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O.

IKHOUANE – Cours d’Automatismes – GIM 1

CHAPITRE 4

LA FONCTION MEMOIRE

1 – INTRODUCTION

La mémoire, c’est la faculté d’enregistrer, de conserver et de restituer des événements


acquis antérieurement. Il en est de même en technologie où la notion de mémoire fait intervenir
trois éléments :
 le temps,
 un évènement de faible durée (ce qu’on appelle encore événement fugitif comme par
exemple l’appui sur un bouton-poussoir),
 la conservation de cet évènement.
Evènement

temps
5 8 10 15 20 (s)
Mémoire

temps
(s)
Mémorisation de l'évènement

Figure 4.1 – Chronogramme de la mémorisation d’un évènement


La conservation de l’évènement peut s’effectuer autant de temps qu’il sera nécessaire,
mais lorsqu’on n’en aura plus besoin, il faudra l’annuler : on effectuera ce que l’on appelle une
remise à zéro (RAZ) de l’effet mémoire.
La fonction mémoire concerne l’aspect technologique de la mémorisation. Il existe des
mémoires de technologies différentes :
 mécanique (ex : bouton poussoir marche-arrêt),
 électromécanique (ex : commande marche-arrêt d'un moteur),
 électronique (ce que nous allons voir dans ce chapitre),
 pneumatique (ex : distributeur 5/2 bistable), etc.
Toutes peuvent se symboliser par une
MA1
« boite noire » ayant deux entrées et une
sortie (figure 4.2) : Mémoire S

 une entrée de mise à 1 (MA1), RAZ

 une entrée de RAZ,


Figure 4.2 – Symbole d’une mémoire
 la sortie S.
Historiquement, la fonction mémoire existe depuis le 19 ème siècle, plus exactement depuis
que Samuel Morse a inventé le relais électromagnétique en 1837. Tous les électrotechniciens
connaissent la fonction d’automaintien pour commander le démarrage et l’arrêt d’un moteur à
l’aide de deux boutons-poussoirs. Cette mémoire existe sous deux formes :
 la mémoire à marche prioritaire,
 la mémoire à arrêt prioritaire.
On retrouvera bien sûr les détails de réalisation de ces mémoires dans le cours de technologie
d’électrotechnique. En revanche, on peut donner quelques éléments fondamentaux de ces deux
mémoires, en particulier les tables de vérité, équations et schémas. Cela sera utile pour la suite.
1.1 – Mémoire à marche prioritaire
a) Schéma
Le schéma est donné figure 4.3. Le bouton poussoir M (marche) est un contact travail. Le
bouton poussoir A (arrêt) est un contact repos. Le relais X dispose de deux contacts x1 et x2 :
 x1 est utilisé sur le circuit de commande,
 x2 sur le circuit de puissance pour alimenter le moteur.
La partie commande est alimentée en basse tension (24V) et le moteur en 230V~.
X
A x1

0V
24V

M
230V

M
x2

Figure 4.3 – Mémoire à marche prioritaire en technologie relais et contacts


b) Fonctionnement

 Quand l'utilisateur appuie sur le bouton M, le relais est alimenté. Les contacts x1 et x2
se ferment et le moteur tourne. Si l'utilisateur relâche le bouton marche, le courant
continue à circuler par A et x1, le relais est alors autoalimenté et le moteur continue à
tourner.
 Quand on appuie sur le bouton A, le relais n’est plus alimenté, les contacts x1 et x2
tombent et le moteur s’arrête.
 Enfin si on appuie simultanément sur M et A, le relais est alimenté et le moteur tourne.
c) Table de vérité

M(arche) A(rrêt) X(t) Commentaire


0 0 X(t-1) Mémorisation
0 1 0 Arrêt
1 0 1 Marche
1 1 1 Marche prioritaire

Figure 4.4 – Table de vérité d’une mémoire à marche prioritaire

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d) Equation
Pour obtenir l’équation de cette mémoire, l’astuce est d’introduire l’état antérieur X(t-1) de
X(t) comme nouvelle variable d’entrée dans la table de vérité (voir figure 4.5).

