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La masse molaire moyenne en nombre est également la moyenne en nombre des masses
Mi de chaque famille i et se déduit du DPn par :
N DP M i i 0 N M i i
M n M 0 DPn i
i
(2)
N i
i N i
i
W DP M
i i 0 W M i i N M i i
2
M w M 0 DPw i
i
i
(5)
W i
i W i
i N M
i
i i
5
1.1.3 Moyenne viscosimétrique
La viscosité intrinsèque d’un polymère isomoléculaire peut être reliée à la masse molaire par
la relation empirique de Mark-Houwink :
KM a (6)
Avec K et a constante caractéristique du couple polymère-solvant à une température donnée.
Dans le cas d’un échantillon polymoléculaire, cette relation s’applique à chaque famille i de
macromolécule :
i KM i a (7)
Et la valeur globale est la sommation, affectée des poids statistiques :
Wi
i
i i
W
i
(8)
N i M i (1 a )
1/ a
(9)
Mv i
Ni M i
i 6
N M i i
3
N M i i
4
(10)
Mz i
M z 1 i
N M N M
2 3
i i i i
i i
Wi Ni
wi ni
Wi
i
Ni
i
(11)
7
Ni, Mi Wi, Mi ni, Mi wi, Mi
N M
i
i i
Mn =
N i
i
Mw =
Mz =
9
2. Détermination des masses molaires moyennes
2.1 Masses molaires moyennes en nombre
2.1.1 Dosage des groupements terminaux
Cette méthode n’est utilisable que lorsque la macromolécule possède un (ou deux) motifs
terminaux chimiquement différents des autres motifs de la chaîne.
Le dosage pourra se faire par :
• voie chimique avec des réactifs spécifiques
• voie physique (spectrométries UV, IR ou RMN) ;
La mesure du nombre de bouts de chaînes permet de remonter facilement à la valeur de la
masse molaire moyenne en nombre, à condition de connaître la répartition et la nature
chimique de ces bouts de chaînes.
13
ln a1 x2 B2 x2 B3 x2 ...
2 3
(15)
avec x2 fraction molaire du soluté, B2 et B3 les second et troisième coefficient du viriel
14
Pour obtenir la condition d'équilibre d'un système contenant plus d'une phase (deux phases par
exemple), il est nécessaire que chaque espèce contenue dans les deux phases présente l'égalité
des potentiels chimiques dans ces deux phases.
dGi Vi 0 dp S i dT di (16)
Dans le cas maintenant où les deux phases sont la solution binaire et le solvant pur, il est clair,
d'après la relation (14), que le solvant de la phase binaire ne peut être en équilibre avec le
solvant pur à température et pression constantes ( 1 1 ). Cependant, l'équilibre des
0
potentiels chimiques peut être rétabli en modifiant soit la température, soit la pression (16).
Ce principe est la base des méthodes dites colligatives dont les principales sont :
• l'élévation de la température d'ébullition : ébulliométrie,
• l'abaissement de la température de fusion : cryoscopie,
• la diminution de la tension de vapeur : tonométrie
• la diminution de la pression osmotique : osmométrie.
15
c2 m2 / V1 V2 m2 / V1
c2 n2 M 2 / V1 n2 M 2 / n1V10 x2 M 2 / V10
x2 c2V10 / M 2 (17)
avec, V1>>V2 et n1>>n2 (cas des solution très diluée),
V2, m2, n2, M2 le volume, la masse, le nombre de mole et la masse molaire du soluté,
V10 le volume molaire du solvant, n1 et V1 le nombre de mole et le volume de solvant.
On peut déjà voir que :
pour une solution idéale infiniment diluée, toutes les propriétés colligatives sont
proportionnelles à la concentration du soluté et inversement proportionnelles à la masse
moléculaire,
limitation de ces méthodes colligatives au domaine des faibles masses.
