en groupe des individus. Selon
l’expérience, nous pouvons observer que les individus ont tendance à favoriser les membres de leur
groupe et cela malgré l’absence de toute notion d’intérêt personnel.
Cette tendance se repose sur le fait de catégoriser son environnement social en classes bien définies
et à s’intégrer dans ces catégories. Les psychologues sociaux appellent cela une « identité sociale »,
c’est le sentiment d’appartenance a un groupe social, nous dépendons en grande partie des groupes
dans lesquelles nous sommes et, notre opinion sur nous-même devient l’idée que nous nous faisons
du groupe entier. C’est pourquoi, nous avons tendance à constamment mettre nos groupes
d’appartenance en lumière face a d’éventuels adversaires et à souvent choisir les individus de notre
groupe. Il est plus facile d’entretenir un conflit que d’y mettre fin. Néanmoins, la psychologie sociale
a permis de perfectionner la compréhension des comportements conflictuels. L’expérience de
Muzafer Sherif comporte une suite, dont le but est de réduire le conflit. Une fois le conflit bien
installé entre les deux groupes, alors il met en place une épreuve où seule la coopération mutuelle
des groupes mènera la réussite de l’épreuve. Par cette suite d’expériences, nous avons pu observer
que l’entraide crée des liens et que l’esprit de compétition anciennement présent laisse place à une
estime réciproque, les deux groupes ont fini par se mélanger. Ce constat ne fonctionne pas sur tous
les phénomènes sociaux, car d’autres variables entrent en comptes.
D’autres psychologues, et chercheurs affirment que l’hostilité entre les groupes provient de
l’ignorance et de la séparation des groupes. Selon Allport, l’attitude et la conduite des groupes
s’améliora si, chaque groupe prônent l’acceptation réciproque si, les situations optimisent les prises
de contact entre les groupes si, le contact favorise les échangent et si, elle donne l’avantage a la
coopération entre les groupes. Avec ces suggestions, les chercheurs ont mis en place plusieurs
programmes qui a pour but et d’améliorer les relations entre les groupes, dont un qui se nomme
« classe-puzzle ». Le programme favorise l’entraide et la communication car chaque enfant connait
seulement un sujet en particulier, cela les oblige donc à communiquer ensemble. Mais, la difficulté
est que l’individu prend son protagoniste comme un cas exceptionnelle a la règle et donc interagit
avec lui sans changer d’avis sur les autres membres de son groupe. Dans les années 80 de nouveau
programme virent le jour, elles intègrent toutes les notions vues auparavant (l’hypothèse de contact
et l’identité sociale). Il y a trois modèles, Ces modèles visent à chercher et à comprendre comment
modifier l’idée que nous octroyant à notre groupe et celui quand a de l’autre groupe, en pensant que
nous sommes meilleures qu’eux. Le premier modèle appelé modèle de décatégorisation met en
valeur les spécificités individuelles, avec l’objectif de se servir des stéréotypes sociaux comme guides
à l’interaction.
Le modèle appelé modèle de recatégorisation est proche la suite de l’expérience de Muzafer Sherif, il
favorise le rassemblement des groupes, les deux groupes ne font qu’un et cela crée une identité
commune. Le troisième modèle appelé, modèle de la différenciation mutuelle, se soucie de la
difficulté que les individus ont à se détacher des catégories sociales déjà existante. La différenciation
mutuelle est un mélange des deux modèles précédents.
Actuellement, les différents modèles ont été mélangés, par cela on a pu constater, plus de
compréhension et d’ouverture au groupe extérieur. Ils gardent leur groupe d’appartenance tout en
se mélangeant et en ayant une estime réciproque envers leurs protagonistes. Cette expérience met
en avant le fait de pouvoir entretenir deux identités différentes de manière simultanée. Cela revient

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