M(arche) A(rrêt) X(t-1) X(t)


0 0 0 0
0 0 1 1
0 1 0 0
0 1 1 0
1 0 0 1
1 0 1 1
1 1 0 1
1 1 1 1

Figure 4.5 – Introduction de l’état antérieur de la mémoire comme variable d’entrée


On simplifie X par la méthode de
AX 11 10
Karnaugh. On en déduit que : M 00 01

X( t )  M  A . X( t  1) 0 0 1 0 0

Une telle équation est encore appelée 1 1 1 1 1


« équation de récurrence ».

1.2 – Mémoire à arrêt prioritaire

Nous serons plus succinct ici, le raisonnement étant le même que dans le paragraphe
précédent.
X
A x1
0V
24V

M
230V

M
x2

Figure 4.6 – Schéma d’une mémoire à arrêt prioritaire en technologie relais et contacts

M(arche) A(rrêt) X(t) Commentaire


0 0 X(t-1) Mémorisation
0 1 0 Arrêt
1 0 1 Marche
1 1 0 Arrêt prioritaire

Figure 4.7 – Table de vérité d’une mémoire à arrêt prioritaire

c) Equation de récurrence

X( t )  A.M  X( t  1)

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2 – LA BASCULE RS

Les électroniciens se sont bien sûr intéressés à cette fonction d’automaintien. La première
mémoire électronique est apparue en 1919. Elle a été réalisée avec des tubes électroniques par
les américains Eccles et Jordan. Les premières mémoires en circuit intégré sont apparues à la fin
des années 60 au 20ème siècle. On les appelait « bascules » parce qu’elle passait de l’état 0 à l’état
1, puis de l’état 1 à l’état 0, et plus particulièrement « bascules RS », R signifiant Reset (mise à 0)
et S signifiant Set (mise à 1). La bascule RS est, comme on va le voir, une mémoire à marche
prioritaire mais avec un défaut lié à sa structure.

2.1 – Définition

La bascule RS est le circuit mémoire le plus simple. C’est une bascule « asynchrone ».
Asynchrone signifie qu’à tout moment, les signaux d’entrée peuvent provoquer le changement
d’état des sorties. Toutes les autres bascules, synchrones ou asynchrones, que nous verrons par
la suite, reposent sur la structure de cette bascule.
Le rôle d’une bascule RS consiste à mémoriser une information fugitive, selon le
fonctionnement suivant :
 une apparition d’un 1, même fugitive, sur l’entrée S met la sortie Q de la bascule dans
l’état stable 1,
 une apparition d’un 1, même fugitive, sur l’entrée R met la sortie Q à l’état stable 0.

S Q

R Q

Figure 4.8 – Symbole de la bascule RS


2.1.1 – Chronogramme de fonctionnement
Quand une impulsion est appliquée à une entrée pour imposer un certain état à la bascule,
celle-ci demeure dans cet état, même après que l’impulsion ait disparu. Q garde son état lorsque S
passe de 1 à 0 et lorsque R passe de 1 à 0.
S

Figure 4.9 – Chronogramme de fonctionnement de la bascule RS

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2.1.2 – Schéma et fonctionnement
Les premières bascules intégrées étaient réalisées soit avec des portes NAND soit avec
des portes NOR.

S & S' & 1


Q R Q

& & 1
R R' Q S Q

Figure 4.10 – Réalisation d’une bascule Figure 4.11 – Réalisation en portes NOR
RS en portes NAND

a) Fonctionnement de la bascule avec des NAND

 Si S = 1 et R = 0, S’ = 0 donc Q = 1 ; R’ = 1 donc Q  0 ;
 Si S = 0 et R = 1, R’ = 0, donc Q  1 ; S’ = 1, donc Q = 0 ;
 Si S = 0 et R = 0, R’ = S’ = 1 ; si Q était à 0, alors Q  1 ; si Q était à 1, alors Q  0 . La
bascule garde sa valeur antérieure ;
 Si S = R = 1, alors S’ = R’ = 0, et donc Q  Q  1 ! condition indésirable, puisque Q et
Q doivent être l’inverse l’un de l’autre. De plus, il y a incertitude lorsque R et S
reviennent à 0, c’est la première qui prendra cette valeur qui fixera la valeur future de la
bascule. Dans ces conditions cette combinaison ne doit pas servir.
b) Fonctionnement de la bascule avec des portes NOR