16
2.1.2.2 Ébulliométrie et cryoscopie
17
TE et TF d’une solution diluée de polymère de concentration c2, est lié au potentiel
chimique de mélange par la relation :
1 H1E , F
TE , F (18)
RT RTE , F 2
avec H1 E ,F
(J.mol-1) enthalpie de vaporisation ou de fusion de solvant
TE,F (K) température ébullition ou de fusion du solvant.
T
2
RT M avec M1 et M2 : masse molaire du solvant et du soluté
lim E , F 3 E , F E , F 1 c2 : concentration (en g/1000g de solvant)
c2 0
c2 10 H1 M 2
(19)
La masse molaire M2 a donc pour expression :
2
RTE , F M1 1
M2 K E ,F avec KE, KF : (K.mol-1) constante
103 H1E , F TE , F TE , F ébullioscopique et cryoscopique
du solvant
2 c
c
2 0
c2 c2 0
(20) 18
On peut noter que les constantes ébullioscopiques ne dépassent pas quelques
degrés, alors que les constantes cryoscopiques sont plus élevées et peuvent
parfois atteindre plusieurs dizaines de degrés
la méthode cryoscopique conduira à des résultats plus précis (à masse du
soluté identique) que l'ébulliométrie.
19
ci
M
Réponse à exercice :
ci TE , F
TE , F K E , F et K E ,F i i
i Mi c2 c i
i
Il vient donc : 1
M n K E ,F
TE , F
c2 c2 0
La variation de température ? TE,F due au soluté polymère est d’autant plus faible
que Mn est grande et l’appareillage nécessaire dans les deux méthodes est complexe.
On notera que la présence dans le solvant d’impuretés de faible masse molaire peut
introduire des erreurs importantes sur la mesure. Ces techniques peu sensibles ne
s’adressent qu’à des échantillons de très faible masse molaire (quelques centaines)
et perdent rapidement de leur précision lorsque la masse molaire augmente. 20
2.1.2.3 Tonométrie
Dans le cas d’une solution très diluée d’un soluté non volatil, le potentiel chimique du
solvant est lié à la pression de vapeur p1 de la solution et à cellep10 du solvant pur :
p1
1 RT ln
p10 (21)
21
Ainsi, le principe dit thermoélectrique (ou tonométrie à tension de vapeur, souvent appelé, à
tort, osmomètre à tension de vapeur, du à l’anglais VPO : vapor pressure osmometry)) revient
à déterminer la variation T résultant de la variation de la tension de vapeur.
22
23
La technique consiste donc à mesurer le déséquilibre thermique ? T du système pour
différentes concentrations c2 en polymère et à porter sur un diagramme ? T/c2 en
fonction de c2.
24
2.1.2.4 Osmométrie
Si l’on dispose une solution diluée de polymère et du solvant pur de part et d’autre d’une
membrane perméable aux seules molécules de solvant, celles-ci diffusent vers la solution,
créant une différence de pression hydrostatique entre les deux compartiments.
1
RT ( A2 c2 A3c2 .....)
2
(27)
c2 M2
A2
B2V10
A3
B3 V10 2
(28)
M 2 2 M 2 3
1 1
lim (29)
M n RT c2 0 c2
Expérimentalement, on mesure les pressions osmotiques réduites (π/c2) pour plusieurs
concentrations c2 en polymère.
26
Le graphe π/c2 = f (c2) est une droite si c2 et les coefficients supérieurs du développement du
viriel (A3 , etc.) sont faibles. L’extrapolation à concentration nulle conduit à π/ c2 pour c2 = 0 et
donc à Mn. On notera que, quelle que soit la forme du graphe, la mesure de la pente à l’origine
permet d’atteindre le second coefficient du viriel A2 , lié au paramètre interactionnel solvant-
soluté:
• A2 < 0 mauvais solvant
• A2 = 0 solution idéale (solvant )
• A2 > 0 bon solvant
La limite supérieure des masses mesurables se situe aux environs du million, par contre, la limite
inférieure dépend essentiellement de la porosité de la membrane, la limite de résolution du
système étant bien évidemment liée à cette porosité.
27
28