 Si S = 1, alors Q  0 et donc Q = 1 ;
 Si R =1 et S = 0 alors Q = 0, et donc Q  1 ;
 Si R = S = 0, la bascule ne change pas d’état.
 Si S = R = 1, alors Q  Q  0 . On a de nouveau un état indésirable et il ne faudra pas
utiliser cette combinaison.
2.1.3 – Table de vérité et équation de la bascule RS

S R Q(t) Commentaire
0 0 Q(t-1) Mémorisation
0 1 0 RAZ
1 0 1 Mise à 1
1 1 X A ne pas utiliser

Figure 4.12 – Table de vérité d’une bascule RS

Introduisons l’état antérieur de la bascule comme nouvelle variable d’entrée, on obtient la


nouvelle table de vérité figure 4.13.

5
S R Q(t-1) Q(t) Commentaire
0 0 0 0
Mémorisation
0 0 1 1
0 1 0 0
RAZ
0 1 1 0
1 0 0 1
1 0 1 1 Mise à 1
1 1 0 X
1 1 1 X A ne pas utiliser

Figure 4.13 – Introduction de l’état antérieur de la mémoire comme variable d’entrée

On simplifie l’équation de Q(t) par la RQ 11 10


S 00 01
méthode de Karnaugh. On obtient donc
l’équation de récurrence de la bascule RS : 0 0 1 0 0

Qt  S  R . Qt -1 1 1 1 X X

On retrouve bien sûr l’équation de la


mémoire à marche prioritaire.

2.2 – Conclusion

L’avantage principal (et certainement unique) de la bascule RS est sa simplicité. Ses


principaux inconvénients sont les suivants :
 elle est asynchrone,
 elle est sensible aux parasites (tout bruit présent sur l’une des entrées de la bascule RS
peut modifier l’état de la sortie),
 il existe un état interdit pour R = S = 1.
Donc cette bascule est très peut utilisée, mais elle sert de base de construction de toutes
celles que nous allons voir ensuite.

3 – LA BASCULE RST (OU RS SYNCHRONE)

La bascule RST est un bascule RS synchronisée par un signal d’horloge T. Lorsque T est
au niveau bas, la bascule fonctionne comme une mémoire figée, et lorsque T est au niveau haut,
la bascule fonctionne comme une bascule RS classique, et conserve donc les états interdits pour
R=S=1.

S Q
T
R Q

Figure 4.14 – Symbole de la bascule RST

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3.1 – Table de vérité et schéma

T S R Q(t) Commentaire
0 X X Q(t-1) Mémorisation
1 0 0 Q(t-1) Mémorisation
1 0 1 0 RAZ
1 1 0 1 Mise à 1
1 1 1 X A ne pas utiliser

Figure 4.15 – Table de vérité d’une bascule RST

On constate bien que S et R n’influencent Q que lorsque l’horloge est au niveau haut.
L’équation de récurrence de la bascule RST est la même bien sûr que celle de la bascule RS.
S & S' & Q

& &
R' Q
R

Figure 4.16 – Schéma de la bascule RST

Figure 4.17 – Chronogramme de fonctionnement

3.2 – Conclusion

L’avantage de la bascule RST par rapport à la bascule RS est sa sensibilité moindre aux
parasites. Comme la bascule n’est sensible au bruit que lorsque l’horloge est au niveau haut, plus
les états hauts de l’horloge seront brefs, moins la bascule sera sensible au bruit (voir
chronogramme ci-dessus).

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4 – LA BASCULE D A VERROUILLAGE (D LATCH)

La bascule D-latch est une bascule RST pour laquelle on n’a conservé que les deux
combinaisons RS = 01 et RS = 10. La D-latch a une seule entrée, nommée D (D = donnée ou data
en anglais). En fait c’est une RST dans laquelle on a fait R  S .

D Q

T Q

Figure 4.18 – Symbole de la bascule D-latch

4.1 – Table de vérité et schéma

D &
T D Q(t) Mode & Q
0 X Q(t-1) Verrouillé
1 0 0 Transparent T
1 1 1
& &
Q
Figure 4.19 – Table de vérité de la
1
bascule D-latch

Figure 4.20 – Schéma de la bascule D-latch


Par rapport à la bascule RST, la D-latch n’a pas d’état interdit et est transparente sur le
niveau haut de l’horloge. Elle est verrouillée sur son état bas et garde donc en mémoire
l’information acquise.

Figure 4.21 – Chronogramme de fonctionnement

 Quand T=0, l’entrée D n’a aucun effet et la bascule mémorise la valeur de la sortie
(donc de l’entrée) au moment du passage de l’état 1 à l’état 0 de T. La bascule est
verrouillée.
 Quand T=1, Q suit les changements de D, la bascule est transparente.

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5 – LES BASCULES MAITRE-ESCLAVE

Les bascules maître-esclaves permettent de diminuer la sensibilité aux parasites en


minimisant la période de transparence. La bascule maître-esclave est constituée de deux bascules
RST montées en cascade et commandées par deux horloges en opposition de phase (voir figure
4.22).
Maître Esclave
S Q S Q
CLK
T T
R Q R Q

Figure 4.22 – Bascule RST Maître-Esclave

Sur le niveau haut de l’horloge CLK, le maître fonctionne en mode RST, et l’esclave est
dans l’état « mémorisation », c’est à dire qu’il est « figé » puisque son entrée horloge est à l’état
bas ; le maître prend l’état fixé par ses entrées R et S. Sur le niveau bas de l’horloge, c’est
l’inverse ; le maître est figé et l’esclave fonctionne en mode RST. Il prend l’état fixé par les sorties
Q et Q du maître. Les sorties de l’esclave ne commutent donc qu’au moment du front descendant
de CLK.
La période pendant laquelle la bascule est sensible aux parasites se résume donc à la
durée de commutation de l’horloge du niveau haut au niveau bas (front descendant).
T Maître

Q = SEsclave

Q = REsclave

T Esclave

QEsclave

Figure 4.23 – Chronogramme de fonctionnement de la bascule RST Maître-Esclave


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La table de vérité de la bascule ci-dessus est celle d’une RST normale avec son état
interdit. Donc elle n’est pas utilisée mais son principe est retenu pour toutes les bascules qui vont
suivre.

5.1 – Bascule D synchrone (D Edge Triggered)

La bascule D synchrone est composée de deux bascules D-latch montées en cascade


comme les deux bascules RST précédentes.

Maître Esclave
D D Q D Q Q

CLK T T Q Q

Figure 4.24 – Bascule D à déclenchement sur front


Comme la bascule RST Maître-Esclave, la bascule D synchrone fonctionne sur fronts
d’horloge. La donnée d’entrée D est transférée à travers le maître lors de l’état haut de CLK et à
travers l’esclave lors du front descendant. Pour fonctionner, cette bascule nécessite donc les deux
fronts d’horloge. Il existe d’autres structures de bascules D, certaines pouvant transférer une
donnée en ne recevant qu’un seul front d’horloge.

CLK

DMaître

Q Maître
=D Esclave

TEsclave

Figure 4.25 – Chronogramme de fonctionnement de la bascule D à déclenchement sur front


La table de vérité d’une bascule D à déclenchement sur front est donnée sur la figure 4.26.

10
T D Q(t)
0 X Q(t-1)
1 X Q(t-1)
 0 0
 1 1

Figure 4.26 – Table de vérité de la bascule D à déclenchement sur front

L’équation de cette bascule D est très simple mais n’est valable que sur le front actif de
l’horloge :

Q( t )  D

D Q

T Q

Figure 4.27 – Symbole de la bascule D à déclenchement sur front


Bien noter sur ce schéma le symbolisme de l’entrée horloge par rapport à celui de la D-latch.

D-latch D Edge Triggered

Horloge H H

Front positif

Sens du front
Front négatif

H ou

Figure 4.28 – Symbolisme des entrées horloge

5.2 – Bascule JK

La bascule JK est une bascule maître-esclave fonctionnant seulement en mode synchrone.


C’est la bascule la plus polyvalente et on l’utilisera en particulier dans la synthèse des compteurs.
Elle est réalisée à partir de la bascule RST MS (Master-Slave) comme indiqué sur le schéma ci-
dessous.

11
& RST ME
S Q
J

CK T

K &
R Q

Figure 4.29 – Bascule JK Maître-Esclave

Le bouclage de Q sur S et de Q sur R permet de s’affranchir de l’état interdit de la bascule


RST MS. La table de vérité et le chronogramme de fonctionnement de la bascule JK Maître-
Esclave sont donnés sur les deux figures suivantes.

CK J K Q(t)
0 X X Q(t-1) Mémorisation
1 X X Q(t-1)
 0 0 Q(t-1) Mémorisation
 0 1 0 Mise à 0
 1 0 1 Mise à 1
 1 1 Q( t  1) Commutation

Figure 4.30 – Table de vérité de la bascule JK Maître-Esclave

CK

J=K=1 J=K=0 J=0 K=1 J=1 K=0

Figure 4.31 – Chronogramme de fonctionnement


Pour obtenir l’équation de récurrence de la bascule JK, on va faire comme précédemment :
on introduit l’état antérieur de la bascule comme nouvelle variable d’entrée. On ne considère bien
sûr que les lignes correspondant à un front actif de l’horloge.

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J K Q(t-1) Q(t)
0 0 0 0
0 0 1 1
0 1 0 0
0 1 1 0
1 0 0 1
1 0 1 1
1 1 0 1
1 1 1 0

On simplifie Q(t) par la méthode de Karnaugh.

KQ 11 10
J 00 01

0 0 1 0 0

1 1 1 0 1

On obtient la formule fondamentale :

Qt  J Q t  1  K Qt  1

Cette équation fondamentale sera utilisée dans le chapitre sur les compteurs pour réaliser
leur synthèse.

5.3 – Entrées prioritaires asynchrones des bascules synchrones

La plupart des bascules synchrones possèdent des entrées prioritaires asynchrones. Elles
agissent indépendamment de l’horloge et des entrées synchrones des bascules. Elles servent à
forcer, à tout moment, la mise à 1 ou à 0 de la bascule, quelles que soient les conditions d’entrée.
Elles agissent sur le dernier étage de l’esclave comme l’indique la figure ci-dessous.

Preset
Esclave

Maître
& & Q
T

& &
Q

Clear

Figure 4.32 – Mise en évidence des entrées prioritaires asynchrones

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L’entrée Preset (ou RA1) est l’entrée de mise à 1. L’entrée Clear (ou RAZ) est l’entrée de
mise à 0. Elles sont en règle générale actives à l’état 0, comme sur la figure ci-dessus. En général,
on applique juste une impulsion sur ces entrées pour faire une initialisation.

PR

J Q

CK

K Q

CL

Figure 4.33 – Symbole d’une bascule JK avec entrées asynchrones prioritaires

6 – BASCULES COMMERCIALISEES

Sans vouloir être exhaustif, voici quelques exemples de bascules intégrées


commercialisées chez différents constructeurs :
 74LS73 : double bascule JK à déclenchement sur front négatif et entrée Clear
 74LS74 : double bascule D à déclenchement sur front positif avec entrées Preset et
Clear
 74LS75 : Quadruple Bistable D-latch
 74LS76 : double bascule JK à déclenchement sur front négatif et entrée Clear et Preset
 74LS77 : quadruple bascule D-latch
 74LS78A : Double bascule JK à déclenchement sur front négatif – Les entrées Clear et
Clock sont communes, les entrées Preset indépendantes
 74LS107A : Double bascule JK à déclenchement sur front négatif avec entrée Clear
 74LS109 : Double bascule D à déclenchement sur front positif avec entrées Preset et
Clear
 74LS112 : Double bascule J-K à déclenchement sur front négatif avec entrées Clear et
Preset
 74LS113A : Double bascule J-K à déclenchement sur front négatif avec entrée Preset
 74LS114 : Double bascule J-K à déclenchement sur front négatif avec entrées Clear et
Clock communes et entrées Preset indépendantes

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